FacileĂ  laver les cheveux couchĂ© ; parfait pour les personnes ĂągĂ©es ou handicapĂ©es. Excellent support de cou : le salon mobile est le lavabo le plus confortable disponible. Ajustez le contour du coussin confortable Ă  la position souhaitĂ©e du cou pour tout utilisateur assis, allongĂ© ou en fauteuil roulant. Si seulement tu pouvais lire Ă  travers mes pensĂ©es, tu serais totalement dĂ©vastĂ©e. S'ils prenaient le temps de lire Ă  travers mes yeux, ils seraient dĂ©vastĂ©s. “
 les personnes ont du me prendre pour une demeurĂ©e en dĂ©ambulant dans les rayons entrain de lire ton message. J'avais de la peine et maintenant je suis anĂ©antie. Je ne retrouve plus mon bĂ©bĂ©â€Šâ€Elle. J'ai perdu beaucoup trop d'assurance en une annĂ©e de descente totalement destructive. Je veux retrouver tout ça, et arrĂȘter de partir de chez moi pour aller Ă©tudier en me trouvant moche, arrĂȘter de craindre le regard des gens, de couper ma respiration dĂšs que je croise une personne. ArrĂȘter d'avoir complĂštement honte de moi, en faisant ça j'Ă©carte beaucoup trop d'opportunitĂ©s pour vivre normalement. Je veux redevenir cette personne qui ri sans simuler, qui pleure de rire mĂȘme, cette personne qui clash, cri, bavarde, ose, cette personne sans limite pour qui tout est possible. Je rĂȘve du jour oĂč je pourrais ĂȘtre fier de moi. Toi qui veux t'envoler dans la nuit,Toi qui veux retirer les bruits,Tu as fait pousser sur ton dos d'acier,Les ailes que tu avais tant as transformĂ© l'air en fumĂ©e,Et les gouttes d'espoir en Ă©toiles,Pour tracer le chemin de tes d'Ă©pines Ă©tait fait ton visage,Aussi limĂ©es que des roses de mĂ©tal,Et quand Ă  tes fameux yeux,Aussi noirs que ces nuages force sinistre et nuisible qui,Par delĂ  les frontiĂšres de la vie,Parvint Ă  te montrer avec frĂ©nĂ©sie,Les portes battantes d'une journĂ©e tu les passes avec envie,Il n'y avait plus aucune peur commensurable,L'aube Ă©tait faite d'un sort inexorable,Et tes rĂȘves brĂ»lĂ© dans le vaste qu'au delĂ  les froideurs terriennes,Qu'il serait possible que toi et moi nous partions ?Ne t'es tu jamais dit “mourrons” ? - Au moins j'aurai essayĂ©- EssayĂ© quoi ?- La vie. J'ai la boule au ventre, le nausĂ©e, la gerbe, la peur, la panique,De ces Ă©loignements amĂšrements peuvent faire de mon Ăąme,Un lieu sans aucune de mon corps,Un pays mort. Entretenir l'amour est la plus belle des choses Ă  exercer dans une vie, mais y arriver est tout aussi dĂ©licat. La peur que les coeurs se meurent est un sentiment aussi Ă©pouvantable que l'amour lui mĂȘme. Peux-tu entendre le cri des anges ? Quand le soleil commence Ă  se coucher et que les dĂ©mons tapent sous nos pieds ?
i Lavabo à cheveux gonflable, douche de chevet, shampoing et revitalisant, laver les cheveux dans le lit, pour les blessés, pers [~15] Vente flash, 1j 4h 40m 57s. Matériau : le lavabo gonflable est fabriqué en PVC respectueux de l'environnement, et le tuyau a un bouchon à l'extrémité pour contrÎler le débit d'eau.
Aussi, comment Ă©bouriffer mes hommes de cheveux? Utilisez un shampooing sec en spray sur le cuir chevelu pour absorber les huiles. Vaporisez et gonflez avec les doigts partout », dit-il. Ensuite, procurez-vous une crĂšme coiffante ou une lotion pour le corps – la crĂšme Nivea est une bonne recommandation – et appliquez-la Ă  toutes les extrĂ©mitĂ©s et coiffez-la dans les directions que vous souhaitez. » RenĂ© Fris dit que tirer les cheveux ajoute du volume. De plus, comment froisser les cheveux courts ? Regardez la vidĂ©o sur YouTube De mĂȘme, qu’est-ce que les cheveux Ă©bouriffĂ©s ? L’adjectif Ă©bouriffĂ© peut ĂȘtre utilisĂ© pour tout ce qui est en dĂ©sordre, mais vous le verrez gĂ©nĂ©ralement dĂ©crire une chevelure. Les cheveux Ă©bouriffĂ©s sont en dĂ©sordre, soufflĂ©s par le vent ou autrement nĂ©gligĂ©s. Le verbe Ă©bouriffer est venu en premier – aujourd’hui, cela signifie faire le dĂ©sordre », mais Ă  l’origine, Ă©bouriffer Ă©tait manipuler ou pousser brutalement ». Comment obtenez-vous le look de cheveux en dĂ©sordre?Comment froisser les cheveux courts ?Comment faire onduler mes cheveux courts ?Comment froisser les cheveux courts pendant la nuit ?Comment rendre mes cheveux crĂ©pus ?Que signifie le mot Ă©bouriffĂ© ?Comment dormir sans abĂźmer les cheveux courts ?Comment obtenir un look cheveux courts Ă©bouriffĂ©s ?Que signifie Ă©bouriffer les cheveux de quelqu’un ?Que veut dire Tossle ?Comment rendre les cheveux courts en dĂ©sordre?Comment avoir les cheveux Ă©bouriffĂ©s ?Comment rendre mes cheveux hirsutes ?Comment obtenir des vagues en dĂ©sordre dans les cheveux courts ?Comment froisser les cheveux naturellement ondulĂ©s ? Comment obtenez-vous le look de cheveux en dĂ©sordre? Des produits comme la mousse, la laque, les embruns au sel de mer, les mastics et les argiles peuvent vous donner un look cool et dĂ©sordonnĂ©. 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Les cheveux Ă©bouriffĂ©s sont en dĂ©sordre, soufflĂ©s par le vent ou autrement nĂ©gligĂ©s. Comment dormir sans abĂźmer les cheveux courts ? Utilisez une taie d’oreiller en soie Les taies d’oreiller en soie sont la solution idĂ©ale pour Ă©viter les cheveux bouclĂ©s avec les cheveux courts. Ils Ă©liminent les frictions et vous permettent de vous rĂ©veiller sans tĂȘte de lit », explique le coiffeur Caile Noble. Les fibres de coton abĂźment gĂ©nĂ©ralement la cuticule et les cheveux, ce qui les rend plus salissants. Regardez la vidĂ©o sur YouTube Que signifie Ă©bouriffer les cheveux de quelqu’un ? embrouiller les cheveux de quelqu’un, par exemple en les frottant, ou, du vent, en les soufflant Elle Ă©bouriffa les cheveux de sa niĂšce, et sortit. Le vent Ă©bouriffait leurs cheveux. Plus d’exemples. Il lui Ă©bouriffa les cheveux au passage. Que veut dire Tossle ? EntrĂ©e 1 sur 2 verbe transitif. cheveux Ă©bouriffĂ©s, Ă©bouriffĂ©s. Ă©bouriffer. Comment rendre les cheveux courts en dĂ©sordre? Regardez la vidĂ©o sur YouTube Comment avoir les cheveux Ă©bouriffĂ©s ? Bouclez vos cheveux. Vaporisez un spray de protection thermique sur l’ensemble de vos cheveux. Faites chauffer le fer Ă  friser et bouclez vos cheveux. Si vous voulez une boucle de vague plus lĂąche, bouclez de plus grandes sections Ă  la fois. Si vous voulez un look bien Ă©bouriffĂ©, bouclez avec de plus petits morceaux de cheveux. Comment rendre mes cheveux hirsutes ? Le style shaggy de base est facile Ă  faire Ă  la maison. Utilisez un fer Ă  friser moyen Ă  grand pour mettre deux boucles dans la couronne, une fois refroidies, utilisez vos doigts pour les gonfler et un pic ou un peigne pour les placer oĂč vous le souhaitez, faites de mĂȘme avec le reste des cheveux et utilisez un produit texturant pour dĂ©finition. Comment obtenir des vagues en dĂ©sordre dans les cheveux courts ? Regardez la vidĂ©o sur YouTube Comment froisser les cheveux naturellement ondulĂ©s ? Regardez la vidĂ©o sur YouTube Dernier avis il y a 8 jours. N’oubliez pas de partager cette publication BiensĂ»r que non, on n’est pas tombĂ© amoureuse de notre plan cul ! Enfin si, un peu quand mĂȘme Conseils pour transformer nos mardis soirs en relation durable.
Aujourd'hui tout en moi est en dĂ©sordre cheveux, lit, coeur... Je n'ai plus personne pour dĂ©shabiller mes peurs et embrasser mon Ăąme, mais je vous promets tout de mĂȘme de ramasser chaque morceau perdu, de brosser mes vides et de tresser mes chagrins pour qu'aucune de ces choses ne m'empĂȘche de retourner m'habiller de sourires, d'espoir. Chacun de nous a vĂ©cu ces carrefours vitaux Ă  une Ă©poque oĂč, tout Ă  coup, tout semble en dĂ©sordre.. Nos boussoles personnelles ne marquent plus le nord et presque sans savoir comment, nous arrivons au bord de l'abĂźme. Maintenant, croyez-le ou non, dans ces instants, nous n’avons que deux options tomber dans cet abĂźme et toucher le fond ou partir en quĂȘte de changement, vers une nouvelle rĂ©alisation personnelle. Mon Ăąme est en dĂ©sordre et mon cƓur est blessĂ©. Je tresse mes chagrins en silence pendant que je vous laisse partir, tandis que je soulage mes chagrins et mes dĂ©ceptions sachant une chose dans la personne si forte que je deviendrai quand, finalement, je relĂąche mes cheveux maintenant tressĂ©s de larmes ... Il est curieux d'analyser un instant le sens Ă©tymologique du mot "crise". Il vient du grec et tire Ă  son tour de deux termes trĂšs intĂ©ressants "la rupture de quelque chose" et la possibilitĂ© "d'analyser" que quelque chose. Donc, Lorsque notre vie est tellement dĂ©sordonnĂ©e que nous ne savons mĂȘme pas par quel chemin commencer, rien de mieux que d'analyser chacune de nos piĂšces cassĂ©es. pour mieux nous comprendre et ensuite, promouvoir le changement. Nous vous suggĂ©rons d'y rĂ©flĂ©chir avec nous. Un cerveau en dĂ©sordre qui essaie de survivre au chaos Nous savons que ces donnĂ©es peuvent vous surprendre, mais notre cerveau n'a pas Ă©voluĂ© prĂ©cisĂ©ment pour nous permettre d'ĂȘtre de plus en plus heureux. En fait, chaque gĂ©nĂ©ration a encore presque les mĂȘmes problĂšmes Ă©motionnels et existentiels que ses prĂ©dĂ©cesseurs. Notre "tissu gris", pour ainsi dire, n'est pas un gourou en matiĂšre de bonheur. Le cerveau n'a qu'un besoin garantir notre survie. D'oĂč, par exemple, les peurs, ces mĂ©canismes instinctifs qui se sont rĂ©vĂ©lĂ©s trĂšs efficaces pour permettre aux hommes primitifs de se dĂ©fendre contre d'Ă©ventuels prĂ©dateurs. Aujourd'hui, nos peurs sont moins concrĂštes et plus intangibles nous avons peur de la solitude, de l'Ă©chec, de ne pas ĂȘtre aimĂ©s, de ne pas rĂ©pondre Ă  certaines attentes ... A cela s'ajoute un autre aspect essentiel. Selon une Ă©tude publiĂ©e dans le "Examen de Psychologie gĂ©nĂ©rale " Les expĂ©riences nĂ©gatives marquent notre cerveau plus profondĂ©ment que les expĂ©riences positives. Cependant, son objectif est clair nous fournir de nouvelles informations afin de mieux survivre face aux nouvelles situations de la vie.. Par consĂ©quent, le cerveau perçoit ces moments de crise et de dĂ©sordre personnel comme de "petites menaces" pour notre propre survie. De lĂ  son "invitation"pour pouvoir mieux nous adapter Ă  nos contextes et pour cela, parfois, il n'y a qu'un moyen le changement. Êtes-vous seul? Votre cerveau est spĂ©cial Être seul selon certaines recherches signifie que la capacitĂ© d'analyse est diffĂ©rente de celle des autres, ainsi que de certaines parties du cerveau. Lire plus " Comment affronter nos carrefours vitaux Peu de choses laissent notre coeur aussi dĂ©sordonnĂ© qu'une rupture Ă©motionnelle. L’investissement personnel et Ă©motionnel est si Ă©levĂ© dans ces situations qu’aprĂšs notre adieu, nous pouvons plus que nous cacher dans la coquille de notre solitude pour entendre la rumeur de tous ces rĂȘves perdus.. Puisque nous savons dĂ©jĂ  que notre cerveau n’a pas ce commutateur naturel pour nous rendre heureux Ă  nouveau, il suffit de rappeler plusieurs Ă©lĂ©ments essentiels la rĂ©silience, la capacitĂ© de faire face Ă  l’adversitĂ© et une trĂšs grande capacitĂ© crĂ©atrice pour trouver la meilleure stratĂ©gie pour partir. de nos carrefours vitaux. Nous proposons des directives simples qui peuvent vous aider. Des clĂ©s pour rĂ©tablir l'ordre et retrouver notre Ă©quilibre personnel Quand tout est en dĂ©sordre, rien de mieux que de semer de petits plaisirs au quotidien. Cela peut sembler idiot, mais lorsque notre esprit souffre d’un excĂšs de "passĂ©" et d’une peur extrĂȘme du "futur", rien de mieux pour le relier au prĂ©sent par le biais d’activitĂ©s simples et agrĂ©ables.. Allez vous promener, dĂ©connectez-vous de la routine et de ce qui est habituel dans votre vie quotidienne. De cette façon, vous verrez les choses d'un autre point de vue. Comprend que la vie, c'est avant tout prendre des dĂ©cisions. À tous les carrefours, la seule chose qui nous est demandĂ©e est une chose ĂȘtre responsable de soi-mĂȘme. Pour prendre des dĂ©cisions, tout d'abord, un bon calme intĂ©rieur est nĂ©cessaire. Peut-ĂȘtre qu'en ce moment, vous ne ressentez que le dĂ©sordre de vos Ă©motions et de vos sentiments, mais il y aura toujours ce moment oĂč vous devrez vous arrĂȘter et prendre conscience de votre position et de ce dont vous avez besoin. RĂ©pĂ©ter les possibilitĂ©s. Il commence par encourager de petits changements et assiste Ă  ce qui se passe. Si vous aimez le rĂ©sultat, faites un pas un peu plus grand, un changement plus audacieux et vous verrez alors combien de collines et de montagnes vous pouvez dĂ©placer.. En conclusion, mĂȘme si cela nous surprend, en rĂ©alitĂ©, les gens ne devraient pas avoir si peur de ces moments vitaux de dĂ©sordre personnel. Loin de leur attribuer une attribution purement nĂ©gative, il vaut mieux les voir pour ce qu’ils sont des nuages ​​temporaires sans certitude qui nous obligent Ă  ouvrir nos parapluies colorĂ©s pour Ă©viter la tempĂȘte. Si vous souhaitez conserver quelque chose qui correspond Ă  vos rĂȘves, pas aux gens Si vous voulez conserver quelque chose, que ce soit pour vos rĂȘves et non pour les gens. Dites non Ă  cet attachement insensĂ© qui coupe les ailes et combine amour et chantage. Lire plus "

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DĂ©tailsLes couleurs unies sont 100 % coton ; les couleurs chinĂ©es sont 93 % coton et 7 % Ă  son bord-cĂŽte, le col ras du cou garde sa du commerce est en dĂ©sordre - mes cheveux, mon lit, ma maison, ma vie Tout est en dĂ©sordre - mes cheveux, mon lit, ma maison, ma vie. Lancez vos mains en l'air car qui s'en soucie! La vie arrive et nous sommes tous un peu en dĂ©sordre de temps en temps. Roulez avec!17,58 $US14,94 $US dĂšs 2 achetĂ©esLivraisonExpress 29 aoĂ»tStandard 29 aoĂ»tLes retours sont faciles et gratuitsL'Ă©change ou le remboursement est garanti sur toutes vos savoir plusƒuvres similairesDĂ©couvrez des Ɠuvres similaires, créées par plus de 750 000 artistes pour tous les produitsTraduit par ImprimĂ© rien que pour vousVotre commande est imprimĂ©e Ă  la demande, puis livrĂ©e chez vous, oĂč que vous savoir plusPaiement sĂ©curisĂ©Carte bancaire, PayPal, Sofort vous choisissez votre mode de savoir plusRetour gratuitL'Ă©change ou le remboursement est garanti sur toutes vos savoir plusService dĂ©diĂ©Une question ? Contactez-nous ! Nous sommes joignables du lundi au vendredi, de 8 h Ă  19 votre questionImprimĂ© rien que pour vousVotre commande est imprimĂ©e Ă  la demande, puis livrĂ©e chez vous, oĂč que vous sĂ©curisĂ©Carte bancaire, PayPal, Sofort vous choisissez votre mode de gratuitL'Ă©change ou le remboursement est garanti sur toutes vos dĂ©diĂ©Une question ? Contactez-nous ! Nous sommes joignables du lundi au vendredi, de 8 h Ă  19 3! Contenu inappropriĂ© /Violation de droits d'auteur

HoudiniĂ©tait un grand homme entourĂ© de mystĂšre aux yeux de beaucoup de personnes tout du moins. Les punaises de lit ne sont cependant pas si mystĂ©rieuses. Vous ne pourrez peut-ĂȘtre pas voir de punaises de lit vivantes et il est peu probable que vous les entendiez mais ne vous laissez pas tromper en pensant que vous n’en avez pas chez
Aujourd'hui, tout en moi est en dĂ©sordre les cheveux, le lit, le cƓur ... Je n'ai pas qui dĂ©vĂȘtir mes peurs et embrasser mon Ăąme, mais encore, je vous promets rassemblez chaque piĂšce perdue, lingette mon vide et se verrouillent ma douleur pour ne me laisse plus porter de sourire avec de nous a dĂ©jĂ  vĂ©cu ces carrefours vitaux oĂč, tout Ă  coup, tout semble dĂ©sorganisĂ©. Nos boussoles personnelles ne pointent plus vers le nord, et presque sans savoir comment, nous atteignons le bord de l'abĂźme. Maintenant, croyez-le ou non, en ce moment nous n'avons que deux options tomber dans l'abĂźme et toucher le fond ou ĂȘtre poussĂ© Ă  changer, Ă  un nouvel accomplissement est curieux d'analyser un instant le sens Ă©tymologique du mot "crise". Il vient du grec et dĂ©rive de deux termes trĂšs intĂ©ressants "la rupture de quelque chose" et l'opportunitĂ© de "l'analyser".Alors, quand tout est tellement foirĂ© que nous ne savons mĂȘme pas quel pied commencer Ă  marcher, il n'y a rien de mieux que d'analyser chacune de nos parties brisĂ©es pour mieux les comprendre et ensuite commencer le changement. Nous vous proposons de rĂ©flĂ©chir avec cerveau en dĂ©sordre qui essaie de survivre au chaosNous savons que ces donnĂ©es peuvent vous surprendre, mais notre cerveau n'a pas seulement Ă©voluĂ© pour nous permettre de devenir plus heureux. En fait, chaque gĂ©nĂ©ration continue d'avoir presque les mĂȘmes problĂšmes Ă©motionnels et existentiels que les prĂ©cĂ©dentes. Notre matiĂšre grise n'est pas un gourou en matiĂšre de cerveau n'a qu'un besoin assurer notre survie. Ils en dĂ©rivent, par exemple, les peurs, ces mĂ©canismes instinctifs qui ont permis Ă  l'homme primitif de se dĂ©fendre contre d'Ă©ventuels prĂ©dateurs. Eh bien, Ă  l'heure actuelle, nos peurs sont moins concrĂštes et plus intangibles nous avons peur de la solitude, de l'Ă©chec, de ne pas ĂȘtre aimĂ©, de ne pas satisfaire certaines attentes ... Cela ajoute Ă  un autre aspect essentiel. Selon une Ă©tude publiĂ©e dans"Examen de la psychologie gĂ©nĂ©rale" expĂ©riences nĂ©gatives laisser dans notre cerveau une marque plus profonde que positive . Cependant, son objectif est clair nous donner de nouvelles informations pour mieux survivre face Ă  de nouvelles situations consĂ©quent, le cerveau perçoit ces moments de crise et de dĂ©sordre personnel comme de petites menaces» pour notre propre survie. D'oĂč leur invitation» afin que nous puissions mieux nous adapter Ă  nos contextes et pour cela, dans certains cas, il n'y a qu'un seul moyen le faire face Ă  nos carrefours vitauxPeu de choses quittent nos coeurs aussi dĂ©sordonnĂ©s qu'une pause Ă©motionnel et personnel est si Ă©levĂ© dans ces situations qu'aprĂšs ces adieux, nous ne pouvons rien faire d'autre que de nous cacher dans le cocon de notre solitude pour entendre la rumeur de tous ces rĂȘves que nous savons que notre cerveau n'a pas ce commutateur naturel pour devenir heureux Ă  nouveau, rappelez-vous que plusieurs choses qu'il a la rĂ©silience, la capacitĂ© Ă  faire face Ă  l'adversitĂ© et une capacitĂ© crĂ©ative de haut pour trouver la meilleure stratĂ©gie avec pour quitter nos carrefours vous offrons des directives simples qui peuvent vous clĂ©s pour rĂ©tablir l'ordre et trouver notre Ă©quilibre personnelQuand tout est dĂ©sorganisĂ©, rien de mieux que de semer notre quotidien avec de petits plaisirs. Cela peut sembler une connerie, mais quand notre esprit souffre d'un excĂšs de passé» et d'une peur extrĂȘme du futur» rien de mieux que de l'ancrer dans le prĂ©sent Ă  travers des activitĂ©s simples et agrĂ©ables. pour marcher, dĂ©connecter de la routine et ce qui est commun dans votre vie quotidienne. De cette façon, vous verrez les choses d'un autre point de que vivre, c'est d'abord prendre des dĂ©cisions. À tous les carrefours, la seule chose qui nous est demandĂ©e est d'ĂȘtre responsable de de prendre des dĂ©cisions, un calme intĂ©rieur adĂ©quatest nĂ©cessaire. Il se peut que vous ressentiez simplement l'encombrement de vos Ă©motions et de vos sentiments, mais le moment viendra oĂč vous devrez vous arrĂȘter et ĂȘtre conscient de l'endroit oĂč vous ĂȘtes et de ce dont vous avez les Ă  privilĂ©gier les petits changements et notez ce qui se passe. Si vous aimez le rĂ©sultat, prenez un pas plus haut, un changement plus audacieux, et ensuite vous verrez combien de collines et de montagnes sont capables de se conclusion, en faitles gens ne devraient pas craindre autant ces instants vitaux de dĂ©sordre personnel. Loin de leur donner une attribution purement nĂ©gative, il vaut mieux les voir comme ce qu'ils sont des nuages ​​temporaires qui nous forcent Ă  ouvrir nos parapluies de couleurs pour faire face Ă  la tempĂȘte.
LesFleurs ont vu le voleur, elles aussi, et tous ceux en ùge de parler confirment cette présence. Aux cÎtés de son maßtre fusil à la main, le gros chien aboie furieusement. Les voisins des voisins arrivent à leur tour, en quelques minutes, le quartier est alerté. On se met en chasse. Coins et recoin visités, les lits retournés
— Jack Kerouac via soul-and-blues
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Ces masques ne sont pas des masques barriĂšres au sens de la norme AFNOR Spec S76-001. Ils sont rĂ©servĂ©s Ă  un usage personnel et ne doivent pas ĂȘtre utilisĂ©s en milieu clinique. En savoir plusDĂ©tailsMasque non mĂ©dical pour le visage, qui masque le nez et la bouche, mais pas la compose de deux couches de tissu doux 95 % polyester, 5 % Ă©lasthanne. La couche extĂ©rieure est imprimĂ©e par longueur de ses solides Ă©lastiques tour d'oreille se rĂšgle Ă  l'aide de clips de serrage, pour un ajustement parfait au aprĂšs chaque rĂ©servĂ© aux plus de 13 doit en aucun cas ĂȘtre portĂ© par des enfants de moins de 3 ans, ni par des personnes souffrant de difficultĂ©s respiratoires, qui sont inconscientes, ou qui sont en incapacitĂ© d'enlever le masque sans est en dĂ©sordre - mes cheveux, mon lit, ma maison, ma vie Tout est en dĂ©sordre - mes cheveux, mon lit, ma maison, ma vie. Lancez vos mains en l'air car qui s'en soucie! La vie arrive et nous sommes tous un peu en dĂ©sordre de temps en temps. Roulez avec!10,54 $US8,43 $US dĂšs 4 achetĂ©esLivraisonExpress 29 aoĂ»tStandard 29 aoĂ»tLes retours sont faciles et gratuitsL'Ă©change ou le remboursement est garanti sur toutes vos savoir plusƒuvres similairesDĂ©couvrez des Ɠuvres similaires, créées par plus de 750 000 artistes pour tous les produitsTraduit par ImprimĂ© rien que pour vousVotre commande est imprimĂ©e Ă  la demande, puis livrĂ©e chez vous, oĂč que vous savoir plusPaiement sĂ©curisĂ©Carte bancaire, PayPal, Sofort vous choisissez votre mode de savoir plusRetour gratuitL'Ă©change ou le remboursement est garanti sur toutes vos savoir plusService dĂ©diĂ©Une question ? Contactez-nous ! Nous sommes joignables du lundi au vendredi, de 8 h Ă  19 votre questionImprimĂ© rien que pour vousVotre commande est imprimĂ©e Ă  la demande, puis livrĂ©e chez vous, oĂč que vous sĂ©curisĂ©Carte bancaire, PayPal, Sofort vous choisissez votre mode de gratuitL'Ă©change ou le remboursement est garanti sur toutes vos dĂ©diĂ©Une question ? Contactez-nous ! Nous sommes joignables du lundi au vendredi, de 8 h Ă  19 3! Contenu inappropriĂ© /Violation de droits d'auteur Tout est en dĂ©sordre. Les cheveux. Le lit. Les mots. La vie. Le cƓur.” - Jack Kerouac Nemo Animus COLLECTIONNEUR DE LIVRES ET DE CITATIONS Instagram 🎈 Livraddict 📚 Twitter 💡 Archive Tout est en dĂ©sordre. Les cheveux. Le lit. Les mots. La vie. Le cƓur. Jack Kerouac 5,704 notes Posted on Tuesday, 6 February
-33% Le deal Ă  ne pas rater Jumbee Roundnet – Jeu de plein air Ă  29,99€ € € Voir le deal MÉFAITS ACCOMPLISℱ Corbeille &&. GALERIES ET CREATIONS AuteurMessageYoshinoInvitĂ©Sujet °O€ A Dead Angel's Life €O° Sam 20 Mai 2006 - 230 Tiens tiens... Un journal. Un nouveau. Tout neuf pour une toute nouvelle annĂ©e. Si je me mettais Ă  Ă©crire dedans? Tout d'abord faut pas le considĂ©rer comme un objet... C'est quelqu'n, un journal. Un fidĂšle confident et peut-ĂȘtre mon seul ami. Bref... Comment t'appeler? Takumi. Parfait... Maintenant que tu as un nom, baptisĂ© par ma simple et pure personne, je me donne un surnom pour simplement dĂ©voiler mes sentiments. Pour me donner un pseudonyme, quelque chose qui reflĂšte ma rĂ©alitĂ©. Quelque chose de symbolique...Je vais m'appeler pour ce journal Angelic Dead. N'est ce pas significatif? Gothique, Sombre, Perdue, Triste... Cela va bien et concorde bien avec ma personnalitĂ©. Takumi, sache que je te confierais toutes sortes de choses et il faudra te sentir prĂȘt Ă  toutes les affronter. Je n'ai pas une vie monotone comme toutes ces idiotes de petites princesses Ă  leur je suis quelqu'n de diffĂ©rent... Je suis bizzare, sombre, renfermĂ©e, et je te demande simplement de me laisser parler sans mot dire. Sur ce, j'espĂšre devenir ta seule amie, comme ce sera rĂ©ciproque pour toi, du moins je le pense. Au moins, un journal comme ami, ce n'est pas si chance Ă  Ă©couter tous mes rĂ©cits de mort, tous mes rĂ©cits sanguinaires ou joyeux, dĂ©pendant de mon ce...Angelic Dead alias YoshinoDerniĂšre Ă©dition par le Sam 1 Juil 2006 - 1926, Ă©ditĂ© 1 fois YoshinoInvitĂ©Sujet Re °O€ A Dead Angel's Life €O° Dim 28 Mai 2006 - 021 Takumi,VoilĂ . Je suis Ă  Poudlard depuis maintenant une journĂ©e. Il faut maintenant deviner dans quelle maison je suis... D'aprĂšs moi ce n'est pas trop difficile. Évidemment, le vert, le noir, l'argent, le sang pur, Salazar Serpentard m'acceuille Ă  bras ouverts. Maintenant je ne sais pas si mes parents auraient aimĂ© que j'y soit. AprĂšs tout, je ne les ai jamais connus, ils Ă©taient peut-ĂȘtre tout le contraire de ce que je suis. Peut-ĂȘtre Ă©taient-ils des aurors cachĂ©s travaillant pour cette saletĂ© de ministĂšre... Je n'espĂšre pas. Je suis une fille sombre et baignĂ©e par le mal, sans savoir oĂč nager pour trouver la sortie. C'est fou... J'aimerais tant avoir quelqu'n autre que quelques morceaux de parchemin pour me soutenir. MalgrĂ© tout cette pensĂ©e est complĂštement ridicule car je sais que je n'aurais jamais personne... Avec tout ce que je fais, comme disent les autres. Il paraĂźt que je suis mĂ©chante... Ah bon? Je ne savais pas. MĂ©chante, ça veut dire quoi? Expliquez moi... Je ne sais pas ce que ça veut dire. Allez, dites moi je vous prie !Ce que je viens d'Ă©crire ce n'est pas que des conneries, c'est la vĂ©ritĂ©, Taku. C'est vrai quoi, qu'est ce que ça veut dire ĂȘtre mĂ©chante? Pour l'instant je suis en train de pleurer... C'est ĂȘtre mĂ©chante? Je ne pense pas vu que je pleure tout le temps... Quoique si je suis tout le temps mĂ©chante... On ne sait jamais. Il faudra le dĂ©couvrir parmi tous les secrets que cache cette foutue vie. J'en ai marre... J'aimerais ĂȘtre comme les autres et ĂȘtre gentille ». Mais le problĂšme, c'est que ça aussi je ne sais pas ce que ça veut dire...Oh Seigneur... Et maintenant on me dit qu'il faut trouver des amis. LĂ  aussi il n'y a aucun dictionnaire qui puisse me l'expliquer. J'ai cherchĂ© et il n'y a que des mots du style Anaconda » ou encore quelques prĂ©noms de sorciers cĂ©lĂšbres. Et je ne m'aviserais jamais de toucher quelque chose de moldu. Regarde, un petit dessin.... Qui me reprĂ©sente, enfin... On peut dire. YoshinoInvitĂ©Sujet Re °O€ A Dead Angel's Life €O° Mar 20 Juin 2006 - 136 Ma chĂšre Taku,SincĂšrement dĂ©solĂ©e de n'avoir pas pu t'Ă©crire avant. J'Ă©tais occupĂ©e, disons... Quelques rencontres particuliĂšres, eh oui je vais te raconter ma vie... J'ai rencontrĂ© la ministre de la magie. Effrayant non? Au contraire. Elle Ă©tait au cimetiĂšre en mĂȘme temps que moi quand... Oh attends le prochain paragraphe, tu veux? Eh bien alors elle m'as parlĂ©, comme une philosophe, comme un ange ou un dĂ©mon, je ne sais pas trop. Nimporte qui l'aurait trouvĂ© adorable, mĂȘme moi j'ai presque craquĂ© parce qu'elle Ă©tait si originale, intructive et passionnĂ©e de la pluie, comme moi... Elle aimait les Ă©toiles et rĂȘvait de vivre avec les anges, comme moi... N'est ce pas effrayant ou mĂȘme incroyable? Je le crois bien...On se ressemble, tu vois. C'est rare de trouver quelqu'n qui me ressemble. Bien il y a cette directrice... Je ne l'aime pas tellement mĂȘme si au fond de moi je la trouve trĂšs gentille. Elle veux ĂȘtre gentille avec moi alors que moi je suis mĂ©chante. Ne l'a t-elle pas remarquĂ©? Je voulais lui parler de la magie noire et elle me parlait des dragĂ©es surprises ou pire encore, du bal... Ce n'Ă©tait pas vraiment la personne que je cherchais. À vrai dire, Mikomi Tenshi, la grande directrice aurait Ă©tĂ© bien mieux. Sauf que elle Ă©tait un peu occupĂ©e et je n'ai pas voulu la dĂ©ranger. Eh oui, je suis respectueuse envers mes supĂ©rieurs. Mais le suis-je pour Yuna? Il le faut bien, sinon je pourrais me choper une retenue nimporte quand. Je m'en fiche, d'ailleurs... Alors je ne sais une premiĂšre annĂ©e Ă  trainer dans la salle des fantĂŽmes. Quelle garce. Pff... Je n'ai pas envie de t'en autre nouvelle Je suis prĂ©fĂšte. Irina Minskaya a Ă©tĂ©e nommĂ©e prĂ©fĂšte en chef. Tant mieux pour elle. Quand Ă  moi, je ne sais pas trop quoi faire, Ă  vrai dire. Je ne suis pas du style Ă  dire aux gens Eh toi ! Fais gaffe ou sinon tu auras une retenue ! » Oh ma Takumi, juste Ă  en penser je pĂšte de rire... C'est idiot, non? J'espĂšre que tu m'aideras lĂ  dedans. Au moins je suis fiĂšre de moi, j'ai rencontrĂ© le beau prĂ©fĂšt de Poufsouffle. LĂ  aussi, je ris. Yoshino Nakatomi, la SUBLIME prĂ©fĂšte des Serpentards, sortir avec un blaireau?AprĂšs cela il y a eu le bal. J'ai changĂ©, lĂ  bas. J'ai lĂ©gĂšrement dansĂ©. Personne ne m'as reconnu, voilĂ  sans doute pourquoi personne ne m'as invitĂ©e. Je suis mĂ©chante et belle. Ahhh voyez le beau ne veux pas t'annoncer la plus grande nouvelle dans un long paragraphe. Une phrasePapa et Maman sont enterrĂ©s dans le cimetiĂšre prĂšs de l'Ă©cole. YoshinoInvitĂ©Sujet Re °O€ A Dead Angel's Life €O° Ven 7 Juil 2006 - 1522 J'ai fait une dĂ©couverte encore plus effrayante aujourd'hui. Je vais plutĂŽt tout te raconter, du rĂ©cit des trois jeunes filles de PrĂ© Au Lard, en Janvier... Clac ! »Le tiroir du fond du dortoir des filles de 5Ăšme annĂ©e Ă  Serpentard se referma brusquement, poussĂ© si violemment qu'il aurait pĂ» tomber si une jeune fille avec des traits asiatiques magnifiques ne s'Ă©tait pas prĂ©cipitĂ©e en soupirant pour ne pas le laisser tomber, en crainte de rĂ©veiller les autres. Cette derniĂšre s'avança Ă  nouveau vers son lit et s'y assit, fixant le vide du plancher. C'Ă©tait aujourd'hui la premiĂšre sortie Ă  PrĂ© Au Lard pour les Ă©lĂšves de la troisiĂšme Ă  la septiĂšme annĂ©e. D'aprĂšs ce qu'on avait dit au sujet de ce petit village en bordure de l'Ă©cole de Sorcellerie de Poudlard ou se trouvait particuliĂšrement ce dortoir, il Ă©tait enjouĂ© et il y avait toujours beaucoup de mondes. Les boutiques Ă©taient farfelues et merveilleuses et tout le monde Ă©tait gentil. Par contre, la jeune fille assise sur le lit vert et argentĂ© ne semblait pas du tout vouloir ĂȘtre gentille et s'amuser. Elle avait un air froid et arrogant, des traits sĂ©vĂšres et mĂ©chants, mais tout au fond de son visage on dĂ©celait la peur et le dĂ©sespoir. Yoshino Nakatomi Ă©tait bien diffĂ©rente de ses camarades. Pourquoi?On a toujours dit que la plupart des jeunes adolescentes mĂȘnent une vie enjouĂ©e, que tous les garçons les suivent et qu'elles s'habillent toutes Ă  la derniĂšre mode. On dit que leurs parents sont toujours prĂšs d'elles Ă  leur acheter tout ce qu'elles voudront, que ça soit des peluches ridicules ou des billets de spectacle pour les Bizzar' Sisters. En d'autres mots, les Ă©lĂšves de Poudlard Ă©taient souvent pourries gĂątĂ©es et avaient tout ce qu'elles voulaient, des garçons jusqu'aux gĂąteaux d'anniversaire avec dix bougies chacune contenant un cadeau. Bref, elles menaient une vie simple et sans problĂšmes, et une fille de ce genre aurait Ă©tĂ©e ravie de participer Ă  la sortie de PrĂ© Au Lard ce jour de la prĂ©fĂšte de Serpentard qui Ă©tait maintenant entrain de poser son Ă©pinglette sur sa poitrine dĂ©corĂ©e d'un blouson noir, n'avait pas une vie comme ça. Depuis qu'elle avait un an, toutes sortes d'Ă©vĂšnements Ă©taient apparus dans sa vie comme des nuages de poussiĂšre ou des bulles qui Ă©clatent. Tout d'abord la mort de ses parents, ou plutĂŽt l'assasinat par des ennemis, car les parents de Yoshino Ă©taient fabricants de baguette magiques et Ă©taient trĂšs renommĂ©s. Or, dans ce monde affreux, rĂšgnent toujours des jaloux... Ces derniers l'ont jetĂ©e Ă  la mer dans un panier que Chinatsu Pang, la directrice adjointe de l'Ă©cole de Sorcellerie du Japon a rĂ©cupĂ©rĂ© des flots. Pendant 5 annĂ©es la jeune Nakatomi a vĂ©cu dans l'ignorance de sa famille et Ă©tait choyĂ©e par l'Ă©cole qui avait dĂ©cidĂ© de la garder. Or, lors de sa cinquiĂšme annĂ©e, elle avait appris tout sur la mort de ses parents, comme un mur qui se dressait devant elle. Dix ans plus tard, aprĂšs cinq annĂ©es d'Ă©tudes Ă  l'Ă©cole, elle entrait enfin Ă  Poudlard, la cĂ©lĂšbre Ă©cole d'Angleterre, la plus renommĂ©e s'y plaisait-elle? Mieux qu'au Japon, c'Ă©tait certain. Au moins ici il y avait des fantĂŽmes, des cours de Magie Noire, des directrices expĂ©rimentĂ©es et des professeurs renommĂ©s. De plus, le chĂąteau Ă©tait un vrai labyrinthe passionnant Ă  visiter pour une exploratrice du type de la jeune asiatique. Quelques semaines plus tard aprĂšs son arrivĂ©e, elle avait Ă©tĂ©e nommĂ©e prĂ©fĂšte de sa maison, Serpentard, le grand ami des sangs pĂ»rs et total ennemi des moldus. Cette maison collait bien Ă  son caractĂšre, du moins c'est ce qu'elle pensait, et elle avait de trĂšs bonnes notes, ce qui ne changeait guĂšre de son Ă©cole Asiatique. Or ce jour, elle n'avait pas du tout envie d'aller au village, sauf si il y avait un coin ou deux dans le fond du village pour des achats de Magie Noire. Cette pensĂ©e dĂ©jĂ  certaine pour Yoshino s'accentua et elle fĂ»t plus excitĂ©e de se rendre Ă  la sortie de la journĂ©e tout d'un coup. Bon allez... »€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€Le vent. Cette force effroyable qui vous fouette le visage au moindre mouvement ou avancement contre lui. Il est Ă©goĂŻste, ce vent. Il veut toujours ĂȘtre le premier sur le chemin, pas question de le dĂ©passer. Mais ce jour prĂ©cis, il devait ĂȘtre trĂšs en colĂšre car les Ă©lĂšves de Poudlard, emmitouflĂ©s dans leurs mitaines et manteaux, le recevaient de plein fouet. En essayant d'avancer dans le parc pour atteindre les grilles gardĂ©es par le concierge, ils pataugaient dans la neige tandis que le vent s'amusait Ă  leur mordre le visage. Les premiers du tas Ă©taient quelques Ă©lĂšves courageux » de Gryffondor, suivaient les Serdaigles et les Poufsouffles et pour finir les Serpentards. Chaque maison Ă©tait menĂ©e par les prĂ©fĂšts et les prĂ©fĂšts en chef se trouvaient tout au bout. La prĂ©fĂšte des Serpentards marchait le plus possible comme si il n'y avait aucune bourrasque, bien que ce fĂ»t presque inĂ©vitable. De temps Ă  autre, elle se retournait vers la file des Verts et Argent qui la suivait. Enfin, aprĂšs quelques minutes d'effort convenable, ils se retrouvĂšrent devant les grilles en attendant que le responsable leur fasse passer un petit ballon sur le corps pour dĂ©tecter tout objet dangeureux. Les troisiĂšmes annĂ©e de Gryffondor s'excitaient tous devant la cloture, sautillant et se frottant les mains pour ne pas avoir froid. Quand tout cela fĂ»t fini, la prĂ©fĂšte de Serpentard se retourna Ă  nouveau et fit signe Ă  ses Ă©lĂšves de sa main droite OhĂ© ! On m'Ă©coute ici ! Merci. Vous devez vous promener par groupe de quatre et ne pas rester seul si vous ĂȘtes de troisiĂšme ou quatriĂšme annĂ©e. Quand aux annĂ©es supĂ©rieures, elles sont libres. Vous pouvez visiter tous les magasins du village et absolument vous rendre ici Ă  deux heures ou vous rejoindrez vos directeurs et directrices de maisons, pour notre cas, ce sera Kaori Harada, la directrice des Serpentards. Sur ce, essayez de bien vous amuser, chers amis Serpents... Allez... Plus vite, froussards.. »Yoshino Nakatomi lança un dernier regard au village avant de poser un pied chaussĂ© d'une botte noire dans l'ouverture de la grille."Scratch !"Valenna eut un lĂ©ger sursaut, avant de cligner lentement des yeux, tentant de ne pas brusquer son rĂ©veil, ce qu'elle dĂ©testait par-dessus tout ; car le sommeil Ă©tait prĂ©cieux, Ă  son avis. Ainsi, entrouvrant ses paupiĂšres, elle chercha d'oĂč venait le bruit, comme le dĂ©chirement de quelque chose, et vit, sur le lit d'Ă  cĂŽtĂ©, sa colocataire qui dĂ©chirait une feuille d'un cahier. Elle eut envie de se lever pour la gifler, mais tenta de reprendre contenance, et de se rendormir, car elle avait encore du temps devant elle pour replonger dans ses rĂȘves. A peine avait-elle refermĂ© les yeux que le bruit retentit de nouveau dans la piĂšce avec brutalitĂ©, et cette fois, elle ouvrit grand les yeux et repoussa sa couverture d'un geste sec. Sa colocataire tourna le regard vers elle, bafouillant des excuses sans intĂ©rĂȘt, et Valenna passa la main sur son visage fatiguĂ©, avant de soupirer d'agacement. D'habitude, elle Ă©tait avenante et gentille, et d'ailleurs connue pour ça chez les Serdaigles. Travailleuse, elle Ă©tait toujours prĂȘte Ă  donner un coup de main Ă  quelqu'un ; mais elle avait des principes. L'un de ceux-lĂ  Ă©tait qu'on ne la rĂ©veillĂąt jamais pendant son sommeil, car sinon elle se rĂ©vĂ©lait de trĂšs mauvaise humeur, ce qui Ă©tait toujours catastrophique pour son entourage. Ainsi, ses yeux bleus rencontrĂšrent ceux de sa colocataire, et cette derniĂšre dut y lire tout son ressentiment, car elle laissa tomber les feuilles sur le lit, comme en geste de rĂ©demption, et s'excusa encore une fit un geste de la main qui signifiait "Laisse Tomber", et se dirigea avec une dĂ©marche maladroite vers l'Armoire brune du Dortoir, qui contenait toutes les affaires qu'elle avait, ainsi que celles de sa colocataire. Quand on regardait, c'Ă©tait assez amusant, car les deux parties Ă©taient trĂšs diffĂ©rentes sa colocataire regorgeait d'affaires, d'accessoires, de vĂȘtements, de jeux Ă©lectroniques. Un ensemble colorĂ© et trĂšs gai, en somme. De son cĂŽtĂ©, Valenna avait beaucoup moins de vĂȘtements, mais elle s'en servait avec soin, et les couleurs Ă©taient souvent dans le noir, le rouge ou le blanc. Cela variait trĂšs rarement, et seulement pour les grandes occasions, puisqu'on pouvait voir sa robe de soirĂ©e soigneusement disposĂ©e. Sa nature n'Ă©tait pas de dĂ©penser tout son argent dans des vĂȘtements qui ne lui plaisaient qu'Ă  moitiĂ© et qu'elle ne metterait qu'une fois ; car elle n'avait pas beaucoup d'argent, et elle cherchait dans le pratique mĂȘlĂ© Ă  l'esthĂ©tique. Et non pas seulement dans l'abondance. Ainsi, avec soin, elle regarda par la fenĂȘtre, Ă©tudia le temps avec une moue significative, et choisit finalement un jean de couleur foncĂ©, ainsi qu'un pull noir, qui lui faisait une belle silhouette. Aux pieds, elle mit des bottes noires, simples, mais Ă©lĂ©gantes. Enfin, elle attrapa d'une main sa cape d'hiver noire, et de l'autre son sac dans lequel elle avait tout ce qui comptait vraiment Ă  ses yeux, et elle sortit de son dortoir sans mĂȘme jeter un regard Ă  sa Colocataire.*****Dans le Hall, une foule d'Ă©lĂšves se pressaient en tout sens, et elle haussa un sourcil en les regardant avec un dĂ©dain non dĂ©nuĂ© d'amusement. Du haut de son statut de SeptiĂšme AnnĂ©e, elle observait d'un oeil critique le tohu bohu qui rĂ©gnait. Les Poufousffle Ă©taient les plus agitĂ©s, les Gryffondor discutaient en riant, les Serdaigles pensaient, solitaires, et les Serpentards, immobiles, jetaient des regards noirs autour d'eux. Valenna trouvait cette situation trĂšs reprĂ©sentative pour chacune des maisons, mais sans rĂ©flĂ©chir plus, elle passa dans la Grande Salle, oĂč elle but simplement un jus d'orange, avant de ressortir. A l'ExtĂ©rieur, un vent glacial s'infiltrait dans les moindres recoins des vĂȘtements des ElĂšves, qui frissonnaient, et les Petits claquaient mĂȘme des dents. Cependant, tous Ă©taient trĂšs joyeux Ă  l'idĂ©e d'aller Ă  PrĂ©-au-Lard, village rĂ©putĂ© pour sa gaietĂ©, et pour la libre magie que l'on pouvait exĂ©cuter. Valenna, elle, serra sa cape d'hiver contre son corps aux formes grĂącieuses, et marcha, sans vraiment regarder les autres Ă©lĂšves. Seul la PrĂ©fĂšte de Serpentard lui en imposait un peu, de loin, comme elle parlait aux Serpentards, et son discours fit sourire Valenna, qui resta immobile pour l'Ă©couter. Quand Yoshino se remit Ă  marcher, la Serdaigle, sans vraiment s'en rendre compte, avança Ă  ses cĂŽtĂ©s, avec une nonchalance aprĂšs quelques secondes, elle se rendit compte que ce serait stupide d'aller jusqu'au village en silence, sans prononcer un mot Ă  Yoshino, qui ne tarderait pas Ă  s'apercevoir de la prĂ©sence Ă©trange d'une Serdaigle Ă  ses cĂŽtĂ©s. Ainsi, elle tourna le visage vers elle, et avec un intĂ©rĂȘt contenu, bien cachĂ© par un visage avenant mais avec une certaine indiffĂ©rence, elle lui parla."Bonjour, lui dit-elle d'une voix douce. Il fait froid, tu ne trouves pas? ajouta-t-elle."PremiĂšre approche. Ridicule. PathĂ©tique. Mais au moins, le premier pas avait Ă©tĂ© fait. J'ai demandĂ© Ă  la Lune... Si elle voulais bien de moi... Elle m'as dit j'ai pas l'habitude de m'occuper des cas comme ça... Et toi et moi, on Ă©tait tellement sĂ»rs... Padapapapapa... »C'Ă©tait ridicule que une jeune prĂ©fĂšte de Serpentard chante cette chanson calme et sereine, car tout premiĂšrement les Vert et ArgentĂ©s n'Ă©taient aucunement sereins, mais plutĂŽt agressifs, arrogants et trĂšs MĂ©chants ». En second, la mĂ©lodie douce qui sortait de la bouche fine de Yoshino Nakatomi n'Ă©tait rien d'autre qu'une musique moldue. La jeune femme, en outre, dĂ©testait les moldus et trouvait qu'ils ne servaient Ă  rien. Comment vivre sans magie? Comment faire toutes les tĂąches mĂ©nagĂšres et s'amuser sans magie? Aucun Quidditch, aucun mauvais tour... Non, non c'Ă©tait presque impossible Ă  ses yeux. Mais bref, elle aimait beaucoup la musique moldue, et c'Ă©tait la seule chose qu'elle apprĂ©ciait de cette sorte de culture fantaisiste et trĂšs trĂšs modeste. Elle s'arrĂȘta de chanter pendant un instant, relevant son sac Ă  main noir sur sa cape et releva la tĂȘte, ses cheveux maintenant blonds sur le crĂąne mais noirs au bout de mĂšches voltigeants autour d'elle, caressĂ©s violemment par le vent. Elle Ă©tait bientĂŽt arrivĂ©e Ă  PrĂ© Au Lard, le cĂ©lĂšbre effet, quelques minutes plus tard, toujours les pieds dans la neige glacĂ©e, les yeux perçants et tristes de la jeune asiatique repĂšrĂšrent quelques toits, quelques petites maisons fantaisistes qu'on pouvait apercevoir de loin. Son regard se contenta de ne pas ciller tandis que les petits Poufsouffle de troisiĂšme annĂ©e les pointaient tous du doigt en riant. Yoshino poussa un long soupir d'exaspĂ©ration avant de tourner Ă  nouveau son regard vers ses bottes argentĂ©es et mouillĂ©es par la neige. Ce qu'elles Ă©taient bafouĂ©es. Mais ce n'Ă©tait pas vraiment sa prĂ©ocupation premiĂšre. Du moins pas pour l'instant. Le village heureux et bruyant de PrĂ© Au Lard leur ouvra ses portes et tous les Ă©lĂšves se prĂ©cipitĂšrent en courant dans l'enceinte. La Japonaise, quand Ă  elle, demeura au loin et marcha lentement, bien qu'elle eut voulu courrir et ĂȘtre libre, elle aussi... Un jour, on lui disait... ~ minuscule ville s'installait sur une ou deux rues, peut-ĂȘtre mĂȘme trois, couvertes de neige, mais celle ci nettoyĂ©e. Des petits chanteurs chantaient des cantiques d'hiver bien que NoĂ«l fĂ»t passĂ©, d'autres paysans avec des gros nez s'exclamaient que le prix d'une bouse de dragon Ă©tait devenu beaucoup trop cher, et il y avait des enfants de tout Ăąge qui se lĂšchaient les babines devant le magasin de HoneyDukes, la confiserie magique. Le regard agacĂ© de la jeune Nakatomi se transforma Ă©galement en regard enfantin et gourmand, mais elle y renonça car elle aperçut au loin un magasin de Farces et Attrapes, parfait pour la Magie Noire et les tours spĂ©ciaux qu'elle voulait prĂ©parer aux alors que tout autre chose attira son attention. Non pas une boutique encore plus merveilleuse que les deux autres, mais un objet vivant. Quelqu'n de vivant. Qui marchait auprĂšs d'elle... Une jeune femme. Mais elle n'en voyait pas le visage. Seulement les bottes qui marchaient au mĂȘme rythme que Yoshino. À cĂŽtĂ© d'elle. C'Ă©tait les mĂȘmes chaussures que l'Asiatique. Peut-ĂȘtre avait-elle trouvait quelqu'n qui lui ressemblait, comme cette nuit dans le cimetiĂšre, cette femme...~ Quand vous regardez les Ă©toiles, Ă  quoi pensez vous?Comme la jeune Shakespeare, cette merveilleuse ministre qui l'avait fascinĂ©e, qui lui ressemblait dans tous les contextes et qui la qualifiait d'ange, comme Yoshino le pensait Ă©galement, en ajoutant un mot de dĂ©sespoir juste aprĂšs. Serait-ce la mĂȘme personne? Le mĂȘme type de personne? C'est ce qu'elle allait voir. Mais juste avant qu'elle n'aie eu le temps de relever la tĂȘte, une voix douce et enfantine surgit de la propriĂ©taire des bottes. Quand elle eut fini sa phrase, la prĂ©fĂšte referma les yeux en signe de dĂ©ception. Non elle ne lui ressemblait pas. Elle Ă©tait mĂȘme sĂ»re que elle Ă©tait Ă  Gryffondor, cette maison idiote pour les soit-disant courageux. Elle tourna la tĂȘte pour apercevoir un visage cristallin. Une Serdaigle mhhm ? Mouais. J'en connais un peu. Et il fait froid, oui il fait froid. C'est nul. Affreusement nul. »La rĂ©ponse de Yoshino aussi, Ă©tait nulle. YoshinoInvitĂ©Sujet Re °O€ A Dead Angel's Life €O° Ven 7 Juil 2006 - 1528 Le Soleil Ă©tait prĂ©sent, mais si loin qu'on ne ressentait aucunement sa chaleur, et que ses rayons que la plupart trouvaient bienfaiteurs Ă©taient comme interceptĂ©s par les Lourds Nuages entre l'Astre et les Anglais. Cela rĂ©veilla un souvenir chez Valenna, et trĂšs vite, elle se plongea dans ses pensĂ©es, sans plus faire attention Ă  Yoshino qui n'avait pas encore remarquĂ© sa fois, Valenna avait pris l'Avion, vers huit-neuf ans, avec ses grands-parents, qui l'avaient sagement placĂ© prĂšs du hublot. A l'Ă©poque, elle montait dĂ©jĂ  sans problĂšmes un balai, et volait avec plaisir tout autour du Manoir oĂč ils l'avaient recueillie. Mais l'avion l'avait transformĂ©, c'Ă©tait un voyage qu'elle aurait aimĂ© voir continuer pendant des jours et des jours. Au dĂ©collage, elle avait senti une brusque inflation dans ses oreilles, et avait consciencieusement mĂąchĂ© le chewin-gum que lui avait donnĂ© sa grand-mĂšre, puis s'Ă©tait collĂ©e au hublot durant tout le vol. Avant de dĂ©coller, elle avait eu peur car le temps Ă©tait orageux, nuageux, terrible. Tout le Ciel Ă©tait couvert de mille Nuages, et elle se disait qu'elle ne pourrait pas profiter du Vol. Au contraire ! Une fois dans les Airs, elle avait dĂ©couvert un monde totalement diffĂ©rent au-dessus des Nuages, c'Ă©tait le Paradis."Et voilĂ , lui avait dit sa grand-mĂšre, tu as de la chance ! Premier vol extraordinaire comme il fait orageux en bas des nuages, et que nous sommes en fin de journĂ©e, tu vas voir le Pays des Anges... Regarde, on dĂ©colle... MĂąche bien ton chewin-gum ou tu vas avoir mal aux oreilles. TrĂšs bien. Et maintenant, regarde !"Valenna avait hochĂ© de la tĂȘte, et regardĂ© par le hublot, voyant maintenant une file de Nuages Blancs qui s'Ă©tendaient, comme la Glace dans l'Artique, comme une Mer de Sel, comme le Paradis. La Fillette avait applaudi, heureuse, et souri jusqu'aux oreilles ; et n'avait pas lĂąchĂ© le spectacle des deux heures de vol. Seul l'atterrissage avait pu lui faire dĂ©tourner les yeux... En ce moment, pendant qu'elle marchait, Valenna levait les yeux vers les Cieux orageux, et se disait que peut-ĂȘtre quelqu'un, comme elle, faisait sa premiĂšre expĂ©rience dans un bel avion, qui la faisait survoler... le Paradis. Ce fut le regard de Yoshino qui la fit sortir de ses pensĂ©es, alors elle dĂ©tourna les yeux vers elle, et sentit un brin de dĂ©ception dans le regard de la PrĂ©fĂšte, comme si elle espĂ©rait quelqu'un d'autre, que Valenna n'Ă©tait pas celle qu'elle espĂ©rait. Peut-ĂȘtre s'Ă©tait-elle fait des idĂ©es sur la personne qui tenait ces bottes. Ces bottes ! Valenna vit qu'elle portait les mĂȘmes que celle de Yoshino, et ses yeux brillĂšrent quelques instants. Si elle avait cru aux coĂŻncidences, ou au Destin, cela lui aurait semblĂ© ĂȘtre un beau signe. Mais elle n'avait pas de croyance particuliĂšre. La religion? Ce n'Ă©tait pas encore quelque chose de dĂ©fini chez elle... Elle jeta un nouveau regard vers Yoshino, et fut triste de voir qu'elle n'Ă©tait pas le profil dĂ©sirĂ©. Peut-ĂȘtre la Serpentard aurait souhaitĂ© quelqu'un de sa maison. Pas une Serdaigle, peut-ĂȘtre. Valenna, cependant, ne pensa pas un instant Ă  baisser les yeux, et soutint le regard quelque peu dĂ©sapprobateur de la Serpentard, qui, finalement, lui rĂ©pondit. Sa remarque sur les Serdaigles fit lĂ©gĂšrement sourire Valenna elle n'Ă©tait pas de la pire catĂ©gorie pour Yoshino ; c'Ă©tait un point plutĂŽt positif."Tu trouves? demanda Valenna avec un infime sourire, par rapport au froid. C'est beau, en tout cas, quand il fait froid, dit-elle en montrant d'un signe de tĂȘte les jardins enneigĂ©s Ă  leur droite, et les dĂ©corations de NoĂ«l tardives Ă  leur gauche. Mais le vent est furieux aujourd'hui... acheva-t-elle."Mieux. Mais pas encore ça. Elle cessa de la regarder, car elles arrivaient lentement dans le Village de PrĂ©-au-Lard. Elles passĂšrent la Grille, et se trouvĂšrent dans le Lieu si agrĂ©able. Honeydukes ouvrait ses portes aux dizaines d'Ă©lĂšves qui sautillaient de joie - et peut-ĂȘtre de froid - Ă  sa vue. Plus loin, il y avait un Magasin de Farces et Attrapes, et Valenna vit que le regard de Yoshino dĂ©rivait dessus."Si ça ne te dĂ©range pas, lui dit-elle avec une certaine audace, et un sourire, on pourrait aller au Magasin de Farces et Attrapes."Un papillon? En hiver? Mais qu'est ce qu'il faisait lĂ ? C'Ă©tait peut-ĂȘtre un signe d'espĂ©rance, une lueur d'espoir dans cet infini ocĂ©an de blanc. Le monarque en loccurence vint se poser doucement sur l'Ă©paule gauche de la prĂ©fĂšte des Serpentards qui lui sourit d'une façon gentille et maternelle. Ce signe de joie dans la marĂ©e de froideur qui rĂ©gnait autour d'eux lui redonna le sourire qu'elle n'avait pas eu depuis ce fameux cours de dĂ©fense contre les forces du mal avec le prĂ©fĂšt de Poufsouffle qui avait l'air dĂ©goutĂ© de la camarade de Yoshino qui avait fait un strip-tease devant le professeur en classe. Son air effarĂ© lui avait donnĂ© envie de rire, mais comme Mr. Rocstone avait enlevĂ© cent points Ă  Serpentard pour cette conduite innaceptable, elle s'Ă©tait emportĂ©e et avait geulĂ© autant que son camarade. Ensuite, le soir, elle y avait repensĂ© et Ă©clatĂ© de rire dans le dortoir, rare chez le petit insecte lui rappela non seulement ce moment joyeux sur son lit, mais Ă©galement un souvenir si lointain, lointain que mĂȘme un Ă©lĂ©phant avec la plus grande mĂ©moire n'aurait pĂ» s'en rappeler. Alors, pour la troisiĂšme fois depuis qu'elle Ă©tait Ă  Poudlard, la fameuse Ă©cole de Magie pour adolescents, Yoshino Nakatomi replongea dans ses souvenirs d'enfance, comme une pensine, comme si tous ces moments n'Ă©taient qu'une ville et que Ă  chaque fois elle entrait dans une diffĂ©rente maison, mais cette fois, la maison dans laquelle elle entrait Ă©tait trĂšs trĂšs difficle Ă  trouver, et un papillon l'avait guidĂ©e jusque lĂ , jusqu'Ă  la maison de ses un an, avec ses parents prĂšs d'elle... Tout prĂšs, si prĂšs...FLASH BACK Dai Suki Kimiko... »Un homme d'une trentaine d'annĂ©es caressait la joue d'une jeune femme du mĂȘme Ăąge magnifique, avec des yeux noirs pourtant si joyeux, et une bouche si fine, rouge et parsemĂ©e de reflets venant du soleil qui brillait dans la cour ou ils se trouvaient. Un peu plus loin, une jeune asiatique de peut-ĂȘtre un ou deux ans Ă©tait Ă  quatre pattes dans l'herbe verte toute fraĂźche et avait le mĂȘme sourire que sa mĂšre. Plus loin sur le gazon Ă©tait couchĂ©e un morceau de bois. Mais pas un morceau de bois ordinaire... Une baguette magique. La petite se mit Ă  gambader plus vite et lorsque les lĂšvres de ses parents s'effleurĂšrent, elle poussa un petit cri car l'escargot qu'elle avait fait apparaĂźtre dans ses mains venait d'Ă©clater. Non pas juste l'animal, mais Ă©galement la petite fille riait Ă  prĂ©sent aux Ă©clats, aprĂšs avoir poussĂ© un petit Ah ! » de surprise et d'intrigue. Ses parents se joignirent Ă  elle bien que son pĂšre avait un air sĂ©vĂšre Ă  moitiĂ© amusĂ© sur son visage. Il se rua vers elle et la souleva dans les airs en la faisant tournoyer et lui chuchota Ă  l'oreille Combien de fois je t'ai dit de ne pas jouer avec ma baguette, petite peste, hein? »FIN DU FLASH-BACK~ Back into reality...La jeune femme ouvrit et referma ses yeux puis regarda sa camarade de Serdaigle Ă  cĂŽtĂ© d'elle qui avait la mĂȘme rĂ©action. Elle Ă©galement avait eu un flash-back apparemment. Comme un rĂ©flexe, la jeune asiatique fixa son Ă©paule pour voir si le papillon y Ă©tait toujours mais non... Elle le voyait valser dans l'air, tout seul au loin, partant pour sa nouvelle maison, au chaud avec les siens. D'une voix faible, tremblotante, mais sereine, Yoshino murmura doucement Ă  l'insecte qui lui avait fait revivre un des meilleurs moments de sa vie M... Merci... »Valenna, apparemment, venait de revenir Ă  elle. La jeune Nakatomi n'Ă©tait pas encore rendue Ă  ce point de la rĂ©alitĂ© mais lui sourit tout de mĂȘme d'un air franc en croisant les bras sur sa poitrine. Quand elle se rendit compte de ce qu'elle avait fait, elle fit une grimace et haleta. La jeune Serdaigle lĂącha un petit soupir avant de rĂ©pondre Ă  la rĂ©plique assez arrogante de Yoshino. Cette derniĂšre la frappa. C'est beau, le froid, qu'elle disait. Pour elle, tout ce qui Ă©tait beau, c'Ă©tait le papillon orange et noir qui s'Ă©tait posĂ© dĂ©licatement sur son Ă©paule, comme une fĂ©e, et qui lui avait fait revivre tant de souvenirs. C'est pourquoi elle fĂ»t dĂ©goutĂ©e par sa rĂ©ponse, et, avec une nouvelle grimace, rĂ©pondit rapidement Beau, le blanc? Quelle horreur. Tu n'as pas vu le papillon qui s'est posĂ© sur mon Ă©paule? Ça c'Ă©tait beau. Pas cet ocĂ©an de couleur neutre. »Enfin, la promeneuse resta sur place, le vent lui fouettant le visage en la glaçant de peur, et elle commença Ă  chanter pour lui donner espoir, une vieille chanson japonaise. Heureusement, Valenna, qui n'avait fait aucunement attention Ă  la rĂ©ponse de la Serpentard, lui proposa gentillement d'aller au Magasin de Farces et Attrapes. Sans rien dire, la jeune femme monta les marches qui menaient Ă  la porte de Zonko et entra d'un pas vif, assurĂ© et calme. Elle avait le don pour avoir plusieurs sentiments en mĂȘme brise glaciale souffla parmi les branches touffues d'Ă©pines d'un sapin qui, lentement, fit tomber un peu de neige, blanche, gelĂ©e, et celle-ci fit sa chute sur un petit liĂšvre brun, qui marchait en laissant des traces de pas derriĂšre lui. La neige Ă©tait profonde, et l'animal se retrouva, le pelage blanc, frissonnant. Il se mit Ă  courir, ses pattes arriĂšres se mouvant Ă  un rythme affolant, pour que la neige s'Ă©chappĂąt dans l'air, en tous sens, volant, en un dĂ©sordre continuel. Enfin, des taches brunes apparurent sous la neige, et, bientĂŽt, il passa sur la route, oĂč avançaient les nombreux Ă©lĂšves de Poudlard, au grand ravissement des filles de Poufsouffle, qui l'accueillirent, et lui enlevĂšrent du dos la neige qu'il lui restait. Mais, animal sauvage, il ne tarda pas Ă  s'enfuir de leurs mains malhabiles, pour retourner dans son paysage blanc, oĂč la libertĂ© Ă©tait le droit le plus prĂ©cieux qu'il conservait. Ce ne serait donc jamais un animal en cage d'une de ces filles, Ă©merveillĂ©es par son simple pas, pourtant si naturel pour un liĂšvre. Il se retourna une derniĂšre fois - les filles lui firent un signe de la main - puis disparut au milieu des nombreux sapins, qui penchaient leurs branches lourdes de neige.*Corre, bonito, antes de que te atrapen...*Il n'y eut bientĂŽt plus ombre du liĂšvre, et Valenna tourna donc son visage vers le chemin qu'elle parcourait aux cĂŽtĂ©s de Yoshino, dont elle entendit une rĂ©ponse sarcastique, presque mĂ©chante. Elle hĂ©sita Ă  rĂ©pondre quelque chose, sous le coup de l'Ă©nervement qui la prenait, car elle dĂ©testait l'antipathie, ainsi que l'hypocrisie, mais la PrĂ©fĂšte de Serpentard entrait dĂ©jĂ  dans le Magasin de Farces et Attrapes, la tĂȘte haute, avec un trĂšs lĂ©ger sourire. Valenna n'avait plus envie de lui faire plaisir, et savait Ă  peine s'il servait Ă  quelque chose d'entrer derriĂšre elle dans le Magasin, lorsqu'elle entendit un piaillement d'oiseau qui se rapprochait."Lueur ! dit-elle en voyant un joli Oiseau, trĂšs jeune, dĂ©barquer, tache de couleurs dans le blanc."Le Petit Oiseau voletait dans l'air, grĂącieusement, cherchant Ă  Ă©blouir la file des Poufsouffles, dĂ©cidĂ©ment amoureux des animaux, et beaucoup de filles se tournĂšrent vers Valenna avec envie, car elles avaient compris qu'il lui "appartenait". Cependant, elle ne considĂ©rait pas la situation ainsi ; il Ă©tait libre de ses mouvements, et elle n'Ă©tait aucunement sa "maĂźtresse". Simplement, il s'Ă©tait attachĂ© Ă  elle, et elle Ă  lui, et c'Ă©tait une affection gaie qui en valait la peine, en rĂ©alitĂ©. Elle siffla un coup, et Lueur cessa de faire son coquet, pour s'approcher, Ă  grands coups d'ailes, de la Serdaigle impatientĂ©e. Il se posa sur sa main droite, et elle caressa ses plumes douces, avant d'enlever un peu de neige d'au-dessus de sa tĂȘte. Puis elle le regarda avec Ă©tonnement lui tendre un petit rouleau de parchemin ; d'habitude, c'Ă©tait toujours sa chouette qui lui portait les lettres ! Sauf si Lueur avait Ă©tĂ© chez son grand-pĂšre, dans ces cas-lĂ , il l'aurait utilisĂ© comme courrier... Etonnant. En haussant trĂšs lĂ©gĂšrement les Ă©paules, et dĂ©roulant le parchemin, elle dĂ©couvrit l'Ă©criture soyeuse de son grand-pĂšre, toujours si soignĂ©e. Hochant de la tĂȘte, elle lut les quelques lignes qu'il lui avait adressĂ©."Ma TrĂšs ChĂšre Valenna,Je suis trĂšs occupĂ© en ce moment, et c'est pour cela que ça fait longtemps que nous ne nous sommes pas vus. Mais j'ai quelque chose Ă  t'annoncer, que je n'ai encore jamais pu te dire. Il faudrait que l'on en discute ensemble... Je peux simplement te dire que nous ne sommes pas ta famille, tout comme ceux que tu as considĂ©rĂ© comme mĂšre et pĂšre jusqu'Ă  maintenant. Je t'expliquerai tout m'excuse pour tout ce grand-pĂšre."Valenna eut de plus en plus de mal Ă  continuer sa lecture, ses yeux se brouillant Ă©trangement, son esprit refusant de comprendre ce qu'elle lisait. Au fur et Ă  mesure, elle enroulait ce qu'elle avait dĂ©jĂ  lu, et Ă  la fin, elle dĂ©glutit lentement, sous les regards quelque peu inquiets de quelques Ă©lĂšves. Ainsi, elle recula, et sans mĂȘme voir, c'Ă©tait la Porte du Magasin, ouverte par Yoshino, et elle entra, Ă  reculons, sans le vouloir, sans s'en rendre compte, dans un nuage d'Ă©motions indescriptibles. On lui avait menti, pendant dix-sept ans. Avait-on considĂ©rĂ© qu'elle n'avait pas assez vĂ©cu d'horreurs? Qu'elle n'Ă©tait pas capable d'entendre cela? Et... Elle ferma les yeux lentement, et faillit dĂ©faillir. Alors, elle s'appuya contre un mur vide, en face d'Ă©tagĂšres qui laissaient apparaĂźtre tant d'Ă©trangetĂ©s, pour les Farces. Valenna sentit la prĂ©sence de Lueur se rapprocher, et l'Intendant du Magasin rouspĂ©ter, avant de voir le visage blĂȘme de la Jeune Fille. Cependant, il ne s'immisça pas dans le moment, s'Ă©loigna, et laissa l'oiseau sur l'Ă©paule de Valenna. Immobile. AtterrĂ©e. YoshinoInvitĂ©Sujet Re °O€ A Dead Angel's Life €O° Ven 7 Juil 2006 - 1537 Une silhouette flou s’avança le long d’un sentier de pierres . Une silhouette fĂ©minine , a premiĂšre vue . Le temps devenait de plus en plus couvert , laissant un lĂ©ger vent faire surface . Un vent glacial qui vint caressait la peau de Keiko
 Les cheveux bataillant dans le vent , la jeune fille entama le refrain de la chanson qu’elle fredonner . Accompagner du souffle des feuilles , elle s’éleva dans le ciel Ă©toilĂ© , dĂ©ployant ses longues ailes brumeuses . Un sourire AngĂ©lique s’installa sur ses lĂšvres , un sourire que personne ne pouvait rater . Il Ă©tait remarquable , doux et chaleureux
Mais surtout , il reflĂ©tait le bonheur de la jeune fille . Un bonheur Ă©tincellent , inoubliable . Il Ă©tait unique , tout comme cette jeune fille qui souriait . Cet Ange tomber de nulle part
 Elle s’envolait en direction du Paradis , elle avait toujours penser que c’était mieux , qu’on apprener a vivre , lĂ  bas . Et alors se sourire s’effaça , pour faire place a un visage Ă©merveillĂ©e par la beautĂ© de cette endroit 
 Le Paradis , elle y Ă©tait enfin
 DRIIIIIIINNNNNNNNNGGGGG !!! » Doux rĂȘve s’envola , le rĂ©veil sonna et Keiko fut obliger de se rĂ©veiller , quittant son monde , quittant son Paradis . La main proche du sol , Keiko manqua de peu de tomber par terre . Elle se leva alors , d’un geste gracieux , puis regarda par la petite fenĂȘtre qui se trouver prĂšs de son lit en baldaquin . Sa vue Ă©tant floue au rĂ©veil , elle ne voyait presque rien
 Dans un grand et large soupir , elle s’avança alors , s’asseyant prĂšs de la fenĂȘtre . Puis elle approcha sa main de celle-ci , jusqu’a toucher la vitre glacial . Un lĂ©ger frisson parcoura la jeune fille , laissant son regard perplexe devant ce paysage si majestueux . Sa gorge Ă©tait nouer , elle repensait a ce rĂȘve qu’elle avait fait
 Son Paradis Ă©tait si loin maintenant
 Elle se souvint alors de cette chanson qu’elle Ă©tait censĂ© fredonner dans son rĂȘve . Jamais elle n’avait entendu cette mĂ©lodie auparavant . LĂ©gĂšrement surprise , elle se mit a rĂ©flĂ©chir 
 Se rappelant de chaque note qu’elle avait fredonner
Puis elle reproduisit la mĂ©lodie , qui Ă©tait cette fois , un peu plus grave que dans le rĂȘve . Dans cette mĂȘme solitude , Keiko quitta son dortoir , toujours en fredonnant la mĂ©lodie , si mystĂ©rieuse soit elle . Perdue dans ses pensĂ©es fĂ©eriques , la jeune fille bouscula quelqu’un sur son chemin . Elle s’inclina comme pour s’excuser , puis se remit en route , toujours avec cette mĂ©lodie . Chacun de ses pas Ă©taient rĂ©flĂ©chis , comme si elle calculer la longueur de chacun pour que celle-ci soit Ă©gale . Les yeux rivĂ©s sur ses pieds , elle continua , sans s’arrĂȘter . Quelques minutes passĂšrent , quand tout a coup elle tomba sur le sol , inconsciente . Assommer par le bruit des Ă©lĂšves , assommer par les cris de chacun , elle se releva aprĂšs quelques secondes d’affaiblissement . Une jeune fille s’arrĂȘta devant elle , puis l’aida .* Keiko * Merci » rĂ©pliqua Keiko, froidement De rien , c’est normal 
 » rĂ©pondit la jeune fille Le regard de cette jeune fille Ă©tait neutre , perdu dans un horizon lointain que Keiko avait longtemps connu . Un avenir incertain se dĂ©plaçait dans ses veines , une envie soudaine de quitter la terre pour s’envoler vers un endroit fait a partir d’un rĂ©el bonheur . Keiko connaissait cette envie , elle connaissait chaque souffrances que pouvait ressentir la jeune fille . Mais , en bonne Serpentard , Keiko se remit en marche , lançant un regard noir sur la jeune fille qui Ă©tait a Poufsouffle , d’aprĂšs l’insigne qui se trouvait sur sa robe . Mais malgrĂ© ce regard brumeux , plein de haine , Keiko arriva a sourire , comme pour lui redire merci , encore et encore . Son sourire s’effaça peu Ă  peu , laissant place a un grand silence , un silence froid
 Elle avait l’habitude , mais ce silence lĂ  devenait
gĂȘnant
 Son visage devenait de moins en moins expressif , reflĂ©tant son Ă©tat neutre habituel . Les habituels sourires forcĂ©s avaient soudain disparus , comme par enchantement 
 Plus elle s’approchait de la grande porte , plus il faisait froid . Elle s’était dit , par intuition , qu’il devait pleuvoir dehors
 Mais elle s’était bel et bien tromper , ce n’était que le vent glacial qui courrait dans tout les sens . Un vent devenant de plus en plus violent , Ă©mettant de drĂŽle de bruits qui fasciner la jeune asiatique . Le bruit des feuilles se dĂ©plaçant dans leur arbre , le bruit des cailloux de croisant 
 Tout ces bruits devenaient fascinant , presque artificiel . Keiko soupira alors , jusqu'Ă  ce que quelques gouttes d’eau arrose sa peau nue . Des gouttes d’eau tomber de nulle part , la pluie
L’évĂ©nement qu’elle aimait tant , reflĂ©tant sa solitude 
 Elle aimait cette ambiance . Ca ne faisait que quelques minutes qu’elle Ă©tait arriver a l’extĂ©rieur du chĂąteau , mais elle avait l’étrange impression d’y ĂȘtre depuis des heures , voir des jours entiers . * Keiko * Dai suki
 » Dit elle alors , comme inconsciente de toutes ses paroles . Elle continua alors a fredonner la mĂ©lodie , se rĂ©pĂ©tant cette phrase , ces mots . Dans sa tĂȘte , son rĂȘve repasser en boucle , comme un disque rayer . Elle aurait voulu immortalisĂ© ce moment , mais c’était presque impossible . Au bout de plusieurs minutes de marche , elle se trouva devant une route , un chemin Ă©trange
 Un petit sentier imitation sable . Le sable qu’elle avait dĂ©jĂ  vu en mĂ©diterranĂ©e 
 Et ses souvenirs tournĂšrent uns a uns dans son esprit , laissant place a quelques larmes de nostalgie . Elle avait honte
Honte de pleurer en public , de se rabaisser autant en montrant qu’elle Ă©tait faible . La grande Serpentard , la dure , redevenait la petite fille triste et dĂ©primĂ©e
C’était impossible
 Elle ne pouvait pas redevenir la fille qu’elle Ă©tait avant , ce n’était qu’un cauchemar
 Alors elle se pinça , jusqu'Ă  remarquer que tout ça Ă©tait bien rĂ©el
Elle se mit alors a courir , courir en direction d’un endroit qui lui Ă©tait toujours inconnu . Elle voulait fuir la rĂ©alitĂ© , peut ĂȘtre bien partir loin
 Mais sa rĂ©alitĂ© la rattrapĂ© quand elle bouscula une jeune fille . Celle-ci semblait ĂȘtre a Poudlard aussi , et elle Ă©tait accompagner d’une jeune asiatique . A prĂ©sent sur le sol , Keiko soupira devant elle-mĂȘme . Elle avait tellement honte qu’elle aurait pu s’enterrer vivante 
 Les larmes continuaient de couler le long de ses joues pales , Keiko essayer tant bien que mal de se relever , mais elle tourna la tĂȘte et remarqua que la jeune fille qu’elle avait bousculer Ă©tait , elle aussi , sur le sol . Elle la regarda alors quelques instants , jusqu'Ă  remarquer qu’elle Ă©tait a Serdaigle
 * Keiko * Excuse moi
 Je n’ai pas vraiment fait gaffe , je suis dĂ©solĂ©e » RĂ©pliqua t-elle , le regard de plus en plus perdu dans le mĂȘme horizon que celui de la jeune fille prĂ©cĂ©dente , la jeune Poufsouffle qui l’avait aider a se relever . Elle Ă©tait bel et bien consciente que le jour d’aujourd’hui n’était pas de son cĂŽté  Elle se mit alors a sourire , jusqu'Ă  se relever et tendre sa main en direction de la jeune fille qui semblait ĂȘtre a Serdaigle . Elle aurait voulu se prĂ©senter , mais l’honneur l’obligea a rester dans le silence total
 Elle avait dĂ©jĂ  trop honte pour en rajouter une couche . Elle se contenta alors de jeter un regard noir a un passant qui semblait rigoler de la situation dans laquelle Keiko s’était mise .C'Ă©tait immense. Des Ă©tagĂšres de friandises, sucrĂ©es, truquĂ©es, dĂ©licieuses ou magiques, fascinantes et attachantes, mĂȘme de compagnie. Des miliers et des miliers de friandises... Mais ce n'Ă©tait que le premier Ă©talage. Il Ă©tait situĂ© devant une fenĂȘtre mais on pouvait tout de mĂȘme apercevoir une petite partie du village de PrĂ© Au Lard. Yoshino s'approcha, l'air intĂ©ressĂ©, et aperçut une boutique colorĂ©e portant l'enseigne de HoneyDukes, la confiserie magique. Sa bouche s'ouvrit, ses yeux s'Ă©carquillĂšrent, oubliant leur tristesse et un sourire d'enfant s'installa sur son visage Japonais. Si il n'y avait qu'un petit Ă©talage dans la boutique de Farces et Attrapes qui Ă©tait fait de sucreries, alors elle ne pouvait imaginer la vĂ©ritable confiserie... Ça devait sans doute ĂȘtre trop beau pour ĂȘtre vrai. Mais pour l'instant elle se concentra sur les Ă©talages actuels. La jeune asiatique se retourna pour faire signe Ă  sa camarade de Serdaigle de la rejoindre mais elle constata avec surprise qu'elle n'Ă©tait pas encore rentrĂ©e. Peut-ĂȘtre Yoshino Ă©tait-elle pressĂ©e et impatiente, qui sait?Par la porte qui ne cessait de s'ouvrir et refermer par tous les gens excitĂ©s qui rentraient Ă  la quatriĂšme vitesse dans ce magasin si magique, bien qu'on soit dans un univers de magie, la prĂ©fĂšte aperçut l'Ă©lĂšve avec ses cheveux bruns lui tombant aux Ă©paules, qui essayait d'attrapper un petit oiseau. Mais que faisait-il dans ce PĂŽle Nord? C'Ă©tait glacial...En observant de plus prĂšs, on apercevait que ce n'Ă©tait qu'un simple geai porteur de messages. La Serpentard s'Ă©tonna. D'habitude, c'Ă©tait les chouettes ou les hibous qui portaient le courrier, pas les petits volants comme les colibris ou les rossignols. Tout de mĂȘme, il fallait avouer que c'Ă©tait une façon originale et rĂȘveuse de poster des lettres. Le sourire maintenant disparu de la bouche de Yoshino rĂ©apparut quand elle vit que son amie dĂ©crocha le petit morceau de parchemin de la patte droite de l'oiseau voulant lire la lettre pour ne pas s'inflitrer dans la vie privĂ©e de la Serdaigle, la vert et argentĂ© recula et laissa la porte ouverte pour que sa camarade rentre une fois qu'elle eĂ»t fini de lire. Une ou deux minutes passĂšrent, pourtant la lettre n'Ă©tait pas si longue, Ă  peine quelques lignes d'ailleurs trĂšs faciles Ă  dĂ©chiffrer. Mais la septiĂšme annĂ©e Ă©tait figĂ©e sur place, comme si on l'avait changĂ©e en pierre. Peut-ĂȘtre avait-elle reçu une nouvelle triste ou trĂšs surprenante, Yoshino n'en savait rien et commençait Ă  s'inquiĂ©ter, elle voulait aller vers la brune mais en mĂȘme temps c'Ă©tait risquĂ© d'enlever son pied de la porte, ça pourrait frapper quelqu'n au dernier moment. Alors, elle attendit, encore et encore...Enfin ! La jeune asiatique finit par se souvenir du prĂ©nom de la Serdaigle. Elle s'appelait Valenna. C'Ă©tait un nom si gracieux et angĂ©lique, il lui allait Ă  merveille... Oui, elles s'Ă©taient souvent croisĂ©es en cours collectif. Sans se voir... Bizzare et dommage en mĂȘme temps. Car son amie avait le visage tendre d'un ange bienfaiteur. Mais ce mĂȘme ange semblait tout d'un coup dĂ©chu et triste de pouvoir vivre. Le dĂ©sespoir l'avait envahie. Par une lettre. La tristesse lui avait rendu visite par une lettre. Elle lui annonçait qu'elle allait venir l'envahir Ă  cet instant prĂ©cis. La Serpentard ressentit un Ă©lan de tristesse vers son amie et dĂ©cida finalement de la nommer par son prĂ©nom qu'elle aimait tant en cachette V...Valenna... »Silence. Mais une autre rĂ©action se fit suivre. La Serdaigle rentra dans le magasin, mais toujours atterrĂ©e. Yoshino aperçut le gĂ©rant de la boutique qui commençait Ă  s'Ă©nerver que le vent rentrait trop. Sa lĂšvre infĂ©rieure se fit mordre par ses dents. Vite... Non seulement elle voulait connaĂźtre se qui se passait mais aussi elle ne voulait pas se faire virer du magasin qu'elle avait tant adorĂ© du premier coup d'oeuil. DĂšs que la nouvelle ange dĂ©chue pĂ©nĂ©tra complĂštement dans le magasin, la lettre dans ses mains et que le petit oiseau se soit envolĂ© au loin, la jeune Nakatomi referma la porte d'un coup sec lorsque la septiĂšme annĂ©e reculait toujours. Elle aurait voulu l'arreter mais trop tard. Valenna avait attĂ©ri dans l'Ă©tagĂšre de bombabouses et quelques unes se renversĂšrent sur le plancher. La prĂ©fĂšte leva les mains au ciel. Pendant un instant, elle avait pensĂ© que les papillons portaient bonheur, surtout en hiver, mais apparemment, pas autant que ça. Yoshino soupira et entreprit de ratrapper les quelques objets pour les replacer sur l'Ă©tagĂšre en bois, honteuse. Ma quĂ© ce quĂ© cĂ© que toutes ces baliverrrrnes dans ma boutique, mesdemoiselles? HĂ©? » SincĂšrement dĂ©solĂ©e, monsieur, c'est mon amie elle euh... Elle est attĂ©rĂ©e par une nouvelle, excusez la... » Ah ouĂ©? PrrrochĂ©ne fois c'est dĂ©hors ! »L'accent espagnol du vendeur retentit dans la tĂȘte de la Serpentard qui entreprit de laisser Valenna avec ses problĂšmes. Cette derniĂšre s'Ă©tait dĂ©tachĂ©e de l'Ă©tagĂšre, sans prendre le temps de ramasser, et alors sa camarade se sentit bien obligĂ©e de le faire Ă  sa place. Avec une grimace d'impolitesse, la jeune prĂ©fĂšte se plaça face au gĂąchis et pensa fort Ă  une formule qu'elle avait jadis appris dans son ancienne Ă©cole, au Japon. Une grande inspiration sortit de sa bouche rose et elle murmura d'une voix calme mais sĂ©rieuse RĂ©curvite. »Au moment oĂč l'asiatique releva la tĂȘte, ses cheveux blonds noirs voletants autour d'elle, le plancher comme neuf, elle aperçut la Serdaigle Ă  terre, en face d'une autre Serpentard qui devait ĂȘtre de quatriĂšme annĂ©e. En murmurant son sortilĂšge, Yoshino n'avait sans doute pas entendu le Boum ! » qui avait produit cette chute. De toutes façons, elle Ă©tait pardonnĂ©e. Son amie n'avait pas cessĂ© d'ĂȘtre endormie depuis qu'elle avait vu ce petit bout de parchemin, et sa camarade n'en savait absolument rien. Cette fois, le vendeur se mit Ă  protester, crachant toutes sortes de jurons et les menaçant. La quatriĂšme annĂ©e, qui avait des airs japonais comme sa prĂ©fĂšte, murmurait qu'elle Ă©tait dĂ©solĂ©e et qu'elle n'avait pas voulu faire ça, que c'Ă©tait un accident. Mais ses larmes n'avaient pas Ă©tĂ©es remarquĂ©es par la Serpentard. Seulement aprĂšs, car les larmes sont transparentes. On ne les vois que lorsque l'on ressent la mĂȘme tristesse. Et ce fĂ»t au tour de Yoshino de vouloir pleurer, pleurer simplement par ce regard, car elle reconnut avec toute la tristesse qu'elle avait receuilli pendant toutes ces nuits, tout ce qu'elle avait vĂ©cu se trouvait dans le regard de cette jeune fille. Le mĂȘme. RĂȘveur et angĂ©lique, rĂȘvant des anges et du paradis. Angelic Dead... Ne t'en fais pas. » D'un doigt gracieux, sans prĂȘter aucune attention Ă  la Serdaigle qui se relevait, elle souleva une larme de la vert et argent et la garda sur son doigt. Comme un souvenir. ~ C'Ă©tait son tour d'ĂȘtre triste...-C'est elle. Elle que je cherchais pendant des annĂ©es. Cette fille au mĂȘme regard que moi, comme une soeur, comme une vĂ©ritable amie... Jamais je n'aurais cru voir quelqu'n qui me ressemblerait Ă  ce point...Je n'ai pas fini, mais l'Ange est arrivĂ©e ici... YoshinoInvitĂ©Sujet Re °O€ A Dead Angel's Life €O° Ven 7 Juil 2006 - 1542 Le propriĂ©taire de la boutique de Farce et Attrappes regardait d'un air mauvais et soupçonneux les trois jeunes filles. Il grommelait dans sa barbe tout en vaquant Ă  ses occupations. C'Ă©tait un homme d'une cinquantaine d'annĂ©e Ă  la carrure imposante. Il Ă©tait gras et rougeaux. Le tablier qu'il portait Ă©tait d'un blanc immaculĂ©, fraĂźchement lavĂ©. Le proprietaire porta sa main Ă  sa tĂȘte et se gratta le cuire chevelus. Il parlait mal l'anglais car, Ă©tant d'origine espagnol, son accent Ă©tait indĂ©chiffrable, ce qui lui avait voulu par le passĂ© de nombreux ennuis avec le ministĂšre de la magie. C'Ă©tait un homme qui avait tendance Ă  brasser beaucoup d'air pour rien et Ă  tempĂȘter rĂ©guliĂšrement pour un oui ou pour un non, ce qui Ă©nervait prodigieusement sa femme et davantage encore sa fille de quinze ans MĂ©lina. Mais en dehors de cela, c'Ă©tait un homme juste et gĂ©nĂ©reux qui n'avait pas eu la vie facile. Enfant, il avait vĂ©cu dans les barrios de Lima, au PĂ©rou. Il mendiait son pain pour pouvoir survivre. Sa vie Ă©tait faite de petits vols Ă  l'Ă©talage et de matchs de Quidditch car bien que sa famille fut pauvre, elle Ă©tait issue d'une longue lignĂ©e de sang pur. A l'Ăąge de neuf ans, l'homme, encore enfant, perdit sa mĂšre des suites d'une longue maladie. Son pĂšre disparut mystĂšrieusement quelques semaines plus tard. Un jour, Ă  Lima, il croisa la route d'un jeune et talentueux journaliste moldu qui parcourait le monde Ă  la recherche de scoops qui lui permettrait d'obtenir le cĂ©lĂšbre prix Pulitzer. L'homme lui parla de Londres et des grandes capitales europĂ©eennes. Il n'en fallu pas plus Ă  l'enfant pour que son esprit s'embrase. Il s'embarca Ă  bord du premier paquebot en partance pour Londres. Vingt ans plus tard, il reprenait une vieille boutique dĂ©labrĂ©e de PrĂ©-au-Lard et y construisait un magasin de Farces et vendeur avait fini de se gratter la tĂȘte. Il jeta un regard Ă  un bloc note posĂ© sur le comptoir et se rendit compte qu'il n'y avait plus en magasin de Canaris-Cui, une pillule qui provoquait le dĂ©doublement de n'importe quel volatil. Le proprietaire disparut dans la ce moment-lĂ , deux Ă©lĂšves de secondes annĂ©es appartenant Ă  la maison des Gryffondors pĂ©nĂ©trĂšrent dans la boutique. Le premier Ă©tait grand et malingre, avec une peau trĂšs pĂąle et des cheveux blond vĂ©nitien, il s'appellait Arthew Parker. Le second, Mathis Profetis, Ă©tait plus petit et plus trappu. Les deux garçons riaient faisant fi des personnes qui se trouvaient autour d'eux. Ils parcouraient Ă  grands pas les Ă©talages remplis de jeux magiques et colorĂ©s. Arthew saisit un tube de Dentis Blancae, une crĂšme que l'on pouvait substituĂ© au dentifrice et qui faisaient les dents noires pour plusieurs d'affilĂ©s. Le jeune rouge et or l'ouvrit discrĂštement, en glissa dans la paume de sa main, s'approcha lentement de son camarade par derriĂšre et plaqua vivement sa main contre la bouche de ce dernier. Mathis cria et protesta. Il se dĂ©batti de l'Ă©treinte dans laquelle le tenait son camarade. Lorsqu'il retrouva sa libertĂ©, il Ă©tait furieux. Il attrapa la premiĂšre chose qui lui tomba sous la main et le lança en direction de Arthew. L'affaire dĂ©gĂ©nĂ©ra. Les deux garçons avaient utilisĂ© et endommagĂ© de nombreux produits. Dans leur chamaillerie, ils avaient Ă©galement touchĂ© les personnes qui se trouvaient dans la boutique. L'un de se retrouva mĂȘme avec d'Ă©normes pustules de la taille d'un smarties sur le ces cris alertĂšrent le proprietaire qui remonta en vitesse. Entendant les bruits de pas approcher, Mathis et Arthew s'enfuirent de la boutique sans demander leur reste. L'homme, les bras sur les hanches, regarda l'Ă©tendu des dĂ©gĂąts. Il jeta un regard haineux aux trois jeunes filles et pointa un doigt vers elle."Vous ! Cha souffit toutĂ©s ces bĂ©tisĂ©s ! Dehors !!" saisit sa baguette magique et s'apprĂȘta Ă  prononcer une formule quand....Etait-ce un rĂȘve? Ou peut-ĂȘtre un cauchemar? Ou encore quelque chose qui annonçait la mort ; mais on lui avait toujours racontĂ© qu'en plus de la lumiĂšre blanche qui inondait en ce moment-ci ses paupiĂšres, il y avait une sorte de petite musique. C'Ă©tait Ă©videmment des contes pour enfants, mais elle prĂ©fĂ©rait cette version Ă  celle de beaucoup d'autres, qui disaient "Quand on meurt, Valenna, on disparaĂźt, on t'enterre, et c'est fini". Le choix n'Ă©tait pas compliquĂ© une version Ă©tait glauque Ă  en mourir, et l'autre plus acceptable, mĂȘme si presque pathĂ©tique par la joie qu'on tentait de donner Ă  cette mort effrayante. Valenna cherchait les Anges, ou quelqu'un qui l'accueillerait, les bras ouverts, au Paradis, oĂč elle passerait un moment tranquille, l'Ă©ternitĂ©, en fait. Et c'est juste Ă  ce moment qu'elle entendit de trĂšs multiples voix, et des fracas, ou alors c'Ă©tait simplement son imagination, mais en tous les cas, elle cligna des yeux plusieurs fois, et vit de nouveau le monde ; un hoquet de stupeur lui Ă©chappa, d'ĂȘtre revenue. Aurait-elle prĂ©fĂ©rĂ© partir, Ă  tout jamais, sous les yeux de multiples inconnus, la lettre de son grand-pĂšre Ă  la main? Peut-ĂȘtre, mais inconsciemment, elle pensait Ă  ce qui lui restait Ă  vivre, et un frĂ©missement la parcourut, tandis qu'elle se sentait... trempĂ©e. Les Bombabousses qui avaient Ă©clatĂ©es laissaient une trace indĂ©lĂ©bile sur ses vĂȘtements, derriĂšre, alors qu'elle Ă©tait encore couchĂ©e Ă  terre. Maintenant qu'elle reprenait contact avec le magasin, elle se rappela qu'elle Ă©tait avec Yoshino, en voyant la belle Asiatique inquiĂšte, peut-ĂȘtre pour elle - *Espoir*. Puis, elle tourna les yeux, et vit alors quelqu'un qu'elle ne connaissait pas, mais plus jeune qu'elle, qui Ă©tait aussi mouillĂ©e, et en dĂ©duisit que c'Ă©tait elle qui l'avait fait tomber ; pourtant, elle ne lui en voulait pas, car, pendant quelques secondes, elle avait eu l'espĂ©rance que tout Ă©tait fini. Et c'Ă©tait une sensation prĂ©cieuse dont elle se souviendrait Ă  tout qui Ă©tait Ă  Poudlard, lui tendait la main, pour l'aider Ă  se relever, mais Valenna ne voyait que son visage, et les larmes qui coulaient, et le rouge qui brillait sur les joues ; elle Ă©tait honteuse, et triste. Qu'y avait-il de plus horrible comme moment que ressentir ces deux Ă©motions, face Ă  autant de personnes? Il Ă©tait certain que maintenant, elle ne ferait aucun commentaire sur la chute, ni sur les larmes, car ce serait comme troubler l'intimitĂ©, dĂ©jĂ  si restreinte, de la jeune fille ; alors elle prit simplement sa main, se releva sans trop de difficultĂ©s, mais grimaça en voyant le parchemin de la lettre humide il Ă©tait tombĂ© dans la flaque d'eau. Pourtant, tout Ă©tait propre maintenant, car Yoshino avait remis de l'ordre, avec vitesse et efficacitĂ©. Un homme, qui devait ĂȘtre le propriĂ©taire, avait le visage rouge de colĂšre, mais Ă©tait parti dans l'autre sens, et Valenna regarda plutĂŽt l'Asiatique et l'Inconnue. Elle sentait le silence qui grandissait sans limites, et comprit qu'elle devait maintenant faire quelque chose. Elle broya le parchemin, avec une rage mĂȘlĂ©e d'une tristesse intense, et mit le rĂ©sultat dans une de ses poches, avant de regarder l'Inconnue. Yoshino lui parlait, et... pleurait. Et ce fut le moment oĂč Valenna se sentit de trop, et elle ne sut que faire, quelques secondes, un moment de malaise intense l'envahit, tandis qu'elle tentait de chasser ces idĂ©es, vainement. Elle se força donc Ă  parler, lentement, pour ne pas laisser voir la distance qu'il y avait maintenant entre elle et les deux autres."Ce n'est pas grave, rĂ©pondit-elle Ă  l'inconnue. Juste pour les prĂ©sentations, je m'appelle Valenna, et voici Yoshino..."Son regard montrait toute la gĂȘne qu'elle ressentait, malgrĂ© que sa voix Ă©tait toujours aussi douce, et son ton aussi posĂ© ; mais l'expression de son visage restait impassible. Comme toujours, c'Ă©tait ses grands yeux d'un bleu limpide qui laissaient Ă©chapper toutes les Ă©motions qui la dĂ©voraient ; elle devenait un livre ouvert Ă  toute personne, quand les sentiments se bousculaient, ainsi que les Ă©vĂšnements. Elle dĂ©tourna donc les yeux, comme pour prĂ©server l'intimitĂ© qui se rĂ©vĂ©lait au grand jour, dĂ©taillant le propriĂ©taire, qui venait sĂ»rement d'AmĂ©rique Centrale ou d'AmĂ©rique du Sud. Celui-ci disparut dans la rĂ©server, et son regard se dĂ©cala lentement sur les Ă©tagĂšres ; au dĂ©part, elle Ă©tait venue pour Yoshino, mais elle se rendait compte que c'Ă©tait une vĂ©ritable caverne d'Ali Baba, cet endroit ! Des friandises par poignĂ©es s'Ă©tendaient, plus ou moins bien installĂ©es, toutes aussi appĂ©tissantes, et Valenna se sentit saliver avec un sourire. Puis, elle remarqua les quelques feux d'artifices, faux gants, qui se transformaient sĂ»rement en quelque chose de peu agrĂ©able, et autres. Les Bombabousses derriĂšre elle Ă©taient maintenant beaucoup moins nombreuses, aprĂšs les dĂ©gĂąts qu'elle avait commis, et que, aprĂšs tout, Yoshino avait en grande partie rĂ©parĂ©. C'est alors que la sonnette du magasin retentit, et deux garçons pĂ©nĂ©trĂšrent dans la boutique. Ils paraissaient bons amis, mais joueurs. Trop, d'ailleurs. Qaund l'un des garçons se retrouva les dents noires d'un mauvais produit, la bagarre se dĂ©clencha, par le lancer de tous les objets Ă  portĂ©e de main, et le propriĂ©taire se hĂąta de les chasser, mais les dĂ©gĂąts Ă©taient faits. Il s'approcha alors Ă  grands pas, l'air furieux, pour chasser les trois filles, seules, du magasin, et sortait dĂ©jĂ  sa baguette, pour leur lancer un sort."EsperĂ© ! s'Ă©cria alors Valenna, retrouvant sa vivacitĂ© d'esprit. SĂ© que le causamos muchos problemas, y lo lamento. Ya nos vamos a ir, sin tocar a nada ; disculpenos, y que pasĂ© un buen dia."C'est alors que le PropriĂ©taire, Ă©coutant sa langue maternelle, esquissa un sourire charmĂ©, et qu'il hocha de la tĂȘte, rangeant sa baguette, mais avec tout de mĂȘme un geste de la main signifiant qu'elle devaient se hĂąter de s'en aller. Valenna se tourna alors vers Yoshino, et la TroisiĂšme Fille, sans plus penser Ă  cette confidence, et leur fit un signe de la tĂȘte."On ferait mieux de se dĂ©pĂȘcher, les filles, chuchota-t-elle, en incluant dĂ©jĂ  Keiko au groupe." YoshinoInvitĂ©Sujet Re °O€ A Dead Angel's Life €O° Ven 7 Juil 2006 - 1546 Cette mĂ©lodie s’était soudain volatilisait , comme ci sa seule inspiration Ă©tait la solitude de Keiko. Une solitude qui avait disparu au moment de la chute 
 La jeune asiatique regarda alors autour d’elle , ne voyant pas oĂč elle avait atterrit . Les larmes avaient dĂ» la rendre aveugle , l’empĂȘchant de voir oĂč elle allait . Elle regarda alors l’autre Serpentard , espĂ©rant que celle-ci l’aide a retrouver son chemin . Ne pouvant parler , elle se contenta du regard . Elle reconnut sa prĂ©fĂšte , la prĂ©fĂšte de Serpentard
 Son regard devint alors de plus en plus admiratif face a cette jeune fille . Un jour , Keiko , tu y arriveras
 » avait un jour , dit son pĂšre . C’était peut ĂȘtre une des rares fois oĂč il avait parler avec sa fille , ou peut ĂȘtre encore une des rares fois oĂč il avait dit quelque chose de
censĂ© , aux yeux de sa petite fille . Keiko se souvenait de ce jour lĂ  , ils Ă©taient Ă  Osaka , chez une amie a son pĂšre . C’était un jour qui Ă©tait gravĂ© dans son esprit , elle pouvait rĂ©citer les moindres paroles de son pĂšre par cƓur . Le regard que lui portait la femme qui Ă©tait prĂ©sente Ă©tait Ă©trange , comme ci elle regardait sa propre petite fille
 -FLASH BACK-Osaka , une petite ville que Keiko apprĂ©ciait . Elle se trouvait en compagnie de son pĂšre , lui tenant la main
 C’était rare , Keiko en Ă©tait consciente et c’est pour cela qu’elle allait profiter de ce moment . Tout deux se dirigeait vers la maison d’une amie a son pĂšre , elle Ă©tait EuropĂ©enne et avait la mĂȘme voix que la mĂšre de Keiko , a quelques dĂ©tails prĂšs . La petite courrait dans tout les sens , heureuse de vivre , heureuse d’ĂȘtre lĂ  . Mais ce bonheur se dissipa au fil de ses pas , dĂ©voilant un doute profond qu’elle ne connaissait pas encore , mais qui allait se rĂ©vĂ©ler au fil des annĂ©es qui allaient passĂ©s . ArrivĂ©s prĂšs de la maison , le pĂšre de Keiko entra , en souriant a celle qui Ă©tait son amie , cette femme
 Il Ă©tait heureux d’ĂȘtre avec elle , et en oublier presque sa propre fille . Keiko lui serra alors la main , trĂšs fort , jusqu'Ă  ce que celui-ci laisse Ă©chapper un petit cri de douleur . Il avait bien vu qu’elle Ă©tait là
 Mais pas pour longtemps
 Keiko , va donc t’asseoir sur le canapĂ© lĂ  bas . Mon amie et moi voulions parler seul Ă  seul . » dĂ©clara son pĂšre Le choc total . La petite fille exĂ©cuta alors les ordres de son pĂšre , les laissant seuls dans la cuisine . Une action qu’elle n’aurait jamais dĂ» accomplir , car elle savait au fond que c’était mal , qu’il l’avait oublier
 Qu’elle allait la remplacer 
 Son regard Ă©tait de plus en plus pedu dans le vide , elle entendait des petits murmures , puis ça
 Elle entendit cette phrase , la phrase qu’elle espĂ©rait ne plus jamais entendre , surtout venant de son pĂšre
 Un Je t’aime » qu’elle avait connu , quand sa mĂšre vivait encore . Comment a-t-il pu la remplacer si vite
Comment a-t-il pu l’oublier comme ça , c’était impossible 
 Keiko se leva alors , jusqu'Ă  courir dans la cuisine , voulant a tout prix voir qu’elle rĂȘver , que ce n’était pas rĂ©el 
 Mais arriver prĂšs de son pĂšre , elle remarqua que ses lĂšvres Ă©taient poser sur celle de
cette femme
cette inconnue
* Keiko * NON ! » cria t-elle Cet Ă©vĂ©nement avait , sans doute , perturber Keiko . Elle s’en alla alors de la maison , se dirigeant vers l’ocĂ©an qui Ă©tait tout prĂšs . Elle Ă©tait si petite
 Comment avait il oser dĂ©truire sa vie , son enfance
en si peu de temps
Comment a-t-il pu oser dĂ©truire Keiko , comme ça ? Elle Ă©tait si jeune
Elle Ă©tait sa fille ! -FIN DU FLASH BACK -Keiko Ă©tait a prĂ©sent adolescente , elle devait oublier le passĂ© , oublier cette partie de sa vie pour ne plus souffrir . Mais sa mĂšre , sa mĂšre n’était plus lĂ  , lui aussi n’était plus lĂ  . Elle ne pouvait vivre sans elle , alors elle souffrait , elle continuer 
 Pleurant tout le temps , en rĂȘvant d’une vie meilleure , d’un ailleurs inconnu mais toujours lĂ  , avec elle . Son regard devint alors extrĂȘmement vide , se dirigeant dans tous les sens jusqu'Ă  se poser sur la jeune Serdaigle . Elle semblait , elle aussi , perdue , ou bien bouleversĂ©e . La jeune asiatique se mit alors a soupirer , jusqu'Ă  Ă©couter les paroles du PropriĂ©taire. Il Ă©tait en colĂšre , il en Ă©tait rouge . Et c’est alors que cette mĂ©lodie refit surface , comme ci la solitude de Keiko reprenait le dessus . Mais pourtant elle n’était pas seule , il y avait tant de gens prĂ©sents
Il y avait aussi elles
 Mais elle ne pu s’empĂȘcher de fredonner la mĂ©lodie , silencieusement . C’était plus fort qu’elle , elle repensait a son rĂȘve , a sa vie
 Ce n’était peut ĂȘtre pas bon pour son moral , ça ne faisait que la dĂ©truire davantage , peut ĂȘtre mais
elle y Ă©tait presque obligĂ©e
Comme ci son esprit Ă©tait contrĂŽlĂ©e par quelqu’un qui ne voulait que la faire souffrir
son pĂšre , peut ĂȘtre
* Keiko * Pourquoi il a fait ça
 »Murmura la jeune asiatique , comme pour trouver une rĂ©ponse a cette question qui tourbillonnait dans son esprit . Elle voulait a tout prix savoir le pourquoi du comment , mĂȘme si elle devait souffrir encore plus qu’elle ne souffre aujourd’hui . Son regard se posa alors sur la jeune asiatique , la prĂ©fĂšte de sa propre maison . Elle Ă©tait d’une beautĂ© Ă©blouissante , Keiko aurait mĂȘme cru voir un Ange passĂ©e au mĂȘme moment . C’est alors que la jeune Serdaigle se prĂ©senta , et prĂ©senta aussi 
 Yoshino . Elles avaient toutes deux des prĂ©noms sublimes , reflĂ©tant leurs beautĂ©s presque angĂ©liques . Keiko se sentit de trop , jusqu'Ă  reculer d’un pas et souffler . Elle n’était pas stresser , pas du tout
elle Ă©tait juste embarrassĂ©e
 Cette sensation Ă©trange de gĂȘner tout le monde redevint l’habituel casse-tĂȘte de Keiko , se sentiment de ne pas ĂȘtre a la hauteur
d’ĂȘtre pitoyable , pathĂ©tique
 * Keiko * EnchantĂ©e
 Je suis Keiko Takahashi 
 » Pas un mot de plus . Elle se contenter de se prĂ©senter , le plus simplement possible . Au mĂȘme moment , le PropriĂ©taire se remit en colĂšre , pour une raison que Keiko ne connaissait pas . Elle s’en contre fichĂ©e , ce qu’elle voulait , s’était sortir au plus vite de cet endroit étrange . Elle recula alors , encore et encore , jusqu'Ă  regarder Yoshino et Valenna . Elle avait peur de paraĂźtre idiote , alors elle s’avança et s’arrĂȘta prĂšs de Yoshino . Valenna se mit alors a parler une langue que Keiko ne connaissait pas , du moins qu’elle ne comprenait pas . Elle parlait si bien que Keiko se doutait bien que c’était sa langue maternelle 
 comme Keiko avec le Japonais , qu’elle ne maĂźtriser moins bien depuis son dĂ©part  étant toute jeune , elle n’avait plus du tout la notion de la langue Japonaise , mais comptait bien parlait comme avant
 Mais ses rĂȘveries furent interrompus par la voix de Valenna . Celle-ci disait qu’il fallait partir au plus vite , incluant Keiko au groupe , chose rare
 Keiko se mit alors a sourire , pour une fois heureuse . Elle regardait la tĂȘte que faisait le PropriĂ©taire , toujours aussi rouge de colĂšre pour une raison inconnue . La jeune asiatique n’avait pas vu la scĂšne , elle Ă©tait dans la Lune et ne vivait pas dans la rĂ©alitĂ© , du moins pendant quelques minutes . Elle se mit alors a rire doucement , toujours aussi contente , mais surprise du geste qu’avait fait Valenna . Habituellement , Keiko Ă©tait plutĂŽt rejeter , voir manipuler mĂȘme si la jeune fille ne se laisser pas faire du tout .Un Ange. Depuis qu'elle Ă©tait Ă  Poudlard et dans son enceinte, elle avait croisĂ© deux anges. L'une Ă©tait le Ministre de la Magie. Bien sĂ»r, le MinistĂšre de la Magie avait bien de la chance d'avoir un ange comme ministre. Mais pourtant nombre de gens avaient toujours dĂ©testĂ© le MinistĂšre et ses dĂ©cisions, mais jusqu'au jour oĂč elle rencontra son espĂ©rance, Sonatine... Jusqu'au jour ou elle rencontra Amy Shakespeare, sorciĂšre haute placĂ©e pour les affaires du Monde de la Magie, elle avait crĂ» que non seulement le Gouvernement n'Ă©tait qu'un pack de gros lourdeaux mais Ă©galement que les Anges n'Ă©xistaient pas. Mais les paroles qu'elle avait prononcĂ©, le regard que la Serpentard lui offrait... Magique...C'Ă©tait des preuves. Preuves que les anges existaient, preuves que le bonheur Ă©tait prĂ©sent, sous tellement de formes, un papillon, un sourire, un regard, une dragĂ©e surprise, comme Soanala l'avait si bien prĂ©cisĂ©. Oh comme Yoshino Nakatomi rĂȘvait de voir la vie sous un autre angle. N'Ă©tait-ce pas facile, quand on avait deux parents morts, des secrets Ă  cacher, une existance reprochable? Oui, ce n'Ă©tait pas facile, mais il fallait essayer de faire de son mieux. Et elle allait le faire. C'Ă©tait dĂ©cidĂ©... DĂ©finitif, sujet clos. Et voilĂ ... Tu dois ĂȘtre un Ange. Le deuxiĂšme sur ma route. » murmura-t-elle Ă  sa camarade d'une voix lointainement se releva tant bien que mal, Ă©poussetant la poussiĂšre de sa cape noire qui avait Ă©tĂ©e comme neuve jusqu'Ă  ce que tout ça se soit passĂ©. D'ailleurs, Yoshino se demandait si c'Ă©tait possible que tant de choses courraient dans une seconde. Tout d'abord, Valenna avait appris une nouvelle fracassante, si forte que elle aussi ressemblait Ă  un ange dĂ©chu. En fait, on Ă©tait tous anges quelque part en nous. Il fallait la trouver. La quatriĂšme annĂ©e l'avait trouvĂ© en bousculant la Serdaigle. Yoshino et la septiĂšme annĂ©e l'avaient trouvĂ© par un morceau de parchemin, une nouvelle qui vous clouait sur place et qui laissait couler les larmes sur vos joues. Mais oui... L'asiatique aussi avait eu ce sentiment clair ! Valenna ! Qu'est ce qui se passe...? Tu peux... »Mais elle fĂ»t interrompue par deux jeunes gens de deuxiĂšme ou troisiĂšme annĂ©e, de Gryffondor qui firent retentir la sonnette d'entrĂ©e en ouvrant la porte. Gryffondor, cette maison ridiculement vantarde, et soit disant courageuse... Pff, quelle honte. Justement la preuve Ă©tait devant ses yeux. Les deux amis commencĂšrent Ă  observer les diffĂ©rentes farces et attrappes dans le fabuleux magasin que les trois jeunes filles avaient dĂ©couvert quelques minutes plus tĂŽt. Le premier, que la jeune asiatique avait dĂ©jĂ  coincĂ© dans les couloirs parce que il essayait de lancer une bombabouse Ă  son copain de quatriĂšme annĂ©e, saisit un tube de dentifrice qui, comme Yoshino le savait si bien pour l'avoir utilisĂ© contre une de ses ennemies au Japon, rendait les dents noires pendant des jours et des jours. Il l'ouvrit, sans se rendre compte de tout, fit bousculer quelques autres bombabouses qui Ă©clatĂšrent en Ă©claboussant lĂ©gĂšrement les trois Ă©lĂšves qui s'Ă©taient maintenant relevĂ©es, mĂȘme Valenna, et le jeune homme en sortit un peu de dentifrice dans sa main. Puis, par derriĂšre, il plaqua le liquide sur la bouche de son camarade qui hurla et, la bouche pleine de bulles, les dents noires, lui lança divers objets qui Ă©clatĂšrent. Les autres clients en reçurent Ă©galement, de toutes sortes d'effets. La prĂ©fĂšte se prĂ©para Ă  foncer sur eux mais elle prit la prĂ©caution de regarder le comptoir. Le vendeur avait pas rĂ©sonnaient de la rĂ©serve. Le gros monsieur prononçait quelques jurons en arrivant. Les deux Gryffondors arrĂȘtĂšrent en pleine bataille, dĂ©posĂšrent leurs armes par terre et courrurent vers la sortie juste au moment oĂč l'homme barbu sortait de la porte rĂ©servĂ©e aux employĂ©s. Les trois jeunes filles Ă©taient couvertes de toutes sortes de produits, de la tĂȘte aux pieds, comme si c'Ă©taient elles qui avaient organisĂ© tout ce bran le bas de combat. Alors bien sĂ»r, le vendeur allait les prendre pour les coupable. La jeune asiatique jeta un coup d'oeuil vers la fenetre et aperçut un des Gryffondors qui leur faisait un pied de nez. Yoshino rĂ©pondit par un geste obscĂšne juste avant que l'Ă©norme employĂ© arrive vers elle, les conjurant avec son pitoyable accent espagnol que la prĂ©fĂšte commençait dĂ©cidĂ©ment Ă  bien dĂ©tester, surtĂŽut quand il l'utlisait pour les mettre dehors.* Oh merde... J'aurais tellement voulu voir le reste ! *C'est alors que Valenna, rĂ©veillĂ©e, sortit une phrase totalement en espagnol qui fit sursauter Yoshino, qui plaqua une main sur son coeur en Ă©clatant presque de rire, penchĂ©e. La quatriĂšme annĂ©e aussi rit, et elle la regarda une fois de plus, ce regard si beau, cette joie de vivre dans ces yeux, si fausse, la mĂȘme tristesse... Oh qu'elle aurait voulu que ça soit sa soeur, elle aurait voulu tout lui confier, l'aimer... C'Ă©tait peut-ĂȘtre possible. Seulement il fallait apprendre le mot Amie » et Aimer ». Ce n'Ă©tait pas si difficile. Non... Le vendeur sourit Ă  l'espagnole qui lui rendit le mĂȘme sourire. Alors, au dernier moment, Valenna, revenue Ă  ses esprit, prĂ©senta la Serpentard et elle mĂȘme Ă  la nouvelle. Elle s'appelait Keiko. Keiko Takahashi. Si beau nom, prĂ©nom. Sa futur soeur s'annonçait si joyeuse et avait tellement de points en commun avec la Nakatomi. Elles s'entenderaient... Oui... On va y aller. » murmura la serpent avant de pousser la porte, laissant sortir Keiko et elle leur montra un banc, pour qu'elles aillent s'asseoir juste en avant de la boutique pour tout de mĂȘme admirer tous les produits de Zonko et pouvoir lĂ©cher la vitrine ». Yoshino s'observa et voulut crier tellement elle Ă©tait sale, mais au lieu de cela, elle Ă©clata de rire et pointa sa baguette magique sur sa robe de sorciĂšre maintenant grise Ă  cause de la poussiĂšre et des produits de la boutique en vrac sur son chemisier. Elle essaya de bien se concentrer avant de murmurer d'une voix assurĂ©e et non rĂȘveuse ou arrogante RĂ©curvite. »Sa robe se transforma automatiquement comme elle Ă©tait il y avait maintenant quelques heures. Car mĂȘme si quelques produits Ă©taient indĂ©lĂ©biles, de toutes façons comme ils Ă©taient juste jetĂ©s de travers cela les enlevait tout de mĂȘme. La magie Ă©tait bien pratique, souvent. La prĂ©fĂšte rĂ©pĂ©ta l'opĂ©ration sur ses deux nouvelles amies et fixa la neige blanche imprimĂ©e des marques de ses bottes noires, indentiques Ă  celles de la jeune Serdaigle assise Ă  cĂŽtĂ© d'elle. Keiko, elle, fredonnait une mĂ©lodie que Yoshino aurait bien qualifiĂ© comme Musique du Paradis ». Et si ça l'Ă©tait? Peut-ĂȘtre que ses doutes Ă©taient confirmĂ©s. Peut-ĂȘtre que la Serpentard Ă©tait vĂ©ritablement un Ange... Dis moi Valenna... Qu'as-tu? » YoshinoInvitĂ©Sujet Re °O€ A Dead Angel's Life €O° Ven 7 Juil 2006 - 1559 Elle. Moi. Pareil. YoshinoInvitĂ©Sujet Re °O€ A Dead Angel's Life €O° Mar 8 AoĂ» 2006 - 1555 ~ Espoir Ensemble ToujoursTaku... rien de dire? Ah oui, j'ai rencontrĂ© un chercheur de sortilĂšges dans la bibliothĂšque rĂ©cemment. Il Ă©tait bizzare. YoshinoInvitĂ©Sujet Re °O€ A Dead Angel's Life €O° Mar 29 AoĂ» 2006 - 1609 Plusieurs choses Ă  te raconterPremiĂšrement ce mec dans la bibli Son air louche m'as fait fuir, oui je sais ce n'est pas de mon genre mais il avait des yeux pleins de je ne sais pas trop quoi et ça me faisait frĂ©mir. Ensute il connaissait mes parents et en parlait Ă  la lĂ©gĂšre, comme si c'Ă©tait quelque chose qu'on pouvait aborder facilement vu que je ne les avait jamais connus. Je n'aime pas trop parler de mes parents. Non pas que les larmes me montent aux yeux vite, mais plutĂŽt pour ne pas rĂ©cupĂ©rer de pitiĂ© et Ă©galement comme je ne les ai jamais connus, je ne peux pas savoir si c'Ă©tait des gens bien. Mais je le nouvelle qui m'as arrachĂ©e une partie de moi Keiko a disparu. Je ne l'ai plus revue depuis une semaine et finalement Kaori Harada m'as annoncĂ© qu'elle non plus ne l'avais plus revue. Étrange. Mais j'ai peur, trĂšs peur pour elle. Si elle voulait s'enfuir, bien Ă  elle, mais est elle en sĂ©curitĂ©? Ou au paradis, comme elle le souhaitait? Peut-ĂȘtre me voit-elle Ă©crire, en compagnie de mes parents, deux ailes accrochĂ©s Ă  leur dos. Il faut toujours rĂȘver. Keiko, ma petite Keiko. Oh, qu'est ce que je vais faire sans Quelques lettres et poĂšmes que j'ai reçu il n'y as pas longtemps. La premiĂšre est un poĂšme de Valenna qui m'as tant touchĂ©. C'est une Serdaigle mais finalement, je pense que moi je ne suis plus Ă  Serpentard. J'ai dĂ©couvert ma vraie personnalitĂ© et mĂ»ri dans l'espĂ©rance, j'utilisais finalement cette dose de mĂ©chancetĂ© comme une coquille pour me protĂ©ger de je ne sais quoi encore. Enfin, la deuxiĂšme est une lettre anonyme qui as Ă©tĂ©e reçue par quelques Ă©lĂšves de la cinquiĂšme. VoiciPar une journĂ©e froide et blanche, nous marchions,Dans cette mĂȘme heure, glaciale, toutes trois,Sortant d'un magasin oĂč nous nous Ă©tions rencontrĂ©es,Dans un flot de larmes, de sourires, dĂ©bute l' le Yin et le Yang, PrĂ©fĂšte de Serpentard,Au regard hautain, aux mots si durs, au sourire si rare,J'ai dĂ©couvert en toi une personnalitĂ© diffĂ©rente,Ce jour-lĂ , tu as Ă©tĂ© le Yin, si belle et belle Japonaise, dans la mĂȘme maison fiĂšre,Tes mots Ă©taient timides, tes larmes Ă©taient claires,Ton coeur Ă©tait empli d'une bontĂ© Ă  revendre,Tu n'as pas hĂ©sitĂ© Ă  une main me filles, pendant ce moment de rĂ©vĂ©lations,De tristesse, de joie, de colĂšre, mais surtout d'abandon,J'ai pu dĂ©couvrir dans un monde de velours,Qu'ensemble, l'espoir nous prĂ©servera a vraiment du talent je trouve. J'ai la mystĂ©rieuse lettre...Salutation, jeune Ă©lĂšve inconscient de son futurUn nouveau scĂ©nario, gĂ©rer par moi-mĂȘme, qui fera aussi d’office d’enseignement RP par moi-mĂȘme, pour simplement s’amĂ©liorer et s’amuser. Si tu acceptes de poursuivre, de me suivre, de suivre mon imaginaire, dit-le. Affirme-toi au plus vite. Il faudra accepter de porter tous les risques Ă  ton personnage, comme je le ferai moi-mĂȘme. Es-tu prĂȘt Ă  dĂ©montrer autant les capacitĂ©s du personnage que tu incarnes que les tiennes?Attention avant d’accepter. Par ton accord, sache que je serai libre de mettre en action l’environnement autour de ton personnage, mĂȘme si je ne le jouerai pas. E je t’avertis une derniĂšre fois, jeune Ă©lĂšve. Tu n’en sortiras pas indemne. I y aura de grands changements dans ta vie. Tu Ă©voluera, mĂ»rira, sera traumatisĂ©. Seulement toi peux le savoir. Mais en acceptant, tu changeras. Tu ne peux rien faire. Accepter est un risque
Es-tu prĂȘt Ă  prendre le risque de me suivre, Yoshino ?Ah ! Morte de rire ! Pour qui il se prend, ce fantĂŽme du futur? Bien sĂ»r, je lui ai rĂ©pondu avec toute l'intention que je pouvais mettre dans ma lettre sans oublier ma fine pointe de moquerie mais je vais essayer. Qui est ce loufoque bizaroĂŻde qui cherche Ă  nous attirer? Je n'ai mĂȘme pas pris garde Ă  un piĂšge, aprĂšs tout, un de mes dĂ©fauts est de me croire les examens se sont assez bien passĂ©s, mais il faut dire que c'Ă©tait Ă©touffant. Tout ça, Ă  la fin, on en avait marre. Bref, c'est fini et j'attends mes rĂ©sultats. J'ai tellement hĂąte. Contenu sponsorisĂ©Sujet Re °O€ A Dead Angel's Life €O° °O€ A Dead Angel's Life €O° Page 1 sur 1 Sujets similaires» Dead or not dead ? [libre]» Bloody Angels HillPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumMÉFAITS ACCOMPLISℱ Corbeille &&. GALERIES ET CREATIONSSauter vers
Optezpour un masque capillaire de nuit et enveloppez vos cheveux pour Ă©viter de les mettre en dĂ©sordre. Gardez vos cheveux hydratĂ©s en utilisant un excellent masque capillaire hydratant qui empĂȘchera l’ouverture des cuticules. En faisant cela avant de dormir, vous amĂ©liorerez la brillance de votre chevelure et vous vous rĂ©veillerez avec des
Posts Likes Ask me anything Submit a post Archive nemoanimus Tout est en dĂ©sordre. Les cheveux. Le lit. Les mots. La vie. Le cƓur. More you might like taediumlitterae “
 je devais un jour opter pour la littĂ©rature, qui me paraissait le dernier refuge, sur cette terre, de tous ceux qui ne savent pas oĂč se fourrer.”Auteur Romain Gary Livre “La promesse de l'aube” taediumlitterae “Pour moi, il existe deux grands voyages. La lecture et le somptueux naufrage des corps enlacĂ©s.”Auteur Makenzy Orcel Livre “Les Immortelles” taediumlitterae Nous avions tant Ă  nous dire, j’avais tant Ă  rattraper, une vie entiĂšre croyais-je, j’avais tellement tout gardĂ© en moi, j’avais tellement vĂ©cu verrouillĂ© Ă  l’intĂ©rieur de moi-mĂȘme, j’attendais que quelqu’un me dĂ©livre, j’attendais qu’on m’offre un abri, un regard, un visage comme refuge. » Auteur Olivier Adam Livre Les LisiĂšres » Editions J’ai lu indescriptiblement “Vous savez, quand on a l'impression que le monde est plus fort, que tout autour de nous avance Ă  une autre vitesse, qu'on ne se sent plus Ă  l'aise avec personne et qu'on a envie de ne penser Ă  rien
 vous voyez ce que je veux dire ? Eh bien, moi, je me sentais comme ça, complĂštement paumĂ©, plus rien ne m'importait.”Auteur Albert Espinosa Livre “Si tu me dis viens, je laisse tout tomber
 mais dis-moi viens” taediumlitterae J’avais envie de pleurer mais rien ne sortait. J’étais comme qui dirait malade de tristesse, comme quand on croit toucher le fond du gouffre. Je suis sĂ»r que vous connaissez. Tout le monde connaĂźt. Mais je me dis que je connais un peu trop, voilĂ . »Auteur Charles Bukowski Livre Contes de la folie ordinaire » taediumlitterae Ce que les hommes nomment amour est bien petit, bien restreint et bien faible, comparĂ© Ă  cet ineffable orgie, Ă  cette sainte prostitution de l’ñme qui se donne tout entiĂšre, poĂ©sie et charitĂ©, Ă  l’imprĂ©vu qui se montre, Ă  l’inconnu qui passe. »Auteur Charles Baudelaire Livre Petits poĂšmes en prose » taediumlitterae À peine ensemble nous le savions dĂ©jĂ  nous nous aimions trop pour nous rĂ©soudre un jour Ă  seulement nous aimer bien. » Auteur Olivier Adam Livre Les LisiĂšres » Editions J’ai lu sopatdclk “On parle toujours du chagrin de ceux qui restent mais as-tu dĂ©jĂ  songĂ© Ă  celui de ceux qui partent ?”Auteur Anna Gavalda Livre “Je l'aimais” taediumlitterae C’était une de ces nuits Ă  la con oĂč, dans son lit, tous les dĂ©tails prennent une dimension dĂ©mesurĂ©e, oĂč l’on n’arrive plus Ă  se raisonner, Ă  comprendre, Ă  admettre. »Auteur Jean-Claude Izzo Livre Solea » taediumlitterae - C’est une souffrance Ă©trange. 
 - Mourir de nostalgie pour quelque chose que tu ne vivras jamais. »Auteur Alessandro Baricco Livre Soie »

1 Évitez de dormir les cheveux attachĂ©s. Dormir avec les cheveux relevĂ©s dans un chignon en dĂ©sordre ou une queue de cheval haute peut sembler inoffensif, mais la tension causĂ©e par le fait d’avoir les cheveux relevĂ©s pendant plusieurs heures peut mettre votre cuir chevelu Ă  rude Ă©preuve et Ă©ventuellement endommager vos cheveux.

Finis, les matins mouvementĂ©s et frĂ©nĂ©tiques oĂč l’on ne trouve jamais le temps de faire son lit. Finis, les lits en dĂ©sordre et les chambres encombrĂ©es. Pour notre plus grand plaisir et confort, Florida Furniture on rĂ©alisĂ© un lit design sorti tout droit du futur – le Letto Zip. Avec ses allures contemporaines et son aspect quelque peu futuriste, le meuble offre Ă  la fois un confort indĂ©niable mais aussi un cĂŽtĂ© esthĂ©tique qui ne nous laisse pas indiffĂ©rents. Le secret ? Il ne suffit que d’une fermeture Eclair et le tour est fait ! Lit design aux contours arrondis – version bleue En effet, selon la devise “Moins, c’est mieux”, le Letto Zip bĂ©nĂ©ficie d’un design extrĂȘmement simple mais qui fonctionne Ă  merveille. D’un geste de la main, votre lit design se mĂ©tamorphose en un meuble prĂ©sentable, tout en camouflant les draps dĂ©sordonnĂ©s, etc. Le meuble s’inscrit parfaitement dans un intĂ©rieur contemporain grĂące Ă  son Ă©lĂ©gance et ses lignes pures. Une vrai tour de magie ! Letto Zip est disponible en trois couleurs – toutes aussi reposantes que modernes – le rouge vermillon, le bleu marine, et le noir. Le lit est chic et s’inscrit dans un intĂ©rieur contemporain Le lit est comfortable et pratique il se ferme avec une fermeture Ă©clair Le lit est futuriste et minimaliste et contraste le rouge et le blanc Une fois fermĂ©, le lit s’inscrit complĂštement dans un intĂ©rieur contemporain Le meuble Ă©lĂ©gant et intĂ©ressant est rĂ©alisĂ© par Florida Furniture Lit Ă  demi fermĂ© avec une fermeture Eclair – version noire Le lit est chic et pratique il complĂ©mente un intĂ©rieur moderne Ă  perfection ThisT-shirts adultes non genrĂ©s item is sold by BabesRaisingBabesBtq. Ships from Etats-Unis. Listed on 16 mai 2022 Tout est en dĂ©sordre. Les cheveux. Le lit. Les mots. La vie. Le cƓur.“— Jack Kerouac via nemoanimus
Télécharger des photos de Maison en désordre de la banque d'images libres de droits Grand choix des photographies de haute qualité Prix abordables

Aller Ă  la page 1, 2, 3, 4, 5, 6 AuteurMessageShana Black<3 Sexy 'nd Sensuality ! <3Nombre de messages 1365Age 30Date d'inscription 10/09/2007Sujet Visite [Morgane] Sam 15 Sep - 1617 La jeune fille avait parlĂ© avec Morgane y'a 20 minutes le temps de prendre deux milkshake et quelques patisseries, elle finie par se garer devant la villa de la jeune fille Morgane Black~Cheerleaders~ Nombre de messages 3022Age 27lOcalisatiOn Dans les couloirscOter cOeur ...Pardonne moi Ryan...Phrase persO Croire en soit c'est dĂ©jĂ  presque rĂ©ussirDate d'inscription 17/04/2007Sujet Re Visite [Morgane] Sam 15 Sep - 1629 Morgane etait dans sa chambre quand elle entendit quelqu'un sonner ! , sa chambre etait en desordre ! , y avait que des papiers de bonbons etc. preuve d'une vraie deprime .mais les autres pieces etait nikel grace a jennifer ! qui avait tout arranger ! sinon sa aurait ete la pagaille . elle prit une seule bequille et alla vers la porte , elle voulait a tout prix remarcher normaement !!salut shana !_________________I Love you ...Forgive Me... Shana Black<3 Sexy 'nd Sensuality ! <3Nombre de messages 1365Age 30Date d'inscription 10/09/2007Sujet Re Visite [Morgane] Sam 15 Sep - 1631 Sourit Je t'ai emmenĂ© de quoi te consoler, ma chĂ©rie !Rentre en pleine forme et ce n'Ă©tait pas le spa Morgane Black~Cheerleaders~ Nombre de messages 3022Age 27lOcalisatiOn Dans les couloirscOter cOeur ...Pardonne moi Ryan...Phrase persO Croire en soit c'est dĂ©jĂ  presque rĂ©ussirDate d'inscription 17/04/2007Sujet Re Visite [Morgane] Sam 15 Sep - 1639 Cool ! j'etais en manque de sucre ! j'ai finis tout ce que j'avais acheter hier soir ! et en plus yen avait pour 1 kg!!_________________I Love you ...Forgive Me... Shana Black<3 Sexy 'nd Sensuality ! <3Nombre de messages 1365Age 30Date d'inscription 10/09/2007Sujet Re Visite [Morgane] Sam 15 Sep - 1956 Se pose sur le canapĂ©J'en ai aussi besoin ! Morgane Black~Cheerleaders~ Nombre de messages 3022Age 27lOcalisatiOn Dans les couloirscOter cOeur ...Pardonne moi Ryan...Phrase persO Croire en soit c'est dĂ©jĂ  presque rĂ©ussirDate d'inscription 17/04/2007Sujet Re Visite [Morgane] Dim 16 Sep - 1339 Rigole va s'asseoir a cote d'elle alors j'ai une diĂ©e ! on va se raconter nos petits malheurs tout en se gavant de cochoneries et apres on verra la suite ! rigole_________________I Love you ...Forgive Me... Shana Black<3 Sexy 'nd Sensuality ! <3Nombre de messages 1365Age 30Date d'inscription 10/09/2007Sujet Re Visite [Morgane] Dim 16 Sep - 1353 Etale ce qu'elle a apportĂ© sur la table, y'en avait pas mal de toutes sortes Si t'avais vu la tĂȘte du caissier en voyant tout ça !La regarde Oui j'en ai pas mal tout comme toi ! Morgane Black~Cheerleaders~ Nombre de messages 3022Age 27lOcalisatiOn Dans les couloirscOter cOeur ...Pardonne moi Ryan...Phrase persO Croire en soit c'est dĂ©jĂ  presque rĂ©ussirDate d'inscription 17/04/2007Sujet Re Visite [Morgane] Dim 16 Sep - 1355 Regarde tout ce qu'elel etale ! , et a un GRANDDDDDD sourire !! Ou lala ! je crois qu'on va se regaler !!!_________________I Love you ...Forgive Me... Shana Black<3 Sexy 'nd Sensuality ! <3Nombre de messages 1365Age 30Date d'inscription 10/09/2007Sujet Re Visite [Morgane] Dim 16 Sep - 1359 Je n'ai pas perdu l'habitude de toujours voir grand !Elle se mange des bonbons Alors ma chĂ©rie, dis-moi tout ! Morgane Black~Cheerleaders~ Nombre de messages 3022Age 27lOcalisatiOn Dans les couloirscOter cOeur ...Pardonne moi Ryan...Phrase persO Croire en soit c'est dĂ©jĂ  presque rĂ©ussirDate d'inscription 17/04/2007Sujet Re Visite [Morgane] Dim 16 Sep - 1402 Prend des bonbons ! delicieuxxxxxxx !!!!!!!!!! rigole Alors tout ?? ben sur quel sujet d'abbord ? , ya tellement a dire en ce moment !_________________I Love you ...Forgive Me... Shana Black<3 Sexy 'nd Sensuality ! <3Nombre de messages 1365Age 30Date d'inscription 10/09/2007Sujet Re Visite [Morgane] Dim 16 Sep - 1404 La regardeJe veux tout savoir, mais commence par ce que tu veux !Mange un bonbon en fil Ă  sa façon en l'enroulant autour de sa langueEt promis je te dirais tout ! Morgane Black~Cheerleaders~ Nombre de messages 3022Age 27lOcalisatiOn Dans les couloirscOter cOeur ...Pardonne moi Ryan...Phrase persO Croire en soit c'est dĂ©jĂ  presque rĂ©ussirDate d'inscription 17/04/2007Sujet Re Visite [Morgane] Dim 16 Sep - 1409 Rigole Okayy ! prend d'autres bonbons Alors , qu'est ce qui m'enerve en ce moment ? euh mon pied ! , la chorĂ© des pom pom qui avancent pas trop parce que les filles ont du mal a ecoutĂ©s jennifer ! , mon histoire cote coeur qui est catastrophique ! mange le bonbon enchuite ! , j'ai envoyĂ© un texto a ton frere comme quoi je voulais le voir pour parler du voyage mais il m'a pas reponsdu !_________________I Love you ...Forgive Me... Shana Black<3 Sexy 'nd Sensuality ! <3Nombre de messages 1365Age 30Date d'inscription 10/09/2007Sujet Re Visite [Morgane] Dim 16 Sep - 1415 S'amuse en le mangeant comme souvent Mon frĂšre est partit sans son portable alors, ne t'inquiĂštes pas pour ça je pense qu'il te rĂ©pondra plus tard !Sourit Tu sais si mon frĂšre a fait une pause avec toi, je pense que c'est pour ne pas jouer avec ses sentiments entre toi et une autre fille si y'en a une ! Morgane Black~Cheerleaders~ Nombre de messages 3022Age 27lOcalisatiOn Dans les couloirscOter cOeur ...Pardonne moi Ryan...Phrase persO Croire en soit c'est dĂ©jĂ  presque rĂ©ussirDate d'inscription 17/04/2007Sujet Re Visite [Morgane] Dim 16 Sep - 1435 Lance un bon bon dans sa bouche a elle mais il atterit sur son nez rattĂ© ! rigole ouai peut etre.. Prend un bonbon attention ouvre la bouche je t'envoi un bonbon !_________________I Love you ...Forgive Me... Shana Black<3 Sexy 'nd Sensuality ! <3Nombre de messages 1365Age 30Date d'inscription 10/09/2007Sujet Re Visite [Morgane] Dim 16 Sep - 1454 Tu sais mon frĂšre t'aime j'en suis sĂ»r mais quand il doute de lui, il prĂ©fĂ©re s'Ă©loigner !La regarde en attrapant le bonbon et lui lança un aussi Toi au moins ton coeur bat pour un seul ! En plus ... Morgane Black~Cheerleaders~ Nombre de messages 3022Age 27lOcalisatiOn Dans les couloirscOter cOeur ...Pardonne moi Ryan...Phrase persO Croire en soit c'est dĂ©jĂ  presque rĂ©ussirDate d'inscription 17/04/2007Sujet Re Visite [Morgane] Dim 16 Sep - 1456 Ouai peut etre bien.. Rigole et attrpae le bonbons avec sa bouche et en plus ? finis ta phrase rigole_________________I Love you ...Forgive Me... Shana Black<3 Sexy 'nd Sensuality ! <3Nombre de messages 1365Age 30Date d'inscription 10/09/2007Sujet Re Visite [Morgane] Dim 16 Sep - 1506 La regarde en machant un bonbon J'ai couchĂ© avec Nathan hier !S'attache les cheveux Morgane Black~Cheerleaders~ Nombre de messages 3022Age 27lOcalisatiOn Dans les couloirscOter cOeur ...Pardonne moi Ryan...Phrase persO Croire en soit c'est dĂ©jĂ  presque rĂ©ussirDate d'inscription 17/04/2007Sujet Re Visite [Morgane] Dim 16 Sep - 1746 Avale un bonbon de travers quand elle entend qu'elle a couhĂ© avec nathan alors qu'elle est avec jason , elle toussa alors pardon ? , .._________________I Love you ...Forgive Me... Shana Black<3 Sexy 'nd Sensuality ! <3Nombre de messages 1365Age 30Date d'inscription 10/09/2007Sujet Re Visite [Morgane] Dim 16 Sep - 1908 Ne me fais pas rĂ©pĂ©ter !La regarde C'Ă©tait super en plus, seulement voilĂ  quoi ! Morgane Black~Cheerleaders~ Nombre de messages 3022Age 27lOcalisatiOn Dans les couloirscOter cOeur ...Pardonne moi Ryan...Phrase persO Croire en soit c'est dĂ©jĂ  presque rĂ©ussirDate d'inscription 17/04/2007Sujet Re Visite [Morgane] Dim 16 Sep - 1918 La regarde Quand tu me disais que tu ressentais quelque chose pour nathan je n'avais pas penser que c'etai aussi fort !.._________________I Love you ...Forgive Me... Shana Black<3 Sexy 'nd Sensuality ! <3Nombre de messages 1365Age 30Date d'inscription 10/09/2007Sujet Re Visite [Morgane] Dim 16 Sep - 2056 Mange un bonbon avant de rĂ©pondre J'avais envie de lui, et lui aussi alors !Sourit Je ne pensais pas qu'il Ă©tait aussi ... au lit quoi ! Morgane Black~Cheerleaders~ Nombre de messages 3022Age 27lOcalisatiOn Dans les couloirscOter cOeur ...Pardonne moi Ryan...Phrase persO Croire en soit c'est dĂ©jĂ  presque rĂ©ussirDate d'inscription 17/04/2007Sujet Re Visite [Morgane] Dim 16 Sep - 2057 Rigole Bon ben t'as passĂ© un bon moment mais apres moi je te le dis quand jason va en entendre parler sqa sera l'heure des disputes !_________________I Love you ...Forgive Me... Shana Black<3 Sexy 'nd Sensuality ! <3Nombre de messages 1365Age 30Date d'inscription 10/09/2007Sujet Re Visite [Morgane] Dim 16 Sep - 2106 Je n'ai pas envie de parler de ça avec lui !SoupireCar j'aime pas les discutions mĂ©chantes et si triste Ă  la fin ! Morgane Black~Cheerleaders~ Nombre de messages 3022Age 27lOcalisatiOn Dans les couloirscOter cOeur ...Pardonne moi Ryan...Phrase persO Croire en soit c'est dĂ©jĂ  presque rĂ©ussirDate d'inscription 17/04/2007Sujet Re Visite [Morgane] Dim 16 Sep - 2137 c'est vrai mais il finira par l'aprendre_________________I Love you ...Forgive Me... Shana Black<3 Sexy 'nd Sensuality ! <3Nombre de messages 1365Age 30Date d'inscription 10/09/2007Sujet Re Visite [Morgane] Dim 16 Sep - 2146 Je le sais bien mais bon !La regarde Si je le croise pas alors c'est bon ! Contenu sponsorisĂ© Visite [Morgane]

Ilest donc important de mouler vos cheveux au lit. 5 Ă©tapes pour envelopper les cheveux courts pour le lit. Je ne veux pas vous faire attendre; Voici les Ă©tapes que vous devez suivre pour envelopper vos cheveux courts. Alors, comment envelopper les cheveux courts pour le lit ? Étape 1. Lisser les mĂšches. N’entrez pas directement dans l

Harry Potter 2005 ~€~ Londres ~€~ Chemin de Traverse Re Explore le chemin de traverseInvitĂ©, le Mar 5 Sep - 1834 Merry me regarde fixement, me dĂ©vore limite du regard. Je souris et ne la lĂąche pas non plus. J'ai cru sentir son souffle s'accĂ©lĂ©rĂ© Ă  notre contact, j'ai cru sentir un frisson de son cĂŽtĂ© et j'ai cru qu'il Ă©tait mĂȘme parvenu dans mon corps tant nous Ă©tions proches. Je ne suis pas le seul Ă  sourire, la jolie rousse a le mĂȘme visage, le mĂȘme regard, le mĂȘme lĂ©ger pic de battements avec des joues adorablement rosĂ©es. Mes yeux bruns ne lĂąchant plus ses deux perles noisettes, je me laisse aller, je chavire, elle a pris le contrĂŽle, je suis en roue libre. Je navigue sans gouvernail, les voiles dĂ©ployĂ©es, sans personne en haut du mas pour savoir oĂč je vais, sans personne au gouvernail pour diriger, ah si, une personne pardon, cette rouquine justement. Nouveau sourire et enfin la jeune femme bouge. Elle bascule vers l'avant et m'enlace d'une coup, elle pause sa tĂȘte contre mon Ă©paule. Tellement de sensations indescriptibles, je ne sais que dire, que faire. Enfin si, je sais quoi faire. Lentement j'entour le creux de son dos avec mon bras gauche, l'autre dans la nuque. Doucement je remonte les deux mains et commence Ă  faire des caresses pour la dĂ©tendre. On reste un long moment comme ça, je sens son souffle chaud dans mon cou, je frissonne mais je souris, je suis parfaitement heureux, je suis en parfaite bĂ©atitude."Merry..."Un simple soupire, un simple nom mais qui en veut dire beaucoup pour moi. Dans la continuitĂ© des choses, je colle mon front au sien, garde ma main sur sa nuque et commence des petits cercles avec mon pouce, j'appuie lentement avec mon avant-bras pour que plus rien, mĂȘme pas une bulle d'air nous sĂ©pare. Pour moi, c'est un vrai plaisir cet instant, je le savoure, comme le meilleur des repas, le plus savoureux et le plus fabuleux. AgĂ©e seulement de dix-sept ans, chez les moldus elle n'est mĂȘme pas adulte, mais pas ici. AprĂšs ça ne fait pas beaucoup d'Ă©cart, juste je ne pensais pas qu'une fille comme ça existait, surtout si elle Ă©tudie encore Ă  Poudlard. Mais je m'en fiche, royalement, je suis bien en sa compagnie et je pense qu'Ă  mon bonheur. Et au sien, bien entendu, ça va de soi. Je ferme les yeux, je m'imagine dĂ©jĂ  poser mes lĂšvres sur elle, sur les siennes, lui donner le plus doux des baisers. Mais comment rĂ©agirait-elle? Ressent-elle ce que je ressens? Est-elle amoureuse? Autant que moi en tout cas? Et avec ce qu'elle a vĂ©cu, peut-elle encore tourner la page? Se dire qu'elle puisse faire confiance Ă  une nouvelle personne, Ă  un adulte? Si seulement je l'avais connu plus tĂŽt, que je sois encore Ă  Poudlard pour lui montrer au quotidien que les gens ne sont pas tous comme ça. Ce manque de chance de tomber toujours sur les mauvais, je compte bien inverser la tendance. Mais le problĂšme? J'hĂ©site encore... Je ne sais quoi faire... Ce n'est pas un manque de courage, je ne veux juste pas la brusquer, la dĂ©stabiliser ou encore pire tout gĂącher... Je ne me pardonnerais jamais si je la vois partir de ma vie, maintenant ou plus tard, mais ce que je sais, c'est que je m'en voudrais d'autant plus si je passe Ă  cĂŽtĂ© de ça, Ă  cĂŽtĂ© de la meilleure des relations avec cette une main je redresse son menton pour qu'elle me regarde, mon visage se rapproche dangereusement du sien, il est trop tard pour rigoler ou peut ĂȘtre que non... Je sais plus oĂč j'en suis. ET puis mince, soudainement je dĂ©pose fougueusement mes lĂšvres contre les siennes fermant les yeux. Ma main remonte de la nuque jusqu'Ă  la tĂȘte et la pression est plus forte pour intensifier cet instant. Si elle ne veut pas de moi tant pis, mais en tout cas je serai fixĂ©. Bon sang ce que je l'aime. InvitĂ© Re Explore le chemin de traverseInvitĂ©, le Lun 11 Sep - 1233 Tout allait pour le mieux. Merry s'Ă©tait libĂ©rĂ©e de toutes ces ondes nĂ©gatives qui l'avaient enfoncĂ© dans le sol durant des jours et des semaines. Elle avait Ă©tĂ© seule durant un temps dans son chagrin et dans sa souffrance, ne trouvant pas d'aide pour surmonter ce qui la faisait puis Albus Ă©tait arrivĂ© dans sa vie. Ils s'Ă©taient rencontrĂ©s dans la ForĂȘt Interdite alors que la jeune femme n'aurait pas dĂ» s'y trouver. ComplĂštement alcoolisĂ©e, Merry aurait pu ĂȘtre arrĂȘtĂ© par l'Auror qu'elle avait devant elle. Mais il n'en avait rien fait, il l'avait juste raccompagnĂ© en lieu sĂ»r, se fichant pas mal de la plaque qui ornait son manteau Ă  ce moment lĂ . L'ancien Poufsouffle avait depuis Ă©tĂ© lĂ  pour elle, mĂȘme si les coĂŻncidences, qui ont fait qu'ils se sont croisĂ©s plusieurs fois, ont jouĂ© un rĂŽle dans tout ça. Mais la Harper ne voulait pas croire aux coĂŻncidences. Cela faisait plusieurs soirs qu'elle se posait tout un tas de questions concernant le jaune et noir, concernant ce qu'elle Ă©prouvait pour lui et pourquoi elle se sentait aussi proche et attirĂ©e par lui. Mais il n'y avait pas vraiment de rĂ©ponses Ă  tout ceci... C'Ă©tait ainsi, la rouquine appelait ça le destin, ce qui la faisait beaucoup sourire. Le destin avait parfois Ă©tĂ© cruel avec elle. Mais elle savait que cette partie de sa vie, que le destin lui offrait, Ă©tait une bonne chose pour elle. Et elle savait dĂ©jĂ  que cette bonne chose resterait un long moment Ă  Ă©merveiller son quotidien. Elle le pressentait, comme si l'inverse Ă©tait tout simplement beaucoup de choses retenaient la britannique de faire le premier pas, de dire quelques mots qui inciteraient l'ancien Auror Ă  lui poser plus de questions, Ă  vouloir comprendre ce qu'elle ressentait. La timiditĂ© de la rouge et or prenait le dessus, la peur que ces sentiments qu'elle Ă©prouvait et qui Ă©taient bien rĂ©els, ne soient pas rĂ©ciproques. Pourtant, ce n'Ă©tait pas comme si Albus Ă©tait distant avec elle, il Ă©tait attentionnĂ© avec elle, il la protĂ©geait... Ce n'Ă©tait pas comme si il s'agissait d'une simple Ă©lĂšve Ă  ses yeux, qu'il avait rencontrĂ© et qu'il aidait en tant qu'ex Auror. Toutes ses paroles et tous ses gestes le montraient Ă  la rouquine... Mais elle avait si peur de se tromper et de tomber en plein cauchemar alors mĂȘme qu'elle Ă©tait dans un rĂȘve, sur son petit tĂȘte appuyĂ©e contre l'Ă©paule du beau brun, Merry cachait sa tourmente, se demandant si elle aurait dĂ» aller plus loin ou non. Mais le simple fait qu'Albus la serre dans ses bras et lui caresse la nuque lui faisait un bien fou, bien qu'elle se demandait si une personne qui la considĂ©rait seulement comme une amie aurait fait une chose pareille, un geste aussi affectueux et proche...Albus chuchota le prĂ©nom de la rouquine, seul son qui brisa le silence qui s'Ă©tait installĂ© dans la ruelle depuis que le jaune et la rouge s'Ă©taient arrĂȘtĂ©s... MĂȘme la nuit semblait ĂȘtre plus silencieuse qu'Ă  l'ordinaire, offrant un magnifique moment aux deux sorciers qu'elle accueillait sous sa contre tĂȘte, front contre front, la seule chose qui permettait Ă  Merry de savoir que le temps ne s'Ă©tait pas arrĂȘtĂ©, Ă©tait l'affection d'Albus qui continuait ses gestes tendres aux creux de la nuque de la jolie rousse. Un lĂ©ger sourire aux lĂšvres, Merry ferma les yeux un instant, profitant du moment, ce moment qu'ils vivaient juste tous les deux et qu'elle ne voulait pas briser de peur qu'il s'Ă©loigne d' les yeux, la lionne observa le jaune et noir qui semblait en proie Ă  une intense rĂ©flexion, paupiĂšres fermĂ©es. Fronçant un sourcil, la jeune femme s'apprĂȘta Ă  prendre la parole pour savoir ce qui pouvait bien le tourmenter. Mais l'ancien Auror ne tarda pas Ă  ouvrir les yeux, remontant le menton de Merry face Ă  lui qui laissa son regard se perdre dans celui du jeune homme qu'elle avait en face d'elle. Ce jeune homme pour qui elle Ă©prouvait des sentiments forts qui la perturbaient autant qu'ils la rendaient heureuse. Comme si elle avait pensĂ© ne plus pouvoir ressentir cela un jour... Elle n'avait d'ailleurs jamais ressenti cela auparavant. Il Ă©tait diffĂ©rent, ses sentiments Ă©taient diffĂ©rents. Elle seule pouvait le savoir et le sentir. Mais elle en Ă©tait dans les yeux d'Albus, Merry constata que leurs visages se rapprochaient, ne laissant que quelques centimĂštres entre eux. Qu'est ce qu'elle devait faire ? Sauter sur l'occasion, faire le premier geste ? Peut ĂȘtre qu'il la repousserait en se rendant compte qu'il faisait une grave erreur ? Tant de questions qui inquiĂ©taient la rouquine mais qui n'eurent pas Ă  recevoir une les derniers centimĂštres qui sĂ©paraient les lĂšvres des deux sorciers, Albus plaqua sa bouche contre celle de Merry qui ne recula pas... Elle Ă©tait juste surprise... Mais des milliers de sentiments s'emparĂšrent d'elle, des frissons et une chaleur naissante se mirent Ă  parcourir son corps, partant de ce contact si proche qu'elle avait avec celui qu'elle appelait sa destinĂ©e, jusqu'Ă  son cƓur qui diffusa tout ce bonheur qu'elle ressentait Ă  yeux fermĂ©s, Merry laissa l'ancien Auror poser sa main Ă  l'arriĂšre de sa tĂȘte, intensifiant le baiser qu'ils avaient tant dĂ©sirĂ©s chacun de leur cĂŽtĂ©. La rouge et or fit elle aussi remonter ses mains, laissant ses doigts s'entremĂȘler dans les mĂšches du beau brun qui l'embrassait avec sourire sincĂšre alla courber les lĂšvres de la rouquine lorsque leur contact se rompit. S'Ă©loignant trĂšs peu du visage du jeune homme face Ă  elle, Merry rouvrit les yeux, plongeant de nouveau ses pupilles noisettes - pĂ©tillantes de joie et d'amour - dans le regard, heureux semblait-il, d'Albus. Les joues rosies par la timiditĂ© et le sentiment de ne plus savoir quoi faire, la Harper repassa tout simplement ses bras autour du cou de celui... qu'elle aimait ? DĂ©posant un baiser sur sa joue, elle lui caressa la nuque, soupirant lĂ©gĂšrement la joie qui avait de nouveau prit possession de son corps. Puis, d'humeur joueuse, la jeune femme ne pu s'empĂȘcher de chuchoter quelques mots au creux de l'oreille du jeune Qui aurait cru qu'un ancien Auror se serait Ă©prit d'une Ă©lĂšve... Êtes-vous sĂ»r que c'est lĂ©gal monsieur ? InvitĂ© Re Explore le chemin de traverseInvitĂ©, le Mer 13 Sep - 1949 Ce baiser enflammĂ©, je ne veux pas qu'il s'arrĂȘte, je veux qu'il dure. Elle ne bouge pas pour l'instant, Merry ne rĂ©agit pas vraiment, serait-ce une erreur? Une pulsion non partagĂ©e? Mais pourtant, juste avant elle avait l'air aussi tourmentĂ© que moi, fronçant les sourcils, fermant les yeux mais ce n'Ă©tait peut ĂȘtre pas en rapport...Puis soudainement sa main remonte le long de mon dos donnant un grand frisson me traversant de toute part. Sa main rejoint mes cheveux et voilĂ  qu'elle joue avec mes mĂšches. Je suis d'un heureux, une joie intĂ©rieure qui explose, qui me soulĂšve et qui m'Ă©lĂšve jusqu'Ă  l'extase. Toute pression a disparu, il n'y a qu'elle, que nos lĂšvres scellĂ©es. Une vague de chaleur qui coule dans mes veines, mon coeur qui s'emporte et tellement de pensĂ©es qui arrivent, surchauffe de mon corps, je suis simplement content, c'est ce qu'il faut retenir. Je continue de l'embrasser fougueusement, les yeux toujours fermĂ©s. Lentement, chacun de son cĂŽtĂ© on s'Ă©loigne, pas de beaucoup, je sens encore son souffle chaud sur ma peau. Un sourire sur son visage, un petit Ă©clat de rire pour moi, c'est juste parfait, c'est un moment unique, merveilleux, que je n'oublierai pas. Nous ouvrons les yeux presque en mĂȘme temps, nos pupilles sont dilatĂ©es je peux le ressentir ou le voir dans son cas, son regard noisette gorgĂ© d'amour d'oĂč le mien rejoint avec impatience, se prĂ©cipitant pour ne jamais le quitter. Des joues rosies qui se suivent par ses bras autour de mon cou, je ne peux ĂȘtre plus heureux, je l'aime sincĂšrement, jolie rousse. Un bisous sur la joue qui me rĂ©chauffe, je bouillonne, quelques caresses sur la nuque et me voilĂ  aux anges. Je ne bouge pas, je ne veux plus la rouge approche sa bouche de mon oreille et me murmure"Qui aurait cru qu'un ancien Auror se serait Ă©prit d'une Ă©lĂšve... Êtes-vous sĂ»r que c'est lĂ©gal monsieur ?"Je rigole et la regarde avec des yeux pĂ©tillants, je l'embrasse furtivement pour un joli dĂ©but de rĂ©ponse et surtout pour la faire taire avec souris tout en rĂ©pondant"T'es majeure maintenant non? En tout cas chez les sorciers et puis quelle loi empĂȘcherait deux jeunes gens follement amoureux de se rejoindre sous une belle nuit d'Ă©tĂ© avec une lune aussi belle?"Ma main glisse de son dos jusqu'Ă  ses hanches, je fais de lĂ©gers cercles et descends mon autre main sur ses omoplates et la plaque lĂ©gĂšrement contre moi, pour ne laisser absolument rien entre nos deux corps, entre nos deux coeurs. Encore pris par une pulsion je rapproche de nouveau mes lĂšvres pour y dĂ©poser cette fois-ci le baiser le plus doux que je puisse faire, mes yeux se ferment mĂ©caniquement et mon coeur suit. Mes mains font toujours de lĂ©gĂšres caresses pour finalement la blottir contre moi, pour qu'elle soit parfaitement protĂ©gĂ©e, dans mes recule lentement et Ă  mon tour de lui glisser quelques mots Ă  l'oreille, des mots doux , dans un lĂ©ger soupire"Tout ce que je sais, c'est que je t'aime Merry." InvitĂ© Re Explore le chemin de traverseInvitĂ©, le Jeu 14 Sep - 2209 Merry se sentait bien. Merveilleusement bien. Elle avait l'impression que ses sentiments Ă©taient libĂ©rĂ©s, dĂ©voilĂ©s au grand jour, ou plutĂŽt, sous le ciel Ă©toilĂ© de la nuit. Elle Ă©tait heureuse. Tellement heureuse de pouvoir vivre un moment pareil sans se soucier de ce qui allait se passer par la suite, sans se soucier du point de vue des gens, sans se soucier de ce qu'il se passait autour d'elle, autour d'eux. Ses yeux pĂ©tillants de joie regorgeaient de sentiments. Elle avait l'impression d'avoir des feux d'artifices dans les pupilles qui illuminaient son regard et son Ăąme toute sourire s'Ă©tait sculptĂ© sur ses lĂšvres, Ă  tel point qu'on aurait pu penser que jamais il ne pourrait disparaĂźtre de cet endroit oĂč, juste un peu plus tĂŽt, les lĂšvres qu'elles avaient tant dĂ©sirĂ©es s'Ă©taient posĂ©es sur les siennes. Les gestes de la jolie rousse avaient Ă©tĂ© guidĂ©s par ses sentiments, par ce qu'elle ressentait sur le moment et elle ne s'Ă©tait pas sentit obligĂ©e de rĂ©flĂ©chir aux consĂ©quences de ses actes, bien qu'elle s'Ă©tait posĂ©e un tas de questions. Mais peu importe finalement ? Qui pouvait la juger ? Qui pouvait juger ses choix et la vie qu'elle menait ? Personne. C'Ă©tait sa vie Ă  elle, elle Ă©tait majeure dorĂ©navant et pouvait trĂšs bien prendre des dĂ©cisions sans que personne ne s'y oppose. MĂȘme si elle savait pertinemment que ses parents, mĂȘme ses grands frĂšres seraient outrĂ©s par un tel comportement, par un tel choix. Le reste de sa famille, qu'elle aimait tant aussi, n'approuverait peut ĂȘtre pas son choix non plus. Mais elle s'en contre-fichait. Elle Ă©tait heureuse. Et personne ne pouvait se mettre en travers de son bonheur. Il n'en Ă©tait plus question. Elle avait assez souffert comme ça, elle ne voulait plus que ça arrive...Soupirant contre la peau du jaune et noir, Merry exprimait sa joie et son soulagement. Elle avait ajoutĂ© Ă  tout ce moment une lĂ©gĂšre touche d'humour qui avait fait rire l'ancien Auror, ce qui l'avait fait d'autant plus sourire. Le voir heureux lui faisait reculant, la Harper fixa de nouveau Albus, qui se pencha une fois de plus vers elle pour l'embrasser Ă  peine quelques secondes. LĂ©gĂšrement frustrĂ©e, mais amusĂ©e, la rouquine lui caressa la nuque avec tendresse, laissant toujours ses sentiments prendre le dessus, tandis qu'il rĂ©pondait Ă  sa rĂ©plique. - T'es majeure maintenant non? En tout cas chez les sorciers et puis quelle loi empĂȘcherait deux jeunes gens follement amoureux de se rejoindre sous une belle nuit d'Ă©tĂ© avec une lune aussi belle?Il n'avait pas tout Ă  fait tord. Sa rĂ©ponse plaisait Ă  la jeune femme et la confortait dans son choix. Cette dĂ©cision qu'elle avait prise changerait sans doute sa vie, mais elle s'en fichait toujours. Elle se sentait lĂ©gĂšre grĂące Ă  ce sentiment de bonheur qu'elle ressentait et c'Ă©tait le principal. C'Ă©tait qu'elle avait prit la bonne dĂ©cision. Pour le moment tout du moins, bien qu'elle espĂ©rait que ce moment dure une ce moment Ă©tait si magique. Deux personnes qui s'aimaient et se le montraient. Elle espĂ©rait pouvoir faire ça toute sa vie... Mais le futur ne lui importait pas pour l'instant. Seul le moment prĂ©sent Ă©tait important. Ce moment plein de tendresse, ou les gestes d'Albus se firent doux et rĂ©confortant. La rouquine le laissa caresser ses hanches, passer ses mains sur ses omoplates et effleurer sa bouche. Blottie dans les bras de l'ancien Auror, plus rien n'a d'importance Ă  cet instant lĂ . Juste Tout ce que je sais, c'est que je t'aime Poufsouffle s'Ă©tait lĂ©gĂšrement reculĂ©e de la rouquine pour venir murmurer quelques mots Ă  l'oreille de sa belle. Souriant et fermant les yeux au souffle de son soupire, au son de sa voix, au sens de ses mots, Merry le serra un peu plus fort contre elle, ne voulant pas le laisser partir loin d'elle. Elle ne rajouta que quelques mots supplĂ©mentaires, ne voulant pas gĂącher ce moment qui lui importait Je t'aime aussi Merry enfouit Ă  nouveau son visage dans le cou d'Albus, embrassant doucement sa peau avant de revenir poser ses lĂšvres contre les siennes, les yeux d'abord ouverts, pour l'admirer, puis fermĂ©s pour profiter un peu plus de l'instant.Te n'aime InvitĂ© Re Explore le chemin de traverseInvitĂ©, le Mer 20 Sep - 1703 A mes derniers mots la jolie rousse ferme les yeux, esquisse un sourire et me serre fort contre elle. Je fais de mĂȘme et enfouis ma tĂȘte dans son cou. "Je t'aime aussi Albus"De si jolis mots qui font exploser mon coeur, des sentiments chaleureux et grandioses se rĂ©partissent dans mon corps, mon cerveau en Ă©bullition apprĂ©cie Ă©normĂ©ment cette phrase. Elle semble courte, sans importance mais pour moi elle est marquante et veut en dire beaucoup, plus que ce qu'elle veut dire, bien plus que ce que les gens peuvent penser ou dire. Je le sais, je le sens. A partir de maintenant c'est ma rousse. Merry enfouit de nouveau sa tĂȘte dans mon cou et y dĂ©pose un baiser tendre, comme une brise d'Ă©tĂ© qui me fait frissonner. Elle redresse ma tĂȘte et nous nous embrassons en douceur, s'admirant puis se dĂ©tendant, yeux fermĂ©s, en ne pensant Ă  rien d'autres que le moment prĂ©sent. Je pose mes mains sur ses hanches et mordille sa lĂšvre infĂ©rieure en rigolant. Je me recule de quelques petits pas et lui tient la main, mon pouce caresse le dos de sa main avec tendresse."Je me sens plus dĂ©tendu, pas toi?... Qu'en penses-tu mon attrapeuse de cƓur au vif? Et si une chose est bien en or, c'est le tien."Je me penche vers elle pour y dĂ©poser un court mais doux baiser sur ses lĂšvres qui s'envole avec le vent. Je la regarde avec tendresse et lui fait un lĂ©ger clin d'oeil."On ne s'est pas encore sĂ©parĂ© que j'ai dĂ©jĂ  envie de te revoir pour que le temps passe moins vite. J'espĂšre simplement que ça ne sera pas trop long, j'ai envie de passer tout mon temps avec ta jolie frimousse, Ă  contempler ton visage, fixer ton regard, ton sourire, entendre et sentir ton souffle chaud dans mon cou, compter tes tĂąches de rousseur pour connaĂźtre ton corps sur le bout des doigts..."D'un coup, je la tire vers moi et l'embrasse fougueusement sans plus aucune retenue, je me laisse prendre au jeu et prends les reines, je veux qu'elle suive mon rythme, de vie et cardiaque. Je veux qu'on ne forme plus qu'un, qu'on synchronise nos souffles pour que la symbiose soit parfaite, avec elle.Te n'aime aussi InvitĂ© Re Explore le chemin de traverseInvitĂ©, le Jeu 21 Sep - 1508 Merry aurait voulu que cet instant dure Ă  jamais, indĂ©finiment. Cet instant de dĂ©couverte, de nouveautĂ©s, de passion. De nouvelles sensations traversaient le corps de la jolie rousse qui ressentaient des choses qui lui avaient Ă©tĂ© inconnues auparavant. Il lui avait fallut 17 annĂ©es ainsi, Ă  vivre des bons et des mauvais moments, avant d'enfin pouvoir ressentir ces Ă©motions parfaites avec une personne unique. Cette personne unique qu'elle avait mit temps de temps Ă  trouver mais qui Ă©tait finalement face Ă  elle, contre elle. Cette personne contre laquelle elle Ă©tait blottit, qu'elle se pressait d'embrasser, dĂ©posant ses lĂšvres sur les siennes, revivant le premier contact proche et intime qu'ils avaient eut Ă  chaque fois que sa bouche rencontrait la sienne Ă  cƓur de Merry Ă©tait brĂ»lant. BrĂ»lant d'amour et de dĂ©sir d'aimer autant, d'aimer une personne de cette maniĂšre, jusqu'Ă  la fin de ses jours. Elle voulait aimer Albus pour une Ă©ternitĂ©, tout simplement, si seulement l'Ă©ternitĂ© existait pour l'amour. Ce dont elle ne doutait pas Ă  ce moment, sachant, ressentant qu'ils iraient loin tous les deux. TrĂšs loin... et qu'ils ne seraient pas prĂšs de se lĂącher. Qu'ils ne se quitteraient plus mĂȘme, malgrĂ© la lĂ©gĂšre diffĂ©rence d'Ăąge, malgrĂ© la distance qui les Ă©loignait. Elle s'en fichait pas mal aprĂšs tout, les sentiments, forts et profonds qu'elle Ă©prouvait pour lui, la rattachait Ă  lui. Quelque chose les liait. Quelque chose de fort, de puissant et d'intense. Un amour qu'elle n'avait jamais vĂ©cu et que son cƓur n'avait jamais connu jusque de mots pourraient dĂ©finir tout ce qu'il se passait Ă  l'instant, ce que son coeur, son esprit et son corps avaient dĂ©voiler ce soir-lĂ . A vrai dire, elle ne savait pas si un mot ou mĂȘme une liste de mots pourraient ĂȘtre la dĂ©finition de l'amour qu'elle Ă©prouvait pour l'ancien auror. Le mot qu'elle pourrait mettre sur ce lien qui les unissait, pour illustrer ce bonheur ressenti, n'existait pas Ă  ses yeux. Et n'existerait sans doute jamais... Mais peu lui importait pour l'instant, elle aimait, on l'aimait, ils s'aimaient et c'Ă©tait vraiment tout ce qu'il comptait Ă  ce moment Je me sens plus dĂ©tendu, pas toi?... Qu'en penses-tu mon attrapeuse de cƓur au vif? Et si une chose est bien en or, c'est le mains d'Albus Ă©taient venues frĂŽler les hanches de sa belle et les deux amants avaient Ă©changĂ© un Ă©clat de rire lorsque le jaune et noir s'Ă©tait mit Ă  mordiller la lĂšvre de la jeune femme. Leur regard accrochĂ©s l'un Ă  l'autre, les deux tourtereaux s'Ă©taient Ă©loignĂ©s lĂ©gĂšrement l'un de l'autre quand Albus avait fait quelques pas en arriĂšre, gardant la main de Merry dans la sienne, la lui caressant du bout du pouce. Mais cette courte distance entre eux ne dura pas longtemps une fois que le Poufsouffle termina sa phrase. Ce dernier se pencha vers elle, dĂ©posant un baiser aussi lĂ©ger qu'une plume sur les lĂšvres de la jolie rousse. Le regard qu'il lui lança ensuite fit frissonner Merry qui pouvait y voir tout l'amour qu'il Ă©prouvait pour elle. Et son petit clin d’Ɠil... ça la faisait On ne s'est pas encore sĂ©parĂ© que j'ai dĂ©jĂ  envie de te revoir pour que le temps passe moins vite. J'espĂšre simplement que ça ne sera pas trop long, j'ai envie de passer tout mon temps avec ta jolie frimousse, Ă  contempler ton visage, fixer ton regard, ton sourire, entendre et sentir ton souffle chaud dans mon cou, compter tes tĂąches de rousseur pour connaĂźtre ton corps sur le bout des doigts...Les joues de Merry se mirent Ă  rosir et une chaleur vint illuminer son visage d'une joie immense. Mais la rougeur eut Ă  peine le temps de bien colorer son visage qu'elle se trouva plaquĂ©e contre Albus qui l'avait attirĂ© Ă  elle, l'embrassant avec une fougue et une passion qu'elle ressentait rĂ©ciproquement. Intensifiant le baiser, la Harper ferma les yeux, se collant d'autant plus Ă  son bien-aimĂ© pour que plus rien ne les sĂ©pare, mĂȘme pas quelques petits millimĂštres d'air moment durant longuement, les deux fous d'amour se dĂ©collant l'un de l'autre quelques secondes Ă  peine, juste le temps de reprendre leur souffle et de s'admirer, juste le temps d'observer le visage de l'autre, s'attardant sur des petits dĂ©tails qui faisaient d'eux des personnes uniques et qui Merry pouvait bien le dire, faisaient leur charme. Ou tout du moins, c'Ă©tait ce qu'elle pensait concernant Albus. C'Ă©tait comme ça en tout cas, que la britannique avait apprit Ă  connaĂźtre Albus, il avait toujours Ă©tĂ© ainsi et elle avait par la suite apprit Ă  lui faire confiance, puis Ă  l' lĂšvres soudĂ©es Ă  celles de celui qu'elle aimait, Merry se recula une nouvelle fois, Ă  peine, juste assez pour pouvoir caresser son visage avec tendresse et amour, pour pouvoir jouer avec les mĂšches de cheveux qui retombaient sur son front. Les yeux de la rouquine - qui Ă©taient plongĂ©s dans le regard d'Albus - Ă©taient pĂ©tillants. Toute la joie et l'amour qu'elle dĂ©gageait s'apercevait Ă  travers son regard. Tout Ă©tait parfait. Et elle ne voulait absolument pas briser cet instant. Elle ne voulait pas rentrer et voulait juste rester Ă©ternellement dans les bras de celui qu'elle pouvait appeler son homme Ă  Je devrais partir... mais je n'en ai mĂȘme pas une once d'envie... Je suis tellement bien dans tes bras. TrĂšs fort InvitĂ© Re Explore le chemin de traverseInvitĂ©, le Jeu 28 Sep - 2132 Cet instant de pur bonheur Ă©tait long, trĂšs long, intense et ça ne me dĂ©plaĂźt pas, Ă  aucun moment et au contraire. Je prends un plaisir monstre et je me sens parfaitement bien. Nos lĂšvres soudĂ©es les unes aux autres se dĂ©tachent finalement pour nous laisser respirer un peu, ça serait bĂȘte de mourir maintenant...Elle parle, ses magnifiques lĂšvres s'animent et je me laisse aller, me transporte au rythme de ses mots"Je devrais partir... mais je n'en ai mĂȘme pas une once d'envie... Je suis tellement bien dans tes bras."Je souris doucement et la laisse jouer avec mes cheveux, nos fronts collĂ©s, le souffle lĂ©ger, les mots chuchotĂ©s"Moi non plus... Mais il le faut... Il est l'heure... Ma femme..."Un sourire se dessine sur mon visage, toujours nos regards pĂ©tillants gorgĂ©s d'amour qui ne se quittent pas."Dis toi que si tu pars maintenant, on pourra se voir bientĂŽt, chez moi. Au pire tu sais quoi? DĂšs que t'es Ă  Poudlard tu m'envoies une lettre, ça serait avec plaisir!"Je caresse doucement sa joue avec mon pouce et le creu de son dos du bout des doigts. Je laisse ma main courir sur elle pour rejoindre sa nuque dans une tendresse infinie..."Je t'aime toi tu sais?"Doucement je me dĂ©colle d'elle pour lui tenir la main, je l'entraĂźne avec moi pour marcher jusqu'au point oĂč je la laisserai s'en aller, sans moi...Je le lĂąche pas des yeux et mon coeur danse la samba, c'est la fĂȘte en moi et je sais que je pourrai dormir le coeur lĂ©ger, l'esprit Ă©vasif, rejoignant son corps durant un doux rĂȘve... Mais je sais que bientĂŽt, ce rĂȘve oĂč mon corps se recolle Ă  elle, la rejoint et l'embrasse tendrement, ne sera plus un rĂȘve... Mon rĂȘve sera rĂ©alitĂ© car je vais la revoir, trĂšs bientĂŽt pour de nouveau exprimer nos corps, montrer notre amour physiquement par des Ă©changes fougueux, passionnĂ©s sans aucun point nĂ©gatif, la perfection Ă  l'Ă©tat pur, comme elle. Fort fort fort InvitĂ© Re Explore le chemin de traverseInvitĂ©, le Dim 1 Oct - 1932 Tout Ă©tait parfait. La soirĂ©e, la personne avec qui elle Ă©tait, la maniĂšre dont se dĂ©roulait les choses et les Ă©vĂ©nements. C'Ă©tait gĂ©nial, magique. Les yeux de Merry pĂ©tillaient. Ils pĂ©tillaient grĂące Ă  tellement de choses. Cette soirĂ©e, sa joie, la chaleur qui traversait son corps, son amour pour Albus... et l'amour qu'il Ă©prouvait pour elle. Les sentiments Ă©prouvĂ©s, les Ă©motions ressenties ce soir-lĂ  Ă©taient maĂźtres de la soirĂ©e et de leur bonheur actuel. Ils guidaient leurs mouvement, leurs paroles, les choix qu'ils faisaient inconsciemment en rĂ©agissant Ă  l'autre et Ă  ses mouvements, ses mots. Merry se sentait si bien. Mais elle n'allait pas tarder Ă  devoir s'en aller... son frĂšre se demanderait oĂč elle se trouvait, pourquoi il ne l'avait pas vu rentrer elle Moi non plus... Mais il le faut... Il est l'heure... Ma femme...Les deux derniers mots prononcĂ©s par Albus firent frissonner Merry... C'Ă©tait tellement merveilleux Ă  entendre. Des Ă©tincelles firent presque leur apparition dans le regard de la rouquine et une chaleur immense s'installa de nouveau dans son corps, dans son cƓur, qui appartenait dorĂ©navant Ă  quelqu'un, Ă  une personne de Dis toi que si tu pars maintenant, on pourra se voir bientĂŽt, chez moi. Au pire tu sais quoi? DĂšs que t'es Ă  Poudlard tu m'envoies une lettre, ça serait avec plaisir!Merry aquiesça tout en fermant doucement les yeux, avant de les rouvrir pour plonger une fois de plus son regard dans celui de la personne qu'elle aimait du plus profond de son ĂȘtre et de son Ăąme. Toutes les cellules de son corps Ă©taient en euphorie face Ă  cet amour naissant et grandissant et rĂ©chauffait la jolie rousse qui Ă©tait loin d'avoir froid, au Je t'aime toi tu sais?Le merveilleux sourire heureux de la Harper regagna ses lĂšvres, tandis qu'Albus prononçaient ses mots et faisait, avant cela, remonter sa main vers sa nuque, qui avait quittĂ© le creux de son dos, caressant de l'autre main, du bout du pouce, la joue de sa sans briser ce moment intime, ce silence, l'ancien auror prit la main de la rouquine pour se remettre Ă  marcher. Merry, quant Ă  elle, finit par presser la main du jaune et noir, Ă  l'instant oĂč elle allait lui Oui je le sais, je l'ai bien compris je pense... Et tes sentiments sont tout aussi rĂ©ciproques...La jolie rousse hĂ©sita un instant avant de continuer, prenant une inspiration avant de chuchoter dans le Je t'aime aussi tu sais...Les pas du - on pouvait le dire - tout nouveau couple qui s'Ă©tait formĂ©, se firent dans le silence pour le reste du chemin. De longues minutes oĂč de petites attentions affectives apparurent, un baiser sur la joue, sur le coin des lĂšvres, une caresse tendre et chaleureuse, des mains qui se serrent, des doigts qui s'entremĂȘlent Ă  ceux de celui ou celle qu'on aime. Une fin de chemin qui se fit avec amour et affection, permettant aux deux jeunes gens de garder le sourire et les paillettes qu'ils avaient dans les bien vite le sourire de Merry disparu quand elle aperçu le chĂąteau au loin. Elle allait devoir rentrer et ce n'Ă©tait pas ce qu'il lui faisait le plus plaisir. D'autant plus qu'elle allait devoir se frayer un chemin en cachette si elle ne voulait pas se faire attraper par ceux qui tournaient dans les couloirs cette nuit-lĂ . Le chĂąteau Ă©tait encore relativement loin, mais la rouquine devait laisser Albus lĂ , qui n'avait plus le droit de l'accompagner Ă  partir de maintenant. Une moue sur le visage, elle se tourna vers lui, plongeant son regard aimant dans le sien, avant de venir se coller Ă  lui, l'entourant de ses petits bras qui se serrĂšrent contre lui, pour un cĂąlin d'au revoir. Puis un doux baiser sur les lĂšvres, de quelques secondes Ă  peine, un sourire, des mains qui se quittent, et un " merci " qu'elle chuchote dans la nuit avant de s'Ă©loigner de lui, lui adressant un dernier regard plein d'amour.FIN DU RP POUR MOI InvitĂ© Re Explore le chemin de traverseInvitĂ©, le Mar 3 Oct - 2154 Une lĂ©gĂšre pression sur ma main, je me tourne vers la jolie rousse et la voilĂ  qu'elle prend la parole. J'Ă©coute ses mots et ne quitte pas ses lĂšvres des yeux. Ce moment est un dĂ©lice et je m'en dĂ©lecte complĂštement. Mon coeur a fini son petit caprice et est revenu Ă  la normal, comme si tout ça Ă©tait normal ou en tout cas que je le mĂ©ritais. Qu'est-ce que je dis, bien sĂ»r que je le mĂ©rite! Pourquoi j'aurais pas le droit Ă  mon bonheur, mon petit plaisir personnel."Oui je le sais, je l'ai bien compris je pense... Et tes sentiments sont tout aussi rĂ©ciproques..."Un grand sourire et mon visage s'illumine autant qu'il rougit, ses mots me vont droit au coeur, c'est une magnifique soirĂ©e! Sans crier garde un "je t'aime aussi tu sais" se perdit dans le noir, entre les bruits de la nuit et ceux de nos pas... Je caresse lentement le dos de sa main et embrasse tendrement sa joue. Maintenant c'est le silence le plus total, lĂ , c'est simplement des attentions qui dirigent la marche, qui rendent le moment encore plus magique, sans concertation, juste en sachant ce que l'autre veut en tĂ©lĂ©pathie. Sourire et yeux pĂ©tillants, la nuit parfaite il est temps.... PLOP... Fin de la soirĂ©e, chĂąteau en vue!! L'heure de rentrer... Des regards amoureux, une Ă©treinte gorgĂ©e de sentiments et un baiser passionnĂ©... Pour finir sur des bras qui ne veulent pas se quitter et des lĂšvres qui chuchotent quelques mots, perdus dans les tĂ©nĂšbres de la nuit... Je suis restĂ© tellement longtemps comme ça, droit comem un piquet, attendant qu'elle rentre dans le chĂąteau puis quelques temps, le temps que j'estime qu'elle soit dans son petit lit rouge... J'aimerais la rejoindre pour que la nuit soit incroyable... Pfiou, hĂąte de la revoir, je suis impatient...Je rentre chez moi seul et part vite dans mon lit, une grande maison dĂ©serte, j'attends sa nouvelle venue. Je vais aller dormir moi mais oh.... Qu'est-ce que c'est que ça? Une chouette et une lettre? Serait-ce la demoiselle en dĂ©tresse?...[Fin du RP] Sariel FawkesSerpentard Re Explore le chemin de traverseSariel Fawkes, le Mar 17 Oct - 1012 UniqueTe souviens-tu, exactement, du commencement ?Etait-ce une main tendue dans la nuit ? Ou au contraire, une lumiĂšre qui t'attendait, que tu as suivi ?Je ne me souviens plus exactement des circonstances. Mais le sac de mots Ă©tait dĂ©posĂ© lĂ , aprĂšs cette nuit oĂč je n'avais pas rĂ©ussi Ă  m'endormir. Cadeau parmi les ombres et je savais que je n'avais pas le choix. Il fallait que je le fasse. J'Ă©tais, au beau milieu d'un bon nombre d'ombres, choisie pour agir. Aider Ă  ma passĂ© l'essentiel de cette journĂ©e Ă  me demander si c'Ă©tait la solution. A la lumiĂšre du jour, mes doutes semblaient bien trop importants. Croiser des visages, des sourires, entendre ces voix embrouillĂ©es dans la rue me forçait Ă  prendre part Ă  la rĂ©alitĂ©. Je n'avais pas d'Ă©chappatoire. Je devais faire face. PossibilitĂ©s... je ne pouvais oublierCe qu'on attendait de suivi la linĂ©aritĂ© singuliĂšre des rues que je connaissais pas coeur. J'ai foncĂ©, je crois, au beau milieu de cette foule qui n'existait plus ce soir-lĂ . Au nom de quoi ?A leur nom, dĂ©signĂ©s par ce cri commun, cet ne comprennent plus qu'il n'y a plus d'abĂźme. Qu'elle ne guette que ceux qui n'y prennent pas n'y a plus que cet espoir dans la cachĂ©e sur le coeur. Ma cape vissĂ©e sur mes cheveux de lumiĂšre. Je ne pouvais me cacher, mais on ne me reconnaitrait pas ce soir. Personne Ă  l'horizon. Il fallait le faire. Du bout de la baguette, la magie fusa et les exemplaires s'alignĂšrent contre la paroi brute. DĂ©sormais gravĂ©e de leur passage. Ils ne pourraient oublier ce petit matin, vous saurez, vous entendrez ce hurlement ont tous oubliĂ©, qu'ils Ă©taient toujours lĂ . Quelque ne se feront plus avoir par le cri du sourire satisfait devant le tableau d'Impardonnables. Et sans confession,dans un rire muet, transplaner vers le repos et l'attente d'une nouvelle occasion. L'ImpardonnableLe monde change. Dans les arbres le vent souffle plus intensĂ©ment, comme sur les villes magiques qui murmurent l'air de la LibertĂ©. Il est un Secret qui perdure depuis bien trop longtemps. Qui occulte tout ce que notre monde pourrait avoir sans se restreindre derriĂšre de banales formalitĂ©s. Il est temps d'ouvrir les yeux, de regarder en face les incohĂ©rences de la Justice, pour les rayer jusque dans les fondements des inepties qui la compose. Une nouvelle aube se profile, sans les chaines de la Restriction, et ce jour-lĂ  la seule question qui se posera est, quel est votre choix ? Appel des TĂ©nĂšbresMurmures de l'Ombre Il y a des mots qui se dĂ©forment dans le creux d'une oreille, courant d'une bouche Ă  l'autre et forcĂ©s parfois d'Ă©pouser la forme des pensĂ©es Ă©triquĂ©es de ceux qui ne les comprennent pas. Nos idĂ©es ne sont plus celles de nos prĂ©dĂ©cesseurs, nous les avons modelĂ©es, pour les faire correspondre au besoin de notre temps. Ce qui Ă©tait vrai hier ne l'est plus aujourd'hui. Nous nous sommes adaptĂ©s, devenant une voix qui se bat pour la communautĂ© magique et non forcĂ©ment contre elle. Le temps est venu que les mauvaises langues se taisent, que la vĂ©ritĂ© soit de nouveau Ă©tablie, celle dont le ministĂšre nous prive pour mieux s'enraciner dans sa bĂȘtise. Nos idĂ©es ne sont pas le Chaos mais bien l'Ordre pour tous, une libertĂ© absolue, sans chaĂźnes nous privant de nos droits les plus fondamentaux. À commencer par le Secret Magique. Nous en voulons l'abolition. RĂ©flĂ©chissez, pourquoi aurions-nous Ă  nous terrer dans l'ombre comme des indĂ©sirables alors que les moldus ne reprĂ©sentent dĂ©sormais aucune menace pour nous ? Alors qu'il serait possible de cohabiter sans que l'on ait Ă  se cacher d'eux ? Cette entrave Ă  notre libertĂ© ne peut plus durer, nous n'avons plus Ă  nous soumettre Ă  des idĂ©aux d'un temps passĂ©, ancrĂ©s dans les peurs d'un ministĂšre n'ayant plus lieu d' ministĂšre justement, qui n'a de cesse de nous prouver son incompĂ©tence au travers de nombreuses erreurs et approximations. Que dire de l'inefficacitĂ© des Aurors quand l'Ă©cole a Ă©tĂ© attaquĂ©e aussi librement qu'un moulin au milieu d'un champ ? Ou encore au travers de ses lois les plus absurdes et de sa hiĂ©rarchie trop verticale, dominĂ©s par un ministre incompĂ©tent que peu de vous apprĂ©cient ?Il est venu le temps de s'unir, de se dĂ©faire de ce systĂšme que l'on nous impose. Et ce par tous les moyens possible. Le pacifisme ayant depuis longtemps prouvĂ© qu'il ne mĂšnerait nul part, se perdant en discours ennuyeux ou en promesses illusoires. Il est grand temps d'agir, et non plus du que notre libertĂ© ne doit pas ĂȘtre un choix, mais un dĂ©chirure du monde1/ La vie moldue a-t-elle la mĂȘme valeur que la vie sorciĂšre ? Accordes-tu de l'importance au statut sanguin de tes proches ?La seule chose qui puisse diffĂ©rencier l’importance que nous accordons Ă  un ĂȘtre humain est liĂ©e Ă  ses actions, sa personnalitĂ©, bien plus que des notions comme le sang ou les pouvoirs magiques. En vĂ©ritĂ©, nous jugeons que les moldus et sorciers, tous sangs confondus, sont Ă©gaux. Technologie et magie ne sont que des bifurcations dans l’espĂšce humaine ; aucune n’est supĂ©rieure Ă  l’autre. C’est prĂ©cisĂ©ment pourquoi le contraste entre le cocon dont jouissent les moldus, et l’asservissement auquel le Secret nous soumet, est intolĂ©rable. 2/ Que penses-tu de la sĂ©paration des mondes magique et moldu ? Est-ce l'option que tu juges la plus viable sur le long-terme pour les deux communautĂ©s ?La sĂ©paration mise en place entre les mondes magique et moldu est, au mieux inefficace, au pire dangereuse. Nous pensons que la mĂ©connaissance mutuelle dĂ©veloppe des deux cĂŽtĂ©s haine, mĂ©pris, et peur. Une vĂ©ritable aberration, on est pas du bĂ©tail Ă  sĂ©parer chacun dans son enclos ! Pour cohabiter, il faut dialoguer, et non se laisser enraciner dans une sĂ©grĂ©gation plurisĂ©culaire. Les mariages "mixtes" sorcier/moldu prouvent que cette acceptation et ce vivre-ensemble sont possibles. » Oui, mettre fin Ă  cette sĂ©paration risque d’avoir un coĂ»t humain, mais c’est le coĂ»t de la Quel est l'Ă©quivalent moldu de la lutte contre le secret magique ? Nous connaissons trop peu l’univers moldu pour tirer des conclusions hĂątives. Cependant, nous trouvons des parallĂšles possibles entre les idĂ©aux de l’Ordre noire et des mouvements comme la lutte pour la mixitĂ© sociale ou la transparence politique. 4/ Qui dĂ©tient le monopole de la violence lĂ©gitime ? Es-tu satisfait de cette rĂ©partition des pouvoirs ?Nous ne sommes pas totalement d’accord sur la question, principalement parce que cela dĂ©pend du rĂ©fĂ©rentiel. Dans la communautĂ© sorciĂšre britannique, le MinistĂšre dĂ©tient la violence lĂ©gitime. En effet, il est le seul Ă  pouvoir user de violence directement ou par dĂ©lĂ©gation aux Aurors sans avoir Ă  subir de prĂ©judice. Nous trouvons qu’il lui arrive d’abuser de cette impunitĂ©, de faillir Ă  sa mission de protection. Si l’on prend pour repĂšre les communautĂ©s moldues et sorciĂšres, certains d’entre nous sont tentĂ©s de songer que ce monopole est dĂ©tenu par les moldus. Ce sentiment est surtout liĂ© Ă  l’asymĂ©trie des jugements en cas de conflit entre moldus et maniĂšre gĂ©nĂ©rale, cette rĂ©partition des pouvoirs ne nous satisfait pas vraiment. Le gouvernement devrait avoir moins de pouvoir, se fier Ă  son peuple. Ne sommes-nous pas prĂȘts Ă  nous assumer en tant qu’Etat-nation ? »5/ Si le MinistĂšre Ă©tait un objet, lequel serait-il ? Le bureau des Aurors serait-il fait de la mĂȘme matiĂšre ? Si non, laquelle ? Si oui, d'autres diffĂ©rences seraient-elles Ă  noter ?Clairement, ici on n’est pas deux Ă  voir les choses de la mĂȘme façon. Mais c’est normal hein, chaque cerveau fonctionne diffĂ©remment, c’est ce qui fait la beautĂ© de l’ĂȘtre humain. Soyons synthĂ©tiques, ne choisissons que deux mĂ©taphores ! Si le MinistĂšre Ă©tait un bateau en train de sombrer, ses Aurors en seraient la bouĂ©e dĂ©fectueuse. Une autre image serait celle du MinistĂšre comme une porte, une entrave, un non-lien, derriĂšre laquelle le secret peut disparaĂźtre et les communautĂ©s se rejoindre. A une ouverture prĂšs
6/ Si les deux principaux groupuscules Ordre du PhĂ©nix et Ordre Noir Ă©taient des animaux, que seraient-il ? Pourquoi ?Nous avons des avis mitigĂ©s sur la la plupart, nous voyons l’Ordre du PhĂ©nix comme un chien. Ils sont pour nous, un mĂ©lange de bons petits toutous qui peuvent montrer les crocs sans logique. Un animal donc en apparence de confiance, fiable et domestiquĂ© mais qui peut trĂšs bien rĂ©vĂ©ler un cĂŽtĂ© violent et dangereux. Cependant, d’autres voient cet Ordre comme un beau Paon, qui agite ses plumes pour paraĂźtre grand, mais qui n'a pas plus d'utilitĂ© que cela au fond, hormis faire mal quand on se fait pincer. Mais nous pouvons aussi voir l’Ordre du PhĂ©nix comme un moustique, un animal en voie d’extinction ou mĂȘme un cheval qui se laisse dompter facilement. En somme, un animal qui ne serait pas exceptionnellement dangereux. L’Ordre Noir, pour nous, s’apparente plus Ă  une meute de loup ou Ă  un serpent. Pour les premiers, ils chassent en meute et ont un Alpha pour pouvoir diriger cette vraie communautĂ©. Pour les seconds, c’est un Serpent, patient et qui attend toujours le bon moment pour agir et qui instinctivement suscite la crainte. Dans l’ensemble, L’Ordre Noir ressemble Ă  un prĂ©dateur tel que le dragon, l’ours ou mĂȘme le crocodile. 7/ Quelle Ă©motion t'inspirent les Mangemorts et pourquoi ?Nous Ă©prouvons principalement de la crainte mais surtout beaucoup d’admiration, de fascination envers cet Ordre. Pour certains, nous y voyons une source d’inspiration, de justice, de savoir, de modĂšle qui nous pousse Ă  nous surpasser. Leur force d’oser se lever face au pouvoir en place afin de dĂ©fendre la libertĂ© et lutter contre le Secret Magique, accroĂźt notre Si tu portais un masque, que ferais-tu de diffĂ©rent par rapport aux Mangemorts actuels ? Au Seigneur des TĂ©nĂšbres ? Pour la plupart, nous n’agirons pas forcĂ©ment diffĂ©remment. Mais si nous devions rĂ©ellement innover, nous pensons qu’attaquer de grandes personnalitĂ©s moldues ou accentuer le cĂŽtĂ© discutions afin de faire mieux comprendre l’idĂ©ologie serait un plus. De plus, ce serait un bon point de contrĂŽler les Ă©coles de Magie afin de crĂ©er une nouvelle gĂ©nĂ©ration plus impliquĂ©e dans les dĂ©bats politiques et soutenant notre cause. 9/ Que reprĂ©sente la technologie moldue pour toi ? Penses-tu qu'elle soit l'Ă©quivalent de la Magie ? Pour nous, la technologie moldue est l’évolution mĂȘme de leur communautĂ©. Cependant, elle n’est absolument pas l’équivalent de la magie. Pour certains, nous la voyons comme une faiblesse, comme un substitut Ă  notre magie en beaucoup moins bien. D’autres, pensent qu’elle pourrait ĂȘtre utile, que c’est avantage dont on pourrait tirer profit malgrĂ© le fait que la magie a un peu de mal Ă  se mĂ©langer avec les objets technologiques moldus. Cependant, nous y voyons aussi une certaine complĂ©mentaritĂ© puisque souvent la magie permet de faire des actions que la technologie ne permet pas et inversement. 10/ Si tu pouvais choisir le ministre de la magie, qui voudrais-tu ?Nous voulons du changement, tout simplement. Quelqu'un qui soit lĂ  pour briser les codes malsains Ă©tablis et ne pas plier sous le poids de ses responsabilitĂ©s. Nous voulons voir cette barriĂšre entre les moldus et les sorciers abolis, que le secret de notre existance soit enrayĂ© pour toujours. Un seul sorcier au pouvoir pourrait-il vraiment y parvenir seul ? Nous voulons que la communautĂ© soit justement reprĂ©sentĂ©e. Luttant fiĂšrement contre le despotisme actuel, nous voulons voir monter au pouvoir un gouvernement apte Ă  prendre les dĂ©cisions qui s'imposent. 11/ Penses-tu qu'il faudrait rĂ©former l'Ă©ducation magique ? Si oui comment et si non, pourquoi ?Nous savons tous que l'Ă©ducation est un tremplin commun c'est Ă  ce moment que nous acquĂ©rons nos bases et apprenons Ă  nous considĂ©rer comme de vĂ©ritables citoyens magiques. Poudlard devrait ĂȘtre indĂ©pendant du MinistĂšre - et pour cause, on nous enferme. Nous suivons des cours d'Histoire et de thĂ©orie sans jamais avoir le droit Ă  des bribes d'informations concrĂštes et d'actualitĂ©s. La faute aux professeurs ? Nous pensons que non. Mais nous contraindre Ă  ignorer ne fait que renforcer notre colĂšre. Les jeunes aussi ont le droit de savoir et de comprendre ce qui se passe rĂ©ellement autour de nous. 12/ Que dirais-tu pour convaincre la communautĂ© magique que la cause Mangemoresque est juste ?Nous voudrions leur offrir la libertĂ© dont ils ont Ă©tĂ© trop longtemps privĂ©s. Braves gens, voyez comme nous sommes prisonniers de leurs dĂ©crets nĂ©fastes ne visant qu'Ă  les protĂ©ger, eux ! Cela fait des siĂšcles que nos dirigeants se protĂšgent par peur de se mouiller. Nous voulons simplement vous offrir un monde oĂč vous pourrez sortir de chez vous et exercer la magie sans crainte de vous voir sanctionnĂ© ou pire, rejetĂ©. Vous ĂȘtes des sorciers. Cela fait partis de votre identitĂ© - nous voulons simplement que cela soit reconnu de tous. A tous ceux qui critiquent nos mĂ©thodes parfois extrĂȘmes sachez que nous n'avons pas eu le choix. Il a fallut que nous nous dĂ©fendions, que nous vous dĂ©fendions, pour que nos voix soient entendues. 13/ En tant que partisan de l’Ordre des TĂ©nĂšbres/des Mangemorts, as-tu un message Ă  faire passer Ă  la communautĂ© magique ?Vivez. Apprenons ensemble des erreurs du passĂ©. Battons nous ensemble pour ce que nous jugeons juste. Parce que tout ce que nous voulons offrir Ă  notre sociĂ©tĂ©, c'est la libertĂ© de vivre en Ă©tant soi-mĂȘme. Éclats d'OmbreLes messagers de la nuit,Filent dans les ombres,Ils sont le phare qui luit,Et Ă©claire la sonnent les heures,Est venue celle de la dĂ©livranceChantent chantent les pleurs,Entend les cris dans les silences. Ils veulent abolir le Secret,Pour le monde magique,Un plus grand bien Ă  crĂ©er,Une communautĂ© sonnent les minutes,Est venue celle du partage,Volent volent les volutes,Des sorciers sans CrĂ©puscule porte sa lame,Et se dresse comme l'Ordre,Dans l'ObscuritĂ© il est flamme,Ou se blesse le sonnent les secondes,Est venue celle du Temps,Danse danse donc ce monde,A ce parfum de dĂ©ment. L'Ombre Ă©tend son emprise,A son souffle frissonnant,Rejoignez cette douce brise,Devenez leurs journaux de propagande et celui de la au nom du peuple est donnĂ© Ă  tout le monde, mais connaĂźtre rĂ©ellement ses attentes, ce n'est pas le cas. Nos ennemis ont cru bon de publier des ramassis de propagandes pour vous rassurer, alors que leur but premier Ă©tait de veiller Ă  ce que les chaĂźnes attachant votre libertĂ© soient encore bien en place ! Il est grand temps que votre esprit s'ouvre sur un monde meilleur oĂč nous n'avons plus besoin de nous cacher. Laissons la Magie s'exprimer. ©MM87 DerniĂšre Ă©dition par Aya Lennox le Lun 13 Nov - 858, Ă©ditĂ© 1 fois GaĂ«lle PanyellaSerdaigle Re Explore le chemin de traverseGaĂ«lle Panyella, le Sam 11 Nov - 1219 Pv AliceLe tourbillon de feuilles automnales l'emporte dans sa jolie danse avec une douceur qui dĂ©tone contrairement Ă  ce Ă  quoi elle est habituĂ©eDu moins, ce qu'elle pense. Elle ne peut pas vĂ©rifier. Comme durant un bon nombre de moment de sa vie, mais ça fait entiĂšrement partie de celle-ci Ă  prĂ©sentUne routine grise, terne, noire. Au final le rĂ©pĂ©ter dans sa tĂȘte ne sert Ă  rien, le rĂ©sultat est le mĂȘme Pas la peine de tenter une quelconque tentative de psychologie inversĂ©e, c'est un acte perdu, peu importe le sens, il faut une prĂ©sence, c'est toutSinon, rien de rien ne s'accorde avec son pas, ses envies. Si les rĂȘves veulent prendre des allures de rĂ©alitĂ©, il faut que la gamine soit accompagnĂ©e C'est toujours une petite fille Ă  qui il faut tenir la main, jamais Mary ne pourrait traverser un passage pour piĂ©tons seule Quelqu'un doit ĂȘtre Ă  ses cĂŽtĂ©s, serrer sa poigne de bĂ©bĂ© et lui assurer que c'est bien vert, qu'aucune des mĂ©chantes voitures viendra l'Ă©craserPendant quelques minutes, elle tourne, en mĂȘme temps, les bras levĂ©s, paupiĂšres closes Mais le vent finit par s'arrĂȘter, la laissant pantelante, sur le sol elle finit par s'asseoir en frottant des yeux rouges de frustrationIl n'y a pas Ă  dire, elle est de nouveau laissĂ©e Ă  elle mĂȘme, vouĂ©e Ă  se dĂ©brouiller seule c'est trop tĂŽt mais je suis lĂ C'est un peu comme un lion nĂ© en captivitĂ©, une fois remis Ă  l'Ă©tat sauvage, faut un temps d'adaptation, si un jour il arrive Ă  s'adapterAlors qu'elle Ă©tait prĂ©destinĂ©e Ă  ĂȘtre prĂ©datrice, elle finit proie des autres fĂ©lins affamĂ©s en manque d'adrĂ©naline Ils ne veulent pas des gazelles, prĂ©fĂ©rant se confronter Ă  l'une des leurs Jouer au chat et Ă  la souris, c'est une chose, ĂȘtre tous les jours le petit rongeur, c'est une autre~Haussement d'Ă©paules L'abandon, c'est lui qui a pris l'apparence d'une habitude Se mĂȘlant Ă©tonnement bien avec la belle rĂ©signation Pourtant elle s'efforce tous les jours Ă  lever les bras De plus en plus hautUn effort dans ce tas de dĂ©combres Un jour son esprit finira catacombes Marche aprĂšs marche elle se relĂšve Continue sa route sur le chemin de traverseParfois elle courre, de peur que quelqu'un trouve ça drĂŽle de jouer Avec l'entassement d'ossements qu'est son cerveauElle en a rencontrĂ©, des ĂȘtres qui voulaient s'amuser, et plus le temps passe, plus elle ne veut plus rester seule Allez simplement Ă  la plaine de jeu,S'amuser sur une balançoireTourner Ă  en perdre la tĂȘte, prendre de l'Ă©lan, s'Ă©lancer, yeux clos, quitter le morceau de bois, arrĂȘter de s'accrocher Retomber sur l'herbe qui sert de repos, terminer en s'Ă©crasant, mais garder le regard rieur, pĂ©tillant Avoir cette envie de recommencer Ă  l'infini Elle a perdu ça aussi la petite MaryMais enfoncĂ©es dans les poches de sa veste, ses pieds se font de plus en plus traĂźnants Il lui arrive de temps en temps ~ de plus en plus souvent ~ de se laisser avoir par des pulsions qu'elle tente de refouler Simplement oublier, sous le coup d'une bouteille, ou deux, plusieurs fois que le jeu la tente, qu'elle a envie de recommencer Suffit, c'est simple, ouvrir le sac Ă  dos qu'elle transporte, prendre la flasque piquĂ©e chez ses autres grands-parentsCeux qu'elle n'aime pas De prendre, une ou deux gorgĂ©e, mine renfrognĂ©e ce n'est pas ce que sont censĂ©es faire les petites filles- J'm'en fiche Stella Juste, tais toiEn boucle Elle rĂ©pĂšte Le liquide s'Ă©coule dans sa gorge C'est pas facile Ă  avaler Elle recrache Mais recommence Jusqu'Ă  arriver Ă  engloutir ne serait-ce qu'une seule gorgĂ©e Puis d'autresRecommencer Maintenant qu'elle veut que ça tourne ça ne le fait pas N'importe quoiNouveau capriceElle frappe dans le murC'est un peu comme une balle en mousse VoilĂ  ce qu'ose lui dire trois Un mensonge, encore et toujours qu'elle croit Un Ă©lan de douleur la traverse Simple flash d'une seconde qui avait fait tout revenir Comme quand les aurores se sont affichĂ©es Il fallait simplement se pĂ©ter le crĂąne Suffit de recommencer Pour rĂ©ussir Une main ça ne suffit pas Seul un liquide gris glisse le long de son bras Alice GrantSerdaigle Re Explore le chemin de traverseAlice Grant, le Mer 6 DĂ©c - 2252 DĂ©solĂ©e pour le retard, lapin tout ça xLes feuilles sont belles mais mortesTransformant les rues en un immense cimetiĂšre,Et tout le monde s'en foutMais pas toi parce que les pas craquent, t'as pas l'habitudeTu prĂ©fĂšres qu'ils soient silencieux pour que personne ne remarqueA quel point ils sont maladroits. Tant les laisses te porter sur les pavĂ©s, en laissant derriĂšre des empreintes d'hĂ©sitationCapuche sur les Ă©paules, t'essayes de pas la rabattre sur tes traits comme toujoursToujours c'est un type qui donne une impression de dĂ©jĂ -vuPour Ă©viter les regards, Ă  croiser ou Ă  poserTrop lourds de mesure de jugements en un instantMais c'est pas si difficile en Ă  l'aise, tu as l'impression de rĂ©-apprendre Ă  marcherAprĂšs n'avoir fait que tomberTu reprends t'es lĂ  dĂ©jĂ ?Ah oui, pour rien.Rien c'est quelqu'un qui n'est jamais venu.L'air frais te lave la tĂȘteAu bout de quelques mĂštres tu t'autorises un pas de danse, puis une girouetteLe type derriĂšre change de trottoirHausse les Ă©paules, tire la langue et part en courantComme la gamine que t'as Ă©tĂ© Comme la gamine que tu esTe voilĂ  sur le chemin de puis tu la avec qui tu partages un secret de train fou et de t'arrĂȘtes pour un instant de doute, hĂ©sitanteAvant de repartir encore plus viteDans sa direction tout en te demandant ce que tu fous et puis tu te rappelles que les choses tu les fais rarement rationnellementArrĂȘtes de fuir ceux qui ont connu ta dĂ©menceAffronte leurs yeux mĂȘme si tu as peur de ton vieux refletLe fantĂŽme de ta double-face ne va pas en sortir pour te saisir la tĂȘte comme a besoin d'aide parce qu'elle est encore plus folle que le sais tu ne peux pas simplementIgnorer le liquide dans la bouteille et le sang sur son poses ta main toujours eu l'impression de mieux atteindre les gens en les touchant Attention, tu vas te blesser...Pause,Tentative de captage de Tu vois pas que tu saignes? GaĂ«lle PanyellaSerdaigle Re Explore le chemin de traverseGaĂ«lle Panyella, le Sam 23 DĂ©c - 1309 musique Ă  bouclerSes yeux Ă©bahis le regarde glisser Il est assez joli Un peu argentĂ© Des fois elle se demande ce que ça donnerait Si toute entiĂšre elle baignait Dans une marre de cette drĂŽle de matiĂšreUn peu poisseuse sur les bord Une piscine de sangD'oĂč elle ressortirait mĂ©tamorphosĂ©e PeinturĂ©e de toute part Un peu joli, une armure de ferMĂ©tallisĂ©e, une Mary guerriĂšre PrĂȘte Ă  tendre son Ă©pĂ©e droit devant, le coeur battant Pour combattre le monde Les dĂ©mons et les ombres Enfin se dĂ©voiler, montrer les crocs Forger des barriĂšres impĂ©nĂ©trables Si seulement elle pouvait ne plus sentir Les Ă©pines s'enfoncer dans sa peau Empoisonner sa tĂȘte Simplement grĂące Ă  une couverture Tout serait plus rassurantMais lĂ  il n'y a qu'une trace Qui s'Ă©coule doucementElle ne cherche pas Ă  l'arrĂȘter Peut-ĂȘtre qu'Ă  elle seule elle pourra la recouvrir Avec un peu de temps et de volontĂ© Tout peut arriver C'est une promesse dĂ©bile elle le sait L'Ă©tau se resserre sur sa poitrine blessĂ©e Suffirait de s'Ă©chapper Ou de se couvrir de poussiĂšre DisparaĂźtre dans la masse Elle se voudrait apathique Insensible,Ne plus rien ressentir Bloc de glacePour toutes les peines qui la tuent Ă  petit feu DrĂŽle d'ironie Quand certains cherchent Ă  raviver des flammes Mais elle se met Ă  comprendreCeux qui veulent oublier Se cacher, censurer leurs propres pensĂ©esPour ne plus ressentir Ces pointes destructrices Sentiment drĂŽle de nom quand mĂȘme Il y a sang, dedans Puis centime aussi On en revient Ă  l'argentC'est dommage pour la fin ce iment de beaux mots finissent comme ça pourtantComme scintillement Une Ă©toile morte peut-elle briller ?Il y a cette peauQui rejoint la sienne Un geste calme et apaisantElle ne cherche pas au dĂ©partPensant que c'est une chimĂšreUn Ă©niĂšme coup du sort Qui veut encore jouerComme si il n'en avait pas fait assezPuis cette voixCelle d'une folle d'une illusion Elle n'a jamais su si elle Ă©tait rĂ©elle ou non Comment pourrait-elle ?Un trainUne attaqueDes dĂ©bris et du sang qui claque Il y a tant de choses qui ont fait Qu'on ne pouvait pouvait pas savoirLes idĂ©es sont toutes emmĂȘlĂ©es qui es-tu ?Un ange gardien Ou simplement un autre aiglon mort Elle ne peut ĂȘtre qu'oiseauPuis une questionQu'est-ce qu'elle raconte ?Comment savoirCe que cache le liquide Ă©toilĂ© ?VoilĂ  qu'elle pose Ă  nouveau ça mainSur la plaieNon, il doit y avoir une erreur Je ne sais pas, c'est sans doutes de la peintureÀ moins que Et si l'apparition avait raison ?Pourquoi mentirait-elleMais il y a bien une chose qui est sĂ»re Le sang c'est rougeOu brunOu foncĂ© mais ne parlons pas trop de couleurAlors que lĂ Ce qui glisse c'est grisDu coup pourquoi essaierait-elle De l'amadouer Sentiment non pas lui *impressiondetrahisonFaut pas Si ça se ditC'est moi qui me fait encore avoirpar le voile noir Est-ce que tu mens ?grande accusationMais rien que par sa prĂ©senceElle ne sait plus distinguersi dĂ©jĂ  son apparition est mensonge qu'en est-il du reste ? Alice GrantSerdaigle Re Explore le chemin de traverseAlice Grant, le Sam 13 Jan - 2144 Trigger warning - abus d'alcool dans le 1er paragrapheTu te souviens de la premiĂšre foisOĂč tu t'es rĂ©veillĂ©e avec les traces de vinaigre sur les lĂšvresSans comprendre tes doigts passĂšrent dessus-Gorge t'Ă©tais levĂ©e, ton pieds heurta quelque chose de froid-Bruit de ramassant la bouteille vide c'est lĂ  que tu as comprisQuel Ă©tait ton seul moyen pour t'Ă©chapperPour dĂ©barrasser ton esprit d'elleIl suffisait de la ne seras plus jamais lucide et heureuse en mĂȘme tempsIl te fallait jongler entre les deuxJusqu'Ă -ce qu'ils finissent par sa main tu retrouves tes dĂ©monsJe ne sais pas, c'est sans doutes de la peintureEt dans ses yeux la folieSalut toiOn danse?Le sang c'est rougeTu n'es plus aussi faible qu'avant qui glisse c'est grisTu as appris Ă  soutenir ces regards emmĂȘlĂ©sA Ă©couter ces mots que tu mens ?Ce n'est pas ta premiĂšre partie contre la reine de cƓurTu commences Ă  comprendreLes rĂšgles du es-tu capable de gagner?Elle a un bourreauElle a une couronneElle a une armĂ©eElle a le tempsEt toi tu asJe ne mens jamais aux aveugles. L' une baguetteQue tu pointes sur son brasEpiskeyEnfin ce n'est pas ça qui est blessĂ© AliceAu moins c'est ensuite le murMulticorforsPour peindre les roses en te souviens maintenant?Les fleurs de la Maudite Grosse TĂȘte... GaĂ«lle PanyellaSerdaigle Re Explore le chemin de traverseGaĂ«lle Panyella, le Sam 20 Jan - 2258 Elle a le coeur dĂ©chirĂ© en mille morceaux Ă©parpillĂ©s Elle a le sang qui ne veut plus circuler il est en quelque sorte sĂ©chĂ© Elle a la vie qui semble partiepourtant elle est toujours lĂ Elle a cette sensation de fin alors que cet " il Ă©tait une fois "raisonne toujours dans sa tĂȘtecomme si c'Ă©tait le dĂ©but Des horreurs Une maison hantĂ©e par des chats des chiens des fous Ă  lierEt dans tout ce bordel c'est une statue de mĂ©tal une simple armure poussiĂ©reuse LĂ  pour la figuration Une figure vieille, innocenteQui tente Ă  tout venant de donner des conseils Mais elle ne connait plus la vie lui dit-onAlors elle saigne, pour les temps oubliĂ©s Elle veut de nouveau sentir un corps chaud proche d'elle respirer Mais rien ne vient, il n'y a plus que du nĂ©ant Une simple carcasse de gĂ©ante mortePlus qu'un trou noir bĂ©antTout lui Ă©chappeUn monde lui parait innacessible et de cet ordre malĂ©fique elle ne tient plus que hainemalgrĂ© les derniers morceaux d'amourauxquels elle s'accroche coĂ»te que coĂ»temais ça devient compliquĂ© ;tout se brisel'armure se fend la petite vie qui Ă©tait dedans se retrouve nue face Ă  toutface Ă  ses yeux et les mots s’emmĂȘlent quelle bĂȘtise !Je ne mens jamais aux aveuglesBrume de l'automne autourElle doit se rĂ©soudre Cette histoire de mĂ©tal C'est encore une illusionPour se protĂ©gerEt AliceSacrĂ©e Alice Elle n'a jamais eu l'air aussi rĂ©elle Qu'en cet instantOĂč d'une baguette elle soigne Les maux de tous les tempsUn autre sort, qui ne tache que de gris le mur d'en face, encore un Ă©chec RienRienRienRienElle sort de sa coquille rouillĂ©e mais ça ne fonctionne pasDe quelle autre couche doit-elle se dĂ©barrasser cette fois ?Non pas de celle des souvenirs, ça elle en a besoinD'une voix qui se veut forte mais rĂ©sulte faibleElle murmure Le train ! Le lapinOui, je crois que je m'en souviens Peindre en rouge est une idĂ©eMais encore faut-il savoir le voir et ça c'est plus compliquĂ©De ses doigts elle touche la surface rugueuse Cherche sur les taches une nuanceComment on fait pour enleverla poussiĂšre de sept annĂ©es sur des yeux habituĂ©s Ă  ne plus voir ? Regard amourachĂ© sur le dĂ©ni de l'armure Peut-ĂȘtre que c'est plus simple au final d'ĂȘtre derriĂšre le cĂŽtĂ© sombre du mur oĂč il n'y a rien Ă  chercher Alice GrantSerdaigle Re Explore le chemin de traverseAlice Grant, le Mer 14 FĂ©v - 1644 Au fond de ses yeux la lumiĂšre reste ratĂ© l'interrupteur. Et la Reine continue de poings se serrent, tu ne peux pas encore la laisser gagnerAlors que ce n'est mĂȘme pas de toi dont il s'agitCette fois tu es presque forteCe sera suffisantIl faudra train ! Le lapinOui, je crois que je m'en souviens Elle se souvient, toi un peu comme te battre avec ta propre en rouge est une idĂ©eMais encore faut-il savoir le voir et ça c'est plus compliquĂ©Ses doigts courent sur la tĂąche rouge. on fait pour enleverla poussiĂšre de sept annĂ©es sur des yeux habituĂ©s Ă  ne plus voir ? ...utilisez le balais SWIFFER! sorry....Tu pourrais tout simplement...CrAqUEr___Mais j'en sais RIEN, moi!Coup de poing, coup de rage sur le murEt va-t-en T'es responsable de rienCe n'Ă©tait pas toi la psychopathe tarĂ©eC'Ă©tait juste quelqu'un dans ta tĂȘteEt tu l'as tuĂ©T'as de comptes Ă  rendre Ă  tomber cette pathĂ©tique envie d'ĂȘtre utile et barre-toi d' il t'en faut plus pour abandonner. Il Ă©tait une fois tu Ă©tais aussi malade qu'elle. Vous avez traversĂ© le sombre pays ensemble, et aujourd'hui tu ne peux pas la laisser tomber. Alors est-ce que pour une fois ça peut se passer comme dans les contes de fĂ©e? S'il vous plaĂźt. Respire Ă  fond. Tu vas trouver, tu trouves tu attrapes la bouteille dans sa avec ça en tout casSourireIl suffit de souffler dessusAh, les te rappelles des couleurs?Je suis sĂ»re que tu peux les revoirElle sont partoutDans les rires des gensAu fond des nuits Ă  PrĂ© au LardPrĂšs du cƓur quand on se sent chez soiLa lumiĂšre d'une lampe quand on se croyait perdu en forĂȘtUn enfant qui crie un nomUn ami qui rĂ©ussit...Tu ne t'arrĂȘteras pas de parlerAvant de voir ses yeux briller. Re Explore le chemin de traverseContenu sponsorisĂ©, le Permission de ce forumVous pouvez Vous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
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VIEQUOTIDIENNE - Que le parent qui n'a pas assĂ©nĂ© cette injonction 300 fois dans une journĂ©e me jette la premiĂšre pierre. Les enfants sont ainsi, leur potentiel de dĂ©sordre est proportionnel JUNG GUERISSEUR BLESSE DE L'AME JUNG GuĂ©risseur blessĂ© de l’ñme un ouvrage de de Claire Dunne 2012 Biographie illustrĂ©e Étude, brochĂ© Suite Ă  la publication du Livre Rouge, livre charniĂšre et riche en illustrations destinĂ© Ă  une clientĂšle dĂ©jĂ  informĂ©e, le livre de Claire Dunne s’adresse au grand public. Au cours de ses 272 pages Claire Dunne reprend les mots de Jung pour retracer le chemin humain et spirituel de sa vie ; ce faisant elle initie le lecteur Ă  la psychologie analytique et au travail fondamental de Jung, Ă©tayant son propos d’abondantes citations, extraits d’ouvrages, correspondance et tĂ©moignages, certains inĂ©dits en France, d’autres Ă©puisĂ©s, qui en font sa richesse et son intĂ©rĂȘt. Le livre s’articule en trois parties la premiĂšre, "BlessĂ©", relate la vie de Jung de l’enfance Ă  la rupture avec Sigmund Freud, s’appuyant en particulier sur l’ouvrage "Ma Vie" Souvenirs, rĂȘves et pensĂ©es et l’échange de lettres entre Freud et Jung entre 1906 et 1913. La seconde, "GuĂ©risseur", couvre la pĂ©riode adulte de Jung, sa vie professionnelle florissante, ses voyages chez les Indiens d’AmĂ©rique, en Afrique et en Inde, ainsi que le noyau de sa psychologie. Elle fait rĂ©fĂ©rence aux Ă©changes entre Carl Jung, Emma Jung et Toni Wolff encore non publiĂ©s en France et se termine Ă  l’aube de la deuxiĂšme guerre mondiale. La troisiĂšme et derniĂšre partie, "De l’Âme", aborde les grands textes - RĂ©ponse Ă  Job ; SynchronicitĂ© ; Mysterium Conjunctionis, les Ă©tapes de fusion avec l’Univers et la source de la totalitĂ© dans l’homme. Auteur Claire Dunne Éditeur Dervy livres Date de parution octobre 2012 ISBN 284454942X Prix Fnac en 2012 23,71 € © QU'EST CE QUE LA PSYCHOLOGIE JUNGIENNE ? 26/12/2012 Qu'est-ce que la Psychologie Jungienne ? La psychanalyse jungienne a une double dimension. Celle de rechercher les causes rĂ©ductive ou analytique et celle de chercher vers oĂč cela s’oriente prospective ou synthĂ©tique. Elle est Ă  la fois personnelle et transpersonnelle, pulsionnelle et archĂ©typique. Processus dialectique dans lequel le psychanalyste est engagĂ© autant que l’analysant mais de façon non symĂ©trique, le travail analytique s’effectue dans la tension entre deux forces contraires l’une qui tend Ă  l’autonomie, Ă  la sĂ©paration et l’autre qui pousse Ă  se relier intimement Ă  l’autre. Le transfert n’est pas seulement considĂ©rĂ© comme le rĂ©sultat de projections inconscientes, mais comme le dĂ©roulement d’un processus de transformation Ă  part entiĂšre, la relation transfĂ©rentielle elle-mĂȘme Ă©tant le rĂ©sultat de l’interaction du conscient et de l’inconscient des deux protagonistes, analysant et psychanalyste. Ce travail prend en compte la totalitĂ© de l’ĂȘtre humain. La spiritualitĂ© comme la sexualitĂ© sont des fonctions humaines qui doivent ĂȘtre dĂ©veloppĂ©es Ă©galement. Psychanalyse jungienne et vie ne sont pas sĂ©parĂ©es. Quand une analyse authentique s’est dĂ©roulĂ©e, l’individu devient apte Ă  entretenir avec son inconscient, tout au long de sa vie, une relation, un dialogue dans lequel le moi laisse advenir ce qui Ă©merge de l’inconscient, le considĂšre attentivement, s’y confronte et l’évalue. Ce n’est qu’à l’issue de ce processus qu’une position de sujet peut apparaĂźtre. Chaque vie est un dĂ©roulement psychique » indique Jung qui prĂ©cise que la tĂąche la plus noble de l’individu est de devenir conscient de lui-mĂȘme. » La sĂ©ance s’effectue soit en face Ă  face, soit sur le divan, au choix de l’analysant, et selon un rythme variable, le plus souvent une Ă  deux sĂ©ances par semaine. Les conditions de l’analyse sont fixĂ©es en dĂ©but de travail et sont conformes au code de dĂ©ontologie de la profession en gĂ©nĂ©ral et de la SFPA- Institut CG Jung, en particulier. A l’opposĂ© d’une vision binaire du monde et des ĂȘtres qui porte au conflit et Ă  l’exclusion, la pensĂ©e jungienne invite Ă  une vision complexe dans laquelle les pĂŽles opposĂ©s ne doivent pas se combattre jusqu’à l’élimination de l’un d’eux, mais se combiner. Chacun des opposĂ©s en prĂ©sence a sa raison d’ĂȘtre et l’énergie qui dĂ©coule de la tension entre eux doit aboutir Ă  l’émergence d’un troisiĂšme terme qui ouvre sur une perspective nouvelle. DĂ©velopper notre individualitĂ© – et non l’individualisme – favorise l’ouverture sur l’autre et la reconnaissance de son altĂ©ritĂ©, ainsi que la conscience de notre participation au monde. Mais cela permet Ă©galement de nous diffĂ©rencier d’un collectif oĂč pourrait se diluer notre moi et notre responsabilitĂ©. L’individu est d’une importance dĂ©cisive car c’est lui le vecteur de la vie et de l’existence. Ni le groupe ni la masse ne peuvent le remplacer » avertit Jung. Ce point de vue, cette conception du monde constitue pour les jungiens une option philosophique et une position Ă©thique. © JUNG PSYCHOLOGIE & PHILOSOPHIE 01/01/2013 Jung psychologie & Philosophie - ESSAI 2013 - ConfĂ©rences de Jung Zofingia Psychologie et Philosophie Essai, brochĂ© Ces lectures » sont les confĂ©rences que Jung prononça devant les Ă©tudiants bernois et berlinois de la sociĂ©tĂ© Zofingia Suisse, correspondant Ă  ces cercles estudiantins qui s’inscrivaient dans la tradition de l’UniversitĂ© germanique. On y saisit, Ă  l’état naissant », toutes les rĂ©flexions de Jung qui le sĂ©pareront ensuite de Freud, en particulier son rapport Ă  l’épistĂ©mologie kantienne et Ă  Nietzsche dont il réévalue la pensĂ©e philosophique. On y dĂ©couvre aussi sa perception du nĂ©oplatonisme et du Romantisme allemand qui ne cesseront d’alimenter ses propres travaux. Ces confĂ©rences permettent rĂ©ellement de saisir les racines profondes de sa pensĂ©e et de son Ɠuvre. Psychiatre de renommĂ©e internationale, assistant de Bleuler, l’ inventeur » de la schizophrĂ©nie, Ă  l’hĂŽpital de Zurich, Jung fut le prĂ©sident de la premiĂšre Internationale de psychanalyse et le dauphin dĂ©signĂ© de Freud avant de rompre avec son maĂźtre en 1912-1914 sur la question du religieux et du sens Ă  accorder Ă  la mythologie. Il fut l’inventeur et le fondateur de la psychologie analytique. Auteur Carl Gustav Jung PrĂ©face Marie-Louise Von Franz Éditeur Albin Michel Collection BibliothĂšque Jungienne Date de parution mars 2013 ISBN 2226209158 Pages 250 Format 23 x 15 cm Prix Fnac 23,75 € © LA STRUCTURE DE L'AME - de Carl Gustav Jung Auteur, François Martin-Vallas PrĂ©face texte de 1928 21/10/2013 LA STRUCTURE DE L’ÂME Ouvrage de Carl Gustav Jung Auteur, François Martin-Vallas PrĂ©face texte de 1928 publiĂ© le 26 juin 2013 SĂ©rie Textes essentiels La Structure de l'Ăąme est un texte inĂ©dit de C G Jung, jamais paru en librairie, car ne figurant pas dans ses oeuvres complĂštes. Il s'agit d'un texte directement Ă©crit en français par Jung et publiĂ© en 1928 dans la Revue MĂ©tapsychique. Jung se situe dans la tradition philosophique occidentale pour nous dĂ©crire la structure de l'Ăąme la conscience est dotĂ©e d'un centre, le moi, ayant Ă  sa disposition une Ă©nergie, la volontĂ©, Ă©nergie arrachĂ©e Ă  l'instinct et Ă  l'inconscient par l'action "magique" symbolique des archĂ©types et des rituels. Cette conception de la psychĂ© nous introduit dans l'univers jungien trĂšs distinct du monde freudien. C'est enfin le premier texte de Jung Ă  ĂȘtre illustrĂ© d'une reprĂ©sentation de mandala, en l'occurrence dessinĂ©e par l'une de ses patientes. 2 COMMENTAIRES DE LECTEURS Essentiel pour un, comme l'indique l'Ă©diteur 26 juin 2013 Voici un livre de Jung, texte d'une confĂ©rence qu'il a donnĂ© en français Ă  GenĂšve en 1928, qui rĂ©sume de façon trĂšs accessible l'essentiel de son approche. Mais dire que ce livre est trĂšs accessible ne signifie pas qu'il soit superficiel, loin s'en faut facile et agrĂ©able Ă  la premiĂšre lecture, il mĂ©rite deux ou trois relectures pour en saisir toute la profondeur. Manipulation Ă©ditoriale pour l'autre 20 aoĂ»t 2013 Voici un "nouveau" texte de Jung qui n'apporte rien Ă  son Ɠuvre ceux qui le pratiquent depuis longtemps n'apprendront rien, les autres auront une impression de grande confusion d'autant plus que les Ă©diteurs n'ont pas cru bon de fournir quelques notes pour aiguiller les nouveaux venus. Une dizaine d'euros pour un article qui survole tout sans s'attacher Ă  rien, c'est dĂ©jĂ  trop. Il y a bien d'autres ouvrages de Jung en poche plus complets et traitant vĂ©ritablement tous les aspects de sa pensĂ©e. Ici, point de "soi", point de "chronicitĂ©"... en fait, plutĂŽt que de structure de l'Ăąme, il s'agit pour l'auteur de dĂ©finir la conscience et la provenance de ses contenus... De plus la version rĂ©visĂ©e de 1931 est bien plus complĂšte, et dĂ©jĂ  traduite dans ProblĂšme de l'Ăąme moderne Buchet/Chastel oĂč il forme le chapitre un. © L'oeuvre d'art la plus chĂšre du monde se nomme dĂ©sormais "Trois Ă©tudes de Lucian Freud" 13/11/2013 NEW YORK 12 novembre 2013 Agence Reuters - L'oeuvre d'art la plus chĂšre du monde se nomme dĂ©sormais "Trois Ă©tudes de Lucian Freud", un triptyque de Francis Bacon de 1969, qui a Ă©tĂ© adjugĂ© mardi pour la somme record de 142,4 millions de dollars 105,9 millions d'euros chez Christie's Ă  New York. L'oeuvre du peintre britannique, mort en 1992, avait Ă©tĂ© estimĂ©e Ă  85 millions de dollars 63,2 millions d'euros. Le prĂ©cĂ©dent record du marchĂ© de l'art avait Ă©tĂ© atteint en mai 2012 pour une version du "Cri" d'Edvard Munch, vendu 119,9 millions de dollars 89,2 millions d'euros par la maison concurrente Sotheby's. Le triptyque de Bacon n'avait jamais Ă©tĂ© mis sur le marchĂ© auparavant et ses trois panneaux ont Ă©tĂ© sĂ©parĂ©s pendant quinze ans avant d'ĂȘtre rĂ©unis, a prĂ©cisĂ© Christie's. L'oeuvre reprĂ©sente Lucian Freud, ami de Francis Bacon et peintre lui-mĂȘme, assis sur une chaise, vu de face et de cĂŽtĂ©. Il n'existe qu'un autre triptyque complet de Bacon reprĂ©sentant le petit-fils du fondateur de la psychanalyse Sigmund Freud, selon la maison de ventes. Le prĂ©cĂ©dent record d'une oeuvre de Francis Bacon remontait Ă  2008 et s'Ă©levait Ă  86,3 millions de dollars 64,1 millions d'euros. Christie's a prĂ©cisĂ© que l'acquĂ©reur Ă©tait la galerie new-yorkaise Acquavella, qui a toutefois peut-ĂȘtre uniquement servi d'intermĂ©diaire. La vente de mardi chez Christie's a aussi Ă©tabli un autre record, celui d'une oeuvre d'art rĂ©alisĂ©e par un artiste vivant. L'art contemporain ne cesse de battre des records, alimentĂ© par une nouvelle vague de riches collectionneurs en provenance de Chine, de Russie ou du Moyen-Orient. Jean-StĂ©phane Brosse pour le service français © JUNG L'EXPERIENCE INTERIEURE - Une belle réédition, augmentĂ©e et illustrĂ©e de l'ouvrage de Michel Cazenave 2014 05/01/2014 JUNG, L’EXPÉRIENCE INTÉRIEURE Une belle réédition, augmentĂ©e et illustrĂ©e de l'ouvrage de Michel Cazenave 1997 pour faire dĂ©couvrir Carl Gustav JUNG, non pas Ă  partir de son Ɠuvre, de ses thĂ©ories ou mĂȘme de sa biographie, mais en retraçant l'histoire "psychologique" de l'inventeur de la psychologie des profondeurs. Le livre dĂ©bute en 1903, annĂ©e oĂč Jung est encore au tout dĂ©but de sa pratique. Mais le philosophe s'attarde surtout sur les annĂ©es 1950, quand le psychiatre confirmĂ© construit, sculpte et dĂ©core la tour de Bollingen, au fil de son expĂ©rience intĂ©rieure. Avec une belle plume de narrateur, M. Cazenave nous fait dĂ©couvrir la part lumineuse, mais parfois tourmentĂ©e, de celui qui a passĂ© son existence Ă  vouloir faire reconnaitre la rĂ©alitĂ© de l’ñme. © psychologies Magazine Janvier 2014 n° 336 - p174 GASPARD PROUST - UNE BLAGUE AU HASARD - divertissement 06/01/2014 UNE BLAGUE AU HASARD C'est un SURMOI qui rencontre un ÇA et qui lui dit -Tu me soules avec tes pulsions! Et le ÇA lui rĂ©pond - Faut voir ça avec MOI ! Extrait du spectacle GASPARD PROUST TAPINE Théùtre du ChĂątelet Captation audiovisuelle des 21 & 22 juin 2013 © Gaspard Proust SUJET DE PHILO - L'ENFER - Divertissement 25/01/2014 Voici la version d'une question "bonus" de chimie posĂ©e Ă  l'universitĂ© de Nanterre. La rĂ©ponse d'un Ă©tudiant a Ă©tĂ© si loufoque que le professeur l'a partagĂ©e avec ses collĂšgues, via Internet, et c'est pourquoi vous avez le plaisir de la lire .... Question Bonus l'enfer est-il exothermique1 ou endothermique2 » 1 Ă©vacue la chaleur, 2 absorbe la chaleur La plupart des Ă©tudiants ont exprimĂ© leur croyance en utilisant la loi de Boyle si un gaz se dilate il se refroidit et inversement ou ses variantes. Cependant, un Ă©tudiant eut la rĂ©ponse suivante PremiĂšrement, nous avons besoin de connaĂźtre comment varie la masse de l'enfer avec le temps. Nous avons besoin de connaĂźtre Ă  quel taux les Ăąmes entrent et sortent de l'enfer. Je pense que nous pouvons assumer sans risque qu'une fois entrĂ©es en enfer, les Ăąmes n'en ressortiront plus. Du coup aucune Ăąme ne sort. De mĂȘme pour le calcul du nombre d'entrĂ©es des Ăąmes en enfer, nous devons regarder le fonctionnement des diffĂ©rentes religions qui existent de par le monde aujourd'hui. La plupart de ces religions affirment que si vous n'ĂȘtes pas membre de leur religion, vous irez en enfer. Comme il existe plus d'une religion exprimant cette rĂšgle, et comme les gens n'appartiennent pas Ă  plus d'une religion, nous pouvons projeter que toutes les Ăąmes vont en enfer... Maintenant, regardons la vitesse de changement de volume de l'enfer parce que la Loi de Boyle spĂ©cifie que pour que la pression et la tempĂ©rature restent identiques en enfer, le volume de l'enfer doit se dilater proportionnellement Ă  l'entrĂ©e des Ăąmes ». Par consĂ©quent cela donne deux possibilitĂ©s 1 si l'enfer se dilate Ă  une moindre vitesse que l'entrĂ©e des Ăąmes en enfer, alors la tempĂ©rature et la pression en enfer augmenteront indĂ©finiment jusqu'Ă  ce que l'enfer Ă©clate. 2 si l'enfer se dilate Ă  une vitesse supĂ©rieure Ă  la vitesse d'entrĂ©e des Ăąmes en enfer, alors la tempĂ©rature diminuera jusqu'Ă  ce que l'enfer gĂšle. Laquelle choisir ? Si nous acceptons le postulat de ma camarade de classe Jessica m'ayant affirmĂ© durant ma premiĂšre annĂ©e d'Ă©tudiant Il fera froid en enfer avant que je couche avec toi », et en tenant compte du fait que j'ai couchĂ© avec elle la nuit derniĂšre, alors l'hypothĂšse doit ĂȘtre vraie. Ainsi, je suis sĂ»r que l'enfer est exothermique et a dĂ©jĂ  gelĂ© 
 Le corollaire de cette thĂ©orie c'est que comme l'enfer a dĂ©jĂ  gelĂ©, il s'ensuit qu'il n'accepte plus aucune Ăąme et du coup qu'il n'existe plus... Laissant ainsi seul le Paradis, et prouvant l'existence d'un Être divin ce qui explique pourquoi, la nuit derniĂšre, Jessica n'arrĂȘtait pas de crier "Oh.... mon Dieu !...." Cet Ă©tudiant est le seul ayant reçu la note 20/20 NICK VUJICIC 27/01/2014 Les gens disent que c’est l’homme le plus inspirant de la planĂšte. Maintenant je comprends pourquoi. Cette vidĂ©o pourrait bien changer votre vie. Cliquez sur ce lien si vous souffrez d’un mal, de bleus Ă  l’ñme ou de bobos
 Et visionnez cette courte vidĂ©o. Voir la vidĂ©o TOUS LES ESPOIRS SONT PERMIS 01/02/2014 Actuellement sur Canal + Un film amĂ©ricain de 2012 TOUS LES ESPOIRS SONT PERMIS Kay et Arnold forment un couple fidĂšle depuis de longues annĂ©es, mais Kay rĂȘve de pimenter un peu leur vie et de resserrer les liens avec son mari. Lorsqu’elle entend parler d’un thĂ©rapeute spĂ©cialisĂ© dans les problĂšmes conjugaux qui exerce dans la ville de Great Hope Springs, elle fait tout pour persuader son mari de prendre l’avion pour une semaine intense de thĂ©rapie de couple
 Tout recommencer n’est pas Ă©vident, mais c’est loin d’ĂȘtre triste ! MANIE-MELANCOLIE NOUVEAUX PARADIGMES EN PSYCHOPATHOLOGIE 02/02/2014 Psychologie clinique et projective NumĂ©ro 19 - Revue annuelle Si, actuellement, d'importants dĂ©bats subsistent sur les diffĂ©rences entre dĂ©pression endogĂšne et dĂ©pression psychogĂšne ou rĂ©actionnelle, ou encore sur l'Ă©ventuelle dimension psychotique de ces troubles et sur l'utilitĂ© ou non de les distinguer de maniĂšre radicale, d'autres voies de rĂ©flexion s'ouvrent dans le champ psychanalytique en diversifiant les approches cliniques et psychopathologiques. En effet, longtemps considĂ©rĂ©e comme une pathologie de l'Ăąge adulte, la maladie bipolaire est Ă  prĂ©sent reconnue non seulement chez les adultes mais aussi chez les adolescents et le diagnostic constitue une vĂ©ritable alternative Ă  celui de schizophrĂ©nie. Le fonctionnement psychotique, quel qu'il soit, comportant un noyau mĂ©lancolique, la dimension affective prĂ©sente dans certaines psychoses dissociatives montrent l'intĂ©rĂȘt de dĂ©cloisonner les concepts de schizophrĂ©nie et de troubles de l'humeur. Enfin, les fonctionnements limites rĂ©vĂšlent dans leurs dĂ©rives les plus dĂ©lĂ©tĂšres une tentation mĂ©lancolique aux confins de la psychose. ConfrontĂ©s dans le monde entier Ă  l'augmentation de troubles graves de l'humeur, notamment dĂ©pressifs, les cliniciens et chercheurs d'aujourd'hui considĂšrent les maladies maniaques et dĂ©pressives comme de nouveaux dĂ©fis Ă  relever, voire comme de nouveaux paradigmes en psychopathologie. ©2014 © LA LISTE DE FREUD - Roman de Goce Smilevski - 2013 11/02/2014 LA LISTE DE FREUD - Roman de Goce Smilevski septembre 2013 - Éditions Belfond En rĂ©sumĂ© LittĂ©rature ÉtrangĂšre RĂ©compensĂ© par le prix europĂ©en pour la LittĂ©rature, un roman fascinant qui donne Ă  voir un Ă©pisode peu Ă©voquĂ© de la vie de Freud en 1938, alors que des visas sont attribuĂ©s pour l'Angleterre, le pĂšre de la psychanalyse dresse une liste de ceux qu'il souhaite emmener avec lui, liste excluant ses quatre soeurs qui finiront dĂ©portĂ©es au camp de Terezin. Dans une Vienne en pleine effervescence, une oeuvre vibrante en forme d'hommage Ă  Adolfina Freud, enfant mal aimĂ©e condamnĂ©e Ă  la solitude. 1938 l'Allemagne nazie s'apprĂȘte Ă  envahir l'Autriche, les Juifs cherchent Ă  fuir par tous les moyens. Alors qu'on lui dĂ©livre des visas pour l'Angleterre, Sigmund Freud est autorisĂ© Ă  soumettre une liste de ceux qu'il souhaite emmener avec lui. Figurent sur cette liste, entre autres, son mĂ©decin et ses infirmiĂšres, son chien, sa belle-soeur, mais pas ses propres soeurs. Tandis que le pĂšre de la psychanalyse finira ses jours Ă  Londres, toutes les quatre sont dĂ©portĂ©es dans le Camp de Terezin. Adolfina, la s?ur prĂ©fĂ©rĂ©e de Freud, Ăąme sensible et douĂ©e, enfant mal aimĂ©e, femme condamnĂ©e Ă  la solitude, raconte l'enfance complice avec son frĂšre adorĂ©, ses aspirations dans cette Vienne de fin de siĂšcle, pleine du bouillonnement artistique et intellectuel, son amour déçu pour un camarade d'universitĂ©, l'Ă©loignement d'avec son gĂ©nie de frĂšre, sa rencontre avec Klara Klimt dans un hĂŽpital psychiatrique, son rĂȘve de Venise, sa blessure familiale... Le Mot de l'Ă©diteur 1938 alors qu’on lui dĂ©livre des visas pour l’Angleterre, Sigmund Freud est autorisĂ© Ă  soumettre une liste de ceux qu’il souhaite emmener avec lui. Figurent sur cette liste, entre autres, son mĂ©decin et ses infirmiĂšres, son chien, sa belle-sƓur, mais pas ses propres sƓurs. Tandis que le pĂšre de la psychanalyse finira ses jours Ă  Londres, toutes les quatre sont dĂ©portĂ©es dans le Camp de Terezin. Adolfina, la sƓur prĂ©fĂ©rĂ©e de Freud, Ăąme sensible et douĂ©e, enfant mal aimĂ©e, femme condamnĂ©e Ă  la solitude, raconte l’enfance complice avec son frĂšre adorĂ©, ses aspirations dans cette Vienne de fin de siĂšcle, pleine du bouillonnement artistique et intellectuel, son amour déçu pour un camarade d’universitĂ©, l’éloignement d’avec son gĂ©nie de frĂšre, sa rencontre avec Klara Klimt dans un hĂŽpital psychiatrique, son rĂȘve de Venise, sa blessure familiale
 Coups de cƓur des Libraires ‱ Freud par le bout de la lorgnette. NATHALIE de FNAC Paris - Saint-Lazare Un roman oĂč nous dĂ©couvrons la personnalitĂ© cachĂ©e de Freud. Ses rapports avec sa famille, une toute autre approche du psychanalyste. C'est Ă©galement une plongĂ©e dans la Vienne de cette Ă©poque oĂč nous cĂŽtoyons Ă©galement Klimt. Une plongĂ©e un peu Ă©dulcorĂ©e dans la vie de Freud oĂč il apparait sous un tout autre visage. ‱ "Comment Freud a sacrifiĂ© ses soeurs!" LYDIE de FNAC Montpellier Dans une ville fascinante telle que Vienne, se tisse une histoire inĂ©dite Ă  travers le portrait saisissant de femmes engagĂ©es "porteuses d'espoirs".Paradoxe d'un homme mis Ă  nu par sa soeur dont l'histoire tragique nous Ă©meut, livrant un Freud inconnu qui a le poids d'une liste sur la de vĂ©ritĂ©! © HAPPYNESS THERAPY CANAL + 12/02/2014 SUR CANAL + La vie rĂ©serve parfois quelques surprises
 Pat Solatano a tout perdu sa maison, son travail et sa femme. Il se retrouve mĂȘme dans l’obligation d’emmĂ©nager chez ses parents. MalgrĂ© tout, Pat affiche un optimisme Ă  toute Ă©preuve et est dĂ©terminĂ© Ă  se reconstruire et Ă  renouer avec son ex-femme. Rapidement, il rencontre Tiffany, une jolie jeune femme ayant eu un parcours mouvementĂ©. Tiffany se propose d’aider Pat Ă  reconquĂ©rir sa femme, Ă  condition qu’il lui rende un service en retour. Un lien inattendu commence Ă  se former entre eux et, ensemble, ils vont essayer de reprendre en main leurs vies respectives. Voir la fiche PDF dans la ThĂ©matique "CULTURE & DIVERTISSEMENT" CatĂ©gorie FILMS CINEMA DU BONHEUR, un voyage philosophique 15/02/2014 Du bonheur, un voyage philosophique De FRÉDÉRIC LENOIR Essai - Éditions Fayard, octobre 2013 - 240 pages Qu’entendons-nous par bonheur » ? DĂ©pend-il de nos gĂšnes, de la chance, de notre sensibilitĂ© ? Est-ce un Ă©tat durable ou une suite de plaisirs fugaces ? N’est-il que subjectif ? Faut-il le rechercher ? Peut-on le cultiver ? Souffrance et bonheur peuvent-ils coexister ? Pour tenter de rĂ©pondre Ă  ces questions, FrĂ©dĂ©ric Lenoir propose un voyage philosophique, joyeux et plein de saveurs. Une promenade stimulante en compagnie des grands sages d’Orient et d’Occident. OĂč l’on traversera le jardin des plaisirs avec Épicure. OĂč l’on entendra raisonner le rire de Montaigne et de Tchouang-tseu. OĂč l’on croisera le sourire paisible du Bouddha et d’ÉpictĂšte. OĂč l’on goĂ»tera Ă  la joie de Spinoza et d’Etty Hillesum. Un cheminement vivant, ponctuĂ© d’exemples concrets et des derniĂšres dĂ©couvertes des neurosciences, pour nous aider Ă  vivre mieux. TABLE Prologue 1. Aimer la vie qu’on mĂšne 2. Au jardin des plaisirs, avec Aristote et Epicure 3. Donner du sens Ă  sa vie 4. Voltaire et l’imbĂ©cile heureux 5. Tout ĂȘtre humain souhaite-t-il ĂȘtre heureux ? 6. Le bonheur n’est pas de ce monde Socrate, JĂ©sus, Kant 7. De l’art d’ĂȘtre soi-mĂȘme 8. Schopenhauer le bonheur est dans notre sensibilitĂ© 9. L’argent fait-il le bonheur ? 10. Le cerveau des Ă©motions 11. De l’art d’ĂȘtre attentif
 et de rĂȘver 12. Nous sommes ce que nous pensons 13. Le temps d’une vie 14. Peut-on ĂȘtre heureux sans les autres ? 15. La contagion du bonheur 16. Bonheur individuel et bonheur collectif 17. La quĂȘte du bonheur peut-elle rendre malheureux ? 18. Du dĂ©sir Ă  l’ennui le bonheur impossible 19. Le sourire du Bouddha et d’EpictĂšte 20. Le rire de Montaigne et de Tchouang-tseu 21. La joie de Spinoza et de MĂą AnandamayĂź Épilogue Notes Bibliographie sĂ©lective © LA VERITE SUR LES TROUBLES BIPOLAIRES 11/03/2014 LA VÉRITÉ SUR LES TROUBLES BIPOLAIRES Auteur Paul E. JONES - 286 pages, 14 x 21 cm - Parution novembre 2013 - Éditeur JOSETTE LYON COMMENT VIVRE QUAND ON SOUFFRE DE TROUBLES BIPOLAIRES ? A travers ses sĂ©minaires, ses interventions et sa page Facebook l'humoriste Paul Jones touche des milliers de gens atteints de troubles bipolaires comme lui. Avec humour, honnĂȘtetĂ© et des conseils pratiques, il lĂšve le voile du stigmate de la maladie mentale et nous Ă©claire sur ce que reprĂ©sente la vie avec ce trouble souvent mal compris. ‱ Établir un diagnostic ‱ Comprendre tout le jargon des psy ‱ Tout sur les mĂ©dicaments - Des conseils pour ne pas ĂȘtre tentĂ© de laisser tomber ses traitements ‱ L'impact de cette maladie sur les relations familiales, l’amitiĂ© et la vie professionnelle ‱ Apprendre Ă  apprĂ©cier les bons cĂŽtĂ©s et les dĂ©fis de la vie en dents de scie Intime, parfois drĂŽle et toujours franc, ce livre est un guide essentiel et totalement nouveau Ă©crit par quelqu'un qui a appris Ă  gĂ©rer la bipolaritĂ© au fil des jours. Licence ET N'OUBLIE PAS D'ETRE HEUREUX 12/03/2014 ET N'OUBLIE PAS D'ÊTRE HEUREUX AbĂ©cĂ©daire de psychologie positive Auteur Christophe AndrĂ© Date de parution 23/01/2014 - Nombre de page 400 pages - Format 145 x 220 mm N’aie pas peur d’ĂȘtre heureux. Ne t’inquiĂšte pas de savoir si ton bonheur cessera un jour il cessera. Mais ne te dĂ©sespĂšre pas il reviendra, toujours. Ne t’inquiĂšte donc pas et savoure plutĂŽt chaque instant de ta vie. Souris, fais de ton mieux, et surtout n’oublie pas d’ĂȘtre heureux. » C. A. Dans cet ouvrage trĂšs personnel, Christophe AndrĂ© nous accompagne sur le chemin d’une vie plus Ă©panouie, plus heureuse et plus sage, pour mieux traverser les hivers et les Ă©tĂ©s de notre existence. Parcouru de conseils et d’exercices, cet abĂ©cĂ©daire constitue une mĂ©thode passionnante et convaincante pour apprendre Ă  vivre heureux. Christophe AndrĂ© est mĂ©decin psychiatre Ă  l’hĂŽpital Sainte-Anne, Ă  Paris. Il est l’auteur de trĂšs grands succĂšs, en France et Ă  l’étranger Imparfaits, libres et heureux, Les États d’ñme, Psychologie de la peur et bien d’autres encore. Mots clĂ©s bien-ĂȘtre, bonheur, bouddhisme, dĂ©veloppement de soi, dĂ©veloppement intellectuel, dĂ©veloppement personnel, psychologie cognitive Licence MELANIE KLEIN, LETTRES A MARCELLE SPIRA 13/03/2014 MÉLANIE KLEIN, LETTRES A MARCELLE SPIRA AUTEUR Jean-Michel Quinodoz Quarante-cinq lettres inĂ©dites de Melanie Klein adressĂ©es Ă  la psychanalyste suisse Marcelle Spira de 1955 Ă  1960. 216 pages - ISBN 978-2-13-062069-3 "Hors collection" - Date de parution 09/10/2013 -Discipline Psychologie/Psychanalyse L'ouvrage Les quarante-cinq lettres inĂ©dites que MĂ©lanie Klein avait adressĂ©es en anglais entre 1955 et 1960 Ă  la psychanalyste suisse Marcelle Spira ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes en 2006, aprĂšs le dĂ©cĂšs de cette derniĂšre. Elles sont prĂ©sentĂ©es ici en traduction française, ainsi que six brouillons de Spira. Cette correspondance est prĂ©cieuse car rares sont les lettres de Klein qui ont Ă©tĂ© conservĂ©es. Le fil rouge est constituĂ© par la traduction en langue française de La psychanalyse des enfants. InitiĂ©e par Jacques Lacan et poursuivie par RenĂ© Diatkine, elle fut reprise par Jean-Baptiste Boulanger avec la collaboration de Spira et rĂ©visĂ©e au fur et Ă  mesure par Klein. Des discussions psychanalytiques s’ébauchent par Ă©crit, mais Klein se rĂ©serve de rĂ©pondre oralement aux questions de Spira lors de leurs rencontres, car elle est absorbĂ©e par l’écriture d’Envie et Gratitude. Le vĂ©ritable intĂ©rĂȘt de ces lettres vient de ce qu’elles constituent une autobiographie Ă©mouvante des cinq derniĂšres annĂ©es de la vie de Klein et un tĂ©moignage du soutien amical que cette pionniĂšre de la psychanalyse apporta Ă  Marcelle Spira qui introduisit la pensĂ©e kleinienne en Suisse romande. Table des matiĂšres 1. Des lettres inĂ©dites de Melanie Klein 2. MĂ©lanie Klein, Marcelle Spira, Raymond de Saussure et la SociĂ©tĂ© suisse de psychanalyse 3. De Lacan Ă  Boulanger Dix ans pour traduire La psychanalyse des enfants 4. Plusieurs fils rouges en parallĂšles 5. Quarante-cinq lettres de MĂ©lanie Klein Ă  Marcelle Spira traduites de l’anglais 6. Six brouillons de lettres en langue française de Marcelle Spira Ă  Melanie Klein 7. Bibliographie 8. FacsimilĂ©s trois lettres de Klein et un brouillon de Spira Index A propos de l’ auteur Jean-Michel Quinodoz est psychanalyste en pratique privĂ©e Ă  GenĂšve, membre formateur de la SociĂ©tĂ© suisse et Distinguished Fellow de la SociĂ©tĂ© britannique de psychanalyse. Éditeur des Annuels EuropĂ©ens de The International Journal of Psychoanalysis, il est l’auteur de plusieurs ouvrages, parus aux Puf, dont Lire Freud et À l’écoute d’Hanna Segal. Licence TYPES PSYCHOLOGIQUES ET PROCESSUS D'INDIVIDUATION 26/03/2014 TYPES PSYCHOLOGIQUES ET PROCESSUS D'INDIVIDUATION de Claude Bourreille Éditeur Le Martin-PĂȘcheur, 2013 Introverti et extraverti, deux termes jungiens, faussement familiers du grand public, que la psychanalyste Claude Bourreille 1923- 2011 nous fait comprendre via la dynamique jungienne des types psychologiques – une approche proposĂ©e par Carl Gustav Jung pour caractĂ©riser le mode de fonctionnement psychologique des individus selon seize dĂ©clinaisons. Le livre de ce dernier, Types psychologiques Georg, 1993, publiĂ© en 1920, est le deuxiĂšme ouvrage dans lequel il thĂ©orise ce qui le sĂ©pare de la conception freudienne de l’inconscient. Une question joua un grand rĂŽle pour moi comment est-ce que je me distingue de Freud ? » Ă©critil. AprĂšs sa rupture avec le maĂźtre », en 1912, Jung entra dans une rĂ©flexion solitaire et un voyage dans l’inconscient. Types psychologiques permet de comprendre le concept d’individuation, ce processus de transformation intĂ©rieure qui se manifeste par une prise de conscience qu’on est distinct et diffĂ©rent des autres, et l’idĂ©e qu’on est soi-mĂȘme une personne entiĂšre, indivisible ». Une rĂ©alisation de soi et deux types psychologiques l’introverti ou l’extraverti. Un ouvrage de vulgarisation Ă©rudite Ă  rĂ©server aux jungiens et aux freudiens Ă©clairĂ©s. ModifiĂ© en septembre 2013 © ? QUATRIÈME DE COUVERTURE C’est l’un des mĂ©rites de Claude Boureille, que de nous faire pĂ©nĂ©trer, avec intelligence et clartĂ©, dans la dynamique de ces Types, tout en nous en faisant ressortir la richesse et la profondeur. Si introversion et extraversion font aujourd’hui partie de notre vocabulaire courant, elle nous montre bien comme ces notions recouvrent beaucoup plus que nous ne le croyons d’habitude, et comme les fonctions pensĂ©e, sentiment, sensation ou intuition » recouvrent des notions que nous avons souvent appauvries. Leçon de vie et de bon » jugement, ce livre paraĂźt indispensable pour quiconque veut entendre Ă  son vrai niveau ce que peut nous apporter l’une des Ă©tudes les plus importantes de Carl Gustav Jung, au delĂ  des mĂ©comprĂ©hensions ou des interprĂ©tations rĂ©ductrices. L’AUTEURE Claude Bourreille 1923-2011, psychanalyste, membre de la SociĂ©tĂ© Française de Psychologie Analytique, diplĂŽmĂ©e de philosophie, graphologue, est l’auteur de deux livres De ThĂ©rĂšse Martin Ă  ThĂ©rĂšse de Lisieux Consep, 2003, rééd. 2005 et de PĂ©rĂ©grination avec Jung La Part Commue, 2011. SOMMAIRE Avant-propos Introduction Naissance d’une Ɠuvre Les Types dans l’histoire de la pensĂ©e Barbarie et processus de crĂ©ation Un symbole verbal
 De l’esthĂ©tique Ă  l’éthique Ă  travers les mythes d’Apollon et de Dionysos Quelques sĂ©quences d’un parcours d’analyse PoĂštes et mystiques, prophĂštes de la crĂ©ation L’introversion et de l’extraversion
 RĂŽle de l’introversion dans la phase de rĂ©gression Les fonctions La "persona", jeu de masques ou mise en scĂšne des conflits Épilogue © HISTOIRE DE SPECIALISTE 08/04/2014 J'ai dit Ă  ma femme qu’elle me portait sur les nerfs, qu’elle allait me rendre complĂštement zinzin, et que j’avais des envies de meurtre quand elle m’agaçait. Elle m’a dit trĂšs calmement de consulter un spĂ©cialiste. Et alors qu’est ce que tu a fait ? - J'ai donc engagĂ© comme spĂ©cialiste, un tueur Ă  gages. L'IMPORTANCE DU SEXUEL 13/04/2014 Auteur - Dr Ghislaine PARIS Éditeur - Odile Jacob 192 pages L'IMPORTANCE DU SEXUEL Retrouver le dĂ©sir ‱ Date de parution 17/10/2013 ‱ Nombre de page 192 pages ‱ Format 145 x 220 mm ‱ ISBN 9782738130419 Le manque de dĂ©sir sexuel est aujourd’hui au cƓur des consultations de sexologie. Comment redonner Ă  la sexualitĂ© la place et la valeur qu’elle mĂ©rite dans nos vies ? En quoi celle-ci est-elle une affaire vitale, qui nous apporte du plaisir, mais aussi beaucoup plus ? La sexualitĂ© est le fil rouge de notre existence », explique l’auteur. À travers son dialogue fictif avec Karine, jeune patiente en thĂ©rapie, Ghislaine Paris rappelle tout ce qui, dĂ©cidĂ©ment, dĂ©pend du sexuel notre capacitĂ© Ă  aimer, notre accĂšs Ă  la maturitĂ©, notre acceptation de l’altĂ©rité  des vĂ©ritĂ©s sur le sexe qu’on ne nous a pas dites et qui nous invitent Ă  changer de regard. C’est seulement si nous prenons conscience de ces dimensions bĂ©nĂ©fiques que nous pourrons laisser s’épanouir notre vie sexuelle. Car, pour Ghislaine Paris, toute sexualitĂ© peut ĂȘtre heureuse, pour peu que nous lui accordions de l’attention, du temps et de la curiositĂ©. Dr Ghislaine Paris MĂ©decin sexologue formĂ©e en psychanalyse, elle est l’auteur d’Un dĂ©sir si fragile, publiĂ© en 2004, et coauteur de Faire l’amour pour Ă©viter la guerre dans le couple, publiĂ© en 2010. Licence - © JE PRENDS SOIN DE MON COUPLE 14/04/2014 JE PRENDS SOIN DE MON COUPLE Auteur - Fabienne KRAEMER Éditeur - PUF 296 pages La mĂ©thode C. A. R. E. repose sur les quatre piliers d’harmonisation du couple que sont ComplicitĂ©, Amour, Respect et Engagement le livre propose Ă  la fois d’évaluer le niveau de CARE de son couple et surtout de croire au bonheur Ă  deux. CaractĂ©ristiques ‱ ISBN 978-2-13-061712-9 ‱ Collection "Psychoguides" ‱ N° d'Ă©dition 1 ‱ Date de parution 09/10/2013 ‱ Discipline Psychologie/Psychanalyse OĂč se procurer cet ouvrage ? ‱ En librairie ‱ En ligne o avec Amazon o avec Fnac o avec Librairie Dialogues L'ouvrage Vous aider Ă  vivre un bonheur Ă  deux durable tel est le but de cet ouvrage. CĂ©libataires dĂ©sespĂ©rĂ©s, couples fragilisĂ©s, ou champions des histoires courtes, ce livre est pour vous. Dans un monde plus libre et oĂč tout va plus vite, harmoniser et stabiliser sa relation Ă  l’autre est une prioritĂ© face Ă  la recrudescence des ruptures, des divorces, des recompositions et du cĂ©libat. PrĂ©servez le dĂ©sir sexuel, retrouvez le dialogue, recherchez le bonheur ensemble, projetez-vous de maniĂšre positive dans l’avenir. Pour cela, appuyez-vous sur la mĂ©thode des 4 piliers d’harmonie du couple complicitĂ©, amour, respect et engagement. Que vous soyez un homme ou une femme, vous trouverez ici des clĂ©s pour mieux aimer et ĂȘtre heureux ensemble. RĂ©solument positif, le propos de ce livre vous redonnera confiance en vous et foi en l’amour. Table des matiĂšres Avant propos couple et bonheur PremiĂšre partie – La notion de couple ‱ À chacun sa dĂ©finition du couple ‱ Qu’est-ce qu’un couple DeuxiĂšme partie – Les fondations du couple ‱ Aimer faire l’amour Ă  son conjoint ‱ Il faut qu’on se parle ‱ Demain on fait quoi ? ‱ Le quotidien, juste Ă©quilibre entre routine et magie ‱ Le sens des valeurs ‱ Et le travail dans tout ça ? ‱ Par ici la monnaie ! ‱ On n’est pas Ă  la noce ! ‱ Et moi et moi, Ă©moi TroisiĂšme partie – GenĂšse de la crise dans le couple ‱ Pourquoi je ne parle pas des enfants ‱ Avis de tempĂȘte sur le couple ‱ Rester ensemble pour le meilleur ‱ Se sĂ©parer Ă  cause du pire ‱ La thĂ©rapie de couple ‱ RĂ©ussir son deuxiĂšme couple ou son troisiĂšme QuatriĂšme partie – Le care en pratique ‱ Prendre soin de son couple le care ‱ Faites le bilan de CARE de votre couple ‱ Comment faire votre bilan complet CinquiĂšme partie – AmĂ©liorez le niveau de CARE de votre couple ‱ Devenez plus complice ‱ Aimez-vous mieux jour aprĂšs jour ‱ Respectez-vous l’un l’autre ‱ Engagez-vous chaque matin A propos de l'auteur Fabienne Kraemer est mĂ©decin de formation et psychanalyste depuis quinze ans. Elle exerce actuellement Ă  Paris et a collaborĂ© Ă  plusieurs magazines de tĂ©lĂ©vision, de radio et de presse Ă©crite. LICENCE - © CHOISIR SON PSYCHOTHERAPEUTE 21/04/2014 Comment le patient peut-il s'y retrouver? A ce jour, peu d'universitĂ©s françaises peuvent prĂ©tendre contribuer Ă  la formation des psychothĂ©rapeutes L'organisation de la profession de psychothĂ©rapeute, du fait de l'absence de rĂ©glementation, est fondĂ©e sur le systĂšme de formation associatif. En France, la tradition a favorisĂ© la crĂ©ation de syndicats professionnels. Les associations ayant pour vocation la formation, les Syndicats en question, et autres instances politiques prĂ©conisent une formation inspirĂ©e du modĂšle psychanalytique La formation spĂ©cifique du psychothĂ©rapeute Il est demandĂ© au psychothĂ©rapeute de suivre une formation spĂ©cifique complĂšte selon les quatre points suivants ‱ Une psychothĂ©rapie personnelle approfondie, ‱ Une formation spĂ©cifique, ‱ Des sĂ©ances de supervision avec un praticien superviseur ‱ Un entretien du suivi par des pairs afin d’obtenir leur reconnaissance. Il existe trois catĂ©gories distinctes de psychothĂ©rapeutes. Actuellement, les personnes faisant usage du titre de psychothĂ©rapeute peuvent ĂȘtre regroupĂ©es en trois catĂ©gories distinctes 1. Praticiens ayant acquis une formation spĂ©cifique complĂšte de psychothĂ©rapeutes et disposant ainsi de connaissances particuliĂšres en psychothĂ©rapie et en psychopathologie. Ceux-ci peuvent ĂȘtre psychologues, mĂ©decins, psychiatres, psychanalystes ou professionnels d’autres formations infirmiers, Ă©ducateurs, assistants sociaux. Pour ces derniers, la reconnaissance des maĂźtres et des pairs les confortent dans leur lĂ©gitimitĂ©. 2. Professionnels disposant de connaissances mĂ©dicales ou psychiatriques, mais n'ayant acquis aucune connaissance spĂ©cifique en psychothĂ©rapie auront plutĂŽt tendance Ă  prescrire des mĂ©dicaments. 3. Certains cliniciens, justifiant de connaissances thĂ©oriques universitaires et Ă©ventuellement de connaissances pratiques dues Ă  leur travail en milieu institutionnel, mais n'ayant acquis aucune formation spĂ©cifique satisfaisante en psychothĂ©rapie auront plutĂŽt un rĂŽle socio-professionnel. Il est important de savoir qu’avant l’amendement Accoyer, les praticiens de catĂ©gories 2 et 3 faisant usage du titre de psychothĂ©rapeute, doivent faire la preuve d’une formation spĂ©cifique complĂšte de psychothĂ©rapeute pour mĂ©riter ce titre. Or, depuis ces nouvelles mesures, les psychiatres n’étant pas obligatoirement compĂ©tents pour exercer la profession de psychothĂ©rapeute se verront pourtant dĂ©livrer le titre de psychothĂ©rapeute par les ARS pour peu qu’ils le demandent sans pour autant ĂȘtre formĂ©. Au consultant de s’informer car le mĂ©decin comme le psychologue clinicien se rĂ©fĂšre Ă  son savoir et envisage la personne Ă  travers un cadre thĂ©orique de diagnostic qui le conduit Ă  une thĂ©rapeutique de prescriptions et/ou de conseil, de nature bien diffĂ©rente de la pratique du psychothĂ©rapeute. Il est bien entendu qu'un certain nombre de mĂ©decins et de psychologues se forment personnellement Ă  la psychothĂ©rapie et la pratiquent en clientĂšle privĂ©e comme en institution, sous le couvert de leur titre. Mais c'est bien la formation spĂ©cifique en dehors de leur cursus et de leur diplĂŽme universitaire qui les qualifie pour cette tĂąche. Lundi 21 avril 2014 © INSTITUTIONS ET PSYCHANALYSE 01/05/2014 INSTITUTIONS ET PSYCHANALYSE Parcours d'un psychiatre Paul RISSER ©2014 HypothĂšses - collection dirigĂ©e par Jean-Richard Freymann ISBN 978-2-7492-4119-7 EAN 9782749241197 € le 01/05/2014 PrĂ©face de Michel Patris Voici un rĂ©cit de voyage en terre de psychiatrie, contrĂ©e semĂ©e d’embĂ»ches, de mensonges et de lĂąchetĂ©s trop humaines » oĂč se joue le vrai drame de la folie. Paul Risser nous conduit de ses dĂ©buts en centre hospitalier de conception asilaire, Ă  l’avĂšnement de la psychiatrie en secteurs, dans des Ă©tablissements entiĂšrement neufs. Les rĂ©formes se succĂšdent avec une rĂ©elle Ă©volution des structures d’accueil, conçues de maniĂšre moderne et pour une autre forme de pratique. Mais bien des difficultĂ©s naissent ; les changements sont pensĂ©s sans tenir compte de leur mise en place dans les institutions, au quotidien et sur le terrain. MĂȘme l’architecture de ces nouveaux lieux de vie crĂ©e bien des problĂšmes tant aux soignants qu’aux patients. Et l’on constate que les bonnes intentions peuvent se transformer en conditions de travail infernales, et ne pas apporter d’amĂ©lioration aux conditions de vie des patients. Tout au long de son parcours professionnel, l’auteur, guidĂ© par un attachement profond Ă  la psychanalyse, s’est attachĂ© avec beaucoup de conviction Ă  faire Ă©voluer les soins proposĂ©s aux patients. Son tĂ©moignage croise l’histoire de la psychiatrie strasbourgeoise et de ses acteurs ThĂ©ophile Kammerer, RenĂ© Ebtinger, Lucien IsraĂ«l notamment et interroge le devenir de cette spĂ©cialitĂ©. Mise en vente le 24 avril 2014. HUMOUR POLITICOPSY 08/07/2014 ThĂ©orie du genre ou pas, on n'y peut rien... Vous ĂȘtes un COCHON, Robert et vous ne serez jamais une linotte mĂ©lodieuse... Dessin de Iturria dans le quotidien Sud-Ouest - Juillet 2014 SUR LES TRACES DE JUNG 09/07/2014 Le prochain, et dernier Voyage "sur les traces de organisĂ©e par Carole SĂ©dillot et l'Association Symbole et PsychĂ© aura lieu en octobre. De Zurich Ă  Bollingen, ce sera l'occasion pour les participants de dĂ©couvrir les lieux de vie du fondateur de la psychologie des profondeurs. Un voyage accompagnĂ© par les deux petits-fils de Jung. Du 24 au 26/10/2014. Documentation et renseignements sur le site de Carole SĂ©dillot LE VOYAGE EST COMPLET Une information extraite du N° 341 Juin 2014 de PSYCHOLOGIES MAGAZINE Rubrique "MA SANTÉ AUTREMENT / RENDEZ-VOUS page 180 YI JING 1er COLLOQUE INTERNATIONAL 10/07/2014 DerniĂšre minute Informations sur les inscriptions Vous ne pouvez venir qu'une seule journĂ©e sur les deux jours du colloque ? N'hĂ©sitez pas Ă  venir le jour oĂč vous le souhaitez et Ă  vous inscrire directement sur place. Vous avez oubliĂ© de vous inscrire ? Vous pouvez venir dĂšs samedi 14 juin Ă  partir de 8h30 pour vous inscrire sur place. PROGRAMME Samedi 14 juin 2014 – Etude du Yi Jing 9h-10h Cyrille J-D Javary Une traduction qui lĂ©gitime le Yi Jing 10h-11h Pr. LĂ©on Vandermeersch Les deux raisons chinoises, divination et idĂ©ographie 11h30-13h Pr. Edward L. Shaughnessy L’histoire de la formation d’un classique Traduction Pr. Klein 14h30-15h30 Danielle Elisseeff Gestes et formes pour rendre compte de l’inĂ©luctable mutation des ĂȘtres 15h30-17h Pr. LI Ding RationalitĂ© occidentale d’un classique chinois Traduction SUN Wendi 17h30-18h45 Pr. JU Fei Lacan et le Yi Jing vision chinoise de la topique analytique Dimanche 15 juin 2014 – Usage du Yi Jing 9h-10h Philippe Thiriot CrĂ©ations artistiques Ă  partir du Yi Jing 10h-11h Pr. Ivar Ekeland L’apprĂ©ciation mathĂ©matique du hasard 11h30-13h Didier Goutman Mais qu’est-ce qui rĂ©pond quand on interroge le Yi Jing ? Echanges avec la salle 14h30-15h00 Yann Baud "Chaudron" et "7 mondes" Compositions musicales contemporaines 15h00-16h00 Zhou Jing Hong ThĂ©orie et pratique du Qigong selon le Yi Jing 16h00-18h Benny Cassuto, Patricia Ibanez, Bruno Poignant, GĂ©rard Timon, modĂ©rateur Patrice Van Eersel Table-ronde De l’usage du Yi Jing en situation professionnelle 18h00-18h15 Cyrille J-D Javary ClĂŽture du colloque – La modernitĂ© d’un classique chinois Plus d'information sur le site TĂ©lĂ©charger le programme du colloque HYPNOSE ET DÉPENDANCE ALCOOLIQUE 19/08/2014 Avec l’hypnose, on peut traiter la dĂ©pendance psychologique et physique en mĂȘme temps. Pour cela, il faut ‱ Identifier l’origine de la dĂ©pendance l’évĂšnement ou le traumatisme Ă  l’origine des Ă©motions nĂ©gatives qui poussent l’alcoolique Ă  boire. ‱ Identifier les paramĂštres psychologiques qui ont renforcĂ© la dĂ©pendance au fil du temps. ‱ Identifier les programmations mentales nĂ©gatives les croyances, les idĂ©es, les compulsions qui favorisent l’envie de boire. ‱ Cure de dĂ©sintoxication alcoolique Le sevrage par hypnose L’hypnose peut vous aider Ă  arrĂȘter de boire. Et ce, sans subir les foudres du manque. L’hypnothĂ©rapie va intervenir au niveau de votre subconscient en ‱ Travaillant sur l’origine de la dĂ©pendance ‱ Remplaçant par des programmations mentales nĂ©gatives par des programmations mentales positives ‱ Renforçant la volontĂ© et l’envie d’arrĂȘter de boire ‱ Installant la confiance pour Ă©viter la dĂ©pression © Quand l'alcool conduit Ă  la dĂ©pendance... 20/08/2014 FĂȘtes, apĂ©ros, anniversaires
 toutes les occasions sont bonnes pour se retrouver autour d’un verre ! Mais parfois, la consommation occasionnelle par plaisir devient progressivement une vĂ©ritable dĂ©pendance. Voici quelques informations et conseils concernant ce problĂšme Ă©pineux, et pourtant encore tellement rĂ©pandu qu’est l’alcoolisme... Comment savoir si je suis dĂ©pendante Ă  l'alcool ?. Si parmi les symptĂŽmes suivants, vous vous reconnaissez au moins dans 3 situations, alors il faut agir, et vite - TolĂ©rance augmentĂ©e on tient de mieux en mieux l’alcool - SymptĂŽmes de sevrage on a du mal Ă  stopper sa consommation d’alcool, et un besoin s’installe tremblements, anxiĂ©tĂ©, sudations, Ă©pilepsie Ă  l’arrĂȘt de l’alcool - DifficultĂ©s Ă  contrĂŽler la quantitĂ© d’alcool consommĂ©e - PrĂ©occupations liĂ©es Ă  l’approvisionnement l’alcool devient l’une des principales prĂ©occupations de l’individu - DĂ©sir persistant et infructueux de diminuer ou d’interrompre la consommation on Ă©met le souhait de s’en sortir mais on n’y parvient pas - RĂ©percussions nĂ©gatives de l’alcool sur les loisirs et la vie sociale - Consommation persistante malgrĂ© des problĂšmes de santĂ© physique ou psychique Quelle est la consommation maximum le seuil d'alcool tolĂ©rable ?. - Chez l'homme 3 verres d'alcool par jour maximum soit 36 g d'alcool pur ; - Chez la femme 2 verres d'alcool par jour maximum soit 24 g d'alcool pur ; - Femmes enceintes et enfants consommation zĂ©ro. Quelles sont les causes de l’alcoolisme ?. - Des causes organiques . Toutes les drogues, y compris l’alcool, provoquent un "mĂ©canisme de rĂ©compense" dans le cerveau. Chaque fois qu'une personne consomme une drogue, elle se sent bien, ce qui l'incite gĂ©nĂ©ralement Ă  vouloir en consommer de nouveau. Si vous consommez rĂ©guliĂšrement une substance, votre corps aura besoin d’en prendre des quantitĂ©s de plus en plus grandes pour obtenir le mĂȘme effet. Ce phĂ©nomĂšne s'appelle la tolĂ©rance, et il peut constituer la dĂ©pendance Ă  une drogue ou Ă  l'alcool. - Des causes psychiques . Les personnes en dĂ©pression, ou sujettes Ă  des problĂšmes plus profonds lĂ©sions psychiques, abus sexuels, agressions
 - Des causes gĂ©nĂ©tiques . Dans une famille, l’alcoolisme est une maladie qui peut se transmettre de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. Cependant, si le risque de dĂ©velopper des problĂšmes d’alcool est trois fois plus important pour un fils ou une fille d’alcoolique, seule une petite proportion d’entre eux deviennent dĂ©pendants 15% des garçons et 5% des filles. À l'inverse, une personne sans aucune histoire familiale d'alcoolisme peut devenir dĂ©pendante. - Des causes sociales . Pour justifier une consommation excessive d’alcool, on accuse trop souvent l'hĂ©ritage culturel, la tradition familiale, l'attachement au terroir ou les rĂ©unions entre amis. La consommation d’alcool est souvent perçue dans la sociĂ©tĂ©, comme une pratique virile, au cours des soirĂ©es entre amis par exemple. L’alcoolisme touche Ă©galement bien souvent les individus qui ont un accĂšs direct Ă  l’alcool sur leur lieu de travail producteurs et distributeurs d’alcool. L’alcoolisme peut ĂȘtre dĂ©clenchĂ© par un conflit travail, famille,.. et utilisĂ© comme un moyen de "fuir" une situation dĂ©sagrĂ©able. Toutefois, alors que 90% des adultes boivent de l’alcool, environ 10% en sont dĂ©pendants. Les effets secondaires de l'alcoolisme. Les consĂ©quences de l’alcoolisme sont nombreuses... - Effets sur soi . Les effets peuvent ĂȘtre psychologiques l'alcoolisme est un facteur de stress, de maladies psychiques et de troubles mentaux ; ou physiques l’alcoolisme entraĂźne en moyenne 23 000 morts par an. Les maladies liĂ©es Ă  l’alcoolisme sont nombreuses cancers lĂšvres, bouche, pharynx, larynx, maladies cardiovasculaires, cirrhoses... - Effets sur les autres . L'alcoolisme peut entraĂźner des comportements agressifs, un danger lors de rapports sexuels non protĂ©gĂ©s, des accidents de la route l’alcool au volant est la cause de 4000 morts par an en moyenne. Comment soigner la dĂ©pendance Ă  l’alcool ?. - Des mĂ©dicaments .Il existe deux types de mĂ©dicaments qui peuvent ĂȘtre prescrits dans le traitement de l’alcoolisme. Les premiers sont des calmants utilisĂ©s pendant le temps du sevrage physique pour diminuer ou Ă©viter les symptĂŽmes qui peuvent se dĂ©velopper Ă  l’arrĂȘt de l’alcool tremblements, sudations, palpitations, Ă©pilepsie
. La deuxiĂšme catĂ©gorie de mĂ©dicaments aide l’individu Ă  devenir abstinent en diminuant son envie de boire. Prescrits conjointement Ă  un suivi mĂ©dical adaptĂ©, ces mĂ©dicaments constituent une protection contre la rechute. - Une psychothĂ©rapie .Lors d’une consultation mĂ©dicale, un suivi psychologique peut ĂȘtre proposĂ©. Souvent, une psychothĂ©rapie permet de rĂ©soudre certains problĂšmes liĂ©s indirectement Ă  une consommation excessive d’alcool. - ThĂ©rapies de groupe .Il existe de nombreux groupes d’aides, le plus connu Ă©tant les Alcooliques Anonymes. L’avantage d’une thĂ©rapie de groupe est que l’individu rencontre d’autres personnes dans sa situation. Il n’y a plus un contact direct avec un psychothĂ©rapeute, mais une entraide entre plusieurs alcoolo-dĂ©pendants. - Des cures de dĂ©sintoxication . La cure permet Ă  l’individu de se couper de son environnement, et de se plonger dans une pĂ©riode d’abstinence totale. Un suivi mĂ©dical est effectuĂ© afin d’éliminer l’alcool dans l’organisme, en parallĂšle d'un suivi psychologie qui a pour but de sevrer le patient afin que mĂȘme aprĂšs la fin de la cure, il ne replonge pas dans l’alcoolisme. L’ingrĂ©dient clĂ© pour se sortir de la dĂ©pendance Ă©tant la volonté  © TROUBLES DE LA SENSIBILITE 21/08/2014 Point de dĂ©part Lorsque le sens du toucher est diminuĂ©, on parle d'hypoesthĂ©sie. Lorsque celle-ci est totalement absente, on parle d'anesthĂ©sie. Et lorsqu'elle est anormalement augmentĂ©e, on parle d'hyperesthĂ©sie. Les erreurs d'interprĂ©tation du toucher sont des dysesthĂ©sies ou des paresthĂ©sies . Ce sont des sensations bizarres comme la sensation de brĂ»lures, de cuisson, de dĂ©mangeaisons, de picotements, de fourmis de courant Ă©lectrique de toile d'araignĂ©e etc. Les causes chez l'adulte Douleur ‱ Ce n'est un trouble de la sensibilitĂ© que lorsque cette douleur survient alors qu'il n'y a pas d'agression, que celle-ci soit interne ou extĂ©rieure. ‱ DĂšs qu'il y a maladie responsable de douleurs ou agression extĂ©rieure, on ne parle plus de trouble de la sensibilitĂ© mais de douleurs. Perte de sensibilitĂ© ‱ La cause le plus frĂ©quente est un problĂšme vasculaire interruption du flux artĂ©riel que l'on voit dans les artĂ©rites par exemple. ‱ Les maladies des nerfs pĂ©riphĂ©riques. Il peut s'agir de traumatisme rupture ou coupure d'un nerf, d'intoxication alcoolisme ou produits toxiques comme les dĂ©sherbants ou les insecticides par exemple, qui entraĂźne des polynĂ©vrites . Il peut s'agir aussi de maladies mĂ©taboliques comme le diabĂšte , ou de maladies inflammatoires ou dĂ©gĂ©nĂ©ratives comme la sclĂ©rose en plaques . Le nerf peut Ă©galement ĂȘtre comprimĂ© certaines sciatiques entraĂźnent une anesthĂ©sie en selle, touchant la sensibilitĂ© entre les jambes et sur les fesses. ‱ Le systĂšme nerveux central est rarement en cause. Toutefois certaines tumeurs cĂ©rĂ©brales ou des accidents vasculaires cĂ©rĂ©braux peuvent ĂȘtre responsables de ces pertes de sensibilitĂ©. HypersensibilitĂ© ‱ Elle est le plus souvent le fait de la nervositĂ© ou du stress qui abaisse notre seuil de sensibilitĂ© Ă  la douleur. Dans certains cas, elle peut ĂȘtre contemporaine d'une maladie virale . ‱ NervositĂ©, manque de sommeil, irritabilitĂ©, soucis, etc. tous ces facteurs se liguent pour augmenter notre seuil de sensibilitĂ©. ‱ Elle peut ĂȘtre due aussi Ă  un problĂšme cĂ©rĂ©bral tumeur, accident vasculaire, ce qui reste malgrĂ© tout assez rare. Les causes chez l'enfant ‱ Toutes les causes de douleurs ‱ Les troubles de sensibilitĂ© rentrant dans le cadre de maladies neurologiques complexes et rares notamment de type malformations ‱ Les sensations de "peau qui fait mal" au cours des maladies virales. © LE PSY EST MORT 22/08/2014 WILL HUNTING FILM US 1997 Matt Damon, Robin Williams, Ă©crit par Matt Damon et Ben Affleck Sean Mac Guire Robin Williams s’est pris d’affection pour Will Matt Damon ; en lui Ă©voquant les tortures qu’il a subies, il lui fait prendre conscience qu’il n’est que la victime de son passĂ© et qu’il n’en est nullement responsable. Sean, qui a lui aussi appris de Will, se rĂ©concilie avec Gerald Lambeau et dĂ©cide de voyager Ă  travers le monde alors que Will part rejoindre Skylar, partie Ă©tudier Ă  l’UniversitĂ© Stanford en Californie, avec la vieille voiture bricolĂ©e par ses trois amis, cadeau d’anniversaire pour ses 21 ans. EXTRAIT DE DIALOGUES ceux qui on vu le film comprendront Sean Hey Will, je sais pas grand chose... Mais tu vois ça ? Toute cette merde ? C'est pas ta faute. Will Ouais je sais. Sean Regarde-moi petit. C'est pas ta faute. Will Je sais. Sean C'est pas ta faute. Will Oui... je sais. Sean Non non, tu ne le sais pas. C'est pas ta faute. Will Je le sais. Sean C'est pas ta faute. Will D'accord. Sean C'est pas ta faute. C'est pas ta faute. Will DĂ©conne pas avec moi. Sean C'est pas ta faute. Will DĂ©conne pas avec moi, d'accord ?! DĂ©conne pas avec moi Sean! Pas toi! Sean C'est pas ta faute... C'est pas ta faute... Will Oh mon dieu... Mon dieu... Je vous demande pardon, mon dieu... Sean On les emmerde, d'accord ? ‱ Voir la fiche sur le site dans CULTURE CINEMA © LES CLEFS DE L’ÉDIFICE 08/09/2014 LES CLEFS DE L’ÉDIFICE Symbolisme maçonnique, connaissance de soi et concepts jungiens AUTEUR Jean-Michel Benne Date de parution 14/06/2014 Éditeur DERVY 220 pages PrĂ©sentation en 4Ăšme de couverture par l’auteur L’ouvrage propose une lecture qui intĂšgre Ă  la fois la Tradition et la Symbolique maçonniques – auxquelles il ne faut surtout rien modifier – et la Connaissance de soi tirĂ©e des concepts jungiens. Ce cheminement ouvre les portes du mystĂšre de chacun des symboles du Tableau de loge pour les placer dans un parcours initiatique cohĂ©rent et dynamique. Initiatique dans le sens ou il indique une voie de rĂ©actualisation de notre Être, une voie d’individuation comme le dirait C. G. Jung. Jean-Michel Benne veut dire au lecteur comment il peut participer personnellement, comment il peut se construire une expĂ©rience, un vĂ©cu maçonnique et le ressentir comme tel ; si un tel vĂ©cu ne s’accomplit pas, si un FrĂšre ne s’approprie pas les clefs de l’édifice, alors une expĂ©rience de vie maçonnique est perdue. En nous permettant de dĂ©couvrir le troisiĂšme terme entre deux Ă©lĂ©ments opposĂ©s, le symbole nous apporte la Sagesse; en nous transmettant le numineux, l’énergie propre Ă  l’archĂ©type, il nous communique la Force; en conciliant ce qu’il y a en nous de conscient et d’inconscient, le symbole nous invite Ă  l’Harmonie. Le Toucher de l’Être » proposĂ© dans ces pages est une descente en soi qui nous amĂšne Ă  un niveau de connaissance supĂ©rieur, Ă  un degrĂ© de spiritualitĂ© plus Ă©levĂ© ; il place la dĂ©marche Maçonnique au-dessus et au-delĂ  des diffĂ©rences prĂ©tendues entre les ObĂ©diences et les Rites. Le processus d’individuation et le processus de transformation qui me libĂšre de mon assujettissement Ă  mon inconscient. La Planche Ă  tracer est l’outil indispensable pour que j’y parvienne et que je puisse exister selon une structure oĂč jouent et s’épanouissent des principes opposĂ©s. » Je le vis personnellement, et vous souhaite d’en vivre la lecture, comme une descente dans l’élĂ©vation ». TABAGISME ACTIF STOP! 20/09/2014 Le tabagisme, principalement la cigarette, est une des causes majeures de la survenue des accidents vasculaires. Avec l’hypercholestĂ©rolĂ©mie et l’hypertension artĂ©rielle, il est responsable des lĂ©sions d’athĂ©rosclĂ©rose des gros troncs artĂ©riels, dans toutes leurs localisations. L’arrĂȘt du tabac est donc impĂ©ratif en cas d’accidents vasculaires de tous les types et de toutes les localisations. Le bĂ©nĂ©fice est toujours prĂ©sent et souvent rapide, tant en prĂ©vention primaire que secondaire. MalgrĂ© la prĂ©sence du risque et la connaissance de sa gravitĂ©, plus de 50 % de ces sujets continuent paradoxalement Ă  fumer ; la raison en est maintenant connue le tabagisme est un comportement, renforcĂ© par une dĂ©pendance dont la nicotine est responsable, en raison de ses propriĂ©tĂ©s psychoactives. La notion de dĂ©pendance explique tous les obstacles rencontrĂ©s dans la lutte contre le tabagisme, tant Ă  l’échelon individuel que gĂ©nĂ©ral. Pour les fumeurs victimes de complications vasculaires, les difficultĂ©s sont souvent importantes en raison d’une motivation Ă  l’arrĂȘt paradoxalement faible, de l’intensitĂ© de la dĂ©pendance tabagique et de la frĂ©quence de l’association des troubles anxieux et dĂ©pressifs. L’aide Ă  l’arrĂȘt du tabac comporte toujours plusieurs Ă©tapes - Ă©valuer et renforcer la motivation du fumeur, sans laquelle rien n’est possible Hypnose, - mettre en place l’arrĂȘt aprĂšs avoir Ă©valuĂ© les dĂ©pendances, recherchĂ© l’usage d’autres substances psychoactives et dĂ©pistĂ© des comorbiditĂ©s anxieuses et dĂ©pressives analyse, - prĂ©venir les rechutes, trĂšs frĂ©quentes mais Ă©vitables si les stratĂ©gies nĂ©cessaires sont utilisĂ©es. Quatre types de traitement ont fait la preuve de leur activitĂ© - l’hypnothĂ©rapie, - les psychothĂ©rapies analyse dont les thĂ©rapies comportementales et cognitives TCC - les substituts nicotiniques timbre, gomme et autres dĂ©rivĂ©s oraux, - les psychotropes soit Ă  action gĂ©nĂ©rale sur le syndrome de sevrage le bupropion, soit Ă  action spĂ©cifique les antidĂ©presseurs, principalement les inhibiteurs de la recapture de la sĂ©rotonine IRS, en cas de troubles anxieux et dĂ©pressifs. L'INTERPRETATION PSYCHANALYTIQUE DES REVES 27/09/2014 L’INTERPRÉTATION PSYCHANALYTIQUE DES RÊVES de Tristan MOIR - Psychanalyste Jungien PrĂ©sentation de l'Ă©diteur Émanation de l’inconscient vers le conscient, le rĂȘve a toujours suscitĂ© l’interprĂ©tation. Au travers du rĂȘve se manifeste un MaĂźtre plein de sagesse et d’humour qui parle un langage dont nous avons perdu l’usage. MaĂźtre de la mĂ©taphore, de la parabole, de l’allusion, des jeux de mots et de la symbolique, il use d’un langage sibyllin, codĂ© et souvent Ă©nigmatique, mais trĂšs signifiant. Si l’interprĂ©tation des rĂȘves requiert de l’intuition, elle doit cependant ĂȘtre structurĂ©e par un enseignement. Cet ouvrage propose une mĂ©thode rigoureuse d’interprĂ©tation directe et psychanalytique du rĂȘve, Ă©laborĂ©e par l’interprĂšte. Cette approche, fondĂ©e sur une grammaire complĂšte du langage onirique, de sa structure et de sa mĂ©canique permet d’entrer dans le rĂȘve pour en extraire une interprĂ©tation juste et thĂ©rapeutique. GrĂące Ă  cette grille de lecture appropriĂ©e, il est possible d’intĂ©grer les messages de notre inconscient en dĂ©chiffrant le langage symbolique du rĂȘve. Biographie de l'auteur NĂ© en 1954, Tristan Moir, psychanalyste d'obĂ©dience jungienne, s'est spĂ©cialisĂ© dans l'onirologie, aboutissement d'une Ă©tude approfondie de la symbolique universelle, de la mythologie, des contes et lĂ©gendes et des traditions spirituelles. Auteur d'Images et Symboles du rĂȘve Ă©d F Lanore, 2007 et Entrez dans vos rĂȘves Trajectoire, 2008, il a créé en 2007 une Ă©cole de formation au langage du rĂȘve pour thĂ©rapeutes EVER. BrochĂ© 300 pages Éditeur Archipel 16 avril 2014 Collection Psychologie ISBN-10 2809814341 - ISBN-13 978-2809814347 Dimensions 22,4 x 13,8 x 2,6 cm POURQUOI INTERPRETER LES REVES ? 30/09/2014 L’interprĂ©tation du rĂȘve "Le juge le plus habile en matiĂšre de rĂȘves est celui qui possĂšde la capacitĂ© de discerner les ressemblances ; car tout individu peut juger un rĂȘve ĂȘtre suffisamment clair. Les images mentales ressemblent aux reflets dans l’eau. Le reflet n’est pas semblable Ă  l’original, comme les images ne sont pas semblables Ă  l’objet rĂ©el." Aristote Pourquoi interprĂ©ter le rĂȘve ? Outre ses fonctions d'assimilation des Ă©vĂ©nements, de rĂ©gĂ©nĂ©rateur du systĂšme nerveux, de compensateur psychologique et de reflet intĂ©rieur, le rĂȘve peut-il ĂȘtre interprĂ©tĂ© et pourquoi ? En tentant de faire passer au niveau de la conscience des aspects encore inconnus de notre personnalitĂ©, le rĂȘve participe Ă  notre Ă©volution. L'interprĂ©tation du rĂȘve a donc alors deux actions bĂ©nĂ©fiques. Elle active le processus de conscience de soi et d'Ă©volution, en mĂȘme temps qu'elle nous apprend Ă  communiquer d'une façon plus intuitive, avec le monde et plus directe avec les autres. L'interprĂ©tation et l'analyse du rĂȘve permettent Ă  l’individu de se reconnecter avec son dĂ©sir profond ou le soi intĂ©rieur le mandala intĂ©rieur selon Jung. Cette approche permet alors d'appliquer au mieux la fameuse formule de Socrate "Connais-toi toi-mĂȘme et tu connaĂźtras l'univers entier." D'autre part, le rĂȘve donne accĂšs aux points de blocage ou aux traumatismes de l'enfance qui resteraient inconscients et qui ont pourtant une incidence sur notre vie actuelle. De façon explicite, le rĂȘve permet de dĂ©couvrir rapidement la raison de certains troubles qui nous empĂȘchent de nous Ă©panouir aujourd'hui. La connaissance des symboles permet de comprendre le sens du rĂȘve et, petit Ă  petit, de l'interprĂ©ter. Cette approche du rĂȘve va avoir pour effet de mieux percevoir les fonctions inconscient/conscient. La communication de ces deux composantes de la personnalitĂ© amĂšne Ă  une plus grande harmonie, un mieux ĂȘtre. Le rĂȘve est une perception objective de la rĂ©alitĂ©, la seule qui puisse nous permettre de discerner le mensonge intrinsĂšque Ă  la rĂ©alitĂ© subjective de l’état de veille Culture, Ă©ducation, conditionneÂŹment, croyances, intox, projections, certitudes, peurs, culpabilitĂ©, mauvaise foi, convoitise, jalousie. © LE RISQUE DU CHEMIN PERDU 20/10/2014 L’analyse consiste Ă  emprunter le chemin perdu, nom du destin que l’inconscient fait au sujet. L’expĂ©rience de l’analyse qui le fait s’éprouver aux effets du langage le fait aussi rencontrer l’impasse du sexe et de l’amour et l’impasse du travail de la solution nĂ©vrotique. Qu’une sortie soit possible tient Ă  ce qu’il n’y ait ni sens commun, ni impasse commune. Auteure Anne Le Bihan RĂ©sumĂ© de LE RISQUE DU CHEMIN PERDU » Ed Ă©rĂšs - Psychanalyse 2014/3 n° 31 SYMPTOME ET SINTHOME 21/10/2014 En suivant pas Ă  pas le dĂ©veloppement de la pensĂ©e de Freud qui Ă©labore un modĂšle du fonctionnement psychique selon la premiĂšre topique Ics-Pcs-Cs », nous essayons de saisir les tĂątonnements et les contradictions qu’il rencontre dans son concept de symptĂŽme. Des questions apparaissent y a-t-il un paradigme du symptĂŽme ? Quelle est la place particuliĂšre que prend la phobie au sein des autres symptĂŽmes ? Le dĂ©lire est-il Ă  rapprocher du symptĂŽme ou du fantasme ? Le refoulement est-il le mĂȘme dans les psychonĂ©vroses de dĂ©fense et les nĂ©vroses narcissiques ? Auteure Fabienne Guillen RĂ©sumĂ© de SYMPTÔME ET SINTHOME» 2e partie. Le symptĂŽme dans la premiĂšre topique Freud, 1905-1914 Éditions Ă©rĂšs - Psychanalyse 2014/3 n° 31 UNE PASSE DE L'OMBRE A LA LUMIERE 22/10/2014 La vĂ©ritĂ© la plus dĂ©concertante de la passe fut la rĂ©vĂ©lation que, sans renoncer Ă  son analyse, le sujet y avait mis les freins inconscients les plus puissants, que si le chemin avait Ă©tĂ© si long et tortueux, il en avait eu sa part de responsabilitĂ©, et que les mots de rĂ©sistance et de refoulement prenaient enfin toute leur consistance. Auteure Claudine Casanova RĂ©sumĂ© de UNE PASSE DE L’OMBRE A LA LUMIÈRE » Ed Ă©rĂšs - Psychanalyse 2014/3 n° 31 Faire face Ă  l'avenir et Ă  l'inconnu de ses incertitudes 26/10/2014 Les choses sont bien plus simples que ce qu’on peut penser, mais bien plus compliquĂ©es que ce qu’on pourrait comprendre » GOETHE Cette comprĂ©hension de GOETHE peut illustrer que malgrĂ© la grande complexitĂ© que prĂ©sentent certains problĂšmes physiques ou mentaux, il existe souvent des solutions simples, et surtout des solutions intuitives ne nĂ©cessitant pas une comprĂ©hension de la genĂšse du problĂšme. Le fonctionnement du corps et qui plus est, du cerveau est tellement complexe il y a tant d’inconnues Ă  dĂ©couvrir encore
 qu’il a instaurĂ© des mĂ©canismes d’auto-guĂ©rison Ă©tonnement efficaces ; ainsi les stimuler par l’hypnose ou par des techniques de thĂ©rapie brĂšve peut s’avĂ©rer trĂšs simple et efficient, mĂȘme s’il faut parfois ĂȘtre patient » pour se laisser le temps de dĂ©couvrir les ressources qui conviennent Ă  soi-mĂȘme. Cela pourrait en partie expliquer le manque d’efficacitĂ© de la psychanalyse qui a comme ambition », ou comme disent certains, la prĂ©tention » de tout comprendre et cela par l’éclairage du passĂ© de l’individu. AprĂšs leur psychanalyse, de nombreuses personnes se retrouvent ainsi face Ă  une telle complexitĂ©, qu’ils Ă©prouvent un sentiment d’impuissance par rapport aux changements. La prise de conscience de leur complexitĂ©, qui n’est aprĂšs tout qu’un Ă©clairage hypothĂ©tique selon une thĂ©orie particuliĂšre Freud ou Lacan ou Jung
 reprĂ©sente alors un obstacle insurmontable Ă  leur Ă©panouissement personnel. La thĂ©rapie brĂšve comme la nouvelle hypnose par exemple vise Ă  comprendre l’essentiel des phĂ©nomĂšnes qui bloquent le changement. Cela libĂšre ainsi les capacitĂ©s naturelles d’évolution personnelle 
 tout simplement ! Faire face Ă  l'avenir et Ă  l'inconnu de ses incertitudes Voici un dessin que Pierre KROLL nous a aimablement offert et qui dĂ©crit de façon gĂ©niale deux attitudes humaines bien diffĂ©rentes face Ă  l’avenir et Ă  l’inconnu et ses incertitudes. La premiĂšre montre un homme qui, par peur, freine sa propre progression or qui n’avance pas recule », il subit son lourd fardeau ici un sac Ă  dos, et la deuxiĂšme est une femme* qui est enthousiasmĂ©e et curieuse de dĂ©couvrir cet inconnu avec les outils adĂ©quats la pioche peut reprĂ©senter l’auto-hypnose, un moyen pour aller de l’avant. La premiĂšre attitude crĂ©e le stress et les troubles Ă©motionnels comme l’anxiĂ©tĂ©, les peurs et angoisses, les troubles dĂ©pressifs et de nombreux problĂšmes psychosomatiques. La deuxiĂšme gĂ©nĂšre la motivation de progresser activement et l’épanouissement personnel, elle va donc produire des expĂ©riences de vie ou thĂ©rapeutiques enrichissantes. L’apprentissage de l’auto-hypnose permet de transformer l’énergie de la peur en un enthousiasme d’utiliser ses potentialitĂ©s. * En gĂ©nĂ©ral les femmes sont un peu moins versĂ©es dans l’action et l’inconnu par contre elles osent plus souvent que les hommes Ă  chercher et trouver de l’aide hors des sentiers battus pour progresser. © FREUD, CE FAUX FRERE - Article de Paris Match octobre 2013 au sujet du roman de GOCE SMILEVSKI - LA LISTE DE FREUD 02/11/2014 FREUD, CE FAUX FRÈRE Article de Paris Match octobre 2013 au sujet du roman de GOCE SMILEVSKI - LA LISTE DE FREUD L’auteur macĂ©donien raconte comment le pĂšre de la psychanalyse a abandonnĂ© ses soeurs qui ont pĂ©ri en camp de concentration. Un roman sensible qui fait scandale. A -t-on le droit d’évoquer la petitesse des grands hommes ? Un bestseller, trĂšs dĂ©criĂ©, l’ose. En 1938, alors que les amis de Freud l’ont enfin convaincu de fuir Vienne occupĂ© par les nazis, celui-ci doit choisir les proches qui le suivront dans son exil anglais. J’ai eu l’idĂ©e de “La liste de Freud” quand je me suis rendu compte que les biographes Ă©vitaient de mettre en relation deux faits Ă©tablis, explique Goce Smilevski. D’abord, il Ă©tait si cĂ©lĂšbre qu’il pouvait partir avec autant de personnes qu’il le souhaitait. Ensuite, on apprend au dĂ©tour d’une ligne que quatre de ses soeurs ont pĂ©ri au cours de l’Holocauste
 Pourtant, il a emmenĂ© avec lui prĂšs de vingt personnes, dont ses servantes, sa belle-soeur, son mĂ©decin et mĂȘme son chien ! » Comment expliquer cet oubli tragique et incomprĂ©hensible ? Pour percer ce mystĂšre, Goce Smilevski nous replonge avec maestria dans la vie intellectuelle et artistique bouillonnante du Vienne d’avant-guerre, et donne la parole Ă  Adolfina Freud, dont Sigmund disait C’est ma soeur prĂ©fĂ©rĂ©e, mais elle est trop sensible
 » On sait trĂšs peu de choses d’elle, si ce n’est qu’elle s’est dĂ©vouĂ©e corps et Ăąme Ă  sa famille. Elle s’occupait ainsi des enfants de Sigmund et a veillĂ© sur sa mĂšre, Amalia, jusqu’à sa mort. Pourtant, cette derniĂšre l’a toujours maltraitĂ©e et considĂ©rĂ©e comme une idiote, s’insurge Smilevski. J’ai voulu rendre justice Ă  ce personnage oubliĂ©. » Au cours de son rĂ©cit, la discrĂšte Adolfi na croise d’autres hĂ©roĂŻnes qui ont dĂ» elles aussi se battre pour exister dans l’ombre de leur frĂšre cĂ©lĂšbre Ottla Kafka et surtout Klara Klimt, la soeur du peintre, enfermĂ©e de longues annĂ©es dans une institution psychiatrique. Sans doute a-t-elle payĂ© pour ses combats fĂ©ministes, une folie dans une sociĂ©tĂ© trĂšs misogyne. Freud, lui-mĂȘme, cassant, arrogant, macho, ne sort pas indemne de ce livre que certains critiques rĂ©duisent trop vite Ă  une attaque de plus contre le psychanalyste. Je procĂšde plutĂŽt Ă  un rĂ©examen de ses thĂ©ories, modĂšre Smilevski. Moi, je ne pense pas qu’on puisse comprendre la psychologie des femmes Ă  travers le seul prisme du “pĂ©nis manquant” ! » Autre critique appuyĂ©e, celle de Joyce Carol Oates qui a pris la plume pour dĂ©plorer, dans The New York Review of Books », que la frontiĂšre soit si floue entre fiction et rĂ©alitĂ©. Je lui ai rĂ©pondu qu’un Ă©crivain a le droit Ă  l’imagination. Elle en est convenue et m’a Ă©crit qu’elle Ă©tait dĂ©solĂ©e de ce malentendu », raconte Smilevski, avant d’ajouter fiĂšrement Plus tard, lorsqu’on a lui demandĂ© quel livre lui avait fait la plus forte impression ces derniĂšres annĂ©es, elle a citĂ© le mien ! En prĂ©cisant qu’il Ă©tait Ă  la fois formidable et trĂšs polĂ©mique
 » L’essentiel est ailleurs Goce Smilevski a le don de mettre en lumiĂšre les grandes idĂ©es qui ont agitĂ© le monde tout en les faisant vivre Ă  travers des personnages de chair et de sang. Son premier roman, Conversation avec Spinoza », pas encore traduit, racontait le dĂ©sarroi du philosophe juif, mis au ban de sa communautĂ© Ă  Amsterdam pour avoir af rmĂ© que le chemin vers Dieu passait par la raison plutĂŽt que par la Torah. Moi, je crois qu’on ne peut sĂ©parer l’émotion et la pensĂ©e, que les deux se nourrissent l’une l’autre », glisse l’auteur. Tant pis si les gardiens du temple freudien, comme Elisabeth Roudinesco, crient Ă  l’hĂ©rĂ©sie. La bonne littĂ©rature emprunte rarement les voies de l’orthodoxie. La liste de Freud », de Goce Smilevski, Ă©d. Belfond, 273 pages, 20,50 euros. TRADUITE EN PLUS DE 30 LANGUES, LA LISTE DE FREUD » A REÇU LE PRIX EUROPÉEN DE LITTÉRATURE. PARIS MATCH © Patrick Fouque Mise Ă  jour le 05 octobre 2013 PAR FRANÇOIS LESTAVEL © LE SENTIMENT DE SOI 09/11/2014 Le Sentiment de soi. Histoire de la perception du corps XVIe-XXe siĂšcle Georges Vigarello Date de parution 04/09/2014 L'Univers historique - 324 pages Yoga, mĂ©ditation et autres techniques de bien-ĂȘtre l’idĂ©e est aujourd’hui largement rĂ©pandue que nous pouvons agir sur notre humeur et nos Ă©tats d’ñme par un travail sur le corps. Or cette idĂ©e a une histoire que Georges Vigarello rĂ©vĂšle ici, proposant un parcours fascinant Ă  travers l’histoire des reprĂ©sentations de l’intime. Jusqu’au XVIIIe siĂšcle, le moi Ă©tait circonscrit Ă  la pensĂ©e et Ă  l’esprit je pense, donc je suis ». C’est avec les LumiĂšres qu’apparaĂźt, dans les textes de Diderot ou de l’EncyclopĂ©die, l’idĂ©e d’un sixiĂšme sens pour dĂ©signer les perceptions internes du corps. Cette conscience inĂ©dite s'exprime dans la notion nouvelle de sentiment de l'existence. Le corps coĂŻncide avec le moi vĂ©ritable rĂ©volution de la perception de soi, qui s’exprimera bientĂŽt abondamment dans les journaux intimes. Le XIXe siĂšcle approfondit ces rĂ©flexions en s’interrogeant sur le rĂȘve, la folie, l’effet des drogues, le somnambulisme. Le dĂ©but du XXe siĂšcle introduit plus qu’on ne le croit Ă  la culture d’aujourd’hui de la relaxation aux exercices de prise de conscience, de la dĂ©tente Ă  l'Ă©tourdissement, la conscience corporelle devient un lieu de vertige autant que d’exploration de l’intime. Georges Vigarello est directeur d’études Ă  l’EHESS. Il a publiĂ© au Seuil de nombreux ouvrages et dirigĂ© avec Alain Corbin et Jean-Jacques Courtine une Histoire du corps 2005-2006 et une Histoire de la virilitĂ© 2011. Parmi ses derniers titres L es MĂ©tamorphoses du gras 2010 et La Silhouette du XVIIIe siĂšcle Ă  nos jours 2012. © J'ARRETE D'AVOIR PEUR ! 10/11/2014 J'arrĂȘte d'avoir peur ! 21 jours pour changer ‱ Auteurs Marie-France Ballet de Coquereaumont, ‱ Emmanuel Ballet de Coquereaumont ‱ Éditeur Eyrolles ‱ Collection J'arrĂȘte de... ‱ Nombre de pages 214 pages ‱ Date de parution 25/04/2014 ‱ EAN13 9782212558180 RĂ©sumĂ© Angoisse, phobie, stress, peur de l'autre... La peur est universelle et se prĂ©sente sous diffĂ©rentes formes. Excessive, elle peut vous limiter dans votre accomplissement. La peur questionne les fondements de votre personnalitĂ© "Qui a peur en moi ?". En explorant votre systĂšme intĂ©rieur, vous pourrez dĂ©jouer les piĂšges de nombreuses peurs souterraines. Riches de leur expĂ©rience de psychothĂ©rapeutes, Marie-France et Emmanuel Ballet de Coquereaumont vous proposent un programme personnel en 21 jours pour transformer votre peur en alliĂ©e, avec ‱ Le dĂ©cryptage de plus de quatre-vingt peurs. ‱ Une dĂ©marche novatrice Ă©prouvĂ©e. ‱ Des exemples et mĂ©taphores riches dans lesquels vous allez vous reconnaĂźtre. ‱ Des pratiques simples et efficaces pour vous accompagner. ‱ Des illustrations et schĂ©mas pour mieux comprendre et assimiler les idĂ©es fortes. Cet ouvrage profond, ludique et positif vous surprendra. GrĂące Ă  lui, vous en saurez bien davantage sur vous, sur votre puissance et sur la vie elle-mĂȘme. Un programme en 21 jours pour renouer avec son enfant intĂ©rieur Marie-France et Emmanuel Ballet de Coquereaumont sont psychopraticiens d'inspiration jungienne, spĂ©cialistes reconnus de l'enfant intĂ©rieur dans la lignĂ©e des travaux d'Alice Miller et de John Bradshaw et crĂ©ateurs de la MĂ©thode Coeur d'enfantr depuis 1990. Ils sont Ă©galement formateurs, confĂ©renciers et dĂ©jĂ  auteurs au Seuil et chez Albin Michel. VICTIME ! COMMENT Y ECHAPPER ? CongrĂšs 11/11/2014 Victime! Comment y Ă©chapper ? Nom du symptĂŽme ou de sa cause, victime » est un signifiant Ă  tout faire de la modernitĂ© consumĂ©riste. Victime du climat, de la pollution, de son voisin, de son travail, de l’amour ou de la haine. Issu du vocabulaire juridique ou mĂ©dical, du vocabulaire militaire, il a envahi l’espace mĂ©diatique au nom du sensationnalisme dont il est friand. Ainsi, les victimes des retards du chemin de fer se confondent avec celles des accidents, celles de la situation Ă©conomique avec celles des escrocs, sans oublier celles des catastrophes naturelles comme celles des conflits armĂ©s, ou encore des gĂ©nocides. Plus insidieux, dans la sphĂšre familiale, l’inceste comme les mauvais traitements, l’inattention comme le dĂ©samour, font aussi des victimes. Mais victimes et bourreaux, au-delĂ  des jeux pervers sado-masochistes, sont aussi les Ă©crans fantasmatiques des personnages de nombreuses reprĂ©sentations du cinĂ©ma, des sĂ©ries ou de la littĂ©rature contemporaine. C’est cette veine qui apparaĂźt la plus rĂ©currente dans l’expĂ©rience analytique oĂč se dĂ©montre que la rĂ©pĂ©tition ne fait pas nĂ©cessairement destin. Le signifiant victime » empruntĂ© au discours courant pointe une ambiguĂŻtĂ© du rapport au rĂ©el qui peut ĂȘtre retrouvĂ©e dans le fantasme qui le voile ou dans une position revendicative liĂ©e Ă  un prĂ©judice. UtilisĂ© dans les Ă©changes sociaux contemporains comme Ă©quivalent d’effets subjectifs – n’y a-t-il pas dans chaque commissariat français un recours possible Ă  l’aide aux victimes ? –, il brouille aussi les repĂ©rages de l’histoire ou de l’actualitĂ© politique oĂč petits et grands Ă©vĂ©nements confondent ceux qui en subissent les consĂ©quences dans une victimisation gĂ©nĂ©ralisĂ©e. Ceux qui ont subi dans leur chair les moments les plus dramatiques de l’histoire du monde nous ont appris que la position de victime n’était pas la meilleure rĂ©ponse Ă  ce qu’ils avaient vĂ©cu et l’ont pour cette raison souvent rejetĂ©e. L’expĂ©rience psychanalytique dĂ©montre que les solutions Ă©laborĂ©es par ceux qui ont subi un prĂ©judice majeur sont variables, Ă  la mesure des solutions singuliĂšres que chacun peut Ă©laborer pour faire face aux effets de la rĂ©pĂ©tition qui ont constituĂ© leur histoire. La situation des diffĂ©rents pays europĂ©ens, les discours sociĂ©taux et politiques qui les traversent, exposent nos pratiques dans les institutions Ă  rencontrer la mĂ©connaissance ou l’hĂ©gĂ©monie de cette catĂ©gorie de la victime, ainsi que les solutions singuliĂšres que l’orientation lacanienne nous permet de soutenir. À contre-courant des thĂ©rapies cognitivo-comportementales qui promeuvent la figure de la victime pour mieux soutenir leur furor sanandi, l’expĂ©rience de la psychanalyse dĂ©gage un espace oĂč le fantasme, comme masque de la rĂ©pĂ©tition, dĂ©bouche possiblement sur un traitement du rĂ©el Jean-Daniel Matet Jean-Daniel Matet, prĂ©sident de l'EuroFĂ©dĂ©ration de Psychanalyse, prĂ©sente le thĂšme du prochain congrĂšs PIPOL 7, les 4 & 5 juillet 2015 Ă  Bruxelles MĂ©dicaments hypnotiques baisse du taux de remboursement 20/11/2014 MĂ©dicaments hypnotiques baisse du taux de remboursement Ă  partir du 1er dĂ©cembre 2014 Par David PAITRAUD - Date de publication 14 Novembre 2014 A partir du 1er dĂ©cembre 2014, le taux de remboursement des benzodiazĂ©pines hypnotiques et molĂ©cules apparentĂ©es passe de 65 Ă  15 %. Cette baisse avait Ă©tĂ© rĂ©cemment prĂ©conisĂ©e par la Commission de la transparence de la Haute AutoritĂ© de SantĂ© HAS en raison d'"un intĂ©rĂȘt thĂ©rapeutique limitĂ© de ces mĂ©dicaments" et du constat d'un mĂ©susage. Selon le BaromĂštre 2010 de l'INPES, 15,8 % des 15-85 ans prĂ©senteraient une insomnie chronique illustration. Voici les spĂ©cialitĂ©s concernĂ©es par cette baisse du taux de remboursement ‱ HAVLANE comprimĂ© sĂ©cable loprazolam ; ‱ IMOVANE 3,75 mg comprimĂ© pelliculĂ©, IMOVANE 7,5 mg comprimĂ© pelliculĂ© sĂ©cable zopiclone et gĂ©nĂ©riques ; ‱ NOCTAMIDE 1 et 2 mg comprimĂ© sĂ©cable lormĂ©tazĂ©pam et gĂ©nĂ©riques ; ‱ MOGADON 5 mg comprimĂ© sĂ©cable nitrazĂ©pam ; ‱ NORMISON 10 et 20 mg comprimĂ© tĂ©mazĂ©pam ; ‱ NUCTALON 2 mg comprimĂ© estazolam ; ‱ STILNOX 10 mg comprimĂ© pelliculĂ© sĂ©cable zolpidem et gĂ©nĂ©riques. Jusqu'Ă  prĂ©sent, la plupart de ces mĂ©dicaments Ă©taient remboursĂ©s au taux de 65 %. Une baisse de remboursement prĂ©conisĂ©e par la HAS Cette mesure Ă©conomique recommandĂ©e par la Commission de la transparence de la Haute AutoritĂ© de santĂ© HAS en juillet dernier vise Ă  diminuer le recours encore trop frĂ©quent Ă  cette catĂ©gorie de mĂ©dicaments dont l'effet thĂ©rapeutique est jugĂ© limitĂ©. "Au-delĂ  de 28 jours, l'efficacitĂ© est incertaine, les risques d'effets dĂ©lĂ©tĂšres augmentent somnolence diurne, troubles de la mĂ©moire, chutes, accidents,
 ainsi que celui de dĂ©pendance", soulignait la HAS dans son communiquĂ©. Outre la baisse du taux de remboursement, la HAS a Ă©galement recommandĂ© de prescrire ces mĂ©dicaments Ă  la plus faible dose et pour la plus courte pĂ©riode possible, en seconde intention aprĂšs Ă©chec des thĂ©rapies cognitivo-comportementales. © & Read more at LE ROYAUME 26/11/2014 LE ROYAUME Emmanuel CarrĂšre PRIX LITTÉRAIRE LE MONDE 2014 » Ă©diteur POL Collection FICTION Le nouveau roman d’Emmanuel CarrĂšre frappe par sa dĂ©mesure. En se plongeant dans la vie des premiers chrĂ©tiens, il aborde une question existentielle et fondamentale la question de la foi. En quoi croyons-nous quand nous croyons ? Le roman de la rentrĂ©e ! Le Royaume raconte l’histoire des dĂ©buts de la chrĂ©tientĂ©, vers la fin du Ier siĂšcle aprĂšs JĂ©sus Christ. Il raconte comment deux hommes, essentiellement, Paul et Luc, ont transformĂ© une petite secte juive refermĂ©e autour de son prĂ©dicateur crucifiĂ© sous l’empereur TibĂšre et qu’elle affirmait ĂȘtre le messie, en une religion qui en trois siĂšcles a minĂ© l’Empire romain puis conquis le monde et concerne aujourd’hui encore le quart de l’humanitĂ©. Cette histoire, portĂ©e par Emmanuel CarrĂšre, devient une fresque oĂč se recrĂ©e le monde mĂ©diterranĂ©en d’alors, agitĂ© de soubresauts politiques et religieux intenses sous le couvercle trompeur de la pax romana. C’est une Ă©vocation tumultueuse, pleine de rebondissements et de pĂ©ripĂ©ties, de personnages hauts en couleur. Mais Le Royaume c’est aussi, habilement tissĂ©e dans la trame historique, une mĂ©ditation sur ce que c’est que le christianisme, en quoi il nous interroge encore aujourd’hui, en quoi il nous concerne, croyants ou incroyants, comment l’invraisemblable renversement des valeurs qu’il propose les premiers seront les derniers, etc. a pu connaĂźtre ce succĂšs puis cette postĂ©ritĂ©. Ce qu’il faut savoir aussi, c’est que cette rĂ©flexion est constamment menĂ©e dans le respect et une certaine forme d’amitiĂ© pour les acteurs de cette Ă©tonnante histoire, acteurs passĂ©s, acteurs prĂ©sents, et que cela lui donne une dimension profondĂ©ment humaine. Respect, amitiĂ© qu’Emmanuel CarrĂšre dit aussi Ă©prouver pour celui qu’il a Ă©tĂ©, lui, il y a quelque temps. Car, comme toujours dans chacun de ses livres, depuis L’Adversaire, l’engagement de l’auteur dans ce qu’il raconte est entier. Pendant trois ans, il y a 25 ans, Emmanuel CarrĂšre a Ă©tĂ© un chrĂ©tien fervent, catholique pratiquant, on pourrait presque dire avec excĂšs. Il raconte aussi, en arriĂšre-plan de la grande Histoire, son histoire Ă  lui, les tourments qu’il traversait alors et comment la religion fut un temps un havre, ou une fuite. Et si, aujourd’hui, il n’est plus croyant, il garde la volontĂ© d’interroger cette croyance, d’enquĂȘter sur ce qu’il fut, ne s’épargnant pas, ne cachant rien de qui il est, avec cette brutale franchise, cette totale absence d’autocensure qu’on lui connaĂźt. Il faut aussi Ă©voquer la maniĂšre si particuliĂšre qu’a Emmanuel CarrĂšre d’écrire cette histoire. D’abord l’abondance et la qualitĂ© de la documentation qui en font un livre oĂč on apprend des choses, beaucoup de choses. Ensuite, cette tonalitĂ© si particuliĂšre qui, s’appuyant sur la fluiditĂ© d’une Ă©criture certaine, passe dans un mĂȘme mouvement de la familiaritĂ© Ă  la gravitĂ©, ne se prive d’aucun ressort ni d’aucun registre, pouvant ainsi mĂȘler la rĂ©flexion sur le point de vue de Luc au souvenir d’une vidĂ©o porno, l’évocation de la crise mystique qu’a connu l’auteur et les problĂšmes de gardes de ses enfants avec, il faut dire, une baby-sitter amĂ©ricaine familiĂšre de Philip K. Dick
. Le Royaume est un livre ample, drĂŽle et grave, mouvementĂ© et intĂ©rieur, Ă©rudit et trivial, total. © LA PLUS BELLE HISTOIRE DE DIEU 27/11/2014 LA PLUS BELLE HISTOIRE DE DIEU Auteurs Jean BottĂ©ro, Marc-Alain Ouaknin, Joseph Moingt, HĂ©lĂšne MonsacrĂ©, Jean-Louis Schlegel Éditeur Points Date de parution 28/09/1999 Collection Points, numĂ©ro 684 Format 11 cm x 18 cm - 200 pages IL y a prĂšs de 3 300 ans, au Proche-Orient, est apparue l'idĂ©e d'un Dieu unique. Qui est ce Dieu, par rapport aux multiples dieux qui l'environnent ? Quel est le sens des Dix Commandements ? Comment les juifs voient-ils ce Dieu ? Quels sont les liens entre la Torah Ă©crite - la Bible - et ma Torah orale - Le Talmud ? Quel est le sens de la Loi, de l'Exil ? Qui Ă©tait JĂ©sus pour les premiers chrĂ©tiens ? Pourquoi l'ont-ils appelĂ© Christ et Fils de Dieu ? Pourquoi parlent-ils d'un Dieu " TrinitĂ© " ? Sans jargon chacun avec sa science et sa conviction, trois spĂ©cialistes rĂ©pondent aux questions d'HĂ©lĂšne MonsacrĂ© et de Jean-Louis Schlegel. © L’anorexie mentale 05/12/2014 L’anorexie mentale "n’est pas forcĂ©ment associĂ©e Ă  une comorbiditĂ© psychiatrique lourde" Dr Corinne Blanchet Jeudi, 04 DĂ©cembre 2014 L’anorexie mentale affecte particuliĂšrement les adolescentes. Le Dr Corinne Blanchet, endocrinologue et responsable de la mĂ©decine de l'adolescent troubles du comportement alimentaire Ă  la Maison de Solenn, nous explique les spĂ©cificitĂ©s cliniques de cette maladie, qui peut avoir diffĂ©rentes prĂ©sentations. L'anorexie mentale se caractĂ©rise notamment par une restriction alimentaire forte, avec rituels, pulsions de contrĂŽle, etc. VIDAL Pourquoi les troubles du comportement alimentaire dĂ©butent-ils souvent Ă  l'adolescence? Corinne Blanchet Lorsque nous grandissons et que le processus adolescent se met en route, les conduites alimentaires sont modifiĂ©es c'est physiologique, lĂ©gitime et c'est finalement un phĂ©nomĂšne attendu. Ces modifications des conduites alimentaires deviennent malheureusement parfois pathologiques des choix alimentaires un peu particuliers, ou transitoires, qui se font avec les copains, les pairs, deviennent des pathologies qui peuvent ensuite Ă©voluer pour elles-mĂȘmes. VIDAL Qu'appelle-t-on "anorexie mentale"? Corinne Blanchet L'anorexie mentale est l'une des pathologies majeures qui mĂšne l'adolescent Ă  l'hĂŽpital, car elle expose Ă  des complications qui sont parfois graves. Cette pathologie comporte une restriction alimentaire associĂ©e Ă  des trouble de l'image du corps, de nombreux rituels et prĂ©occupations autour de la prise alimentaire, des temps de repas. Ces troubles gĂ©nĂšrent des tensions massives dans le cadre familial. Les pertes de poids peuvent ĂȘtre modĂ©rĂ©es, mais aussi trĂšs sĂ©vĂšres, puisque l'on voit parfois arriver des patients avec des pertes de poids massives, de 10, 15, 20kg. Mais ces pertes de poids massives reprĂ©sentent la forme un peu caricaturale de l'anorexie mentale de la jeune fille. VIDAL L'anorexie est-elle toujours une pathologie "de jeune fille riche et occidentale"? Corinne Blanchet L'anorexie mentale reste effectivement une pathologie essentiellement fĂ©minine, qui survient surtout sur des populations caucasiennes, dans les pays occidentaux. Nous observons cependant actuellement une Ă©mergence, une augmentation de la prĂ©valence des troubles des conduites alimentaires dans des pays non occidentaux en Asie notamment, oĂč il y a vraiment une recrudescence des cas d'anorexie mentale mais aussi dans des pays du Maghreb ou en Afrique. Aujourd'hui, l'anorexie mentale n'est donc plus juste une maladie de jeune fille riche dans les pays occidentaux, mais aussi une pathologie qui survient dans d'autres environnements socioculturels avec du coup, des expressions symptomatiques et des visages de cette anorexie qui prennent le visage de l'environnement dans lequel ils se dĂ©veloppent, ce qu'il est Ă©galement important de le comprendre. Une patiente anorexique qui vient d'Afrique n'aura ni les mĂȘmes symptĂŽmes, cognitions et manifestations de son anorexie qu'une patiente qui vit en Ile-de-France. Nous observons Ă©galement de plus en plus de pathologies anorexiques ou d'Ă©pisodes anorexiques en France chez des jeunes filles qui sont soit migrantes, soit des enfants de migrants. VIDAL L'anorexie mentale peut-elle aussi constituer un refuge, une dĂ©fense ? Corinne Blanchet C'est une maladie grave qui peut compromettre le pronostic Ă  diffĂ©rents niveaux, mais c'est aussi une "solution" que vient trouver l'adolescent Ă  un moment de sa vie, lorsqu'il est dans une forme d'impasse dĂ©veloppementale, sur le chemin de l'adolescence, au cours du processus adolescent, Ă  un moment oĂč les choses doivent se mettre en place et oĂč on doit s'autoriser Ă  grandir, Ă  s'autonomiser, Ă  devenir. L'adolescent est un individu, un adulte en devenir. Lors de cette pĂ©riode, certains adolescents se retrouvent en incapacitĂ© d'opĂ©rer ces changements. Je leur explique que c'est comme d'ĂȘtre sur l'autoroute et de tomber sur un bouchon; on choisit alors parfois de prendre une dĂ©viation, et cette dĂ©viation peut ĂȘtre l'anorexie mentale. Ce symptĂŽme vient alors rĂ©pondre Ă  un besoin, une nĂ©cessitĂ© pour permettre de trouver une issue et de garder une forme d'Ă©quilibre mental, psychique et de continuer Ă  exister, Ă  ĂȘtre
 Et si tout cela peut se faire au prix d'un Ă©pisode anorexique passager, ce n'est peut-ĂȘtre pas si dramatique que cela. Ce qui serait dramatique, c'est que cette dĂ©viation que l'on prend en sortir de l'adolescence devienne une voie de garage et que l'on y reste dĂ©finitivement. C'est ce qui, malheureusement, arrive parfois chez certains patients. VIDAL Pourquoi parle-t-on d'anorexie "mentale"? Est-elle forcĂ©ment liĂ©e Ă  une pathologie psychiatrique? Corinne Blanchet L'anorexie mentale est une pathologie psychiatrique, il est important de le rappeler ce n'est pas un choix de vie, un choix identitaire mĂȘme si cela peut ensuite le devenir. Mais initialement, un trouble anorexique, ou un trouble des conduites alimentaires, n'est pas forcĂ©ment une maladie, c'est un symptĂŽme qui vient reflĂ©ter un moment de difficultĂ© psychique, avec un niveau de pathologie psychiatrique, de dysfonctionnement psychiatrique associĂ© qui est variable en fonction des individus. C'est-Ă -dire que le symptĂŽme anorexique peut surgir chez des patients qui n'ont pas d'histoire de souffrance psychique ou de maladie psychiatrique antĂ©rieure. A l'inverse, l'anorexie peut Ă©galement survenir chez des enfants. Nous trouvons d'ailleurs assez rĂ©guliĂšrement des Ă©lĂ©ments de prĂ©disposition Ă  l'anorexie mentale qui se sont traduits par des Ă©lĂ©ments de souffrance psychique dans la petite enfance, par des troubles alimentaires prĂ©coces tous ces Ă©lĂ©ments font le lit et le terreau de l'anorexie mentale qui va survenir dans un second temps. L'anorexie mentale avant tout une maladie psychique mais qui n'est pas forcĂ©ment associĂ©e Ă  une comorbiditĂ© psychiatrique lourde. VIDAL Quelles sont les troubles psychiatriques les plus souvent associĂ©es Ă  l'anorexie mentale? Corinne Blanchet D'une façon assez schĂ©matique on retrouve les troubles anxieux, les troubles de l'humeur, les troubles obsessionnels compulsifs et les troubles de la personnalitĂ©, ce qui est relativement large. Une fois encore, ces troubles psychiatriques peuvent ĂȘtre prĂ©existants au trouble anorexique, contemporains ou peuvent aussi Ă©voluer pour leur propre compte, au fil de l'Ă©volution du symptĂŽme anorexique. Nous voyons parfois des patients qui avaient effectivement un trouble de l'humeur, quoi qu'il soit toujours difficile de poser des diagnostics psychiatriques chez les patients adolescents, en tout cas des patients qui avaient une humeur labile, trĂšs fluctuante, qui avaient dĂ©jĂ  traversĂ© des Ă©pisodes de variation d'humeur. Ces patients vont guĂ©rir de leur symptĂŽme d'anorexie, ou Ă©voluer favorablement, mais ils peuvent dĂ©velopper ensuite, Ă  l'Ăąge adulte, un vĂ©ritable trouble de l'humeur caractĂ©risĂ©. Tout est possible en matiĂšre de comorbiditĂ© psychiatrique
 VIDAL Quels sont les signes pouvant faire penser Ă  un dĂ©but d'anorexie mentale? Corinne Blanchet L'anorexie mentale est extrĂȘmement hĂ©tĂ©rogĂšne dans sa prĂ©sentation. Il n'y a pas deux patientes anorexiques qui se ressemblent. Je pense que pour un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, le plus important est dĂ©jĂ  d'ĂȘtre au fait de la rĂ©alitĂ© de cette pathologie et de son hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© dans sa prĂ©sentation clinique initiale. Il est Ă©vident que lorsque une jeune fille vient en consultation avec un indice de masse corporelle IMC effondrĂ©, qui est creusĂ©e, pĂąle, perd ses cheveux, qui est hypotherme, hypotendue, avec des parents qui habituellement alertent, il est quand mĂȘme trĂšs compliquĂ© de passer Ă  cĂŽtĂ© du diagnostic. Quoi qu'il soit toujours bon pour un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, et un mĂ©decin en gĂ©nĂ©ral, de quand mĂȘme se poser la question toute maigreur Ă  l'adolescence n'est pas Ă©quivalente Ă  une anorexie mentale, il y a aussi des causes mĂ©dicales d'anorexie ou de perte d'appĂ©tit, y compris des causes psychogĂšnes. VIDAL Comment diffĂ©rencier une maigreur liĂ©e Ă  une cause psychogĂšne d'une anorexie mentale? Corinne Blanchet En cas de maigreur d'origine psychogĂšne, il n'y jamais eu de volontĂ© de maigrir, ni de prĂ©occupation excessive autour du corps, de la silhouette, ni de volontĂ© de ressembler Ă  des mannequins ou de faire un rĂ©gime. Ce sont simplement des adolescents qui traversent une pĂ©riode dĂ©pressive, d'effondrement et qui vont perdre l'appĂ©tit, mais ils n'ont pas de cognition anorexique, c'est-Ă -dire qu'ils n'ont pas de prĂ©occupation excessive autour du corps ni de trouble de l'image corporelle. D'ailleurs lorsque nous leur demandons "mais avant de perdre du poids, tu pesais combien?", habituellement ils ne le savent pas, car on ne se pĂšse pas forcĂ©ment Ă  l'adolescence. Donc ces adolescents ont plutĂŽt une indiffĂ©rence par rapport au corps, mais une indiffĂ©rence qui devient pathologique avec une perte d'intĂ©rĂȘt pour l'alimentation, une perte de plaisir, d'envie et de dĂ©sir. Lorsqu'on perd tout cela, la perte d'appĂ©tit vient assez rapidement, on commence Ă  maigrir et, au fond, on ne s'en aperçoit pas forcĂ©ment; Et puis mĂȘme si l'on s'en aperçoit, ce n'est pas forcĂ©ment un problĂšme puisqu'on ne va pas bien. VIDAL Que dites-vous aux adolescentes maigres, ou en permanence au rĂ©gime, mais sans anorexie Ă©vidente? Corinne Blanchet Je leur dis que leurs parents s'inquiĂštent et que, mĂ©dicalement, je n'ai pas d'Ă©lĂ©ments suffisants pour les rassurer ni pour poser un diagnostic aujourd'hui. Donc comme je n'en sais rien, je leur dis "nous allons nous revoir dans 1 mois, nous verrons ton poids, ta taille, l'Ă©volution de ta pubertĂ©, discuter un peu, voir comment tu te sens". Et habituellement, lorsque je les revois un ou deux mois aprĂšs, soit les choses se sont enclenchĂ©es, malheureusement, vers un dĂ©but d'anorexie, soit les parents, une fois sur deux, annulent le rendez-vous ils appellent en disant qu'ils me remercient parce qu'en fait, cela va beaucoup mieux, c'est rĂ©glĂ©, ou ils viennent pour s'entendre dire que tout va bien, on se serre la main et puis voilĂ , cela a pris une ou deux consultations et on a rĂ©glĂ© l'affaire. Et puis parfois effectivement, on se rend compte que les parents avaient quand mĂȘme l'Ɠil, que le mĂ©decin traitant avait bien fait de nous adresser le patient et que derriĂšre ces choix qui pouvaient ĂȘtre des choix un peu adolescents, un peu d'opposition, un peu d'individuation, il y avait rĂ©ellement un trouble alimentaire qui Ă©tait en train de couver et qui va exploser quelques mois aprĂšs. Propos recueillis le 5 novembre Ă  la Maison de Solenn Paris. En savoir plus Le site de la Maison de Solenn par exemple cette page sur l'anorexie / boulimie Sur VIDAL Reco Troubles des conduites alimentaires Sur site grand public de Vidal Anorexie et boulimie Sources VIDAL Écrit par Jean-Philippe RIVIERE © MAGAZINE LE POINT DE LA SEMAINE 12/12/2014 RĂ©volution, cette pratique ancestrale collectionne les succĂšs Ă  l'hĂŽpital. Une bonne enquĂȘte dans le numĂ©ro de cette semaine. PRISE EN CHARGE DE L'ANOREXIE MENTALE 13/12/2014 Prise en charge de l'anorexie mentale comment dĂ©culpabiliser l’entourage familial ? Mercredi, 10 DĂ©cembre 2014 L’anorexie mentale, comme de nombreuses pathologies psychiatriques, peut faire culpabiliser l’entourage, ce qui rend plus difficile la rĂ©ussite de la prise en charge. Comment aider l’entourage Ă  dĂ©culpabiliser ? Les explications, expĂ©riences et conseils du Dr Corinne Blanchet, responsable de la mĂ©decine de l'adolescent TCA/Boulimie Ă  la Maison de Solenn. VIDAL Comment survient la culpabilitĂ© dans l'entourage d'un adolescent anorexique? Corinne Blanchet La culpabilitĂ© est une notion qui arrive un peu par dĂ©faut, lorsqu'il n'y a pas de comprĂ©hension de la pathologie c'est l'ignorance, entre guillemets, de la rĂ©alitĂ© mĂ©dicale et scientifique de cette pathologie qui provoque la culpabilitĂ©. "C'est Ă  cause de moi parce que je suis partie 6 mois en formation" ou "parce que mon mari et moi nous nous sommes sĂ©parĂ©s"
 Les parents trouvent des causes qui n'en sont pas ou qui ne sont, au pire, que des facteurs dĂ©clenchants, car ils ignorent la rĂ©alitĂ© de la maladie psychique sous-jacente, de la souffrance, du mal-ĂȘtre de l'adolescent qui est parfois individuel, transgĂ©nĂ©rationnel ou systĂ©mique. VIDAL Quels sont les obstacles Ă  la prise en charge posĂ©s par une famille "culpabilisĂ©e"? Corinne Blanchet Tant qu'ils ne sont pas dĂ©culpabilisĂ©s, nous ne pouvons pas travailler avec eux, car la culpabilitĂ© peut gĂ©nĂ©rer une hostilitĂ©, un refus de soins ou une situation dans laquelle les parents ne parviennent pas Ă  ĂȘtre dans l'alliance avec les mĂ©decins lorsqu'ils se sentent coupables, ils ont juste envie de s'Ă©loigner rapidement, de se mettre Ă  distance de ces mĂ©decins et psychiatres qui posent tout un tas de questions sur l'historique familial et sur le fonctionnement du couple. VIDAL Comment relativiser, auprĂšs de la famille, l'importance d'Ă©ventuels antĂ©cĂ©dents familiaux ? Corinne Blanchet L'anorexie mentale a un fort taux d'hĂ©ritabilitĂ© aujourd'hui on le sait, c'est une rĂ©alitĂ© mĂ©dicale gĂ©nĂ©tique, mĂȘme si les connaissances ne font que progresser et que nous ne savons pas encore tout sur la transmission de cette pathologie. Mais ce n'est pas parce qu'il y a une transmission gĂ©nĂ©tique de fragilitĂ©s qu'il faut pour autant culpabiliser les familles. Ce que j'explique souvent aux parents, c'est que lorsque l'on fait des enfants, par dĂ©finition on transmet des gĂšnes sans gĂšnes, il n'y aurait ni enfants ni reproduction. On transmet gĂ©nĂ©tiquement des choses gĂ©niales ainsi que des points de fragilitĂ©, et c'est valable pour chaque individu. Chacun porte en lui des fragilitĂ©s de maladies psychiatriques, somatiques ou mixtes, nous sommes constituĂ©s ainsi. Peut-ĂȘtre qu'il y a eu un niveau de transmission de cette maladie plus important que pour un autre individu mais ce n'est pas pour autant que vous, parents, vous en ĂȘtes responsable. Ces explications dĂ©culpabilisantes constituent une premiĂšre Ă©tape indispensable. VIDAL Que leur expliquez-vous ensuite, s'ils continuent Ă  culpabiliser? Corinne Blanchet Je leur explique que si je leur pose autant de questions, c'est pour mieux comprendre l'environnement dans lequel l'anorexie s'est construite, afin d'avoir d'autant plus de chances de proposer une approche et des soins spĂ©cifiques. Parfois, il y a des symptĂŽmes qui se pĂ©rennisent, qui durent, alors nous devons rĂ©guliĂšrement revenir sur le fait que personne n'est responsable de cela. J'utilise Ă©galement rĂ©guliĂšrement une analogie en tant que mĂ©decin somaticien c'est comme un rĂ©flexe je demande aux parents qui ont un niveau de culpabilitĂ© trop fort de se demander "si ma fille avait une leucĂ©mie, est-ce que nous serions en train de nous demander qu'est-ce que nous avons fait, ou pas fait, pour qu'aujourd'hui elle ait cette pathologie ?". Non, donc pourquoi se poser la question pour la maladie psychique? Parce que c'est plus tabou, plus culpabilisant que d'autres maladies et qu'il existe toujours cette drĂŽle d'idĂ©e que si on avait fait un effort, on aurait pu Ă©viter la survenue de la maladie psychique, ce qui est faux. VIDAL Comment procĂ©dez-vous avec les familles "culpabilisĂ©es" Ă  la Maison de Solenn ? Corinne Blanchet Il y a vraiment du temps de parole et d'Ă©change qui doit ĂȘtre accordĂ© au patient, Ă  sa famille et pour nous-mĂȘmes en tant que mĂ©decins. Nous prenons du temps pour les rassurer sur le fait qu'il n'y a pas de culpabilitĂ© Ă  avoir, mais que nous allons avoir besoin d'eux car pour traiter un adolescent, nous avons besoin de sa famille, de ses frĂšres et sƓurs. A la Maison de Solenn, nous avons montĂ© des groupes de parole pour les parents et, depuis deux ans, nous avons aussi montĂ© un groupe de parole pour les frĂšres et sƓurs de 7 Ă  77 ans nous les accueillons et Ă©coutons ce qu'ils ont Ă  nous dire, car il y a Ă©galement beaucoup de culpabilitĂ©. Certains frĂšres et sƓurs peuvent se dire "c'est peut-ĂȘtre parce qu'on s'est engueulĂ©s la derniĂšre fois qu'elle a arrĂȘtĂ© de manger" ou "c'est peut-ĂȘtre parce que je ne suis pas un super frĂšre ou une super sƓur" les rivalitĂ©s fraternelles existent dans toutes les familles. Certains se demandent aussi "j'y suis pour quoi dans cette affaire?" Au fond, dans cette maladie, tout le monde se demande s'il y est pour quelque chose
 Il faut donc dĂ©culpabiliser, mais ce n'est pas pour autant qu'il ne faut pas se poser les bonnes questions il y a des fonctionnements familiaux qui favorisent l'apparition de l'anorexie, c'est une rĂ©alitĂ©. Il y a aussi des transmissions gĂ©nĂ©tiques qui favorisent son apparition, il ne faut pas non plus nier cette rĂ©alitĂ© scientifique. Mais une fois que l'on a posĂ© les choses, il faut ensuite pouvoir avancer et travailler sereinement avec des familles qui sont dĂ©culpabilisĂ©es. Propos recueillis le 5 novembre Ă  la Maison de Solenn Paris. En savoir plus Le site de la Maison de Solenn par exemple cette page sur l'anorexie / boulimie Sur VIDAL Reco Troubles des conduites alimentaires Sur site grand public de Vidal Anorexie et boulimie Sources VIDAL Écrit par Jean-Philippe RIVIERE © L’ANOREXIE MENTALE CHEZ LE GARÇON 20/12/2014 L’ANOREXIE MENTALE CHEZ LE GARÇON, UNE PATHOLOGIE SOUVENT SÉVÈRE Jeudi, 18 DĂ©cembre 2014 L’anorexie mentale est une pathologie encore souvent mĂ©connue, et encore davantage lorsqu’elle concerne les garçons, qui peuvent dĂ©velopper des formes sĂ©vĂšres sans que le diagnostic n’ait Ă©tĂ© posĂ©. Comme pour l’anorexie fĂ©minine, le dĂ©pistage et la prise en charge prĂ©coce, spĂ©cialisĂ©e sont essentiels, souligne le Dr Corinne Blanchet-Collet, responsable de la mĂ©decine de l'adolescent TCA/Boulimie Ă  la Maison de Solenn. Les garçons anorexiques, qui n'ont pas forcĂ©ment un IMC effondrĂ©, font souvent beaucoup de sport. VIDAL L'anorexie est-elle en augmentation chez les garçons? Corinne Blanchet-Collet il est compliquĂ© de dire si c'est rĂ©ellement plus frĂ©quent, en termes d'incidence. En tout cas, les garçons nous sont de plus en plus souvent adressĂ©s en consultation spĂ©cialisĂ©e, peut-ĂȘtre parce que l'on commence Ă  mieux les dĂ©tecter. Il n'y a encore pas si longtemps, l'anorexie du garçon Ă©tait une pathologie mĂ©connue de l'environnement familial et mĂ©dical les mĂ©decins ne dĂ©tectaient pas l'anorexie chez les garçons. Lorsqu'une fille qui perd du poids Ă  l'adolescence, le "tiroir" de l'anorexie mentale est trĂšs vite ouvert, mais lorsqu'un garçon perd du poids Ă  l'adolescence, au mieux on s'interroge, au pire on se dit que ce n'est pas grave, qu'il grandit, qu'il s'Ă©paissira plus tard.. VIDAL Quelles sont les particularitĂ©s de cette anorexie masculine? Corinne Blanchet-Collet A la Maison de Solenn, nous rĂ©cupĂ©rons en consultation des garçons anorexiques dans des situations cataclysmiques
 la plupart du temps il s'agit de formes massives, bruyantes avec des complications mĂ©dicales parfois sĂ©vĂšres, qui peuvent engager le pronostic vital insuffisances cardiaques, perturbations hĂ©patiques, rĂ©nales. Les quelques patients que j'ai envoyĂ©s en rĂ©animation dĂšs mon premier jour de consultation, c'est-Ă -dire la premiĂšre fois que je les ai vus dans mon box, Ă©taient quasiment paraparĂ©siques [NDLR faiblesse, paralysie lĂ©gĂšre] ils Ă©taient incapables de tenir leur tĂȘte, avaient du mal Ă  marcher, Ă  se tenir debout, Ă©taient en insuffisance cardiaque avec des ƓdĂšmes jusqu'au cou. Ils ont Ă©tĂ© hospitalisĂ©s en rĂ©animation avec des Ă©volutions pas toujours positives... VIDAL Quels sont les signes pouvant faire Ă©voquer une anorexie masculine? Corinne Blanchet-Collet Ce sont souvent des garçons qui font beaucoup de sport, qui ont beaucoup d'activitĂ©s et qui du coup, maintiennent des apports alimentaires qui ne sont pas nuls. C'est-Ă -dire qu'ils se mettent rarement en grande restriction alimentaire massive. Du coup, c'est moins visible par les parents, qui s'alertent moins. Le garçon anorexique fait un petit peu attention, Ă©limine les aliments un peu "fantaisie", fait un peu attention au gras mais en mĂȘme temps, il s'est mis au sport, veut dĂ©velopper sa masse musculaire et finalement son comportement restrictif passe inaperçu. Pourtant, ces garçons peuvent avoir des apports, des ingestas quotidiens de 1500, 1600 calories seulement ce n'est pas dramatique, mĂȘme si c'est insuffisant, sauf qu'ils font 4, 5, 6heures de sport par jour, donc ces apports ne suffisent pas. Par exemple, j'avais un patient qui faisait 6heures de sport par jour il avait des ingestas alimentaires qui Ă©taient de 2000 calories par jour, et qui n'Ă©taient pas donc pas suffisants, pas adaptĂ©s Ă  ses besoins. VIDAL Ce garçon avait-il un comportement "typique" d'anorexique? Corinne Blanchet-Collet Ce patient, qui est quand mĂȘme un exemple caricatural, Ă©tait passĂ© par des services de mĂ©decine interne, hĂ©pato-gastro, etc. car il avait dĂ©veloppĂ© une insuffisance rĂ©nale et prĂ©sentait une cytolyse hĂ©patique majeure. Les professionnels de santĂ© ont donc recherchĂ© tout un tas de pathologies somatiques compliquĂ©es [NDLR sans penser aux consĂ©quences somatiques d'une anorexie mentale]. Le jour oĂč je suis allĂ©e le voir, les infirmiers m'ont expliquĂ© que ce patient mangeait. Lorsque je leur ai dit qu'il s'agissait peut-ĂȘtre d'un trouble alimentaire, d'une anorexie, tout le monde m'a dit qu'il avait mangĂ© un couscous Ă  midi... Alors que dans la rĂ©alitĂ©, il n'en avait mangĂ© qu'une moitiĂ© et l'autre moitiĂ© Ă©tait "partie" dans les toilettes. Mais de fait, il n'affichait pas cette hostilitĂ©, cette rĂ©ticence massive face aux aliments retrouvĂ©e chez les filles anorexiques. Il n'avait donc pas un comportement d'anorexique typique, sauf que derriĂšre, il mettait son rĂ©veil, se rĂ©veillait au milieu de la nuit et faisait 4 ou 5heures de pompes pour Ă©liminer les quelques grains de semoule qu'il avait mangĂ©s
 VIDAL A partir de quel IMC index de masse corporelle faut-il s'inquiĂ©ter ? Corinne Blanchet-Collet Les recommandations actuelles de la Haute AutoritĂ© de SantĂ© mentionnent un IMC Ă  14, 13 comme Ă©tant un seuil qui doit commencer Ă  alerter, et justifier peut-ĂȘtre d'une hospitalisation. Mon expĂ©rience clinique et la rĂ©alitĂ© mĂ©dicale ne sont pas tout Ă  fait pareilles dans la vie, lorsqu'un garçon maigrit et surtout que la perte de poids est trĂšs rapide, la tolĂ©rance n'est pas bonne et on n'a pas besoin d'attendre des niveaux d'IMC Ă  13 ou 14 pour les voir arriver en faisant des dĂ©compensations multiviscĂ©rales. C'est vraiment un message qui doit ĂȘtre transmis aux Ă©tudiants en mĂ©decine et aux professionnels de santĂ©. L'anorexie du garçon est grave, et pas forcĂ©ment grave Ă  13 d'IMC, elle peut l'ĂȘtre Ă  14, 15 ou 16 d'IMC. L'IMC peut mĂȘme ĂȘtre normal il y a quasiment un garçon sur deux qui, avant l'Ă©pisode anorexique, prĂ©sentait un surpoids ou une obĂ©sitĂ©. Donc si vous partez d'un niveau de poids de 100 ou 120 kg et que vous atterrissez Ă  70 kg, en mesurant 1m80, vous avez un IMC normal. Lorsqu'un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste reçoit ce type de patient sans forcĂ©ment le connaĂźtre, les parents lui disent qu'il a perdu du poids. Le mĂ©decin peut leur rĂ©pondre qu'il a quand mĂȘme 19 d'IMC. Sauf que le gamin a perdu 30 ou 40 kg en 3 ou 4 mois
 VIDAL Quels sont les risques de ces amaigrissements massifs ? Quels autres signes rechercher? Corinne Blanchet-Collet L'impact est immĂ©diat. Vous avez des transaminases Ă  10 fois la normale, une insuffisance rĂ©nale, des polynuclĂ©aires neutrophiles qui chutent. En l'absence de prise en charge, cela peut Ă©voluer vers l'insuffisance multiviscĂ©rale et le dĂ©cĂšs du patient. Le delta entre le poids maximum et le poids minimum est donc au moins aussi important que l'IMC en valeur absolue. C'est vraiment un critĂšre que l'on doit surveiller, vĂ©rifier et connaĂźtre. Il faut aussi Ă©valuer la frĂ©quence des vomissements associĂ©s un patient garçon sur deux vomit dĂšs les premiers Ă©pisodes de restriction alimentaire, alors que chez la fille, il y a souvent une phase d'anorexie restrictive initiale et puis ensuite, le symptĂŽme Ă©volue vers une forme plus mixte avec des crises de "binge" boulimie, des vomissements etc. Chez le garçon, dans un cas sur deux, on a d'emblĂ©e les restrictions, ou en tout cas des apports non adaptĂ©s aux dĂ©penses Ă©nergĂ©tiques, et des vomissements associĂ©s. VIDAL Faut-il Ă©galement rechercher une dysmorphophobie ? Corinne Blanchet-Collet La dysmorphophobie [NDLR perception dĂ©formĂ©e de son image corporelle] existe chez les garçons, elle est variable et n'est pas constante. Ils ont un trouble de l'image du corps qui peut ĂȘtre rĂ©el, avec la sensation d'avoir des cuisses trop grosses, d'avoir du gras sur le ventre. Ils font surtout une chasse au gras comme les filles, c'est-Ă -dire qu'ils ont une peur du gras et une volontĂ© de faire disparaĂźtre toute trace de graisse. Ils ont surtout souvent une volontĂ© de masse musculaire, l'envie de paraĂźtre encore plus virils, alors qu'ils sont adolescents, dans des quĂȘtes identitaires oĂč effectivement on se cherche, le corps se modifie c'est ce qui lĂ©gitime initialement les modifications du comportement, je vais manger diffĂ©remment parce que je vais muscler mon corps. Je vais faire du sport, je vais m'inscrire Ă  la salle de sport parce que je veux ĂȘtre plus musclĂ©, je ne me sens pas bien dans mon corps, je suis trop maigre, je suis trop gros. Il y a toujours des justifications qui du reste, sont peut-ĂȘtre des rĂ©alitĂ©s, c'est-Ă -dire que dans cette pĂ©riode de transition et de modifications corporelles qui sont inhĂ©rentes Ă  l'adolescence, il y a rĂ©ellement une quĂȘte de se trouver et de trouver une image du corps qui correspond Ă  ce que l'on a dans la tĂȘte. Sauf que parfois, cela "bugge" et part sur des voies qui conduisent Ă  la pathologie anorexique. VIDAL Du cĂŽtĂ© des facteurs favorisants, incrimine-t-on, comme pour les filles, la minceur systĂ©matique des mannequins ? Corinne Blanchet-Collet Les figures de mode masculine aujourd'hui, les pantalons skinny, les chemises taillĂ©es slim, etc., laissent effectivement moins de place aux garçons qui sont un peu enrobĂ©s ou un peu ronds.. De façon moins caricaturale que les figures de mode fĂ©minines orientĂ©es vers l'hyper minceur, la mode Ă©volue chez les garçons vers un corps plus sculptĂ©, plus fin, plus musclĂ©. C'est juste une rĂ©alitĂ© de notre environnement actuel, mais est-ce qu'on le retrouve dans la clinique, chez nos patients? Évidemment, ils ne seront pas capables d'en parler de cette façon, mais il est Ă©vident qu'ils sont forcĂ©ment influencĂ©s. Mais l'anorexie masculine reste quand mĂȘme une pathologie qui est trĂšs rare, donc ces pressions environnementales viennent appuyer sur des fragilitĂ©s personnelles qui dĂ©clenchent la pathologie. La pathologie de l'anorexie mentale est multifactorielle, aussi bien chez la fille que chez le garçon. Nous pouvons donc imaginer que ces facteurs environnementaux viennent aussi appuyer, chez certains garçons, sur des facteurs prĂ©disposant Ă  la maladie anorexique. Propos recueillis le 5 novembre Ă  la Maison de Solenn Paris. En savoir plus Le site de la Maison de Solenn par exemple cette page sur l'anorexie / boulimie Sur VIDAL Reco Troubles des conduites alimentaires Sur site grand public de Vidal Anorexie et boulimie Sources VIDAL Écrit par Jean-Philippe RIVIERE © LOVE AND SACRIFICE THE LIFE OF EMMA JUNG 23/12/2014 LOVE AND SACRIFICE THE LIFE OF EMMA JUNG 15 septembre 2014 de Imelda Gaudissart Kathleen Llanwarne Traductrice Little attention has been paid to Emma Jung’s role in the history of analytical psychology and in the life of C. G. Jung. This extended biographical essay by Imelda Gaudissart, originally published in French, provides us with a carefully detailed view of this remarkable woman. Gaudissart’s sensitive depiction of Emma Jung reveals a very real woman confronted with an unexpected life and challenged to develop in ways that, for a wife and mother of that period, were almost unimaginable. She worked closely with her husband, C. G. Jung, and Sigmund Freud, becoming herself an analyst, and she was instrumental in establishing the earliest institutions for analytical psychology. The issues Emma Jung faced on her path to individuation will resonate with those of many women today. “The importance of Emma Jung in the life of C. G. Jung has often been either taken for granted or underestimated, and her rightful place in the history of analytical psychology has rarely been given serious consideration. Imelda Gaudissart has managed to correct this imbalance and to provide us with a highly nuanced portrayal of this remarkable woman without falling into idealization or caricature. Any understanding of Jung is incomplete without an understanding of Emma’s contribution. I highly recommend this book.” — Tom Kelly, past president of the International Association for Analytical Psychology “The psychodynamics of the relationships between Emma, Carl, Sabina, and Toni are fascinating, and Emma’s composure and contributions under such difficult circumstances are miraculous. This is a story about the amazing varieties of love in this world—always combined, sooner or later, with some sort of a pain but always stronger in the end. Beyond therapists and historians of psychology, this book serves all who want to grow, but who are sometimes frustrated by the trials of life. Emma’s achievements have so much to teach us.” — John Cerullo, professor of history, University of New Hampshire at Manchester “Imelda Gaudissart has the great merit of having molded the biographical material about Emma Jung-Rauschenbach into an interesting and moving essay. She helps to keep alive the memory of this remarkable, brave, and generous woman, my beloved grandmother.” — Jost Hoerni, one of Emma Jung’s nineteen grandchildren Imelda Gaudissart has a master’s in psychopathology and has been a Jungian analyst for more than thirty years. She is the coauthor, with her husband Pierre, of a new translation of the I Ching. Married and head of a large family, she lives in Tours, on the Loire Valley. Kathleen Llanwarne, English by birth, now lives in Brussels where she has worked as a translator for thirty years. Her interest in the work of C. G. Jung and in Jungian analysis dates back even further. © PSYCHANALYSTE AVEC LES PARENTS 04/01/2015 Psychanalyste avec les parents - Une et trois enfants autistes se mettent Ă  parler de Marie-christine LAZNIK Co-Auteurs Roberta BERTONE - Erika PARLATO-OLIVEIRA - ©2014 Ă©rĂšs poche - psychanalyse - Marie-Christine Laznik retrace ici le travail analytique effectuĂ© avec trois enfants autistes et leur famille. À travers ces rĂ©cits, elle montre comment chaque enfant avec son gĂ©nie propre a su mettre en Ɠuvre toute une sĂ©rie de processus psychiques aptes Ă  compenser ce qui fait dĂ©faut dans son fonctionnement mental. Cet ouvrage est une réédition en format poche, actualisĂ©e et augmentĂ©e, du livre Vers la parole DenoĂ«l, 2003. Autour des rĂ©cits de cure de trois enfants avec leur famille, Marie Christine Laznik nous fait part de l'avancĂ©e de sa pensĂ©e sur l'autisme, pathologie qui fait malheureusement l'objet de nombreuses polĂ©miques. ConsidĂ©rer l’autisme comme une maladie neuro-dĂ©veloppementale laisse l’espoir d'enrayer ce dĂ©veloppement par des interventions prĂ©cocissimes en dĂ©pit d'Ă©ventuels facteurs gĂ©nĂ©tiques. Avec des enfants ĂągĂ©s de 2 Ă  5 ans et leur famille, le travail thĂ©rapeutique intensif proposĂ© dans ce livre permet d'envisager un avenir. Vingt annĂ©es nous sĂ©parent de la premiĂšre Ă©dition de ce livre. Ce qui a le plus changĂ© dans ma conception de l’autisme est dĂ» Ă  ma pratique clinique avec des nourrissons, devenus ensuite autistes, et leurs parents. TrĂšs tĂŽt, quelque chose rate du cĂŽtĂ© du bĂ©bĂ©, parfois dĂšs sa naissance. De façon pratiquement systĂ©matique, une psychogenĂšse de la situation autistique s’établit le bĂ©bĂ©, en ne rĂ©pondant pas, dĂ©truit en quelques mois les compĂ©tences des parents ou tout au moins la confiance qu’ils ont en eux. Les films familiaux le montrent, des parents attentifs et chaleureux, qui interpellaient et sollicitaient leur bĂ©bĂ©, deviennent figĂ©s et glacĂ©s. Autrement ils n’auraient pas pu survivre devant un ĂȘtre pour qui ils n’existent pas. Je n’ai rencontrĂ© Halil, Mourad et Louise que bien plus ĂągĂ©s. Mais je peux aujourd’hui imaginer que bĂ©bĂ©s, ils ont fait vivre des difficultĂ©s semblables Ă  leurs parents. » Autour des rĂ©cits de cure de trois enfants avec leur famille, Marie Christine Laznik nous fait part de l'avancĂ©e de sa pensĂ©e sur l'autisme, pathologie qui fait malheureusement l'objet de nombreuses polĂ©miques. ConsidĂ©rer l’autisme comme une maladie neuro-dĂ©veloppementale laisse l’espoir d'enrayer ce dĂ©veloppement par des interventions prĂ©cocissimes en dĂ©pit d'Ă©ventuels facteurs gĂ©nĂ©tiques. Avec des enfants ĂągĂ©s de 2 Ă  5 ans et leur famille, le travail thĂ©rapeutique intensif proposĂ© dans ce livre permet d'envisager un avenir. Mise en vente le 4 dĂ©cembre 2014. © UNE FEMME LIBRE ASSASSINEE 06/01/2015 "Une femme magnifique, libre, assassinĂ©e hier" La douziĂšme victime des terroristes, la derniĂšre dont le nom a Ă©tĂ© communiquĂ© officiellement, Ă©tait aussi la seule femme. Elsa Cayat, 54 ans Ă©tait psychiatre et psychanalyste, son cabinet Ă©tait situĂ© avenue Mozart dans le XVIĂšme arrondissement de Paris. Elle tenait dans Charlie hebdo la chronique Divan » deux fois par mois oĂč elle abordait des sujets aussi divers que GenĂšse de la Shoah » ou AutoritĂ© parentale ». Sa derniĂšre chronique dans le numĂ©ro paru hier intitulĂ©e NoĂ«l, ça fait vraiment chier. » partait d’une rĂ©flexion que lui avait fait l’un de ses patients pendant les fĂȘtes. Elle a Ă©galement publiĂ© plusieurs ouvrages sur le dĂ©sir et la sexualitĂ©, dont un livre sur le couple intitulĂ© Un homme + une femme = quoi ? Granchet et le dernier Le dĂ©sir et la putain, les enjeux cachĂ©s de la sexualitĂ© masculine publiĂ© chez Albin Michel en 2007, sorte de guide sexuel qui abordait des questions telles que Les mots sont-ils des objets sexuels ? L’argent est-il aphrodisiaque ? ». Je sais que les assassins ont demandĂ© Ă  leurs victimes de se lever et de dĂ©cliner leur identitĂ©. Comme elle Ă©tait juive, je ne peux m’empĂȘcher de penser qu’elle a Ă©tĂ© tuĂ©e pour cette raison, et j’en Ă©prouve des relents d’horreur. » a confiĂ© sa cousine la productrice de cinĂ©ma Sophie Bramly dans Le Parisien. C’était une femme extraordinaire», confie ValĂ©rie, sa patiente depuis 7 ans, qui nous a permis de reproduire le message qu’elle a publiĂ© sur Facebook en hommage Ă  une femme magnifique, libre, assassinĂ©e hier avec 12 autres» Psychiatre, psychanalyste, chroniqueuse Ă  Charlie, Elsa Cayat m’avait immĂ©diatement attirĂ©e par son regard pĂ©tillant d’intelligence et de profondeur. Elle Ă©tait la libertĂ© de penser, de se conduire, de croire en soi et s’engager pour changer le monde. Dans son grand bureau foutoirdesque, croulant sous les livres annotĂ©s et les papiers froissĂ©s, la clope au bec et un petit noir Ă  la main, toujours perchĂ©e sur ses talons vertigineux, elle m’aspirait pour des sĂ©ances sans concessions qui dĂ©marraient invariablement par Alooooooors, racontez moi
 » Je ne pourrais plus rien lui raconter car des fanatiques l’ont tuĂ©e. Je pense Ă  son mari, sa fille adolescente, son gros chien qui allait et venait, ses patients qu’elle laisse sans miroir, sa famille, ses amis. Je lui dis merci pour le bien qu’elle m’a fait et qu’elle me manque dĂ©jĂ  terriblement, comme tous ces esprits libres victimes hier de la barbarie.» À lire aussi Charlie Hebdo notre Ă©motion, notre soutien lien © ABILIFY MAINTENA 07/01/2015 ABILIFY MAINTENA aripiprazole nouveau traitement de la schizophrĂ©nie en injection IM mensuelle Par David PAITRAUD - Date de publication 05 Janvier 2015 Les antipsychotiques sont le traitement pharmacologique de rĂ©fĂ©rence de la schizophrĂ©nie. ABILIFY MAINTENA aripiprazole poudre et solvant pour suspension injectable Ă  libĂ©ration prolongĂ©e est un mĂ©dicament indiquĂ© dans le traitement d'entretien de la schizophrĂ©nie chez les adultes stabilisĂ©s sous aripiprazole oral. Sa formulation galĂ©nique, en poudre et solvant pour suspension injectable Ă  libĂ©ration prolongĂ©e, permet une administration intramusculaire mensuelle. ABILIFY MAINTENA poudre et solvant pour suspension injectable Ă  libĂ©ration prolongĂ©e aripiprazole est indiquĂ© dans le traitement d'entretien de la schizophrĂ©nie chez les patients adultes stabilisĂ©s sous aripiprazole oral ABILIFY comprimĂ© et comprimĂ© orodispersible. Dans cette indication, ABILIFY MAINTENA administrĂ© en une injection intramusculaire mensuelle reprĂ©sente une alternative thĂ©rapeutique aux autres antipsychotiques injectables Ă  action prolongĂ©e. ABILIFY MAINTENA est disponible en flacon de 300 mg et de 400 mg d'aripiprazole. AprĂšs reconstitution, la concentration de la suspension est de 200 mg/ml d'aripiprazole. A propos de la forme Ă  libĂ©ration prolongĂ©e Dans son avis du 23 avril 2014, la Commission de la Transparence rappelle que "la prescription d'un antipsychotique sous une forme injectable Ă  action prolongĂ©e peut ĂȘtre envisagĂ©e dans un contexte d'alliance thĂ©rapeutique chez un patient stabilisĂ© et lorsque des difficultĂ©s de maintien de l'observance sont prĂ©sents". D'un point de vue pharmacocinĂ©tique, ABILIFY MAINTENA prĂ©sente les caractĂ©ristiques suivantes ‱ une absorption de l'aripiprazole dans la circulation systĂ©mique lente et prolongĂ©e en raison de la faible solubilitĂ© des particules d'aripiprazole ; ‱ une demi-vie d'absorption moyenne de 28 jours ; ‱ une augmentation progressive des concentrations plasmatiques d'aripiprazole aprĂšs plusieurs administrations intramusculaires. A l'Ă©tat d'Ă©quilibre, les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en un Tmax mĂ©dian de 5 Ă  7 jours ; ‱ une large distribution dans l'organisme, avec un volume apparent de distribution de 4,9 L/kg ; ‱ une biotransformation principalement hĂ©patique ; ‱ une demi-vie moyenne d'Ă©limination terminale de l'aripiprazole de 46,5 jours aprĂšs plusieurs administrations de 400 mg, et de 29,9 jours aprĂšs plusieurs administrations de 300 mg. ABILIFY MAINTENA en pratique Le traitement par ABILIFY MAINTENA doit ĂȘtre instaurĂ© chez les patients stabilisĂ©s sous aripiprazole oral, pour lesquels la tolĂ©rance de l'aripiprazole orale est Ă©tablie. La posologie initiale et d'entretien recommandĂ©e d'ABILIFY MAINTENA est de 400 mg. ABILIFY MAINTENA est administrĂ© 1 fois par mois. La suspension doit ĂȘtre injectĂ©e lentement, en 1 seule injection intramusculaire dans le muscle fessier. Les injections doivent ĂȘtre alternĂ©es entre les deux muscles fessiers. Un dĂ©lai minimal de 26 jours entre 2 injections doit ĂȘtre respectĂ©. La titration de la posologie de ce mĂ©dicament n'est pas nĂ©cessaire. AprĂšs la premiĂšre injection, le traitement par 10 mg Ă  20 mg d'aripiprazole oral doit ĂȘtre poursuivi pendant 14 jours consĂ©cutifs de façon Ă  maintenir une concentration thĂ©rapeutique d'aripiprazole pendant l'instauration du traitement. Adaptation de la posologie Une adaptation posologique peut ĂȘtre nĂ©cessaire en prĂ©sence d'effets indĂ©sirables. Dans ce cas, une rĂ©duction de la dose Ă  300 mg 1 fois par mois doit ĂȘtre envisagĂ©e. Conservation de la suspension reconstituĂ©e La stabilitĂ© physicochimique de la suspension dans le flacon a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e pendant 4 heures Ă  25 °C. Du point de vue microbiologique, sauf si la mĂ©thode d'ouverture et de reconstitution exclut tout risque de contamination microbienne, le produit doit ĂȘtre utilisĂ© immĂ©diatement. S'il n'est pas utilisĂ© immĂ©diatement, la durĂ©e et les conditions de conservation de la suspension reconstituĂ©e sont de la responsabilitĂ© de l'utilisateur. Si l'injection n'est pas pratiquĂ©e immĂ©diatement aprĂšs reconstitution, il est recommandĂ© d'agiter vigoureusement le flacon pendant au moins 60 secondes pour remettre le contenu en Ă©tat de suspension avant l'injection. Il ne faut pas conserver la suspension reconstituĂ©e dans la seringue. Les instructions de reconstitution sont prĂ©cisĂ©es dans la monographie VIDAL d'ABILIFY MAINTENA. IdentitĂ© administrative ‱ Liste I ‱ Flacon de 300 mg flacon de poudre + flacon de 2 ml de solvant + 1 seringue avec aiguille prĂ©fixĂ©e + 1 seringue jetable Luer Lock + 1 adaptateur + 2 aiguilles, CIP 3400927721847, prix public TTC = 268,51 euros ‱ Flacon de 400 mg flacon de poudre + flacon de 2 ml de solvant + 1 seringue avec aiguille prĂ©fixĂ©e + 1 seringue jetable Luer Lock + 1 adaptateur + 2 aiguilles, CIP 3400927721908, prix public TTC = 268,51 euros ‱ Remboursable Ă  65 % ‱ AgrĂ©ment aux collectivitĂ©s ‱ Laboratoire Otsuka Pharmaceutical France Pour aller plus loin Se reporter Ă  la monographie VIDAL d'ABILIFY MAINTENA mise Ă  jour du 5 janvier 2015 Avis de la Commission de la Transparence HAS, 23 avril 2014 RĂ©sumĂ© EPAR Ă  l'intention du public EMA, mise Ă  jour du 13 aoĂ»t 2014 Pour en savoir plus... Consultez les monographies VIDAL ‱ ABILIFY 15 mg cp ‱ ABILIFY 10 mg cp ‱ ABILIFY 5 mg cp ‱ ABILIFY 10 mg cp orodispers ‱ ABILIFY 15 mg cp orodispers ‱ ABILIFY 7,5 mg/ml sol inj ‱ ABILIFY MAINTENA 300 mg pdre/solv p susp inj Ă  libĂ©ration prolongĂ©e ‱ ABILIFY MAINTENA 400 mg pdre/solv p susp inj Ă  libĂ©ration prolongĂ©e Consultez les VIDAL Recos ‱ Agitation ‱ SchizophrĂ©nie ‱ Trouble bipolaire Sources Journal Officiel, EMA European Medicines Agency, HAS Haute AutoritĂ© de SantĂ©, ANSM Agence Nationale de SĂ©curitĂ© du MĂ©dicament © Anorexie mentale des adolescents 08/01/2015 Anorexie mentale des adolescents place du dĂ©tournement de l'usage de certains mĂ©dicaments Par Jean-Philippe RIVIERE - Date de publication 24 DĂ©cembre 2014 Les patients atteints de troubles du comportement alimentaire sĂ©vĂšres peuvent utiliser certains mĂ©dicaments, comme les anorexigĂšnes ou laxatifs, pour tenter de maigrir davantage ou de moins grossir. Mais est-ce le cas chez les adolescents, qui ont moins facilement accĂšs Ă  ces produits ? Les rĂ©ponses du Dr Corinne Blanchet-Collet, endocrinologue et praticien hospitalier Ă  La Maison de Solenn. VIDAL Les adolescents anorexiques utilisent-ils certains mĂ©dicaments pour maigrir davantage ? Corinne Blanchet-Collet Les mĂ©dicaments employĂ©s par certaines anorexiques Ă  visĂ©e d'amaigrissement sont peu utilisĂ©s par nos patients adolescents. Il est donc rare que nos patients utilisent rĂ©guliĂšrement, comme on a pu l'entendre Ă  une Ă©poque, des hormones thyroĂŻdiennes, catĂ©cholamines, amphĂ©tamines et produits dĂ©rivĂ©s. Les patientes qui viennent ici pour trouble des conduites alimentaires utilisent essentiellement la restriction alimentaire et l'hyperactivitĂ© comme outils et stratĂ©gies de perte de poids. Certaines vont aussi utiliser des laxatifs, mais trĂšs peu utilisent des diurĂ©tiques en tout cas. Sur la population adolescente dans son ensemble, les utilisations mĂ©dicamenteuses essentielles que l'on rencontre dans le cadre des troubles alimentaires sont les laxatifs, mais de façon relativement minoritaire ce sont plutĂŽt les adolescents les plus ĂągĂ©s, les 17-19 ans et surtout ceux qui ont des troubles alimentaires mixtes type boulimie qui ont, de par leur fonctionnement, leur personnalitĂ©, ont un accĂšs plus facile ou plus spontanĂ© Ă  ce type de molĂ©cules. VIDAL Comment ces patients vont-ils se faire prescrire, au dĂ©but, ces laxatifs ? Corinne Blanchet-Collet Lorsqu'un adolescent est dĂ©nutri Ă  cause d'un trouble alimentaire, il est constipĂ©. Ces ados, et parfois leurs parents, vont donc aller solliciter le mĂ©decin traitant ou le pĂ©diatre. Le mĂ©decin hospitalier peut aussi ĂȘtre sollicitĂ© car la modification du transit peut parfois ĂȘtre trĂšs sĂ©vĂšre ce sont des patientes qui prĂ©sentent des constipations qui durent 1, 2 ou 3 semaines, les parents et les mĂ©decins traitants sont paniquĂ©s, toujours le fantasme ou la peur de l'occlusion, de la sub-occlusion etc. Et donc effectivement, il va alors leur ĂȘtre proposĂ© des traitements qui vont accĂ©lĂ©rer le transit. Ces traitements fonctionnent peu ou mal, ou alors il faut les prendre Ă  des dosages trĂšs importants. Toujours est-il que j'en vois peu utiliser ce type de molĂ©cule de maniĂšre dĂ©tournĂ©e mais une fois encore, je parle d'une population de 12-17 ans qui ont surtout des troubles restrictifs. VIDAL Au-delĂ  de l'efficacitĂ©, quels sont les risques de ces abus de laxatifs ? Corinne Blanchet-Collet TrĂšs vite les utilisatrices font le constat que laxatif ou pas, cela ne modifie pas grand chose Ă  leur poids. Par contre, nous rĂ©cupĂ©rons de nombreux Ă©pisodes d'hypokaliĂ©mie, de troubles hydroĂ©lectrolytiques en lien avec l'utilisation rĂ©guliĂšre des laxatifs et lĂ  aussi, il faut ensuite pouvoir dĂ©sescalader avec l'idĂ©e que parfois, il faut opĂ©rer des sevrages en laxatifs chez des patientes qui en utilisent depuis des annĂ©es. Mais lĂ  encore, cela concerne essentiellement des populations un peu plus ĂągĂ©es, on va dire les 17-25 ans. VIDAL Les patients anorexiques peuvent aussi abuser de leur 
 balance. Que conseillez-vous ? Corinne Blanchet-Collet On conseille toujours aux ados et aux parents d'envoyer la balance en vacances je leur dis "ce soir, la balance part en vacances". Habituellement, cela agace beaucoup les patientes et cela met les parents dans un Ă©tat de terreur monumental parce qu'en fait, la balance leur sert Ă  vĂ©rifier que leur adolescent n'est pas en train de perdre 1 kg par jour et cela les rassure probablement d'avoir aussi une forme de maĂźtrise et de contrĂŽle sur tout cela, alors que tout leur Ă©chappe. Donc oui, rĂ©guliĂšrement, nous demandons aux parents de s'en sĂ©parer, et nous les supplions de ne pas en acheter quand il n'y en a pas Ă  la maison. VIDAL Et pour les balances de cuisine ? Corinne Blanchet-Collet On parle souvent de balances pour peser le patient, mais on oublie souvent de parler des balances pour peser les aliments, dont certaines patientes anorexiques font une utilisation forcenĂ©e. C'est-Ă -dire qu'elles pĂšsent leurs aliments au gramme prĂšs. Les adolescentes anorexiques peuvent parfois le faire, paradoxalement, aprĂšs les hospitalisations elles ont reçu les conseils de la diĂ©tĂ©ticienne et, parfois, cela peut venir entretenir des espĂšces d'obsessions alimentaires oĂč elles vont peser, en bonnes Ă©lĂšves, les aliments au gramme prĂšs. Mais des adolescentes n'ont pas attendu d'ĂȘtre hospitalisĂ©es et, avant mĂȘme les premiers rendez-vous avec la diĂ©tĂ©ticienne, elles ont dĂ©jĂ  achetĂ© leur petite balance ou ont subtilisĂ© la balance de la cuisine familiale pour peser leurs tranches de pain. On retrouve ce genre de comportement chez les patientes qui sont hyper-ritualisĂ©es et encore, ce n'est pas du tout une gĂ©nĂ©ralitĂ©. Propos recueillis le 5 novembre Ă  la Maison de Solenn Paris. En savoir plus Le site de la Maison de Solenn par exemple cette page sur l'anorexie / boulimie Sur VIDAL Reco Troubles des conduites alimentaires Sur site grand public de Vidal Anorexie et boulimie Sources VIDAL © MESSAGE DE L’E F P 09/01/2015 MESSAGE DE L’EUROFÉDÉRATION DE PSYCHANALYSE De nombreux pays en Europe ont connu dans leur histoire rĂ©cente des attentats meurtriers qui avaient comme point commun une volontĂ© barbare de tuer pour faire entendre une revendication et menacer les sociĂ©tĂ©s dĂ©mocratiques. C’est la libertĂ© d’expression qui a Ă©tĂ© visĂ©e directement dans l’attaque de la rĂ©daction de Charlie. Une solidaritĂ© presque unanime se manifeste depuis hier et triste ironie, des artistes, des policiers, une psychiatre-psychanalyste, des techniciens, un responsable politique ont Ă©tĂ© les victimes des tueurs, tous dĂ©fendant par leur corps cette libertĂ© sans laquelle il ne saurait y avoir ni caricaturistes ni psychanalystes. Ainsi est-il justifier de dire que nous sommes tous des Charlie. L’EuroFĂ©dĂ©ration de psychanalyse associant les Écoles de psychanalyse d’orientation lacanienne et ses milliers d’adhĂ©rents, professionnels de la santĂ© mentale, psychothĂ©rapeutes d’Europe dans la mĂȘme condamnation de cette assassinat transmet aux familles et amis l’expression de sa tristesse et le soutien amical dont elles ont besoin. L’AMP et les Écoles d’AmĂ©rique ont manifestĂ© leur tristesse et leur soutien. CommuniquĂ©s de deux des Ecoles de l'EFP L’École de la Cause freudienne Le Conseil mais aussi les membres de l’École de la Cause freudienne sont sous le choc de la nouvelle de l'attentat perpĂ©trĂ© hier Ă  Paris contre l'Ă©quipe de rĂ©daction de Charlie-Hebdo, dont on sait que certains de ses journalistes Ă©taient des amis de la psychanalyse. Aujourd'hui, nous leur rendons hommage et adressons nos condolĂ©ances Ă  leurs familles endeuillĂ©es. À cette occasion, le Conseil rĂ©affirme sa position en faveur des valeurs dĂ©mocratiques dĂ©fendues par l’État de droit dont dĂ©pend l'exercice de la psychanalyse, et soutient rĂ©solument la libertĂ© de parole qui en est une des conditions. Patricia Bosquin-Caroz, PrĂ©sidente de l’ECF La New Lacanian School C’est la parole libre, condition de la psychanalyse, qui se trouve atteinte par l’attaque contre Charlie-Hebdo Ă  Paris. Le Bureau de la New Lacanian School, ainsi que ses membres, en sont marquĂ©s. Nous partageons les vives prĂ©occupations et douleurs qui touchent la France, son esprit – et, par lui, au-delĂ  et partout. Nous nous associons et nous associerons nĂ©cessairement Ă  sa dĂ©fense. Yves Vanderveken, prĂ©sident de la NLS TIGNOUS ET LA PSYCHANALYSE 11/01/2015 Hommage Ă  Charlie Il y a quelques annĂ©es, quand la psychanalyse Ă©tait attaquĂ©e par Accoyer et autre, GĂ©rard Miller avait demandĂ© Ă  un certain nombre de dessinateurs leur soutien. Trois des dessinateurs de CHARLIE HEBDO avaient tout de suite rĂ©pondu prĂ©sents Charb, Tignous et HonorĂ©. Voici les dessins qu’ils avaient envoyĂ©. Le Conseil mais aussi les membres de l’École de la Cause freudienne sont sous le choc de la nouvelle de l’attentat perpĂ©trĂ© hier Ă  Paris contre l’équipe de rĂ©daction de CHARLIE HEBDO, dont on sait que certains de ses journalistes Ă©taient des amis de la psychanalyse
 © HONORE ET LA PSYCHANALYSE 12/01/2015 Il y a quelques annĂ©es, quand la psychanalyse Ă©tait attaquĂ©e par Accoyer et autre, GĂ©rard Miller avait demandĂ© Ă  un certain nombre de dessinateurs leur soutien. Trois des dessinateurs de CHARLIE HEBDO avaient tout de suite rĂ©pondu prĂ©sents Charb, Tignous et HonorĂ©. Voici les dessins qu’ils avaient envoyĂ©. Le Conseil mais aussi les membres de l’École de la Cause freudienne sont sous le choc de la nouvelle de l’attentat perpĂ©trĂ© hier Ă  Paris contre l’équipe de rĂ©daction de CHARLIE HEBDO, dont on sait que certains de ses journalistes Ă©taient des amis de la psychanalyse
 © CHARB ET LA PSYCHANALYSE 13/01/2015 Il y a quelques annĂ©es, quand la psychanalyse Ă©tait attaquĂ©e par Accoyer et autre, GĂ©rard Miller avait demandĂ© Ă  un certain nombre de dessinateurs leur soutien. Trois des dessinateurs de CHARLIE HEBDO avaient tout de suite rĂ©pondu prĂ©sents Charb, Tignous et HonorĂ©. Voici les dessins qu’ils avaient envoyĂ©. Le Conseil mais aussi les membres de l’École de la Cause freudienne sont sous le choc de la nouvelle de l’attentat perpĂ©trĂ© hier Ă  Paris contre l’équipe de rĂ©daction de CHARLIE HEBDO, dont on sait que certains de ses journalistes Ă©taient des amis de la psychanalyse
 © PRISE EN CHARGE DE L'ANOREXIE MENTALE 20/01/2015 Prise en charge de l’anorexie mentale "les maĂźtre-mots sont l’alliance et la confiance" Jeudi, 15 Janvier 2015 La prise en charge de l'anorexie mentale peut durer de quelques mois Ă  une dizaine d'annĂ©es. "L’essentiel dans cette pathologie, c’est de tenir bon", nous explique le Dr Corinne Blanchet-Collet, endocrinologue et praticien hospitalier Ă  La Maison de Solenn. Cette spĂ©cialiste de la prise en charge de cette pathologie dĂ©crit les dĂ©fis Ă  relever, les spĂ©cificitĂ©s de la prise en charge des patients d'origine Ă©trangĂšre ou encore les possibilitĂ©s offertes par les maisons des adolescents, en particulier la Maison de Solenn. Patience, confiance, alliance, souplesse et transdisciplinaritĂ© semblent ĂȘtre les Ă©lĂ©ments clefs d'une prise en charge efficace de l'anorexie mentale illustration. VIDAL Quels sont les principes de la prise en charge de l'anorexie? Corinne Blanchet-Collet Les prĂ©sentations cliniques peuvent ĂȘtre trĂšs diffĂ©rentes d'un patient Ă  l'autre. Si vous ne prenez pas en compte les spĂ©cificitĂ©s de l'anorexie dans sa diversitĂ© et que vous appliquez une prise en charge qui est stĂ©rĂ©otypĂ©e et protocolisĂ©e, non seulement vous ne rĂ©pondez pas aux besoins de l'adolescent et de sa famille, mais vous risquez en plus de ne pas ĂȘtre trĂšs efficace. Aujourd'hui, la prise en charge de l'anorexie doit ĂȘtre transdisciplinaire, individuelle, familiale et doit venir s'articuler avec l'environnement du patient. Puis nous allons l'accompagner sur une trajectoire de soins qui va durer quelques mois ou quelques annĂ©es, puisque lorsque nous prenons en charge initialement un patient anorexique, nous pouvons le pressentir, mais nous n'avons pas forcĂ©ment l'idĂ©e de la durĂ©e qui va ĂȘtre nĂ©cessaire pour cette prise en charge thĂ©rapeutique. Dans la rĂ©alitĂ©, c'est de quelques mois Ă  plusieurs annĂ©es. VIDAL Quel est le facteur principal de la rĂ©ussite d'une prise en charge spĂ©cialisĂ©e? Corinne Blanchet-Collet Les maĂźtre-mots sont l'alliance et la confiance. Je dis souvent aux ados et Ă  leur famille que cela va nous prendre du temps et plusieurs consultations uniquement pour qu'ils m'accordent leur confiance ce n'est pas parce que l'on est mĂ©decin spĂ©cialiste de la question ou autre que la confiance vient de façon Ă©vidente. La confiance se mĂ©rite
 D'autant plus que lorsque nous commençons Ă  parler d'hospitalisation de longue durĂ©e, de soins prolongĂ©s, il faut absolument qu'il y ait une confiance absolue pour que les parents acceptent de nous confier leur adolescent. Tant que les ados sentent que leurs parents sont rĂ©ticents, car ne sont pas en confiance ou se sentent coupables, l'adolescent n'investit pas les soins, ou le fait de façon trĂšs partielle. VIDAL La normalisation du poids est-elle le signe de la guĂ©rison? Corinne Blanchet-Collet Ce n'est pas parce que le patient normalise son poids que la partie est gagnĂ©e 
 Nous, en tant que mĂ©decins somaticiens, mĂ©decins de l'adolescence, mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, nous devons accompagner, ĂȘtre garants du cadre de soins, de la trajectoire de soins et du projet thĂ©rapeutique. Normalisation du poids ne signifie pas systĂ©matiquement guĂ©rison "ton trouble anorexique va mieux, ton poids s'est normalisĂ©, tu as retrouvĂ© tes rĂšgles par contre, moi j'ai quand mĂȘme l'impression que sur le plan psychique tu restes en souffrance. Il reste tels et tels Ă©lĂ©ments et je te conseille vraiment d'aller voir un spĂ©cialiste". Il peut donc ĂȘtre nĂ©cessaire de donner des coordonnĂ©es et d'adresser ce patient Ă  un spĂ©cialiste, mĂȘme si le symptĂŽme anorexique est en train de se rĂ©soudre. VIDAL Quelles sont les qualitĂ©s nĂ©cessaires pour bien soigner les adolescents anorexiques? Corinne Blanchet-Collet L'essentiel dans cette pathologie, c'est de tenir bon. C'est vraiment une caractĂ©ristique et une qualitĂ© nĂ©cessaires, pour les professionnels comme pour l'ado. Parce qu'Ă©videmment, sur 5 ou 10 ans de suivi, les moments de dĂ©couragement, d'Ă©puisement et idĂ©es d'incurabilitĂ© peuvent survenir. Il est quand mĂȘme compliquĂ© lorsque l'on accompagne une ado et des parents pendant des annĂ©es, de continuer Ă  les persuader, les convaincre que "oui, cela fait 10 ans, mais regardez tout ce qui a progressĂ© durant ce temps", mĂȘme si elle a toujours 15 d'IMC et toujours pas ses rĂšgles
 Peu importe, chaque individu a sa temporalitĂ© propre en termes de dĂ©veloppement personnel comme de dĂ©veloppement pubertaire adolescent, et c'est la mĂȘme chose en termes de guĂ©rison de l'anorexie mentale. MĂȘme s'ils n'ont pas forcĂ©ment tort, les parents ont souvent l'impression que si l'on intervient rapidement, si l'on hospitalise tout de suite un adolescent anorexique dĂšs la perte des premiers kilos, nous allons le soigner, le guĂ©rir rapidement. Sauf que ce n'est pas du tout ainsi que cela se passe il faut respecter la temporalitĂ© du patient et du symptĂŽme anorexique, savoir ĂȘtre patient. Chez certains, cela sera rĂ©glĂ© en 1 an, chez d'autres il faudra 10 ou 15 ans mais c'est peut-ĂȘtre Ă  ce prix lĂ , et parce que l'on aura tenu bon, que l'on permettra Ă  un ado que l'on a rencontrĂ© Ă  l'Ăąge de 12 ans, d'ĂȘtre Ă  20 ou 25 ans un individu adulte qui va bien et qui peut mener sa vie de la façon la plus libre et la plus autonome possible. VIDAL La prise en charge des anorexiques d'origine Ă©trangĂšre nĂ©cessite-t-elle des adaptations? Corinne Blanchet-Collet Nous rencontrons plusieurs difficultĂ©s dĂ©jĂ , l'anorexie n'est pas forcĂ©ment comprise ou connue de l'environnement familial, il va donc falloir trouver les mots pour expliquer et amener les parents et l'adolescent aux soins. De plus, dans sa prĂ©sentation, la peur de grossir, les troubles de l'image du corps peuvent ĂȘtre variables en fonction des populations par exemple, nous allons parfois avoir, chez des patientes de culture africaine, des expressions symptomatiques qui peuvent ĂȘtre pris pour des formes dĂ©lirantes d'anorexie mentale alors que de fait, ce ne sont que des expressions culturelles de leurs symptĂŽmes. L'anorexie mentale survient aussi dans ces populations, il faut en connaĂźtre les spĂ©cificitĂ©s comme pour celle du garçon. Ce sont des anorexies qui surviennent sur d'autres types de populations que l'anorexie classique de la jeune fille caucasienne et qui nĂ©cessitent dd'ajouter aux soins habituels la dimension transculturelle, afin de permettre Ă  l'adolescent non seulement de s'investir dans les soins mais surtout, ce qui est trĂšs important, de permettre aux parents d'investir les soins. Si nous ne parvenons pas, par une approche transculturelle, Ă  autoriser ces parents Ă  entrer dans les soins, nous passons Ă  cĂŽtĂ© de l'adolescent et de son symptĂŽme. VIDAL Quelle est la place des maisons des adolescents dans la prise en charge de l'anorexie ? Corinne Blanchet-Collet Depuis une dizaine d'annĂ©es, les maisons des adolescents se sont dĂ©veloppĂ©es sur le territoire. La Maison de Solenn a Ă©tĂ© une des premiĂšres maisons pour adolescents. Les missions sont diverses, mais la mission initiale Ă©tait d'accueillir l'adolescent, son mal-ĂȘtre individuel, d'accueillir ses pathologies et les pathologies inhĂ©rentes Ă  l'adolescence et d'accueillir les familles qui se sentent souvent extrĂȘmement dĂ©munies, que ce soit face Ă  un dysfonctionnement transitoire de l'adolescent ou face Ă  des pathologies plus sĂ©vĂšres. Ces maisons ont aussi pour mission d'accueillir tous les professionnels, de fĂ©dĂ©rer une rĂ©flexion et une prĂ©sence autour de ces adolescents et de leurs familles, pour qu'ils puissent se construire de façon assez homogĂšne dans les diffĂ©rentes rĂ©gions de France. VIDAL Quelles sont les particularitĂ©s de la Maison de Solenn? Corinne Blanchet-Collet Cette structure a Ă©tĂ© ouverte en dĂ©cembre2004. Nous fĂȘterons dans quelques jours les 10 ans de la Maison de Solenn, qui a la particularitĂ© d'ĂȘtre aussi un service hospitalo-universitaire. C'est-Ă -dire que c'est une maison des adolescents comme toutes les autres, qui rĂ©pond Ă  un certain nombre de missions, de prĂ©vention, d'Ă©ducation, de sanitaire etc. Mais elle a aussi la chance, grĂące Ă  la qualitĂ© de la structure et de l'outil, de pouvoir fonctionner comme un service hospitalier et donc d'offrir du soin. Nous avons donc vocation Ă  accueillir l'adolescent, Ă  l'Ă©valuer, Ă  l'orienter mais nous pouvons aussi venir lui proposer du soin dans toutes ses dimensions, ainsi que de l'accompagnement sur le plan Ă©ducatif, social et juridique. VIDAL De quels outils de soins disposez-vous dans la Maison de Solenn? Corinne Blanchet-Collet Ce sont des outils appelĂ©s transdisciplinaires, c'est-Ă -dire que la particularitĂ© de la Maison de Solenn c'est la mixitĂ©, c'est vraiment un terme qui aujourd'hui rĂ©sonne dans cette structure. La mixitĂ© des professionnels qui interviennent auprĂšs des adolescents, la mixitĂ© des pathologies qui peuvent ĂȘtre psychiques, pĂ©diatriques, autour des conduites alimentaires, des maladies de la nutrition etc. Et aussi une mixitĂ© en termes d'environnement et de travail en rĂ©seau. C'est-Ă -dire qu'aujourd'hui, la Maison de Solenn vient fĂ©dĂ©rer les professionnels, qu'ils soient hospitaliers, extra-hospitaliers, libĂ©raux et nous sommes lĂ  aussi pour permettre aux professionnels de travailler en rĂ©seau, de venir trouver ici des ressources pour aborder l'adolescence et ses problĂ©matiques. Ces professionnels viennent nous rencontrer et nous, nous avons Ă©galement l'occasion d'essayer de diffuser, de transmettre, d'enseigner, de former des professionnels mĂ©dicaux ou non sur les pathologies spĂ©cifiques Ă  l'adolescence et en particulier les troubles des conduites alimentaires. Propos recueillis le 5 novembre Ă  la Maison de Solenn Paris. En savoir plus Le site de la Maison de Solenn Sur VIDAL Reco Troubles des conduites alimentaires Sur site grand public de Vidal Anorexie et boulimie]]> Sources VIDAL Écrit par Jean-Philippe RIVIERE © COMPORTEMENT ALIMENTAIRE 22/01/2015 Troubles prĂ©coces du comportement alimentaire quand y penser ? Comment rĂ©agir ? Par Jean-Philippe RIVIERE - Date de publication 21 Janvier 2015 Comment dĂ©tecter en mĂ©decine libĂ©rale les troubles prĂ©coces du comportement alimentaire, Ă©ventuellement prĂ©curseurs, annonciateurs d’une anorexie mentale ? Comment rĂ©agir ? Quand faut-il adresser l’enfant Ă  un spĂ©cialiste ? Les explications du Dr Corinne Blanchet-Collet, endocrinologue et praticien hospitalier Ă  La Maison de Solenn. VIDAL L'anorexie dĂ©bute-t-elle de plus en plus prĂ©cocement ? Corinne Blanchet-Collet Il y a actuellement une recrudescence nette de l'incidence des troubles alimentaires prĂ©coces. Lorsque l'on Ă©voque des troubles "prĂ©coces", il s'agit de la tranche 8-12 ans. Mais sont-ils plus frĂ©quents ou est-ce qu'ils sont plus facilement dĂ©tectĂ©s ? Il n'y a pas de rĂ©ponse Ă  cette question. Toujours est-il qu'en pratique clinique courante, nous voyons de plus en plus de troubles alimentaires qui dĂ©butent Ă  l'Ăąge de 7, 8 ans. La particularitĂ© de ces troubles alimentaires prĂ©coces est qu'ils n'ont pas la mĂȘme prĂ©sentation clinique que l'anorexie de la jeune fille de 13-17 ans les cognitions anorexiques sont absentes, c'est-Ă -dire qu'il n'y a pas de trouble de l'image du corps, pas de volontĂ© de maigrir, pas de prĂ©occupation corporelle. VIDAL En l'absence de ces troubles, comment reconnaĂźtre un enfant anorexique ? Corinne Blanchet-Collet Ce sont des enfants qui ont une prĂ©sentation atypique. On peut donc passer Ă  cĂŽtĂ© de la dĂ©tection prĂ©coce de ces troubles et du diagnostic car ce sont des enfants qui sont des petits mangeurs, qui ont une sĂ©lectivitĂ© alimentaire ou qui mettent l'environnement familial en difficultĂ© sur les temps de repas. Les parents vous disent Ă  quel point les temps de repas sont laborieux avec leur fils, cela peut durer 1h, 1h30, il faut user de toutes les stratĂ©gies possibles et imaginables pour qu'il finisse son assiette. Lorsque je leur demande depuis quand cela dure, certains parents me disent que c'est depuis l'entrĂ©e au CP. D'autres me disent que leur enfant n'a jamais eu d'appĂ©tit ou que cela a Ă©tĂ© la catastrophe dĂšs que la mĂšre a arrĂȘtĂ© d'allaiter et d'essayer d'introduire les premiers aliments. Il ne faut pas gĂ©nĂ©raliser, mais si on s'intĂ©resse Ă  la phase prĂ©morbide, avant la vraie anorexie mentale caricaturale classique de l'adolescence, on retrouve chez un bon nombre de patients des troubles alimentaires prĂ©coces qui n'ont pas Ă©tĂ© diagnostiquĂ©s, ou insuffisamment prĂ©cocement diagnostiquĂ©s. VIDAL Ces "petits mangeurs" prĂ©sentent-ils des anomalies typiques de leurs courbes de croissance ? Corinne Blanchet-Collet Lorsque nous examinons les courbes de poids/taille de ces enfants ou jeunes adolescents, nous ne constatons pas de perte de poids, ce qui est encore plus trompeur. Donc non seulement ils sont atypiques dans leur prĂ©sentation - ils ont des douleurs abdominales, des nausĂ©es, des phobies alimentaires, ce sont des petits mangeurs-, mais en plus ils ne perdent pas de poids, donc il n'y a pas le signal d'alerte qui vient s'allumer ce sont en fait des enfants qui ne prennent pas de poids ou de façon ralentie. Au total, ce sont des enfants qui ont un niveau de poids non adaptĂ© Ă  leur Ăąge et Ă  leur taille et en plus, trĂšs souvent, la croissance se poursuit, donc il n'y a mĂȘme pas d'alerte du type "il a arrĂȘtĂ© de grandir depuis 1 an ou 2". VIDAL Ces troubles alimentaires prĂ©coces sont-ils souvent annonciateurs d'une anorexie mentale ? Corinne Blanchet-Collet Ces troubles alimentaires de la petite enfance et de l'enfance font le lit et favorisent, Ă  l'Ă©vidence, l'apparition et l'Ă©mergence d'une vĂ©ritable anorexie mentale Ă  l'adolescence, donc ils doivent ĂȘtre dĂ©tectĂ©s. Une Ă©tude canadienne a par exemple montrĂ© que parmi les enfants qui se prĂ©sentaient entre l'Ăąge de 8 et 12 ans pour une perte de poids ou un trouble des conduites alimentaires, la moitiĂ© n'avait pas les caractĂ©ristiques de l'anorexie mentale classique. Et pourtant, il s'agit de vĂ©ritables troubles alimentaires restrictifs avec un risque d'Ă©mergence d'une anorexie mentale authentique et un risque de complications, de retard pubertaire, statural et de dysfonctionnement psychique associĂ©. Ce risque est trĂšs important car si l'on considĂšre un trouble alimentaire quel qu'il soit, du trouble alimentaire prĂ©coce de la petite enfance Ă  l'anorexie mentale de l'adolescence, en passant par l'ARFID [NDLR Avoidant/Restrictive Food Intake Disorder, ou trouble de l'alimentation sĂ©lective et Ă©vitante, selon la nouvelle dĂ©nomination prĂ©sente dans le DSM-V] de l'enfance, si l'on considĂšre que ces troubles sont le reflet de souffrances psychiques a minima ou de troubles psychiatriques associĂ©s, alors il faut les dĂ©tecter, car faut aller attaquer et accompagner le dysfonctionnement psychique sous-jacent. VIDAL Une fois la stagnation pondĂ©rale dĂ©tectĂ©e, comment en parler avec l'enfant
 et ses parents ? Corinne Blanchet-Collet Ce que l'on peut dĂ©jĂ  faire, c'est Ă©valuer, poser un diagnostic, pas un diagnostic d'anorexie mentale mais ĂȘtre factuel, faire un constat "tiens, depuis 6 mois, tu n'as pas pris un gramme, ce qui est Ă©tonnant". Alors on montre les courbes de poids/taille aux parents et Ă  l'enfant afin de voir ce qu'ils sont aptes Ă  comprendre "je ne sais pas comment tu t'alimentes, mais j'ai l'impression que l'Ă©volution de ton poids n'est pas correcte pour ton Ăąge donc on va se revoir d'ici 2, 3 mois. Et si dans 2, 3 mois on fait le constat que depuis 4, 5 mois tu n'as toujours pas pris 1 gramme, il se passe quelque chose. Soit tu as un petit problĂšme de santĂ©, on va faire un bilan, on va vĂ©rifier qu'il n'y a pas de maladie inflammatoire" on explique cela avec des mots simples "que ce ne soit pas une maladie du tube digestif ou un petit problĂšme de santĂ© qui t'empĂȘche de prendre du poids", sans stigmatiser sur la maladie psychique "ou peut-ĂȘtre qu'en ce moment, tu traverses un moment oĂč tu n'es pas trĂšs en forme dans ta tĂȘte, cela arrive et on peut en perdre l'appĂ©tit ou l'envie de manger et de partir Ă  la dĂ©couverte de l'alimentation", sans parler d'anorexie mentale. Et puis si le diagnostic de trouble alimentaire prĂ©coce se confirme, on peut s'aider d'un rendez-vous ou deux avec une diĂ©tĂ©ticienne, parfois il suffit de quelques ajustements, d'une guidance un peu parentale parce que les parents sont parfois aussi en difficultĂ©, ils ne savent pas comment s'y prendre, d'accompagner un peu l'enfant et les parents et cela peut s'avĂ©rer suffisant. VIDAL Que faire si ces accompagnements ne permettent pas une Ă©volution favorable ? Corinne Blanchet-Collet On dĂ©croche son tĂ©lĂ©phone et puis on contacte des services spĂ©cialisĂ©s, de pĂ©diatrie ou de pĂ©dopsychiatrie, oĂč des spĂ©cialistes vont réévaluer la situation et permettront la mise en place de soins et l'accompagnement nĂ©cessaire. Lorsque nous nous occupons d'anorexie Ă  l'adolescence et que nous prenons le temps d'Ă©valuer la phase prĂ©morbide, nous constatons qu'un nombre considĂ©rable d'adolescents ont eu des enfances chaotiques en termes d'Ă©volution pondĂ©ro-nutritionnelle. Lorsque nous regardons simplement leur courbe d'IMC, leur courbe de corpulence et leur courbe de poids/taille, nous avons dĂ©jĂ  des Ă©lĂ©ments qui permettent presque de prĂ©dire l'apparition de l'anorexie Ă  l'adolescence. Ce sont des Ă©lĂ©ments qui doivent ĂȘtre connus des mĂ©decins traitants, des pĂ©diatres et de tous les professionnels qui travaillent auprĂšs des enfants. Propos recueillis le 5 novembre Ă  la Maison de Solenn Paris. En savoir plus Le site de la Maison de Solenn par exemple cette page sur l'anorexie / boulimie Sur VIDAL Reco Troubles des conduites alimentaires Sur site grand public de Vidal Anorexie et boulimie Source VIDAL © LE MONDE A-T-IL UN SENS ? 28/01/2015 Pierre Rabhi et Jean-marie Pelt nous Ă©claire sur le sens de la vie Ă  travers l'Ă©volution de l'Univers depuis le big Bang. En rĂ©sumĂ© Toutes les cultures du monde se sont interrogĂ©es sur la question du sens ». Dans notre sociĂ©tĂ© en perte de repĂšres, la science, nous dit Jean-Marie Pelt, permet, en explorant le rĂ©el du Big Bang jusqu’à l’homme, d’apporter des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse Ă  cette question. En effet, d’un bout Ă  l’autre de la longue histoire de l’univers, l’évolution conduit des Ă©lĂ©ments simples Ă  s’associer pour former des entitĂ©s plus complexes, faisant Ă©merger de nouvelles propriĂ©tĂ©s C’est ce qu’il appelle le principe d’associativitĂ© ». Par de multiples exemples puisĂ©s dans la nature, Jean-Marie Pelt met en lumiĂšre le fait que la vie doit davantage Ă  l’alliance qu’à la rivalitĂ©. Pierre Rabhi dĂ©fend avec lui ce principe en intendant et serviteur de la Terre nourriciĂšre », comme il se dĂ©finit lui-mĂȘme. Pour lui, il appartient dĂ©sormais aux hommes de poursuivre ce processus en privilĂ©giant la coopĂ©ration au dĂ©triment de la compĂ©tition, source de tensions et de conflits. Jean-Marie Pelt et Pierre Rabhi, amis de longue date, mettent ici en commun, par-delĂ  les dĂ©sespĂ©rances de notre temps, une vision qui se veut optimiste mais qui exige, Ă  leurs yeux, pour aboutir Ă  un monde plus juste et fraternel, une authentique et massive insurrection des consciences ». Le Mot de l'Ă©diteur Toutes les cultures du monde se sont interrogĂ©es sur la question du sens ». Dans notre sociĂ©tĂ© en perte de repĂšres, la science, nous dit Jean-Marie Pelt, permet, en explorant le rĂ©el du Big Bang jusqu’à l’homme, d’apporter des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse Ă  cette question. En effet, d’un bout Ă  l’autre de la longue histoire de l’univers, l’évolution conduit des Ă©lĂ©ments simples Ă  s’associer pour former des entitĂ©s plus complexes, faisant Ă©merger de nouvelles propriĂ©tĂ©s C’est ce qu’il appelle le principe d’associativitĂ© ». Par de multiples exemples puisĂ©s dans la nature, Jean-Marie Pelt met en lumiĂšre le fait que la vie doit davantage Ă  l’alliance qu’à la rivalitĂ©. Pierre Rabhi dĂ©fend avec lui ce principe en intendant et serviteur de la Terre nourriciĂšre », comme il se dĂ©finit lui-mĂȘme. Pour lui, il appartient dĂ©sormais aux hommes de poursuivre ce processus en privilĂ©giant la coopĂ©ration au dĂ©triment de la compĂ©tition, source de tensions et de conflits. Jean-Marie Pelt et Pierre Rabhi, amis de longue date, mettent ici en commun, par-delĂ  les dĂ©sespĂ©rances de notre temps, une vision qui se veut optimiste mais qui exige, Ă  leurs yeux, pour aboutir Ă  un monde plus juste et fraternel, une authentique et massive insurrection des consciences ». Essai brochĂ©. Paru en 05/2014 Auteur Jean-Marie Pelt, Pierre Rabhi Éditeur Éditions Fayard Date de parution 07/05/2014 Collection ISBN 2213681864 EAN 978-2213681863 © DIMINUTION DE L'USAGE DES PSYCHOTROPES EN EHPAD 30/01/2015 Accompagnement soutenu en EHPAD "un continuum de soins et une diminution de l’usage des psychotropes" Par Jean-Philippe RIVIERE - Date de publication 28 Janvier 2015 Les animations, approches non mĂ©dicamenteuses, le renforcement de la convivialitĂ© ou encore l'accompagnement 7 jours sur 7 permettent-ils d'amĂ©liorer l'autonomie de certains rĂ©sidents, voire de diminuer leur consommation de psychotropes ? Retour d'expĂ©rience de Maguelonne Legaie, directrice de la Villa du Tertre, maison de retraite EHPAD St-Parres-aux-Tertres, Aube. VIDAL Comment se passent vos interactions avec les professionnels de santĂ© de la rĂ©gion ? Maguelonne Legaie L'interaction est surtout cadrĂ©e par le mĂ©decin coordonnateur. Nous avons Ă©galement signĂ© des conventions avec le centre de psychogĂ©riatrie pour un suivi de rĂ©sidents au niveau psychiatrique, si besoin. Nous avons aussi signĂ© une convention avec l'unitĂ© mobile de soins palliatifs, ce qui nous permet, dans certains accompagnements en tout cas, de pouvoir bĂ©nĂ©ficier de l'approche professionnelle, de pouvoir accompagner la famille dans certaines conditions. Nous avons bien entendu un partenariat avec l'hĂŽpital de Troyes pour favoriser l'accueil des rĂ©sidents en cas d'urgence. VIDAL Comment Ă©volue le mode de vie des rĂ©sidents en fonction de l'Ă©volution de leur santĂ© ? Maguelonne Legaie Lors d'une entrĂ©e d'un rĂ©sident en Ă©tablissement, nous devons dĂ©jĂ  nous assurer d'une continuitĂ© dans son projet de vie, q'il faut ĂȘtre capable, du coup, de continuer. Cela doit constituer un continuum, au sens le rĂ©sident peut rentrer dans l'Ă©tablissement, avoir sa chambre et ses pathologies peuvent Ă©voluer. Nous pouvons lui proposer des accompagnements diffĂ©rents en fonction de l'apparition et l'intensitĂ© de troubles cognitifs, que ce soit par les animatrices, ensuite par le PASA PĂŽle d'ActivitĂ©s et de Soins AdaptĂ©s, potentiellement par l'unitĂ© protĂ©gĂ©e semi-ouverte [NDLR cf. cette autre partie de l'interview]. Il arrive Ă©galement que le rĂ©sident sorte de l'unitĂ© protĂ©gĂ©e nous essayons de faire les vases communicants, afin que la personne ne se sente pas dĂ©stabilisĂ©e par une Ă©volution. Nous le faisons aussi dans l'idĂ©e de ne pas faire ce que les prĂ©cĂ©dents Ă©tablissements faisaient il y a 10 ou 15 ans vous Ă©tiez autonome, vous Ă©tiez au rez-de-chaussĂ©e, vous Ă©tiez devenu dĂ©pendant, on vous montait au premier Ă©tage et si vous Ă©tiez en accompagnement de fin de vie, vous Ă©tiez montĂ© au troisiĂšme... ce qui n'a rien de respectueux et de digne. Donc aujourd'hui, tout le personnel accompagnant tourne et change d'Ă©tage assez rĂ©guliĂšrement, ce qui fait que les rĂ©sidents connaissent tout le monde dans la maison mĂȘme si la chambre d'un rĂ©sident va changer parce qu'il va rentrer dans l'unitĂ©, il retrouvera les mĂȘmes tĂȘtes, les mĂȘmes accompagnants et ce jusqu'au bout de la vie. VIDAL Cela arrive-t-il que des rĂ©sidents fassent l'inverse, retrouvent une certaine autonomie ? Maguelonne Legaie Nous avons connu plusieurs personnes qui sont entrĂ©es en Ă©tant annoncĂ©es par l'hĂŽpital comme Ă©tant en fin de vie, et que nous voyons aujourd'hui marcher et participer Ă  l'atelier bricolage. Des rĂ©sidents ont aussi changĂ© d'Ă©tablissement ils Ă©taient ailleurs et ont souhaitĂ© venir ici avec un dossier mĂ©dical pourtant assez Ă©loquent sur des difficultĂ©s, de la dĂ©pression ou des comportements pas forcĂ©ment toujours sociaux. Une fois ici, nous ne rencontrons absolument pas les mĂȘmes problĂšmes. Nous nous sommes aperçus que tout le panel d'activitĂ©s que nous mettons Ă  disposition [NDLR cf. cette vidĂ©o sur les approches non mĂ©dicamenteuses de la Villa du Tertre] permet Ă  chacun de trouver sa place. Ils sont considĂ©rĂ©s, ils ont le droit de s'exprimer, ils ont le droit de nous dire "oui "comme ils ont le droit de refuser et c'est une chance aussi, au final, de reconnaĂźtre l'existence de chacun. Tout notre projet se matĂ©rialise dans le projet d'accompagnement personnalisĂ© qui constitue un document plus formel, Ă©laborĂ© avec le rĂ©sident et prĂ©sentĂ© aussi Ă  ses proches ou famille. Dans ce PAP, nous relayons justement ses objectifs Ă©laborĂ©s en fonction son autonomie, de la prĂ©servation de son autonomie, de sa santĂ© et de toute sa vie sociale; Nous nous engageons aussi Ă  faire des propositions d'objectifs et donc d'actions, que nous rrĂ©valuons rĂ©guliĂšrement et dont nous sommes capables d'assurer la traçabilitĂ©. VIDAL Avez-vous notĂ© une diminution de l'utilisation de psychotropes dans votre Ă©tablissement ? Maguelonne Legaie Tous les dispositifs non mĂ©dicamenteux mis en place au sein de l'Ă©tablissement ont permis une trĂšs large diminution de psychotropes. Nous en faisons toujours usage, mais cette fois-ci vraiment de façon ponctuelle, dĂ©cidĂ©e Ă  certains moments en fonction des manifestations des pathologies. VIDAL En est-il de mĂȘme avec les somnifĂšres, les hypnotiques ? Maguelonne Legaie Concernant les insomnies, nous avons dĂ©veloppĂ© un vĂ©ritable accompagnement de nuit. Aujourd'hui, le personnel qui travaille de nuit ne se limite pas Ă  une simple veille ce sont des personnes qui sont en charge de mener l'activitĂ© du soir. Nous nous sommes aperçus que l'anxiĂ©tĂ© se renforçait le soir, au moment du coucher. AprĂšs toute l'Ă©mulation de la journĂ©e, tout retombe dans un silence et dans une atmosphĂšre plutĂŽt angoissante
 Pour traiter cette anxiĂ©tĂ© du soir, nous avons donc proposĂ© une "Tisane Party" trĂšs collective et ouverte Ă  tous les rĂ©sidents, comme nous avons Ă©galement mis en place une "Tisane ItinĂ©rante" l'accompagnant de nuit va passer dans les chambres un petit moment, proposer la tisane [NDLR Ă©ventuellement avec le robot PARO], ce qui offre un moment d'Ă©change de façon adaptĂ©e Ă  la personne, en fonction de ses besoins. Cela permet, en effet, de diminuer trĂšs largement la consommation de somnifĂšres, en tout cas pour beaucoup de rĂ©sidents. Nous avons aussi testĂ© des placebos. VIDAL Quels types de placebos avez-vous utilisĂ© ? Maguelonne Legaie Des placebos ayant l'apparence de mĂ©dicaments, pour des personnes qui avaient plus besoin de disposer de la petite pilule blanche que de la nĂ©cessitĂ© d'un somnifĂšre pour pouvoir s'endormir. La personne n'angoisse pas parce qu'on ne lui a pas donnĂ© son mĂ©dicament et n'en a au final pas rĂ©ellement besoin. Propos recueillis le 21 novembre 2014 Ă  la Villa du Tertre, maison de retraite EHPAD St-Parres-aux-Tertres, Aube. Sources VIDAL © L’HOMME, MERVEILLE DE DIEU 11/02/2015 L’HOMME, MERVEILLE DE DIEU par le PĂšre Bernard SesboĂŒĂ© sj Essai d’anthropologie christologique Éditeur Salvator Jamais peut-ĂȘtre au cours de l’histoire, il n’y a eu autant de vision diffĂ©rentes de l’homme. Sciences, philosophies, idĂ©ologies, religions, toutes ces anthropologies diverses » se disputent le droit de dĂ©finir son identitĂ©. Et aujourd’hui, avec l’émergence du transhumanisme ou des thĂ©ories du genre, des progrĂšs scientifique ou techniques, son ĂȘtre mĂȘme apparait grandement menacĂ©. Si l’on en croit la foi chrĂ©tienne, pourtant, l’homme est bien cette merveille de Dieu » digne d’une attention inestimable, Ă  l’image de celle que lui porte son CrĂ©ateur. Quel peut ĂȘtre alors le sens d’une anthropologie » qui s’appuie sur cette foi chrĂ©tienne justement ? Ces pages vont donc traiter du rapport de l’homme Ă  Dieu, du rapport fondĂ© dans l’acte de crĂ©ation, mais aussi dans le don de la grĂące. Ce traitĂ© sera donc aussi un traitĂ© de la mission du Saint-Esprit dans l’homme et dans le monde mission intĂ©rieure et invisible qui s’articule avec la mission visible et extĂ©rieure accomplie dans l’histoire par le Fils, Verbe incarnĂ©. Ces deux missions ne sont pas sĂ©parables le Christ agit en nous par son Esprit ; l’Esprit nous ouvre de l’intĂ©rieur Ă  l’accueil du message du Christ. Il fait de nous des fils dans le Fils pour nous conduire au PĂšre. L’homme est ainsi resituĂ© dans une vision trinitaire. Ce traitĂ© aborde Ă©galement la thĂ©ologie de l’expĂ©rience spirituelle. L’avis du Libraire La Procure » C’est le livre important et remarquable de ce dĂ©but d’annĂ©e. Le thĂ©ologien, jĂ©suite, Bernard SesboĂŒĂ© signe avec L’homme, merveille de Dieu, un livre brillant sur le rapport de l’homme Ă  Dieu. Une anthropologie thĂ©ologique chrĂ©tienne complĂšte, solide et totalement centrĂ©e sur la dimension trinitaire de l’homme. L’auteur JĂ©suite, le PĂšre Bernard SesboĂŒĂ© est un des grands thĂ©ologiens contemporains, professeur Ă©mĂ©rite au Centre SĂšvres. Il sait allier aussi bien la recherche fondamentale comme dans son Histoire des dogmes DesclĂ©e que dans des livres plus vulgarisĂ©s comme JĂ©sus-Christ, Seigneur et Fils de Dieu. Il a obtenu le Prix des libraires religieux pour son livre entretien avec Marc Leboucher La thĂ©ologie au XXe siĂšcle et l’avenir de la foi. DDB. © NERVOSITÉ & TROUBLES DU SOMMEIL 20/02/2015 Par David PAITRAUD - Date de publication 13 FĂ©vrier 2015 ANXEMIL 200 mg est une spĂ©cialitĂ© de phytothĂ©rapie contenant de la passiflore. L'indication de ce mĂ©dicament repose sur l'usage traditionnel de la passiflore en cas de nervositĂ© et de troubles mineurs du sommeil. Son utilisation est rĂ©servĂ©e Ă  l'adulte et Ă  l'adolescent de plus de 12 ans. ANXEMIL 200 mg comprimĂ© enrobĂ© est un mĂ©dicament traditionnel Ă  base de passiflore utilisĂ© dans les Ă©tats de tension nerveuse lĂ©gĂšre et les troubles mineurs du sommeil. Son usage est rĂ©servĂ© Ă  l'indication spĂ©cifiĂ©e sur la base exclusive de l'anciennetĂ© de l'usage. ANXEMIL est rĂ©servĂ© Ă  l'adulte et Ă  l'adolescent de plus de 12 ans. En pratique La posologie doit ĂȘtre adaptĂ©e en fonction de l'indication ‱ pour les Ă©tats de tension nerveuse lĂ©gĂšre, la posologie recommandĂ©e est de 1 Ă  2 comprimĂ©s matin et soir. La posologie peut ĂȘtre augmentĂ©e Ă  8 comprimĂ©s par jour posologie maximale sur avis mĂ©dical ou pharmaceutique ; ‱ pour les troubles mineurs du sommeil, la posologie recommandĂ©e est de 1 Ă  2 comprimĂ©s le soir, 1/2 heure avant le coucher. La durĂ©e de traitement ne doit pas dĂ©passer 6 mois d'utilisation continue. Si les symptĂŽmes persistent ou s'aggravent aprĂšs 21 jours d'utilisation, une consultation mĂ©dicale est recommandĂ©e. Conseils aux patients L'utilisation concomitante avec des sĂ©datifs tels que des benzodiazĂ©pines est dĂ©conseillĂ©e, sauf avis mĂ©dical. Il est recommandĂ© aux patients recevant ANXEMIL de ne pas conduire ni manipuler de machines. IdentitĂ© administrative ‱ BoĂźte de 42, CIP 3400927956539 ‱ Non remboursable ‱ Laboratoire R&D Pharma Pour aller plus loin Se reporter Ă  la fiche produit "Passiflore" sur Pour en savoir plus... Consultez les monographies VIDAL ‱ ANXEMIL 200 mg cp enr Sources Laboratoire R et D Pharma © SÉROTONINE ET DÉPRESSION 23/02/2015 Cerveau Comme tous les troubles de l'esprit, la dĂ©pression est aussi un trouble du cerveau, organe central de la cognition et du comportement. Neurones Les systĂšmes nerveux des personnes dĂ©primĂ©es montrent une diminution de l'activitĂ© de plusieurs neurotransmetteurs ce sont des molĂ©cules permettant aux neurones de communiquer entre eux, depuis le neurone Ă©metteur jusqu'au neurone rĂ©cepteur. Trois substances sont particuliĂšrement impliquĂ©es la dopamine, la noradrĂ©naline et surtout la sĂ©rotonine. SĂ©rotonine La sĂ©rotonine est dĂ©rivĂ©e de l'acide aminĂ© tryptophane, produite par les cellules intestinales mais aussi par des neurones spĂ©cialisĂ©s d'une zone ancienne du cerveau, les noyaux du RaphĂ©. Elle favorise la communication cellulaire et la production d'autres peptides dans de nombreux secteurs du cerveau amygdale, hypothalamus, aires corticales. Le ralentissement psychomoteur des dĂ©primĂ©s pourrait ĂȘtre dĂ» Ă  des dĂ©fauts de fonctionnement de leurs circuits sĂ©rotoninergiques. Facteurs cĂ©rĂ©braux Mais le cerveau est complexe, et il existe sans doute plusieurs causes cĂ©rĂ©brales possibles Ă  une dĂ©pression. Les recherches ont ainsi mis en Ă©vidence le rĂŽle parfois majeur des hormones comme le cortisol, hormone du stress, ou les estrogĂšnes, hormones sexuelles fĂ©minines et des facteurs de croissances des neurones BDNF. Cette diversitĂ© des configurations cĂ©rĂ©brales explique notamment pourquoi certains antidĂ©presseurs sont efficaces et d'autres non sur un patient. Toute dĂ©pression a des causes multiples que l'on ne peut simplifier. Apports de l'imagerie cĂ©rĂ©brale Les mĂ©decins peuvent aujourd'hui observer le cerveau des personnes dĂ©primĂ©es pour analyser ses diffĂ©rences de fonctionnement par rapport Ă  la normale groupe de contrĂŽle non dĂ©primĂ©. Plusieurs observations ont Ă©tĂ© rapportĂ©es ‱ Taille infĂ©rieure de l'hippocampe zone ancienne liĂ©e Ă  l'humeur et la mĂ©moire ; ‱ MicrolĂ©sions dans la matiĂšre blanche et la matiĂšre grise hyperintensitĂ©s ; ‱ Moindre activitĂ© du cortex cingulaire antĂ©rieure rĂ©gulation des Ă©motions. © PHOBIE - 20/03/2015 Mis Ă  jour Lundi, 21 FĂ©vrier 2011 Les phobies sont une forme de troubles anxieux oĂč l’angoisse se focalise sur un objet, une situation ou une activitĂ© prĂ©cise qui ne la justifie pas. Si certaines formes s’attĂ©nuent gĂ©nĂ©ralement grĂące Ă  des stratĂ©gies d’évitement, d’autres peuvent perturber sĂ©rieusement la vie quotidienne. Est-il normal d’avoir peur d’objets ou de situations particuliĂšres ? La peur est une Ă©motion naturelle et utile. Elle nous protĂšge car elle nous pousse Ă  agir, par exemple en nous incitant Ă  fuir lorsque nous nous sentons en danger. Tout le monde peut avoir des peurs, voire de petites phobies, prĂ©fĂ©rer l’escalier Ă  l’ascenseur, changer de trottoir Ă  la vue d’un chien, redouter de prendre l’avion. La plupart du temps, nous vivons avec ces peurs et nous nous en accommodons. L’enfant terrorisĂ© Ă  l’idĂ©e d’ĂȘtre interrogĂ© en classe restera sans doute un adulte timide et ne deviendra probablement jamais un grand orateur. Cela ne l’empĂȘchera pas, avec ce trait de personnalitĂ© qui le caractĂ©rise, de trouver sa place dans la sociĂ©tĂ©. En revanche, lorsque la peur nous paralyse en l’absence de danger rĂ©el, prend des proportions dĂ©mesurĂ©es, monopolise nos pensĂ©es et influence de façon nĂ©gative nos comportements et nos choix, elle devient pathologique. Quels sont les diffĂ©rents types de phobies ? Les phobies sont une forme d’anxiĂ©tĂ©. La personne phobique rĂ©alise que sa peur est excessive et irrationnelle, mais elle ne peut pas rĂ©sister au besoin d’éviter l’objet de sa crainte. La phobie devient grave lorsqu’elle oblige la personne touchĂ©e Ă  restreindre ses activitĂ©s et que sa qualitĂ© de vie s’en ressent. On distingue trois principaux types de phobies les phobies simples, l’agoraphobie et la phobie sociale. La phobie simple La phobie simple est la peur anormale, excessive et injustifiĂ©e d’un objet ou d’une situation peur de certains animaux, du vide, de l’avion, de l’eau, des miroirs, des aiguilles, etc. Il y aurait plus de six mille sortes de phobies simples ! Certaines sont assez rĂ©pandues, comme la peur des lieux clos claustrophobie, d’autres sont plus rares et peuvent sembler bizarres. La plupart des personnes vivent avec leur phobie en mettant en place des stratĂ©gies d’évitement. Par exemple, un phobique des insectes prĂ©fĂ©rera vivre dans un appartement en ville plutĂŽt que dans une maison Ă  la campagne. Quelques phobies ‱ Acrophobie peur des lieux Ă©levĂ©s. ‱ Clinophobie peur de se mettre au lit. ‱ Coulrophobie peur des clowns. ‱ Éreuthophobie peur de rougir en public. ‱ GamĂ©tophobie peur du mariage. ‱ GĂ©phyrophobie peur de traverser un pont. ‱ Kathisophobie peur de s’asseoir. ‱ Mysophobie peur de la poussiĂšre. ‱ Nostophobie peur de rentrer chez soi. ‱ PĂ©diophobie peur des enfants et des poupĂ©es. ‱ Scopophobie peur d’ĂȘtre regardĂ©. ‱ ZĂ©lophobie peur de la jalousie. L’agoraphobie Les personnes atteintes d’agoraphobie redoutent de se retrouver dans des lieux publics dont elles pensent qu’elles ne pourront pas s’échapper ; par exemple dans les transports en commun, centres commerciaux, files d’attente ou théùtres. Certains agoraphobes restent chez eux pendant des annĂ©es, ne sortant qu’exceptionnellement, accompagnĂ©s d’un proche de confiance. Les personnes souffrant de troubles paniques dĂ©veloppent parfois une agoraphobie, mais certains agoraphobes ne connaissent pas ce type de trouble. La phobie sociale La phobie sociale est une forme grave et parfois trĂšs invalidante de phobie. Elle se caractĂ©rise par la crainte d’ĂȘtre observĂ© et jugĂ© par les autres, ou encore d’ĂȘtre gĂȘnĂ© ou humiliĂ© par ses propres actions. Elle se manifeste par une peur dĂ©raisonnable d’une ou plusieurs situations sociales peur de prendre la parole devant un groupe, de s’adresser Ă  des inconnus, de manger sous le regard des autres, d’aborder une personne du sexe opposĂ© ou encore de se rendre Ă  l’école. Dans ce dernier cas, on parle de phobie scolaire. La phobie sociale interfĂšre fortement avec le travail ou l’école et peut conduire Ă  la dĂ©pression. Le trac est-il une forme de phobie sociale ? Le trac est l’angoisse normale que l’on ressent avant d’affronter un public, de subir une Ă©preuve. Cette peur est due Ă  la crainte d’ĂȘtre jugĂ©e par d’autres personnes, un jury ou un public par exemple. Cependant, Ă  la diffĂ©rence de la phobie sociale, cette angoisse se dissipe progressivement dans l’action. Ce n’est donc pas une forme de mĂ©dicaments sont parfois prescrits pour rĂ©duire certains symptĂŽmes physiques du trac tels que les palpitations et la transpiration. Certains comĂ©diens, hommes politiques ou cadres d’entreprise utilisent un mĂ©dicament bĂȘtabloquant Avlocardyl, Propranolol Ratiopharm pour calmer leur trac avant de prendre la parole en public. Ces mĂ©dicaments n’entraĂźnent pas de dĂ©pendance, mais leurs effets sur le cƓur impliquent de ne jamais les utiliser sans avis mĂ©dical. Quelles sont les causes des phobies ? L’existence de facteurs gĂ©nĂ©tiques n’a pas Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e dans l’apparition des phobies. L’éducation et l’environnement familial semblent jouer un rĂŽle important. Un pĂšre ou une mĂšre phobique peut transmettre Ă  son enfant une vulnĂ©rabilitĂ© Ă©motionnelle qui le prĂ©disposera aux phobies. Les phobies simples sont souvent liĂ©es Ă  des Ă©vĂ©nements traumatisants dans l’enfance, qu’ils soient rĂ©els ou fantasmĂ©s. Une phobie des chiens peut s’installer chez un enfant qui a vraiment Ă©tĂ© mordu, mais aussi chez un enfant qui a imaginĂ© ĂȘtre attaquĂ© par un chien. L’apparition d’une agoraphobie est souvent liĂ©e Ă  la survenue rĂ©pĂ©tĂ©e de crises de panique, mais elle peut apparaĂźtre progressivement, sans ĂȘtre liĂ©e aux troubles paniques. La phobie sociale peut avoir pour origine une situation vĂ©cue, mais elle peut Ă©galement se dĂ©velopper Ă  la suite de l’observation du comportement d’autres personnes par exemple l’humiliation d’un individu par un groupe. Elle est souvent prĂ©cĂ©dĂ©e d’une timiditĂ© marquĂ©e pendant l’enfance. Le fait de grandir dans une famille repliĂ©e sur elle-mĂȘme, ayant peu de contacts sociaux, et dans laquelle le jugement des autres a une importance excessive peut induire une prĂ©disposition Ă  la phobie sociale. Qui peut ĂȘtre atteint de phobie ? Les phobies simples sont assez frĂ©quentes. Elles touchent de 10 % Ă  20 % de la population et concernent deux fois plus de femmes que d’hommes. Ces phobies dĂ©butent souvent dans l’enfance ou Ă  la fin de l’adolescence. L’agoraphobie toucherait de 8 % Ă  10 % de la population Ă  des degrĂ©s plus ou moins sĂ©vĂšres. Elle apparaĂźt souvent entre 18 et 35 ans. Parmi les agoraphobes, on trouve 80 % de femmes. La phobie sociale est Ă©galement assez rĂ©pandue. Trois pour cent de la population souffriraient d’une forme grave et une personne sur dix serait atteinte d’une forme moins sĂ©vĂšre. La phobie sociale est la seule forme d’anxiĂ©tĂ© qui touche les hommes et les femmes Ă  Ă©galitĂ©. Ce trouble se dĂ©clare la plupart du temps chez les jeunes adultes. Comment Ă©voluent les phobies ? Les phobies simples, plus frĂ©quentes chez les enfants, disparaissent souvent aprĂšs l’adolescence. Lorsqu’une phobie simple apparaĂźt pendant l’ñge adulte, son impact sur la vie quotidienne tend Ă  s’attĂ©nuer avec le temps, souvent grĂące Ă  des stratĂ©gies d’évitement de plus en plus complexes. L’agoraphobie non traitĂ©e tend Ă  s’aggraver. La personne atteinte sort de moins en moins et son anxiĂ©tĂ© augmente. ÉpuisĂ©s par cette phobie, de nombreux agoraphobes dĂ©veloppent une dĂ©pression et cherchent le soulagement dans l’alcool, les drogues ou les mĂ©dicaments anxiolytiques. Les manifestations de la phobie sociale non traitĂ©e s’accentuent avec le temps. Elles nuisent de plus en plus Ă  la vie sociale et professionnelle. Une dĂ©pression apparaĂźt chez 60 % de phobiques sociaux, ainsi que de nombreux cas de dĂ©pendance Ă  l’alcool. D’autres troubles anxieux peuvent Ă©galement se manifester. Lorsqu’elles dĂ©sorganisent la vie quotidienne, les phobies nĂ©cessitent le recours Ă  une psychothĂ©rapie. Les thĂ©rapies cognitives et comportementales associĂ©es Ă  des techniques de relaxation sont souvent efficaces. Dans le cas de la phobie sociale, un traitement mĂ©dicamenteux peut ĂȘtre associĂ© Ă  la psychothĂ©rapie. Quel type de psychothĂ©rapie pour soigner les phobies ? Le choix du type de thĂ©rapie se fait en fonction des motivations de la personne phobique, du temps et de l’énergie qu’elle peut y investir. Si son objectif principal est de supprimer rapidement ses symptĂŽmes, elle pourra choisir une thĂ©rapie cognitive et comportementale. Si elle souhaite faire un travail en profondeur sur elle-mĂȘme pour identifier les origines de son trouble, elle s’orientera plutĂŽt vers une thĂ©rapie d’inspiration analytique, plus longue. L’hypnothĂ©rapie peut Ă©galement trouver sa place dans le traitement des phobies. L’objectif des thĂ©rapies cognitives et comportementales est de rĂ©duire ou de supprimer les symptĂŽmes qui accompagnent la phobie. Elles peuvent soulager les personnes atteintes en quelques mois. Ces thĂ©rapies consistent Ă  exposer progressivement le malade Ă  la situation qui dĂ©clenche la peur, jusqu’à ce qu’il rĂ©ussisse Ă  contrĂŽler son anxiĂ©tĂ©. Cette dĂ©sensibilisation fait d’abord appel Ă  l’imagination du patient on lui demande d’imaginer la situation redoutĂ©e, avant de le confronter rĂ©ellement Ă  l’objet de sa phobie, tout en l’aidant Ă  contrĂŽler ses rĂ©actions. L’apprentissage de techniques de respiration et de relaxation peut complĂ©ter efficacement la thĂ©rapie. Le traitement des phobies sociales fait parfois appel aux techniques du jeu de rĂŽle. La situation angoissante est mise en scĂšne avec comme partenaires le psychothĂ©rapeute et Ă©ventuellement d’autres patients souffrant du mĂȘme trouble. Le thĂ©rapeute donne des conseils pour affronter la situation, et la scĂšne est rejouĂ©e jusqu’à ce que le comportement du patient soit plus adaptĂ©, et qu’il se sente en mesure de rĂ©agir en contrĂŽlant son anxiĂ©tĂ©. Quels mĂ©dicaments pour soulager les phobies ? Dans la plupart des phobies, les mĂ©dicaments ne sont utilisĂ©s que ponctuellement, pour soulager les symptĂŽmes de l’anxiĂ©tĂ©, lorsque le patient va devoir affronter l’objet de sa phobie. Seule la phobie sociale peut faire l’objet d’un traitement de fond sur plusieurs mois. Les mĂ©dicaments anxiolytiques Les manifestations d’une phobie simple peuvent ĂȘtre attĂ©nuĂ©es par des mĂ©dicaments anxiolytiques, lorsque la personne doit affronter la situation qui lui fait peur. En cas de phobie de l’avion par exemple, un mĂ©decin peut prescrire une benzodiazĂ©pine anxiolytique. Pris une demi-heure avant de monter dans l’avion, ce mĂ©dicament soulagera les symptĂŽmes anxieux le temps du vol. L’usage des anxiolytiques ne doit toutefois ĂȘtre envisagĂ© qu’exceptionnellement, car ces mĂ©dicaments ne soignent pas l’origine de la phobie. Leur consommation rĂ©guliĂšre comporte des risques de dĂ©pendance et leur effet diminue avec le temps. La buspirone Buspirone GĂ©nĂ©riques, un anxiolytique dĂ©nuĂ© d’effet sĂ©datif, est Ă©galement utilisĂ©e pour soulager les symptĂŽmes anxieux en cas de phobie. Son dĂ©lai d’action est plus long que celui des benzodiazĂ©pines. Les mĂ©dicaments antidĂ©presseurs Les mĂ©dicaments antidĂ©presseurs contenant de la paroxĂ©tine, de l’escitalopram et de la venlafaxine se sont rĂ©vĂ©lĂ©s efficaces dans le traitement de la phobie sociale, lorsque celle-ci interfĂšre fortement avec la vie sociale ou professionnelle. Le traitement est habituellement prescrit en association avec une thĂ©rapie cognitive et comportementale. Liste des mĂ©dicaments mise Ă  jour Mardi, 17 FĂ©vrier 2015 ‱ AntidĂ©presseurs inhibiteurs de la recapture de la sĂ©rotonine o DEROXAT o DIVARIUS o ESCITALOPRAM GĂ©nĂ©rique o PAROXÉTINE GĂ©nĂ©rique o SEROPLEX o SERTRALINE GĂ©nĂ©rique o ZOLOFT ‱ AntidĂ©presseurs inhibiteurs de la recapture de la sĂ©rotonine et de la noradrĂ©naline o EFFEXOR o VENLAFAXINE GĂ©nĂ©rique Comment aider une personne atteinte de phobie ? Vivre avec une personne phobique peut crĂ©er de nombreuses frustrations. Le comportement de l’entourage est primordial pour repĂ©rer la phobie, inciter la personne malade Ă  consulter un mĂ©decin et la soutenir pendant son traitement. RepĂ©rer une phobie peut ĂȘtre difficile, mĂȘme pour l’entourage immĂ©diat. Les stratĂ©gies d’évitement peuvent ĂȘtre soigneusement dissimulĂ©es. Lorsque l’on rĂ©alise qu’un proche souffre de phobie, il est indispensable d’en discuter sans le juger, et d’évaluer avec lui l’impact de la maladie sur sa vie et sur celle de son entourage. Si les symptĂŽmes ne sont pas trĂšs handicapants, il faut respecter ceux-ci et ne pas essayer de forcer la personne phobique Ă  affronter les situations qui l’angoissent. Il est mĂȘme tout Ă  fait acceptable de lui faciliter la vie par exemple en prĂ©venant des amis avec qui on part en vacances. La phobie n’est pas une maladie honteuse. Si les rĂ©percussions de cette phobie provoquent une souffrance, il est essentiel de faire comprendre Ă  la personne malade que des traitements efficaces peuvent la soulager rapidement. © Bilan psychologique avec l'enfant et l'adolescent 01/04/2015 Michele EMMANUELLI ed - Estelle LOUET ed Co-Auteurs Catherine AZOULAY - Genevieve BRECHON - Catherine CHABERT - Jean-yves CHAGNON - Bernard GOLSE - Caroline HURVY - ©2015 Carnet psy -Le- - dirigĂ©e par Manuelle Missonnier manuelle ISBN 978-2-7492-4708-3 - EAN 9782749247083 Dans la clinique de l’enfant et de l’adolescent, quel que soit le lieu de sa pratique, le bilan psychologique fait l’objet d’attentes diverses mais rarement explicites ni explicitĂ©es. La question du diagnostic semble toujours y ĂȘtre inscrite et, d’une certaine maniĂšre, celle-ci convoque aussi la perspective pronostique. Est-il possible – de quelle maniĂšre et jusqu’à quel point – de rĂ©pondre Ă  l’un et l’autre des versants de cette demande qui engage non seulement une conception de la psychopathologie infantile, mais Ă©galement celle des possibilitĂ©s tout comme des limites offertes par le bilan ainsi pensĂ© ? Les auteurs, psychologues et pĂ©dopsychiatres psychanalystes, dĂ©battent de cette question autour de la prĂ©sentation de deux Ă©tudes de cas qui illustrent la maniĂšre dont le bilan avec l’enfant et l’adolescent participe aux rĂ©flexions de l’équipe et/ou de tous les intervenants impliquĂ©s dans le soin et aide aux prises en charge. Ouvrage publiĂ© avec l’association Clinap. Mise en vente le 26 mars 2015. Les autres titres Carnet psy -Le- / dirigĂ©e par Manuelle Missonnier manuelle © CORPS TRAUMA ET PROCESSUS CREATEUR 02/04/2015 CORPS TRAUMA ET PROCESSUS CRÉATEUR CLINIQUES MÉDITERRANÉENNES NumĂ©ro 91 - Revue semestrielle Coordination Sylvie LE POULICHET Ont participĂ© Ă  ce numĂ©ro Sidi ASKOFARE - Roseline BONNELLIER - Anne BRUN - Julieta DE BATTISTA - Dorothee GUICHE - Mireille GUITTONNEAU-BERTHOLET - Genevieve HAAG - Romuald HAMON - Isabelle LASVERGNAS - Laurie LAUFER - Chantal LHEUREUX-DAVIDSE - Dominique MAZEAS - Lucie MIRA - Sylvain MISSONNIER - Francoise NEAU - Delphine PEYRAT-APICELLA - Francois POMMIER - Olivier PUTOIS - Laurence RAJBENBACH - Magalie SABOT - Jeremie SALVADERO - Yaelle SIBONY-MALPERTU - Isabelle SOME - Yohan TRICHET - Alain VANIER - Laure WESTPHAL - ©2015 Cliniques mĂ©diterranĂ©ennes Revue publiĂ©e par le centre inter-rĂ©gional de recherches en psychopathologie clinique RĂ©dactrice en chef Marie-JosĂ© Del Volgo ISBN 978-2-7492-4711-3 - EAN 9782749247113 Dans le cadre des cures psychothĂ©rapeutiques et psychanalytiques d’enfants ou d’adultes, quels sont les processus crĂ©ateurs susceptibles de gĂ©nĂ©rer des rencontres inattendues ou des Ă©vĂ©nements mutatifs ? Les articles rĂ©unis dans ce numĂ©ro offrent une vĂ©ritable diversitĂ© des pratiques qui interrogent diffĂ©rentes modalitĂ©s de processus crĂ©ateurs, sans chercher Ă  se rĂ©fĂ©rer Ă  un modĂšle unique. À partir de la clinique des autismes, de la psychose infantile, de celle des fonctionnements limites ou encore de la confrontation Ă  des maladies somatiques graves en milieu hospitalier, ces pratiques tentent, chacune Ă  leur maniĂšre, d’instaurer un nouveau mode d’articulation du corps au penser et du corps Ă  la parole. Mise en vente le 26 mars 2015. Les autres titres Cliniques mĂ©diterranĂ©ennes / Revue publiĂ©e par le centre inter-rĂ©gional de recherches en psychopathologie clinique RĂ©dactrice en chef Marie-JosĂ© Del Volgo © JEUX D'ENFANT 03/04/2015 JEUX D'ENFANT SAVOIRS ET CLINIQUE NumĂ©ro 18 Ont participĂ© Ă  ce numĂ©ro Isabelle BALDET - Anne BOISSIERE - Sylvie BOUDAILLIEZ - Annie BOURGOIS - Chantal DALMAS - Franz KALTENBECK - Vincent LE CORRE - Eric LE TOULLEC - Marie LENORMAND - Sylvain MASSCHELIER - Genevieve MOREL - Antonio TEIXEIRA - Genevieve TRICHET - Monique VANNEUFVILLE - Antoine VERSTRAET - Savoirs et clinique RĂ©dacteur en chef Franz Kaltenbeck ISBN 978-2-7492-4756-4 - EAN 9782749247564 Explorant l’enfance oĂč se joue l’avenir d’un ĂȘtre humain, la psychanalyse ne pouvait pas nĂ©gliger ce que Freud appela l’occupation la plus chĂšre et la plus intense de l’enfant » - le jeu. En 1908, il le met Ă  la base mĂȘme de l’activitĂ© poĂ©tique », issue de celle du fantasme. Freud prend, comme d’ailleurs l’enfant lui-mĂȘme, le jeu trĂšs au sĂ©rieux. Les meilleurs disciples de Freud ont fait du jeu et un moyen d’explorer l’inconscient infantile qui ne sait pas encore se dire et un instrument jouissif au service de la dimension thĂ©rapeutique dans l’analyse des petits patients. Ainsi, Lacan rend hommage Ă  MĂ©lanie Klein ou encore, d’une autre façon Ă  Winnicott. D’autres psychanalystes comme Frances Tustin ont trouvĂ© des objets spĂ©cifiques Ă  certaines structures cliniques. Depuis les temps hĂ©roĂŻques de la psychanalyse des enfants, beaucoup de jeux nouveaux sont offerts aux enfants, comme les jeux vidĂ©o dont on n’a pas encore mesurĂ© les consĂ©quences pour l’inconscient et pour le domptage des pulsions. À la diffĂ©rence des enfants observĂ©s par Freud, Klein, Winnicott, Tustin et d’autres, ceux-ci ne sont plus forcĂ©ment un symptĂŽme salutaire mais peuvent devenir une activitĂ© incessante qui masque mal un vide menaçant. Illustration de couverture Landschaft mit Turm Detail 2 ©Dieter Roth Foundation Hamburg 1976 - 94 graphiste Jule Rump, Hambourg. Mise en vente le 26 mars 2015. Les autres titres Savoirs et clinique / RĂ©dacteur en chef Franz Kaltenbeck. © PSYCHIATRIE 11/04/2015 PSYCHIATRIE LES DÉPUTÉS VEULENT LIMITER L'ISOLEMENT ET LA CONTENTION L'AssemblĂ©e nationale a votĂ© mercredi 8 avril 2015 une disposition du projet de loi SantĂ© visant Ă  limiter le placement en chambre d’isolement et la contention des patients dans les hĂŽpitaux psychiatriques. Par Maroussia Renard - RĂ©digĂ© le 09/04/2015 – Allo Docteur Les dĂ©putĂ©s ont adoptĂ© en premiĂšre lecture un article qui vise Ă  faire de l’isolement et la contention des "pratiques de dernier recours" uniquement "pour prĂ©venir un dommage immĂ©diat ou imminent pour le patient ou autrui, sur dĂ©cision d’un psychiatre" et "pour une durĂ©e limitĂ©e". En outre, leur "mise en Ɠuvre doit faire l’objet d’une surveillance stricte confiĂ©e par l’établissement Ă  des professionnels de santĂ© dĂ©signĂ©s Ă  cette fin". Un registre devra ĂȘtre tenu dans chaque Ă©tablissement mentionnant le nom du psychiatre ayant dĂ©cidĂ© l’isolement ou la contention, et des professionnels l’ayant contrĂŽlĂ©. Plusieurs rapports publiĂ©s ces derniĂšres annĂ©es ont dĂ©noncĂ© une banalisation de ces mesures de placement en chambre d'isolement et de contention, liĂ©e selon certains spĂ©cialistes au manque de personnel dans les hĂŽpitaux psychiatriques. © SEROPLEX UTILE OU PAS? 16/04/2015 Seroplex l'effarante histoire du mĂ©dicament ''inutile'' qui a coĂ»tĂ© euros Ă  la SĂ©curitĂ© Sociale. Fin mars, le site Mediapart dĂ©nonçait l'existence de liens illicites entre d'anciens hauts membres de l'Agence du mĂ©dicament ANSM et de la Haute autoritĂ© de santĂ© HAS. Le journal en ligne a publiĂ© ce 14 avril une dĂ©monstration glaçante des consĂ©quences de ces abus, rĂ©vĂ©lant comment un antidĂ©presseur, clone d'un mĂ©dicament gĂ©nĂ©riquĂ©, est devenu l'un des mĂ©dicaments les plus remboursĂ©s de la dĂ©cennie. Article rĂ©digĂ© par la rĂ©daction d' le 15/04/2015 L'affaire, dĂ©crite en dĂ©tail dans un passionnant article signĂ© par MichaĂ«l Hajdenberg et Pascale Pascariello "Seroplex l'histoire secrĂšte de la pilule Ă  un milliard", sur Mediapart, mĂ©rite plus qu'un rapide rĂ©sumĂ©. Voici toutefois les grandes lignes de l'affaire. En haut, le citalopram. En bas, l'escitalopram, son Ă©nantiomĂšre. Bonnet blanc et blanc bonnet. Au dĂ©but des annĂ©es 2000, le brevet du Seropram citalopram du laboratoire danois Lundbeck arrive Ă  expiration. Lorsque ses gĂ©nĂ©riques arriveront sur le marchĂ©, cette source majeure de revenu s'Ă©vanouira. Anticipant cette crise, le laboratoire fonde ses espoirs dans un nouveau produit, le Sertindol, qui s'avĂ©rera dangereux risques d’arythmie cardiaque, mort subite. Pris de court, il change de sur deux fronts. PremiĂšrement, raconte Mediapart, Lundbeck rachĂšte plusieurs laboratoires avancĂ©s dans le dĂ©veloppement des gĂ©nĂ©riques du citalopram, pour interrompre ces projets, et en payera d’autres pour qu’ils renoncent Ă  commercialiser les comprimĂ©s la Commission europĂ©enne engagera une procĂ©dure antitrust en 2010 contre le laboratoire. Mais Lundbeck a une autre corde Ă  son arc il dĂ©cide de dĂ©velopper un isomĂšre du citalopram, l’escitalopram ou S-citalopram, bientĂŽt commercialisĂ© sous le nom de Seroplex. Un isomĂšre est une molĂ©cule qui contient les mĂȘme atomes qu'une autre, mais diffĂšre de par sa structure et donc, souvent, par ses propriĂ©tĂ©s. En l'occurrence, l'escitalopram est ce qu’un chimiste nommerait l’énantiomĂšre du citalopram son image parfaite dans un miroir voir illustration. LĂ , en toute rigueur, la molĂ©cule n’est pas identique
 A-t-elle un effet comparable Ă  celui de sa jumelle ? Oui elle agit bel et bien en tant qu'antidĂ©presseur. L'effet mesurĂ© est-il supĂ©rieur ? Si tel est le cas, on considĂ©rera lĂ©gitimement que son service mĂ©dical rendu SMR est supĂ©rieur au citalopram et ses gĂ©nĂ©riques. Ce qui justifiera un remboursement par la SĂ©curitĂ© sociale. Malheureusement, citalopram et escitalopram, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. "Jamais aucune Ă©tude n’a montrĂ© que le Seroplex apportait une quelconque amĂ©lioration par rapport au Seropram" , confie un ancien cadre du laboratoire, citĂ© par Mediapart. "En dĂ©cembre 2002, sans surprise", expliquent les journalistes, "le laboratoire reçoit un projet d’avis de la commission de la transparence qui lui annonce qu'en l’état, le dossier [de l’escitalopram] sera rejetĂ©. [
] Le laboratoire danois reprĂ©sente [son dossier en] juin 2004. Mais c'est l'Ă©chec. La commission dĂ©livre une ASMR 5" amĂ©lioration du service mĂ©dical rendu jugĂ© "nul". Une procĂ©dure d’appel existe. Afin de mettre toutes les chances de son cĂŽtĂ©, Lundbeck rencontre des hauts responsables des commissions de transparence mis en cause dans la prĂ©cĂ©dente enquĂȘte de Mediapart. Contre rĂ©munĂ©ration, Lundbeck reçoit des conseils sur la meilleure façon d'obtenir gain de cause devant ces commissions. "La commission de la transparence est composĂ©e d’une vingtaine de membres le laboratoire n’en nĂ©gligera aucun", Ă©crivent les auteurs de l’enquĂȘte. "Les meilleurs lobbyistes sont recrutĂ©s", ainsi que des "spĂ©cialistes respectĂ©s", nommĂ©s dans les colonnes du journal. Des statisticiens danois viennent prĂ©senter les rĂ©sultats d’études sur les performances du Seroplex sous leur meilleur jour
 Un mĂ©decin, membre de la commission de transparence, dĂ©clare aujourd’hui "[s’ĂȘtre] fait rouler dans la farine. Je regrette aujourd’hui ce choix. Je me suis trompĂ©." Un membre du cabinet de ministre de la santĂ© Douste-Blazy tĂ©lĂ©phone aux membres de la commission pour expliquer que "le [ministĂšre des affaires Ă©trangĂšres] plaidait en faveur d’une dĂ©cision favorable pour ce mĂ©dicament, fabriquĂ© par un petit laboratoire danois en difficultĂ©". Des factures montrent que ce collaborateur du ministre Ă©tait payĂ© par Ă  65% Tout le monde n'est pas dupe. Des revues indĂ©pendantes telles que Prescrire note en mai 2004 que le Seroplex "n’apporte rien de nouveau", et n’a pas "d’avantage dĂ©montrĂ© en termes de bĂ©nĂ©fices ni de risques par rapport au citalopram". En octobre de la mĂȘme annĂ©e, la commission de transparence accordera un ASMR 4 au Seroplex amĂ©lioration mineure de l'ASMR en termes d'efficacitĂ© thĂ©rapeutique et/ou d'utilitĂ© au plan clinique pour les Ă©pisodes dĂ©pressifs majeurs. Au vu de quoi un taux de remboursement de 65% sera accordĂ© par la SĂ©curitĂ© sociale Ă  ce mĂ©dicament pourtant indiffĂ©renciable, en terme d’efficacitĂ©, Ă  un mĂ©dicament tombĂ© dans le domaine public. Le prix fixĂ© pour le mĂ©dicament sera trĂšs Ă©levĂ© avec des consĂ©quences potentiellement dĂ©lĂ©tĂšres pour des certains pays Ă  faibles revenus. En 2007, des lobbyistes interviennent pour Ă©viter que ce prix ne soit renĂ©gociĂ© Ă  la baisse avec les autoritĂ©s. Parmi eux, on trouve Aquilino Morelle. Si son rĂŽle ne relĂšve pas de la prise illĂ©gale d’intĂ©rĂȘts, les journalistes observent que "personne ne lui a [encore] demandĂ© ce qu’il pensait de ce mĂ©dicament et de ce qu’il avait coĂ»tĂ© aux Français alors qu’en tant que serviteur de l’Etat, il Ă©tait censĂ© dĂ©fendre l'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral". A la fin des annĂ©es 2000, le Seroplex faisait parti des dix mĂ©dicaments les plus remboursĂ©s en France. Selon les calculs de Mediapart, environ 700 millions d’euros ont Ă©tĂ© dĂ©boursĂ©s par la SĂ©curitĂ© sociale pour cet "antidĂ©presseur sans plus-value". Des parlementaires dĂ©nonceront, en vain, l’inutilitĂ© et le coĂ»t du mĂ©dicament. En 2013, quelques mois avant la fin du brevet du Seroplex, la commission de transparence a finalement revu son ASMR. "Des Ă©tudes complĂ©mentaires ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es par le NICE l'Institut national de la santĂ© et de l'excellence clinique en Grande-Bretagne, qui Ă©tablissent catĂ©goriquement que les quelques avantages chiffrĂ©s existants sont en rĂ©alitĂ© sans intĂ©rĂȘt pour le patient". La conclusion de l’édifiant article de Mediapart fera rire jaune "Anticipant cette chute de brevet [
] Lundbeck [a essayĂ©] de lancer un nouvel antidĂ©presseur, le Brintellix. Bis repetita ? En fĂ©vrier 2015, la commission de la transparence a dĂ©livrĂ© une ASMR 5, au motif que le Brintellix n’apportait pas de progrĂšs thĂ©rapeutique." © UN AUTRE NOM POUR LE SURMOI 22/04/2015 Auteur de travaux sur la violence, la prison et l’humour, le psychanalyste Jacques AndrĂ© se penche sur l’immense Ă©lan collectif qui a suivi les attaques tĂ©tanisantes de la semaine derniĂšre. Qu’est-ce qu’un psychanalyste peut dire de ce qui s’est passĂ© la semaine derniĂšre ? La position du psychanalyste est tellement mĂȘlĂ©e Ă  celle du citoyen
 Pour ma part, je n’ai jamais connu de moment comme ça, oĂč la vie psychique collective est Ă  ce point prĂ©valente. Et pas juste parce qu’il devient quasi incorrect d’évoquer sa vie personnelle au regard de l’immensitĂ© de ce qui se passe. Je pourrais parler de ce qui se passe pour moi. Je ne me sens plus seulement le fils d’une histoire familiale, d’une filiation parentale, comme tout le monde, mais aussi le fils d’une culture, d’une philosophie, d’un esprit, d’une nation mĂȘme. Moi qui ai horreur du nationalisme, c’est comme si ce mot reprenait un sens. Le mot peuple» aussi, qu’on manie habituellement Ă  tort et Ă  travers, comme si cet ĂȘtre psychique collectif acquĂ©rait pour une fois une cohĂ©rence. Il faut un Ă©vĂ©nement comme celui-lĂ  pour s’apercevoir que cette histoire – et pas juste l’histoire de France, on voit bien que c’est l’histoire des idĂ©es, de la dĂ©mocratie – est inscrite, et transmise. Ce qu’on n’a pratiquement aucun moyen de repĂ©rer dans d’autres circonstances. Bon, Charlie Hebdo, ce n’est pas Voltaire mais, en mĂȘme temps, il y a quelque chose qui passe par le boulevard Voltaire, de la RĂ©publique Ă  la Nation. C’est trĂšs Ă©tonnant de dĂ©couvrir Ă  quel point nous sommes habitĂ©s par ça, Ă  notre insu. Au dĂ©part de toute cette histoire, il y a l’humour. Qu’est-ce que ça veut dire de refuser l’humour, ou de ne pas le comprendre ? Tout le monde n’a pas accĂšs Ă  l’humour. La question du surmoi est ici une question importante. Parce que, l’idĂ©e est de Freud, il y a une relation trĂšs intime entre le surmoi – cette puissance d’interdit, de contrainte, d’obligation, qui dit une chose et son contraire et rend tout le monde un peu dingue – et l’humour, qui permet de se dĂ©gager, de faire un pas de cĂŽtĂ©. L’exemple bien connu, c’est le condamnĂ© Ă  mort qui, un lundi Ă  l’aube, est conduit Ă  la guillotine et qui dit Mince, la semaine commence mal.» Ça ne change Ă©videmment rien Ă  ce qui va lui arriver. Par contre, on voit bien comment cette disposition d’esprit modifie, sinon le monde, du moins le regard que l’on a sur lui. C’est la mĂȘme chose avec Dieu. Dieu, c’est un autre nom pour le surmoi, cette puissance qui surplombe, qui contraint Ă  obĂ©ir, qui livre ses commandements. C’est par rapport Ă  cela qu’il faut pouvoir faire ce pas de cĂŽtĂ©. On peut ou on ne peut pas. On a la plasticitĂ© ou pas. On se soumet ou pas. L’humour, c’est le contraire de la soumission. Ça n’est pas nĂ©cessairement rĂ©volutionnaire, ça ne renverse Ă©videmment rien. Mais si on peut rire de celui qui vous commande
 ça fait quand mĂȘme une petite diffĂ©rence entre le prendre pour Dieu et le prendre pour un rigolo. Quelle est la nature de cet Ă©lan qui a poussĂ© des millions de gens Ă  descendre dans la rue ? A l’évidence, il y a des mĂ©canismes d’identification majeurs. L’identification suppose qu’on devient tous les mĂȘmes, et on devient les mĂȘmes parce qu’on se rapporte Ă  quelque chose de commun. C’est pour cela que l’idĂ©e de nation est intĂ©ressante ici, c’est une nation d’idĂ©es, de pensĂ©e, pas une nation territoriale. Il y a des identifications collectives et, au centre, il y a des idĂ©aux, dont la libertĂ© d’expression, qui est ici assez privilĂ©giĂ©e, parce que c’est peut-ĂȘtre la forme la plus concrĂšte de ce que libertĂ© veut dire. Soit on peut dire ce qu’on veut et on vit, soit on ne peut pas et on se fait tuer, c’est une diffĂ©rence assez repĂ©rable. Par ailleurs, dans ce moment que nous vivons, il est Ă©vident que la singularitĂ© de l’individu ne suffit pas. Nous sommes des ĂȘtres sociaux on l’est banalement, ordinairement, mais on l’est beaucoup plus profondĂ©ment qu’on ne le pense. Ce que permet un moment comme celui-ci, c’est de dĂ©couvrir Ă  quel point nous sommes partie prenante d’un ĂȘtre psychique collectif. Je prends mon propre exemple je ne peux pas dire que je me sente français tous les jours ni que ce mot-lĂ  me fasse toujours rigoler, et pourtant je ne me suis jamais senti aussi français que depuis mercredi. Pas du tout au sens territorial, mais au sens d’hĂ©ritier de Voltaire, d’hĂ©ritier de l’histoire, c’est le secret de la dĂ©mocratie moderne, l’histoire de la RĂ©volution, de Montesquieu, Diderot
 On dĂ©couvre Ă  quel point c’est un privilĂšge, dans une sociĂ©tĂ©, que puisse exister Charlie Hebdo. Peu de pays pourraient supporter Charlie Hebdo
 Dans des pays, comme les Etats-Unis, la plupart des mĂ©dias ont floutĂ© les dessins de Charlie, alors qu’ils ont Ă©tĂ© trĂšs affectĂ©s
 Les Etats-Unis sont animĂ©s par des idĂ©aux comme la libertĂ© d’expression mais, sur la question religieuse, ils n’ont pas la mĂȘme libertĂ© que la France. On a tendance Ă  oublier qu’avec la RĂ©volution française, ce n’est pas seulement l’Ancien RĂ©gime qu’on a mis par terre, c’est aussi un mouvement de dĂ©christianisation trĂšs important. Dans les cimetiĂšres, on avait inscrit La mort est un sommeil Ă©ternel». La RĂ©volution est un moment de passion antireligieuse qui dit que, si Dieu existe, la dĂ©mocratie n’est pas possible. Qu’est-ce qui fait que la violence va jusqu’au meurtre ? C’est Ă©videmment trĂšs difficile Ă  saisir, parce que les hommes qui ont fait ça n’ont, par dĂ©finition, pas l’occasion de s’ouvrir Ă  une parole, d’ĂȘtre Ă©coutĂ©s. Au contraire. Pour que le meurtre puisse se produire, il faut qu’il y ait un mentor quelque part. Plus qu’un maĂźtre Ă  penser, parce qu’un maĂźtre Ă  penser, ça permet encore de penser. Et puis, j’ai quand mĂȘme le sentiment – je ne suis pas le seul – qu’il y a dans cette affaire beaucoup de la violence de l’adolescence. Pol Pot n’était pas un adolescent mais, au sein des Khmers rouges, il y avait beaucoup d’adolescents. Entre 15 et 18 ans, quand on a un fusil, on tire. Les hommes qui ont commis les meurtres de la semaine derniĂšre ont tout d’adolescents jamais achevĂ©s. On ne sent nulle part l’homme adulte. Il y a une violence de l’adolescence qui court-circuite la pensĂ©e, il y a des courts-circuits entre je dĂ©sire», je veux», j’agis». Le tout nourri d’une pensĂ©e magique, parce que s’ils n’avaient pas la conviction dĂ©lirante qu’il y a une vie aprĂšs la mort, je ne pense pas que ce serait jouable. Il y a une toute-puissance de la pensĂ©e, qui est le propre de la pensĂ©e religieuse, mais qui prend lĂ  une forme maximum. Ils ne font pas ça pour mourir, ils ont quelque part la conviction qu’ils ne meurent pas, ils font ça pour la gloire, pour l’hĂ©roĂŻsme, pour vivre. A propos des Antilles, vous avez dit dans les sociĂ©tĂ©s oĂč la honte plus que la culpabilitĂ© joue un rĂŽle de rĂ©gulation, c’est au prix d’un accroissement du sentiment de persĂ©cution. Et ici ? Il y a des sociĂ©tĂ©s qui sont plutĂŽt rĂ©gulĂ©es par la persĂ©cution et d’autres plutĂŽt par la culpabilitĂ© Je ne fais pas ça parce que je ne veux pas qu’on pense que je suis, etc. C’est mon image et je dĂ©fends mon image». Dans la plupart des sociĂ©tĂ©s musulmanes, la rĂ©gulation se fait plus sur la base de la persĂ©cution, parce que la persĂ©cution peut ĂȘtre rĂ©gulatrice, elle n’est pas juste destructrice. La culpabilitĂ© est toujours un je», je suis coupable». Alors que la honte est un sentiment extrĂȘmement social, on a honte sous l’Ɠil des autres. Il faut un regard social pour avoir honte. La culpabilitĂ© peut rester intĂ©rieure. La honte se joue entre soi et le dehors. Dans la honte, on perd la face. On est nu alors qu’on se croyait habillĂ©, quelque chose est brutalement rĂ©vĂ©lĂ© et produit de l’humiliation. La honte ne frappe pas au mĂȘme endroit que la culpabilitĂ©. Le contraire de la honte, c’est la fiertĂ©. Le contraire de la culpabilitĂ©, c’est l’innocence. Comment traiter un tel problĂšme ? La culpabilitĂ©, on la traite sur des temps longs, c’est relativement transformable, Ă©laborable. La honte, soit elle accable et dĂ©truit celui qui la ressent, soit elle pousse Ă  rĂ©agir extrĂȘmement violemment, notamment en passant Ă  l’acte. Certains de ces meurtriers sont passĂ©s par la prison. Je peux me tromper, mais on a quand mĂȘme l’impression que le passage en prison, pour beaucoup d’entre eux, est un moment de transformation radicale. De dĂ©linquants, ils deviennent croyants intĂ©gristes, potentiellement terroristes. Plusieurs d’entre eux, Merah et ceux de ces derniers jours, ont un peu le mĂȘme profil des petits dĂ©linquants, auteurs de dĂ©lits ordinaires. Et puis il y a l’évĂ©nement de la prison, qui ne tient peut-ĂȘtre pas uniquement au fait qu’ils y rencontrent celui qui va devenir le mentor. Il se passe aussi qu’ils sortent du circuit de la dĂ©linquance. Il y a un effet transformateur de la prison, qui n’est pas un effet apaisant, ni socialisant. Mais quelque chose qui les fait passer dans le monde de la symbolique religieuse. De l’extĂ©rieur, on a l’impression qu’enfin, ils trouvent un sens Ă  leur vie, ils rencontrent un destin. Ils dĂ©couvrent brutalement ce qui les conduit Ă  devenir des soldats de Dieu. Vu de loin, ça ressemble Ă  un moment mystique. La prison n’est pas un monastĂšre mais, aprĂšs tout, c’est un enfermement entre hommes. Et maintenant ? On a le sentiment que les forces de destruction sont d’une telle puissance, d’une telle rage, qu’elles finiront toujours par l’emporter. L’inconscient est un sauvage, jamais la dĂ©mocratie ne sera l’hĂ©ritiĂšre de l’inconscient. Elle se fera toujours contre lui, il n’y a ni Ă©galitĂ© ni fraternitĂ© dans l’inconscient. S’il y a une libertĂ©, c’est une libertĂ© absolue et sauvage. Et, pourtant, il y a les moments comme celui de dimanche, un moment mondial. Ce moment est allĂ© chercher quelque chose d’extrĂȘmement Ă©laborĂ© par rapport Ă  la primitivitĂ© des meurtres accomplis. Ce mouvement de dimanche n’est pas du tout illusoire. Mais il est fragile. © BONHEUR ET BIPOLARITÉ 23/04/2015 BONHEUR ET BIPOLARITÉ PEUVENT FONCTIONNER ENSEMBLE A l'occasion de la JournĂ©e Mondiale des Troubles Bipolaires, le 30 mars, HĂ©lĂšne PĂ©rignon, 45 ans, nous livre un tĂ©moignage plein d'espoir sur sa maladie. Si le diagnostic n'a pas Ă©tĂ© facile Ă  accepter, elle partage aujourd'hui ses doutes, son expĂ©rience et ses Ă©motions dans un livre. Son but briser le tabou autour de cette maladie qui touche prĂšs d'1% de la population. Par LĂ©a Galanopoulo - RĂ©digĂ© le 30/03/2015, mis Ă  jour le 31/03/2015 Comment avez-vous rĂ©agit quand les mĂ©decins vous ont appris que vous Ă©tiez bipolaire ? HĂ©lĂšne PĂ©rignon J'en garde un trĂšs mauvais souvenir. MĂȘme si on n'est jamais prĂ©parĂ© Ă  ce genre de diagnostic, ce n'Ă©tait pas vraiment une surprise sachant que ma mĂšre avait, elle aussi, Ă©tĂ© bipolaire. La crainte Ă©tait lĂ  depuis longtemps. Sur le coup, je n'ai pas acceptĂ© le diagnostic, je l'ai rejetĂ©. J'ai alors fait face Ă  beaucoup de dĂ©sespoir mais j'ai eu la chance d'avoir un Ă©poux trĂšs prĂ©sent. Dans la phase dĂ©pressive, rien ne va plus. Tout se ralentit, la personne montre des signes de grande tristesse, elle n'a goĂ»t Ă  rien, parfois elle veut mourir. Les formes les plus sĂ©vĂšres sont qualifiĂ©es de mĂ©lancoliques. Parfois, au contraire, l'anxiĂ©tĂ© entraĂźne une agitation fĂ©brile et une incapacitĂ© Ă  rester en place. Elle a aussi des troubles de la concentration et de la mĂ©moire. Le sommeil et l'appĂ©tit sont troublĂ©s et la libido s'effondre. Entre les deux phases, la personne bipolaire retrouve un Ă©tat presque normal que l'on appelle "euthymie". A t-il Ă©tĂ© facile pour vous de vous mettre sous traitement ? Je prends uniquement du lithium, Ă  faible dose. J'avais peur au dĂ©but de prendre ce mĂ©dicament, par crainte d'effets secondaires ou qu'il annihile mon Ă©lan crĂ©atif, ma vitalitĂ©. Mon mĂ©decin m'a rassurĂ© et j'ai donc dĂ©cidĂ© d'essayer, mais j'attendais de voir. Et tout s'est bien passĂ©. Mais trois ans aprĂšs avoir commencĂ© le traitement j'ai refait une crise. Sur le coup ça a Ă©tĂ© trĂšs difficile d'accepter que je n'Ă©tais pas guĂ©rie. Mais il faut savoir que ce traitement n'Ă©vite pas le risque de rĂ©cidive, il espace juste les crises. La bipolaritĂ©, autrefois appelĂ©e maniaco-dĂ©pression, se caractĂ©rise notamment par des changements d'humeurs importants. A quelles frĂ©quences surviennent ces basculements? Le plus souvent, la bipolaritĂ© se manifeste par une courte phase euphorique aussi appelĂ©e maniaque ndlr suivie d'une dĂ©pression beaucoup plus longue. Et plus l'euphorie va ĂȘtre importante, plus la dĂ©pression va ĂȘtre dure et compliquĂ©e. La phase euphorique est la plus impressionnante, mais finalement c'est la dĂ©pression qui est le plus dure Ă  soigner. L'euphorie peut durer quelques jours Ă  quelques semaines grand maximum, la dĂ©pression, elle, dure plusieurs mois. Quels sont les premiers signes avant coureur d'une crise ? L'un des premiers signaux qui m'alerte est l'insomnie. Le manque de sommeil est un facteur fort dĂšs que je ne dors pas pendant deux nuits consĂ©cutives je sais qu'une crise va arriver. Ensuite je commence Ă  me sentir super bien, pleine de projets. Je perds la notion du temps. Par exemple je pense partir une heure en promenade, mais finalement je pars cinq heures, sans prĂ©venir personne. Quand je suis dans une crise je ne fais pas vraiment attention, mĂȘme s'il y a quand mĂȘme des signes qui me font dire que ce n'est pas normal. Et mon entourage m'alerte aussi. Dans ces moments, il y a des hauts et des bas parfois ça va mieux, puis ça repart. Lorsque ces premiers signes surgissent, la crise devient de plus en plus difficile Ă  enrayer. Durant la phase maniaque, la personne est hyperactive, euphorique, a un sentiment exagĂ©rĂ© d'estime de soi, elle est inhabituellement volubile, passe du rire aux larmes et fait beaucoup trop de projets. Elle peut aussi faire des dĂ©penses inconsidĂ©rĂ©es ou faire preuve d'un comportement sexuel Ă  risque. "ll n'y a pas Ă  avoir honte d'ĂȘtre bipolaire" Est-ce compliquĂ© de parler de sa bipolaritĂ© Ă  son entourage ? Avant d'Ă©crire le livre 1, j'Ă©tais assez secrĂšte, je voulais mettre mes distances avec la maladie. Un jour j'ai dĂ©cidĂ© d'en informer les ressources humaines de mon entreprise et l'Ă©quipe avec laquelle je travaille. Je trouvais ça plus clair et finalement ça ne m'a pas portĂ© prĂ©judice. Je suis contente maintenant de pouvoir en parler car la maladie est lourde Ă  porter seule. La sortie du livre a aussi Ă©tĂ© l'occasion de parler de ma maladie avec mes amis, ça a vraiment Ă©tĂ© positif. Quels conseils donneriez-vous Ă  une personne qui vient d'ĂȘtre diagnostiquĂ©e bipolaire ? Quand le diagnostic tombe, on a souvent tendance Ă  se rebeller, Ă  en vouloir Ă  la Terre entiĂšre ou Ă  penser que les mĂ©decins doivent se tromper
 Il ne faut pas simuler ou attĂ©nuer les symptĂŽmes devant son mĂ©decin car baisser les doses de son traitement ne fera qu'empirer les crises. Une crise non traitĂ©e en entraine une autre. Plus on est diagnostiquĂ© tĂŽt et plus on peut ĂȘtre stabilisĂ© vite, et aspirer Ă  une vie presque normale. Le deuxiĂšme conseil est de se faire suivre rĂ©guliĂšrement par un mĂ©decin et d'aller consulter dĂšs que ça va mal. Au quotidien, avez-vous une hygiĂšne de vie particuliĂšre ? Avoir une bonne hygiĂšne de vie est trĂšs important. Il faut bien dormir, Ă©viter les excĂšs de drogues ou d'alcool, avoir un rythme de vie bien cadrĂ© et organisĂ© et se mĂ©nager sur plan affectif. C'est compliquĂ© d'adapter son mode de vie Ă  la maladie, surtout que le diagnostic tombe en gĂ©nĂ©ral entre 20 et 30 ans, une pĂ©riode oĂč l'on n'a pas forcĂ©ment envie d'ĂȘtre dans la mesure. Il est important de connaĂźtre ses limites pour pouvoir rĂ©agir au plus vite. Avez-vous dĂ©jĂ  souffert du regard des autres ? Je crois que j'avais plus honte d'avouer que ma mĂšre Ă©tait bipolaire que de dire que je le suis moi-mĂȘme. Sans doute une question d'Ă©poque et la difficultĂ© surtout, pour un enfant, d'afficher que sa mĂšre a une faiblesse, n'est pas comme toutes les autres
 Et il y a aussi la peur que sa maladie ne soit pas comprise, d'ĂȘtre montrĂ©e du doigt, mal considĂ©rĂ©e. MĂȘme si souvent on prĂ©fĂšre que ça ne se sache pas trop, il n'y a pas Ă  avoir honte d'ĂȘtre bipolaire ! "Je veux montrer Ă  tous les malades qui sont dĂ©couragĂ©s que c'est possible" Pensez-vous que les mentalitĂ©s ont Ă©voluĂ©s concernant les troubles bipolaires ? Les maladies mentales font toujours peur, mais les mentalitĂ©s ont bien changĂ©es. Les gens comprennent mieux la maladie qu'il y a trente ans. A l'Ă©poque, les bipolaires Ă©taient hospitalisĂ©s Ă  chaque crise, ils devaient se faire interner par un proche dans des secteurs fermĂ©s, oĂč les malades subissaient des "cures de sommeil" qui consistaient Ă  les faire dormir toute la journĂ©e Ă  l'aide de sĂ©datifs. NĂ©anmoins, la bipolaritĂ© reste toujours une maladie mystĂ©rieuse pour la plupart des gens, surtout parce qu'on ne connaĂźt pas bien les mĂ©canismes biologiques. Pourquoi vouloir partager votre histoire dans un livre ? J'ai eu peur Ă  la sortie du livre, car mon nom allait ĂȘtre rendu public, mais il fallait absolument que je brise le tabou. J'ai fait du chemin pour accepter ma maladie et grĂące Ă  ce livre j'espĂšre que ça aidera peut ĂȘtre d'autres bipolaires Ă  faire pareil. J'arrive Ă  vivre trĂšs correctement avec la bipolaritĂ© et je veux montrer Ă  tous les malades qui sont dĂ©couragĂ©s, qui pensent parfois au suicide, que c'est possible. Je veux dire Ă  tous les bipolaires "accrochez vous", "battez vous". Si tout le monde ose parler de la bipolaritĂ©, elle pourrait devenir presque banale ! Finalement, bipolaritĂ© et bonheur sont-ils compatibles ? Quand on se sait bipolaire, on ne voit pas bien comment on peut ĂȘtre heureux dans sa vie. Mais c'est possible et j'en suis la preuve vivante. Entre chaque crise, il y a cette longue pĂ©riode oĂč tout se passe bien. Bonheur et bipolaritĂ© peuvent fonctionner ensemble ! 1 Je suis bipolaire mais le bonheur ne me fait pas peur », HĂ©lĂšne PĂ©rignon, Hugo DocEn savoir plus sur les troubles bipolaires Troubles bipolaires de l'euphorie Ă  la dĂ©pression Troubles bipolaires les signes Troubles bipolaires quels sont les risques de prendre du lithium Ă  vie ? Comment faire la diffĂ©rence entre un trouble bipolaire et une simple variation de l'humeur ? En plus d'un traitement mĂ©dicamenteux, quelles thĂ©rapies peuvent ĂȘtre mises en place pour vivre mieux la maladie bipolaire ? Troubles bipolaires comment Ă©viter l'aggravation de la maladie ? Quelle est la diffĂ©rence entre bipolaritĂ© et schizophrĂ©nie ? Pourquoi le diagnostic de bipolaritĂ© est-il difficile Ă  poser ? © MÉDITATION DE PLEINE CONSCIENCE 24/04/2015 LA MÉDITATION DE PLEINE CONSCIENCE, ALTERNATIVE CRÉDIBLE AUX ANTIDÉPRESSEURS Pour les patients Ă  fort risque de rechute de dĂ©pression ayant eu au moins trois Ă©pisodes dĂ©pressifs avĂ©rĂ©s, remplacer progressivement les antidĂ©presseurs "de soutien" par des sĂ©ances de mĂ©ditation de pleine conscience aboutit Ă  un taux de rĂ©cidive similaire Ă  celui obtenu par la poursuite du traitement. Ces conclusions d'une Ă©tude britannique, publiĂ©e dans The Lancet le 21 avril, valide cette approche comme une alternative valide. Par Florian GouthiĂšre - RĂ©digĂ© le 21/04/2015 © D'aprĂšs le Dr Christophe AndrĂ©, la pleine conscience peut ĂȘtre dĂ©composĂ©e en trois attitudes fondamentales premiĂšrement, la perception consciente, active, attentive, des sensations corporelles, des Ă©motions, de ce que l'on voit et ce que l'on entend ; la deuxiĂšme attitude est un dĂ©sengagement des tendances Ă  juger et Ă  vouloir contrĂŽler ; la troisiĂšme est le fait d'observer et d'Ă©prouver plutĂŽt que de chercher Ă  analyser ou verbaliser. Pour les patients Ă  fort risque de rechute de dĂ©pression ayant eu au moins trois Ă©pisodes dĂ©pressifs avĂ©rĂ©s, remplacer progressivement les antidĂ©presseurs "de soutien" par des sĂ©ances de mĂ©ditation de pleine conscience aboutit Ă  un taux de rĂ©cidive similaire Ă  celui obtenu par la poursuite du traitement. Ces conclusions d’une Ă©tude britannique, publiĂ©e dans The Lancet le 21 avril 2015, valide cette approche comme une alternative valide. Durant une sĂ©ance de mĂ©ditation de pleine conscience, gĂ©nĂ©ralement dispensĂ©e en groupe collectif, les participants pratiquent des exercices qu'ils doivent ensuite rĂ©aliser chez eux quotidiennement. Les synthĂšses d’études sur l’efficacitĂ© des traitements antidĂ©presseurs pour lutter contre les rĂ©cidives d’épisodes dĂ©pressifs chez les personnes Ă  risques estiment leur efficacitĂ© autour de 50% supĂ©rieure Ă  celles d’un soutien psychologique classique1, sans aide mĂ©dicamenteuse. Plusieurs travaux de recherche, d’envergures diverses, ont mis en lumiĂšre les bĂ©nĂ©fices de l’approche de la mĂ©ditation dite "de pleine conscience" voir encadrĂ© pour prĂ©venir ces rechutes2. Mais les donnĂ©es manquaient pour Ă©valuer l’efficacitĂ© relative des deux approches. Des chercheurs britanniques ont recrutĂ© 424 patients sous traitement antidĂ©presseur, ayant connu au moins trois Ă©pisodes dĂ©pressifs avĂ©rĂ©s. La moitiĂ© d’entre eux3 a Ă©tĂ© dirigĂ© vers un programme de mĂ©diation de pleine conscience, spĂ©cifiquement orientĂ© vers un arrĂȘt ou une diminution des antidĂ©presseurs Ă  4 ou 5 semaines. Le dispositif consistait en huit sĂ©ances d’une durĂ©e de 2h15, puis d’une sĂ©ance tous les 3 mois durant un an. Au terme de deux ans d’études, les chercheurs ont dressĂ© le constat suivant que ce soit en termes de temps sans rechute, de score sur les Ă©chelles d’évaluation de la dĂ©pression, ou de rapport coĂ»t/efficacitĂ©, les deux stratĂ©gies apparaissent Ă©quivalentes4. Pour les patients qui recherchent une alternative aux antidĂ©presseurs, la mĂ©ditation de pleine conscience apparaĂźt donc comme une approche sĂ©rieuse, qui peut ĂȘtre prĂ©conisĂ©e par les mĂ©decins. Source Effectiveness and cost-effectiveness of mindfulness-based cognitive therapy compared with maintenance antidepressant treatment in the prevention of depressive relapse or recurrence PREVENT a randomised controlled trial. W. Kuyken et coll. The Lancet, 20 avril 2015 doi - 1 Sans mĂ©dicaments, la probabilitĂ© de rĂ©cidive Ă  deux ans chez ces patients est estimĂ©e autour de 80%. 2 RĂ©duction du risque de rĂ©cidive estimĂ©e entre -18% et 47%, comparĂ©e "aux soins usuels ou au placebo" risque relatif. 3 SĂ©lectionnĂ©e alĂ©atoirement, sans que les personnes chargĂ©es de l’analyse des rĂ©sultats ne soient informĂ©es des dĂ©tails de la rĂ©partition. 4 Dans la limite de l’incertitude statistique. FIBROMYALGIE TRAITEMENTS 08/05/2015 Comment soigne-t-on la fibromyalgie ? Les mĂ©dicaments prescrits Il n’existe pas de traitements propres Ă  la fibromyalgie. Les mĂ©dicaments qui sont parfois prescrits sont destinĂ©s Ă  soulager les symptĂŽmes sans agir sur la cause de la maladie qui demeure inconnue. Par manque d’études cliniques dans cette affection, ces mĂ©dicaments ne sont pas officiellement autorisĂ©s pour le traitement de la fibromyalgie et leur utilisation se fait sous la responsabilitĂ© du mĂ©decin. Parmi ces mĂ©dicaments, on trouve ‱ certains mĂ©dicaments antalgiques la plupart des mĂ©dicaments contre la douleur restent sans effet pour soulager la fibromyalgie. Seul le tramadol semble parfois diminuer la douleur, mais ses effets indĂ©sirables en limitent l’usage. ‱ certains mĂ©dicaments antidĂ©presseurs les mĂ©dicaments contre la dĂ©pression de la famille des imipraminiques soulagent la douleur chez certains patients, mais leurs effets semblent s’estomper aprĂšs quelques mois. ‱ certains mĂ©dicaments antiĂ©pileptiques la gabapentine Neurontin et la prĂ©gabaline Lyrica sont les substances destinĂ©es Ă  soigner l’épilepsie qui ont montrĂ© le plus d’intĂ©rĂȘt dans le traitement de la fibromyalgie. Leurs effets indĂ©sirables sont nĂ©anmoins parfois difficiles Ă  supporter Ă  long terme. ‱ les mĂ©dicaments des troubles du sommeil le manque de sommeil rĂ©parateur Ă©tant un Ă©lĂ©ment caractĂ©ristique de la fibromyalgie, ces mĂ©dicaments peuvent apporter un soulagement et une amĂ©lioration des symptĂŽmes. Certains mĂ©decins prescrivent Ă©galement des mĂ©dicaments Ă  base de magnĂ©sium pour amĂ©liorer le sommeil et la relaxation musculaire. Les autres types de traitement Certaines Ă©tudes cliniques ont montrĂ© que certains traitements non-mĂ©dicamenteux pourraient aider les personnes atteintes de fibromyalgie l’hypnothĂ©rapie, les psychothĂ©rapies comportementales et cognitives TCC ainsi que le biofeedback semblent avoir un intĂ©rĂȘt dans cette maladie. L’exercice physique, lorsqu’il est tolĂ©rĂ©, semble Ă©galement pouvoir soulager la fatigue gymnastique aquatique et tai chi chuan ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s avec un relatif succĂšs. L’acupuncture ne semble avoir que peu d’intĂ©rĂȘt dans le cadre de la fibromyalgie. Qu’est-ce que le biofeedback ? Le biofeedback est un traitement qui repose sur la capacitĂ© de notre psychisme Ă  contrĂŽler la façon dont notre corps rĂ©agit. Des capteurs, reliĂ©s Ă  un appareil Ă©lectronique, renseignent le patient sur son Ă©tat physiologique pouls, tension artĂ©rielle, etc., par l’intermĂ©diaire de signaux visuels ou sonores. A partir de ces informations, il est possible d’apprendre Ă  reconnaĂźtre les indicateurs de la relaxation, d’en prendre conscience et d’influer mentalement sur l’état de son corps. Le biofeedback est utilisĂ© par des praticiens pour apprendre Ă  gĂ©rer le stress, pour soulager les maladies liĂ©es aux tensions musculaires douleurs, migraines, insomnies, anxiĂ©tĂ©, etc. et pour rééduquer l’organisme mouvements, incontinence, constipation, etc.. Il n’est pas remboursĂ© par l’Assurance maladie. © ECHAPPER A L'ANXIÉTÉ 09/05/2015 Excellente nouvelle pour tous ceux qui souffrent d'anxiĂ©tĂ©. Il est possible d'en sortir ! L'anxiĂ©tĂ© est une Ă©motion normale, Ă  l'instar de la joie ou de la colĂšre, mais certains gĂšrent moins bien ce sentiment dĂ©sagrĂ©able, qui finit par leur gĂącher la vie. Qu'est-ce que l'anxiĂ©tĂ© ? Comment s'explique-t-elle ? Et surtout comment y Ă©chapper ? Par Dr Charlotte Tourmente - RĂ©digĂ© le 05/05/2015 DĂ©codage de l'anxiĂ©tĂ© Il est ici question de l'anxiĂ©tĂ© "banale", normale, qui survient ponctuellement dans la vie de tous les jours et est bien tolĂ©rĂ©e par celui qui en souffre. Ce sentiment se distingue des troubles anxieux qui traduisent une anxiĂ©tĂ© pathologique et envahissante et sont la cause d'une grande souffrance. Tous les anxieux reconnaĂźtront les symptĂŽmes de cette Ă©motion pĂ©nible une inquiĂ©tude tenace, un malaise, le coeur qui bat la chamade, la bouche sĂšche
 L'inquiĂ©tude est intense, source de tension et d'apprĂ©hension. Le plus souvent, dans le cadre de l'anxiĂ©tĂ© normale et non des troubles anxieux, elle a une origine prĂ©cise, une situation qui l'explique un examen, une rĂ©union importante oĂč l'on prend la parole en public, le problĂšme de santĂ© d'un proche. Une personne anxieuse a souvent la crainte qu'un Ă©vĂ©nement dĂ©sagrĂ©able survienne, elle anticipe les consĂ©quences nĂ©gatives et a tendance Ă  les amplifier. Les ruminations sont frĂ©quentes et tournent en boucle, de façon stĂ©rile. Un sentiment d'impuissance peut Ă©galement dĂ©stabiliser l'anxieux et le laisser complĂštement dĂ©muni. L'anxiĂ©tĂ© traduit une situation inconfortable, oĂč nous ne nous sentons pas en sĂ©curitĂ©. Elle n'est pas synonyme de stress, un mĂ©canisme d'adaptation Ă  une agression, oĂč le corps produit de l'adrĂ©naline et d'autres hormones afin d'Ă©chapper Ă  ce qui est perçu comme un danger. L'anxiĂ©tĂ© peut survenir suite Ă  un stress, mais l'anticipation de situations nĂ©gatives reste au premier plan. Comprendre les raisons de sa nature anxieuse C'est le premier pas vers la dĂ©culpabilisation et une façon de vivre plus apaisĂ©e. Les causes de l'anxiĂ©tĂ© sont souvent multifactorielles et intriquĂ©es les unes dans les autres. Le livre "Sortir de l'anxiĂ©tĂ©" de Xavier Cornette de Saint-Cyr et Mona Poisson, aux Ă©ditions Jouvence en Ă©numĂšre plusieurs certains Ă©vĂšnements de vie, les conflits familiaux, une insĂ©curitĂ© affective ou des dĂ©valorisations dans l'enfance, des parents anxieux, une maladie, un environnement professionnel stressant, une vulnĂ©rabilitĂ© individuelle,
 Les anxieux ont tendance, sans s'en rendre compte, Ă  nourrir des croyances anxiogĂšnes qui entretiennent le manque de confiance je suis nul, je n'ai pas de chance, je ne suis pas douĂ©,
 et renforcent l'impression qu'ils ne sont pas capables de faire les choses dont ils rĂȘvent. Ils sont aussi perfectionnistes ce qui majore l'anxiĂ©tĂ©, souvent pessimistes, dans un grand besoin de contrĂŽle. Ils ont une grande tendance Ă  ruminer, de façon stĂ©rile, amplificatrice de l'anxiĂ©tĂ©, ce qui ne permet pas de prendre du recul et de rĂ©soudre le problĂšme. Autres caractĂ©ristiques frĂ©quemment observĂ©es une dĂ©pression qui majore l'anxiĂ©tĂ© car la personne ne voit pas comment se sortir de cet Ă©tat mĂ©lancolique ; une mauvaise gestion des Ă©motions l'Ă©motion nĂ©gative qu'est l'anxiĂ©tĂ© traduit le fait qu'un besoin d'affection, de confiance, d'estime de soi ou de sĂ©curitĂ© n'est pas comblĂ©. Il faut ajouter Ă  cela les questions existentielles ou les interrogations concernant le sens donnĂ© Ă  sa vie, notamment aux pĂ©riodes critiques comme un divorce, un changement d'activité  Échapper Ă  l'anxiĂ©tĂ© Les mĂ©dicaments se rĂ©vĂšlent parfois indispensables pour passer le cap aigu de l'anxiĂ©tĂ© et pouvoir dĂ©buter un travail thĂ©rapeutique. Attention, les anxiolytiques ne doivent pas ĂȘtre pris plus de trois mois au maximum. Consulter un psychologue ou psychiatre pour une thĂ©rapie est la meilleure solution, afin de bĂ©nĂ©ficier d'un regard extĂ©rieur, bienveillant et neutre, sur soi et les problĂšmes que l'on rencontre. Le thĂ©rapeute aide Ă  prendre de la distance vis-Ă -vis des problĂšmes, ce que les personnes anxieuses oublient de faire tant elles sont envahies par les pensĂ©es nĂ©gatives. Reste Ă  trouver l'interlocuteur qui nous inspire confiance et le type de thĂ©rapie qui nous convient
 Le bouche Ă  oreille, un contact conseillĂ© par le mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, sont des aides pour identifier le bon thĂ©rapeute mais le "feeling" est trĂšs important. Faites-vous confiance, formulez des demandes claires au thĂ©rapeute et faites un point rĂ©gulier sur ce que la thĂ©rapie vous apporte. Il peut s'agir d'une psychothĂ©rapie, de thĂ©rapies comportementales et cognitives, brĂšves, dont le but est d'identifier le fonctionnement cognitif intellectuel et d'initier des changements de comportement. Certains prĂ©fĂšreront la psychanalyse. Respirer, mĂ©diter, prendre soin de soi
 À cette prise en charge peuvent s'ajouter des petits plus relaxation, exercices de respiration, massages
 Toutes les techniques de relaxation ont leur place en cas d'anxiĂ©tĂ© et leur pratique rĂ©guliĂšre apportera apaisement et dĂ©tente. La mĂ©ditation en pleine conscience a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e aux États-Unis par Jon Kabbat-Zin, sous le nom de Mindfulness. Elle consiste Ă  observer avec bienveillance son corps et son esprit, en se centrant sur l'instant prĂ©sent. La sophrologie amĂšnera Ă  un Ă©tat de relaxation, entre veille et sommeil, loin du stress et de l'anxiĂ©tĂ©, et peut s'apprendre Ă  l'aide de CD ou chez un sophrologue. Le yoga apprendra Ă  dĂ©tendre corps et esprit, grĂące Ă  l'enchaĂźnement de postures et un travail sur la respiration. La psychologie positive est intĂ©ressante pour s'attacher Ă  repĂ©rer ce qui est positif dans son existence et Ă  apprendre Ă  savourer le moindre moment de plaisir. Il s'agit d'une sorte de conditionnement positif, particuliĂšrement apprĂ©ciable pour les tempĂ©raments pessimistes ou lorsque l'angoisse obscurcit le paysage
 L'hypnose offre un travail Ă  la fois conscient et inconscient qui permet de dĂ©bloquer certains nƓuds et adopter de nouveaux comportements. Prendre soin de soi, avec bienveillance et douceur, est primordial en ces temps agitĂ©s et dĂ©stabilisants. Tout d'abord grĂące Ă  un geste simple, en commençant Ă  bien respirer
 La respiration est automatique et c'est un rĂ©flexe, mais lors d'un "pic d'anxiĂ©tĂ©", on a tendance Ă  respirer plus rapidement et superficiellement. Xavier Cornette de Saint-Cyr et Mona Poisson conseillent un exercice en quatre temps assis, le dos droit, inspirez lentement et profondĂ©ment ; garder l'air dans vos poumons en comptant jusqu'Ă  4 ; expirer par la bouche lentement ; retenir votre souffle en comptant jusqu'Ă  4. Ce cycle respiratoire est Ă  pratiquer trois fois en observant ce que l'on ressent. À faire dĂšs Ă  prĂ©sent et plusieurs fois par jour, en prĂ©vention, avant une situation angoissante ou lorsque l'anxiĂ©tĂ© devient envahissant ! Entretenir une relation plus douce, moins pessimiste, avec soi-mĂȘme est essentiel les pensĂ©es nĂ©gatives sapent l'estime de soi. Pour diminuer leur frĂ©quence, il faut dĂ©jĂ  apprendre Ă  les repĂ©rer, en prendre conscience car elles sont tellement automatiques que nous finissons par ne plus les remarquer alors qu'elles conservent leur potentiel destructeur. En parallĂšle, augmenter les phrases bienveillantes, encourage, stimule et met en confiance. PrivilĂ©gier les relations positives et Ă©panouissantes, s'accorder une pause dans un spa, s'offrir un massage faire un hammam, une cure de thalassothĂ©rapie, Ă©couter une musique relaxante, pratiquer un sport que l'on aime, apprĂ©cier un moment tout simple la joue caressĂ©e par un rayon de soleil en prenant un cafĂ© en terrasse, Ă©couter le chant d'un oiseau, contempler un paysage
 offrent des "bouffĂ©es d'oxygĂšne" particuliĂšrement apprĂ©ciables. Mens sana in corpore sano disaient les Anciens et ils avaient tout compris ! Prendre soin de soi, c'est aussi avoir une bonne hygiĂšne de vie rien de tel qu'un Ă©quilibre Ă©panouissant entre la vie personnelle, le travail, les loisirs et le repos pour chasser l'anxiĂ©tĂ©. Les produits excitants, comme l'alcool et le tabac, doivent ĂȘtre arrĂȘtĂ©s et la consommation de cafĂ© rĂ©duite. La pratique rĂ©guliĂšre d'un sport, le respect de ses besoins de sommeil, sont Ă©galement bĂ©nĂ©fiques sur l'anxiĂ©tĂ©. Sur ‱ L'anxiĂ©tĂ© et les crises de panique sont-elles hĂ©rĂ©ditaires ? ‱ Existe-t-il des techniques de respiration pour Ă©viter le stress et l'anxiĂ©tĂ© ? ‱ L'anxiĂ©tĂ© liĂ©e Ă  la taille de nos chromosomes ? ‱ L'insomnie est-elle toujours due Ă  l'anxiĂ©tĂ© ? ‱ Plantes et anxiĂ©tĂ© compatibles avec les mĂ©dicaments ? ‱ Cht Des plantes contre l'anxiĂ©tĂ© © LES GRANDS PENSEURS DES SCIENCES HUMAINES 26/05/2015 LES GRANDS PENSEURS DES SCIENCES HUMAINES 50 Auteurs clĂ©s Les sciences humaines sont les plus jeunes d'entre toutes les sciences? elles n'ont que deux siĂšcles, durant lesquels la recherche des faits, l'observation directe, l'expĂ©rience et le laboratoire deviennent leur marque de fabrique et les sciences naturelles, leur boussole. Mais leur divorce d'avec la philosophie ne les dispense pas de recouper sa route chaque fois que l'esprit de science se heurte Ă  la complexitĂ© du fait humain. Le 19Ăšme siĂšcle est celui de l'histoire et de l'Ă©volution. Au tournant du 20Ăšme siĂšcle, les disciplines s'affirment? sociologie, linguistique, psychologie, Ă©conomie, anthropologie connaissent leur Ăąge ?classique?». Le 20Ăšme siĂšcle est celui des Ă©coles, des courants et des grands rĂ©cits? positivisme, bĂ©haviorisme, libĂ©ralisme, marxisme, structuralisme, nĂ©oĂ©volutionnisme, cognitivisme. Ils rivalisent souvent et se succĂšdent sur le devant de la scĂšne, avant de laisser la place Ă  un grand doute? et si le progrĂšs du savoir sur l'homme n'Ă©tait au fond qu'illusion?? À cette autocritique les sciences humaines se sont montrĂ©es rĂ©silientes, et ont rĂ©sistĂ© par la spĂ©cialisation. Mais tous les chercheurs ne s'y sont pas rĂ©signĂ©s et l'ambition d'une nouvelle synthĂšse est toujours prĂ©sente. Sciences Humaines a rĂ©uni pour vous dans ces pages 50 auteurs et 50 grandes oeuvres qui ont jalonnĂ© cette aventure, dont il est clair que la fin n'est pas prĂšs d'ĂȘtre atteinte. Adam SMITH, Jules MICHELET, Alexis de TOCQUEVILLE, Charles DARWIN, Karl MARX, Charles S. PEIRCE, Émile DURKHEIM, Sigmund FREUD, Max WEBER, William JAMES, Ferdinand de SAUSSURE, John B. WATSON, Ludwig WITTGENSTEIN, Marcel MAUSS, Vere GORDON CHILDE, Carl SCHMITT, Karl POPPER, Lev VYGOTSKI, Margaret MEAD, Jean PIAGET, John M. KEYNES, Norbert ELIAS, Friedrich HAYEK, Kurt LEWIN, Fernand BRAUDEL, Joseph A. SCHUMPETER, Gregory BATESON, Noam CHOMSKY, Hannah ARENDT, Erving GOFFMAN, Herbert A. SIMON, Claude LÉVI-STRAUSS, Konrad LORENZ, Pierre BOURDIEU, Paul LAZARSFELD, Jean-Pierre VERNANT, AndrĂ© LEROI-GOURHAN, Peter BERGER et Thomas LUCKMANN, Georges DUMÉZIL, John RAWLS, Raymond BOUDON, Stanley MILGRAM, Edward O. WILSON, Michel FOUCAULT, Michel CROZIER, JĂŒrgen HABERMAS, Paul RICOEUR, Antonio DAMASIO, Amartya SEN, Edgar MORIN ©Les grands penseurs des sciences humaines Hors-sĂ©rie SpĂ©cial N°20 - juin/juillet 2015 Dossier coordonnĂ© par Nicolas Journet SOULAGER LA DOULEUR GRACE A LA MEDITATION 02/06/2015 TITRE DU LIVRE Soulager la douleur grĂące Ă  la mĂ©ditation auteurs Christian Hoenner et Phanie Ridel Celui qui souffre de douleur chronique est comme enfermĂ© de l’intĂ©rieur. Ce corps qui devrait ĂȘtre un alliĂ© ne lui laisse aucun rĂ©pit. Il y a urgence Ă  lui trouver un baume qui permettrait de refaire alliance avec soi. La mĂ©ditation est une aide prĂ©cieuse. Par une pratique patiente et rĂ©guliĂšre, elle nous offre la possibilitĂ© de regarder la douleur en face » pour mieux en apprivoiser les manifestations. Loin d’ĂȘtre seulement un exercice, elle permet un radical changement de point de vue sur ce qui nous traverse. Nous ne subissons plus, mais nous devenons capables d’une distance dans laquelle la souffrance n’a plus de place. Ce livre s’adresse Ă  tous ceux qui veulent sortir du cycle infernal de la douleur ; ainsi qu’aux soignants qui, portĂ©s par la mĂȘme exigence, s’attachent Ă  proposer Ă  leurs patients des thĂ©rapeutiques efficaces rendant le sujet acteur principal de son Ă©volution. En fin d’ouvrage, vous trouverez dix exercices progressifs pour vous initier Ă  cette pratique de la mĂ©ditation. Consultez notre site © KETAMINE & DEPRESSION 03/06/2015 Une mĂ©ta-analyse confirme l’intĂ©rĂȘt de la kĂ©tamine dans le traitement d’urgence de la dĂ©pression Deux chercheurs britanniques viennent de publier la premiĂšre mĂ©ta-analyse sur l’intĂ©rĂȘt de la kĂ©tamine en tant que traitement antidĂ©presseur d’action rapide, suggĂ©rant une efficacitĂ© thĂ©rapeutique significative. Les auteurs ont toutefois soulignĂ© Ă  plusieurs reprises dans leur article la nĂ©cessitĂ© de rĂ©aliser des essais complĂ©mentaires Ă  plus large Ă©chelle pour confirmer ces donnĂ©es. Une action antidĂ©pressive rapide et parfois prolongĂ©e La kĂ©tamine est un anesthĂ©sique d'action brĂšve dĂ©veloppĂ© en 1962utilisĂ© en mĂ©decine humaine et vĂ©tĂ©rinaire depuis 1970 pour plus de dĂ©tails, voir la fiche substance "kĂ©tamine" sur Cette substance est Ă©galement connue pour son usage rĂ©crĂ©atif et illĂ©gal liĂ© Ă  ses propriĂ©tĂ©s hallucinogĂšnes. Des travaux prĂ©cĂ©dents ont montrĂ© qu'une perfusion de cet antagoniste du N-mĂ©thyl-D-aspartate NMDA dĂ©clenche une action antidĂ©pressive en quelques heures, alors que les antidĂ©presseurs oraux ont un dĂ©lai d'action beaucoup plus long Singh, 2013. D'autres travaux, sur des petits groupes de patients, ont montrĂ© que des perfusions rĂ©pĂ©tĂ©es de kĂ©tamine en cas de dĂ©pression rĂ©sistante aux traitements usuels pouvaient Ă©galement s'avĂ©rer efficaces Ă  court terme, voire Ă  moyen terme chez certains patients et coll. 2012, Ă©tude rĂ©alisĂ©e sans groupe contrĂŽle de comparaison. Une mĂ©ta-analyse de 21 Ă©tudes pour confirmer, ou infirmer, cette action antidĂ©pressive Les Dr Caoimhe Coyle et Keith Laws, de l'UniversitĂ© d'Hertfordshire, ont constatĂ© qu'aucune mĂ©ta-analyse sur cette question n'avait encore Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e, et ont donc dĂ©cidĂ© d'en effectuer une. Dans leur mĂ©ta-analyse, publiĂ©e dans Human Psychopharmacology Clinical and Experimental, les chercheurs ont passĂ© en revue 21 Ă©tudes de rĂ©fĂ©rence, afin de dĂ©terminer si la kĂ©tamine avait un effectivement un effet antidĂ©presseur immĂ©diat, si cet effet Ă©tait prolongĂ© dans le temps malgrĂ© la courte demi-vie de la molĂ©cule 3 heures et si des injections rĂ©pĂ©tĂ©es pouvaient ĂȘtre plus efficaces qu'une seule injection. AprĂšs analyse de ces essais, qui totalisent 437 patients souffrant d'Ă©pisode dĂ©pressif majeur liĂ© ou non Ă  un trouble bipolaire avec pour chacune des effectifs allant de 8 Ă  47 sujets, les auteurs ont pu confirmer que la kĂ©tamine rĂ©duisait de façon importante les symptĂŽmes dĂ©pressifs lors d'Ă©valuations rĂ©alisĂ©es de la 4e heure jusqu'Ă  14 jours aprĂšs une perfusion unique ou rĂ©pĂ©tĂ©e. Au-delĂ  de cette durĂ©e, les donnĂ©es ne montrent pas d'effet rĂ©siduel significatif du traitement initial intraveineux. Ce travail a Ă©galement permis de constater que l'effet variait peu selon que le traitement Ă©tait administrĂ© en une fois ou en plusieurs les deux chercheurs ont soulignĂ© que le nombre de ces essais Ă  injections multiples Ă©tait encore trop restreint pour conclure, appelant Ă  rĂ©aliser des Ă©tudes supplĂ©mentaires pour confirmer ce point. Un taux de rĂ©ponse trĂšs variable selon les Ă©tudes MalgrĂ© cette efficacitĂ© Ă  court terme, la mĂ©ta-analyse a mis en lumiĂšre une grande variabilitĂ© de l'effet suivant le profil des patients, allant de 40 % d'efficacitĂ© sur les symptĂŽmes dans certaines Ă©tudes jusqu'Ă  70 % dans d'autres. Selon un essai rĂ©alisĂ© en 2013 sur des patients souffrant de troubles bipolaires Rybakowski et coll., des taux de rĂ©ponse de seulement 4 % ont Ă©tĂ© constatĂ©s 6 heures aprĂšs l'injection, et de 24 % Ă  24 heures, ont-ils Ă©galement pointĂ©. "La disparitĂ© recensĂ©e au sein des travaux disponibles met en lumiĂšre le besoin de nouvelles Ă©tudes, avec des Ă©chantillons de patients de plus grande taille"afin de dĂ©terminer le taux de rĂ©ponse moyen, soulignent-ils. Ils ont malgrĂ© tout pu constater que la mesure de l'intensitĂ© de l'Ă©pisode dĂ©pressif avec l'Ă©chelle MADRS Montgomery–Åsberg Depression Rating Scale 4 heures aprĂšs l'injection pouvait permettre de prĂ©dire si un patient Ă©tait rĂ©pondeur ou non. Des zones d'ombre sur la sĂ©curitĂ© d'emploi Si ces rĂ©sultats semblent plutĂŽt concluants en terme d'efficacitĂ©, les auteurs ont reconnu qu'une autre des principales conclusions de leur travail Ă©tait le manque de donnĂ©es sur la sĂ©curitĂ© d'emploi de la kĂ©tamine chez les patients dĂ©pressifs. Ils on en effet notĂ© qu'en 2013, une Ă©tude a rapportĂ© 2 cas de pensĂ©es suicidaires et d'anxiĂ©tĂ© chez 2 patients traitĂ©s par kĂ©tamine et prĂ©sentant des troubles obsessionnels compulsifs avec un antĂ©cĂ©dent d'Ă©pisode dĂ©pressif majeur Erreur ! RĂ©fĂ©rence de lien hypertexte non valide.. Les chercheurs posent notamment la question des risques Ă  long terme, ainsi quecelui d'addiction, du fait de l'usage de la kĂ©tamine en tant que drogue rĂ©crĂ©ative. "Ces donnĂ©es montrent l'importance de la prise en compte des facteurs de comorbiditĂ©" dans la dĂ©cision de recourir Ă  la kĂ©tamine, relĂšvent les auteurs. "Cette molĂ©cule,grĂące Ă  son action rapide, pourrait avoir un intĂ©rĂȘt lorsqu'un soulagement rapide des symptĂŽmes dĂ©pressifs est nĂ©cessaire", concluent-ils. En savoir plus L'Ă©tude objet de cet article The use of ketamine as an antidepressant a systematic review and meta-analysis, Caoimhe M. Coyle et Keith R. Laws, Human Psychopharmacology Clinical and Experimental, Volume 30, Issue 3, pages 152–163, mai 2015 Études citĂ©es par les auteurs et mentionnĂ©es dans cet article Ketamine as a Fast Acting Antidepressant Current Knowledge and Open Questions,Giacomo Salvadore et Jaskaran B. Singh, CNS Neuroscience Therapeutics,juin 2013 Rapid and Longer-Term Antidepressant Effects of Repeated Ketamine Infusions in Treatment-Resistant Major Depression, Murrough JW et coll., Biological Psychiatry, aoĂ»t 2013 Single ketamine infusion in bipolar depression resistant to antidepressants are neurotrophins involved?,Rybakowski JK et coll.,Human Psychopharmacology Clinical and Experimental, janvier 2013 Two cases of delayed-onset suicidal ideation, dysphoria and anxiety after ketamine infusion in patients with obsessive–compulsive disorder and a history of major depressive disorder,Niciu MJ et coll., Journal of Psychopharmacology, juillet 2013 Sur Fiche Substance Ketamine Sources Human Psychopharmacology Clinical and Experimental Écrit par CĂ©dric MENARD Vendredi, 22 Mai 2015 © DEPRESSION & MINDFULNESS 04/06/2015 La mĂ©ditation, alternative aux antidĂ©presseurs Les thĂ©rapies fondĂ©es sur la mĂ©ditation de pleine conscience *» sont une alternative » aussi efficace que les traitements standard avec antidĂ©presseurs contre les rechutes de dĂ©pression, selon une Ă©tude publiĂ©e mardi 21 avril dans la revue mĂ©dicale The Lancet. Jusqu’à maintenant, les traitements d’entretien » par antidĂ©presseurs au long cours constituent le traitement de rĂ©fĂ©rence, recommandĂ© pour toute personne Ă  risque de rechute. On estime qu’au moins la moitiĂ© des personnes ayant souffert de dĂ©pression en referont au moins une au cours de leur vie si elles ne suivent pas de traitement prĂ©ventif. Le risque est accru dans les deux annĂ©es qui suivent une dĂ©pression et chez les personnes qui ont fait plusieurs Ă©pisodes dĂ©pressifs. Mais une technique de mĂ©ditation baptisĂ©e thĂ©rapie cognitive basĂ©e sur la pleine conscience », qui consiste Ă  focaliser son esprit, ses pensĂ©es et sensations sur l’instant prĂ©sent, s’est Ă©galement rĂ©vĂ©lĂ©e efficace pour Ă©viter les rechutes. Jon Kabat-Zinn, professeur de mĂ©decine Ă©mĂ©rite Ă  l’universitĂ© du Massachusetts, docteur en biologie molĂ©culaire, 68 ans, est l’inventeur de la mĂ©ditation laĂŻque, dite de pleine conscience ». Plusieurs essais cliniques ont dĂ©jĂ  montrĂ© que cette technique rĂ©duisait significativement » le risque de rechute mais aucune expĂ©rimentation n’avait jusqu’à prĂ©sent permis de comparer rĂ©ellement son efficacitĂ© par rapport au traitement classique par antidĂ©presseurs. Le Monde * Mindfulness © LE QI GONG ET LA SANTÉ 05/06/2015 RelaxNews le dimanche 31 mai 2015 Les 21Ăšme JournĂ©es nationales du qi gong, qui se tiendront du 1er au 30 juin prochain en France, rĂ©vĂšlent l'engouement d'une discipline millĂ©naire, qui soigne l'esprit et le corps. Certains de ses bienfaits thĂ©rapeutiques, prouvĂ©s scientifiquement en Chine, sont dĂ©sormais Ă©tudiĂ©s de prĂšs en Occident. À quelques jours du baccalaurĂ©at, les Ă©tudiants stressĂ©s ont rendez-vous place de la RĂ©publique Ă  Paris le 7 juin prochain pour une grande journĂ©e dĂ©diĂ©e au qi gong. Ateliers de pratique collective et dĂ©monstrations sont au programme. Une centaine de villes française mettra Ă©galement Ă  l'honneur cette discipline tout le mois de juin. Accessible Ă  tous jeunes et moins jeunes, sportifs ou adeptes du farniente, le qi gong, qui signifie maitrise de l'Ă©nergie, repose sur des exercices de respiration associĂ©s Ă  des mouvements lents et non violents qui vise Ă  rĂ©concilier le corps et l'esprit et Ă  retrouver la vitalitĂ©. RĂ©putĂ© aider Ă  la circulation des flux Ă©nergĂ©tiques, en Chine, oĂč il est pratiquĂ© depuis des siĂšcles, le qi gong dit "de santĂ©" aide Ă  relĂącher les tensions et assouplit le corps. Le qi gong mĂ©dical est lui rĂ©servĂ© aux mĂ©decins diplĂŽmĂ©s de la FacultĂ© de mĂ©decine, qui suivent un cursus de 5 ans en mĂ©decine traditionnelle chinoise. La discipline est ainsi utilisĂ©e dans le pays comme adjuvant aux traitements des affections cardiovasculaires, rhumatismales et neurologiques. Connu pour prĂ©venir la maladie et le vieillissement grĂące Ă  une meilleure oxygĂ©nation et un meilleur apport nutritif des organes, il peut soigner diffĂ©rentes pathologies comme la nervositĂ©, l'insomnie et la constipation. Il vient Ă  bout d'une partie des maux de dos et des problĂšmes de poids. En Allemagne et en Suisse allemande, le qi gong est ainsi remboursĂ© par les caisses de sĂ©curitĂ© sociale dans le cadre de la mĂ©decine prĂ©ventive. En France, certains mĂ©decins acuponcteurs le pratiquent pour accompagner le traitement mĂ©dical. De nombreuses applications thĂ©rapeutiques La plupart des recherches actuellement menĂ©es et publiĂ©es en Asie sur le qi gong rĂ©vĂšlent ses bienfaits dans diffĂ©rents domaines mĂ©dicaux. Ainsi, en 2007, une revue a publiĂ© en 2007 une sĂ©rie de 12 essais cliniques alĂ©atoires regroupant prĂšs de 1000 participants au total. Les rĂ©sultats indiquaient que la pratique rĂ©guliĂšre du qi gong pouvait avoir des effets bĂ©nĂ©fiques sur la diminution de la pression sanguine. Une autre Ă©tude portant sur le qi gong rĂ©alisĂ© sur soi-mĂȘme et une seconde sur le qi gong exercĂ© avec un maitre rĂ©vĂ©laient que la discipline pouvait s'avĂ©rer efficace pour soulager la douleur chronique. En 2010, une nouvelle Ă©tude clinique est venue corroborer ce fait elle indiquait que des participants Ă  un groupe de qi gong ressentaient une diminution de l'intensitĂ© de la douleur aprĂšs 4 semaines de traitement. La littĂ©rature scientifique a encore dĂ©montrĂ© ses bienfaits pour faire progresser la qualitĂ© de vie aprĂšs un cancer en jouant notamment sur des paramĂštres comme l'humeur, la fatigue et l'inflammation et en diminuant les effets indĂ©sirables des chimiothĂ©rapies. D'autres Ă©tudes Ă  la portĂ©e clinique encore limitĂ©e ont Ă©galement rĂ©vĂ©lĂ© que la discipline pourrait amĂ©liorer la qualitĂ© de vie des personnes ĂągĂ©es ou souffrant de problĂšmes cardiaques et qu'elle aurait de possibles vertus sur l'immunitĂ©. © LE SECRET MEDICAL 09/06/2015 LE SECRET MÉDICAL, UN PRINCIPE ABSOLUMENT INTANGIBLE Interview de MaĂźtre Patrick de la Grange Qu'impose aujourd'hui aux professionnels de santĂ©, dans un monde plus judiciarisĂ© et davantage numĂ©risĂ©, le secret mĂ©dical ? Quelles sont les amĂ©nagements ou dĂ©rogations possibles Ă  ce secret mĂ©dical ? Les rĂ©ponses de MaĂźtre Patrick de la Grange, avocat spĂ©cialisĂ© du droit de la santĂ©. VIDAL Qu'impose aujourd'hui le secret mĂ©dical dans la relation mĂ©decin-patient en ville? Patrick de la Grange Le secret mĂ©dical est l'un des 3 secrets dont la violation est sanctionnĂ©e pĂ©nalement. Il y a les mĂ©decins, les avocats et les prĂȘtres. Le secret mĂ©dical constitue vraiment le fondement de l'exercice de la mĂ©decine, c'est un lien de confiance absolue qui doit exister entre le praticien et son patient. Il couvre absolument tous les aspects de l'exercice mĂ©dical un patient, qui s'adresse Ă  son mĂ©decin comme Ă  son confesseur, peut lui dire absolument tout ce qui concerne sa santĂ© sans qu'il puisse craindre Ă  aucun moment que ces informations intimes, qui touchent au cƓur vraiment de l'intimitĂ© de la vie privĂ©e, soient rĂ©vĂ©lĂ©es Ă  qui que ce soit, y compris d'ailleurs, parce que c'est un Ă©lĂ©ment important, Ă  d'autres mĂ©decins. VIDAL Le secret mĂ©dical est-il un principe vraiment intangible? Patrick de la Grange Un patient doit pouvoir exprimer tout ce qu'il ressent Ă  son mĂ©decin, dans l'optique d'ĂȘtre soignĂ© bien Ă©videmment, sans aucune rĂ©ticence qui pourrait ĂȘtre liĂ©e Ă  la crainte que telle ou telle rĂ©vĂ©lation, information, puisse ĂȘtre distillĂ©e que ce soit auprĂšs de sa famille, auprĂšs de son employeur, auprĂšs de l'administration fiscale, auprĂšs des assurances, que sais-je. C'est vraiment un principe absolument intangible et d'ailleurs, un mĂ©decin qui rĂ©vĂ©lerait ce qu'il aurait obtenu dans le cadre de son exercice professionnel, serait susceptible d'ĂȘtre poursuivi devant les tribunaux et d'ailleurs, les tribunaux ont sanctionnĂ© pĂ©nalement des violations du secret mĂ©dical. L'affaire la plus connue est celle du mĂ©decin personnel de François Mitterrand, le Dr Claude Gubler ni la mort, ni le fait que le patient Ă©tait un ancien PrĂ©sident de la RĂ©publique, ni le fait que l'information pouvait avoir un intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, n'ont permis au Dr Gubler de s'exonĂ©rer de son secret mĂ©dical et effectivement, il a Ă©tĂ© pĂ©nalement sanctionnĂ© civilement aussi d'ailleurs par des dommages et intĂ©rĂȘts et l'interdiction de son ouvrage. VIDAL Le secret mĂ©dical s'applique-t-il aussi Ă  un patient mineur, ou atteint de dĂ©mence? Patrick de la Grange Le secret mĂ©dical s'applique Ă  tous, y compris aux mineurs, aux personnes dĂ©cĂ©dĂ©es, aux personnes incapables majeures, c'est-Ă -dire aux personnes atteintes de dĂ©mence, quelle qu'elles soient, et aux personnes incapables de s'exprimer, comme le cas Vincent Lambert, qui a Ă©tĂ© trĂšs mĂ©diatisĂ©. VIDAL Ces principes ont-ils Ă©tĂ© renforcĂ©s par la loi "Kouchner" du 4 mars 2002 ? Patrick de la Grange Ces principes, qui existaient avant le vote de la loi Kouchner, ont Ă©tĂ© trĂšs clairement consacrĂ©s par la loi du 4mars 2002 texte de rĂ©fĂ©rence actuel sur le secret mĂ©dical et l'article1111 du Code de la SantĂ© Publique. Ces textes indiquent de maniĂšre trĂšs claire que l'on ne peut, en aucun cas, opposer un secret mĂ©dical au patient lui-mĂȘme, les choses sont trĂšs claires, le patient conscient et lucide a le droit de tout savoir. Ensuite, comme toujours en matiĂšre juridique, il y a les principes et les exceptions. VIDAL Le DMP Dossier MĂ©dical PartagĂ© fragilise-t-il le principe du secret mĂ©dical? Patrick de la Grange Que l'on parle de papier ou de donnĂ©es informatiques, cela ne change strictement rien Ă  ce principe, le support n'a pas d'importance ce sont le contenu, les donnĂ©es mĂ©dicales, les Ă©lĂ©ments de santĂ© qui appartiennent au patient qui sont importants. En aucun cas, un mĂ©decin peut refuser Ă  un patient le droit de savoir. MĂȘme si le mĂ©decin estime que son patient,pour10000 raisons, qu'il vaut mieux ne pas lui dire qu'il va mourir dans un mois c'Ă©tait trĂšs Ă  la mode dans les annĂ©es 70..., si le patient exige de connaĂźtre la vĂ©ritĂ©, le mĂ©decin doit se conformer Ă  sa volontĂ©. VIDAL Le mĂ©decin est donc toujours juge et partie sur le secret mĂ©dical
 Patrick de la Grange Oui, mais il y a le principe de droit et ensuite, il y a l'humanisme qui fait partie du Serment d'Hippocrate. Dans ce que l'on appelle le colloque singulier, la relation patient-mĂ©decin, entre deux ĂȘtres humains, doit ĂȘtre empreinte de toute la subtilitĂ© et la dĂ©licatesse qui vont faire que ce n'est pas forcĂ©ment nĂ©cessaire d'annoncer froidement une nouvelle difficile Ă  entendre si effectivement, a priori, le patient n'est pas en demande. Les mĂ©decins savent faire Ɠuvre de nuance, donner l'information, accompagner cette information de toutes les prĂ©cautions nĂ©cessaires, Ă©ventuellement en retenir un petit peu si ce n'est pas la peine d'annoncer
 Il y a toute la nuance possible et imaginable entre le droit brut et la relation personnelle entre un mĂ©decin et un patient qui va faire que le mĂ©decin va ĂȘtre intelligent au niveau du cƓur, dans la façon dont il va apporter les informations au patient. VIDAL Quelles sont les exceptions possibles au maintien du secret mĂ©dical ? Patrick de la Grange DesamĂ©nagements au secret mĂ©dical sont nĂ©cessitĂ©s par l'exercice de la mĂ©decine tout simplement, mais il n'y a pas d'exception. Les amĂ©nagements sont simples si vous ĂȘtes mort, on doit considĂ©rer qu'il y a un amĂ©nagement du principe par rapport Ă  la famille. La famille a le droit de savoir dans certaines limites, c'est assez compliquĂ©... pourquoi vous ĂȘtes mort. En particulier, la famille a le droit de savoir si vous ĂȘtes mort d'un accident mĂ©dical notamment. C'est une source de conflit permanente parce qu'effectivement, une famille qui pense que son proche est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  la suite d'un accident mĂ©dical va demander Ă  l'auteur prĂ©sumĂ© de l'accident de lui rĂ©vĂ©ler les causes de la mort. Or, l'auteur prĂ©sumĂ© peut se rĂ©fugier derriĂšre le secret mĂ©dical pour ne pas rĂ©vĂ©ler les causes de la mort si elles ne sont pas liĂ©es Ă  une. C'est compliquĂ© parce que vous ĂȘtes juge et partie. VIDAL Que dit la loi sur la rĂ©vĂ©lation, ou non, des causes prĂ©cises de la mort? Patrick de la Grange La loi impose au mĂ©decin, Ă  l'Ă©quipe mĂ©dicale ou Ă  l'Ă©tablissement de ne fournir Ă  la famille que ce qui est strictement nĂ©cessaire pour connaĂźtre les causes de la mort et encore, sous rĂ©serve que le patient lui-mĂȘme, de son vivant, ne s'y soit pas opposĂ©. Parce que le patient, de son vivant, peut trĂšs bien indiquer Ă  l'Ă©quipe mĂ©dicale qu'il refuse que sa famille, ses proches, soient informĂ©s de quoi que ce soit. Ce genre de conflit est rĂ©glĂ© par la loi des dispositions sont prĂ©vues, puisque la loi exprime trĂšs clairement que l'hĂŽpital doit faire le tri, dans les informations Ă  caractĂšre mĂ©dical, entre ce qu'il est possible de dire Ă  la famille et ce qui ne l'est pas. Mais Ă©videmment, du point de vue de la famille on a l'impression d'une opacitĂ©, d'un refus de transparence, d'un hĂŽpital qui se couvre pour que les fautes ne soient pas rĂ©vĂ©lĂ©es, etc. Ce sont les problĂšmes spĂ©cifiques liĂ©s Ă  la mort mais le principe, c'est que mĂȘme mort, le secret mĂ©dical doit ĂȘtre respectĂ©. VIDAL En cas de doute persistant sur une faute ou une dissimulation, que peuvent faire les familles ? Patrick de la Grange En cas de conflit avec l'Ă©tablissement mĂ©dical, qu'il soit public ou privĂ©, le seul moyen d'en sortir est d'avoir recours au juge le juge va dĂ©signer un expert qui va demander la communication du dossier mĂ©dical, d'abord le dossier mĂ©dical qui a Ă©tĂ© fourni Ă  la famille spontanĂ©ment et Ă©ventuellement celui qui ne lui a pas Ă©tĂ© fourni; Il va ensuite faire le tri entre ce qui est acceptable ou non d'ĂȘtre fourni Ă  la famille. VIDAL Existe-t-il d'autres recours possibles pour accĂ©der aux Ă©lĂ©ments du dossier mĂ©dical? Patrick de la Grange L'autre recours, qui est assez frĂ©quent pour les Ă©tablissements publics, c'est le recours Ă  la CADA, la Commission d'AccĂšs aux Documents Administratifs. Cette Commission va demander Ă  l'hĂŽpital de fournir le dossier. L'hĂŽpital va expliquer ce qu'il peut fournir et ce qu'il ne peut pas fournir ainsi que les raisons pour lesquelles il ne peut pas fournir tel ou tel document et la CADA va trancher dans un sens ou dans l'autre. LĂ  encore sous contrĂŽle du juge. De toute façon tout est,in fine, sous contrĂŽle du juge le juge administratif pour les hĂŽpitaux, le juge civil pour les Ă©tablissements de santĂ© privĂ©s, c'est-Ă -dire les cliniques. D'ailleurs, nous avons maintenant des jurisprudences assez claires du Conseil d'État, qui indiquent en particulier que le droit d'accĂšs de la famille en cas de dĂ©cĂšs n'est pas universel et qu'il appartient aux hĂŽpitaux de trier le mot est mal choisi mais c'est de cela dont il s'agit entre ce qui peut ĂȘtre communiquĂ© Ă  la famille et ce qui ne doit pas l'ĂȘtre, en particulier en regard de la volontĂ© exprimĂ©e par le patient avant son dĂ©cĂšs. Jeudi, 28 Mai 2015 Propos recueillis le 19 dĂ©cembre 2014 au Cabinet de la Grange et Fitoussi. Sources VIDAL - Écrit par Jean-Philippe RIVIÈRE © LES ADOS ! 15/06/2015 Les ados au-delĂ  des idĂ©es reçues ! Marc Olano Mis Ă  jour le 30/04/2015 L’ado type, on l’imagine dĂ©sabusĂ©, inquiet pour son avenir, en guerre avec ses parents, matĂ©rialiste, impulsif
 Or, une rĂ©cente enquĂȘte de l’Inserm auprĂšs de plus de 15?000 adolescents ĂągĂ©s de 13 Ă  18 ans dresse un portrait beaucoup plus nuancĂ© des adolescents d’aujourd’hui. ‱ Ils croient en l’avenir. Ainsi, seuls 15% des filles et 12% des garçons disent ne pas avoir confiance en l’avenir. Les garçons sont d’ailleurs plus confiants que les filles 58% contre 38%. ‱ Ils s’entendent avec leurs parents. Loin de l’image de l’ado rebelle, la plupart des jeunes sont satisfaits des relations avec leurs parents. 82% sont bien avec leur mĂšre, 70% avec leur pĂšre. Les garçons ont de meilleures relations avec eux que les filles. Comble de sagesse, 75% des ados reconnaissent avoir besoin de limites pour ne pas se mettre en danger, mĂȘme si 77% pensent que trop de limites les poussent Ă  les dĂ©tourner. ‱ Ils sont peu matĂ©rialistes. On les pensait accro aux derniĂšres fringues Ă  la mode, au tout nouvel iPhone
 Eh bien pas tant que ça! Seuls 14% des garçons et 9% des filles pensent que la valeur personnelle d’un individu dĂ©pend du nombre d’objets en sa possession. Pour la plupart, ce qui compte d’abord est l’image qu’ils donnent d’eux-mĂȘmes 73% des garçons, 75% des filles, suivie des rĂ©sultats scolaires et de leur crĂ©ativitĂ©. Pour les garçons, ce sont aussi les performances sportives qui jouent un rĂŽle important. L’enquĂȘte dĂ©peint des filles plus rĂ©flĂ©chies, des garçons plus fonceurs. ‱ Un mal-ĂȘtre exprimĂ© diffĂ©remment chez les filles et les garçons. 62% des filles se posent souvent des questions sur elles-mĂȘmes, contre seulement 36% des garçons. C’est notamment de leur image physique que s’inquiĂštent les filles, beaucoup plus que les garçons 36 Ă  50% selon les Ăąges, contre 15 Ă  22% pour les garçons. Les filles sont 66% Ă  Ă©voquer un mal-ĂȘtre en cas de doutes, les garçons seulement 39%. Quand ça va mal, la plupart des ados prĂ©fĂšrent s’isoler ou Ă©couter de la musique. Seuls 36% dĂ©cident d’aller voir des amis. Les garçons affectionnent plus particuliĂšrement les jeux vidĂ©o et les sensations fortes pour se changer les idĂ©es. La frĂ©quence des tentatives de suicide reste une donnĂ©e prĂ©occupante avec 7,8% des jeunes dĂ©clarant avoir dĂ©jĂ  fait ce geste au cours de leur vie, dont une majoritĂ© de filles. 17% des filles et 7% des garçons sont dĂ©crits comme Ă©tant dĂ©pressifs. Ces donnĂ©es montrent bien que garçons et filles manifestent diffĂ©remment leurs inquiĂ©tudes. On peut aussi s’étonner de nombreux points communs avec les adultes. En tout cas, 72% des ados conseilleraient Ă  un ami qui ne va pas bien d’aller consulter un psy. Et ça, c’est quand mĂȘme plutĂŽt un signe de maturitĂ©, non? © Inserm, Portraits d’adolescents», mars 2015. SANTE LES INEGALITES 16/06/2015 Comment rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s de santĂ© ? Florence Jusot Mis Ă  jour le 25/02/2015 Une partie de la population ne se fait pas soigner rĂ©guliĂšrement, par mĂ©connaissance des acteurs de la santĂ© et par peur des frais Ă  engager. ?On peut inverser la tendance! Si tout le monde consulte un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, les inĂ©galitĂ©s surgissent dĂšs qu’il est question de soins spĂ©cialisĂ©s ou prĂ©ventifs. Par exemple, les 25?% de la population disposant des revenus les plus Ă©levĂ©s recourent prĂšs de deux fois plus Ă  des soins de spĂ©cialistes ou Ă  des actes de dĂ©pistage comme la mammographie et la coloscopie que les 25?% les plus pauvres. La France fait partie des pays oĂč les inĂ©galitĂ©s face aux soins prĂ©ventifs sont les plus Ă©levĂ©es. Or, les difficultĂ©s d’accĂšs aux diagnostics mĂ©dicaux et aux traitements et les renoncements aux soins qui en dĂ©coulent sont clairement des facteurs de dĂ©gradation de l’état de santĂ©. Une moindre connaissance des filiĂšres mĂ©dicales, un rapport particulier au corps et Ă  la maladie, des attitudes diffĂ©rentes Ă  l’égard du risque ou encore un horizon temporel spĂ©cifique peuvent tout d’abord expliquer que les populations les plus pauvres et les moins Ă©duquĂ©es se soignent moins frĂ©quemment, plus tardivement et s’orientent davantage vers les soins curatifs. Mais ce sont surtout les barriĂšres financiĂšres qui sont en cause. D’aprĂšs l’enquĂȘte SantĂ© protection sociale» de l’Irdes en 2012, 26% de la population dĂ©clarent avoir renoncĂ© Ă  au moins un soin pour des raisons financiĂšres. Ce taux dĂ©croĂźt substantiellement avec le revenu 37% des plus pauvres disent avoir renoncĂ© Ă  un soin contre 13% des plus riches. Les renoncements concernent principalement les actes coĂ»teux et peu couverts par la SĂ©curitĂ© sociale les soins dentaires, auxquels 18% de la population renoncent, la lunetterie 10% et les consultations de mĂ©decin 6%. La privation est deux fois plus frĂ©quente au sein des 5% de la population non couverts par une assurance complĂ©mentaire. Parmi ceux qui le sont, les renoncements diminuent avec la qualitĂ© des contrats. Enfin, l’ampleur des dĂ©passements d’honoraires et la moindre densitĂ© de spĂ©cialistes dans les zones rurales ou pĂ©riurbaines expliquent les inĂ©galitĂ©s. Les difficultĂ©s d’accĂšs Ă  la santĂ© relĂšvent aussi du systĂšme de soins lui-mĂȘme. La distance sociale et culturelle entre le mĂ©decin et les patients les plus modestes rĂ©duirait la qualitĂ© des Ă©changes durant la consultation et donc celle du diagnostic. Les inĂ©galitĂ©s ne sont pas une fatalitĂ©? Par ailleurs, les inĂ©galitĂ©s sont les plus fortes dans des pays comme la France, ayant mis en place un systĂšme d’assurance financĂ© par les cotisations sociales, oĂč une part importante du coĂ»t des soins est laissĂ©e Ă  la charge des patients et oĂč les mĂ©decins sont rĂ©munĂ©rĂ©s Ă  l’acte. Elles diminuent dans les pays disposant de services nationaux de santĂ©, comme le Royaume-Uni, oĂč les dĂ©penses publiques, financĂ©es par l’impĂŽt, reprĂ©sentent une proportion plus importante. Les soins y sont le plus souvent gratuits et le mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste a un rĂŽle de coordinateur et d’orienteur dans le systĂšme. Les inĂ©galitĂ©s sociales de santĂ© ne sont pourtant pas une fatalitĂ©. En effet, celles-ci se rĂ©duisent aujourd’hui dans certains pays, comme le Royaume-Uni ou les Pays-Bas, engagĂ©s depuis plus d’une dizaine d’annĂ©es dans des politiques globales, s’attaquant Ă  l’ensemble des causes d’inĂ©galitĂ© tout en impliquant fortement les professionnels de santĂ©. Par exemple, en France, une premiĂšre Ă©tape consisterait Ă  mieux contrĂŽler les dĂ©passements d’honoraire et Ă  gĂ©nĂ©raliser le recours Ă  une complĂ©mentaire santĂ© de qualitĂ© pour tous. Par ailleurs, des interventions dans le secteur des soins primaires ont montrĂ© leur efficacitĂ© pour rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s? les actions de prĂ©vention ciblĂ©es menĂ©es dans les milieux de vie ateliers santĂ©-ville et associations de femmes relais jouant les mĂ©diatrices avec les communautĂ©s ou encore l’accompagnement personnalisĂ©, par entretien tĂ©lĂ©phonique entre les infirmiĂšres et les malades chroniques, comme le programme Sofia proposĂ© par l’Assurance-maladie aux diabĂ©tiques. À LIRE ‱ Les inĂ©galitĂ©s de recours aux soins bilan et Ă©volution» Florence Jusot, Revue d’épidĂ©miologie et de santĂ© publique, vol. LXI, n° 3, aoĂ»t 2013. ‱ La complĂ©mentaire santĂ© une source d’inĂ©galitĂ©s face Ă  la santé» Florence Jusot, Les Tribunes de la santĂ©, n° 43, 2014/2. Une offre de soin mal rĂ©partie Les professionnels libĂ©raux prĂ©fĂšrent s’installer dans certaines rĂ©gions plutĂŽt que dans d’autres? Paca comprend 122 mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes pour 100?000 habitants alors que la RĂ©gion Centre, l’une des moins couvertes, n’en compte que 86. Plusieurs facteurs expliquent ce phĂ©nomĂšne comme la prĂ©fĂ©rence pour des territoires oĂč il fait bon vivre ou encore le critĂšre Ă©conomique forte demande de soin locale, en raison d’une population vieillissante, par exemple. Cependant, la cause essentielle reste le lieu d’études. C’est pourquoi, selon les Ă©conomistes Éric Delattre et Anne-Laure Samson, lutter contre la dĂ©sertion mĂ©dicale nĂ©cessite d’adapter les numerus clausus aux besoins territoriaux. De leur cĂŽtĂ©, les collectivitĂ©s locales, aidĂ©es de l’État et de l’Assurance maladie, financent tout ou partie de la formation Ă  condition que le diplĂŽmĂ© s’installe dans le territoire. Elles offrent aussi des avantages fiscaux aux cabinets installĂ©s dans les zones de revitalisation rurale ou crĂ©ent des maisons de santĂ© pour rompre l’isolement des professionnels. ‱ Offre de soin comment rĂ©duire la fracture territoriale» Rapport de la commission des Affaires sociales du SĂ©nat, 2008. ‱ StratĂ©gies de localisation des mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes français» Éric Delattre et Anne-Laure Samson, Économie et statistique, n° 455/456, 2012. Maud Navarre Des dispositifs pour les plus dĂ©munis Deux dispositifs viennent en aide aux plus dĂ©munis. La Couverture maladie universelle complĂ©mentaire CMU-C, mise en place en 2000, couvre gratuitement les 6?% de la population disposant ?des revenus les plus faibles. Et l’Aide Ă  la complĂ©mentaire santĂ© ACS, depuis 2005, finance en partie la complĂ©mentaire santĂ© pour les mĂ©nages dĂ©passant de 35?% maximum le seuil de revenus donnant droit Ă  la CMU-C. GrĂące Ă  ces deux dispositifs, seuls 5?% de la population ne sont pas couverts Cependant, les bĂ©nĂ©ficiaires essuient les refus de certains professionnels de santĂ©. Les mĂ©decins ont des reprĂ©sentations stĂ©rĂ©otypĂ©es des patients CMU-C ils seraient exigeants, et pourraient gĂȘner les autres patients. Mais, surtout, ces patients sont moins ?rentables?» car le prix des actes mĂ©dicaux est plafonnĂ© Le dispositif ACS pose aussi problĂšme Ă  peine la moitiĂ© des personnes Ă©ligibles feraient valoir leurs droits, faute d’information. Par ailleurs, il ne couvre que 50?% du prix d’un contrat de complĂ©mentaire santĂ©. Le montant reste trop Ă©levĂ© pour les mĂ©nages les plus modestes qui prĂ©fĂšrent y renoncer La loi du 14 juin 2013 prĂ©voit qu’à l’horizon 2016, tous les employeurs des secteurs privĂ©s devront participer au financement d’une complĂ©mentaire santĂ© minimale pour les salariĂ©s. Mais cette avancĂ©e ne concerne pas ceux qui ont le plus de difficultĂ©s d’accĂšs Ă  l’assurance complĂ©mentaire les chĂŽmeurs, les handicapĂ©s, ?les bĂ©nĂ©ficiaires du minimum vieillesse ou encore les Ă©tudiants. Florence Jusot - Professeure de sciences Ă©conomiques Ă  l’universitĂ© Paris IX. © VIOLENCE VERBALE 18/06/2015 Violence verbale / CharitĂ© / Bourdieu Nicolas Journet Mis Ă  jour le 07/01/2015 Violence verbale les directeurs en premiĂšre ligne À propos de l’article de Christine Leroy, paru dans notre n° 265 dĂ©cembre 2014, et intitulĂ© Violence verbale les profs en premiĂšre ligne », Pierre Chalier, chef d’établissement en collĂšge, nous a adressĂ© un commentaire suivi d’un tĂ©moignage personnel. Il fait Ă©tat d’une enquĂȘte antĂ©rieure Ă  celle de la DEPP citĂ©e dans l’article le rapport remis Ă  la Casden par Éric Debarbieux et Georges Fotinos en 2012, intitulĂ© Violence et climat scolaire», portant sur plus de 1500 personnels de direction de collĂšges, et indiquant des niveaux de victimation supĂ©rieurs Ă  ceux dont nous nous sommes faits l’écho. En 2011, selon É. Debarbieux et G. Fotinos, 39,5% des personnels de direction d’établissements secondaires dĂ©claraient avoir Ă©tĂ© insultĂ©s au moins une fois dans l’annĂ©e Ă©coulĂ©e, soit par un parent d’élĂšve 16,1%, soit par un Ă©lĂšve 13%, le reste Ă©tant le fait d’inconnus ou d’autres personnes. C’est effectivement beaucoup plus que le dĂ©clare la note d’information de la DEPP, qui fait Ă©tat de 16% d’insultĂ©s ou menacĂ©s dans l’exercice de leur mĂ©tier, et incrimine plus souvent les Ă©lĂšves que les parents. Cet Ă©cart ne correspond pas Ă  une Ă©volution une nouvelle enquĂȘte livrĂ©e en 2013 par G. Fotinos, et portant sur 3?900 rĂ©ponses, indiquait cette fois que la moitiĂ© des chefs d’établissements dĂ©claraient avoir Ă©tĂ© agressĂ©s verbalement ou physiquement. Le phĂ©nomĂšne, selon cette source, n’aurait donc fait que croĂźtre, pour atteindre des niveaux inĂ©galĂ©s. Quels sont les bons chiffres? DerriĂšre ces Ă©carts, il y a plus certainement une divergence de mĂ©thodes que de faits. La note de la DEPP est issue de l’agrĂ©gation des donnĂ©es de l’Insee enquĂȘte Cadre de vie et sĂ©curité» sur sept annĂ©es consĂ©cutives 2007-2013. Elle reflĂšte donc un Ă©tat moyen des choses sur ces annĂ©es. Les rĂ©sultats d’É. Debarbieux et G. Fotinos sont plus strictement datĂ©s, mais avouent une surreprĂ©sentation» involontaire des Ă©tablissements situĂ©s en zones sensibles et rurales. Ceci explique-t-il cela? Seule une plongĂ©e plus profonde dans la cuisine des sondages pourrait le dire. Remercions Pierre Chalier de nous avoir rappelĂ© l’existence de ces enquĂȘtes. Pour avoir Ă©tĂ© lui-mĂȘme la cible de ce genre de comportement et avoir connu d’autres cas autour de lui, il est comprĂ©hensible qu’il ait souhaitĂ© attirer notre attention sur ces chiffres alarmants. ________________________________________ Du cĂŽtĂ© des internautes Un restant de charitĂ© Dans notre mĂȘme n° 265, Renaud Chartoire, faisant Ă©cho Ă  une Ă©tude du CrĂ©doc sous le titre Les pauvres montrĂ©s du doigt», signalait que deux tiers des Français sont persuadĂ©s que, s’ils le voulaient vraiment, les chĂŽmeurs pourraient retrouver un emploi» et que pour la premiĂšre fois en 2014, une majoritĂ© de Français 54% pensent mĂȘme que les pouvoirs publics en font trop pour les plus dĂ©munis». À ce constat, quatre rĂ©actions diffĂ©rentes. My Opinion, lecteur internaute, dĂ©plore ces vues si peu charitables Je ne sais pas si c’est la vie actuelle qui rend les gens Ă©goĂŻstes, mĂ©chants et aigris. On a l’impression que pour exister il faut qu’ils vomissent sur les pauvres et les Ă©trangers.» Van Melle s’indigne que le pauvre reste le bouc Ă©missaire d’une classe bourgeoise qui n’a plus ni morale, ni limites». Madeira Ki Diarra ajoute plus posĂ©ment que la principale mission de l’État est d’assister les dĂ©classĂ©s Ă©conomiques et financiers, lesquels ne sont pas moins des richesses de notre Ă©poque». Mais Bodin approuve et en rajoute Je suis d’accord qu’il y a beaucoup de profiteurs des aides sociales. Il est certain que beaucoup d’entre eux s’en sortent mieux Ă  ne rien faire.» Conclusion Ă  ce jour, trois de ces lecteurs sur quatre ne sont pas conformes aux rĂ©sultats de ce sondage. Mais cela ne nous empĂȘche pas de nous interroger sur les raisons de cette tendance de l’opinion. R. Chartoire Ă©voquait l’inadĂ©quation du systĂšme de rĂ©partition de l’aide par l’État. On peut en imaginer une autre. Les riches peuvent professer ce genre de vues, mais ils sont de moins en moins nombreux. Les salariĂ©s frappĂ©s par la prĂ©caritĂ© eux sont de plus en plus nombreux. Se considĂ©rant comme plus mĂ©ritants que les bĂ©nĂ©ficiaires des aides sociales, ils peuvent ĂȘtre portĂ©s Ă  remettre en cause leur lĂ©gitimitĂ©. Et vous qu’en pensez-vous? ________________________________________ À propos de Bourdieu et de la culture scolaire Dans un courrier rĂ©cent, monsieur Bruno Dufay signale une impasse regrettable» dans l’article Les HĂ©ritiers, 50 ans aprĂšs?» n° 264, novembre 2014. Cet article, Ă©crit-il, cite diffĂ©rents sociologues tous d’accord avec les thĂšses de Bourdieu, ce qui vous fait conclure “Les HĂ©ritiers, un quinquagĂ©naire qui ne fait pas son Ăąge.” Or un livre qui vient de sortir montre la question dĂ©battue sous un autre jour.» Il s’agit du livre de François-Xavier Bellamy, Les DĂ©shĂ©ritĂ©s, Plon, 2014. RĂ©ponse Ce livre, paru – soit dit en passant – aprĂšs la rĂ©daction de notre article, adresse un reproche Ă  l’Ɠuvre de Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron celui d’avoir accusĂ© la culture gĂ©nĂ©rale de n’ĂȘtre qu’un outil de sĂ©lection scolaire et sociale, donnant ainsi des armes aux partisans de son abandon. Il s’agit d’un dĂ©bat parallĂšle au sujet traitĂ© dans notre article la reproduction des inĂ©galitĂ©s sociales par le systĂšme scolaire. Ce dĂ©bat oppose gĂ©nĂ©ralement les partisans des connaissances» Ă  ceux des compĂ©tences». Comme l’indique F. X. Bellamy, Bourdieu, quelques annĂ©es plus tard, a conseillĂ© d’en prendre son parti». Avis que, semble-t-il, l’école en France n’a pas oubliĂ© de suivre. On lira avec profit l’article de Maud Navarre À quoi sert encore l’école?», n° 266, janvier 2015 oĂč est Ă©voquĂ© le problĂšme du poids accumulĂ© au fil des ans par les programmes scolaires. Or, des programmes aussi lourds ne sauraient ĂȘtre dĂ©nuĂ©s de contenu. L’absence de transmission culturelle vigoureusement dĂ©noncĂ©e par F. X. Bellamy est une cible qui demanderait Ă  ĂȘtre plus finement ajustĂ©e pour ĂȘtre atteinte. ________________________________________ Retrouvez-nous tous les jours sur Twitter SH_mag et Facebook ÉCRIVEZ-NOUS Vous souhaitez rĂ©agir Ă  ce numĂ©ro, contacter un journaliste ou soulever un dĂ©bat Écrivez-nous Ă  l’adresse suivante © PREVENTION DES RECIDIVES DE LA DEPRESSION 19/06/2015 PrĂ©vention des rĂ©cidives de la dĂ©pression la mĂ©ditation en pleine conscience aussi efficace que les antidĂ©presseurs Ă©tude Par Sophie DUMERY - Date de publication 12 Juin 2015 La survenue d'un ou plusieurs Ă©pisodes dĂ©pressifs augmente les risques de survenue d’un nouvel Ă©pisode. Pour prĂ©venir des rechutes chez les patients Ă  haut risque au moins 3 Ă©pisodes dĂ©pressifs majeurs, il est recommandĂ© de prescrire des antidĂ©presseurs pendant au moins 2 ans. Mais la compliance est souvent mĂ©diocre et l’attrait des thĂ©rapies alternatives important. Or la littĂ©rature est trĂšs restreinte sur l’éventuel intĂ©rĂȘt de ces thĂ©rapies. Le Dr Willem Kuyken et son Ă©quipe, de l’universitĂ© d’Oxford, ont dĂ©cidĂ© de combler ce manque de donnĂ©es en comparant l’impact de la mĂ©ditation en pleine conscience Ă  celui d’antidĂ©presseurs sur le dĂ©lai de rechute ou de rĂ©cidive d’une dĂ©pression. Cette Ă©tude randomisĂ©e baptisĂ©e PREVENT a Ă©tĂ© effectuĂ©e, en simple aveugle, auprĂšs de 424 patients. Les rĂ©sultats, publiĂ©s fin avril 2015 dans The Lancet, montrent un rapport bĂ©nĂ©fices-risques comparables entre les deux mĂ©thodes "les deux traitements ont Ă©tĂ© associĂ©s Ă  des rĂ©sultats positifs durables en termes de rechute ou de rĂ©cidive, de symptĂŽmes dĂ©pressifs rĂ©siduels, et de qualitĂ© de la vie", rĂ©sument les auteurs, qui estiment donc qu’il faut considĂ©rer cette possibilitĂ© comme une alternative Ă  envisager, si besoin, aux antidĂ©presseurs en prĂ©vention des rĂ©cidives. En cas d'Ă©pisodes dĂ©pressifs majeurs rĂ©pĂ©tĂ©s, le risque de rechute est Ă©levĂ© en l'absence de traitement de fond antidĂ©presseur de 50 Ă  80 % selon Richards D, 2011. D'oĂč les prĂ©conisations du National Institute for Health and Clinical Excellence NICE d'instaurer un traitement antidĂ©presseur de fond pendant 2 ans, prĂ©conisations qui rejoignent les recommandations en vigueur en France "en cas de trouble dĂ©pressif rĂ©current au moins 3 Ă©pisodes dĂ©pressifs majeurs au cours de la vie, la prolongation de la prescription du traitement antidĂ©presseur doit ĂȘtre proposĂ©e pour une durĂ©e de 2 ans" source VIDAL Reco DĂ©pression, Ă©laborĂ©e par notre comitĂ© d'experts d'aprĂšs les recommandaitons des autoritĂ©s sanitaires françaises. Mais ces prĂ©conisations peuvent ĂȘtre difficiles Ă  suivre par des patients qui ne sont pas toujours compliants, ne tolĂšrent pas forcĂ©ment bien ces mĂ©dicaments
 ou cherchent d'autres options du cĂŽtĂ© des mĂ©decines dites "alternatives". Qu'est-ce que la "mĂ©ditation en pleine conscience" ? La mĂ©ditation en pleine conscience est issue de la philosophie bouddhiste. Le bouddha Siddhartha Gautama, Ă©galement appelĂ© "l'EveillĂ©" considĂ©rait en effet la conscience vigilante de ses propres pensĂ©es, actions et motivations comme un chemin vers l'Eveil spirituel. ConcrĂštement, cette mĂ©thode de mĂ©ditation est destinĂ©e Ă  permettre aux gens d'apprendre Ă  devenir davantage conscients de leurs sensations corporelles, positives et nĂ©gatives, et Ă  "tourner intentionnellement leur esprit vers le moment prĂ©sent", comme le rĂ©sume le psychiatre Christophe AndrĂ© St Anne, Paris, qui pratique et enseigne la mĂ©ditation en pleine conscience depuis 12 ans cf. cette synthĂšse publiĂ©e par C AndrĂ© dans Cerveau & Psycho - n° 41 en 2010. La mĂ©ditation en pleine conscience utilisĂ©e par les psychothĂ©rapeutes et les psychiatres L'approche la mĂ©ditation en pleine conscience a Ă©tĂ© appliquĂ©e notamment Ă  la gestion du stress et de la dĂ©pression. Cette thĂ©rapie, appelĂ©e "thĂ©rapie cognitive basĂ©e sur la pleine conscience" TCPC, ou MBCT, pour "mindfulness-based cognitive therapy", en anglais, a donc pour objectif d'inciter les patients Ă  mieux percevoir les sensations, pensĂ©es et les sentiments nĂ©gatifs associĂ©s Ă  la rechute ou rĂ©cidive dĂ©pressive et d'utiliser de maniĂšre constructive ces expĂ©riences pour "rentrer dans l'instant prĂ©sent", en "pleine conscience" et en se dĂ©gageant de ces idĂ©es noires, au lieu de les ressasser, de s'y enfoncer, de se perdre... Plusieurs exercices, en groupe ou au quotidien, permettent de parvenir Ă  optimiser les capacitĂ©s d'attention dans la vie de tous les jours et au travail sans ruminer les pensĂ©es dĂ©pressives, explique le Dr Christophe AndrĂ© dans l'interview ci-dessous, effectuĂ©e par Sciences et Avenir en 2013 PremiĂšres Ă©tudes aux rĂ©sultats encourageants sur la diminution du risque de rechutes dĂ©pressives Plusieurs Ă©tudes ont dĂ©jĂ  dĂ©montrĂ© un intĂ©rĂȘt de la TCPC dans cette indication. Une mĂ©ta-analyse de Piet et Hoogard 2011 suggĂšre ainsi un effet bĂ©nĂ©fique significatif de la TCPC par rapport aux soins standards ou au placebo. En analysant 6 Ă©tudes randomisĂ©es effectuĂ©es auprĂšs de 593 patients diagnostiquĂ©s avec une dĂ©pression majeure rĂ©cidivante mais en rĂ©mission au moment des Ă©tudes, les auteurs ont constatĂ© une rĂ©duction moyenne du risque de rechute de 34 % dans les groupes de patients suivant une TCPC par rapport au risque de rechute constatĂ© dans les groupes "contrĂŽles" RR 0,66, IC95% 0,53–0,82. William Kuyken et coll. ont rĂ©alisĂ©, en 2008, une Ă©tude pilote auprĂšs de 123 patients avec un suivi de 15 mois. Les rĂ©sultats montrent que dans le groupe TCPC associĂ©e Ă  des mesures de rĂ©duction ou suppression des antidĂ©presseurs, les rĂ©currences dĂ©pressives se chiffraient Ă  47 %, contre 60 % dans le groupe antidĂ©presseurs seuls OR 0,63 ; IC95% 0,39-1,04. Par ailleurs, un meilleur contrĂŽle des symptĂŽmes rĂ©siduels et de la comorbiditĂ© psychiatrique a Ă©tĂ© constatĂ© dans le groupe TCPC, avec une meilleure qualitĂ© de vie et Ă  coĂ»t annuel Ă©gal. Enfin, dans le groupe TCPC, 75 % des patients ont pu interrompre complĂštement leur traitement antidĂ©presseur. La nouvelle Ă©tude de Willem Kuyken et coll. prolonge la dĂ©marche entreprise dans cette Ă©tude pilote, avec davantage de patients et une randomisation en simple aveugle. Deux groupes de 212 patients anglais sous antidĂ©presseurs, ayant prĂ©sentĂ© au moins 3 Ă©pisodes dĂ©pressifs majeurs Les auteurs de l'Ă©tude multicentrique PREVENT, contrĂŽlĂ©e et en simple aveugle, ont recrutĂ© 424 patients dans 4 centres de mĂ©decine gĂ©nĂ©rale, ruraux et pĂ©ri-ruraux. Ils avaient dĂ©jĂ  prĂ©sentĂ© au moins 3 Ă©pisodes dĂ©pressifs majeurs EDM selon le DSM-IV et Ă©taient tous initialement sous traitement antidĂ©presseur de fond aux doses recommandĂ©es. Ils ne prĂ©sentaient pas, au moment de l'Ă©tude, un EDM ni d'addiction majeure et autres comorbiditĂ©s psychiatriques. Pour le groupe testĂ© en TCPC, Kuiken et coll. ont choisi un protocole en groupes qui comportait 8 sĂ©ances hebdomadaires de TCPC suivies de sĂ©ances de rappel tous les trimestres pendant un an. Ce groupe a Ă©galement bĂ©nĂ©ficiĂ©, aprĂšs 6 semaines de TCPC, d'une assistance Ă  la diminution/suppression des antidĂ©presseurs avec un psychologue et un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste. Dans le groupe "contrĂŽle", le traitement de fond antidĂ©presseur a Ă©tĂ© poursuivi et suivi de maniĂšre rapprochĂ©e pour assurer un bon niveau de compliance. Un dĂ©lai de rechute dĂ©pressive comparable dans les 2 groupes Les auteurs ne constatent aucune diffĂ©rence significative Ă  2 ans en matiĂšre de dĂ©lai de rechute, le critĂšre primaire de l'Ă©tude 94 44 % des 212 patients du groupe TCPC ont rechutĂ© contre 100 47 % des 212 patients du groupe antidĂ©presseurs Ă  dose recommandĂ©e HR Ă  0,89 ; IC95 0,67–1,18 ; p=0,43 Pas de diffĂ©rence non plus en analyse secondaire de la compliance au protocole donnĂ©, avec une rechute chez 81 46 % des 176 patients compliants du groupe TCPC contre 80 49 % des 162 patients compliants du groupe antidĂ©presseurs HR 0,79, IC95 0,58–1,08, p=0,14. La TCPC plus efficace en cas d'antĂ©cĂ©dents de maltraitance infantile ? Les auteurs ont constatĂ© un moindre risque de rechute chez les personnes du groupe TCPC rapportant une sĂ©vĂšre maltraitance infantile 47 % vs 59 %, HR 0,53 ; IC95 0,29–0,95; p= A l'inverse, elle a augmentĂ© lĂ©gĂšrement ce taux chez les patients rapportant un faible niveau de violences dans l'enfance 44 rechutes 42 % chez 105 patients contre 35 35 % sur 101 patients sous antidĂ©presseurs seuls. Une maltraitance infantile sĂ©vĂšre est Ă©galement associĂ©e dans l'Ă©tude Ă  un parcours psychiatrique, des traitements et des antĂ©cĂ©dents familiaux plus lourds, Ă  davantage d'hospitalisations et de tentatives de suicide. Analyser les mĂ©canismes de rĂ©silience et adopter une stratĂ©gie thĂ©rapeutique par pallier Les auteurs ne notent pas de diffĂ©rence en analyse coĂ»t/efficacitĂ© entre les deux types de prise en charge. Ils prĂŽnent donc une poursuite de l'analyse des mĂ©canismes Ă  l'Ɠuvre dans les thĂ©rapies cognitives et suggĂšrent de les associer aux prises en charge des patients les plus lourds, en privilĂ©giant une stratĂ©gie par paliers. Ces thĂ©rapies cognitives non mĂ©dicamenteuses effectuĂ©es en groupe, peu coĂ»teuses, pourraient aussi reprĂ©senter une alternative intĂ©ressante pour les patients qui ne peuvent tolĂ©rer un traitement antidĂ©presseur d'entretien, ou ne le souhaitent tout simplement pas
Pour en savoir plus Étude objet de cet article Effectiveness and cost-effectiveness of mindfulness-based cognitive therapy compared with maintenance antidepressant treatment in the prevention of depressive relapse or recurrence PREVENT a randomised controlled trial. Willem Kuyken, Rachel Hayes, Barbara Barrett et coll. The Lancet, 21 avril 2015 Autres Ă©tudes citĂ©es dans cet article Prevalence and clinical course of depression a review. Richards D. Clin Psychol Rev 2011; 31 1117–25. The effect of mindfulness-based cognitive therapy for prevention of relapse in recurrent major depressive disorder a systematic review and meta-analysis. Piet J, Hougaard E. Clin Psychol Rev 2011; 31 1032–40. Mindfulness-based cognitive therapy to prevent relapse in recurrent depression. Kuyken W, Byford S, Taylor RS, et al. J Consult Clin Psychol 2008; 76 966–78. Sur la mĂ©ditation en pleine conscience et la TCPC "thĂ©rapie cognitive basĂ©e sur la pleine conscience" Pleine conscience, fiche Wikipedia La mĂ©ditation en pleine conscience, Christophe AndrĂ©, Cerveau & Psycho - n° 41, septembre-octobre2010 fichier PDF provenant de son site personnel Qu'est-ce que la mĂ©ditation de pleine conscience ?, interview de Christophe AndrĂ©, Sciences et Avenir, juin 2013 La thĂ©rapie cognitive basĂ©e sur la pleine conscience, Michel Larouche, Ordre des psychologues du QuĂ©bec, novembre 2009 Sources The Lancet © LE SPORT, UNE PHILOSOPHIE ? 06/07/2015 LE SPORT, UNE PHILOSOPHIE ? Maud Navarre Sciences Humaines Dossier Ă  tĂ©lĂ©charger - Mis Ă  jour le 15/06/2015 Article issu du N° 272 de Juillet 2015 - Le sport, une philosophie ? Je cours donc je suis. » Pour paraphraser RenĂ© Descartes, le sport suscite de nos jours un engouement auquel il est difficile d’échapper. De l’amateur au professionnel, du privĂ© au public, de l’AntiquitĂ© Ă  nos jours, l’activitĂ© physique a toujours caractĂ©risĂ© l’ĂȘtre humain. Nos ancĂȘtres des sociĂ©tĂ©s de chasseurs-cueilleurs la pratiquaient sans mĂȘme y penser. Aujourd’hui, il faut parfois se forcer Ă  bouger pour Ă©viter la sĂ©dentaritĂ© et rester en bonne santĂ©. S’il Ă©tait encore parmi nous, Cro-Magnon s’en Ă©tonnerait, lui qui parcourait des kilomĂštres pour survivre ! Être sportif, c’est vouloir s’amĂ©liorer. Mais dans quel but ? La philosophe Isabelle Queval esquisse diffĂ©rentes explications Ă  travers les rĂ©flexions de penseurs au fil des siĂšcles. De multiples raisons que les sciences humaines tentent de comprendre. Le sport est devenu un mode de vie. On y prend vite goĂ»t. Gare Ă  la dĂ©pendance ! C’est la bigorexie. Le psychologue Dan VĂ©lĂ©a en explique les ressorts. L’activitĂ© physique s’apprend Ă  l’école, mais pourquoi et sur quels critĂšres l’évaluer ? Les performances, les techniques acquises ? Claire Pontais apporte des rĂ©ponses. Source de vocations chez les jeunes, seule une poignĂ©e d’entre eux peuvent devenir professionnels, aprĂšs une sĂ©lection exigeante et une formation intensive que dĂ©crit le sociologue Julien Bertrand. Parce qu’il attire les foules, le sport est convoitĂ© par les politiques et l’économie, au point parfois de faire disparaĂźtre le suspens de la compĂ©tition, remarque Christian Bromberger. Objet de mode, source de passions, il peut conduire jusqu’à la haine de l’autre et susciter la critique. © LE RETOUR DE SPINOZA 15/07/2015 Le retour de Spinoza Catherine Halpern Mis Ă  jour le 15/06/2011 extrait du Mensuel SCIENCE HUMAINES N° 189 - Janvier 2008 GĂ©ographie des idĂ©es Pourquoi la philosophie politique, la psychologie, les neurosciences, etc. convoquent-elles aujourd’hui la pensĂ©e de ce philosophe hollandais du XVIIe siĂšcle?? Il faut bien le dire? certaines pensĂ©es vieillissent mieux que d’autres. La philosophie de Baruch Spinoza, malgrĂ© ses trois siĂšcles et demi, a en ce sens bon pied, bon Ɠil. Car elle est non seulement toujours Ă©tudiĂ©e et commentĂ©e avec assiduitĂ© par les philosophes les Ă©tudes spinozistes se portent bien, mais, signe de sa singuliĂšre vigueur, elle nourrit et inspire aujourd’hui plus largement les sciences humaines. Quelques Ă©conomistes, psychologues, sociologues ou politistes
 font ainsi directement rĂ©fĂ©rence Ă  ce philosophe hollandais longtemps jugĂ© sulfureux et la cible des bien-pensants. Le 27 juillet 1656, Ă  Amsterdam, Spinoza n’a pas encore 24 ans qu’il est frappĂ© de herem, c’est-Ă -dire excommuniĂ©, avec vĂ©hĂ©mence, par la communautĂ© juive portugaise. Pourquoi un tel courroux?? Les thĂšses qu’il commence Ă  Ă©laborer et qu’il formulera Ă  partir de 1660 dans L’Éthique, son maĂźtre ouvrage, apparaissent de moins en moins compatibles avec le judaĂŻsme en particulier et avec la religion en gĂ©nĂ©ral. Spinoza ne sĂ©pare pas l’ñme du corps, refuse l’idĂ©e d’un Dieu transcendant, voit dans le libre arbitre une illusion
 Autant d’idĂ©es qui font scandale. Le jeune philosophe n’a pourtant rien d’un provocateur. Au demeurant, c’est un homme vivant modestement, dans l’étude, assez solitaire mais aimant Ă©changer avec quelques amis choisis, et qui aprĂšs ses dĂ©boires polit des verres pour gagner sa vie. ?Caute?!?» est sa devise, que l’on peut traduire du latin par ?Prends garde?!?» ou ?Prudence?!?» Et s’il faut peser ses mots, c’est pour Ă©viter de dire des sottises certes, mais aussi parce qu’il convient de se protĂ©ger du fanatisme et de l’ignorance. Du reste, il ne publiera de son vivant que le TraitĂ© thĂ©ologico-politique 1670. Sa prudence ne l’empĂȘchera pas, dit-on, d’essuyer une tentative d’assassinat. L’influence d’une pensĂ©e radicale Cycliquement, la pensĂ©e de Spinoza revient dans les dĂ©bats. De son temps, elle alimente une polĂ©mique sur l’athĂ©isme?; Ă  la fin du xviiie siĂšcle, elle est sollicitĂ©e dans ce que l’on appelle ?la querelle du panthĂ©isme?»?; elle rĂ©apparaĂźt plus tard dans la rĂ©flexion marxiste, notamment Ă  partir des annĂ©es 1960 sous l’impulsion de Louis Althusser 1... Mais l’importance du spinozisme dans l’histoire de la pensĂ©e occidentale ne se limite pas Ă  ces quelques Ă©pisodes et a sans doute Ă©tĂ© minorĂ©e. C’est la thĂšse stimulante de l’historien Jonathan Israel dans un ouvrage important rĂ©cemment paru et richement documentĂ©, Les LumiĂšres radicales. La philosophie, Spinoza et la naissance de la modernitĂ© 1650-1750 2. Selon lui, les LumiĂšres ne peuvent ĂȘtre conçues, comme on le fait souvent en France, comme rĂ©sultant essentiellement d’une discussion des thĂšses de Montesquieu, Denis Diderot, Voltaire ou Jean-Jacques Rousseau ou, comme le soutiennent d’autres historiens des idĂ©es de l’autre cĂŽtĂ© de la Manche, comme la consĂ©quence des idĂ©es de John Locke et Isaac Newton. En rĂ©alitĂ©, elles constituent un phĂ©nomĂšne transeuropĂ©en et unifiĂ© qui comprend en son sein un courant plus engagĂ©, les ?LumiĂšres radicales?», longtemps marginalisĂ©. Or, pour J. Israel, c’est Spinoza et le spinozisme qui constituent ?l’armature intellectuelle des LumiĂšres radicales partout en Europe?», en Hollande, en Scandinavie, en France, en Allemagne, en Angleterre, en Italie, en Espagne. C’est d’eux que procĂšdent la contestation des inĂ©galitĂ©s entre les hommes mais aussi entre les sexes, la remise en cause de la monarchie et de l’autoritĂ© de l’Église. Du mĂȘme coup, c’est Ă©galement la chronologie des LumiĂšres qu’il convient de modifier puisqu’elles prendraient naissance en rĂ©alitĂ© au milieu du xviie siĂšcle et non au xviiie. Quoique opprimĂ© et clandestin, le spinozisme apparaĂźt dĂšs lors comme un courant de pensĂ©e radical et vigoureux dont le rĂŽle fut dĂ©terminant dans la constitution de notre modernitĂ©. Mais l’actualitĂ© de Spinoza ne procĂšde pas seulement d’un nouveau regard sur l’histoire des idĂ©es. Ses thĂšses sont encore aujourd’hui sollicitĂ©es par les recherches en sciences humaines. ?À travers lui, nous pouvons retrouver une autre façon de penser la libertĂ©, qui soit plus en accord avec les avancĂ©es actuelles de la biologie et des sciences humaines?», estime ainsi Henri Atlan 3, conquis par une pensĂ©e qui n’oppose pas dĂ©terminisme et libertĂ©. Trois champs principaux se nourrissent aujourd’hui de l’apport de Spinoza? la psychologie, les sciences sociales et la philosophie politique. Des affects Ă  la multitude En psychologie, c’est surtout la maniĂšre dont Spinoza pense l’unitĂ© du corps et de l’esprit qui est sollicitĂ©e, en particulier par les neuropsychologues encadrĂ© p. 60. Spinoza avait raison est le titre militant du dernier livre d’Antonio Damasio, qui part sur les traces du philosophe hollandais pour dĂ©passer le dualisme corps-esprit et apprĂ©hender autrement les Ă©motions. Sa relecture de Spinoza Ă  l’aide de l’imagerie cĂ©rĂ©brale et de la thĂ©orie Ă©volutionniste n’est sans doute pas orthodoxe et ne convaincra pas tous les spinozistes, mais montre un indĂ©niable enthousiasme. Les sciences sociales ne sont pas en reste. Avec Ă  leur tĂȘte l’économiste FrĂ©dĂ©ric Lordon entretien p. 62, convaincu de la grande pertinence de la pensĂ©e spinoziste aujourd’hui. Elle permet ainsi selon lui d’expliquer des phĂ©nomĂšnes aussi contemporains que les OPA dans le nouveau capitalisme financier 4. Surtout, explique-t-il dans L’IntĂ©rĂȘt souverain sous-titrĂ© ?Essai d’anthropologie Ă©conomique spinoziste?» La DĂ©couverte, 2006, Spinoza peut offrir un nouveau paradigme pour repenser les sciences sociales en rejetant dos Ă  dos thĂ©ories utilitaristes et antiutilitaristes. La philosophie politique elle aussi puise dans les thĂšses spinozistes encadrĂ© p. 60. Dans Haines. Philosophie et politique Puf, 2002, Olivier Le Cour Grandmaison entend Ă  partir de Spinoza rĂ©habiliter la place des passions dans l’étude des phĂ©nomĂšnes sociaux et politiques. Mais il n’hĂ©site pas Ă  s’en Ă©carter, par exemple quand il dĂ©fend l’idĂ©e de colĂšres saines et salvatrices face Ă  l’oppression politique. La rĂ©flexion altermondialiste d’Antonio Negri qui dĂšs les annĂ©es 1980 voit dans la pensĂ©e de Spinoza une maniĂšre de dĂ©passer la crise du marxisme 5 et Michael Hardt tĂ©moigne Ă©galement de la fĂ©conditĂ© des concepts spinozistes, et en particulier celui de ?multitude?» qu’ils empruntent pour apprĂ©hender un nouveau sujet de l’émancipation, structurĂ© en rĂ©seau, qui respecte les diffĂ©rences tout en construisant un commun 6. LĂ  encore, on s’éloigne souvent de l’orthodoxie. N’est-ce pas le signe d’une pensĂ©e toujours vivante?? NOTES 1 Voir Mogens Laerke, ?La rĂ©ception du spinozisme aux xviie et xviiie siĂšcles?» et Pierre-François Moreau, ?La rĂ©ception du spinozisme aux xixe et xxe siĂšcles?», in Pierre-François Moreau et Charles Ramond dir., Lectures de Spinoza, Ellipses, 2006. 2 Jonathan Israel, Les LumiĂšres radicales. La philosophie, Spinoza et la naissance de la modernitĂ© 1650-1750, Ă©d. Amsterdam, 2005. 3 Henri Atlan, La science est-elle inhumaine?? Essai sur la libre nĂ©cessitĂ©, Bayard, 2002 4 FrĂ©dĂ©ric Lordon, La Politique du capital, Odile Jacob, 2002. 5 Antonio Negri, L’Anomalie sauvage. Puissance et pouvoir chez Spinoza, 1982, rééd. Amsterdam, 2007. 6 Michael Hardt et Antonio Negri, Multitude. Guerre et dĂ©mocratie Ă  l’ñge de l’empire, La DĂ©couverte, 2004. © SUBSTITUTION AUX OPIACÉS 18/07/2015 SUBSTITUTION AUX OPIACÉS l’AcadĂ©mie de mĂ©decine dĂ©nonce un mĂ©susage et des dĂ©tournements, la FĂ©dĂ©ration Addiction s'insurge Par StĂ©phane KORSIA-MEFFRE Date de publication 09 Juillet 2015 L’AcadĂ©mie nationale de mĂ©decine dĂ©nonce les conditions actuelles de prescription de la buprĂ©norphine dans le cadre de la substitution aux opiacĂ©s, pointe l'"aviditĂ©" des personnes toxicomanes pour ce produit et sonne l’alarme sur les dĂ©rapages de cette mesure de santĂ© publique, dans un communiquĂ© publiĂ© le 30 juin 2015. Les addictologues et les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes de la FĂ©dĂ©ration Addiction, qui sont en premiĂšre ligne du traitement des personnes toxicomanes, rappellent, dans un communiquĂ© publiĂ© le 6 juillet, que "les addictions ne sont pas des vices mais des pathologies" et soulignent les bĂ©nĂ©fices dĂ©montrĂ©s de ce traitement substitutif. La FĂ©dĂ©ration Addiction dĂ©nonce donc une "mĂ©connaissance navrante du sujet, des erreurs factuelles graves et une approche partisane dĂ©crĂ©dibilisante" de la vĂ©nĂ©rable AcadĂ©mie, Ă  l'encontre des bonnes pratiques actuelles, et propose d'autres pistes d'amĂ©lioration de la substitution. La buprĂ©norphine, un Ă©lĂ©ment clef de la prise en charge des toxicomanes Depuis 1996, les mĂ©decins peuvent prescrire de la buprĂ©norphine Erreur ! RĂ©fĂ©rence de lien hypertexte non gĂ©nĂ©riques Ă  leurs patients dĂ©pendants aux opiacĂ©s. AdministrĂ©e sous forme de comprimĂ©s sublinguaux, la buprĂ©norphine haut dosage BHD constitue, avec la mĂ©thadone, le volet "Substitution" de la rĂ©ponse des autoritĂ©s de santĂ© au problĂšme de la toxicomanie. Depuis 2006, des formes gĂ©nĂ©riques de la buprĂ©norphine sont disponibles, ainsi que, plus rĂ©cemment, une association naloxone / buprĂ©norphine SUBOXONE destinĂ©e Ă  rĂ©duire le mĂ©susage de la buprĂ©norphine en Ă©liminant le "flash" procurĂ© par une injection Ă©ventuelle de buprĂ©norphine. Aujourd'hui, en France, 110 000 personnes prennent de la buprĂ©norphine dans le cadre de leur prise en charge mĂ©dicale source Observatoire français des drogues et des toxicomanies. L'AcadĂ©mie de mĂ©decine dĂ©nonce un mĂ©susage de la buprĂ©norphine, des dĂ©tournements et un coĂ»t majeur pour la collectivitĂ© Dans son communiquĂ© du 30 juin 2015, adoptĂ© Ă  la quasi-unanimitĂ© par les acadĂ©miciens 70 voix pour, 0 voix contre et 3 abstensions, la Commission VI Addictions de l'AcadĂ©mie nationale de mĂ©decine dĂ©nonce des dĂ©rives de la prescription de buprĂ©norphine par les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes. Selon ce communiquĂ©, "le produit est recherchĂ© avec aviditĂ© par les hĂ©roĂŻnomanes, facilement accessible par simple prescription il donne lieu Ă  un trafic dont les organismes payeurs font les frais. On les estime Ă  prĂšs de 250 millions d'euros par an". L'AcadĂ©mie estime Ă  150 000 le nombre d'hĂ©roĂŻnomanes traitĂ©s par buprĂ©norphine en France, au lieu de 110 000. L'AcadĂ©mie souligne Ă©galement que ce produit est "souvent utilisĂ© en injection intraveineuse, pratique Ă  l'origine de 30 Ă  40 dĂ©cĂšs chaque annĂ©e en France", malgrĂ© les mesures prises contre le mĂ©susage en 2008 par les pouvoirs publics. Les prĂ©conisations de l'AcadĂ©mie contre le mĂ©susage de la buprĂ©norphine Ă  haut dosage Pour renforcer la lutte contre le mĂ©susage et le trafic de SUBUTEX, les acadĂ©miciens demandent aux autoritĂ©s de santĂ© ‱ d'insister auprĂšs des mĂ©decins et professionnels de santĂ© pour que l'objectif d'un sevrage soit vĂ©ritablement privilĂ©giĂ© et que, dans ce but, la mĂ©thadone soit prescrite en premiĂšre intention ; ‱ de privilĂ©gier les gĂ©nĂ©riques plus difficilement injectables que le SUBUTEX ; ‱ de promouvoir et gĂ©nĂ©raliser le recours Ă  la SUBOXONE. Les professionnels de la substitution aux opiacĂ©s s'insurgent contre l'analyse de l'AcadĂ©mie Dans une rĂ©ponse publiĂ©e le 6 juillet, la FĂ©dĂ©ration Addiction, par la voix de MG Addictions, son pĂŽle MĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, associĂ© Ă  l'association de pharmaciens PharmAddict, accuse l'AcadĂ©mie de dĂ©sinformation sur la substitution, parlant mĂȘme d'"obscurantisme". La FĂ©dĂ©ration rappelle donc les faits suivants ‱ sur les 110 000 personnes recevant de la buprĂ©norphine et non 150 000 comme indiquĂ© par l'AcadĂ©mie, seule une minoritĂ© se livre au mĂ©susage ; ‱ contrairement aux affirmations de l'AcadĂ©mie, les formes gĂ©nĂ©riques de la buprĂ©norphine peuvent, elles aussi, ĂȘtre injectĂ©es dans le cadre du mĂ©susage ; ‱ la SUBOXONE n'est en rien une alternative Ă  l'injection, contrairement Ă  la prĂ©sentation faite au moment de sa mise sur le marchĂ©. Selon l'avis de Commission de la transparence de la Haute AutoritĂ© de SantĂ©, "il n'est pas attendu d'intĂ©rĂȘt de santĂ© publique pour cette spĂ©cialitĂ© en l'absence de donnĂ©es françaises, notamment sur la diminution des injections IV par rapport Ă  Subutex et sur les consĂ©quences de ces injections" ASMR V ;. ‱ les 250 millions d'euros du "trafic" correspondraient, au dosage moyen de 16 mg/j, au traitement de 147 000 patients, donc plus que l'ensemble des personnes concernĂ©es ; ‱ la prescription de la buprĂ©norphine n'est pas si "simple" que cela, puisqu'elle se fait sur ordonnance sĂ©curisĂ©e, pour une durĂ©e maximale de 28 jours, non renouvelable et sans chevauchement ; ‱ les personnes qui reçoivent de la buprĂ©norphine ne sont pas toutes d'anciens usagers de drogue par voie injectable davantage concernĂ©s par la problĂ©matique du mĂ©susage ; La FĂ©dĂ©ration Addiction rappelle aussi que, contrairement aux affirmations de l'AcadĂ©mie qui annonce "entre 30 et 40 dĂ©cĂšs chaque annĂ©e en France" du fait de l'injection intraveineuse de buprĂ©norphine, l'enquĂȘte DRAMES a montrĂ© que le nombre de dĂ©cĂšs par overdose oĂč la buprĂ©norphine Ă©tait impliquĂ©e Ă©tait de 20 en 2008 et de 45 en 2013, mais seulement 4 oĂč la buprĂ©norphine Ă©tait la seule substance psychoactive impliquĂ©e. En comparaison, les dĂ©cĂšs en lien avec la mĂ©thadone Ă©taient de 112 en 2013, dont 9 oĂč la mĂ©thadone Ă©tait utilisĂ©e seule. La FĂ©dĂ©ration Addiction dĂ©nonce un oubli partial des consĂ©quences sanitaires et sociales positives de la substitution La FĂ©dĂ©ration Addiction accuse Ă©galement l'AcadĂ©mie de mĂ©decine de partialitĂ© pour ne pas rappeler les bĂ©nĂ©fices des politiques de substitution en termes de rĂ©duction du nombre d'overdoses, de diminution de la prĂ©valence des infections par le VIH/sida et le VHC, de meilleure insertion socioprofessionnelle des personnes dĂ©pendantes aux opiacĂ©s et de rĂ©duction du coĂ»t des consĂ©quences des toxicomanies pour la sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral. La FĂ©dĂ©ration Addiction rappelle l'importance de la personnalisation du traitement substitutif et rejette les prĂ©conisations de l'AcadĂ©mie Face aux propositions des acadĂ©miciens qui souhaitent, selon les termes de la FĂ©dĂ©ration, un "sevrage Ă  marche forcĂ©e" et des "passages forcĂ©s d'une molĂ©cule Ă  une autre", la FĂ©dĂ©ration Addiction insiste sur la nĂ©cessaire personnalisation du traitement substitutif "Il revient au mĂ©decin d'apprĂ©cier avec le patient la molĂ©cule la mieux adaptĂ©e Ă  sa situation c'est l'intĂ©rĂȘt du modĂšle français de substitution d'offrir ce choix. Il faut le dĂ©fendre et l'ajuster, non le dĂ©truire". » Pour cette raison, les professionnels du terrain s'opposent Ă  la proposition de l'AcadĂ©mie recommandant la prescription systĂ©matique de mĂ©thadone en premiĂšre intention. D'une maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, ils soulignent les rĂ©sultats positifs obtenus par les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, en lien avec les acteurs spĂ©cialisĂ©s, et rappellent "l'importance de crĂ©er une relation de confiance basĂ©e sur l'alliance thĂ©rapeutique, d'Ă©carter toute tentation de jugement, de tenir compte des besoins exprimĂ©s par les patients et de ne jamais se dĂ©partir d'une rigueur bienveillante et Ă©clairĂ©e", exigence professionnelle "qui ne semble pas partagĂ©e par les acadĂ©miciens". Les propositions d'amĂ©lioration de la FĂ©dĂ©ration Addiction Pour la FĂ©dĂ©ration Addiction, l'amĂ©lioration du systĂšme français de substitution passera "par des avancĂ©es dont rend compte la littĂ©rature scientifique" ‱ Ă©largissement de la primo-prescription de la mĂ©thadone Ă  des mĂ©decins de ville habilitĂ©s et conventionnĂ©s avec un CSAPA Centre de Soins, d'Accompagnement et de PrĂ©vention en Addictologie ou un Ă©tablissement de santĂ© ; ‱ mise en place d'une substitution injectable de BHD Ă  l'aide d'essais cliniques adaptĂ©s ; ‱ Ă©largissement de la qualification de mĂ©dicament de substitution au sulfate de morphine ; ‱ ouverture de salles de consommation Ă  moindre risque pour un public en grande difficultĂ©. Sources AcadĂ©mie nationale de mĂ©decine, FĂ©dĂ©ration Addiction © FUMER ET PATHOLOGIES PSYCHIATRIQUES 07/08/2015 FUMER RISQUES DE PATHOLOGIES PSYCHIATRIQUES ? Une Ă©tude publiĂ©e dans la revue Lancet Psychiatry en Juillet 2015 effectuĂ©e sur fumeurs et non-fumeurs semble confirmer que la consommation de tabac entraine une augmentation de voir survenir une psychose. Une autre Ă©tude suĂ©doise prĂ©cise Ă©galement les liens entre tabac et schizophrĂ©nie. Troubles psychiatriques et tabac Plusieurs Ă©tudes ont montĂ© que les personnes souffrant de troubles psychiatriques graves fumaient davantage. La proportion de fumeurs chez les personnes psychotiques trois est d'ailleurs fois plus Ă©levĂ©e que dans la population gĂ©nĂ©rale. Les traitements poussent ils Ă  fumer davantage ? Les questions concernant ces chiffres Ă©levĂ©s de fumeurs sont nombreuses la pathologie psychiatrique et/ou les traitements pris pour la combattre poussent ils Ă  fumer davantage? Il semblerait que la cigarette compenserait les effets des mĂ©dicaments sur la rĂ©gulation de la dopamine, un neurotransmetteur associĂ© au mĂ©canisme de la rĂ©compense. La cigarette augmenterait le risque de troubles psychiatriques ? Les rĂ©sultats de l'Ă©tude ont clairement montrĂ© que la consommation quotidienne de tabac est associĂ©e Ă  une augmentation du risque de psychose et Ă  l'apparition plus prĂ©coce de troubles psychotiques. D'autre part, dĂšs l'apparition de la psychose, les personnes atteintes prĂ©sentent trois fois plus de chance d'ĂȘtre fumeurs que le reste de la population. Selon James MacCabe King's College co auteur de cette Ă©tude, les rĂ©usultats mettent bien en Ă©vidence que le tabagisme est un facteur de risque possible dans le dĂ©veloppement de psychoses et pas juste uniquement uns consĂ©quence de la psychose. Selon, Robin Murray King's College, autre co-auteur, l'exposition Ă  la nicotine augmentant la diffusion de dopamine serait Ă  l'origine de dĂ©veloppement de psychoses, l'excĂšs de dopamine Ă©tant une des hypothĂšses pour expliquer la schizophrĂ©nie. Autres Ă©tudes nĂ©cessaires D'autres Ă©tudes sont encore nĂ©cessaires pour affirmer totalement les liens entre consommation de tabac et psychose. SchizophrĂ©nie et psychose ArrĂȘter de fumer Chez les personnes atteintes de schizophrĂ©nie et psychose, l'Office français de prĂ©vention du tabagisme, OFT, recommande d'arrĂȘter de fumer avec l'aide d'un psychiatre, en collaboration ou non avec un tabacologue et Ă  distance d'Ă©pisode aigu. Autres pathologies psychiatriques Rappelons qu'il y a plus de personnes dĂ©pressives parmi les fumeurs et qu'ils prĂ©sentent souvent des Ă©pisodes plus aigus. D'autre part, les personnes souffrant d'anxiĂ©tĂ© ou de dĂ©pression fument deux fois plus que les non-fumeurs. Tabac et moral Contrairement aux idĂ©es reçues, fumer ne dĂ©tend pas et n'a aucun effet antidĂ©presseur. D'autre part,arrĂȘter de fumer permet de retrouver un bon moral Sources ‱ Sante Log ‱ Does tobacco use cause psychosis? Systematic review and meta-analysis, Lancet Psychiatry Pedro Gurillo, MD, Dr Sameer Jauhar, MRCPsych+, Robin M Murray, FRS, James H MacCabe, FRCPsych ‱ © LES ENFANTS DIFFICILES A TABLE 08/08/2015 LES ENFANTS DIFFICILES À TABLE SERAIENT DAVANTAGE EXPOSÉS AUX TROUBLES NERVEUX Les enfants les plus "fines bouches" seraient davantage sujets Ă  des syndromes anxieux et nĂ©cessiteraient un suivi dans les cas les plus sĂ©vĂšres. Par Marie-Noelle Delaby - RĂ©digĂ© le 04/08/2015 pour le site " Si la plupart des bambins rechignent Ă  finir leurs choux de Bruxelles sans qu’il n'y ait de quoi en faire un plat, le fait qu’un enfant fasse du moindre repas un combat peut ĂȘtre le signe d’un certain mal-ĂȘtre. Des travaux publiĂ©s lundi 3 aout dans la revue amĂ©ricaine Pediatrics ont ainsi montrĂ© que les enfants particuliĂšrement difficiles sur la nourriture courraient un risque bien plus Ă©levĂ© que les autres enfants, de souffrir de problĂšmes Ă©motionnels nĂ©cessitant une intervention mĂ©dicale. L’étude menĂ©e par l’universitĂ© de Duke Durham et portant sur jeunes amĂ©ricains estime que 20% des enfants ĂągĂ©s de deux Ă  cinq ans se montrent difficiles face au contenu de leur assiette. "Les enfants dont nous parlons dans cette Ă©tude ne sont pas ceux qui refusent parfois de manger leurs brocolis", prĂ©cise Nancy Zucker, directrice du Centre Duke sur les troubles de l'alimentation et premiĂšre auteure de l’étude. Rejet alimentaire et anxiĂ©tĂ© Ainsi 17% des jeunes sujets, dĂ©finis comme modĂ©rĂ©ment sĂ©lectifs, ne mangeaient qu’un panel restreint d’aliments. 3%, qualifiĂ©s d'"extrĂȘmement difficiles" Ă©taient sĂ©lectifs au point de limiter leur aptitude Ă  manger avec les autres ou de ne pas pouvoir ĂȘtre en prĂ©sence des aliments qui les rebutent », prĂ©cise l’étude. Selon les rĂ©sultats de ces travaux, les enfants modĂ©rĂ©ment et sĂ©vĂšrement difficiles Ă  table seraient deux fois plus sujets que les enfants moins fine bouche au dĂ©veloppement de troubles psychiatriques tels que l’anxiĂ©tĂ©, la dĂ©pression ou les dĂ©ficits d’attention dans les deux ans suivant la dĂ©claration de leur aversion alimentaire. La sĂ©vĂ©ritĂ© de ces symptĂŽmes serait proportionnelle Ă  la vigueur du rejet de l’enfant, rappelle l’étude qui prĂ©cise que les consĂ©quences d’une trop grande restriction peuvent ĂȘtre multiples et affecter l’état nutritionnel de l’enfant, sa croissance, ses comportements sociaux ou encore la relation parent-enfant. Pour expliquer ces rejets inhabituels, l’étude explore plusieurs pistes. Certains mangeurs difficiles auraient ainsi une sensibilitĂ© accrue aux odeurs, textures et goĂ»ts susceptibles de provoquer le dĂ©goĂ»t. D’autres ont pu vivre une expĂ©rience traumatisante avec un aliment entraĂźnant une anxiĂ©tĂ© face aux nourritures nouvelles. Les nĂ©ophobies demeurent courantes Ces travaux confirment la relation Ă©troite qui lie le comportement du jeune enfant Ă  son alimentation, cette derniĂšre faisant souvent office de levier impactant sur sa relation au monde qui l’entoure », rappelle Laurence Plumey, mĂ©decin nutritionniste auteur du Grand Livre de l’alimentation. A l’ñge de 2 Ă  4 ans les nĂ©ophobies alimentaires sont courantes et font partie intĂ©grante du dĂ©veloppement de l’enfant qui s’affirme Ă  travers ces refus » rassure le mĂ©decin. Tous les enfants difficiles Ă  table sont donc loin de dĂ©velopper des troubles anxieux. Mais les parents doivent toutefois demeurer attentifs Ă  la persistance de ces phĂ©nomĂšnes et ne pas hĂ©siter Ă  consulter en cas de rupture des relations du jeune enfant Ă  son entourage ou s’il subit un ralentissement de sa courbe de croissance » conclue la nutritionniste. © CINQ IDÉES REÇUES SUR LA SEXUALITÉ 11/08/2015 CINQ IDÉES REÇUES SUR LA SEXUALITÉ poursuit cette semaine encore les idĂ©es reçues sur la sexualité  Nous sommes tous polluĂ©s par des prĂ©jugĂ©s issus de notre Ă©ducation, de notre culture, de nos expĂ©riences personnelles. Ils sont capables de perturber notre vie sexuelle alors autant les chasser de son lit ! Au programme, le cunnilingus forcĂ©ment apprĂ©ciĂ© des dames, la polygamie dans la nature des hommes, l'Ă©jaculation impossible Ă  maĂźtriser ou encore les prĂ©liminaire ennuyeux pour les hommes. Vrai ou faux ? Par Dr Charlotte Tourmente - mis Ă  jour le 07/08/2015 Les hommes prĂ©fĂšrent-ils faire l'amour le matin ? Un homme se rĂ©veille souvent avec une Ă©rection matinale qui ne s'explique pas par le dĂ©sir mais sans doute par une oxygĂ©nation des corps caverneux. Alors autant en profiter, non ? D'autant plus que le soir, aprĂšs une journĂ©e de travail stressante et fatigante, il ne sera pas forcĂ©ment d'humeur aux galipettes. Une femme n'a pas toujours le temps ni l'envie de profiter du rĂ©veil triomphant de son homme ! Avec les enfants Ă  prĂ©parer, Ă  faire dĂ©jeuner et Ă  emmener Ă  l'Ă©cole, le timing est serrĂ©. Et bien souvent, elle prĂ©fĂšre faire l'amour une fois qu'elle a rĂ©glĂ© toutes les impĂ©ratifs de la journĂ©e. TOUTES LES FEMMES AIMENT LE CUNNILINGUS Faux S'il est vrai que de nombreuses femmes aiment ces caresses linguales et la stimulation du clitoris par la langue, toutes ne sont pas Ă  l'aise avec cette pratique ou ne l'apprĂ©cient pas du tout tout comme les hommes n'aiment pas forcĂ©ment la fellation. Des raisons hygiĂ©niques peuvent expliquer cette rĂ©ticence la crainte des odeurs gĂȘnantes du fait de la proximitĂ© du mĂ©at urinaire par lequel s'Ă©coule l'urine, et de l'anus. Une femme peut ĂȘtre tellement focalisĂ©e sur le plaisir de celui qui partage son lit qu'elle ne veut pas qu'il s'occupe d'elle et qu'elle est alors dans l'impossibilitĂ© de l'apprĂ©cier. Autre raison invoquĂ©e le cunnilingus demande un lĂącher-prise plus important que la pĂ©nĂ©tration. Le fait de voir un homme entre ses jambes s'occuper d'une zone qu'elle connaĂźt mal, qu'elle juge sale ou laide est susceptible de la dĂ©ranger suffisamment pour qu'elle soit incapable de savourer ces caresses. Certaines femmes complexent sur leur sexe, la taille de leurs lĂšvres, qu'elles jugent trop petites ou trop grandes. D'autres s'ennuient soit parce qu'elles sont incapables de se dĂ©tendre soit parce que leur partenaire s'y prend mal il est alors conseillĂ© de le guider par des gĂ©missements lorsqu'il s'approche des points sensibles. UN HOMME PEUT FAIRE L’AMOUR PLUSIEURS FOIS DE SUITE Vrai, quand il est jeune... AprĂšs une Ă©jaculation, l'homme rentre dans une phase particuliĂšre appelĂ©e pĂ©riode rĂ©fractaire le sang quitte les corps caverneux, l'Ă©rection retombe et l'homme n'est plus capable de pĂ©nĂ©trer sa partenaire. C'est physiologique ! Au dĂ©but de la vie sexuelle, cette pĂ©riode dure quelques minutes ou secondes, puis un nouveau rapport est possible. Elle s'allonge ensuite progressivement aprĂšs 80 ans, il n'est pas rare que la pĂ©riode rĂ©fractaire dure un Ă  plusieurs jours. Ce dĂ©lai est variable selon les hommes et peut diminuer si l'excitation est trĂšs forte. Certaines personnes estiment qu'un bon amant est capable de faire l'amour plusieurs fois de suite. Mais est-ce vraiment important ? Non
 C'est le plaisir pris Ă  deux qui prime bien Ă©videmment. De plus, un rapport sexuel ne se limite pas Ă  la pĂ©nĂ©tration, si la femme a envie de prolonger les Ă©bats, parfois parce qu'elle n'a pas encore trouvĂ© tout le plaisir qu'elle attendait, la stimulation du clitoris par le partenaire ou les jeux avec un sextoy sont des possibilitĂ©s Ă  ne pas oublier. L'HOMME EST POLYGAME DE NATURE Faux
 L'argument principal Ă©tayant cette affirmation voudrait que les animaux ne soient pas fidĂšles. Une affirmation erronĂ©e aux Ă  deux niveaux d'abord tous les animaux ne sont pas tous polygames, mĂȘme si une grande majoritĂ© l'est les campagnols des champs, les loups ou encore les singes gibbon sont fidĂšles Ă  une femelle.Pourquoi les hommes devraient-ils rejoindre le camp des plus nombreux ? De surcroĂźt, l'Homme, en tant qu'espĂšce, est-il un animal comme les autres ? Pour certains, la rĂ©ponse est nĂ©gative puisqu'il se diffĂ©rencie des animaux par son niveau de conscience il est douĂ© d'une conscience qui le pousse Ă  rĂ©flĂ©chir sur lui-mĂȘme qui suis-je, d'oĂč viens-je et vais-je tromper ma femme pour caricaturer un peu.... Pour Ă©largir le dĂ©bat, chaque sociĂ©tĂ© impose sa conception au sujet de la mono ou polygamie les harems des sultans et les favorites des rois ne choquaient personne Ă  l'Ă©poque. Aujourd'hui, nous sommes plutĂŽt des monogames en sĂ©rie, en enchaĂźnant plusieurs relations de couple au cours de notre vie, avec parfois des coups de canif dans le contrat de la fidĂ©litĂ©. Alors fidĂšle ou "infidĂšle" ayant 2 partenaires ou plus en mĂȘme temps ? La rĂ©ponse est individuelle. A chacun de rĂ©flĂ©chir Ă  ses valeurs personnelles et ses envies, au-delĂ  de l'aspect culturel. Et trouver en lui sa propre rĂ©ponse, susceptible d'Ă©voluer selon les pĂ©riodes de sa vie et la personne qui partage sa vie. Il semble toutefois inutile de faire appel aux animaux pour justifier sa rĂ©ponse
 L’HOMME NE MAÎTRISE PAS SON ÉJACULATION Faux L'Ă©jaculation est un rĂ©flexe et par dĂ©finition ne se contrĂŽle pas mais l'homme peut apprendre Ă  l'apprivoiser. Comment ? Tout simplement en connaissant son corps et en repĂ©rant les signes qui prĂ©cĂšdent son Ă©jaculation il peut s'agir d'une sorte de frottement dans le bas-ventre, au moment oĂč le sperme passe dans l'urĂštre prostatique, suivi de l'envie d'Ă©jaculer. C'est Ă  ce moment-clĂ© qu'il convient d'agir. Pour retarder l'Ă©jaculation, l'excitation doit redescendre en freinant les mouvements du bassin ou en changeant de position durant un rapport, en ralentissant les mouvements de la main lors de la masturbation. Autres conseils pratiques plus faciles Ă  mettre en Ɠuvre et sans courir le risque de perdre son Ă©rection l'homme peut bloquer son souffle quelques secondes, fermer les yeux pour ne plus voir ce qui l'excite les seins de sa partenaire par exemple ou comprimer son pĂ©nis pour interrompre le processus. LES HOMMES N'AIMENT PAS LES PRÉLIMINAIRES PlutĂŽt faux Soyons honnĂȘtes, certains mĂąles en rut ne recherchent qu'un bref coĂŻt centrĂ© sur leur propre plaisir. Passons
 Physiologiquement, il est Ă©vident que les hommes ont moins besoin des prĂ©liminaires que les femmes puisque leur pĂ©nis se gonfle de sang rapidement, Ă  l'inverse des organes sexuels de la femme. Toutefois, cette remarque est Ă  nuancer car certaines femmes arrivĂ©es Ă  une certaine maturitĂ© sexuelle peuvent lubrifier en quantitĂ© abondante rapidement et sont prĂȘtes Ă  la pĂ©nĂ©tration rapidement. Mais certains hommes voient dans les prĂ©ludes un moment propice Ă  renforcer leur Ă©rection, Ă  les mettre en confiance avant la pĂ©nĂ©tration et Ă  augmenter l'intensitĂ© de leur orgasme par la suite. Certains apprĂ©cient vraiment ces moments intimes qu'ils considĂšrent comme une prĂ©paration sensuelle de leur amante. Baisers et caresses offerts au corps entier, instants de douceur Ă©picĂ©e et gourmande... il revient aux amants de transformer les prĂ©liminaires en jeux Ă©rotiques dont la durĂ©e convient aux deux ! LA FELLATION ET LE CUNNILINGUS SONT SANS RISQUE Faux MĂȘme s'il est moindre qu'avec la pĂ©nĂ©tration, le risque de transmission d'infections sexuellement transmissibles est bien rĂ©el. Le sperme, le liquide sĂ©minal, les sĂ©crĂ©tions vaginales sont en effet susceptibles de contenir le VIH. Et celui ou celle qui effectuent la fellation ou le cunnilingus est plus Ă  risque que celui ou celle qui la reçoit. Le risque est augmentĂ© en cas de lĂ©sion dans la bouche plaie suite Ă  un soin dentaire, gingivite, angine, aphte, de lĂ©sion dans la gorge provoquĂ©e par une autre IST syphilis, gonorrhĂ©e transmis par
 une fellation ou un cunnilingus ou lors de rĂšgles pour le cunnilingus. L'herpĂšs, la syphilis, le papillomavirus, le chlamydia, l'hĂ©patite B et le gonocoque peuvent aussi ĂȘtre transmis. La grande majoritĂ© des gens n'ont pas conscience de ces risques ou trouvent trop dĂ©sagrĂ©able d'utiliser un prĂ©servatif non lubrifiĂ© ou pour le cunnilingus une digue dentaire ou un prĂ©servatif coupĂ© dans sa longueur. Il faudrait pourtant les imposer, quitte Ă  les abandonner une fois les tests de recherche des IST rĂ©alisĂ©s et montrant l'absence d'infection. Et en cas de prise de risque, le dĂ©pistage est impĂ©ratif. © CINQ IDÉES REÇUES SUR L'ORGASME 12/08/2015 CINQ IDÉES REÇUES SUR L'ORGASME Plaisir suprĂȘme, jouissance, septiĂšme ciel,
 L'orgasme est recherchĂ©, exigĂ©, quĂ©mandĂ©, attendu comme un Graal. Comme beaucoup de sujets en sexualitĂ©, il est la proie facile d'idĂ©es prĂ©conçues ; en voici cinq avec difficultĂ©, tant leur nombre est Ă©levĂ© ! Ă  dĂ©construire avec plaisir. Les femmes sont-elles toutes capables d'orgasmes multiples, les hommes ne simulent-ils jamais un orgasme ou encore le plaisir en couple est-il vouĂ© Ă  diminuer ? RĂ©ponses sensuelles et argumentĂ©es. Par Dr Charlotte Tourmente - mis Ă  jour le 30/07/2015 Qu'est-ce qu'une femme fontaine ? La femme fontaine fait fantasmer tant le fluide Ă©mis vigoureusement est assimilĂ© Ă  une preuve de plaisir intense et de compĂ©tence sexuelle pour l'amant
 Contrairement Ă  une idĂ©e reçue, la femme fontaine n'est pas une femme qui a une lubrification importante. L'Ă©mission est composĂ©e de deux liquides particuliers au moment de l'orgasme. Il y a d'une part une Ă©jaculation fĂ©minine, liquide fluide et blanchĂątre, en provenance de la "prostate fĂ©minine" glandes de Skene, glandes urĂ©trales et d'autre part un liquide en provenance de la vessie et en plus grande quantitĂ© appelĂ© squirting. La frĂ©quence des femmes fontaines est difficile Ă  Ă©valuer, certains sexologues pressentent que sous rĂ©serve d'une stimulation adĂ©quate de la part de l'homme et d'un complet lĂącher-prise fĂ©minin, toutes les femmes sont potentiellement fontaines... Les femmes peuvent toutes avoir plusieurs orgasmes Ă  la suite Faux Une femme multi orgasmique est une femme qui Ă©prouve plusieurs orgasmes Ă  la suite, sans faire de pause. Les hommes perdent leur Ă©rection un certain temps aprĂšs l'Ă©jaculation, c'est la "pĂ©riode rĂ©fractaire", dont la durĂ©e augmente avec l'Ăąge ; ils ne peuvent pas enchaĂźner directement sur un second rapport. Les femmes n'ont pas cette limite aprĂšs une premiĂšre jouissance, l'excitation et le plaisir ne chutent pas brutalement ni complĂštement l'orgasme va et vient, se perd pour mieux se retrouver dans une autre position ou avec d'autres stimulations, du clitoris par exemple. Mais en pratique, on ne sait pas vraiment si toutes les femmes ont cette capacitĂ© ou seules quelques-unes. De plus, un certain nombre de freins entrent en jeu la difficultĂ© Ă  s'abandonner, un amant peu compĂ©tent, la culpabilitĂ© qui entache parfois le plaisir,
 Certaines ne sont plus rĂ©ceptives aux caresses aprĂšs un orgasme, leur clitoris devient tellement sensible qu'il vaut mieux s'abstenir de le toucher. Quoi qu'il en soit, la quĂȘte effrĂ©nĂ©e de cet orgasme multiple est le meilleur moyen de ne pas le trouver et ne doit vraiment pas ĂȘtre un objectif ! Loin de la recherche de performance, c'est le fait d'aimer et de profiter de ce que l'on est en train de vivre qui prime
 Une femme qui n'a pas d'orgasme est frigide Faux Un dicton fĂ©ministe estime qu'il n'y a pas de femme frigide, seulement de mauvais amants
 La frigiditĂ© se dĂ©finit par une absence de dĂ©sir et de plaisir, ce terme n'est pas utilisĂ©e par les sexologues, mais surtout par les hommes, lorsque leur partenaire ne parvient pas Ă  l'orgasme durant la pĂ©nĂ©tration. Ce qui ne signifie pas qu'elle en a autrement, par stimulation du clitoris, avec son amant ou sans lui. Si la femme n'a jamais connu d'orgasme, cette "anorgasmie" s'explique par diffĂ©rentes raisons une Ă©ducation rigide et culpabilisant le plaisir, une difficultĂ© Ă  s'abandonner, une mĂ©connaissance de son corps, un partenaire qui ne sait pas stimuler suffisamment son amante, ou des causes physiques certaines maladies, des mĂ©dicaments comme les antidĂ©presseurs, etc.. Si cette absence d'orgasme est la cause de souffrance, il est possible de consulter un sexologue mĂ©decin ou psychologue pour comprendre les causes et amĂ©liorer la situation. Chez l'homme, c'est simple et mĂ©canique il jouit quand il est Ă©jacule Faux Il est tentant de rĂ©duire la sexualitĂ© masculine Ă  une mĂ©canique basique, mais l'homme est parfois aussi compliquĂ© que la femme
 L'orgasme et l'Ă©jaculation sont deux choses diffĂ©rentes, un homme peut jouir sans Ă©jaculer et vice-versa, mĂȘme si dans la majoritĂ© des cas, les deux phĂ©nomĂšnes sont associĂ©s. L'Ă©jaculation correspond Ă  l'Ă©mission de sperme au summum de l'excitation et il s'agit d'un rĂ©flexe qui ne se contrĂŽle pas une fois qu'il est lancĂ©. Elle est composĂ©e de quelques saccades, sĂ©parĂ©es de 0,8 secondes, avec une contraction de l'urĂštre par lequel passe le sperme, et du pĂ©rinĂ©e. Elle prĂ©cĂšde de quelques dixiĂšmes de seconde l'orgasme, qui est une sensation de jouissance ressentie au niveau du cerveau essentiellement, accompagnĂ©e de contractions du pĂ©rinĂ©e. La frĂ©quence cardiaque s'accĂ©lĂšre, la tension aussi, les pupilles se dilatent, la jouissance est lĂ  ! Et le bien-ĂȘtre intense et l'apaisement qui la suivent sont dĂ©licieux
 Un homme ne simule pas l'orgasme
 Faux Certes, les hommes ont moins tendance Ă  simuler que ces dames, mais ils simulent de temps en temps pour faire plaisir Ă  leur partenaire, pour Ă©courter le rapport ou pour se stimuler un peu. Eux aussi ont des jours oĂč ils sont moins en forme, plus prĂ©occupĂ©s ou simplement "pas d'humeur" ! Alors, avec quelques gĂ©missements et soubresauts, le tour est joué  La seule chose, qu'ils ne peuvent pas simuler, c'est l'Ă©jaculation qui est un rĂ©flexe incontrĂŽlable. Jouir, c'est offrir son plaisir Ă  l'autre, s'abandonner Ă  l'autre, ce que les hommes ont parfois autant de mal Ă  faire que les femmes. Et tout n'est pas question de technique et de savoir-faire l'orgasme est soumis aux fantasmes, Ă  ce que la partenaire lui renvoie sur ce plan, Ă  ce que l'homme s'autorise en face de cette femme
 CulpabilitĂ©, manque de confiance en soi, extrĂȘme pudeur sont des embuches bien rĂ©elles sur le chemin de l'orgasme masculin. En couple, le plaisir diminue forcĂ©ment avec le temps Faux, Ă  condition... Le plaisir ne diminue pas tant que la communication est bonne dans le couple et que la sexualitĂ© reste une prioritĂ©. L'avantage du temps, c'est que chacun connaĂźt le corps de l'autre par cƓur et sait parfaitement comment lui donner du plaisir, ce qui est un Ă©norme avantage. Le risque, c'est de se contenter de ses acquis, de consacrer de moins en moins d'importance aux galipettes et de ne pas faire Ă©voluer sa sexualitĂ© le dĂ©sir peut mourir et entraĂźner le plaisir dans sa chute
 Avec le temps, la composante hormonale du dĂ©sir, qui s'entretient et se nourrit de nouveautĂ©, s'attĂ©nue mais l'envie d'Ă©change et d'une vĂ©ritable rencontre sensuelle compense cette baisse, lorsque le couple continue Ă  parler, Ă  confier ses dĂ©sirs et ses dĂ©ceptions pour mieux les combler. Le dialogue reste la meilleure arme contre les incomprĂ©hensions inĂ©vitables en couple ; une sexualitĂ© variĂ©e, ludique et plaisante la meilleure alliĂ©e du plaisir
 © CINQ IDÉES REÇUES SUR LE DÉSIR 15/08/2015 CINQ IDÉES REÇUES SUR LE DÉSIR Le dĂ©sir, cette sensation brutale qui nous donne envie de nous fondre dans l'autre et de vibrer au rythme de ses hanches... Il est mystĂ©rieux, impĂ©rieux, capricieux et n'en fait qu'Ă  sa tĂȘte. Il est aussi la victime d'idĂ©es reçues tenaces, alors profitons de l'Ă©tĂ© pour faire un point sur cet obscur objet de plaisir, qui nous Ă©chappe parfois et nous perturbe souvent. Par Dr Charlotte Tourmente - MAJ, le 30/07/2015 DĂ©sir et libido, de faux synonymes Le terme libido a Ă©tĂ© inventĂ© par Freud qui le dĂ©finissait par la pulsion sexuelle, puis plus globalement par un instinct de vie, plus profond. Le dĂ©sir est la manifestation sexuelle de la libido, qui englobe d'autres dĂ©sirs. Dans le langage courant, la libido est utilisĂ©e comme synonyme de dĂ©sir sexuel, ce qui n'est pas tout Ă  fait exact. Seuls les psys continuent Ă  faire la diffĂ©rence entre les deux termes. Mais quelque soit le sexe, ces facteurs hormonaux sont tempĂ©rĂ©s par d'autres Ă©lĂ©ments plus psychologiques ou pratiques l'attirance, le climat relationnel dans le couple, le stress, la fatigue, les tĂąches domestiques, l'absence de temps Ă  consacrer Ă  la sexualitĂ© jouent un rĂŽle bien rĂ©el sur le dĂ©sir. Les hommes ont plus de dĂ©sir que les femmes Eh bien non, interrogez vos amies, il y en aura forcĂ©ment une qui se plaindra des "migraines" de son homme ! Le dĂ©sir masculin est rĂ©gi par la testostĂ©rone, hormone sexuelle mĂąle dont la production est linĂ©aire il est donc constant sur le plan hormonal. Chez les femmes, les hormones qui dĂ©terminent le dĂ©sir sont Ă  la fois la testostĂ©rone, Ă  raison d'1/10Ăšme du taux masculin, et les estrogĂšnes, qui sont sĂ©crĂ©tĂ©s en quantitĂ© variable suivant le cycle un pic se produit juste Ă  l'ovulation afin de booster l'envie de se reproduire
 C'est normal de ne pas toujours avoir envie Oui, le dĂ©sir est versatile, il va et vient, s'impose avec impĂ©riositĂ© ou joue Ă  cache-cache
 La fatigue, le stress, un problĂšme professionnel sont difficilement compatibles avec le dĂ©sir. Il n'y a donc rien d'anormal Ă  ce que la libido soit dans les chaussettes durant quelques semaines. En parler simplement avec son partenaire, permettra de le rassurer et de lui donner quelques clĂ©s pour comprendre cette baisse de rĂ©gime ! En revanche, si l'absence de libido se prolonge, il ne faut pas hĂ©siter Ă  en parler Ă  son mĂ©decin ou un sexologue qui pourra rechercher une cause mĂ©dicale si d'autres symptĂŽmes sont associĂ©s voir ci-dessous. En cas de cause psychologique, une psychothĂ©rapie peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e, ou mĂȘme une thĂ©rapie de couple si un conflit conjugal, une cause trĂšs frĂ©quente Ă  la baisse de libido, fait baisser la tempĂ©rature dans la chambre Ă  coucher. Plus on fait l'amour, plus on a envie de le faire Vrai, Ă  condition que les rapports soient rĂ©ussis ! Le corps a une mĂ©moire aussi bien au niveau du dĂ©sir et du plaisir. Plus il est habituĂ© Ă  ressentir l'excitation sexuelle la manifestation physique du dĂ©sir qui se traduit par l'Ă©rection chez l'homme et la lubrification chez la femme, plus il retrouve facilement le chemin du dĂ©sir. De plus, la libido se nourrit de l'anticipation du plaisir Ă  venir et du souvenir des plaisirs passĂ©s
 Des galipettes plaisantes restent donc le meilleur moyen de l'entretenir ! Alors faut-il se forcer Ă  faire l'amour lorsque l'on n'en a pas envie ? Dans l'idĂ©al, non
 En pratique, si l'on attend que les conditions parfaites, similaires aux premiĂšres fois si excitantes, soient rĂ©unies, alors oui, se laisser tenter par un cĂąlin, mĂȘme si l'on se sent fatiguĂ© ou stressĂ©, peut amener Ă  une belle surprise. Comme lorsque l'on n'a pas du tout envie d'aller Ă  ce dĂźner entre amis et que l'on passe une excellente soirĂ©e au final, en s'y rendant malgrĂ© nos rĂ©ticences. En revanche, cĂ©der aux pressions de celui ou celle qui partage notre lit finit souvent par tuer le dĂ©sir. Un dialogue ouvert pour comprendre les freins de l'un ou l'insistance de l'autre et rĂ©flĂ©chir ensemble aux façons d'amĂ©liorer les choses est prĂ©fĂ©rable, quitte Ă  se faire aider par un professionnel. En couple, le dĂ©sir baisse forcĂ©ment avec le temps
 Ah le dĂ©sir tout feu tout flamme du dĂ©but de relation laisse toujours une pointe de regret quand il s'Ă©loigne. L'inconnu, la dĂ©couverte du corps de l'autre, la passion sont des ingrĂ©dients qui font brĂ»ler de dĂ©sir. Le temps qui passe, la routine, les contraintes de la logistique quotidienne courses, mĂ©nage, enfants,
, l'impression confortable que l'autre est "acquis" l'Ă©tiolent si l'on n'y prĂȘte pas gare ! MĂȘme si la relation Ă©volue, devient moins passionnĂ©e et les rapports sexuels moins frĂ©quents, le dĂ©sir perdure s'il est entretenu et cajolĂ© oui, il s'attise comme un feu mais cela passe par l'acceptation de son Ă©volution
 La premiĂšre Ă©tape est de consacrer du temps Ă  la sexualitĂ©, ce temps qui paraissait Ă©vident et incontournable au dĂ©but et que l'on a peu Ă  peu rĂ©duit. Donc on se dĂ©gage plus de crĂ©neaux pour la bagatelle, quitte Ă  les noter sur son agenda ! Et on multiplie les occasions de se retrouver Ă  deux pour partager les diffĂ©rents plaisirs de la vie, en injectant de la nouveautĂ© indispensable au dĂ©sir changement d'endroit, de position, d'initiative, de fantasme ou de lingerie, tout est bon Ă  tester tant que les deux en ont envie ! La baisse de libido, c'est toujours dans la tĂȘte
 Faux. Un certain nombre d'affections s'accompagnent de ce symptĂŽme une hypothyroĂŻdie, une tumeur de l'hypophyse, une dĂ©pression. Les suites d'un accouchement, l'allaitement, certains mĂ©dicaments sont Ă©galement des causes frĂ©quentes, tout comme l'andropause qui traduit une chute des taux de testostĂ©rone. La mĂ©nopause est souvent mise en cause mais une Ă©tude a montrĂ© que les idĂ©es reçues nĂ©gatives Ă  propos de la sexualitĂ© et de la mĂ©nopause, perturbaient davantage la sexualitĂ© que la chute des hormones fĂ©minines. Ceci Ă©tant dit, lorsque l'on n'est pas bien dans sa tĂȘte, la libido en pĂątit trĂšs souvent stress, dĂ©prime, manque de confiance en soi, problĂšme relationnel au sein du couple, les facteurs psychologiques sont nombreux et dans ces cas-lĂ , il faut s'y attaquer pour retrouver l'envie sexuelle
 © CINQ IDEES RECUES SUR LE CLITORIS 24/08/2015 CINQ IDÉES REÇUES SUR LE CLITORIS Si la littĂ©rature regorge de publications sur le pĂ©nis, le clitoris a longtemps Ă©tĂ© nĂ©gligĂ© par les scientifiques. Il a heureusement livrĂ© une partie de ses secrets, aussi bien sur le plan anatomique que physiologique et son fonctionnement est dĂ©sormais mieux connu. VĂ©rifiez vos connaissances sur cet organe exclusivement dĂ©diĂ© au plaisir Ă  l'aide de quelques idĂ©es reçues... Par Dr Charlotte Tourmente MAJ 30/07/2015 Le point G, mythe ou rĂ©alitĂ© ? RĂ©alitĂ© ! Il prend la forme d'une zone granuleuse, recouverte de papilles, de la taille d'une piĂšce de 2 euros. Il se situe Ă  4 cm de l'entrĂ©e du vagin, soit 2 phalanges de doigts, sur la paroi antĂ©rieure du vagin en avant. Attention, ce n'est pas un "bouton magique" qui dĂ©clenche un orgasme Ă  coup sĂ»r ! C'est toujours le clitoris qui est impliquĂ© dans l'orgasme mais le point G, s'il est stimulĂ© judicieusement et assez fort, peut susciter de nouvelles sensations, trĂšs agrĂ©ables, et accompagner voluptueusement l'orgasme. Tous les clitoris se ressemblent Faux. C'est comme si l'on disait que tous les pĂ©nis se ressemblent ! SchĂ©matiquement, oui tous les clitoris sont composĂ©s d'un gland, d'un capuchon, de corps mais leur aspect est trĂšs variable d'une femme Ă  l'autre. Leur taille est plus ou moins grande une Ă©tude avait montrĂ© un lien entre une petite taille et l'absence d'orgasme mais rien n'est prouvĂ©. Certains se cachent sous le capuchon tandis que d'autres se dĂ©voilent. Ils rĂ©agissent parfois Ă  des caresses appuyĂ©s ou des frottements intenses, alors que d'autres ne supportent que le contact indirect. Un clitoris s'approche d'abord avec dĂ©licatesse, Ă  adapter ensuite selon ses rĂ©actions aux stimulations ou selon les dĂ©sirs de la femme. Une fois l'orgasme atteint, il reste trĂšs sensible, voire lĂ©gĂšrement douloureux. Le clitoris n'a pas d'Ă©rection Faux Le clitoris est composĂ© de corps caverneux, comme le pĂ©nis, autrement dit des cylindres qui se gonflent de sang sous l'effet de l'excitation. Mais commençons par la partie Ă©mergĂ©e de l'iceberg, celle qui se voit ! Le capuchon est un repli de peau qui recouvre le gland, riche en terminaisons nerveuses le sexe masculin se dĂ©calotte en abaissant le prĂ©puce, le clitoris se dĂ©capuchonne. Et cette partie visible, composĂ© du gland et du corps, est le prolongement de deux corps Ă©rectiles, les piliers voir schĂ©ma. Suite Ă  une stimulation, ils se gonflent de sang, et augmentent trĂšs lĂ©gĂšrement de volume. DerniĂšre partie, le bulbe qui s'accroche Ă  la paroi antĂ©rieure du vagin et est l'Ă©quivalent du corps spongieux du pĂ©nis. La taille du corps est de 2,5 cm avec un diamĂštre de 0,6 Ă  0,7, et le gland mesure 0,6 cm, source Manuel de sexologie, Dr Patrice LopĂšs. il s'agit bien sĂ»r d'une indication, ces nombres varient selon les femmes. Le clitoris a une autre fonction que le plaisir Faux La femme a une chance folle, elle dispose d'un organe dĂ©diĂ© au plaisir ! Avec ses milliers de terminaisons nerveuses, le clitoris est extrĂȘmement rĂ©actif. Lorsqu'il est stimulĂ©, durant les prĂ©liminaires par exemple, il fait monter l'excitation, favorise la lubrification et facilite ainsi la pĂ©nĂ©tration. Le clitoris, comme le vagin, est une zone Ă©rogĂšne "primaire" autrement dit susceptible de dĂ©clencher un orgasme mais il en existe d'autres, secondaires, Ă  ne pas nĂ©gliger. Le pĂ©rinĂ©e, le bas du ventre, l'intĂ©rieur des cuisses, les mamelons, sont parfois trĂšs rĂ©ceptifs aux caresses. Ces zones sensibles sont variables d'une femme Ă  l'autre et partir Ă  leur recherche de façon ludique et sensuelle peut constituer un jeu Ă©rotique amusant ! L'orgasme clitoridien, c'est un orgasme de petite fille Faux Freud aura marquĂ© la sexualitĂ© fĂ©minine et complexĂ© de nombreuses femmes avec sa thĂ©orie de l'orgasme clitoridien infantile et moins mature que l'orgasme vaginal. Les donnĂ©es actuelles montrent que c'est le clitoris qui intervient dans les orgasmes, soit de façon externe lorsque la partie extĂ©rieure est stimulĂ©e, soit de façon interne lors de la pĂ©nĂ©tration, via les prolongements internes du clitoris qui enserrent le vagin. Et il n'est pas le seul responsable du plaisir suprĂȘme les sexologues parlent du "complexe clito-urĂ©tro-vaginal" qui est composĂ© du clitoris, du vagin mĂȘme s'il dispose de peu de terminaisons nerveuses et des glandes qui jouxtent l'urĂštre, l'orifice par lequel s'Ă©coule l'urine, situĂ© sous le clitoris. Et c'est sans compter la composante Ă©motionnelle de l'orgasme la jouissance n'est pas seulement une question de "mĂ©canique", et heureusement... Les Ă©motions qu'inspire le partenaire et la confiance qu'on lui porte dĂ©cuplent parfois la puissance de l'orgasme
 Les femmes ont besoin de davantage de prĂ©liminaires car elles sont fleur bleue Faux Ce n'est pas du tout une question d'Ă©motions ou de sentiments, c'est physiologique. Les organes sexuels fĂ©minins mettent davantage de temps Ă  ĂȘtre "opĂ©rationnels", les corps caverneux Ă  se remplir et la lubrification vaginale Ă  ĂȘtre optimale. Et les prĂ©liminaires donnent le temps au corps d'ĂȘtre prĂȘt pour la pĂ©nĂ©tration ; on parle d'une vingtaine de minutes, mais lĂ  encore il y a une variabilitĂ© individuelle. Les femmes deviennent des hommes comme les autres et leur sexualitĂ© se rapproche de plus en plus de la sexualitĂ© masculine aprĂšs avoir longtemps cantonnĂ© la sexualitĂ© Ă  l'amour et Ă  la procrĂ©ation, elles assument davantage leurs envies de plaisir, qu'il s'agisse d'une histoire d'une nuit ou de la prise d'initiative dans leur couple
 © MIGRAINES, ANGOISSES... LE CORPS EN CRISES 25/08/2015 MIGRAINES, ANGOISSES... LE CORPS EN CRISES Migraine, nĂ©vralgie, anxiĂ©tĂ©, angoisse, spasmophilie, tĂ©tanie... Que se cache-t-il derriĂšre toutes ces crises ? Comment les prĂ©venir ? Comment gĂ©rer l'aprĂšs-crise ? Par La rĂ©daction d' MAJ du 26/11/2014 En savoir plus sur les crises d'angoisse et de panique La crise est Ă  la fois la meilleure et la pire des choses. La meilleure, car elle alerte l'individu. Il faut alors agir d'urgence, soigner pour Ă©teindre ce voyant rouge qui clignote. La pire, quand elle annonce le dĂ©but d'une affection au long cours. Une sensation de fatigue, une raideur dans le cou, une vision qui se trouble... Tous ces signes peuvent alerter qu'une crise de migraine se prĂ©pare. Plus frĂ©quente chez les femmes notamment en pĂ©riode de rĂšgles, la migraine est bĂ©nigne mais elle est fortement handicapante. La migraine survient quand les vaisseaux qui entourent le cerveau se dilatent trop. Le sang afflue en grande quantitĂ© tout en transportant avec lui des substances inflammatoires. Ces substances vont agir sur des terminaisons nerveuses qui entourent les vaisseaux sanguins et exciter en particulier, les fibres sensitives d'un nerf, le trijumeau. La douleur se propage alors sur tout le trajet de ce nerf les tempes, les yeux, etc.. La crise peut durer plusieurs heures et ĂȘtre si intense qu'elle oblige la personne Ă  arrĂȘter toute activitĂ©. La douleur peut aussi ĂȘtre accompagnĂ©e de flashs, de nausĂ©es et mĂȘme de vomissements. La spasmophilie La spasmophilie est un Ă©tat qui touche prĂšs de dix millions de personnes en France, les femmes principalement. CaractĂ©risĂ©e par de l'hypersensibilitĂ© neuromusculaire, de l'hyperventilation ou encore des vertiges, elle est souvent rapprochĂ©e de la tĂ©tanie. À l'origine de ces symptĂŽmes, une angoisse, la foule, le stress, des facteurs sur lesquels les spasmophiles essayent de travailler. La crise d'angoisse Brutalement, vous ĂȘtes pris d'une panique excessive accompagnĂ©e de palpitations, d'Ă©touffements, de sueurs froides et d'un sentiment de peur incontrĂŽlable
 Si cela vous arrive frĂ©quemment et sans raison apparente, vous souffrez sans doute de crises d'angoisse, qui cachent un vĂ©ritable trouble anxieux. Les signes physiques d'une crise d'angoisse palpitations, sueurs
 correspondent en fait Ă  l'emballement du systĂšme limbique qui gĂšre nos Ă©motions et notre mĂ©moire. L'information, captĂ©e par nos sens, fait d'abord escale dans le thalamus. Le thalamus donne l'alerte dĂšs qu'il est stimulĂ© par un Ă©lĂ©ment dĂ©clencheur. Pour certains, il peut s'agir de la vue d'une araignĂ©e alors que pour d'autres, c'est le fait de devoir parler en public
 Ce type de message est habituellement envoyĂ© au cortex pour analyser si l'origine de la peur est justifiĂ©e. Mais en cas de crise d'angoisse, l'information est directement transmise aux amygdales cĂ©rĂ©brales. Ces derniĂšres vont alors stimuler les glandes surrĂ©nales pour qu'elles produisent les hormones du stress l'adrĂ©naline et le cortisol. RĂ©sultat tout l'organisme est sous tension, le flux sanguin, le rythme cardiaque et la respiration s'accĂ©lĂšrent. La transpiration augmente et les muscles se contractent, prĂȘts Ă  dĂ©clencher la fuite. La durĂ©e totale des crises d'angoisse peut varier de quelques minutes Ă  une heure, voire un peu plus. Le calme revient progressivement mais souvent une grande fatigue et une certaine Ă©motivitĂ© persistent. Crise d'angoisse apprivoiser son anxiĂ©tĂ© 15% des Français ont Ă  un moment de leur vie prĂ©sentĂ© un trouble anxieux. Cela se traduit par des ruminations, une incapacitĂ© Ă  se dĂ©tendre et Ă  lĂącher prise. Le trouble anxieux impacte toute la vie quotidienne, il gĂ©nĂšre des troubles du sommeil et peut Ă©voluer vers la dĂ©pression nerveuse. Parfois, l'anxiĂ©tĂ© se manifeste sous forme de crises d'angoisse et de panique. Elle peut aussi ĂȘtre le symptĂŽme d'autres pathologies. Il faut donc s'en prĂ©occuper. Les personnes qui en souffrent ont l'impression de perdre complĂštement pied et vivent dans l'angoisse de la prochaine crise. Certaines personnes souffrant de crises de panique dĂ©cident d'entamer une thĂ©rapie. L'objectif de la thĂ©rapie est de permettre aux patients d'acquĂ©rir des outils pour calmer et maĂźtriser leurs crises d'angoisse. Dans un premier temps, la thĂ©rapie est basĂ©e sur la maĂźtrise des techniques de respiration et de relaxation. Dans un second temps, la thĂ©rapie est axĂ©e sur la construction de hiĂ©rarchie des situations anxiogĂšnes. Enfin dans un troisiĂšme temps, les patients sont exposĂ©s aux situations anxiogĂšnes dans un sens graduĂ©, c'est-Ă -dire de la moins anxiogĂšne Ă  la plus anxiogĂšne. Crise d'angoisse la sophrologie pour reprendre le contrĂŽle En complĂ©ment des thĂ©rapies psychologiques et psychiatriques, le recours Ă  une technique de bien-ĂȘtre peut ĂȘtre intĂ©ressant pour apprendre aux patients anxieux Ă  relĂącher la pression et Ă  gĂ©rer leurs angoisses et attaques de panique. Parmi ces techniques de bien-ĂȘtre la sophrologie. Le but de la sophrologie est d'apaiser l'anxiĂ©tĂ© des patients qui ont tendance Ă  anticiper les Ă©vĂ©nements de façon dramatique. "La sophrologie remet la personne dans son corps, dans l'instant prĂ©sent et surtout dans l'objectivitĂ©. Elle permet de voir avec un regard objectif ce qui se passe en soi. C'est la raison pour laquelle on commence par l'observation de son corps", explique Odile Khalifat, sophrologue. Les patients apprennent aussi Ă  se dĂ©barrasser des rĂ©flexes respiratoires caractĂ©ristiques des attaques de panique. "Comme le corps se raidit, comme le corps est en tension du fait du danger imminent que ressentent ces personnes, la respiration sera une respiration de crainte, de peur, c'est-Ă -dire une respiration de suffocation, trĂšs haletante et trĂšs haute", prĂ©cise Odile Khalifat. Il faut donc privilĂ©gier la respiration abdominale, source d'apaisement. L'objectif Ă©tant d'atteindre progressivement un lĂącher prise. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©charger du lien © Il reste la propriĂ©tĂ© du site ADOLESCENTS GOTHIQUES 01/09/2015 LES ADOLESCENTS GOTHIQUES SERAIENT PLUS DÉPRIMÉS QUE LES AUTRES Ce n'est pas parce qu'un adolescent est de style gothique qu'il est mal dans sa peau, mais il a cependant plus de chance de prĂ©senter des signes de dĂ©pression que les autres, selon des chercheurs de l'UniversitĂ© d'Oxford. Par Martin Saumet Les jeunes gothiques ont plus tendance Ă  broyer du noir que les autres adolescents. C'est du moins ce que suggĂšre une rĂ©cente Ă©tude, publiĂ©e dans The Lancet Psychiatry les adolescents qui s'identifient Ă  la mouvance gothique auraient un risque trois fois plus Ă©levĂ© d'ĂȘtre dĂ©primĂ©s que les autres, bien qu'aucun lien de cause Ă  effet n'ait Ă©tĂ© mis en Ă©vidence. Issue de la culture punk et New Wave de la fin des annĂ©es 1970, le style gothique est connu pour les tenues sombres et extravagantes de ses adeptes long manteau de cuir noir, imposants souliers plus ou moins cloutĂ©s Ă  semelles compensĂ©es, cheveux et maquillage sombres contrastant avec la blancheur du teint
 Si cette description est caricaturale Ă  l'extrĂȘme, il semblerait bien que la noirceur dont se parent certains gothiques soit rĂ©vĂ©latrice de celle de leur Ă©tat d'esprit. Le cĂŽtĂ© obscur de la culture gothique Des chercheurs de l'universitĂ© d'Oxford se sont ainsi intĂ©ressĂ©s au comportement et au style vestimentaire de plus de adolescents britanniques pour dĂ©terminer s'il existait un lien avec leur santĂ© mentale. Leur Ă©tude est le fruit d'un suivi sur plusieurs annĂ©es. L'Ă©tat pyschologique des jeunes participants a Ă©tĂ© Ă©valuĂ© une premiĂšre fois Ă  15 ans, ainsi que leur degrĂ© d'affinitĂ©s avec la culture gothique. Chaque jeune a ensuite subi un autre entretien Ă  18 ans afin de rechercher d'Ă©ventuels signes de mal-ĂȘtre. Ce sont ceux qui revendiquaient dans leur quinziĂšme annĂ©e une forte appartenance Ă  la mouvance gothique qui ont le plus interpellĂ© les chercheurs Ă  18 ans, leur risque de dĂ©pression est trois fois plus Ă©levĂ© que les autres, et celui d'avoir des tendances automutilatrices, voire suicidaires, est cinq fois plus Ă©levĂ©. Toutefois, ces risques diminuent chez les adolescents qui estimaient se reconnaĂźtre "un peu" seulement dans la mouvance. A 18 ans, ils ont 1,6 fois plus de risques d'ĂȘtre dĂ©pressifs et un peu plus de 2,3 fois plus de risques d'avoir des tendances scarificatrices. De quoi mettre en Ă©vidence un effet "dose-rĂ©ponse" plus l'adolescent adhĂšre Ă  la mouvance gothique, plus le risque de troubles psychiatriques augmente. En d'autres termes, les gothiques convaincus sont ceux qui ont le plus tendance Ă  voir la vie en noir. Qui de l'Ɠuf ou de la poule ? Cependant, "nos observations ne peuvent pas prouver le fait que devenir gothique entraĂźne un risque accru d'automutilation et de dĂ©pression", prĂ©viennent les chercheurs. Si ces derniers reconnaissent tout de mĂȘme que les jeunes de ce groupe semblent plus "vulnĂ©rables" que les autres, ce n'est pas parce que l'on est gothique que l'on est mal dans sa peau. Et inversement. Les auteurs envisagent plusieurs pistes qui pourraient expliquer la proportion de dĂ©pressifs chez les gothiques. "La contagion par les pairs peut ĂȘtre l'un des mĂ©canismes par lesquels les jeunes gens peuvent rejoindre d'autres gothiques Ă  risque et augmenter leur risque de dĂ©pression ou de comportement d'automutilation", proposent les scientifiques. En somme, rejoindre une communautĂ© dont certains membres sont fragiles psychologiquement pourrait, par effet de groupe, entraĂźner une dĂ©prime collective. Toutefois, il est aussi possible que la mouvance gothique attire davantage des jeunes dĂ©primĂ©s et marginalisĂ©s, si bien que cela pourrait induire une forme de "sĂ©lection sociale", expliquent les chercheurs. En attendant d'autres travaux de recherches, les auteurs conseillent de mettre en place une surveillance des jeunes les plus Ă  risques. Ils suggĂšrent Ă©galement de lancer des campagnes de sensibilisation pour Ă©viter les stigmatisations et le harcĂšlement dont sont victimes certains jeunes, pas forcĂ©ment gothiques, et qui accroissent leur mal-ĂȘtre. Étude de rĂ©fĂ©rence Risk of depression and self-harm in teenagers identifying with goth subculture a longitudinal cohort study, The Lancet Psychiatry, DOI © CINQ IDÉES REÇUES SUR LA MASTURBATION 02/09/2015 CINQ IDÉES REÇUES SUR LA MASTURBATION La masturbation, tout le monde ou presque sait que ça ne rend pas sourd... Mais donne-t-elle de l'acnĂ© ou rend-elle stĂ©rile ? Favorise-t-elle l'Ă©jaculation prĂ©maturĂ©e ? Est-elle anormale lorsqu'on est en couple ? Ces prĂ©jugĂ©s entachent encore ce plaisir solitaire, alors il est grand temps d'y mettre un terme ! Le point sur la masturbation Ă  travers cinq idĂ©es reçues. Par Dr Charlotte Tourmente La masturbation est mauvaise pour la santĂ© - Elle rend sourd/stĂ©rile/donne de l'acnĂ©/dĂ©forme le pĂ©nis Faux La masturbation, obligatoire ? Non ! A force de lire partout qu'il faut se masturber pour ĂȘtre libĂ©rĂ©es sexuellement, certaines femmes doutent d'elles-mĂȘmes et se remettent en question
 Et que dire des quelque 10% d'hommes qui ne s'adonnent pas Ă  ce plaisir solitaire ! Il n'y a pas une seule norme en sexualitĂ© une personne est libre de ne pas se masturber, Ă  condition que cela soit un vrai choix, et non liĂ© Ă  un interdit, une Ă©ducation culpabilisant le plaisir ou encore au fait que l'on n'ose pas. Et certains moments de la vie ne sont pas propices Ă  la masturbation, parce que l'on n'a pas la tĂȘte Ă  ça ou parce que l'on trouve son plaisir ailleurs par exemple. C'Ă©tait l'argument imparable de nos grands-parents pour Ă©viter que leur progĂ©niture se masturbe. Mais la masturbation n'est pas nocive. Elle n'altĂšre pas nos sens, ni l'audition ni la vision ; elle ne rend pas non plus stĂ©rile en Ă©puisant le stock de spermatozoĂŻdes puisque les spermatozoĂŻdes sont produits en continu ; elle ne provoque pas d'acnĂ©, elle ne dĂ©forme pas le pĂ©nis et elle ne rend pas nympho. Elle devient pathologique quand elle est rĂ©alisĂ©e de façon compulsive, plusieurs fois par jour elle devient un besoin, non plus un plaisir, accompagnĂ© d'une perte de contrĂŽle c'est la dĂ©finition de l'addiction. Elle peut alors crĂ©er un isolement social, perturber sa vie de couple si il n'y prend plus de plaisir et provoquer une souffrance. Cette dĂ©pendance Ă  la masturbation fait intervenir le circuit de la rĂ©compense dans le cerveau, mis en jeu dans toutes les addictions. Elle peut ĂȘtre une rĂ©ponse Ă  l'angoisse ou au stress. L'addiction Ă  la masturbation se soigne par les thĂ©rapies comportementales auprĂšs d'un psychiatre. La masturbation favorise l'Ă©jaculation prĂ©maturĂ©e Faux, avec un mais La masturbation n'est pas la cause d'une Ă©jaculation prĂ©maturĂ©e. Outre le plaisir qu'elle offre, la masturbation a un grand bĂ©nĂ©fice quand elle est bien faite, en prenant son temps et en jouant avec son excitation, elle permet d'apprendre Ă  connaĂźtre son corps, de reconnaĂźtre les sensations qui prĂ©cĂšdent l'Ă©jaculation et de repousser celle-ci en diminuant son excitation. C'est intĂ©ressant lorsque l'homme souhaite Ă©jaculer plus tardivement pour faire l'amour plus longtemps ou Ă  cause d'une Ă©jaculation prĂ©maturĂ©e. Au moment oĂč il repĂšre les sensations prĂ©cĂ©dant l'Ă©jaculation, il peut se concentrer sur son souffle, se masturber plus lentement et choisir un fantasme moins excitant l'excitation baisse et l'Ă©jaculation survient plus tard. Il y a un bĂ©mol si l'homme se masturbe toujours trĂšs vite par exemple pour ne pas ĂȘtre surpris ou parce qu'il recherche la dĂ©charge orgasmique, il se conditionne Ă  un rĂ©flexe d'Ă©jaculation rapide qu'il risque de reproduire lors des rapports sexuels. Conclusion la masturbation est un plaisir qui mĂ©rite de prendre tout son temps ! Se masturber quand on est en couple n'est pas normal Faux ! L'injonction "si la sexualitĂ© du couple est Ă©panouie, il n'y a aucun besoin de se masturber" a la vie dure ! La masturbation, diabolisĂ©e, serait rĂ©servĂ©e aux cĂ©libataires en manque de sensations orgasmiques et elle illustrerait forcĂ©ment une sexualitĂ© dĂ©faillante ou qui ne comble pas suffisamment les besoins de la personne qui se fait plaisir toute seule. Eh bien non
 La masturbation pratiquĂ©e en solo est complĂ©mentaire des rapports, elle fait partie de la sexualitĂ© et elle signifie simplement que la personne rĂ©pond Ă  ses dĂ©sirs quand ils surviennent. Il y a un effet d'entraĂźnement Ă©panouie dans sa vie de couple, elle a simplement des dĂ©sirs qui se manifestent ou parfois un stress qui est soulagĂ© ainsi. Et ce plaisir entraĂźne parfois "l'envie de plus", d'un rapport avec son ou sa partenaire. Autre intĂ©rĂȘt de la masturbation quand on est en couple depuis des annĂ©es, la sexualitĂ© a des hauts et des bas de façon naturelle ; la masturbation offrira quelques plaisirs dans les pĂ©riodes creuses, servira de rĂ©gulateur et fera patienter un peu
 Le partenaire peut mal vivre la masturbation, se sentir trahi, dĂ©goĂ»tĂ©, incompĂ©tent Ă  offrir suffisamment de plaisir. Mais se masturber, ce n'est pas tromper il faut accepter le fait que chacun est autonome dans son plaisir et que la masturbation donne un plaisir Ă  part, qui n'est pas concurrent du plaisir Ă  deux. Bien sĂ»r, si la sexualitĂ© Ă  deux n'est pas satisfaisante depuis longtemps, la masturbation reflĂšte un manque et il peut ĂȘtre bon de s'interroger ensemble, voire de consulter un sexologue pour en parler. Quand elles se masturbent, les femmes ne regardent jamais des films pornos ou des photos d'hommes sexy PlutĂŽt faux En 2012, le sexologue Philippe BrĂ©not avait Ă©tudiĂ© femmes hĂ©tĂ©rosexuelles, vivant en couple 68% avaient l'habitude de se masturber et elles utilisaient davantage leurs fantasmes ou tout simplement leurs expĂ©riences passĂ©es, que les films pornographiques. Elles imaginent une situation idyllique sur une plage abandonnĂ©e, par exemple, leur partenaire actuel ou un diffĂ©rent, voire plusieurs, un rapport imposĂ© le fantasme d'ĂȘtre attachĂ©e, soumise aux dĂ©sirs d'un homme, un cunnilingus, une scĂšne de saphisme avec une autre femme,
 Toutefois, la pornographie n'est plus l'apanage des hommes une autre enquĂȘte Ă©value que plus de 8 femmes sur 10 ont dĂ©jĂ  vu un film porno mais 18% seulement les regardent rĂ©guliĂšrement ou de temps en temps. Elles le font en couple, parfois Ă  la demande du partenaire, ou seule en support Ă  la masturbation ou pour se dĂ©tendre. Le film laisse libre cours aux fantasmes de certaines femmes, de domination quand elles se mettent Ă  la place de l'acteur, de soumission Ă  travers l'actrice, de voyeurisme ou d'exhibitionnisme comme les hommes, ces images augmentent l'excitation et la violence de certains scenarios est le reflet de la violence de leurs dĂ©sirs
 L'Ă©mancipation fĂ©minine, l'Ă©volution des pratiques sexuelles et l'accĂšs facile sur Internet Ă  la pornographie contribuent Ă  cette Ă©volution progressive des mƓurs. Cependant, de nombreuses femmes trouvent la pornographie dĂ©gradante et dĂ©noncent l'image soumise de la femme, assimilĂ©e Ă  un objet sexuel. Toutes les femmes cĂ©libataires se masturbent avec un sextoy Faux Non, quoi qu'en disent les magazines fĂ©minins, le sextoy ne fait forcĂ©ment partie de la panoplie de la cĂ©libataire accomplie ! Les femmes qu'elles soient seules ou en couple utilisent leurs doigts pour stimuler le clitoris ou le vagin, se frottent contre un coussin ou le drap, dirigent adroitement le jet du pommeau de douche ou bien sĂ»r utilisent les petits canards et autres jouets pour varier les plaisirs, parce qu'elles ont envie de sensations diffĂ©rentes et de dĂ©couverte, qu'elles ne souhaitent pas toucher directement leur sexe ou parce qu'elles lisent tellement d'articles fĂ©minins qu'elles ont l'impression que c'est obligatoire mauvaise raison !. Mais beaucoup de cĂ©libataires trentenaires et quadragĂ©naires se souviennent un sourire aux lĂšvres d'un Ă©pisode mythique de Sex and the city, qui faisait l'Ă©loge du Rabbit, la Rolls-Royce du sextoy et a lancĂ© la mode des jouets sexuels. Et comme leur nom l'indique joliment, ils sont lĂ  pour mettre un peu de jeu dans la sexualitĂ©, un peu de diversitĂ© dans les stimulations. Sur un plan purement psychanalytique, derriĂšre cette idĂ©e reçue, se cache l'idĂ©e qu'un phallus, mĂȘme en plastique, est nĂ©cessaire pour une sexualitĂ© Ă©panouie. Les femmes manqueraient inĂ©vitablement d'un pĂ©nis pour exister pleinement et seraient incapables d'attendre le prochain rapport sexuel. Or la sexualitĂ© se nourrit de ces attentes, du souvenir des Ă©treintes passĂ©es et de l'anticipation des prochaines... Mais sur le plan sexuel, libre aux femmes cĂ©libataires ou pas de succomber aux plaisirs des sextoys si elles ont en envie et de se masturber de toutes les maniĂšres qui leur plaisent ! Et d'ailleurs, les hommes aussi se mettent aux sextoys ! AprĂšs les poupĂ©es gonflables, ils ont droit Ă  des masturbateurs. par Dr Charlotte Tourmente - journaliste Ă  la rĂ©daction d' © DÉCÈS D' OLIVER SACKS 05/09/2015 DÉCÈS DE L’ÉCRIVAIN ET NEUROLOGUE OLIVER SACKS Le professeur en neurologie, auteur des ouvrages Ă  succĂšs "L'Homme qui prenait sa femme pour un chapeau" et "L’Éveil" est dĂ©cĂ©dĂ© le 30 aoĂ»t 2015 de New York des suites d'un cancer. Par Marie-Noelle Delaby Il aura passĂ© une vie entiĂšre Ă  explorer les mystĂšres du cerveau humain. Le neurologue et Ă©crivain britannique Oliver Sacks est dĂ©cĂ©dĂ© dimanche Ă  82 ans des suites d'un cancer. Son assistante personnelle, Kate Edgar, a prĂ©cisĂ© dans un communiquĂ© qu'il Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ© "entourĂ© de ses proches", Ă  son domicile de Greenwich Village Ă  New York. Il avait rĂ©vĂ©lĂ© en fĂ©vrier dernier dans une tribune publiĂ©e le 19 fĂ©vrier par le New York Times ĂȘtre en phase terminale de cette maladie aprĂšs la rĂ©cidive d’une tumeur apparue il y a neuf ans. Professeur Ă  l'UniversitĂ© Columbia New-York et mĂ©decin des hĂŽpitaux new-yorkais, il est l'auteur de plusieurs ouvrages grand public consacrĂ©s Ă  son expĂ©rience de mĂ©decin et aux cas cliniques rencontrĂ©s au cours de sa carriĂšre. Il y Ă©voque essentiellement les troubles du comportement de patients ayant subi des troubles cĂ©rĂ©braux. L’auteur rencontre une premiĂšre fois le succĂšs en 1974 avec l'ouvrage l’Éveil. Ce roman biographique dĂ©crit l'expĂ©rience du mĂ©decin qui en 1966 suit un groupe de survivants Ă  l'Ă©pidĂ©mie d'encĂ©phalite lĂ©thargique des annĂ©es 1920. Des patients incapables de bouger par leurs propres moyens depuis des dĂ©cennies sur lesquels Oliver Sacks testera avec succĂšs un mĂ©dicament alors inĂ©dit, la L-Dopa. Le livre remporte la mĂȘme annĂ©e le prix littĂ©raire anglais Hawthornden. Il sera adaptĂ© au cinĂ©ma en 1990 dans un fil Ă©ponyme avec Robert De Niro et Robin Williams. En 1985, l’auteur que le New-York Times qualifie de "poĂšte laurĂ©at de la mĂ©decine contemporaine" rencontre Ă  nouveau un succĂšs mondial avec L'Homme qui prenait sa femme pour un chapeau, recueil des cas les plus "Ă©tranges" rencontrĂ©s par le professeur. L’ouvrage doit son titre au cas d’un homme qui sait reconnaĂźtre les objets de forme basique, comme un chapeau, mais incapable d'identifier les visages de ses proches et mĂȘme celui de sa femme. Parmi ses autres livres, plusieurs Ă©voquent des patients atteints de la maladie de Gilles de la Tourette, l'autisme ou la maladie de Parkinson. Son dernier ouvrage, L'odeur du si bĂ©mol L'univers des hallucinations est paru aux Ă©dition du Seuil en 2014. © PREMIERS SOUVENIRS 15/09/2015 À quand remontent nos premiers souvenirs ? Marc Olano Les bĂ©bĂ©s dĂ©veloppent trĂšs tĂŽt une mĂ©moire qui leur permet de reconnaĂźtre des sons ou des personnes proches. Toutefois, les souvenirs ont du mal Ă  s’inscrire durablement avant l’ñge de 3 ans. Pourquoi? Les premiers Ă©pisodes de vie dont nous nous souvenons datent en gĂ©nĂ©ral de l’école maternelle. De l’époque d’avant, il persiste parfois de simples images difficiles Ă  dater. Ce phĂ©nomĂšne nommĂ© amnĂ©sie infantile» prĂ©occupe depuis fort longtemps les psychologues de tous bords. Si, pour Sigmund Freud, ce voile noir sur nos premiĂšres annĂ©es de vie permettait surtout de dissimuler une sexualitĂ© qualifiĂ©e de dĂ©bridĂ©e chez le petit enfant, les chercheurs Ă©voquent dĂ©sormais la maturation tardive des fonctions cognitives.? Lorsque le bĂ©bĂ© vient au monde et qu’on lui prĂ©sente une musique qu’il a entendue dans le ventre de sa mĂšre, il rĂ©agit plus fortement que lorsqu’on lui fait Ă©couter des sons qu’il ne connaĂźt pas. DĂšs la naissance, le bĂ©bĂ© a donc dĂ©jĂ  une forme de mĂ©moire de reconnaissance. TrĂšs vite, il dĂ©veloppe la mĂ©moire procĂ©durale, le ?savoir comment?», qui consiste Ă  se rappeler des gestes utiles pour rĂ©ussir un jeu ou apprendre Ă  marcher. À partir de 8 ou 9 mois, l’enfant peut aller chercher des Ɠufs de PĂąques dans le jardin. Il a donc en mĂ©moire une reprĂ©sentation de ce qui l’attend. Autour de 2 ans, il dĂ©veloppe le langage, donc une mĂ©moire des mots et de la syntaxe. Puis, il acquiert des savoirs sur le monde et dĂ©veloppe sa mĂ©moire dite sĂ©mantique. L’enfant n’a de cesse de questionner son entourage. Par ce biais, il accumule de nombreuses connaissances en peu de temps. NĂ©anmoins, la mĂ©moire autobiographique, celle qui concerne les Ă©vĂ©nements dans lesquels il est personnellement impliquĂ© peine Ă  se mettre en place. Jusqu’à 3 ans, les petits ont du mal Ă  conserver des souvenirs d’évĂ©nements vĂ©cus, mĂȘme s’il s’agit de faits marquants, comme la naissance d’un frĂšre ou d’une sƓur ou d’un anniversaire.? Des souvenirs flous devenant progressivement plus solides? Une des raisons principales de la fragilitĂ© des premiers souvenirs tient au fait de l’immaturitĂ© du systĂšme nerveux central du petit enfant. Celle-ci rend alĂ©atoire les connexions neuronales assurant la stabilitĂ© de la trace mnĂ©sique. Car pour qu’un souvenir persiste, il doit ĂȘtre perceptible et racontable? l’enfant doit ĂȘtre en mesure d’adopter un point de vue extĂ©rieur Ă  la situation qui lui permette d’en saisir le sens. Or, ces compĂ©tences ne se mettent en place que trĂšs progressivement. C’est seulement Ă  2 ans que l’enfant commence Ă  dĂ©velopper une reprĂ©sentation de soi. Les tout premiers souvenirs rapportĂ©s semblent d’ailleurs correspondre Ă  cette pĂ©riode oĂč l’enfant commence Ă  se percevoir comme un ĂȘtre unique. Pour le psychologue Patrick Perret, ce n’est que lorsque cette reprĂ©sentation explicite de soi est pleinement constituĂ©e que l’enfant est en mesure d’organiser sa mĂ©moire des Ă©vĂ©nements dont il a fait personnellement l’expĂ©rience 1». ? Le souvenir doit aussi ĂȘtre racontable, ce qui suppose, d’un cĂŽtĂ©, l’acquisition du langage, de l’autre, la possibilitĂ© de le partager avec d’autres. Le langage se dĂ©veloppe Ă  peu prĂšs en mĂȘme temps que la conscience de soi, c’est-Ă -dire aux alentours des 2 ans, les compĂ©tences sociales un peu plus tard, essentiellement Ă  partir de l’entrĂ©e Ă  l’école maternelle. La mĂ©moire autobiographique apparaĂźt au fur et Ă  mesure que l’enfant apprend Ă  investir le langage pour relater ses expĂ©riences. C’est en racontant aux autres ce qui lui arrive que la trace mnĂ©sique du souvenir va se consolider afin de persister parfois jusqu’aux derniĂšres annĂ©es de la vie. Jusqu’à l’ñge de 3 ans, les enfants ont besoin de se remettre dans le mĂȘme contexte, de retrouver des objets ou personnes prĂ©sents Ă  l’époque pour se rappeler un Ă©vĂ©nement. Puis avec les annĂ©es, ils apprennent Ă  mĂ©moriser de plus en plus vite avec de plus en plus de dĂ©tails. Ils peuvent alors se remĂ©morer des souvenirs indĂ©pendamment du contexte dans lequel ils se trouvent.? Les petits oublient? Pour la psychologue amĂ©ricaine Patricia Bauer, qui a menĂ© une enquĂȘte rĂ©cente sur le sujet 2, l’amnĂ©sie infantile s’explique aussi par un phĂ©nomĂšne d’oubli frĂ©quent chez les enfants jusqu’à l’ñge de 7 ans. Comme Ă©voquĂ© plus haut, les premiers souvenirs rapportĂ©s par des adultes se situent en gĂ©nĂ©ral aux alentours de 3 ans et demi. Or, en demandant Ă  des enfants de 5 ans de se souvenir de leurs premiers faits et gestes, la psychologue s’est aperçue que ceux-ci rapportent des souvenirs bien antĂ©rieurs. Ils arrivent Ă  remonter jusqu’à la pĂ©riode des 18 mois. Seulement, ces premiers souvenirs souffrent d’imprĂ©cisions en ce qui concerne les personnes prĂ©sentes, les lieux et les relations de causalitĂ©. Par consĂ©quent, ces toutes premiĂšres images ont tendance Ă  s’effacer avec l’ñge. Lorsque l’on rĂ©interroge les mĂȘmes enfants aux alentours de 8 ou 9 ans, la plupart ont en effet oubliĂ© ces premiers souvenirs. Ils remontent moins loin dans le temps, mais leurs rĂ©cits comportent plus de dĂ©tails et sont mieux construits. Leurs souvenirs laissent donc une trace plus solide.? À dĂ©faut de souvenirs personnels de nos premiers pas dans la vie, nous devrons donc nous contenter des rĂ©cits de nos proches, de photos et, grĂące au progrĂšs, de plus en plus souvent de vidĂ©os. Mais ceux-ci, hĂ©las, ne remplaceront jamais notre propre film de la vie. DĂšs 9 mois ! Des souvenirs partiels, notamment visuels, pourraient ĂȘtre anciens et remonter jusqu’à l’ñge de 9 mois. C’est Ă  cet Ăąge que survient ce que Jean Piaget a appelĂ© l’objet permanent». Un bĂ©bĂ© commence Ă  chercher son jouet si on le cache derriĂšre un coussin ou autre Ă©cran. Des spĂ©cialistes de la mĂ©moire, comme Alain Lieury, y voient un indice de la naissance de la mĂ©moire imagĂ©e. HĂ©loĂŻse LhĂ©rĂ©tĂ© De la mĂ©moire vĂ©cue Ă  la mĂ©moire parlĂ©e Pour Sigmund Freud, l’enfant oublie pour rĂ©primer des premiers souvenirs liĂ©s Ă  sa sexualitĂ© infantile et qui, en grandissant, deviennent inadmissibles Ă  ses yeux. Ces souvenirs refoulĂ©s viendraient alors constituer l’inconscient de l’enfant et seraient susceptibles de resurgir dans les rĂȘves, par exemple. Le psychanalyste français Pierre Golse reprend cette thĂ©orie freudienne sous un autre angle. Avant de parler, l’enfant utiliserait une communication dite analogique» faite d’élĂ©ments non codĂ©s et vĂ©hiculant essentiellement des affects. Plus tard, il va dĂ©velopper une communication dite digitale», un langage verbal capable de transmettre des informations prĂ©cises et des idĂ©es. D’aprĂšs P. Golse, au cours du dĂ©veloppement, l’enfant va traduire» ses premiĂšres expĂ©riences vĂ©cues en langage digital. Or, chaque fois qu’il y a traduction ou passage d’un Ă©tat Ă  un autre, il y a toujours perte 3». Pour le psychanalyste, ces pertes, des Ă©vĂ©nements vĂ©cus mais non racontables, resteront nichĂ©es dans l’inconscient de l’enfant. Marc Olano NOTES 1. Patrick Perret, ?L’amnĂ©sie infantile? ?les perspectives tirĂ©es de la psychologie dĂ©veloppementale?», Devenir, vol. XXIII, 2011/4. 2. Patricia J. Bauer et Marina Larkina, ?The onset of childhood amnesia in childhood. A prospective investigation of the course and determinants of forgetting of early-life events?», ?Memory, novembre 2013. 3. Bernard Golse, ?Entre neurosciences et psychanalyse?», Adolescence, n° 80, 2012/2. © ELEVER SES ENFANTS 22/09/2015 Élever ses enfants Par Martine Fournier Est-ce que vous Ă©levez ou Ă©duquez votre enfant ? Lorsqu’on leur pose cette question, beaucoup de parents s’insurgent ! Le terme Ă©lever » est mal considĂ©rĂ© dans l’opinion courante. Il suggĂšre l’élevage des animaux. On n’élĂšve pas le petit d’homme », pas plus qu’on le dresse, telles nos nĂ©anmoins amies les bĂȘtes. Élever renverrait donc aux conceptions anciennes du bĂ©bĂ©-tube digestif, du petit ĂȘtre qu’il faut modeler pour le plier aux exigences de la sociĂ©tĂ© des adultes. C’est pourquoi, au dĂ©tour des annĂ©es 1970, on s’est mis Ă  Ă©duquer » les enfants plutĂŽt que les Ă©lever ». Éduquer – du latin conduire hors de – supposait un plus grand respect de l’enfant, considĂ©rĂ© comme un ĂȘtre humain Ă  part entiĂšre, dotĂ© de capacitĂ©s propres, auquel on se devait d’apporter des nourritures psychiques et culturelles qui lui permettent de se dĂ©velopper
 Mais comment pourrait-on encore soutenir une telle opposition de modĂšles alors que nos sociĂ©tĂ©s sacralisent les enfants, les choient, les protĂšgent, Ɠuvrent Ă  leur Ă©panouissement tout en enviant leur fraĂźcheur, leur spontanĂ©itĂ©, leur jeunesse ? Et puis Ă©lever ne signifie-t-il pas d’abord hisser vers le haut » ? N’est-ce pas aujourd’hui l’objectif de tous les parents que d’apporter Ă  chacun les meilleures ressources possibles pour le faire grandir et se dĂ©velopper, tant en taille qu’en intelligence ; d’optimiser leur devenir physique et moteur, psychique et intellectuel, affectif et relationnel ? Finalement, que ce soit hier ou aujourd’hui, dans nos sociĂ©tĂ©s urbanisĂ©es ou dans les contrĂ©es plus lointaines, on Ă©lĂšve ses enfants autant qu’on les Ă©duque
 Un autre argument, beaucoup plus pragmatique, a Ă©galement pesĂ© sur le choix de notre titre. Éduquer peut Ă©voquer le domaine scolaire. Dans ce numĂ©ro, il sera question des enfants au sein de leur famille et dans la sociĂ©tĂ©, du bonheur mais aussi de l’art difficile d’ĂȘtre parent, de la question sensible de l’autoritĂ©, des relations avec les bĂ©bĂ©s ou les ados et de la maniĂšre d’Ɠuvrer Ă  leur bien-ĂȘtre
 Bref, de la maniĂšre de – bien – Ă©lever ses enfants et de les rendre heureux ! SOMMAIRE DU DOSSIER ‱ Les enfants que nous voulons Martine Fournier ‱ Parent, mode d'emploi Claude Martin ‱ La parentalitĂ© ‱ La mosaĂŻque des modĂšles familiaux ‱ L'art d’accommoder les bĂ©bĂ©s Martine Fournier ‱ MĂšres Ă  bout de nerfs Catherine Halpern ‱ Questions sur les nouveaux pĂšres Jean-François Dortier ‱ Grands-parents trouver la bonne distance Entretien avec Claudine Attias-Donfut Propos recueillis par Martine Fournier ‱ Profession nounou Marie Bach ‱ Aucun parent n'est vraiment dĂ©missionniaire» Xavier Bouchereau ‱ L'enfant-parent Sarah Chiche ‱ Parents sans lendemain... Achille Weinberg ‱ Comment faire obĂ©ir un enfant ? Martine Fournier ‱ AutoritĂ© le dĂ©bat amĂ©ricain Martine Fournier ‱ Éduquer n'est pas sĂ©duire Entretien avec Daniel Marcelli Propos recueillis par Martine Fournier ‱ Petit guide contre-intuitif Ă  l'usage des parents Flora Yacine ‱ Faut-il laisser son bĂ©bĂ© jouer avec une tablette ? HĂ©loĂŻse Junier ‱ Les jouets ont-ils un sexe ? Lucien Fauvernier ‱ Pourquoi les enfants aiment les histoires Jean-François Dortier ‱ Harry Potter contre l'enfant roi Isabelle Cani ‱ Jeux sexuels, jeux de vilains ? Entretien avec Jean-Yves Hayez Propos recueillis par Jean-François Marmion ‱ Comment aborder la mĂ©tamorphose adolescente ? Anne-Claire ThĂ©rizols ‱ Les ados, mode d'emploi Anne-Claire ThĂ©rizols ‱ Comment rendre son enfant heureux ? Entretien avec Alain Braconnier Propos recueillis par Martine Fournier ‱ Pourquoi nos enfants deviennent ce qu'ils sont Flora Yacine ‱ Enfances d'ailleurs Nicolas Journet ‱ Grandir en Palestine Sylvie Mansour ‱ L'enfant roi de la Chine urbaine Gladys Chicharro Saito ‱ Se construire entre deux cultures Marie Rose Moro Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien ci-aprĂšs L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LE MAGNESIUM, ALLIE FORME ET SANTE DE LA RENTREE! 24/09/2015 Le magnĂ©sium, alliĂ© forme et santĂ© de la rentrĂ©e ! Indications, posologie et effets secondaires DĂ©finition Le magnĂ©sium est un Ă©lĂ©ment indispensable au bon fonctionnement de l'organisme. Il se trouve naturellement dans de nombreux aliments mais dans les pays occidentaux la consommation en magnĂ©sium est gĂ©nĂ©ralement insuffisante. Synonyme de stress et de fatigue, le retour au travail est parfois difficile Ă  gĂ©rer, mĂȘme aprĂšs avoir fait le plein d'Ă©nergie pendant les vacances. En cas de signes Ă©vocateurs, notamment juste avant l'automne, rien de tel qu'une cure de magnĂ©sium en complĂ©ment des apports quotidiens pour bien attaquer la rentrĂ©e. Une baisse de forme dĂšs le mois de septembre peut ĂȘtre liĂ©e Ă  un manque de magnĂ©sium, minĂ©ral essentiel pour lutter contre la fatigue, le stress et la dĂ©prime. Naturellement prĂ©sent dans les aliments, il est pourtant difficile de consommer des quantitĂ©s suffisantes au quotidien, notamment en cas de rĂ©gime ou de repas pris sur le pouce. Utilisations Le magnĂ©sium est utilisĂ© pour prĂ©venir certaines maladies cardiaques et le diabĂšte de type 2 ainsi que les complications qui en dĂ©coulent. Par ailleurs, le magnĂ©sium est intĂ©ressant pour soulager les symptĂŽmes du syndrome prĂ©menstruel caractĂ©risĂ© par une importante fatigue, un gonflement du bas-ventre, des maux de tĂȘte et une certaine irritabilitĂ©. Essentiel pour l'organisme, le magnĂ©sium peut en cas de dĂ©ficit ĂȘtre responsable d'une fatigue passagĂšre, d'anxiĂ©tĂ©, de stress et mĂȘme de dĂ©prime. Les symptĂŽmes liĂ©s Ă  un manque de magnĂ©sium sont gĂ©nĂ©ralement ‱ les crampes nocturnes, ‱ les fourmillements dans les pieds et les mains, ‱ les maux de tĂȘte inhabituels, ‱ la fatigue, ‱ voire les sautes d'humeur... En cas de signes Ă©vocateurs, il est possible de faire une cure de magnĂ©sium, d'une durĂ©e de 20 Ă  30 jours tout au plus. DĂ©clinĂ© en gĂ©lules, en comprimĂ©s ou en sachets, le magnĂ©sium permet de retrouver de l'Ă©nergie, un sommeil de qualitĂ©, et par consĂ©quent de rĂ©duire le stress. Il peut Ă©galement jouer un rĂŽle dans la prĂ©vention de l'ostĂ©oporose, en aidant le calcium Ă  se fixer sur les os. Le magnĂ©sium marin PrĂ©sent dans les grandes surfaces, les pharmacies et les parapharmacies sous une multitude de formes, le magnĂ©sium classique - souvent Ă  base de vitamines B6 - est aujourd'hui connu de tous. En revanche, on constate aujourd'hui une multiplication du magnĂ©sium d'origine marine. Certaines personnes ont des difficultĂ©s Ă  assimiler le magnĂ©sium, qui peut notamment ĂȘtre responsable de diarrhĂ©es. Extrait de l'eau de mer, le magnĂ©sium marin est mieux tolĂ©rĂ© par l'organisme, notamment parce qu'il s'agit de la forme la plus naturelle du magnĂ©sium. PropriĂ©tĂ©s Le magnĂ©sium participe Ă  la bonne santĂ© des dents et des os. Il intervient dans l'immunitĂ© et joue un rĂŽle important dans la contraction et la relaxation musculaire. Il participe Ă©galement Ă  la production de l'Ă©nergie et Ă  la transmission de l'influx nerveux. Il joue aussi un rĂŽle essentiel dans la rĂ©gulation du rythme cardiaque, de la tension artĂ©rielle et participe Ă  la rĂ©gulation du taux de sucre dans le sang. Posologie Les apports journaliers recommandĂ©s en magnĂ©sium varient en fonction du sexe, de l'Ăąge et des habitudes de vie. S'ils sont de 420 mg par jour pour l'homme et 360mg par pour la femme, ils sont plus Ă©levĂ©s chez les femmes enceintes ou allaitantes, les personnes ĂągĂ©es, celles qui suivent un rĂ©gime, qui font du sport ou prennent certains types de mĂ©dicaments comme les laxatifs ou les diurĂ©tiques. En principe, les apports en magnĂ©sium sont suffisants si l'alimentation est Ă©quilibrĂ©e. En cas de manque de dĂ©ficit, ou de facteur de risque rĂ©sistance Ă  l'insuline, diabĂšte de type 2, antĂ©cĂ©dent de manque de magnĂ©sium... ou de syndrome prĂ©menstruel, il est conseillĂ© de prendre 300 mg par jour au cours des repas. Pour lutter contre l'hypertension, il est possible de prendre jusqu'Ă  1 g par jour fractionnĂ© en trois prises. Sources alimentaires de magnĂ©sium Le magnĂ©sium est un minĂ©ral qui se peut trouve dans de nombreux aliments, notamment dans les cĂ©rĂ©ales, les haricots blancs et noirs, dans certains poissons tels que le thon rouge et le flĂ©tan, les noix de cajou, les noix du BrĂ©sil, les pignons, les amandes ainsi que dans les Ă©pinards, les artichauts, la levure de biĂšre ou encore le chocolat noir. MĂ©dicaments contenant du magnĂ©sium Il existe un grand nombre de mĂ©dicaments contenant du magnĂ©sium Acti5, Actiphos, Berocca, Elevit vitamine B9, Fortimel CR diffĂ©rents parfums existent, Magne B6, Magnesium Oligosol, Magnevie B6, Megamag, Oligostim magnesium, Protovit Enfant et Supradyne. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien ci-aprĂšs L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire A QUOI SERT D'OUBLIER ? 25/09/2015 À quoi sert d'oublier ? de Francis Eustache MĂ©moire et oubli sont indissociables? c’est en sĂ©lectionnant des souvenirs,? donc en oubliant certains d’entre eux, que nous construisons notre identitĂ©. De prime abord, l’oubli semble l’ennemi de la mĂ©moire. Il est en effet renforcĂ© par le passage du temps et exacerbĂ© dans diffĂ©rentes maladies. Nous mesurons l’importance de la mĂ©moire, ses fonctions adaptatives, identitaires, sociales, du fait de la prĂ©valence accrue des pathologies neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives, comme la maladie d’Alzheimer. Ainsi, la mĂ©moire et son corrĂ©lat nĂ©gatif dans ce cadre, l’oubli, deviennent des sujets de rĂ©flexion et de prĂ©occupation dans nos sociĂ©tĂ©s. ? En dehors de ce contexte particulier oĂč l’oubli est un symptĂŽme, les deux termes ?mĂ©moire?» et ?oubli?» vont de pair. La nĂ©cessitĂ© de l’oubli pour construire des reprĂ©sentations mnĂ©siques, Ă  la fois durables et mallĂ©ables, a donnĂ© lieu Ă  divers dĂ©veloppements en philosophie. Par exemple, les relations entre mĂ©moire et identitĂ© sont au cƓur de la phĂ©nomĂ©nologie? certains aspects de la mĂ©moire participent Ă  la construction de l’identitĂ© personnelle. A contrario, l’identitĂ© guide le tri dans les reprĂ©sentations mnĂ©siques. Cette vision de la phĂ©nomĂ©nologie a apportĂ© une coloration particuliĂšre Ă  la recherche en psychologie et en neurosciences cognitives ces derniĂšres annĂ©es.? La neurobiologie dĂ©crit, quant Ă  elle, les mĂ©canismes de consolidation et de reconsolidation qui tĂ©moignent de la labilitĂ© des traces mnĂ©siques, particuliĂšrement sensibles aux interfĂ©rences. Le rĂŽle du sommeil est soulignĂ© comme gage de stabilitĂ© et de cohĂ©sion de cette mĂ©moire faisant l’objet d’une actualisation et d’une synthĂšse permanente.? Au-delĂ , cette thĂ©matique ?mĂ©moire et oubli?» se trouve renouvelĂ©e du fait de changements technologiques et sociaux, dont certains se sont accentuĂ©s rĂ©cemment. Il en est ainsi des nouvelles technologies de l’information et de la communication. L’utilisation massive d’Internet contribue Ă  modifier le rapport entre mĂ©moire interne et mĂ©moire externe, avec des consĂ©quences potentielles sur notre façon mĂȘme de penser. Une autre Ă©volution marquante vient de la sociologie et de l’histoire, qui montrent que le grand rĂ©cit, qui traduit l’identitĂ© sociale d’un peuple ou d’une nation, se construit Ă  partir de diffĂ©rents mĂ©canismes qui renforcent ou annihilent l’importance de certains Ă©vĂ©nements avec comme consĂ©quence leur mĂ©morisation ou leur oubli.?? Le gradient de Ribot? DĂšs la fin du XIXe siĂšcle, le philosophe et physiologiste français ThĂ©odule Ribot avait consacrĂ© un livre aux maladies de la mĂ©moire 1881. Ce qu’il nomme la loi de rĂ©gression deviendra la loi du ?gradient de Ribot?»? le rĂ©cent s’efface avant l’ancien. Elle montre la construction changeante de nos mĂ©moires personnelles. PubliĂ© dans la Revue philosophique de la France et de l’étranger, créée et dirigĂ©e Ă  l’époque par T. Ribot, l’article du neuropsychiatre russe Sergei Korsakoff, paru en 1887, est considĂ©rĂ© comme le texte fondateur de la neuropsychologie de la mĂ©moire. À partir de la description de patients amnĂ©siques, atteints de ce qui sera nommĂ© ultĂ©rieurement un syndrome de Korsakoff, l’auteur met en scĂšne plusieurs dĂ©couvertes majeures comme le fait que les traces des impressions rĂ©centes subsistent chez ces malades dans la vie psychique inconsciente.? Des travaux rĂ©cents, menĂ©s chez des patients atteints d’une pathologie de la mĂ©moire, montrent que diffĂ©rents types de distorsions, atteignant le duo ?mĂ©moire et oubli?», conduisent Ă  des profils de troubles de mĂ©moire trĂšs diffĂ©rents. Ainsi, le gradient de Ribot, au dĂ©triment des souvenirs rĂ©cents, se trouve confirmĂ© dans la maladie d’Alzheimer, mais un ?gradient inversĂ©?», au dĂ©triment des souvenirs anciens, est observĂ© dans la dĂ©mence sĂ©mantique, autre pathologie neurodĂ©gĂ©nĂ©rative. Au-delĂ  de leur intĂ©rĂȘt clinique, ces rĂ©sultats suggĂšrent que les souvenirs Ă©pisodiques ont tendance Ă  perdre des Ă©lĂ©ments contextuels et Ă  se sĂ©mantiser, mĂ©moire et oubli Ɠuvrant pour la construction synthĂ©tique de nos diffĂ©rentes reprĂ©sentations en mĂ©moire. Ce processus de sĂ©mantisation* est essentiel, guide de l’oubli du superflu et trame de nos connaissances sur le monde et sur nous-mĂȘmes, ponctuĂ©es de souvenirs emblĂ©matiques de telle pĂ©riode ou de tel changement dans notre itinĂ©raire de vie.? L'enfer de l'hypermnĂ©sie Se souvenir de tout, tout le temps? tel est le fardeau des hypermnĂ©siques. Les souvenirs ?– y compris douloureux – ?dĂ©ferlent en permanence dans ?la tĂȘte et envahissent le quotidien.?On parle d’?hypermnĂ©sie autobiographique?», ?car les personnes concernĂ©es se souviennent de tous les Ă©lĂ©ments les concernant, mais sans ?se rĂ©vĂ©ler plus douĂ©es que ?la moyenne pour apprendre ?un poĂšme ou un digicode. HĂ©loĂŻse LhĂ©rĂ©tĂ© 1. Le processus sĂ©mantique voit ?des souvenirs Ă©pisodiques ?Je me souviens trĂšs bien de notre premiĂšre rencontre?» ?se transformer en savoirs gĂ©nĂ©raux sur soi-mĂȘme, sans leur charge Ă©motionnelle initiale ?Notre premiĂšre rencontre date de
?».? 2. La mĂ©moire prospective concerne le futur? nous devons, par exemple, nous souvenir de ce que nous devons dire ou faire dans des dĂ©lais plus ou moins article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien ci-aprĂšs L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire 67 JOURS EN MOYENNE POUR UN 1er RDV EN CMP... 29/09/2015 67 jours en moyenne pour un 1er RDV en CMP ... Selon une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e par l'Agence rĂ©gionale de santĂ© ARS RhĂŽne-Alpes, les Centres mĂ©dico-psychologiques prĂ©sentent une grande hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© dans leur organisation. Les Centres mĂ©dico-psychologiques CMP constituent un premier niveau de prise en charge psychiatrique essentiel qui doivent, selon l'arrĂȘtĂ© du 14 mars 1986, organiser des actions de prĂ©vention, de diagnostic, de soins ambulatoires et d'intervention Ă  domicile ». Cependant, on constate souvent une hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des pratiques et des moyens. En RhĂŽne-Alpes, le SchĂ©ma rĂ©gional d'organisation des soins SROS volet psychiatrique pointe ainsi qu'ils souffrent d'un manque d'accessibilitĂ© avec des dĂ©lais de prise en charge souvent trop longs et un maillage territorial parfois insuffisant pour rĂ©pondre Ă  ces besoins. Dans ce contexte, cette ARS a rĂ©alisĂ© une enquĂȘte sur l'ensemble des CMP de la rĂ©gion, dont elle a publiĂ© les rĂ©sultats en juin. Ils ont fait l'objet d'une communication de Sylvie Ynesta, ConseillĂšre psychiatrie et santĂ© mentale Ă  l'ARS, lors des QuatriĂšmes JournĂ©es nationale de l'information mĂ©dicale et du contrĂŽle de la gestion en psychiatrie les 17 et 18 septembre Ă  Valence. L'enquĂȘte a concernĂ© 318 CMP, rattachĂ©s Ă  20 Ă©tablissements soit plus de 98% des CMP de la rĂ©gion. Le questionnaire constituĂ© de 71 questions fermĂ©es et 108 questions ouvertes a Ă©tĂ© construit par l'ARS RhĂŽne-Alpes, en s'inspirant du document de la Mission national d'expertise et d'audit hospitalier MEAH sur L'organisation des centres mĂ©dico-psychologiques. Guide des bonnes pratiques organisationnelles. Il a permis de rĂ©unir une multitude de donnĂ©es trĂšs prĂ©cises sur les caractĂ©ristiques gĂ©nĂ©rales des Ă©tablissements, les fonctionnalitĂ©s des locaux, l'activitĂ© en 2013, les premiers accueils des patients, les modes de fonctionnement, la qualification et le nombre d'intervenants, les relations avec les partenaires. MalgrĂ© quelques limites notamment liĂ©es au fait qu'il s'agissait d'un auto questionnaire, cette enquĂȘte dessine une forme d'Ă©tat des lieux. Elle montre tout d'abord les grandes variations dans la densitĂ© des CMP selon les territoires et entre les Ă©tablissements sans que la gĂ©ographie des territoires puisse tout expliquer », selon les auteurs. Elle permet de constater aussi des diffĂ©rences de moyens logistiques comme humains et de pratiques entre les CMP ainsi qu'entre Ă©tablissements. 116 jours en moyenne pour un premier rendez-vous en psychiatrie infanto-juvĂ©nile - Concernant les locaux, 41% des rĂ©pondants dĂ©clarent qu'ils sont inadaptĂ©s Ă  l'activitĂ©, un taux qui atteint 50% en psychiatrie gĂ©nĂ©rale. Les centres ont en moyenne sept ordinateurs connectĂ©s entre eux et l'Ă©tablissement de rattachement dans 82% des cas. Plus de 8 CMP sur 10 utilisent le Dossier informatisĂ© du patient DIP. - S'agissant des premiers accueil de patients, plus de six CMP sur 10 dĂ©clarent qu'il est rĂ©alisĂ© le plus souvent» par un mĂ©decin, et un sur 10 par un infirmier ou un psychologue. Les dĂ©lais d'attente dĂ©clarĂ©s pour des premiers rendez-vous apparaissent longs, voire trĂšs longs. Le dĂ©lai moyen hors urgence est de plus de 67 jours 21 en psychiatrie gĂ©nĂ©rale et 116 en psychiatrie infanto-juvĂ©nile. Moins d'un CMP sur deux dĂ©clare un dĂ©lai de moins d'un mois, souligne l'ARS. Le dĂ©lai moyen dĂ©clarĂ© pour obtenir un rendez-vous avec un mĂ©decin est de prĂšs de 82 jours et prĂšs de deux CMP sur dix dĂ©clarent des dĂ©lais de premier rendez-vous avec un mĂ©decin supĂ©rieurs Ă  six mois. Par ailleurs, le dĂ©lai moyen dĂ©clarĂ© pour obtenir un rendez-vous avec un psychologue hors urgence est de prĂšs de trois mois. Enfin, aprĂšs hospitalisation, ce dĂ©lai moyen est de prĂšs de trois semaines mais presque six CMP sur dix dĂ©clarent des dĂ©lais infĂ©rieurs Ă  huit jours. L'enquĂȘte montre Ă©galement que plus de trois CMP sur dix ont dĂ©clarĂ© ne jamais se rendre en hospitalisation pour rencontrer le patient avant sa sortie 11,4% de rendez-vous programmĂ©s non honorĂ©s - 44% des CMP dĂ©clarent garder des crĂ©neaux pour les urgences sur les plannings des mĂ©decins, 28% sur les plannings des psychologues et 39% sur les plannings des infirmiers. - Les CMP dĂ©clarent ouvrir, en moyenne, trente-six heures par semaine avec des extrĂȘmes entre 1 heure et 80 heures. Du lundi au jeudi, approximativement un CMP sur cinq dĂ©clare des horaires d'ouverture larges > 8 h/jour mais vingt-et-un CMP dĂ©clarent ouvrir moins de dix heures hebdomadaires, soit 6,8% des centres. Enfin, 19% ouvrent moins de cinq jours par semaine et seulement 59% dĂ©clarent ouvrir toute l'annĂ©e. L'ARS Ă©voque le motif des faibles effectifs » dans certains CMP. - Concernant la permanence des soins PDS en dehors des heures d'ouverture, prĂšs de 73% des CMP affirment avoir mis en place une organisation particuliĂšre. Pour six Ă©tablissements sur dix, c'est un rĂ©pondeur avec les coordonnĂ©es du service d'urgence MCO et/ou indiquant les coordonnĂ©es de l'Ă©tablissement psychiatrique. - PrĂšs d'un CMP sur deux dĂ©clare effectuer une administration de traitement en son sein, avec une pĂ©riodicitĂ© variable. 14% des Ă©tablissements dĂ©clarent administrer des mĂ©dicaments de façon journaliĂšre, et 45% dĂ©clarent aider certains patients Ă  la prĂ©paration de leur traitement. - Notons encore que le pourcentage moyen de RDV programmĂ©s non honorĂ©s est de 11,4% avec des variations entre Ă©tablissements extrĂȘmes 5 Ă  20 % et au sein mĂȘme des Ă©tablissements. Des marges d'amĂ©lioration sensibles sur de nombreux points Globalement, l'ARS pointe - une hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des organisations en place » ; - une complexitĂ© de la gestion des ressources humaines temps des professionnels trĂšs Ă©clatĂ©s sur de nombreux sites, pĂ©rimĂštre de responsabilitĂ©s notamment des infirmiers et des psychologues fluctuant, nĂ©cessitĂ© de temps de synthĂšse collectifs et de regards croisĂ©s avec une prĂ©sence mĂ©dicale pas toujours assurĂ©e »; - une marge d'amĂ©lioration sensible des liens entre les CMP et l'hospitalisation complĂšte et de ceux avec les partenaires extĂ©rieurs »; - diffĂ©rentes dimensions de la qualitĂ© et de la performance » ; - des Ă©carts sur la structure de la file active de patients et sur le volume de prestations offertes aux patients de la file active ». Les auteurs rappellent enfin que les recommandations sur les dispositifs ambulatoires effectuĂ©es prĂšs de dix ans plus tĂŽt par la Mission Nationale d'Appui en SantĂ© Mentale MNASM voir Pluriels, MNASM, n° 56, mars 2006 semblent toujours valables puisque l'enquĂȘte montre qu'elles sont loin d'ĂȘtre appliquĂ©es partout. Dans un contexte oĂč ces prises en charge ambulatoires se dĂ©veloppent, cet Ă©tat des lieux devra permettre Ă  l'ARS et aux reprĂ©sentants des professionnels des Ă©tablissements de rĂ©flĂ©chir Ă  une amĂ©lioration de l'organisation des CMP. ‱ EnquĂȘte sur les Centres MĂ©dico-Psychologiques CMP de la rĂ©gion RhĂŽne-Alpes. Dr Sylvie Ynesta, Anne-Sophie Danguin. Juin 2015. A tĂ©lĂ©charger sur Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien ci-aprĂšs L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LE TRAUMATISME PSYCHIQUE 01/10/2015 LE TRAUMATISME PSYCHIQUE Catastrophes naturelles, attentats, massacres, guerres, violences sexuelles
 gĂ©nĂšrent un nombre incalculable de psychotraumatismes. Au-delĂ  du contexte actuel, comment penser le traumatisme psychique ? Face au rĂ©el de la mort, au sentiment de rupture de continuitĂ© d’existence ou d’anĂ©antissement psychique, comment prendre en charge la souffrance de chacun dans la spĂ©cificitĂ© de son histoire ? Retour sur une clinique intemporelle au cƓur de la pratique soignante. Revue SantĂ© Mentale N° 200 Septembre 2015 Dossier thĂ©matique en UneSOMMAIRE DE COUVERTURE Le traumatisme psychique une clinique de l’effroi - Laurent Tigrane Tovmassian SĂ©miologie des Ă©tats psychotraumatiques de l’adulte - Claude Barrois Secourir sans succomber Ă  la dĂ©tresse d’autrui Ari GounongbĂ© L’empire du traumatisme EnquĂȘte sur la condition de victime Trauma Ă©valuer le retentissement psychologique - Claire Colder Le patient Ă©tranger, le soignant et le traducteur - Marianne Rose La grande peur » au prisme de la culture - Dan Schurmans EMDR et psychanalyse, une rencontre fĂ©conde - Didier Robin Les TCC du stress post-traumatique - Jean Cottraux Souleymane, au bord du gouffre
 - DaniĂšle Pierre Les hĂ©ritiers de l’exil - Françoise Savelli, Henri Cohen Solal Pour en savoir plus - Ascodocpsy Ce dossier a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© par L. T. Tovmassian, docteur en psychopathologie, responsable de l’unitĂ© de formation et de recherche sur les traumatismes de Saint-Denis. La rĂ©daction lui adresse ses vifs remerciements pour sa prĂ©cieuse collaboration. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien ci-aprĂšs L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire INSERN L'HYPNOSE EST EFFICACE 02/10/2015 Rapport de l'Inserm l’hypnose efficace dans le cadre de l'antalgie et du syndrome du cĂŽlon irritable Par StĂ©phane KORSIA-MEFFRE Dans un rapport remis Ă  la Direction GĂ©nĂ©rale de la SantĂ©, des chercheurs de l’Inserm Institut national de la santĂ© et de la recherche mĂ©dicale ont Ă©valuĂ© l’efficacitĂ© de l’hypnose en fonction des Ă©tudes disponibles. Leur mĂ©ta-analyse de 52 essais cliniques met en Ă©vidence un intĂ©rĂȘt thĂ©rapeutique de l'hypnose lors d’une anesthĂ©sie ou d'une sĂ©dation, et dans le cadre de la prise en charge du syndrome du cĂŽlon irritable. Par ailleurs, les auteurs notent qu'une technique proche de l'hypnose, l’EMDR Eye Movement Desensitization and Reprocessing, confirme son intĂ©rĂȘt dans la prise en charge du syndrome de stress post-traumatique. L'hypnose, une technique favorisant la suggestion Par la parole, l'hypnothĂ©rapeute induit chez le patient un Ă©tat de conscience particulier caractĂ©risĂ© par une indiffĂ©rence au monde extĂ©rieur et une hypersuggestibilitĂ©. Cet Ă©tat modifiĂ© de la conscience, dit "hypnotique", est traditionnellement utilisĂ© pour mobiliser les ressources internes du patient dans la lutte contre l'anxiĂ©tĂ© et la douleur. Un impact neuronal mesurable par imagerie cĂ©rĂ©brale ConcrĂštement, l'Ă©tat de conscience hypnotique se traduit par des variations de l'activitĂ© de certaines rĂ©gions cĂ©rĂ©brales. La diminution de la perception de la douleur observĂ©e en hypnose semble liĂ©e Ă  une augmentation de la modulation exercĂ©e par le cortex cingulaire antĂ©rieur sur un rĂ©seau de structures corticales et sous-corticales, selon des Ă©valuations effectuĂ©es avec un PET scan tomographie par Ă©mission de positons. Or ces structures corticales et sous-corticales sont connues pour ĂȘtre impliquĂ©es dans l'Ă©valuation de la douleur, en particulier le cortex prĂ©-frontal Faymonville ME et coll., 2006. Plusieurs types d'hypnose pour des indications distinctes Selon leur objectif thĂ©rapeutique, on distingue plusieurs types d'hypnose ‱ l'hypnoanalgĂ©sie, Ă  visĂ©e antalgique chez des patients souffrant de douleur chronique, ou lors d'interventions mineures ; ‱ l'hypnosĂ©dation, lorsque l'hypnose est associĂ©e Ă  des substances anesthĂ©siques ou sĂ©datives par exemple lors de soins dentaires ou de fibroscopies ; ‱ l'hypnothĂ©rapie, dans le cadre d'une prise en charge psychothĂ©rapeutique. Formation et pratiques hĂ©tĂ©rogĂšnes en France En France, l'hypnose souffre d'une pratique trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšne. Le terme d'hypnothĂ©rapeute n'est pas protĂ©gĂ© et s'applique indistinctement Ă  des professionnels de santĂ© comme Ă  des personnes sans formation mĂ©dicale. Les formations Ă  l'hypnose sont dispensĂ©es par des universitĂ©s, mais Ă©galement par des associations ou des organismes privĂ©s. Une mĂ©ta-analyse de l'Inserm pour mieux Ă©valuer l'efficacitĂ© de l'hypnose Pour essayer de juger plus clairement de l'utilitĂ© de l'hypnose, Bruno Falissard et l'Ă©quipe de l'U108 de l'Inserm "SantĂ© mentale et santĂ© publique" ont effectuĂ© un travail de mĂ©ta-analyse. Ils ont identifiĂ© 52 Ă©tudes cliniques sur l'hypnose, analysĂ© leurs mĂ©thodologies et rĂ©sultats. Les critĂšres d'Ă©valuation de l'utilitĂ© de l'hypnose concernaient le ressenti des patients intensitĂ© douloureuse, anxiĂ©tĂ©, consommation mĂ©dicamenteuse, effets indĂ©sirables, ainsi que la durĂ©e et le coĂ»t des interventions. L'hypnose, efficace comme adjuvant des sĂ©datifs et pour soulager le syndrome du cĂŽlon irritable Selon l'analyse des auteurs, publiĂ©e sous forme d'un rapport PDF sur le site de l'Inserm, l'hypnosĂ©dation rĂ©duit la consommation d'antalgiques et de sĂ©datifs pendant des examens de chirurgie et de radiologie interventionnelle extraction de dents de sagesse, biopsies mammaires, interventions transcathĂ©ter, interruptions de grossesse, coloscopies, etc. De plus, la mĂ©ta-analyse confirme que des sĂ©ances rĂ©guliĂšres d'hypnothĂ©rapie limitent les symptĂŽmes digestifs liĂ©s au syndrome du cĂŽlon irritable maux de ventre, sensations de ballonnement, phases de diarrhĂ©es ou de constipation. Une bonne tolĂ©rance des techniques hypnotiques L'Ă©quipe de l'Inserm a Ă©galement examinĂ© la sĂ©curitĂ© de l'hypnose rapportĂ©e dans la littĂ©rature. MĂȘme si on ne peut exclure l'existence d'effets indĂ©sirables, leur incidence semble relativement faible et aucun effet indĂ©sirable grave ne paraĂźt attribuable Ă  cette pratique. Autres utilisations mĂ©dicales "traditionnelles" de l'hypnose efficacitĂ© non Ă©valuable avec les Ă©tudes publiĂ©es Les Ă©tudes disponibles n'ont pas permis Ă  l'Ă©quipe de l'U108 de trancher sur l'efficacitĂ© des techniques hypnotiques dans d'autres indications "traditionnelles" prise en charge de la douleur pendant l'accouchement, prĂ©vention de la dĂ©pression post-partum, schizophrĂ©nie, sevrage tabagique et soins dentaires. L'EMDR plus efficace que la psychothĂ©rapie et l'hypnothĂ©rapie traditionnelle dans le stress post-traumatique Créé dans les annĂ©es 1990 par Francine Shapiro, l'EMDR Eye Movement Desensitization and Reprocessing, ou Technique de DĂ©sensibilisation et Retraitement par Mouvements Oculaires fait intervenir certaines pratiques issues de l'hypnose. Elle est utilisĂ©e pour soigner le syndrome de stress post-traumatique. En 2004, dans une expertise sur l'efficacitĂ© des psychothĂ©rapies Ă  laquelle Bruno Falissard avait participĂ©, l'Inserm avait dĂ©jĂ  reconnu l'EMDR comme plus efficace que les traitements mĂ©dicamenteux contre le syndrome de stress post-traumatique. Dans son expertise sur l'hypnose, l'Ă©quipe de l'U108 a analysĂ© 17 Ă©tudes portant sur l'EMDR et a mis en Ă©vidence que, chez l'adulte, cette pratique semble aussi efficace que les thĂ©rapies cognitivo-comportementales pour soulager les symptĂŽmes du stress post-traumatique, et plus efficace que l'hypnothĂ©rapie traditionnelle. Une nĂ©cessitĂ© de repenser la mĂ©thodologie des Ă©tudes cliniques sur l'hypnose Les auteurs rapportent Ă©galement que le travail accompli avec cette mĂ©ta-analyse fait ressortir la nĂ©cessitĂ© de repenser les standards mĂ©thodologiques classiques lorsqu'il s'agit d'Ă©valuer l'efficacitĂ© de pratiques alternatives telle que l'hypnose choix des groupes contrĂŽle, critĂšres de jugement, prise en compte de critĂšres de qualitĂ© de vie, etc. Mettre en place d'un systĂšme de surveillance Ă©quivalent Ă  la pharmacovigilance Face Ă  l'hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des praticiens de l'hypnose, les auteurs recommandent la crĂ©ation d'un systĂšme de surveillance pour recueillir les donnĂ©es d'efficacitĂ© et de sĂ©curitĂ© issues du terrain comme pour la pharmacovigilance, ainsi que pour Ă©viter le risque inhĂ©rent Ă  tout recours aux thĂ©rapeutiques non conventionnelles la perte de chances thĂ©rapeutiques en retardant l'accĂšs Ă  des soins conventionnels nĂ©cessaires. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien ci-aprĂšs L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire MORT DU PHILOSOPHE FRANCOIS DAGONET 06/10/2015 Le philosophe François Dagognet est mort Catherine Halpern Sciences Humaines, Lettre n°340 - Lundi 05 Octobre 2015 Le philosophe est dĂ©cĂ©dĂ© le 2 octobre Ă  l'Ăąge de 91 ans. François Dagognet, un penseur technophile NĂ© Ă  Langres Haute-Marne en 1924, François Dagognet commence par des Ă©tudes de philosophie et obtient l’agrĂ©gation en 1949. MarquĂ© par l’enseignement de Gaston Bachelard et de Georges Canguilhem, il dĂ©cide de s’engager dans des Ă©tudes mĂ©dicales et devient docteur en mĂ©decine en 1958. Il Ă©tudie ensuite la criminologie, la neuropsychiatrie, la chimie et la gĂ©ologie, acquĂ©rant ainsi une trĂšs large culture scientifique. Il devient du reste mĂ©decin au centre du Prado Ă  Lyon puis mĂ©decin consultant auprĂšs des prisonniers de la prison Saint-Paul. Il enseigne la philosophie Ă  l’universitĂ© Lyon-III puis Ă  Paris jusqu’en 1995 Ă  la Sorbonne. Il a publiĂ© ‱ Pour le moins Encre marine, 2009. ‱ Philosophie du transfert Encre marine, 2006. ‱ Philosophie Ă  l’usage des rĂ©fractaires. Initiation aux concepts Les EmpĂȘcheurs de penser en rond, 2004. ‱ Une nouvelle morale Les EmpĂȘcheurs de penser en rond, 1998. ‱ Éloge de l’objet. Pour une philosophie de la marchandise Vrin, 1989. ‱ La MaĂźtrise du vivant Hachette, 1988. ‱ RematĂ©rialiser. MatiĂšres et matĂ©rialisme Vrin, 1985. ‱ Philosophie de l’image Vrin, 1984. ‱ La Raison et les RemĂšdes Puf, 1964. LIRE cet article tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien ci-aprĂšs L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire MIEUX VIVRE LA FIBROMYALGIE 12/10/2015 Fibromyalgie - Mieux vivre la maladie Des conseils simples permettent de mieux vivre le quotidien Bien dormir Pour soulager les personnes atteintes de fibromyalgie prĂ©sentant des troubles du sommeil, plusieurs conseils permettent de mieux dormir. Adopter des horaires de sommeil rĂ©guliers Le fait d'Ă©viter des heures de coucher et de lever trop variables permet de faciliter le sommeil. Il est conseillĂ© de se lever chaque jour Ă  la mĂȘme heure, y compris le week-end, car cela permet de garder le mĂȘme rythme de veille et de sommeil. Se rĂ©veiller Ă  son rythme Le rĂ©veil doit ĂȘtre dynamique afin de bien Ă©veiller son corps lumiĂšre forte, exercices d'Ă©tirement, petit dĂ©jeuner complet. Pratiquer un exercice physique en journĂ©e Pratiquer un exercice physique rĂ©gulier au cours de la journĂ©e favorise l'endormissement. Il vaut mieux Ă©viter de pratiquer un exercice physique en soirĂ©e, notamment avant d'aller dormir. Éviter les excitants aprĂšs 15 heures Les boissons Ă©nergisantes comme le cafĂ©, thĂ©, cola, et vitamine C retardent l'endormissement et augmentent les rĂ©veils nocturnes. Il est fortement recommandĂ© d'Ă©viter alcool et tabac le soir. La nicotine retarde en effet l'endormissement, renforce les rĂ©veils nocturnes et rend le sommeil plus lĂ©ger. L'alcool quant Ă  lui favorise l'instabilitĂ© du sommeil avec des Ă©veils nocturnes plus frĂ©quents. De plus, il s'agit d'n facteur aggravant des problĂšmes respiratoires nocturnes, comme l'apnĂ©e du sommeil ou les ronflements. Un dĂźner lĂ©ger, 2 heures ou plus avant le coucher Il est recommandĂ© de privilĂ©gier les aliments Ă  base de glucides lents pommes de terre, riz, pain, pĂątes, qui favorisent le sommeil car ils permettent une meilleure rĂ©gulation des apports tout au long de la nuit. Les produits laitiers sont Ă©galement conseillĂ©s le soir. Éviter les fritures et les graisses cuites. Ne pas sauter le repas du soir au risque d'avoir une fringale en seconde moitiĂ© de nuit. Se mĂ©nager un environnement favorable au sommeil Maintenir une tempĂ©rature moyenne dans la chambre aux alentours 18°C et bien l'aĂ©rer. Faire l'obscuritĂ© dans la chambre, afin de favoriser le sommeil profond. L'hormone du sommeil, la mĂ©latonine, est secrĂ©tĂ©e lorsqu'il fait nuit noire. Prendre soin de son lit et changer sa literie rĂ©guliĂšrement. Le lit doit ĂȘtre un espace rĂ©servĂ© exclusivement au sommeil, Ă  l'exception de l'activitĂ© sexuelle. Favoriser activitĂ©s calmes et relaxation en fin de journĂ©e Éviter un travail intellectuel avant l'endormissement. La lumiĂšre vive, le travail ou les jeux sur ordinateur, tablettes et mobiles entraĂźnent des difficultĂ©s d'endormissement. Au moins 30 minutes avant le sommeil, prĂ©voir une pĂ©riode de calme et de relaxation. Instaurer son propre rituel d'endormissement permet un endormissement en douceur, naturellement. Se coucher dĂšs les premiers signes de sommeil BĂąillements, paupiĂšres lourdes, yeux qui piquent, clignements des yeux indiquent qu'il est temps d'aller dormir. Pratiquer une activitĂ© physique Un malade atteint de fibromyalgie doit faire en sorte de bouger le plus souvent possible. Une des mesures fondamentales de la prise en charge d'un malade affectĂ© par la fibromyalgie consiste Ă  maintenir un certain niveau d'activitĂ© physique, dans les limites de ses capacitĂ©s. Pratiquer des mouvements quotidiens peut Ă©galement ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un des traitements de la maladie. La pratique d'une activitĂ© physique ou sportive est donc trĂšs fortement conseillĂ©e. RĂ©entrainement Ă  l'effort Il est indispensable d'envisager une rééducation Ă  l'effort parce que les personnes atteintes de fibromyalgie prĂ©sentent souvent une diminution de leur tonus musculaire accompagnĂ©e d'une amyotrophie, ainsi que d'une accĂ©lĂ©ration du rythme cardiaque. Le rĂ©entrainement Ă  l'effort s'effectue aprĂšs un bilan cardiaque comprenant le plus souvent une Ă©preuve d'effort. Plusieurs exercices, appelĂ©s exercices dynamiques globaux, pourront ĂȘtre proposĂ©s comme la marche sur un tapis roulant par exemple ou du rameur. Il est parfois impossible d'effectuer ce type d'activitĂ© dans ce cas, d'autres exercices limitĂ©s Ă  certains groupes musculaires peuvent ĂȘtre proposĂ©s. Lutter contre le stress Lutter contre le stress reste primordial pour les malades atteints de fibromyalgie. Relaxation Les techniques de relaxation permettent d'apprivoiser le stress. Yoga 20 minutes de yoga par jour seraient trĂšs efficaces afin de lutter contre le stress, d'aprĂšs les rĂ©sultats d'une Ă©tude amĂ©ricaine effectuĂ©e par des chercheurs de l'Ecole de mĂ©decine d'Harvard. L'Ă©quipe du Dr. Benson a en effet dĂ©couvert que les techniques du yoga ont une action directe sur l'expression des gĂȘnes liĂ©s au stress. Pour les besoins de ces travaux, un suivi de 58 personnes a Ă©tĂ© mis en place. Plusieurs d'entre elles pratiquaient dĂ©jĂ  le yoga, mais aussi le tai-chi, et d'autres ne l'avaient jamais pratiquĂ©. Les rĂ©sultats ont dĂ©montrĂ© que les personnes pratiquant quotidiennement une technique de mĂ©ditation ou de relaxation "activent" leurs gĂšnes liĂ©s au stress de maniĂšre diffĂ©rente. D'aprĂšs les auteurs de l'Ă©tude, leur cerveau serait entraĂźnĂ© de telle maniĂšre qu'elles rĂ©agiraient Ă  un Ă©tat d'anxiĂ©tĂ© de façon opposĂ©e aux personnes ne pratiquant pas le yoga. Les adeptes de longue date de ce type de techniques arriveraient Ă  "contrĂŽler" ainsi plus de gĂšnes diffĂ©rents. 20 minutes de relaxation ou de mĂ©ditation quotidiennes suffiraient Ă  lutter activement contre le stress, et par consĂ©quent contre les maladies qui y sont liĂ©es. Sources Relax news Prendre un bain chaud le soir Prendre un bain chaud le soir permet de se relaxer. Appliquer des compresses chaudes sur les points douloureux Appliquer des compresses chaudes au niveau des points douloureux calme les douleurs Effectuer des auto massages Effectuer des auto-massages sur les zones douloureuses permet un soulagement. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien ci-aprĂšs L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire A QUOI SERT LA PNL ? 13/10/2015 À quoi sert la PNL ? par Sarah Chiche NĂ©e dans les annĂ©es 1970, la programmation neurolinguistique se prĂ©sente comme une mĂ©thode qui permet de modifier et recoder » ses schĂ©mas de pensĂ©e pour communiquer avec les autres de façon plus efficace. Retour sur l’histoire d’une technique controversĂ©e. Quand le juge lui demande de prĂ©ciser pourquoi elle veut divorcer, elle soupire Mon mari fait de la programmation neurolinguistique PNL » – et l’homme de loi de compatir . Vingt-sept ans aprĂšs leur premiĂšre rencontre, elle ne se prive pas de raconter comment celui qui est toujours son mari, alors qu’elle avait Ă©tĂ© naguĂšre si volage, l’a sĂ©duite au restaurant en lui faisant son vieux truc de PNL » Tout en me parlant de littĂ©rature, de musique, et de voyages, il se passait la main sur la nuque ; sans m’en rendre compte, tout en l’écoutant, moi aussi, je me suis mise Ă  me passer la main sur la nuque. C’était fichu, dit-elle, hilare le soir mĂȘme j’étais dans son lit et quatre mois plus tard, enceinte. » Si vous faites partie de nos lecteurs les plus jeunes, que le monde de l’entreprise vous est inconnu et que vous avez Ă©chappĂ© aux sĂ©minaires de motivation dans un club de vacances, il est possible que vous ne sachiez pas, ce qu’est la PNL. Car si cette mĂ©thode est au dĂ©part une grille de lecture du comportement et du psychisme, elle a ensuite totalement investi le monde de l’entreprise, au point que dans les annĂ©es 1990, bien des commerciaux et tous les publicitaires se devaient, pour apprendre Ă  nĂ©gocier, communiquer et diriger, de suivre une formation en programmation neurolinguistique. PremiĂšre phase l’observation de leaders d’opinion Tout commence en 1973. Deux AmĂ©ricains, Richard Bandler Ă©tudiant en psychologie Ă  l’universitĂ© de Santa Cruz, et John Grinder, professeur de linguistique dans la mĂȘme universitĂ©, cherchent Ă  Ă©laborer, ensemble, un nouveau type de thĂ©rapie. R. Bandler et J. Grinder partent observer des thĂ©rapeutes qui, Ă  l’époque, acceptent de recevoir des patients sur qui les thĂ©rapies psychanalytiques ne fonctionnent pas Milton Erickson, pĂšre de l’hypnose moderne, Virginia Satir, thĂ©rapeute familiale, et Fritz Perl, fondateur de la Gestalt-Therapie. Ils s’aperçoivent que, par-delĂ  la diversitĂ© thĂ©orique des modĂšles auxquels ils puisent, tous ces thĂ©rapeutes ont une chose en commun ils utilisent, inconsciemment, des stratĂ©gies de communication particuliĂšrement efficaces. Ils en tirent une premiĂšre conclusion les dĂ©cideurs et les leaders d’opinion sont ceux qui communiquent et se comportent selon un certain type de stratĂ©gies. Au moment oĂč l’intĂ©rĂȘt pour les thĂ©rapies non psychanalytiques se dĂ©veloppe, ils cherchent Ă  proposer des procĂ©dures et des techniques de travail sur soi qui, Ă  la fois, facilitent les apprentissages et permettent un changement durable. R. Bandler et J. Grinder absorbent aussi les travaux des linguistes Alfred Korzybski et Noam Chomsky comme ceux de l’anthropologue et sociologue Gregory Bateson. Dans leur premier livre, The Structure of Magic 1975-1976, ils lancent le concept de programmation neurolinguistique, qui s’appuie sur un triple postulat. Le premier, c’est que les ĂȘtres humains, durant toute leur existence, programment leur façon de penser, d’écouter, de ressentir, de communiquer et de se comporter programmation. Si nous avons tous un cerveau, chacun d’entre nous possĂšde des logiciels de programmation diffĂ©rents, acquis en fonction de l’expĂ©rience. Conclusion puisque nous avons tous un cerveau, nous sommes tous potentiellement capables de rĂ©aliser ce que rĂ©alisent les esprits les plus crĂ©atifs et brillants. Le deuxiĂšme, c’est que nous pouvons, par des techniques d’apprentissage, agir sur notre systĂšme nerveux central, en augmentant notre capacitĂ© de penser, de ressentir et d’agir neuro. Le troisiĂšme, c’est que notre langage structure et reflĂšte notre mode de pensĂ©e linguistique. DeuxiĂšme phase la modĂ©lisation des vĂ©cus Les premiers modĂšles Ă©laborĂ©s par la PNL s’intĂ©ressent surtout au langage en tant que phĂ©nomĂšne linguistique. Mais rapidement, sous l’influence du consultant et chercheur Robert Dilts, les modĂšles s’intĂ©ressent avant tout aux reprĂ©sentations sensorielles du sujet. Nous pourrions apprendre Ă  communiquer de façon plus efficace, pour, promet la PNL, mieux canaliser nos Ă©motions, recoder » notre façon d’ĂȘtre et de ressentir les choses. Comme pour la psychanalyse, on s’intĂ©resse Ă  l’exploration du vĂ©cu subjectif et empirique de la personne. Mais, contrairement Ă  la psychanalyse, oĂč l’exploration du vĂ©cu subjectif de la personne ses affects, ses Ă©motions, ses reprĂ©sentations s’apprĂ©hende via la mĂ©thode de l’association libre dites tout ce qui vous passe par la tĂȘte comme cela vous vient, il s’agit de codifier ses expĂ©riences subjectives et de les modĂ©liser. Autrement dit de dĂ©crypter quelles stratĂ©gies, quelles reprĂ©sentations sensorielles, quels signaux verbaux et non verbaux on met en place pour, d’une part, se reprĂ©senter son expĂ©rience de vie et, d’autre part, pour manifester ses compĂ©tences dans toutes ses interactions avec son environnement. Mais, pour la PNL, nous n’utilisons pas tous nos sens de la mĂȘme maniĂšre. En 1977, dans son article EEG and representationnal system », R. Dilts dĂ©taille les façons dont un individu se reprĂ©sente son expĂ©rience et ce qui est au premier plan dans son corps et son esprit quand il est dans tel ou tel Ă©tat Ă©motionnel ou qu’il utilise telle ou telle compĂ©tence efficace. Ces questions sont dĂ©taillĂ©es, l’annĂ©e suivante, par Leslie Cameron-Bandler. Elle s’intĂ©resse Ă  tous les aspects verbaux et non verbaux de nos systĂšmes de reprĂ©sentations. Pour nous reprĂ©senter notre environnement, nous utilisons nos cinq sens visuel, auditif, kinesthĂ©sique, olfactif, et gustatif. Or, chacun d’entre nous privilĂ©gie un sens en particulier pour recueillir les informations sur son environnement, notamment quand nous sommes submergĂ©s par le stress ou la peur. Ce sens que nous privilĂ©gions, c’est, pour la PNL, notre systĂšme de reprĂ©sentation sensorielle dominant ou primaire. Par exemple, quand ils tombent amoureux, certains d’entre vous vont ĂȘtre bouleversĂ©s par la couleur d’une peau, l’ovale d’un visage visuel. D’autres par le timbre de voix de l’ĂȘtre aimĂ© comment les mots rĂ©sonnent en vous, auditif. D’autres encore, par une sensation plus vague et gĂ©nĂ©rale, qu’ils pourraient rĂ©sumer en disant Cette personne me touche au plus profond de moi » kinesthĂ©sique. MĂȘme principe pour des choses plus anodines avez-vous Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© par la mise en page visuel, le ton auditif ou le contenu kinesthĂ©sique de cet article ? Mais, concrĂštement, Ă  quoi cela sert-il ? Pour la PNL, une fois que l’on connaĂźt son systĂšme de reprĂ©sentation prĂ©fĂ©rĂ©, on peut prĂȘter attention aux mots utilisĂ©s par les autres et y dĂ©celer des indices sur leur propre systĂšme de reprĂ©sentation sensorielle sont-ils plus rĂ©ceptifs aux images ? Aux mots ? Ou aux sons ? Ainsi, si vous sentez que votre interlocuteur parle un langage diffĂ©rent » du vĂŽtre, il peut s’avĂ©rer utile d’ajuster votre modĂšle de langage au sien. Par exemple, si vous avez Ă  traiter avec quelqu’un de visuel, multipliez les schĂ©mas, et n’hĂ©sitez pas Ă  Ă©mailler vos propos de vous voyez » ou voyons ensemble ». TroisiĂšme phase extension du domaine d’application À partir de 1980, R. Bandler et J. Grinder Ă©largissent les champs d’application de la PNL Ă  de multiples domaines comme la crĂ©ativitĂ©, le sport ou la pĂ©dagogie. Par exemple, insistent-ils, dans le domaine des apprentissages, les enfants qui privilĂ©gient le systĂšme visuel devraient ficher leurs cours en faisant des schĂ©mas ; ceux qui s’appuient avant tout sur le systĂšme auditif ont besoin d’entendre les contenus Ă  apprendre lecture Ă  voix haute, discussions
. Enfin les personnes qui privilĂ©gient le systĂšme kinesthĂ©sique apprendront mieux leur cours via des sĂ©ances pratiques. Certains enfants sont parfois qualifiĂ©s de “lents” alors que le style d’enseignement dominant ne convient tout simplement pas Ă  leur mode d’apprentissage prĂ©fĂ©rĂ© », soulignent Romilla Ready et Kate Burton, formatrices en PNL . De mĂȘme, pour R. Bandler, l’apprentissage de l’orthographe est un problĂšme de stratĂ©gie mentale et il convient de trouver, en fonction de l’enfant, celle qui est la plus adĂ©quate. Depuis 2003, on trouve mĂȘme, en Belgique, une Ă©cole primaire rĂ©servĂ©e aux enfants en grande difficultĂ© scolaire, qui applique les stratĂ©gies de la PNL dans tous ses cours
 Si l’on peut s’adapter Ă  la façon de communiquer de son interlocuteur, on peut aussi deviner ce Ă  quoi il est en train de penser en observant, disent R. Bandler et J. Grinder, la façon dont il bouge ses yeux bouge-t-il les yeux en haut Ă  droite ? Il voit des images nouvelles ou diffĂ©rentes. Baisse-t-il les yeux en bas Ă  gauche ? Il se parle Ă  lui-mĂȘme et se demande ce qu’il veut
 Si ce modĂšle ne dĂ©crit pas ce qu’il convient de dĂ©duire des pensĂ©es d’un interlocuteur dotĂ© d’un strabisme convergent, il postule qu’à partir de ces informations, on peut façonner son rapport aux autres via une vĂ©ritable synchronisation et mimĂ©tisme comportemental repĂ©rer les mots, les phrases favorites et la façon de parler de l’autre et les reprendre Ă  son compte ; entrer dans le dĂ©tail s’il entre dans le dĂ©tail, prendre la situation dans son ensemble s’il prend la situation dans son ensemble ; s’accorder Ă  son langage corporel, Ă  ses gestes, Ă  son ton, Ă  son rythme, et mĂȘme respirer au mĂȘme rythme que lui
 SymptĂŽme nĂ©olibĂ©ral DĂšs lors, on comprend pourquoi, au moment oĂč les gouvernements Reagan et Thatcher contribuent, dans les annĂ©es 1980, Ă  une montĂ©e de l’idĂ©ologie nĂ©olibĂ©rale, la PNL, avec sa recherche de la performance » et de l’excellence », se met Ă  intĂ©resser fortement les entreprises, en quĂȘte de solutions pour optimiser leurs techniques marketing, leurs performances de vente, aussi bien que leurs mĂ©thodes de management. DĂšs 1979, la premiĂšre formation certifiante en PNL est lancĂ©e par L. Cameron-Bandler et Steve et Connirae Andreas. En 1981, L. Cameron-Bandler et R. Bandler divorcent, au moment mĂȘme oĂč la PNL devient un marchĂ© juteux – ils se dĂ©chireront devant les tribunaux, chacun estimant ĂȘtre le chantre du business PNL et donc le plus apte Ă  en recueillir les fruits financiers. Ironie du sort, L. Cameron-Bandler deviendra progressivement l’instigatrice d’une PNL appliquĂ©e aux problĂšmes amoureux et sexuels
 En 1983, c’est au tour de la France, et en 1985 de la Belgique, de bĂ©nĂ©ficier de formations certifiantes en PNL. À la fin des annĂ©es 1980, le jargon » de la PNL s’est tellement instillĂ© dans la vie quotidienne de certaines entreprises ou certains secteurs publicitaires, tĂ©lĂ©marketing, reprĂ©sentants de commerce et VRP, agences immobiliĂšres, mais aussi direction des ressources humaines
 que les critiques commencent Ă  pleuvoir. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien ci-aprĂšs L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire FOOTBALLEURS ET DÉPRESSION NERVEUSE 15/10/2015 FOOTBALLEURS ET DÉPRESSION NERVEUSE Selon une Ă©tude menĂ©e par la FĂ©dĂ©ration Internationale des Associations de Footballeurs Professionnels FIFPRO au niveau international, les joueurs de football de haut niveau seraient gĂ©nĂ©ralement plus concernĂ©s par les problĂšmes de dĂ©pression et d'anxiĂ©tĂ© que la population gĂ©nĂ©rale. Les blessures sĂ©vĂšres que certains subissent pourraient dans certains cas y ĂȘtre liĂ©s. Par Paola Da Silva DĂ©pression, anxiĂ©tĂ©, troubles du sommeil, voire alcoolisme
 Selon le docteur Vincent Gouttebarge, qui a menĂ© une Ă©tude pour la FIFPRO auprĂšs de 607 joueurs en exercice, 38% des footballeurs professionnels seraient touchĂ©s par ce type de troubles. Et presque autant chez les anciens joueurs. Des chiffres plus Ă©levĂ©s que dans la population gĂ©nĂ©rale oĂč ce taux avoisine les 12%. L'Ă©tude fait notamment apparaĂźtre que les blessures sĂ©vĂšres que certains peuvent subir au cours de leur carriĂšre aggraveraient ces troubles. Ainsi, le docteur StĂ©phane Cascua, qui intervient au sein du centre de formation du Paris Saint-Germain, confirme "la dĂ©pression est d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale engendrĂ©e par la somme de traumatismes psychiques qui peuvent toucher la vie personnelle ou la vie professionnelle. Dans le football, il y a un vrai cercle vicieux autour de la blessure. La blessure affecte le joueur physiquement, crĂ©e de la concurrence sur son poste, l'empĂȘche de s'entrainer pendant une pĂ©riode
 et de fait le rend plus vulnĂ©rable Ă  d'autres blessures". Les troubles psychologiques sont encore considĂ©rĂ©s comme tabous dans le monde du sport de haut niveau, bien que deux cas de suicide de footballeurs aient Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©s en Allemagne en 2009 Robert Enke et en 2014 AndrĂ©as Biermann. Le syndicat de joueurs professionnels de Nouvelle ZĂ©lande a d'ores et dĂ©jĂ  dĂ©cidĂ© de mettre en place un programme d'Ă©valuation de ces troubles. Au vu de cette Ă©tude, et selon la FIFPRO, d'autres pays pourraient Ă©galement s'y attaquer prochainement. Études de rĂ©fĂ©rence - "Prevalence and determinants of symptoms related to mental disorders in retired male professional footballers", J Sports Med Phys Fitness. 2015 Mar 27 PDF - "Are severe musculoskeletal injuries associated with symptoms of common mental disorders among male European professional footballers", Knee Surg Sports Traumatol Arthrosc. 2015 Aug 2. PDF Les chiffres de l'Ă©tude ‱ 607 joueurs professionnels en activitĂ© interrogĂ©s et 219 anciens joueurs sur plusieurs continents. ‱ Les joueurs en activitĂ© ayant subi plus de 3 blessures sĂ©vĂšres ont 2 Ă  4 fois plus de risques d'ĂȘtre concernĂ©s par des troubles psychologiques. ‱ 38% des joueurs et 35% des anciens joueurs connaitraient des problĂšmes dĂ©pressifs. ‱ 15% des joueurs et 18% des anciens joueurs interrogĂ©s ressentiraient un sentiment de dĂ©tresse. ‱ 23% des joueurs et 28 % des anciens joueurs souffriraient de troubles du sommeil. ‱ Enfin, 9% des joueurs et 25% des anciens joueurs auraient des problĂšmes liĂ©s Ă  la consommation d'alcool. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien ci-aprĂšs L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LA DEPRESSION SAISONNIERE 25/10/2015 Automne-hiver, le temps de la dĂ©pression saisonniĂšre L'Ă©tĂ© est loin, le froid et la grisaille s'installent... Et la tristesse aussi, pour tous ceux qui souffrent de dĂ©pression saisonniĂšre. Cette forme de troubles dĂ©pressifs, qui survient en automne et en hiver, touche 4 Ă  6% des Français et s'explique par le manque de luminositĂ©. Heureusement, un traitement simple existe la luminothĂ©rapie. Par La rĂ©daction d' Une tristesse soudaine, une lĂ©thargie tenace, une envie folle de dormir ou de manger, une baisse de libido, de l'anxiĂ©tĂ©... Tous ces symptĂŽmes peuvent faire penser Ă  une dĂ©pression saisonniĂšre, une affection Ă  ne pas confondre avec le petit coup de blues que beaucoup de personnes connaissent Ă  cette Ă©poque de l'annĂ©e. Également appelĂ©e trouble affectif saisonnier, elle touche en majoritĂ© les femmes 75% d'entre elles disent souffrir de ce mal ainsi que les enfants. Elle est caractĂ©risĂ©e par sa rĂ©cidive chaque annĂ©e, Ă  la mĂȘme pĂ©riode, durant l'automne ou l'hiver. En cause le manque de lumiĂšre... Les journĂ©es d'automne et d'hiver sont moins lumineuses de Ă  lux au printemps et en Ă©tĂ©, l'intensitĂ© chute Ă  en hiver. Or tout notre corps est rĂ©gi par une horloge biologique, sensible Ă  la lumiĂšre. Lorsque nous fermons les yeux pour nous endormir, cela dĂ©clenche la production d'une hormone, la mĂ©latonine. Elle rĂ©gule le rythme circadien de notre corps, sur 24 heures, autrement dit l'alternance veille-sommeil, les cycles hormonaux, la tempĂ©rature du corps,... A l'inverse, l'ouverture des yeux expose la rĂ©tine Ă  la lumiĂšre et stoppe la sĂ©crĂ©tion de l'hormone. Certaines personnes sont trĂšs sensibles Ă  la baisse de luminositĂ© Ă  cause d'une variation gĂ©nĂ©tique de l'Ɠil, qui le rend moins rĂ©ceptif Ă  la lumiĂšre. Elles fonctionnent alors "au ralenti". Traiter l'origine de la dĂ©pression saisonniĂšre Pour venir Ă  bout de ce trouble affectif saisonnier, le manque de luminositĂ© nĂ©cessite d'ĂȘtre palliĂ©. Il est d'abord recommandĂ© d'emmagasiner le plus de lumiĂšre possible, de façon naturelle ou artificielle grĂące Ă  la luminothĂ©rapie. La luminothĂ©rapie est indiquĂ©e aprĂšs avis mĂ©dical et doit ĂȘtre pratiquĂ©e le matin au moins 30 minutes avec une lampe de lux, placĂ©e Ă  30 centimĂštres du visage ou une heure avec une lampe Ă  lux. Ce traitement est efficace dans plus de 75% des cas et une amĂ©lioration est souvent observĂ©e dĂšs la premiĂšre semaine de traitement. Une thĂ©rapie cognitivo-comportementale peut aider le patient Ă  travailler les pensĂ©es, Ă©motions ou comportements qui entretiennent l'Ă©tat dĂ©pressif. Éventuellement dans les cas les plus sĂ©vĂšres, des antidĂ©presseurs peuvent ĂȘtre prescrits, en sachant toutefois que plusieurs semaines ou parfois mois, sont nĂ©cessaires pour qu'ils soient efficaces. En complĂ©ment du traitement, l'activitĂ© physique est fortement conseillĂ©e pour entretenir son corps, mais aussi son moral. Elle sera effectuĂ©e de prĂ©fĂ©rence le matin, et Ă  l'extĂ©rieur. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien ci-aprĂšs L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire BĂ©gaiement et autres troubles du dĂ©bit 26/10/2015 BĂ©gaiement et autres troubles du dĂ©bit de la parole Les troubles du dĂ©bit de la parole se traduisent par une difficultĂ© Ă  parler d'une maniĂšre fluide et continue. Le bĂ©gaiement est le plus courant de ces troubles et il est souvent liĂ© Ă  des difficultĂ©s d'ordre psychologique ou Ă  une anxiĂ©tĂ© Ă  l'idĂ©e de devoir prendre la parole. Le traitement de ces troubles est souvent efficace mais long. Quels sont les principaux troubles du dĂ©bit chez l'enfant ? Le bĂ©gaiement se traduit par la rĂ©pĂ©tition involontaire d’un son, d’une syllabe ou d’un mot, habituellement en dĂ©but de phrase. Il s’accompagne parfois de clignements des yeux et de mouvements involontaires de la tĂȘte. Le bĂ©gaiement est quatre fois plus frĂ©quent chez les garçons que chez les filles. Au dĂ©but de l’apprentissage de la parole, certains enfants connaissent une phase de bĂ©gaiement dit physiologique qui traduit leur difficultĂ© Ă  reproduire les mots et qui disparaĂźt spontanĂ©ment vers cinq ou six ans. Souvent, les enfants qui bĂ©gaient n’ont aucun problĂšme pour chanter, pour chuchoter ou lorsqu’ils s’adressent Ă  eux-mĂȘmes. Ces observations semblent indiquer que les causes du bĂ©gaiement sont psychologiques. NĂ©anmoins, on a Ă©galement signalĂ© des cas de bĂ©gaiement liĂ©s Ă  une mauvaise coordination des muscles qui contrĂŽlent les cordes vocales et la langue. Le balbutiement est une expression hachĂ©e et hĂ©sitante. L’enfant redouble certaines syllabes et n’arrive pas Ă  prononcer certains mots avec nettetĂ©. Souvent associĂ© Ă  un manque de confiance en soi, ce trouble se rencontre plus souvent chez les garçons, et dans les familles nombreuses, oĂč les enfants doivent rivaliser pour se faire entendre. Trouble voisin, le bredouillement est une maniĂšre trop prĂ©cipitĂ©e et confuse de s’exprimer. Que faire en cas de bĂ©gaiement chez un enfant ? Le traitement du bĂ©gaiement repose sur des techniques d’orthophonie contrĂŽle de la respiration, exercice de ralentissement ou d’accĂ©lĂ©ration du dĂ©bit, usage d’un ton excessivement monotone, etc. Des exercices de biofeedback sont parfois pratiquĂ©s des capteurs placĂ©s sur la gorge de l’enfant sont reliĂ©s Ă  un appareil qui le renseigne par des sons ou des couleurs sur la tension des muscles de son larynx et lui permet d’apprendre Ă  les dĂ©tendre tout en parlant. Ces exercices d’orthophonie demandent souvent plusieurs mois pour ĂȘtre efficaces, et des sĂ©ances d’entretien sont nĂ©cessaires pendant plusieurs annĂ©es. Les parents peuvent aider leur enfant en se montrant patients, en Ă©vitant de terminer ses phrases Ă  sa place, en prenant l’habitude de parler lentement avec lui et en mettant en avant ses progrĂšs. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien ci-aprĂšs L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LA DOULEUR vient de paraitre 04/11/2015 LA DOULEUR Auteure Catherine CHABERT Avec la participation de Jacques ANDRE, Catherine AZOULAY, Maurice CORCOS, Paul DENIS, MichĂšle EMMANUELLI, Vincent ESTELLON, Bernard GOLSE, Sylvain MISSONNIER, Françoise NEAU, Alexandrine SCHNIEWIND, Benoit VERDON Dans la traversĂ©e de la vie, de ses tout-dĂ©buts jusqu’à son extrĂȘme fin, dans ses liaisons possibles avec le plaisir ou dans ses dĂ©rives mĂ©lancoliques, la douleur reste la compagne fidĂšle du corps et de la psychĂ©. La douleur relĂšve de l’effraction, par rupture des barriĂšres, par excĂšs d’excitation, une implosion violente qui dĂ©borde les limites du moi-corps. Si le privilĂšge est accordĂ© Ă  l’expĂ©rience de satisfaction dans la construction du psychisme, du moi et de ses objets, dans la crĂ©ation des fantasmes et des reprĂ©sentations, la douleur fait toujours retour, comme expĂ©rience humaine inĂ©luctable et sans doute indispensable parce que toujours liĂ©e Ă  la perte d’objet. La douleur ne se confond ni avec la dĂ©tresse ni avec la souffrance. Elle en dĂ©signe l’au-delĂ  dans une radicalitĂ© qui dĂ©fait les liaisons trop convenues entre les affects et les reprĂ©sentations. Comme Ă©prouvĂ© pur, elle peut exclure la part de l’autre et, en particulier, sa fonction consolatrice. Elle peut aussi et ce sont lĂ  son essence et son destin en psychanalyse comme dans la littĂ©rature constituer un point d’appel pour les mots et donc pour celui qui les dit ou les Ă©crit. A propos de l'auteur Catherine Chabert, professeur Ă  l’UniversitĂ© Paris V, Laboratoire de psychologie clinique et de psychopathologie, psychanalyste, membre de l’APF. Éditions Ă©rĂšs Parution 15 octobre 2015 EAN 9782749249117 11x17, 250 pages Dans la collection Le Carnet psy ThĂšme Psychanalyse © ESPACES DE PAROLES parution 05/11/2015 Espaces de paroles PluralitĂ© des pratiques analytiques avec les enfants auteur Franck CHAUMON Avec la participation de Emilie ABED, Stephane ARFEUILLERE, Elsa ARFEUILLERE, Serge BEDERE, Christine BOYER, Maud BRAGONI, Paul BRETECHER, Christine CHAGNEAUD, Christine CHAUMON, Guy DANA, Alexandra DE SEGUIN, Claudine DUCHENE, Éric EMERY, Roger FERRERI, Patrick FRANQUET, Celina GARCIA, Isabelle GARCON, JEAN-JACQUES GIUDICELLI, Sandrine JALLADE, Maia JOFFRIN, Patrick LANDMAN, Beatrice LANTZENBERG, Gilbert LE BRAS, Loic LE FAUCHEUR, Patricia LEON, Florence LOEUILLOT, Catherine MACHET, Nora MARKMAN, Catherine MARTIN, Sophie MENDELSOHN, Colette MILLES, Stephanie MOLLET, Sandrine RANNOU, Dominique ROITEL, Sylviane ROLFE, Nathalie SIFFERT, Mounia TERKI, Thierry TOUSSAINT, Stephanie TRAN CHAU Le champ de la psychiatrie de l’enfant est un domaine oĂč de nombreux praticiens se rĂ©fĂšrent Ă  la psychanalyse. Cet ouvrage tĂ©moigne de la pertinence de cette orientation et de la vitalitĂ© des pratiques analytiques dans les situations les plus complexes, les pathologies les plus graves. A travers des tĂ©moignages prĂ©cis et variĂ©s de pratiques thĂ©rapeutiques, les auteurs montrent que, pour cheminer avec les jeunes patients et non les prĂ©cĂ©der, pour mettre au travail l'inattendu, le singulier, la surprise, dans le fil de la mĂ©thode freudienne, il faut des conditions rigoureuses, Ă  la fois institutionnelles, Ă©thiques et politiques, en un mot, dĂ©saliĂ©nistes, toujours Ă  rĂ©inventer. A l’opposĂ© de l’idĂ©ologie contemporaine qui valorise protocoles et savoirs prĂ©conçus, la radicale singularitĂ© de la rencontre transfĂ©rentielle s’articule Ă  la pluralitĂ© des dispositifs et Ă  la crĂ©ation de parcours cliniques. Savoirs, transferts, espaces constituent ainsi les axes de cet ouvrage. On peut en suivre le dĂ©roulĂ©, mais aussi bien prendre des chemins de traverse et se laisser porter par une lecture au fil de l’eau. Ouvrage publiĂ© avec l’association ARECS. Mise en vente le 8 octobre 2015. Dans la collection Ă©rĂšs poche - psychanalyse A propos de l'auteur Franck Chaumon est psychanalyste et psychiatre de service public. © PSYCHANALYSE ET SCIENCES 06/11/2015 Psychanalyse et science, les liaisons dangereuses Dans la revue trimestrielle Le Coq-HĂ©ron - NumĂ©ro 222 Mathieu BLESSON, Emmanuel DANJOY Avec la participation de Miren ARAMBOUROU, GĂ©rard BONNET, Odile BOURGUIGNON, Pierrick BRIENT, DaniĂšle BRUN, Catherine CLEMENT, Corinne DAUBIGNY, Yann DIENER, Yorgos DIMITRIADIS, Denis DUCLOS, SĂ©bastien DUPONT, Roger FERRERI, Mireille FOGNINI, Bernard GOLSE, Claude GUY, Benjamin LEVY, DaniĂšle LEVY, Vannina MICHELI-RECHTMAN, GĂ©rard POMMIER, Érik PORGE, Pierre SABOURIN, GuĂ©naĂ«l VISENTINI Dans ce numĂ©ro, Le Coq-HĂ©ron pose la question des rapports actuels de la psychanalyse avec la science, en tenant compte de leurs anciens liens rapports fĂ©conds ? ambigus ? ou bien dangereux ? La psychanalyse est-elle elle-mĂȘme une science, une praxis, une technique, ou encore un art ? Est-elle en voie de dissolution dans le scientisme ambiant ? RĂ©siste-t-elle ? Est-ce une question de discours ? Ou bien de langue ? Qu’en pensent les nouvelles gĂ©nĂ©rations de psychanalystes au regard des gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes ? © VIVRE LE DEUIL BIBLIOGRAPHIE 11/11/2015 Vivre le deuil - un processus long et complexe La mort est inĂ©luctable. Et pour ceux qui restent, la perte d'un proche est une Ă©preuve douloureuse que l'on a beaucoup de mal Ă  accepter. Souvent plusieurs sentiments se mĂ©langent tristesse, colĂšre, regrets, ou encore dĂ©ni... Pour continuer Ă  avancer malgrĂ© le chagrin, il faut faire son deuil. Un processus long et complexe. Livres ‱ Vivre le deuil au jour le jour Dr Christophe FaurĂ© Ed. Albin Michel, juin 2012 ‱ AprĂšs le suicide d'un proche Vivre le deuil et se reconstruire Dr Christophe FaurĂ© Ed. Albin Michel, fĂ©vrier 2007 ‱ Hommes et femmes face au deuil Nadine BeauthĂ©ac Ed. Albin Michel, octobre 2008 ‱ Vivre aprĂšs la mort de son enfant Josette Gril Ed. Albin Michel, mars 2007 © ATTENTATS A PARIS 17/11/2015 HĂŽpitaux militaires comment ont-ils gĂ©rĂ© l'afflux de blessĂ©s ? Si aucun des hĂŽpitaux parisiens n'ouvre pour l'instant ses portes aux camĂ©ras, une journaliste a pu se rendre dans deux Ă©tablissements militaires BĂ©gin, Ă  Saint-MandĂ©, et Percy, Ă  Clamart. Elle a pu y rencontrer des mĂ©decins, des infirmiers et des psychiatres, qui, le soir des attentats, ont pris en charge 52 blessĂ©s, dont certains dans un Ă©tat trĂšs grave. ‱ Comment ces personnels soignants militaires ont-ils vĂ©cu la nuit des attentats ? "Tous nous ont dit la mĂȘme chose. Dans la nuit de vendredi Ă  samedi, ils ont du prendre en charge des blessĂ©s de guerre. Ils ont l’habitude de gĂ©rer des afflux de blessĂ©s - dans des zones conflits comme le Mali ou l'Afghanistan. Mais plusieurs ont reconnu le caractĂšre exceptionnel de la situation de vendredi, Ă  cause du nombre de personnes Ă  prendre en charge dans un temps trĂšs rĂ©duit. "Et puis ce n’était pas une zone de conflit, mais la France, et des civils. Pour un infirmier qui Ă©tait dans le sas de triage, personne ne peut s'attendre Ă  cela." ‱ Comment ont-ils fait face Ă  l'afflux de blessĂ©s ? "Entre minuit et trois heures du matin, c’est une trentaine de blessĂ©s qui a Ă©tĂ© accueillie. A Percy, il y avait ce soir-lĂ  six fois plus de personnel qu'une nuit de garde classique. Tout doit aller trĂšs vite. "Aux urgences, un sas de triage est mis en place. Objectif Ă©valuer le degrĂ© des blessĂ©s pour identifier les urgences absolues - ils ont par exemple reçu plusieurs patients en arrĂȘt circulatoire. Ils examinent le bilan fait par le SAMU, Ă©valuent les lĂ©sions visibles, puis celles sous les vĂȘtements, puis retournent le patient. "C'est capital de refaire ce bilan Ă  l'arrivĂ©e aux Urgences, car la santĂ© d'une personne Ă©volue en permanence. Par exemple, vendredi soir, un patient est arrivĂ© avec un pansement sur le visage. A priori, il ne s'agissait pas d'une urgence absolue. Sauf que les mĂ©decins de Percy se sont aperçus qu'il avait une lĂ©sion Ă  l'oeil. C'est donc devenu une urgence puisqu'ils avaient six heures pour agir pour que le patient garde la vue." ‱ Quelle est la particularitĂ© de la prise en charge et du suivi de ces blessures dites de guerre » ? "Beaucoup de patients ont dĂ» ĂȘtre opĂ©rĂ©s plusieurs fois. C'est l’une des particularitĂ©s des blessures de guerre elles s'infectent trĂšs souvent. Les plaies sont souillĂ©es, il y a des Ă©clats de balle, d’os et de masse musculaire Ă  l’intĂ©rieur. En plus d'un traitement antibiotique, il faut enlever les tissus non viables autour, car ils risquent de faire le lit de l'infection. "C’est un geste technique qui date des guerres napolĂ©oniennes cela s’appelle faire un parage. A BĂ©gin, cinq blocs ont fonctionnĂ© simultanĂ©ment. Dans les deux hĂŽpitaux ce week-end, il y a eu plus de cinquante interventions." ‱ Comment s'organisent aujourd'hui les services ? "A Percy, hier en fin de journĂ©e, le mĂ©decin-chef nous a dit que la phase de crise Ă©tait passĂ©e. Ils ont fait ce qu’ils appellent un reconditionnement » tout le service est Ă  nouveau prĂȘt, les blocs sont Ă  nouveau opĂ©rationnels, les stocks de matĂ©riel reconstituĂ©s. Les soignants ont repris les cycles de gardes normales. "C'est important aussi d'un point de vue psychologique, pour leur redonner des repĂšres, car ils ont Ă©tĂ© soumis Ă  un fort stress. L'un d'entre eux me disait que la blouse blanche ne les protĂšge pas du stress. Des cellules psychologiques sont prĂ©vues pour les aider. Quid de leur fatigue ? Un autre m'a dit nous ne sommes pas fatiguĂ©s, nous sommes militaires. "Certains blessĂ©s lĂ©gers sont sortis. D'autres vont devoir rester longtemps Ă  l'hĂŽpital, la rééducation risque d'ĂȘtre longue. Un autre temps commence aussi celui de la reconstruction psychologique."© SYNDROME DU COLON IRRITABLE 18/11/2015 Les traitements du syndrome du cĂŽlon irritable Quels sont les traitements du syndrome du cĂŽlon irritable ? Il n’existe pas de traitement spĂ©cifique du syndrome de l’intestin irritable. Sa prise en charge consiste Ă  rectifier les habitudes alimentaires pour soulager les symptĂŽmes et pour Ă©liminer les aliments qui dĂ©clenchent ou aggravent les poussĂ©es. Dans certains cas, un traitement mĂ©dicamenteux est prescrit pour soulager les douleurs, la diarrhĂ©e ou la constipation. Ce type de traitement est destinĂ© Ă  aider le patient au moment des poussĂ©es et ne constitue par un traitement de fond. Enfin dans certains cas, le recours aux techniques de psychothĂ©rapie ou de relaxation peut contribuer Ă  contrĂŽler les effets du stress lorsque celui-ci semble ĂȘtre l’une des causes des poussĂ©es. La prise en charge diĂ©tĂ©tique du syndrome du cĂŽlon irritable Lorsqu’un diagnostic de syndrome de l’intestin irritable est posĂ©, le mĂ©decin donne des conseils diĂ©tĂ©tiques adaptĂ©s Ă  son patient ‱ Tenir un journal de son alimentation afin d’identifier les aliments qui contribuent Ă  dĂ©clencher les symptĂŽmes de colopathie fonctionnelle. Le plus souvent, ces aliments font partie de la famille des lĂ©gumes secs pois, lentilles, haricots secs, etc. ou de celle des choux chou vert, brocoli, choux de Bruxelles, chou kalĂ©, etc.. Certaines personnes sont particuliĂšrement sensibles aux cruditĂ©s, au pain, aux cĂ©rĂ©ales complĂštes, voire aux aliments qui contiennent du lait ou du lactose, ou Ă  ceux riches en matiĂšres grasses. ‱ Lutter contre la constipation en veillant Ă  consommer des fibres facilement digestibles lĂ©gumes et fruits cuits, par exemple, en buvant suffisamment d’eau tout au long de la journĂ©e et en pratiquant une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre. Dans certains cas, il peut recommander la prise rĂ©guliĂšre de graines de psyllium ispaghul riches en fibres dites solubles », ou un enrichissement progressif de l’alimentation en aliments diĂ©tĂ©tiques riches en fibres. ‱ En cas de diarrhĂ©e, il peut conseiller de limiter temporairement la consommation de fibres et de produits dĂ©rivĂ©s du lait, ainsi que celles des aliments et boissons contenant de la cafĂ©ine cafĂ©, thĂ©, chocolat, matĂ©, colas, etc.. De plus, les sucreries contenant du sorbitol un Ă©dulcorant de synthĂšse doivent ĂȘtre Ă©vitĂ©es en pĂ©riode de diarrhĂ©e. ‱ En cas de ballonnements, il est recommandĂ© de rĂ©duire les cruditĂ©s et les aliments favorisant la production de gaz intestinaux lentilles, haricots blancs, lĂ©gumes secs, farineux et de limiter la consommation de boissons gazeuses et de chewing-gums. Certaines personnes qui souffrent de colopathie fonctionnelle dĂ©cident de supprimer de leur alimentation, de maniĂšre totale et permanente, les aliments contenant du gluten ou du lactose. Attention, les restrictions alimentaires exagĂ©rĂ©es exposent Ă  des carences dangereuses pour la santĂ©. Ne prenez pas ce type de mesure sans en parler au prĂ©alable avec votre mĂ©decin. Les mĂ©dicaments du syndrome du cĂŽlon irritable Lorsque le syndrome de l’intestin irritable se traduit par de la constipation rĂ©sistante aux modifications alimentaires, le mĂ©decin peut prescrire des laxatifs de lest ou des laxatifs osmotiques, de maniĂšre temporaire. En cas de diarrhĂ©e non soulagĂ©e par des mesures diĂ©tĂ©tiques et interfĂ©rant avec la vie quotidienne, des ralentisseurs du transit intestinal peuvent ĂȘtre administrĂ©s pendant une courte pĂ©riode. Lorsque les maux de ventre persistent, le mĂ©decin prescrit des mĂ©dicaments dits antispasmodiques » qui agissent sur les muscles de l’intestin et soulagent la douleur. L’efficacitĂ© de ces mĂ©dicaments varie fortement d’un patient Ă  l’autre. Dans certains cas, le mĂ©decin peut Ă©galement prescrire un traitement tranquillisant de courte durĂ©e pour aider Ă  traverser une pĂ©riode de stress ou un traitement prolongĂ© par des antidĂ©presseurs chez les personnes dont la qualitĂ© de vie est fortement impactĂ©e par les symptĂŽmes des troubles fonctionnels intestinaux. Les techniques psychothĂ©rapeutiques et de relaxation dans le syndrome du cĂŽlon irritable Les personnes chez qui les poussĂ©es de colopathie fonctionnelle sont liĂ©es Ă  un excĂšs de stress peuvent bĂ©nĂ©ficier de sĂ©ances de relaxation ou de psychothĂ©rapie destinĂ©es Ă  leur apprendre Ă  mieux gĂ©rer les situations Ă  l’origine du stress. Chez ces personnes, la pratique rĂ©guliĂšre d’une activitĂ© physique peut Ă©galement apporter un bĂ©nĂ©fice, Ă  la fois face au stress mais Ă©galement pour rĂ©guler l’activitĂ© de leur intestin. Les personnes qui souhaitent Ă©changer avec d’autres patients souffrant de syndrome de l’intestin irritable peuvent s’adresser Ă  l’association de patients consacrĂ©e Ă  cette maladie, l’Association des patients souffrant du syndrome de l’intestin irritable APSSII. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien ci-aprĂšs © L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire ENFANT ET PSYCHANALYSE 19/11/2015 Les enjeux d’une psychanalyse avec un enfant Nazir HAMAD, Thierry NAJMAN PrĂ©face de Charles MELMAN Dans la collection Psychanalyse et clinique Ă©rĂšs poche - psychanalyse - psychanalyse et clinique ConcrĂštement, qu’est-ce qu’une psychanalyse avec un enfant ? Existe-t-il une diffĂ©rence entre une psychothĂ©rapie et une psychanalyse ? Comment organiser les entretiens lorsqu’on doit travailler Ă  la fois avec les parents et un enfant ? De l’enfant Ă  l’adulte, s’agit-il de la mĂȘme cure analytique ? Existe-t-il un Ăąge limite pour entrer en analyse ? Faut-il dire la vĂ©ritĂ© » aux enfants ? Le pĂšre doit-il obligatoirement venir en consultation ? Un analyste peut-il donner un conseil ? Loin des recettes toutes faites et des solutions clef en main, ce dialogue entre deux praticiens d’expĂ©rience diffĂ©rente est en permanence vectorisĂ© par la place de l’inconscient, et donc de l’équivoque dont est porteuse la parole des enfants autant que celle des adultes. Dans un langage accessible Ă  tous, mais avec la rigueur requise, ils rĂ©pondent aux questions que se posent les parents, comme les professionnels, sur les modalitĂ©s et les objectifs de la cure aux diffĂ©rents Ăąges, depuis les tout-petits jusqu’aux adolescents. Nouvelle Ă©dition actualisĂ©e de Malaise dans la famille Ă©rĂšs, 2006 A propos des auteurs Nazir Hamad est psychanalyste, docteur Ăšs lettre en psychologie clinique et membre de l’Association lacanienne internationale. Thierry Najman est psychanalyste et mĂ©decin, praticien hospitalier, chef de pĂŽle en psychiatrie dans un hĂŽpital de la rĂ©gion article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien ci-aprĂšs © L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire ATTENTATS ET ASSISTANCE 20/11/2015 Attentats Ă  quoi servent les cellules d'urgence mĂ©dico-psychologiques ? Coups de feu, explosions, dĂ©ploiement d'un impressionnant dispositif policier Saint-Denis a Ă©tĂ© le théùtre d'une opĂ©ration antiterroriste 19/11/15. DĂšs les premiĂšres heures de l'assaut, une cellule d'urgence mĂ©dico-psychologique s'est installĂ©e en plein centre-ville pour y recevoir les habitants sous le choc. À quoi sert ce type de prise en charge immĂ©diate ? De quoi ont besoin, dans l'urgence, les tĂ©moins directs de tels Ă©vĂ©nements ? Hier matin, Jennifer et sa fille de 10 ans, Carmen, ont vĂ©cu des heures particuliĂšrement Ă©prouvantes. Lorsqu'elles ont pu sortir de chez elles, elles se sont rapidement dirigĂ©es vers le centre de santĂ© de la ville de Saint-Denis, oĂč a Ă©tĂ© installĂ©e une cellule d'urgence mĂ©dico-psychologique. "J'Ă©tais la premiĂšre paniquĂ©e
 Comment rassurer son enfant quand on est soi-mĂȘme paniquĂ©e ?", raconte Jennifer. Dans le centre de santĂ©, les tĂ©moins des Ă©vĂ©nements sont accueillis par des bĂ©nĂ©voles, avant d'ĂȘtre pris en charge par des psychiatres ou des psychologues de la cellule mĂ©dico-psychologique du dĂ©partement. "Ici on reçoit des gens qui habitaient autour de l'appartement visĂ© par l'assaut", explique le Dr Jean-Marc Agostinucci, mĂ©decin coordinateur de la Croix-Rouge 93. "Ils ont entendu des bruits, vu la police passer, voire rentrer chez eux en force. Ce sont des gens perturbĂ©s psychologiquement, et il y a mĂȘme quelques blessĂ©s lĂ©gers qui sont, dans la panique, partis rapidement de chez eux". DĂšs le tout dĂ©but de la matinĂ©e, une partie des habitants Ă©vacuĂ©s a Ă©tĂ© reçue par le personnel de la cellule d'urgence mĂ©dico-psychologique. "Il faut, dans les premiĂšres heures, ĂȘtre disponible pour recevoir les gens qui le souhaitent", rappelle le Pr Didier Cremniter, psychiatre rĂ©fĂ©rent national des Cellules d’Urgence MĂ©dico-psychologiques. "Et dans l'immense majoritĂ© des cas, nous nous rendons compte que c'est ce que veulent les personnes extrĂȘmement Ă©prouvĂ©es par les Ă©vĂ©nements. Elles ont besoin trĂšs vite de trouver un interlocuteur qui soit disponible pour les Ă©couter, avec lequel elles se sentent en confiance, pour commencer Ă  Ă©tablir une relation thĂ©rapeutique". Dans les heures qui suivent un tel Ă©vĂ©nement, certaines personnes, souvent les tĂ©moins directs, peuvent rester sidĂ©rĂ©es. Le personnel des cellules d'urgence va donc les entourer et les rassurer. La prise en charge psychologique d'urgence doit s'effectuer dans de bonnes conditions, avec un personnel formĂ© Ă  ces traumatismes spĂ©cifiques. Mais surtout, elle ne doit pas faire oublier l'importance d'un suivi sur le long terme pour toutes les personnes qui en ressentiront le besoin. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien ci-aprĂšs L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire SYNDROME DE STRESS POST TRAUMATIQUE 21/11/2015 Syndrome de stress post-traumatique consulter dans les plus brefs dĂ©lais Anne XaillĂ©, - Journal Toutes les personnes exposĂ©es aux attentats de vendredi soir sont susceptibles de dĂ©velopper des sĂ©quelles psychologiques durables, que l'on appelle troubles du stress post-traumatique. Quels sont les symptĂŽmes ? Comment les prendre en charge ? Le syndrĂŽme de stress post-traumatique est frĂ©quemment observĂ© Ă  la suite d'attentats mais aussi de catastrophes naturelles ou encore de prises d'otages. Les survivants, qui ont touchĂ© de prĂšs la mort, et qui ont vĂ©cu des Ă©vĂ©nements d'une extrĂȘme violence peuvent rester marquĂ©s, parfois pendant plusieurs annĂ©es. Qu'est-ce qu'une rĂ©action post-traumatique ? Un syndrome de stress post-traumatique apparait Ă  la suite d'un Ă©vĂšnement particuliĂšrement traumatisant qui affecte la santĂ© mentale et physique d'un individu. Les symptĂŽmes d'un Ă©tat de stress post-traumatique apparaissent habituellement dans les 3 premiers mois qui suivent un traumatisme. Cependant, il peut parfois se passer plusieurs semaines voire mĂȘme plusieurs mois avant que les symptĂŽmes apparaissent. Les femmes sont deux fois plus exposĂ©es que les hommes. Quels sont les symptĂŽmes ? Le syndrome de stress post-traumatique dĂ©signe un trouble qui se manifeste par un sentiment de peur intense, accompagnĂ©e de manifestations physiques palpitations, tremblements, transpiration excessive, etc. et psychiques une grande anxiĂ©tĂ©, des troubles dĂ©pressifs, des troubles du sommeil insomnies, des troubles de la concentration ou encore de difficultĂ©s Ă  ressentir des Ă©motions. Cet Ă©tat s'accompagne des flash-backs et de pensĂ©es nĂ©gatives incontrĂŽlables nĂ©cessitĂ© de revivre la situation stressante, ainsi que d'Ă©motions diverses effroi, peur, sidĂ©ration
. Enfin, cet Ă©tat, s'il n'est pas pris en charge va dĂ©boucher sur la mise en place de stratĂ©gies visant Ă  Ă©viter tout ce qui pourrait rappeler le traumatisme. Quand consulter ? En prĂ©sence des symptĂŽmes Ă©numĂ©rĂ©s prĂ©cĂ©demment, il est important de consulter un professionnel de santĂ© dans les plus brefs dĂ©lais afin de pouvoir parler et se confier le plus vite possible. Cette dĂ©marche doit aider Ă  surmonter les premiers symptĂŽmes du stress post-traumatique suscitĂ©s par les attentats. Quelle prise en charge ? Le traitement de base du stress post-traumatique repose sur la psychothĂ©rapie. Il consiste surtout Ă  apprendre Ă  la victime Ă  gĂ©rer les situations d'angoisses et tous les Ă©vĂ©nements qui peuvent l'amener Ă  penser ou Ă  revivre l'Ă©vĂ©nement traumatisant. Le syndrome de stress post-traumatique peut-il toucher les proches, les parisiens... ? Non, les personnes non prĂ©sentes sur les lieux des attentats vendredi soir ne peuvent pas Ă  proprement parler souffrir de syndrome de stress post-traumatique. En revanche, les personnes impliquĂ©es indirectement tĂ©moins, proches, personnes prĂ©sentes autour du stade ou qui dinaient Ă  Paris vendredi soir dans le quartier du Bataclan
 peuvent prĂ©senter ce que l'on appelle mĂ©dicalement une dĂ©compensation psychologique. Une sorte de contrecoup qu'il ne faut pas nĂ©gliger. LĂ  aussi, il ne faut pas attendre pour consulter un professionnel de santĂ©. De plus, pour les tĂ©moins des attaques et les riverains, la cellule psychologique de la Mairie de Paris est disponible par tĂ©lĂ©phone au 3975. Enfin, mĂȘme si le choc est moins violent et intense pour les autres personnes -celles qui ont suivi les Ă©vĂ©nements derriĂšre leur Ă©cran de tĂ©lĂ©vision ou sur les rĂ©seaux sociaux-, reste que vivre normalement comme si de rien n'Ă©tait demeure compliquĂ©. Si chacun rĂ©agit Ă  sa maniĂšre, l'angoisse demeure palpable. Avoir peur, ĂȘtre stressĂ© Ă  l'idĂ©e de prendre les transports... Toutes ces rĂ©actions ne sont pas anormales, bien au contraire. "Se demander comment reprendre, au 2e ou 3e jour, est parfaitement normal", souligne au Parisien, Louis Crocq, psychiatre des armĂ©es, fondateur des cellules d'urgence mĂ©dico-psychologiques. Le spĂ©cialiste voit une diffĂ©rence avec les attentats de janvier, les attaques Ă©tant alors plus ciblĂ©es, "le monde se sentait touchĂ© dans son moi communautaire". Cette fois, les attaques frappant la foule des anonymes, "chacun se sent directement menacĂ©", mais "d'ici huit-dix jours, la vie VA de toute façon reprendre". Instinct de vie oblige. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien ci-aprĂšs L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LES ACOUPHENES 25/11/2015 LES ACOUPHÈNES L'acouphĂšne n'est pas une maladie mais un symptĂŽme. C'est un souffle, un grĂ©sillement, un bourdonnement, un choc rĂ©gulier ou une pulsation entendu sans cesse jour et nuit, dans l'oreille ou dans la tĂȘte, sans aucun stimulus sonore extĂ©rieur. En France, selon l'Institut mĂ©diterranĂ©en de recherche et de traitement des acouphĂšnes IMERTA, plus de 8 millions de personnes souffrent d'acouphĂšnes. Et il peut rendre la vie insupportable dans les cas les plus graves. Pour comprendre l'origine des acouphĂšnes, il faut savoir comment fonctionne notre audition. Le son se propage dans l'air sous forme de vibrations. Ces vibrations sont captĂ©es par le pavillon de l'oreille, puis traversent le conduit auditif pour faire vibrer le tympan comme une peau de tambour. Une fois amplifiĂ©es, elles sont transmises Ă  trois petits osselets puis Ă  la cochlĂ©e. La cochlĂ©e renferme les cellules ciliĂ©es spĂ©cialisĂ©es dans l'audition. En ondulant, les cils envoient un signal au nerf auditif qui le transmettra au cerveau. DiffĂ©rentes zones interviennent alors pour dĂ©chiffrer et donner du sens aux diffĂ©rents sons captĂ©s par l'oreille. Contrairement Ă  ce mĂ©canisme classique de l'audition, les acouphĂšnes ne sont pas des sons qui proviennent de l'extĂ©rieur, mais plutĂŽt de l'intĂ©rieur. Certains acouphĂšnes sont d'origine vasculaire, d'autres sont plutĂŽt d'ordre mĂ©canique, par exemple un problĂšme de transmission des vibrations ou un traumatisme suite Ă  une dĂ©tonation ou Ă  un accident de plongĂ©e. En rĂ©alitĂ©, il y a autant d'acouphĂšnes qu'il y a de causes. L'acouphĂšne est un symptĂŽme qui cache souvent une maladie sous jacente, telle que la maladie de MeniĂšre ou l'otospongiose. Enfin l'origine peut ĂȘtre plus gĂ©nĂ©rale comme dans les cas d'hypertension artĂ©rielle. Cette difficultĂ© de trouver la cause complique le traitement et son efficacitĂ©. Les acouphĂšnes au quotidien L'acouphĂšne est un bruit subjectif qui est perçu au niveau de l'oreille ou du crĂąne. On peut l'entendre d'un seul cotĂ© ou des deux. Il peut ĂȘtre temporaire, aprĂšs un effort ou aprĂšs un passage en boĂźte de nuit, mais peut aussi ĂȘtre perçu sans interruption, jour et nuit. Cette sensation sonore n'est pas liĂ©e Ă  un bruit extĂ©rieur. La personne atteinte est la seule Ă  entendre son acouphĂšne, perçu essentiellement dans le silence. Ce que les malades entendent varie du simple tintement mĂ©tallique ou sifflement Ă  celui d'un bruit de tondeuse Ă  gazon. Traiter les acouphĂšnes Les acouphĂšnes sont compliquĂ©s Ă  traiter car on n'en connaĂźt pas vraiment la cause. On sait qu'ils peuvent survenir suite un traumatisme ou lorsque la pression sanguine augmente au niveau de l'oreille on entend un bruit, un sifflement. Mais l'acouphĂšne n'est pas une maladie en soi, ce n'est qu'un symptĂŽme. Il peut ainsi ĂȘtre la consĂ©quence de plusieurs pathologies, comme une infection de l'oreille comme une otite, la maladie de MĂ©niĂšre ou mĂȘme une hypertension artĂ©rielle. Sa prise en charge nĂ©cessite de faire intervenir diffĂ©rentes approches thĂ©rapeutiques. Des traitements mĂ©dicamenteux qui soulagent en partie la douleur vasodilatateurs qui dilatent les vaisseaux sanguins dans le cerveau et anxiolytiques. Un gĂ©nĂ©rateur de bruit blanc peut aussi ĂȘtre utilisĂ© pour masquer l'acouphĂšne et en cas de perte auditive sĂ©vĂšre, il y a bien sĂ»r des techniques chirurgicales. Une perte d'audition est souvent associĂ©e Ă  l'acouphĂšne et lorsque l'une des oreilles est complĂštement sourde, on peut alors faire une stimulation Ă©lectrique. Une prothĂšse placĂ©e sur l'enclume produit un courant Ă©lectrique et entraĂźne une sensation sonore qui masque l'acouphĂšne. Les patients peuvent, dans certains cas, recourir Ă  des thĂ©rapies comportementales et cognitives. Ils apprennent alors Ă  ne plus focaliser sur le bruit de l'acouphĂšne. MĂȘme si les rĂ©sultats ne sont pas garantis, dans 70% des cas, ces soins diminuent la gĂȘne provoquĂ©e par les acouphĂšnes. Il existe un traitement expĂ©rimental des acouphĂšnes l'Ă©lectrostimulation. Un traitement qui ne fonctionne cependant que dans certains cas bien particuliers. Il faut donc au prĂ©alable caractĂ©riser le type d'acouphĂšne par un examen spĂ©cifique l'acouphĂ©nomĂ©trie. L'Ă©lectrostimulation est souvent associĂ©e Ă  la sophrologie. AcouphĂšnes des causes traitĂ©es chirurgicalement Certains acouphĂšnes sont provoquĂ©s par une maladie, l'otospongiose, qui abĂźme la chaĂźne de transmission des sons. Lorsque la perte d'audition gĂ©nĂ©rĂ©e justifie l'intervention chirurgicale, les acouphĂšnes peuvent aussi ĂȘtre amĂ©liorĂ©s. Sophrologie apprendre Ă  oublier le bruit Quand ils surviennent, les acouphĂšnes sont trĂšs angoissants pour les patients. Peur de devenir sourd, peur d'avoir une tumeur et surtout peur de ne pas pouvoir supporter ce bruit qui envahit leur tĂȘte. Pour essayer de rĂ©duire les acouphĂšnes, les ORL proposent des sĂ©ances de sophrologie. Les sĂ©ances de sophrologie permettent aux patients d'apprendre Ă  oublier leurs acouphĂšnes, et ainsi Ă  mieux les supporter. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien ci-aprĂšs L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire DOULEUR ET MEDITATION 26/11/2015 LA MÉDITATION, PAS PLUS EFFICACE QUE LE PLACEBO CONTRE LA DOULEUR La mĂ©diation de pleine conscience est-elle un remĂšde antalgique plus efficace que le placebo ? C'est l'hypothĂšse Ă©tudiĂ©e par une Ă©quipe du Wake Forest Baptist Medical Center. A en croire un communiquĂ© enthousiaste rĂ©digĂ© par le service de communication de cet institut, les conclusions des recherches Ă©taient trĂšs favorables Ă  la mĂ©diation. Or, les donnĂ©es dĂ©taillĂ©es dans l'Ă©tude ont, tout au contraire, Ă©chouĂ© Ă  diffĂ©rencier les effets thĂ©rapeutiques de la mĂ©ditation de pleine conscience de ceux d'un placebo Ă©quivalent. Explications. "La mĂ©ditation de pleine conscience est plus efficace que le placebo sur la douleur" ! Sur la foi d'un communiquĂ© Ă©manant d'une institution sĂ©rieuse – le Wake Forest Baptist Medical Center - de nombreux mĂ©dias ont rĂ©sumĂ© en ces termes une Ă©tude fraĂźchement publiĂ©e dans le Journal of Neuroscience"[1]. Or ces travaux prĂ©sentent des rĂ©sultats fort diffĂ©rents ... ainsi que de nombreuses failles. Pour dĂ©terminer si cette forme de mĂ©ditation provoquait plus qu'un effet placebo, les chercheurs ont utilisĂ© une double approche une Ă©valuation des douleurs et l'imagerie cĂ©rĂ©brale. La douleur Ă©tait induite Ă  l'aide d'une sonde thermique, chauffant une petite zone de peau Ă  49° C, un niveau de chaleur que la plupart des gens trouvent douloureux. Les participants quantifiaient l'intensitĂ© de la sensation physique et le dĂ©sagrĂ©ment provoquĂ©. Une IRM cĂ©rĂ©brale fut rĂ©alisĂ©e avant et aprĂšs la douleur. PremiĂšre faille, les chercheurs ont comparĂ© des Ă©lĂ©ments incomparables puisque les modes d'administration Ă©taient diffĂ©rents. Les 75 volontaires sains ont Ă©tĂ© divisĂ©s en quatre groupes, de façon randomisĂ©e un groupe "mĂ©ditation", un groupe "fausse mĂ©ditation", un autre recevant une crĂšme analgĂ©sique placebo et un groupe "contrĂŽle". Or si la mĂ©ditation peut ĂȘtre Ă©valuĂ©e en la comparant Ă  une mĂ©ditation placebo, elle ne peut pas ĂȘtre comparĂ©e Ă  une crĂšme analgĂ©sique. MĂ©ditation versus mĂ©ditation placebo Le principal intervenant, Faled Zeidan, avait mis au point en 2010 un procĂ©dĂ© simulant une "mĂ©ditation placebo "[2] ; il prĂ©cise d'emblĂ©e que le processus est mal connu tant au niveau des comportements induits qu'Ă  propos des mĂ©canismes neurologiques provoquĂ©s. En pratique, les participants sont amenĂ©s Ă  croire qu'ils suivent une mĂ©ditation, mais sans les instructions axĂ©es sur la respiration ils ne sont pas guidĂ©s pour focaliser leur attention sur la respiration. Est-ce suffisant pour ĂȘtre placebo ? Cela semble douteux. De plus, ils ont Ă©tĂ© prĂ©venus qu'ils Ă©taient assignĂ©s au groupe "mĂ©ditation"... RĂ©sultats en prenant les chiffres en pourcentage, la mĂ©ditation semble plus efficace que la mĂ©ditation placebo la premiĂšre diminuait de -24% la sensation douloureuse et de -44% l'Ă©motion dĂ©sagrĂ©able, tandis que la seconde entraĂźnait des diminutions de -8 et -27%. Mais aprĂšs analyse statistique, les auteurs concluent Ă  une absence de diffĂ©rences d'efficacitĂ© entre les diffĂ©rentes mĂ©thodes. Des zones activĂ©es spĂ©cifiques L'Ă©tude n'est pas inintĂ©ressante pour autant. A dĂ©faut d'avoir Ă©tabli l'existence d'une diffĂ©rence d'effet thĂ©rapeutique, elle a montrĂ©, grĂące Ă  l'IRM, que les zones activĂ©es dans le cerveau sont diffĂ©rentes entre les groupes "mĂ©ditation placebo" et "mĂ©ditation de pleine conscience". L'action de la mĂ©ditation sur la douleur s'explique par l'activation de zones intervenant dans la maĂźtrise de la douleur zone orbitofrontale et cortex singulaire antĂ©rieur, tandis que le placebo rĂ©duit l'activitĂ© des zones impliquĂ©es dans le traitement de la douleur cortex somatosensory secondaire. De plus, le thalamus est dĂ©sactivĂ© durant la mĂ©ditation alors qu'il est activĂ© dans les autres groupes ; cette dĂ©sactivation pourrait ĂȘtre responsable de l'estompement de la douleur, d'aprĂšs Fadel Zeidan. Les effets de la mĂ©ditation pourraient Ă©galement s'expliquer par la relaxation, associĂ©e Ă  une respiration plus lente. Il n'en fallait pas plus aux auteurs pour recommander la pratique de 20 minutes de mĂ©ditation par jour, dans la prise en charge des douleurs. Un autre bĂ©mol existe l'Ă©tude ne concernait que des volontaires sains, les donnĂ©es ne sont donc pas extrapolables aux douleurs chroniques. Source Mindfulness Meditation-Based Pain Relief Employs Different Neural Mechanisms Than Placebo and Sham Mindfulness Meditation-Induced Analgesia. Fadel Zeidan?. J. Neurosci., November 18, 2015. doi 354615307–15325 [1] Les donnĂ©es prĂ©sentĂ©es dans le communiquĂ© du Wake Forest Baptist Medical Center ont briĂšvement Ă©tĂ© relayĂ©es sur notre site. [2] Zeidan F, Johnson SK, Gordon NS, Goolkasian P 2010b Effects of brief and sham mindfulness meditation on mood and cardiovascular variables. J Altern Complement Med 16867– 873. CrossRef Medline Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien ci-aprĂšs L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire Autismes, les inquiĂ©tudes d’une psychanalyste 27/11/2015 Autismes, les inquiĂ©tudes d’une psychanalyste BIBLIO - Les dangers des approches standards l'auteure - Marie Dominique AMY - PrĂ©face de Pierre DELION Parution 8 octobre 2015 EAN 9782749249025 - 11x18, 250 pages Dans la collection Ă©rĂšs poche - psychanalyse Marie Dominique Amy est psychologue clinicienne, psychanalyste, prĂ©sidente de la CIPPA, coordination internationale de psychothĂ©rapeutes psychanalystes et membres associĂ©s s’occupant de personnes avec autisme. Elle suit des enfants et des adolescents autistes et leurs familles depuis quarante ans dont vingt-sept ans dans le cadre d’un CMP suivis ambulatoires et d’un hĂŽpital de jour oĂč elle a créé en 1997 une unitĂ© de soins Ă  temps partiel pour trĂšs jeunes enfants autistes Ă  partir de deux ans articulant la psychodynamique, le TEACCH, l’orthophonie et la psychomotricitĂ©. Son engagement auprĂšs des familles et des enfants autistes la conduit Ă  prendre la parole pour dĂ©noncer la rigiditĂ©, l’autoritarisme et la standardisation des approches dictĂ©es par le troisiĂšme plan autisme » qui mettent en danger la libertĂ© de choix des parents, les approches individualisĂ©es et la crĂ©ativitĂ© des professionnels. Elle revient sur la plupart des mauvais procĂšs intentĂ©s en sorcellerie contre la psychopathologie d’inspiration psychanalytique en pointant les aspects idĂ©ologiques empĂȘchant un vrai dĂ©bat. Dans une logique d’ouverture, elle dĂ©veloppe des propositions d’observation, d’évaluation et de suivis pluridisciplinaires et transdisciplinaires – incluant la psychanalyse, les approches Ă©ducatives, les recherches des neurosciences et les pratiques intĂ©gratives entreprises avec les enfants TED/TSA. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire DEPRESSION HIVERNALE 28/11/2015 DĂ©pression hivernale DĂ©finition Officiellement, on l'appelle trouble affectif saisonnier ». Plus couramment, on parle du blues de l'hiver » ou de la dĂ©prime hivernale. Il s'agit d'une affection psychologique frĂ©quente entre 3 et 5 % des individus en souffrent dans l'hĂ©misphĂšre Nord. Dans 75 Ă  80 % des cas, les victimes sont des femmes ĂągĂ©es de 18 Ă  45 ans. Âge Le trouble affectif saisonnier peut se dĂ©clarer dĂšs l'Ăąge de dix ou douze ans, mĂȘme s'il tend Ă  s'installer aprĂšs la pubertĂ©. Les symptĂŽmes se manifestent d'octobre Ă  avril. Saisons de l'humeur La dĂ©pression saisonniĂšre doit ĂȘtre distinguĂ©e des simples chutes d'humeur dont souffre une personne sur deux en automne et en hiver. Nous avons tous tendance Ă  dormir et manger plus au cours de ces deux saisons, tout en subissant une petite perte de tonus et un ralentissement de certaines activitĂ©s. Mais le trouble affectif saisonnier est plus prononcĂ©. SymptĂŽmes Pour le caractĂ©riser, il faut d'abord rĂ©unir les symptĂŽmes d'un Ă©pisode dĂ©pressif classique ‱ absence de motivation, ‱ difficultĂ© de concentration, ‱ passivitĂ©, ‱ mĂ©lancolie, ‱ sentiment de fatigue, ‱ pensĂ©es suicidaires dans les cas les plus prononcĂ©s. Ces symptĂŽmes doivent durer plusieurs jours par semaine pendant deux ou trois semaines pour que l'on puisse vraiment parler d'Ă©pisode dĂ©pressif. Sommeil, appĂ©tit, rythme La dĂ©pression saisonniĂšre se reconnaĂźt Ă  plusieurs particularitĂ©s. Les personnes atteintes ont tendance Ă  trop dormir hypersomnie et Ă  trop manger hyperphagie, surtout des sucreries. Souvent aussi mais pas systĂ©matiquement, la mĂ©lancolie atteint son pic en soirĂ©e, alors que la tristesse est surtout matinale dans les autres types de dĂ©pression. Enfin, les dĂ©pressifs saisonniers retrouvent une humeur stable Ă  partir du printemps et durant tout l'Ă©tĂ©. Si les symptĂŽmes persistent au cours de cette pĂ©riode, nous sommes en prĂ©sence d'un Ă©pisode dĂ©pressif majeur. Physiologie du trouble saisonnier On trouve probablement un facteur hĂ©rĂ©ditaire dans ce dĂ©sordre saisonnier, car le mal court souvent dans les familles. Du point de vue physiologique, les chercheurs ont repĂ©rĂ© deux phĂ©nomĂšnes associĂ©s Ă  la dĂ©pression des variations importantes dans la sĂ©crĂ©tion de la mĂ©latonine, une hormone dĂ©pendant de notre exposition Ă  la lumiĂšre solaire ; une baisse d'activitĂ© du systĂšme sĂ©rotoninergique un neurotransmetteur de notre cerveau. Le premier symptĂŽme explique le caractĂšre saisonnier du trouble il dĂ©pendrait directement de la chute de luminositĂ© de la pĂ©riode hivernale. Traitement Le trouble affectif saisonnier est une vraie maladie, qui peut se rĂ©vĂ©ler pĂ©nalisante pour la vie familiale ou professionnelle. Comme dans toute dĂ©pression, le soutien de l'entourage est indispensable pour en sortir. Les mĂ©decins prescrivent habituellement des antidĂ©presseurs spĂ©cifiques, notamment des inhibiteurs sĂ©lectifs de la recapture de la sĂ©rotonine sertraline par exemple. Une autre mĂ©thode est efficace dans 50 % des cas il s'agit de la photothĂ©rapie. Le patient s'expose au moins une heure par jour Ă  une lampe spĂ©ciale dont l'intensitĂ© lumineuse est de 5000 lux. Les UV sont neutralisĂ©s pour Ă©viter tout effet secondaire sur la peau. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire MALADES DU TRAVAIL 29/11/2015 MALADES DU TRAVAIL Stress, fatigue, accident... Souvent pour ne pas risquer de perdre son emploi, on accepte de mauvaises conditions de travail... Heureusement, certains employeurs rĂ©alisent le coĂ»t des sĂ©quelles physiques comme des dĂ©gĂąts psychiques provoquĂ©s par les cadences accĂ©lĂ©rĂ©es et les excĂšs de stress. Par La rĂ©daction d' Travailler dans de bonnes conditions Ils travaillent souvent en hauteur, ils sont exposĂ©s aux rigueurs climatiques et ils portent des charges importantes... ils sont arboristes-Ă©lagueurs. Rencontre avec une Ă©quipe que son patron tente de prĂ©server d'une usure prĂ©maturĂ©e malgrĂ© le caractĂšre extrĂȘmement physique de leur profession. Les douleurs du bureau Sans elles, il n'y aurait aucune consultation, aucun diagnostic et aucune opĂ©ration... Mais comme leur profession semble moins difficile que celle de leurs collĂšgues infirmiĂšres et aides-soignantes par exemple, les secrĂ©taires mĂ©dicales et les auxiliaires de puĂ©riculture osent rarement Ă©voquer la pĂ©nibilitĂ© de leur profession. C'est pourtant une rĂ©alitĂ©. Une souffrance morale Le travail fait souffrir et parfois tue. Le stress et l'anxiĂ©tĂ© sont devenus la premiĂšre cause de consultation dans les centres de pathologies professionnelles. Ces "risques psycho-sociaux", tels qu'on les appelle en langage administratif, sont passĂ©s devant les maladies respiratoires ou les troubles musculo-squelettiques dans le monde du travail. Une prise en charge bien dĂ©terminĂ©e Chaque annĂ©e, en France, on recense de plus en plus de maladies liĂ©es Ă  l'environnement professionnel. Les pathologies, comme celles dues Ă  l'amiante, sont dĂ©sormais reconnues par la l'Assurance-maladie. Cependant, pour ĂȘtre pris en charge, il faut rĂ©pondre Ă  trois types de critĂšres figurant dans un des tableaux de maladies professionnelles... Burn out l'Ă©puisement professionnel Selon une Ă©tude rĂ©cente, prĂšs d'un salariĂ© sur deux estime que le travail nuit Ă  sa santĂ©. En premiĂšre ligne le stress dĂ» aux cadences infernales, Ă  l'accumulation des tĂąches Ă  accomplir, Ă  l'impossibilitĂ© de "dĂ©crocher" de son smartphone mais aussi parfois Ă  la dĂ©sorganisation mĂȘme des entreprises. Quand le stress prend des proportions inquiĂ©tantes, devient ingĂ©rable et dure sur le long terme, on parle alors de "burn out" ou d'Ă©puisement professionnel. Les personnes touchĂ©es ont souvent l'impression "d'exploser en plein vol", de perdre tout repĂšre. Dans ce cas, une aide psychologique s'avĂšre indispensable pour reprendre pied. L'association "Maison souffrance et travail" a ouvert ses portes Ă  Poissy, en rĂ©gion parisienne en 2012. Elle accueille des salariĂ©s en burn out. Elle propose une prise en charge personnalisĂ©e et pluridisciplinaire. Maladie professionnelle la visite de prĂ©-reprise Quand le salariĂ© atteint d'une maladie professionnelle approche de la fin de son arrĂȘt de travail, se posent alors plusieurs choix une Ă©ventuelle adaptation de son poste, une reconversion professionnelle ou la rupture du contrat. Pour discuter de ces possibilitĂ©s, la visite de prĂ©-reprise avec le mĂ©decin du travail est indispensable. La visite de prĂ©-reprise sert Ă  envisager le retour dans l'entreprise. Selon le Dr Ange Mezzadri, mĂ©decin du travail, "l'idĂ©e est donc d'anticiper sur cette Ă©ventualitĂ© soit en essayant si cela est possible d'adapter le poste de travail, soit Ă©ventuellement en anticipant la sortie de l'entreprise". À ce stade, le rĂŽle du mĂ©decin est de bien expliquer au salariĂ© la suite probable du dossier et faire une recommandation au mĂ©decin conseil de l'Assurance maladie. Si le reclassement du salariĂ© s'avĂšre impossible, l'employeur est en droit au regard du Code du travail de rompre le contrat de travail. Pour le salariĂ©, cela peut signifier la perte de son emploi. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire FREUD ET LA PSYCHANALYSE 30/11/2015 FREUD ET LA PSYCHANALYSE Petite bibliothĂšque de Sciences Humaines Sous la direction de Jean-François Marmion Jean-François Marmion est rĂ©dacteur en chef du magazine le Cercle Psy et rĂ©dacteur au magazine Sciences Humaines. Peut-on, en France, discuter de Sigmund Freud sans hausser le ton?? A-t-on le droit de le considĂ©rer comme une rĂ©fĂ©rence sans ĂȘtre taxĂ© d’obscurantisme, de naĂŻvetĂ©, de mauvaise foi?? Est-il au contraire possible de le critiquer sans ĂȘtre accusĂ© d’ignorance ou de haine?? Un juste milieu est-il envisageable?? À ces questions, ce livre fait le pari de rĂ©pondre oui. Les idĂ©es sur le psychisme, les pratiques thĂ©rapeutiques que Freud a instituĂ©es, la vision de l’humanitĂ© qu’il a proposĂ©e sont-elles toujours valables pour notre temps?? Qu’a-t-il rĂ©ellement dĂ©couvert?? A-t-il vraiment aidĂ© ses patients?? Dans quelle mesure les psychanalystes ultĂ©rieurs, les psychologues, les scientifiques lui ont-ils donnĂ© raison?? Cet ouvrage convie des historiens de la psychanalyse, de la psychologie, de la mĂ©decine, des sciences, mais aussi des psychanalystes d’aujourd’hui, Ă  dresser un bilan raisonnĂ© du parcours intellectuel de Freud, et de la diffusion de ses thĂ©ories. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire FAIRE DEUX CHOSES EN MÊME TEMPS 05/12/2015 FAIRE DEUX CHOSES EN MÊME TEMPS Je n'ai pas quatre bras ! Au-delĂ  de 500 millisecondes, le cerveau peine Ă  traiter simultanĂ©ment deux tĂąches distinctes "Je ne suis pas multitĂąches !" Difficile de rĂ©aliser efficacement deux activitĂ©s complexes, demandant de l'attention, sans s'emmĂȘler les pinceaux ni bĂącler son ouvrage. Mais que se passe-t-il exactement dans notre cerveau lorsque nous faisons plusieurs choses en mĂȘme temps ? Par la rĂ©daction d' Depuis prĂšs de 50 ans, l'incertitude rĂšgne sur la façon dont le cerveau assure la gestion de tĂąches simultanĂ©es. Deux mĂ©canismes ont Ă©tĂ© imaginĂ©s selon le premier modĂšle, lorsque plusieurs tĂąches sont effectuĂ©es, les ressources du cerveau seraient partagĂ©es entre ces tĂąches. Dans le second modĂšle, ces ressources seraient allouĂ©es de façon alternĂ©e et trĂšs rapide Ă  chaque mission. Pour trancher le dĂ©bat, il fallait pouvoir observer le cerveau avec suffisamment de prĂ©cision. Une Ă©quipe française rattachĂ©e au CEA et Ă  l'Inserm a essayĂ© de relever le dĂ©fi en utilisant l'imagerie magnĂ©tique magnĂ©to-encĂ©phalographie, couplĂ©e Ă  une analyse informatique des donnĂ©es recueillies. Les chercheurs ont invitĂ© quelques volontaires Ă  rĂ©aliser simultanĂ©ment deux tĂąches simples d’une part dĂ©signer avec la main droite si un son perçu Ă©tait aigu ou grave, d’autre part dĂ©signer avec la main gauche quelle lettre, parmi plusieurs, Ă©tait identique Ă  une lettre projetĂ©e. Premier constat rĂ©alisĂ© par les neuroscientifiques dans le cerveau, une tĂąche implique une sĂ©quence de processus cognitifs. En d'autres termes, pour une tĂąche donnĂ©e, plusieurs zones distinctes du cerveau vont ĂȘtre mobilisĂ©es successivement. La surprise n'est pas grande, mais "mais pour une fois, on a pu l’observer", explique SĂ©bastien Marti, principal auteur de ces travaux, interrogĂ© par Chaque Ă©tape du processus dure un temps donnĂ©, une zone cĂ©rĂ©brale Ă©tant rapidement activĂ©e, maintenant son activitĂ©, et passant enfin la main Ă  une autre zone. Lorsqu’une seule tĂąche est rĂ©alisĂ©e, tout se passe trĂšs bien. Qu’allait-il se passer lorsque des tĂąches sollicitant des zones distinctes du cerveau seraient rĂ©alisĂ©es de concert ? Les mesures montrent que dans cette situation, le cerveau parvient Ă  jouer les deux partitions
 pendant "plusieurs centaines de millisecondes". Au-delĂ  de 500 millisecondes, c’est le conflit. Sur les courbes analysĂ©es par les chercheurs, l’instant oĂč tout bascule est toujours compris "entre "300 et 500 millisecondes". [1] Le cafouillage cĂ©rĂ©bral survient en dĂ©faveur des deux tĂąches "On constate que les processus mobilisĂ©s par la tĂąche initiale sont raccourcis", nous commente SĂ©bastien Marti. "Chacune des Ă©tapes du processus dure un peu moins longtemps, mais cela n’a toutefois aucune consĂ©quence significative sur le comportement ou la performance. La tĂąche n’est pas exĂ©cutĂ©e plus vite, le temps de rĂ©ponse est identique." En revanche, les processus mobilisĂ©s par la seconde tĂąche sont "soit allongĂ©s, soit retardĂ©s" dans le premier cas, l’activitĂ© cĂ©rĂ©brale diminue en amplitude, et les Ă©tapes durent plus longtemps ; dans le second, le traitement de la tĂąche est dĂ©calĂ©e dans le temps. "Mais on constate que lorsqu’elle est mise en attente, l’information le signal traitĂ© par le cerveau se dĂ©grade". Une nouvelle comprĂ©hension du traitement de l'information Au final, les rĂ©sultats publiĂ©s dans la revue Neuron mettent Ă  mal les deux modĂšles historiques du cerveau multitĂąches. Les ressources cognitives ne sont pas partagĂ©es, les tĂąches n'Ă©tant pas exĂ©cutĂ©es de concert dans des zones isolĂ©es. Mais le second modĂšle, selon lequel les tĂąches sont traitĂ©es de façon sĂ©quentielle est Ă©galement incomplet, puisqu'il n’y a pas de rĂ©elle alternance entre l’exĂ©cution des tĂąches. Les chercheurs s’attĂšlent dĂ©sormais Ă  prĂ©ciser leurs rĂ©sultats, et Ă  identifier les chemins pris par l’information pour ĂȘtre traitĂ©e dans les diffĂ©rentes zones du cerveau. A noter que ces expĂ©riences dĂ©crivent des processus cĂ©rĂ©braux trĂšs distincts associĂ©es Ă  des tĂąches trĂšs diffĂ©rentes, sollicitant - tout du moins dans ses premiĂšres Ă©tapes - des rĂ©gions diffĂ©rentes. Les chercheurs ignorent si des signaux analogues interfĂšreraient entre eux, "mĂȘme s’il faut garder Ă  l’esprit que ces rĂ©gions cĂ©rĂ©brales sont trĂšs vastes, et que des neurones voisins peuvent travailler sur des choses diffĂ©rentes en mĂȘme temps", note SĂ©bastien Marti. Source Time-Resolved Decoding of Two Processing Chains during Dual-Task Interference. S. Marti, J-R. King et S. Dehaene. Neuron, publication avancĂ©e en ligne du 25 novembre 2015. doi ________________________________________ [1] Le chercheur observe que le seuil de "300 Ă  500 millisecondes" mis en lumiĂšre dans cette Ă©tude renvoie Ă  une durĂ©e "typique pour de trĂšs nombreux processus cĂ©rĂ©braux, mis en lumiĂšre dans d’innombrables Ă©tudes". Par exemple, 300 ms correspondent Ă  la durĂ©e minimale pour qu’une image soit consciemment perçue par le cerveau. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire CROIRE EN L’INCONSCIENT ? 06/12/2015 CROIRE EN L’INCONSCIENT ? NumĂ©ro 35 - Revue semestrielle ESSAIN ÈRES ÉDITIONS Les sciences humaines et les pratiques qui s’en inspirent Avec la participation de Paul ALERINI, Sidi ASKOFARE, Sandra BOEHRINGER, Arnold CASTELAIN, Franck CHAUMON, Vincent CLAVURIER, Thomas DALZELL, Françoise DELBOS, Nathalie JAUDEL, Daniel KOREN, Marie-Claude LAMBOTTE, Édit MAC CLAY, RenĂ© MAJOR, Michel PLON, Érik PORGE, Moustapha SAFOUAN, Ferdinand SCHERRER, Dominique SIMONNEY, Colette SOLER La tentative kantienne de dĂ©marcation entre croyance et savoir n’a pas rĂ©solu les relations tumultueuses entre ces deux termes, qu’on ne cesse de rapprocher et d’opposer, que ce soit Ă  un niveau individuel ou collectif et dans tous les domaines, sociaux, scientifiques, religieux
 allant parfois jusqu’aux extrĂȘmes de la violence. MĂȘme quand le savoir est Ă©tabli la terre tourne autour du soleil, il n’empĂȘche pas des croyances contraires, et paradoxalement, il peut les susciter . La psychanalyse a rĂ©vĂ©lĂ© un certain nombre de dĂ©terminants inconscients de la croyance en tant que liĂ©e Ă  la rĂ©fĂ©rence au dĂ©sir le fantasme qui tisse la rĂ©alitĂ© comme mixte de symbolique et d’imaginaire, la pulsion d’oĂč sort la vĂ©ritĂ© des thĂ©ories sexuelles infantiles, les signifiants du nom du pĂšre, non reprĂ©sentable, ou du sujet supposĂ© savoir pour le transfert
 En outre, elle a montrĂ© que la division du sujet a justement la structure de la division entre savoir et vĂ©ritĂ©. Qu’en rĂ©sulte-t-il pour la psychanalyse, toujours menacĂ©e de psychologisation ? Peut-on croire en la psychanalyse ? À l’inconscient ? Sinon comment peut-il encore se faire entendre ? Parution 15 octobre 2015 - EAN 9782749248806 Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire La psychanalyse et les mondes contemporains 07/12/2015 La psychanalyse et les mondes contemporains Dans la revue semestrielle Figures de la psychanalyse - NumĂ©ro 30 Alain VANIER, Markos ZAFIROPOULOS Avec la participation de Paul-Laurent ASSOUN, Andre BURGUIERE, GisĂšle CHABOUDEZ, FrĂ©dĂ©ric DE RIVOYRE, Olivier DOUVILLE, Isabelle GUILLAMET, VĂ©ronique LE GOAZIOU, Patricia LEYACK, Silvia LIPPI, Pierre MARIE, Vannina MICHELI-RECHTMAN, Elise PESTRE, Jean-Louis POITEVIN, GĂ©rard POMMIER, Catherine SALADIN, RenĂ© SARFATI, Jacques SEDAT, Bernard TOBOUL L’axe principal de ce numĂ©ro est constituĂ© par l’examen critique de l’une des thĂšses centrales de l’évolutionnisme – aujourd’hui trĂšs puissant dans le champ psychanalytique –, Ă  savoir celle du dĂ©clin de la fonction symbolique avec ses attentes anthropologiques et ses incidences cliniques. Appel sera fait au savoir des sciences sociales et Ă  l’expĂ©rience des cliniciens pour convenablement resituer la psychanalyse au regard de cette thĂšse et plus largement face au monde contemporain. A propos des auteurs Psychanalyste, membre d'Espace analytique; Professeur de UniversitĂ©s, directeur du Centre de Recherches Psychanalyse et MĂ©decine CRPM de l'UniversitĂ© Paris Diderot - Paris 7 Ancien Psychiatre des HĂŽpitaux Parution 15 octobre 2015 - EAN 9782749248134 Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire PSYCHIATRIE - LE RETOUR EN GRÂCE DES ÉLECTROCHOCS 08/12/2015 PSYCHIATRIE - LE RETOUR EN GRÂCE DES ÉLECTROCHOCS QualifiĂ©e de barbare ou d'acte de torture, la sismothĂ©rapie, aussi appelĂ©e Ă©lectroconvulsivothĂ©rapie, a longtemps eu mauvaise rĂ©putation. Mais aujourd'hui, ce traitement par Ă©lectrochocs est mieux maĂźtrisĂ© et reste utilisĂ© pour certaines maladies psychiatriques. Par La rĂ©daction d' En quoi consiste le traitement par Ă©lectrochocs ? Tous ceux qui ont vu le film de Milos Forman, Vol au-dessus d'un nid de coucou se souviennent des sĂ©ances d'Ă©lectrochocs. Cette technique effraie, c'est incontestable. La sismothĂ©rapie ou Ă©lectroconvulsivothĂ©rapie est pourtant utilisĂ©e quotidiennement en France. Elle traite avant tout certaines dĂ©pressions sĂ©vĂšres et quelques cas de schizophrĂ©nie. Pourquoi le traitement par Ă©lectrochocs fait-il peur ? La raison est simple. Il y a 70 ans, le traitement frĂŽlait le film d'horreur. Il n'y avait aucune anesthĂ©sie. La quantitĂ© de courant dĂ©chargĂ©e n'Ă©tait pas maĂźtrisĂ©e. La douleur Ă©tait traumatisante, les effets sur la mĂ©moire trĂšs graves. Les Ă©lectrochocs ont trĂšs vite Ă©tĂ© assimilĂ©s Ă  une sorte de chaise Ă©lectrique rĂ©servĂ©e aux fous. Mais, bien Ă©videmment, les conditions de pratique ne sont plus du tout les mĂȘmes. On parle aujourd'hui d'Ă©lectroconvulsivothĂ©rapie ECT ou de sismothĂ©rapie. Et les psychiatres souhaitent rĂ©tablir la vĂ©ritĂ© sur ce traitement qui est rĂ©servĂ© Ă  des cas particuliers. Le traitement par Ă©lectrochocs, comment ça marche ? Les Ă©lectrochocs envoient un courant Ă©lectrique dans le corps du malade. Le but est de provoquer une crise d'Ă©pilepsie. Pour comprendre, il faut connaĂźtre le fonctionnement du cerveau. Les cellules du systĂšme nerveux sont les neurones. Elles fonctionnent grĂące aux influx nerveux. Pour cela, elles sont connectĂ©es les unes aux autres. Elles codent les messages de maniĂšre Ă©lectrique. Et les influx nerveux passent de neurone Ă  neurone. L'intĂ©rĂȘt de provoquer une dĂ©charge Ă©lectrique est de stimuler les neurones. Ils Ă©tablissent ainsi de nouvelles connexions entre eux. La sismothĂ©rapie, toute une histoire Les Ă©lectrochocs ont Ă©tĂ© utilisĂ©s en psychiatrie dĂšs la fin des annĂ©es 30. Et on les utilise toujours aujourd'hui notamment pour traiter les patients atteints de dĂ©pression trĂšs sĂ©vĂšre et rĂ©sistante aux mĂ©dicaments. L'histoire commence dans les annĂ©es 30 avec l'Ă©trange postulat d'un psychiatre hongrois. Selon Ladislas von Meduna, provoquer une crise d'Ă©pilepsie permettrait de guĂ©rir la schizophrĂ©nie. Deux psychiatres italiens se demandent alors si on peut dĂ©clencher une crise convulsive avec un courant Ă©lectrique. "Ils se sont rendus aux abattoirs de Rome et ils ont vĂ©rifiĂ© sur des cochons qu'ils pouvaient, sans que l'animal meurt, provoquer un courant Ă©lectrique au niveau cĂ©rĂ©bral et provoquer une crise d'Ă©pilepsie", explique le Pr Jean-Pierre OliĂ©, psychiatre. En 1938, les deux psychiatres tentent l'expĂ©rience sur un premier patient schizophrĂšne dans un Ă©tat mutique et catatonique. "L'histoire dit que ce patient s'est immĂ©diatement levĂ© et est parti en courant en criant. Ce patient Ă©tait guĂ©ri. Ce patient qui ne bougeait plus, marchait. Et ce patient qui ne parlait plus, parlait", raconte le Pr OliĂ©. Dans les annĂ©es 50, on dĂ©couvre que la crise convulsive a un effet bĂ©nĂ©fique sur les patients atteints de dĂ©pression trĂšs grave, appelĂ©e mĂ©lancolie dans le langage psychiatrique comme le confirme le Dr Marion Plaze, psychiatre "Au moment de la crise convulsive, le cerveau va lutter pour stopper la crise. Et pour stopper la crise, il va produire des neurotransmetteurs, des neuromĂ©diateurs mais il va aussi produire de la noradrĂ©naline, de la sĂ©rotonine, de la dopamine
 et tout ça va ĂȘtre pourvoyeur de l'amĂ©lioration clinique chez le patient". À partir des annĂ©es 60, les Ă©lectrochocs sont utilisĂ©s pour traiter les patients dĂ©pressifs sĂ©vĂšres. Mais la pratique d'alors apparaĂźt aujourd'hui quelque peu barbare "Il n'y avait pas d'anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale. La personne est dans un Ă©tat vigil, elle voit arriver l'appareil, elle voit arriver les soignants, et on applique deux Ă©lectrodes au niveau temporal et on provoque Ă  vif une crise d'Ă©pilepsie. On met quelque chose dans la bouche pour Ă©viter la morsure de la langue qui se produit lors d'une crise d'Ă©pilepsie, une personne est prĂ©posĂ©e aux Ă©paules pour qu'il n'y ait pas de luxation
", dĂ©crit le Pr OliĂ©. À l'Ă©poque, les effets secondaires sont d'ailleurs dĂ©sastreux des troubles cognitifs graves, des maux de tĂȘte ou des fractures
 Dans les annĂ©es 70, l'usage alĂ©atoire de cette technique entraĂźnera la peur et la mĂ©fiance du grand public, renforcĂ©es en 1975 par le film de Milos Forman, Vol au-dessus d'un nid de coucou. La sismothĂ©rapie un traitement aujourd'hui maĂźtrisĂ© Depuis ses dĂ©buts, la pratique s'est peu Ă  peu amĂ©liorĂ©e, essentiellement par une anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale brĂšve et une curarisation du patient avant le choc. MalgrĂ© tout, certains psychiatres refusent toujours de pratiquer les Ă©lectrochocs. Ce qui explique qu'en France, tous les services de psychiatrie ne proposent pas le traitement par Ă©lectrochocs. En plus des dĂ©pressifs sĂ©vĂšres, les Ă©lectrochocs peuvent aussi ĂȘtre proposĂ©s Ă  certains patients schizophrĂšnes ou bipolaires. Parfois, quelques sĂ©ances seulement suffisent pour amĂ©liorer l'Ă©tat du patient. Mais il faut parfois plusieurs mois, voire des annĂ©es pour stabiliser ces malades en dĂ©tresse. Le dĂ©roulement d'une sĂ©ance d'Ă©lectrochocs. Le psychiatre place plusieurs Ă©lectrodes sur la tĂȘte du patient pour mesurer l'activitĂ© cĂ©rĂ©brale durant la crise. Du curare est ensuite injectĂ© pour immobiliser les muscles. Le patient subit une anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale. Le mĂ©decin dĂ©clenche ensuite la charge Ă©lectrique qui ne dure que quelques secondes. Le patient convulse alors pendant une Ă  deux minutes. Par la suite, le patient est placĂ© en salle de rĂ©veil. Il mettra environ une heure Ă  Ă©merger, avec souvent des effets indĂ©sirables comme des nausĂ©es ou des pertes de la mĂ©moire Ă  court terme. Si les malades peuvent ĂȘtre rĂ©ticents au premier abord quand on leur propose le traitement par Ă©lectrochocs, il faut savoir que la pratique est efficace Ă  80% chez les dĂ©pressifs, avec des effets positifs sur le sommeil des malades, leur appĂ©tit ou encore leur comportement
 Sans toutefois la garantie d'une amĂ©lioration Ă  long terme. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire DÉMENCE PRÉCOCE 12/12/2015 DÉMENCE PRÉCOCE Le chant, une solution contre la dĂ©mence prĂ©coce Une Ă©tude dĂ©montre que la musique peut servir de thĂ©rapie alternative auprĂšs des personnes atteintes de dĂ©mence lĂ©gĂšre car elle stimule leurs capacitĂ©s cognitives et Ă©motionnelles mais permet Ă©galement de leur apporter plus de bien-ĂȘtre que le traitement standard. Plusieurs Ă©tudes montrent les bienfaits de la musicothĂ©rapie auprĂšs des personnes malades. Elle serait notamment utile chez les personnes ĂągĂ©es pour le fonctionnement du cerveau. Le chant, notamment, serait bĂ©nĂ©fique au niveau cognitif et Ă©motionnel au premier stade de la dĂ©mence, selon une Ă©tude de l'universitĂ© d'Helsinki publiĂ©e dans la revue Journal of Alzheimer's Disease. Les chercheurs affirment que ces rĂ©sultats pourraient aider Ă  amĂ©liorer les soins et Ă  mieux cibler l'utilisation de la musique dans les diffĂ©rents stades de la dĂ©mence. Les chercheurs ont suivi pendant neuf mois 89 paires de personnes souffrant de dĂ©mence lĂ©gĂšre Ă  modĂ©rĂ©e et de leurs aidants. Lors d'un essai clinique, certains d'entre eux ont reçu pendant 10 semaines une thĂ©rapie musicale Ă  base de chants rĂ©guliers ou d'Ă©coutes de chansons familiĂšres, tandis que d'autres recevaient des soins standards. Des tests neuropsychologiques et des questionnaires d'humeur ont montrĂ© que les activitĂ©s musicales Ă©taient en mesure d'amĂ©liorer diverses compĂ©tentes cognitives comme la mĂ©moire, les fonctions exĂ©cutives, l'orientation et de mieux soulager la dĂ©pression que le traitement standard. "Ces loisirs pourraient ĂȘtre utilisĂ©s" Plus prĂ©cisĂ©ment, les analyses ont montrĂ© que le chant est bĂ©nĂ©fique en particulier chez les personnes atteintes de dĂ©mence lĂ©gĂšre et les plus jeunes patients moins de 80 ans. L'Ă©coute de la musique a quant Ă  elle Ă©tĂ© associĂ©e Ă  des avantages cognitifs uniquement chez les personnes ayant un niveau plus avancĂ© de dĂ©mence. Les deux thĂ©rapies combinĂ©es Ă©taient efficaces contre la dĂ©pression chez les personnes Ă  dĂ©ficience cognitive lĂ©gĂšre ou atteintes de maladie d’Alzheimer. Surtout, ces bĂ©nĂ©fices n'Ă©taient pas influencĂ©s par l'expĂ©rience musicale des patients s'ils avaient dĂ©jĂ  chantĂ© ou jouĂ© d'un instrument auparavant. "Compte tenu de la prĂ©valence et la charge mondiale croissante de la dĂ©mence et des ressources limitĂ©es en matiĂšre de soins de santĂ© publique pour les personnes atteintes de dĂ©mence et pour leurs aidants familiaux, il est important de trouver des moyens alternatifs pour maintenir et stimuler le bien-ĂȘtre cognitif, Ă©motionnel, et social dans cette population. Nos rĂ©sultats suggĂšrent que les loisirs musicaux pourraient ĂȘtre facilement appliquĂ©s et largement utilisĂ©s dans les soins de la dĂ©mence et de la rĂ©adaptation", conclut le Dr. Teppo SĂ€rkĂ€mö, principal auteur de l'Ă©tude. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire GROSSESSE ET ANTIDEPRESEURS 13/12/2015 Grossesse et antidĂ©presseurs un risque accru d'autisme ? Par La rĂ©daction d' C'est au cours du deuxiĂšme et troisiĂšme trimestre de grossesse que la prise d'antidĂ©presseurs serait la plus dĂ©terminante. A ce moment-lĂ , le cerveau du bĂ©bĂ© franchit une Ă©tape cruciale de dĂ©veloppement. Selon le Pr Yehezkel Ben-Ari, neurobiologiste Ă  l'Institut national de la santĂ© et de la recherche mĂ©dicale Inserm, "les antidĂ©presseurs, souvent, agissent sur un systĂšme qu'on appelle le systĂšme sĂ©rotoninergique. Ce systĂšme est crucial pour la construction du cerveau. La formation des connexions entre certaines rĂ©gions du cerveau et le cortex dĂ©pend Ă©normĂ©ment des systĂšmes Ă  base de sĂ©rotonine. Et donc, quand on va les bloquer in utĂ©ro, on va affecter la formation de ces connexions. Le cerveau va naĂźtre en quelque sorte malformĂ©". Ce n'est pas la premiĂšre fois qu'une Ă©tude incrimine ainsi les antidĂ©presseurs agissant sur la sĂ©rotonine. Au Canada, les chercheurs ont suivi prĂšs de enfants jusqu'Ă  leur dixiĂšme annĂ©e. Parmi eux, un peu moins de 1% ont Ă©tĂ© diagnostiquĂ©s autistes avant leur cinquiĂšme anniversaire. Les chercheurs canadiens ont ensuite vĂ©rifiĂ© les dossiers mĂ©dicaux des mĂšres pour savoir si elles avaient pris des antidĂ©presseurs. Ils ont ainsi pu Ă©tablir un lien entre ces mĂ©dicaments et l'autisme. Mieux prescrire les antidĂ©presseurs Pour le Pr Yehezkel Ben-Ari, ces rĂ©sultats doivent inciter Ă  davantage de vigilance avant de prescrire des antidĂ©presseurs "la question ne se pose pas pour les femmes qui ont des tendances suicidaires ou qui sont gravement dĂ©pressives. Mais, j’ai l'impression qu'on les prescrit un peu facilement Ă  une femme enceinte qui dit "je suis un petit peu anxieuse, est-ce qu’'on pourrait faire quelque chose". Une femme enceinte, ce sont deux cerveaux qui n'ont pas les mĂȘmes façons de fonctionner, pas les mĂȘmes protĂ©ines
 Évidemment, la pharmacopĂ©e ne peut pas ĂȘtre la mĂȘme." PrĂšs de 1% des enfants naissent aujourd'hui avec des troubles autistiques. En 50 ans, ce chiffre a Ă©tĂ© multipliĂ© par 25. Une partie de l'augmentation s'explique par de meilleurs diagnostics. Mais, cette nouvelle Ă©tude, Ă  paraĂźtre dans le Journal of the American Medical Association Pediatrics, tend Ă  dĂ©montrer que les facteurs environnementaux sont eux aussi prĂ©pondĂ©rants. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire MEMOIRE ET DEMENCE 16/12/2015 MĂ©moire ce signe qui vous rend Ă  risque de dĂ©mence Une Ă©quipe de chercheurs canadiens a montrĂ© pour la premiĂšre fois que les diffĂ©rents types de mĂ©moires pour se rappeler le passĂ© seraient associĂ©s Ă  un fonctionnement diffĂ©rent du cerveau selon les personnes et Ă  un risque plus important de souffrir de dĂ©mence pour certaines d'entre elles. Votre type de mĂ©moire pourrait bien vous jouer des tours plus tard. Des chercheurs du Rotman Research Institute Canada expliquent dans une Ă©tude parue dans la revue Cortex que la dĂ©mence prĂ©coce guetterait davantage les personnes avec une mĂ©moire aux souvenirs richement dĂ©taillĂ©s mĂ©moire Ă©pisodique par rapport aux personnes Ă  la mĂ©moire des faits sans dĂ©tails mĂ©moire sĂ©mantique. De fait, ces traits de mĂ©moire qui varient selon les personnes correspondraient Ă  un diffĂ©rent mode de fonctionnement du cerveau. Les chercheurs ont demandĂ© Ă  66 adultes en bonne santĂ© de remplir un questionnaire en ligne. On leur a demandĂ© de dĂ©crire la façon dont ils se souviennent des Ă©vĂšnements et des faits autobiographiques. Les rĂ©ponses ont montrĂ© des extrĂȘmes entre ceux possĂ©dant une mĂ©moire autobiographique trĂšs supĂ©rieure, et ceux qui Ă  l'inverse Ă©taient dĂ©ficients dans ce domaine. Une fois ce questionnaire rempli, les participants ont passĂ© un IRM pour que les chercheurs puissent observer les lobes temporaux, connus pour ĂȘtre impliquĂ©s dans la fonction de la mĂ©moire. Plus la mĂ©moire est prĂ©cise, plus elle est vulnĂ©rable Il s'est avĂ©rĂ© que cette partie ne se connecte pas avec les mĂȘmes rĂ©gions du cerveau selon le profil des participants. Les lobes temporaux de ceux qui possĂ©daient une trĂšs bonne mĂ©moire autobiographique se connectaient aux rĂ©gions arriĂšre du cerveau, impliquĂ©es dans le processus visuel. A l'inverse, ceux qui tendent Ă  se rappeler le passĂ© de maniĂšre factuelle faisaient fonctionner leurs lobes temporaux avec les zones avant du cerveau, impliquĂ©es dans l'organisation et le raisonnement. Les rĂ©sultats soulĂšvent des questions intĂ©ressantes quant au vieillissement et Ă  la santĂ© du cerveau certains traits de mĂ©moire pourraient-ils ĂȘtre protecteurs contre la manifestation du dĂ©clin cognitif ? "Avec le vieillissement et la dĂ©mence prĂ©coce, l'une des premiĂšres choses que les gens remarquent est la difficultĂ© de se souvenir des Ă©vĂšnements en dĂ©tail", a dĂ©clarĂ© l'auteur principal de l'Ă©tude, le Dr Brian Levine. "Pourtant, personne n'a regardĂ© comment cela se rapporte Ă  des traits de mĂ©moire". Ce dernier ajoute "Les gens qui sont habituĂ©s Ă  la rĂ©cupĂ©ration de souvenirs richement dĂ©taillĂ©s peuvent ĂȘtre trĂšs sensibles aux changements de mĂ©moire subtils Ă  mesure qu'ils vieillissent, tandis que ceux qui comptent sur une approche factuelle peuvent se rĂ©vĂ©ler plus rĂ©sistant Ă  ces changements". Cette Ă©tude ouvre la porte sur une nouvelle hypothĂšse dans le traitement de la dĂ©mence, basĂ© principalement sur les traits de mĂ©moire d'une personne mais aussi sur la performance du patient sur d'autres capacitĂ©s cognitives. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LA PSYCHANALYSE AUJOURD'HUI 17/12/2015 La psychanalyse est-elle encore dans de son temps ? NumĂ©ro 22 - Revue annuelle Analyse freudienne presse Entre l’inconscient freudien et l’unebĂ©vue lacanienne, il y a une continuitĂ© fondamentale l’inconscient est structurĂ© comme un langage et ignore le temps. Avec l’abandon par Freud de l’hypnose et de sa neurotica, le souvenir traumatique n’est plus Ă  retrouver dans un moment historique prĂ©cis mais s’inscrit dans la logique du discours lui-mĂȘme, de maniĂšre intemporelle, grĂące Ă  l’association libre. Pourtant, c’est avec l’argument d’une temporalitĂ© dĂ©modĂ©e que nombre des dĂ©tracteurs de la psychanalyse tente aujourd’hui de dĂ©montrer que ces vieilles lunes freudiennes sont obsolĂštes au regard d’une modernitĂ© qui, forte de ses assises enfin scientifiques, pourrait maintenant se passer de cet embarrassant appareil psychique. L’activation de certaines zones de notre systĂšme limbique, rĂ©vĂ©lĂ©e par l’imagerie mĂ©dicale du cerveau, serait-elle la preuve irrĂ©futable et dĂ©finitive de la vĂ©tustĂ© de nos concepts de mots d’esprit, de lapsus ou encore d’actes manquĂ©s ? C’est toute la logique de l’inconscient qu’il est aujourd’hui nĂ©cessaire de faire entendre dans l’actualitĂ© que lui donnent ses dĂ©tracteurs, tout autant que dans son inactualitĂ© structurale puisque, en effet, l’inconscient ignore bien le temps. Avec la participation de Laurent BALLERY, Mercedes BAUDES DE MORESCO, Robert BITOUN, Claude BREUILLOT, Chantal CAZZADORI, François CHRISTOPHE, CĂ©line DEVALOIS, Alex DROPPELMANN PETRINOVIC, Gallo EIDELSTEIN, Françoise FABRE, Michel FERRAZZI, Serge GRANIER DE CASSAGNAC, Annick HUBERT BARTHELEMY, Anna KONRAD, HĂ©lĂšne LAKHESTANY, Robert LEVY, Charles MARCELLESI, Gilbert POLETTI, Marcel ROCKWELL, MichĂšle SKIERKOWSKI, JoĂ«lle TOUBIANA-TONDOWSKI, Laura VACCAREZZA, Jean-Jacques VALENTIN, Philippe WOLOSKO Parution 15 octobre 2015- EAN 9782749246789 - Analyse freudienne presse - 1/2015 - ThĂšme Psychanalyse Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire PSYCHIATRIE PRIVEE 28/12/2015 Nouvelles rĂšgles pour la psychiatrie privĂ©e PubliĂ© le 28 DĂ©cembre 2015 Un dĂ©cret du 21 dĂ©cembre sur les conditions techniques de fonctionnement des Ă©tablissements de santĂ© privĂ©s autorisĂ©s en psychiatrie est paru au Journal Officiel datĂ© du 23 dĂ©cembre 2015. Ce texte actualise et simplifie les conditions techniques de fonctionnement des Ă©tablissements privĂ©s autorisĂ©s Ă  exercer l'activitĂ© de soins de psychiatrie, afin de tenir compte des Ă©volutions intervenues dans l'organisation du systĂšme de santĂ© et de la diversification des prises en charge thĂ©rapeutiques. En application des nouvelles rĂšgles, ces Ă©tablissements seront notamment tenus de garantir l'adĂ©quation des conditions d'accueil et de prise en charge des patients avec la nature de leur activitĂ© et les impĂ©ratifs de qualitĂ© et de sĂ©curitĂ© des soins. Dans un communiquĂ© commun, la FĂ©dĂ©ration des Ă©tablissements hospitaliers et d'aide Ă  la personne privĂ©s non lucratifs FEHAP et la FĂ©dĂ©ration nationale des association d'usagers en psychiatrie FNAPSY remercient le MinistĂšre de la SantĂ© et des Affaires Sociales de cette publication. La compĂ©tence des usagers La FEHAP et la FNAPSY soulignent que ce texte met un terme Ă  des dispositions rĂ©glementaires datĂ©es qui ne reflĂ©taient plus les Ă©volutions des projets thĂ©rapeutiques, notamment dans le domaine de la rĂ©adaptation psycho-sociale et de la rĂ©insertion professionnelle des personnes souffrant de troubles psychiques. » Visant utilement la simplification, ce dĂ©cret Ă©vite l’écueil de la dĂ©rĂ©gulation des activitĂ©s de soins, ce que la FEHAP comme la FNAPSY ne souhaitaient en aucun cas. Enfin et dans une dynamique de concertation Ă©troite entre les associations d’usagers et les gestionnaires responsables des structures, le dĂ©cret prĂ©voit trĂšs utilement la compĂ©tence pour avis de la Commission de reprĂ©sentants des usagers et de la qualitĂ© de la prise en charge CRUQPC, demain la commission des usagers CDU aux termes de la Loi de modernisation de notre systĂšme de santĂ©. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire FAUT-IL CROIRE LES NEUROSCIENCES ? 06/01/2016 FAUT-IL CROIRE LES NEUROSCIENCES ? Article issu du numĂ©ro anniversaire de SCIENCES HUMAINES » 1990-2015 LE QUART DU SIÈCLE VU PAR
 MENSUEL N° 277 - JANVIER 2016 NUMÉRO ANNIVERSAIRE 25 ANS Comment notre cerveau nous permet-il de penser ? Telle est la question posĂ©e par les neurosciences cognitives. Leurs recherches sont ambitieuses, mais impliquent des mĂ©thodes d’analyse si complexes et si spĂ©cialisĂ©es que les chercheurs doivent souvent se croire sur parole
 Les neurosciences cognitives n’ont jamais Ă©tĂ© aussi ambitieuses qu’aujourd’hui, comme en attestent le pharaonique Human Brain Project Ă  un milliard d’euros en Europe et les projets de mĂȘme ampleur engagĂ©s aux États-Unis, en Chine et au Japon. On oublierait aisĂ©ment Ă  quel point ce domaine de recherche est jeune, et que par exemple, le grand congrĂšs annuel sur le fonctionnement cĂ©rĂ©bral de l’homme Human Brain Mapping » n’a fĂȘtĂ© en 2015 que ses 20 ans. Faire confiance aux maths Jusqu’au dĂ©but des annĂ©es 1990, la comprĂ©hension des mĂ©canismes de la cognition humaine Ă©tait surtout l’affaire de la psychologie cognitive, une discipline attachĂ©e Ă  identifier nos processus cognitifs Ă©lĂ©mentaires et leur agencement lors de comportements complexes... Auteur - Jean-Philippe Lachaux - Directeur de recherche Ă  l’Inserm au Centre de recherche en neurosciences de l’universitĂ© LyonIl, il a publiĂ© Le Cerveau attentif. ContrĂŽle, maĂźtrise et lĂącher-prise et Le Cerveau funambule. Comprendre et apprivoiser son attention grĂące aux neurosciences Odile Jacob, 2011 et 2015. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire ACOUPHÈNES CHEZ LES JEUNES 07/01/2016 ACOUPHÈNES UN RISQUE AUDITIF MAJEUR CHEZ LES JEUNES Les jeunes Ă©coutent la musique plus fort et plus longtemps telles sont les conclusions d'une Ă©tude* menĂ©e en 2014 auprĂšs de jeunes ĂągĂ©s de 12 Ă  19 ans scolarisĂ©s dans la rĂ©gion Pays de la Loire. De nouvelles pratiques d'Ă©coute musicale qui engendrent de plus en plus d'acouphĂšnes "bruits parasites" qui ne proviennent d'aucun son extĂ©rieur. Le chiffre est alarmant 58% des jeunes interrogĂ©s dĂ©clarent avoir dĂ©jĂ  ressenti des troubles de l'audition. Par Laurence Moisdon, avec l'AFP Selon les observations de cette enquĂȘte*, le pourcentage de jeunes Ă©coutant beaucoup de musique, soit plus de 2h30 par jour, est passĂ© de 25% en 2008 Ă  37% en 2014. 81% des jeunes interrogĂ©s Ă©coutent plus d'une heure de musique par jour, notamment au moment de l'endormissement 53%, alors que l'oreille devrait bĂ©nĂ©ficier d'une phase de repos au coucher. L'Ă©coute au casque, qui se gĂ©nĂ©ralise chez cette population, y apparaĂźt comme un phĂ©nomĂšne aggravant . De plus, le format compressĂ© du MP3 favorise l'augmentation du volume sonore pour compenser la baisse de qualitĂ©. Enfin, 15% des jeunes interrogĂ©s dĂ©clarent apprĂ©cier la musique Ă  un volume trĂšs fort contre 9% en 2008. Des habitudes qui ne sont pas sans danger... Des pratiques aux consĂ©quences lourdes Dans le cas d'une audition normale, le son se propage dans l'air sous forme de vibrations qui passent ensuite dans le pavillon de l'oreille, puis dans l'oreille interne. Or, les acouphĂšnes ne proviennent pas de l'extĂ©rieur, ils se manifestent directement Ă  l'intĂ©rieur de l'oreille. Les acouphĂšnes provoquĂ©s par une Ă©coute musicale excessive font partie des acouphĂšnes dits "subjectifs" 93% d'entre eux c'est-Ă -dire que seule la personne concernĂ©e les entend. Le cerveau perçoit alors un son sans qu'il n'y ait de bruit. L'acouphĂšne est un symptĂŽme il ne s'agit en aucun cas d'une hallucination auditive ni d'une maladie qui par essence peut ĂȘtre causĂ© par une grande variĂ©tĂ© de causes. Volume et durĂ©e d'exposition Ă  la musique un cocktail explosif En 2015, 1,1 milliard de jeunes risqueraient une dĂ©ficience auditive liĂ©e Ă  une exposition excessive Ă  la musique, selon l'Organisation mondiale de la santĂ© OMS. L'intensitĂ© du volume sonore et l'augmentation de la durĂ©e d'exposition favorisent la destruction des cellules internes cellules ciliĂ©es responsables de la transmission au cerveau des vibrations sonores. Si la douleur n'apparaĂźt qu'Ă  partir de 120 dB, une ambiance sonore de 85 dB est dĂ©jĂ  dangereuse pour le systĂšme auditif**. Et une fois que les cellules ciliĂ©es sont dĂ©truites, le phĂ©nomĂšne est irrĂ©versible, d'oĂč l'importance de baisser le volume ! *Étude rĂ©alisĂ©e par le PĂŽle de CoopĂ©ration pour les musiques actuelles en Pays de la Loire. **Le volume sonore maximum d'un baladeur se situe entre 90 et 100 dB, Ă  condition d'utiliser les Ă©couteurs fournis avec l'appareil Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire D'OU VIENT LE DESIR D'APPRENDRE ? 08/01/2016 D'oĂč vient le dĂ©sir d'apprendre ? par Jean-François Dortier Saint Augustin pensait, comme Aristote, que le goĂ»t d’apprendre est naturel. Les bĂ©bĂ©s, ces chercheurs en herbe, semblent le confirmer. Plus Ă©tonnant ni la soif ni les capacitĂ©s d’apprendre ne semblent s’éteindre avec l’ñge. Tous les hommes ont un dĂ©sir naturel de savoir » Aristote le dit dĂšs la premiĂšre phrase de sa MĂ©taphysique. Pour le philosophe, le dĂ©sir d’apprendre est naturel et commence par le simple fait de tourner les yeux pour s’intĂ©resser Ă  ce qui se passe. J’entends un cri, je vois un attroupement, je veux savoir. Telle est pour Aristote la base de la curiositĂ© naturelle. Quelques siĂšcles plus tard, saint Augustin fera aussi du dĂ©sir de savoir libido sciendi l’une des pulsions fondamentales des humains aux cĂŽtĂ©s du dĂ©sir sensuel libido sentiendi et du dĂ©sir de dominer libido dominandi. Qui pense libido pense Ă  Sigmund Freud. Le fondateur de la psychanalyse nommait Ă©pistĂ©mophilie » ce dĂ©sir de connaĂźtre. Pour lui, ce serait l’expression sublimĂ©e de la pulsion sexuelle. ÉpistĂ©mophilie ? Cela sonne comme une perversion sexuelle, une manie de tout savoir et de vouloir fouiller partout
 lire la suite... sur le site Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire BOURDIEU ET LES SCIENCES SOCIALES 12/01/2016 BOURDIEU ET LES SCIENCES SOCIALES RĂ©ceptions et usages, Catherine Leclercq, Wenceslas LizĂ© et HĂ©lĂšne Stevens dir., La Dispute, 2015, 346 p., 28 €. Maud Navarre Mensuel N° 278 - fĂ©vrier 2016 - Les lois de la rĂ©putation - 5€50 - Disponible Ă  partir du 15/01/16 Pierre Bourdieu 1930-2002 a voulu faire de la sociologie une science autonome en la dotant d’une thĂ©orie et d’une mĂ©thode spĂ©cifiques. Bien des annĂ©es aprĂšs sa mort, sa pensĂ©e est prĂ©sente dans l’ensemble des sciences sociales, Ă  des degrĂ©s divers selon les disciplines. Cet ouvrage collectif en rend compte de maniĂšre inĂ©dite. PremiĂšre discipline concernĂ©e la sociologie, sur laquelle l’influence de Bourdieu a Ă©tĂ©, et reste, trĂšs importante. Trois contributions lui sont consacrĂ©es. Celle de GĂ©rard Mauger met en Ă©vidence l’influence de l’histoire personnelle de Bourdieu, notamment son origine sociale modeste, sur son analyse de la domination sociale. Parmi les admirateurs, on trouve Ă©galement des politistes convaincus par la thĂ©orie des champs sociaux relativement autonomes ». En revanche, d’autres disciplines demeurent critiques Ă  l’égard du sociologue, mĂȘme si elles s’en inspirent parfois. Par exemple, les anthropologues, soucieux d’universalitĂ©, soulignent souvent les limites d’une thĂ©orie circonscrite Ă  la France de la seconde moitiĂ© du 20e siĂšcle. Ailleurs encore, la reconnaissance des travaux de Bourdieu a pu se rĂ©vĂ©ler lente. Les explications sont multiples, tenant tant Ă  la spĂ©cificitĂ© des disciplines qu’à l’influence limitĂ©e de la sociologie, science dominĂ©e » en France. C’est seulement dans les annĂ©es 1990, lorsque les travaux de Bourdieu acquiĂšrent une reconnaissance internationale, qu’ils deviennent lĂ©gitimes et s’imposent en France. Mais certaines disciplines Ă©mergentes comme l’information-communication s’y intĂ©ressent peu. Leur souci de dĂ©velopper des analyses autonomes les conduit Ă  dĂ©laisser l’Ɠuvre du sociologue. Par ailleurs, la dimension critique de la sociologie de Bourdieu dĂ©range, notamment les juristes, que le chercheur considĂ©rait comme les gardiens de la doxa. Pour autant, de la simple allusion jusqu’à la reprise, voire Ă  l’approfondissement de tout ou partie de son arsenal conceptuel, la pensĂ©e de Bourdieu reste, selon les auteurs de ce recueil, bien vivante. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© ainsi qu’à lire sur le site L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire JEUNES DE L'AVENIR À LA DÉRIVE ? 13/01/2016 JEUNES DE L'AVENIR À LA DÉRIVE ? Un dĂ©fi pour la psychanalyse NumĂ©ro 19 - Revue semestrielle - Dans la revue Savoirs et clinique Avec la participation de Isabelle BALDET, Sylvie BOUDAILLIEZ, Annie BOURGOIS, Laurent CHAINE, Fukuda DAISUKE, Emmanuel FLEURY, Daisuke FUKUDA, Romain HUET, ThĂ©rĂšse HULOT, Franz KALTENBECK, Vincent LE CORRE, Brigitte LEMONNIER, Sylvain MASSCHELIER, GeneviĂšve MOREL, Kada OULDAMAR, Olivier SARROUY, Richard SOBEL, Monique VANNEUFVILLE, BĂ©nĂ©dicte VIDAILLET L’horizon, qui apparaĂźt aujourd’hui bouchĂ© Ă  la jeunesse, peut amener Ă  la rĂ©signation, voire pousser les plus fragiles vers les franges extrĂ©mistes de la sociĂ©tĂ© ; aider les jeunes Ă  sortir de leurs impasses nĂ©cessite une rĂ©flexion thĂ©orique et clinique adaptĂ©e aux problĂšmes de notre temps. Solidaire depuis son origine avec la jeunesse, la psychanalyse s’oppose Ă  sa dĂ©valorisation par le discours capitaliste. Elle doit s’appliquer aujourd’hui Ă  remobiliser l’objet du dĂ©sir, les talents et la volontĂ© d’innovation de jeunes gens qui ont toujours Ă©tĂ© ses alliĂ©s. Parution 15 octobre 2015 EAN 9782749247656 Savoirs et clinique 2/2015 ThĂšme Psychanalyse 1 numĂ©ro - € Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© ainsi qu’à lire sur le site L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LES EFFETS POSITIFS DE LA MEDITATION 14/01/2016 MĂ©ditation effets positifs sur la tension artĂ©rielle et les maladies cardio-vasculaires La mĂ©ditation permet de se relaxer et de dĂ©connecter un moment de la vie rĂ©elle. De plus en plus d’ Ă©tudes rĂ©vĂšlent chaque annĂ©e les bienfaits de la mĂ©ditation, notamment sur la dĂ©prĂ©ssion, l’obĂ©sitĂ©, le stress, et les insomnies. Certaines Ă©tudes ont Ă©galement mis en Ă©vidence que les bienfaits de la mĂ©ditation sur le systĂšme cardiovasculaire et la tension artĂ©rielle. Une Ă©tude parue en 2015 dans la revue Plos One et mise en avant sur SantĂ©-Log, montre que la mĂ©ditation transcendantale, combinĂ©e Ă  un mode de vie sain, permet de stimuler les gĂšnes qui produisent la tĂ©lomĂ©rase, une enzyme associĂ©e Ă  une diminution de la tension artĂ©rielle. En effet, le stress et notre mode de vie mais Ă©galement le dysfonctionnement des tĂ©lomĂšres reprĂ©senteraient des facteurs de risques important de dĂ©velopper une Hypertension artĂ©rielle. TĂ©lomĂšres et tĂ©lomĂ©rases Les tĂ©lomĂšres sont des structures naturellement prĂ©sentes dans notre organisme situĂ©es Ă  l'extrĂ©mitĂ© des chromosomes qui raccourcissent lors de la division cellulaire jusqu’à l’arrĂȘt irrĂ©versible entraĂźnant ainsi le vieillissement de nos cellules. La tolĂ©rase est une enzyme qui permet de rĂ©parer les tĂ©lomĂšres dont le raccourcissement entraĂźne le vieillissement de nos cellules. Des tĂ©lomĂšres plus longs sont associĂ©s Ă  une longĂ©vitĂ© plus Ă©levĂ©e tandis que ceux plus courts Ă  une Ă  une espĂ©rance de vie diminuĂ©e Hypertension artĂ©rielle 10 millions de personnes environ en France prĂ©sentent une hypertension artĂ©rielle, encore appelĂ©e HTA. L’hypertension artĂ©rielle est Ă  l’origine de 7 millions de morts chaque annĂ©e dans le monde et prĂšs d’un milliard d’individus prĂ©sentent des effets liĂ©s Ă  l’hypertension artĂ©rielle. Une hypertension artĂ©rielle insuffisamment contrĂŽlĂ©e peut entrainer des complications cardio vasculaires, cĂ©rĂ©brales ou rĂ©nales, Ă  l’origine par exemple d’infarctus du myocarde ou d’AVC. En effet, au cours d’une Hypertension artĂ©rielle, la pression exercĂ©e par le sang sur la paroi des artĂšres est trop Ă©levĂ©e, augmentant ainsi le travail du cƓur et le fragilisant. Diminution du stress et modification du mode de vie effets positifs sur la tension artĂ©rielle Cette enquĂȘte fait le point sur les consĂ©quences d’une diminution du stress et d’un changement de mode de vie sur la pression artĂ©rielle mais Ă©galement sur l'expression du gĂšne de la tĂ©lomĂ©rase. ModalitĂ©s L’ADN de 48 hommes et femmes, afro-amĂ©ricains, prĂ©sentant une Hypertension artĂ©rielle a Ă©tĂ© examinĂ© 24 personnes ont adhĂ©rĂ© Ă  un groupe pratiquant la MĂ©ditation Transcendantale et ont suivi un programme d’éducation sanitaire, et les 24 autres personnes ont suivi un programme modifiant leur mode de vie en leur permettant de perdre du poids, d’effectuer une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre, de diminuer les apports en sel et leur consommation d’alcool. Les 2 groupes montrent aprĂšs 4 mois de suivi aucune diffĂ©rence notable entre la mĂ©ditation et la modification du mode de vie les 48 personnes des 2 groupes prĂ©sentent tous une diminution de la tension artĂ©rielle. MĂ©canismes La mĂ©ditation transcendantale et un changement de mode de vie permettent une augmentation de l'expression du gĂšne de tĂ©lomĂ©rase en rĂ©activant les 2 gĂšnes qui codent pour la tĂ©lomĂ©rase, prĂ©servant ainsi les tĂ©lomĂšres et ralentissant le vieillissement cellulaire. L’augmentation des taux de tĂ©lomĂ©rase entraĂźne ainsi une diminution de l'hypertension artĂ©rielle. Conclusion La diminution du stress ainsi que mĂ©ditation transcendantale participeraient activement Ă  la prĂ©vention des maladies cardio-vasculaires. Sources ‱ SantĂ© Log ‱ PLOS ONE, Novembre 2015 Effects of Lifestyle Modification on Telomerase Gene Expression in Hypertensive Patients, Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LE PERVERS NARCISSIQUE 21/01/2016 LE PERVERS NARCISSIQUE Le pervers narcissique est souvent un trouble de la personnalitĂ© qui est difficile Ă  soigner, dans la mesure oĂč le principal intĂ©ressĂ© ne s'aperçoit pas toujours de son trouble. C'est souvent l'entourage qui voit que quelque chose ne va pas. S'il ne prend pas les mesures nĂ©cessaires, comme consulter un psychologue ou entamer une psychanalyse, le phĂ©nomĂšne peut entraver lourdement ses relations. Le pervers narcissique a souvent une vie de couple instable et des rapports avec l'entourage familial ou social conflictuels. Il est donc important pour lui de se faire aide Quel est le portrait-type du pervers narcissique ? Entre perversion et narcissisme... Le pervers narcissique est une expression qui dĂ©crit un trouble de la personnalitĂ© chez un individu ayant Ă©rigĂ© un mĂ©canisme de dĂ©fense par rapport Ă  autrui. À l'origine de ce trouble, il y a un traumatisme lui a fait endosser une sorte de carapace » qui est souvent trĂšs difficile Ă  vivre pour l'entourage. Cette carapace » ou perversion consiste souvent Ă  faire passer ses propres besoins avant ceux des autres. Il retourne d'oĂč le mot per-version » chaque situation ou chaque dialogue Ă  son propre avantage, ce qui peut souvent entraĂźner le mensonge dans son discours. Si l'on associe le narcissisme Ă  la perversion dans ce cas prĂ©cis, c'est parce qu'il est tournĂ© vers lui-mĂȘme de façon excessive. Le pervers narcissique est souvent dĂ©nuĂ© d'empathie, c'est-Ă -dire de compassion pour autrui. Tout ce qui le touche de prĂšs est primordial travail, famille mais il manque d'intĂ©rĂȘt pour les autres. ...et la manipulation Le pervers narcissique arrive presque toujours Ă  ses fins. Dans le cadre d'une relation, le conflit est souvent l'issue par laquelle la victime finit par s'enfuir ! Il est par ailleurs difficile pour le conjoint, dans le cadre d'une relation amoureuse, de dĂ©tecter dĂšs le dĂ©but d'une relation ce qui va se passer. Il est tout aussi difficile ensuite de dĂ©jouer la manipulation, le pervers narcissique jouant toujours la carte de la culpabilitĂ©, car le conjoint finit par culpabiliser et Ă  se laisser manipuler jusqu'au prochain conflit. Que faire et quels sont les traitements possibles ? Au vu de ce qui prĂ©cĂšde, il est difficile de dire Ă  une personne souffrant de ce type de personnalitĂ© qu'il s'avĂšre utile de consulter un psychologue ou d'entamer une psychanalyse. L'aspect narcissique du personnage veut qu'il soit toujours apprĂ©ciĂ© et reconnu par l'entourage. Dans des cas rares, le pervers narcissique peut avoir une prise de conscience qui l'oblige Ă  faire un travail sur lui-mĂȘme ou une psychanalyse, par exemple, aprĂšs plusieurs divorces ou plusieurs Ă©checs relationnels. La psychanalyse va aider le patient Ă  faire ressortir le mal-ĂȘtre qui a occasionnĂ© ce type de personnalitĂ© et Ă  mettre au jour l'origine de ce mĂ©canisme de dĂ©fense en remontant souvent Ă  la petite enfance. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire TROUBLES OBSESSIONNELS COMPULSIFS 23/01/2016 TROUBLES OBSESSIONNELS COMPULSIFS LES ENFANTS AUSSI Les troubles obsessionnels compulsifs TOC, touchent aussi bien les adultes que les enfants. D'apparence inoffensifs, ces rituels rĂ©pĂ©tĂ©s en permanence peuvent pourtant vite tourner au cauchemar pour l'enfant. Comment y faire face ? Peut-on en guĂ©rir ? Par La rĂ©daction d' - RĂ©digĂ© le 27/10/2008 D'oĂč viennent les TOC ? Se laver les mains plus de 100 fois par jour par peur d'ĂȘtre contaminĂ©, vĂ©rifier sans cesse que sa porte est fermĂ©e... Des rituels qui peuvent devenir totalement envahissants, et qui sont prĂ©sents pour conjurer des pensĂ©es angoissantes. Entre 2 et 3% des Français souffrent de troubles obsessionnels compulsifs TOC selon l'association AFTOC. DerriĂšre ces trois lettres se cachent souvent des souffrances profondes qui rĂ©clament beaucoup d'Ă©nergie pour les dĂ©passer. Aucune cause neurologique n'a rĂ©ellement Ă©tĂ© identifiĂ©e pour expliquer cette maladie psychiatrique. Mais un dysfonctionnement au niveau d'un messager chimique du cerveau, la sĂ©rotonine, semble bien exister. Ce messager permet de transmettre l'influx nerveux entre les neurones de certains rĂ©seaux. Une fois libĂ©rĂ©e, la sĂ©rotonine est capturĂ©e par un rĂ©cepteur une pompe du neurone suivant. Dans le cas de TOC, on note une hyperactivitĂ© de la sĂ©rotonine dans certaines zones du cerveau. Autre indice quand on consomme des substances chimiques qui ont la mĂȘme action que la sĂ©rotonine, les symptĂŽmes obsessionnels compulsifs tendent Ă  augmenter. Si au contraire on administre des substances qui bloquent l'action de la sĂ©rotonine, les signes s'attĂ©nuent. Les TOC comportent deux types de perturbations psychologiques les obsessions et les compulsions. Les obsessions regroupent des pensĂ©es ou des images qui font irruption dans l'imaginaire de l'enfant. Elles reviennent sans arrĂȘt, persistent et, la plupart du temps, elles sont anxiogĂšnes et douloureuses. L'enfant va par exemple avoir peur de se salir, des germes et de la contamination, peur des catastrophes ou que quelque chose de terrible arrive Ă  ses parents. Les compulsions regroupent plutĂŽt des actes rĂ©pĂ©titifs, comme toucher plusieurs fois le mĂȘme objet ou se laver sans arrĂȘt les mains ou encore compter et rĂ©citer la mĂȘme phrase de façon prĂ©cise et ritualisĂ©e. Ces compulsions ont pour but de diminuer l'angoisse gĂ©nĂ©rĂ©e par les obsessions. Le cerveau intĂšgre cet effet bĂ©nĂ©fique, mais comme il est de courte durĂ©e, l'enfant est "obligĂ©" de rĂ©pĂ©ter son rituel. Comment reconnaĂźtre un TOC ? L'origine des TOC n'est pas vraiment connue, mais les spĂ©cialistes soupçonnent des causes gĂ©nĂ©tiques et familiales. Une perturbation biologique serait aussi en cause. Ces actes, qui peuvent parfois prĂȘter Ă  sourire, ne procurent aucun plaisir au malade, qui se sent contraint de les accomplir. Les premiers signes peuvent apparaĂźtre dĂšs la plus jeune enfance, vers l'Ăąge de 4-6 ans. Mais attention, il ne faut pas les confondre avec les petites manies qu'ont tous les enfants. Certains rituels font, eux, partie du dĂ©veloppement psychique, intellectuel et affectif des enfants. Ils les aident Ă  les protĂ©ger de l'extĂ©rieur. Quelques indices peuvent permettre de les diffĂ©rencier des TOC si l'enfant peut arrĂȘter son rituel sans crise, il ne s'agit sans doute pas d'un trouble obsessionnel. En revanche, s'il prend plus d'une heure pour effectuer ce rituel, cela peut ĂȘtre le cas. Ces rituels qui empoisonnent la vie de l'enfant Les rituels vont envahir progressivement la vie de l'enfant, jusqu'Ă  empoisonner sa vie quotidienne avec sa famille, ses amis et mĂȘme Ă  l'Ă©cole. Il peut se retrouver en Ă©chec scolaire. L'enfant se renferme, s'isole de plus en plus pour faire ses rituels. Les tout-petits ne se rendent pas comptent que leurs comportements ne sont pas normaux, ils leur trouvent une explication, mais les adolescents ont parfaitement conscience de l'absurditĂ© du geste, et c'est justement ce qui va les rendre plus agressifs, plus renfermĂ©s. Ils ont peur d'en parler, peur d'ĂȘtre pris pour des fous. Ils donnent l'impression d'ĂȘtre tristes et fatiguĂ©s. Comment faire face Ă  ses TOC ? Ces obsessions, ces compulsions, ces rituels sont intĂ©rieurs ou extĂ©riorisĂ©s. Pour l'individu qui en souffre, ces pensĂ©es ou comportements rĂ©pĂ©titifs sont irrĂ©pressibles. Il est contraint de les faire mĂȘme s'il en reconnaĂźt le caractĂšre absurde. Les TOC peuvent sĂ©rieusement altĂ©rer la vie des personnes qui en souffrent. Soigner les TOC est possible. La premiĂšre chose Ă  faire est de ne pas aider l'enfant Ă  accomplir sans arrĂȘt son TOC. Il faut surtout consulter un psychologue le plus tĂŽt possible. L'enfant aura ainsi plus de chance de se dĂ©barrasser de ses TOC et de mener une vie plus tranquille. La thĂ©rapie comportementale et cognitive, associĂ©e Ă  la prise de mĂ©dicaments, reste le traitement le plus courant dans la prise en charge des troubles obsessionnels compulsifs. C'est une thĂ©rapie active pendant laquelle le thĂ©rapeute va demander Ă  son patient d'effectuer des exercices afin de dĂ©passer ses angoisses. Autre solution quand les TOC sont trĂšs invalidants et rĂ©sistants aux traitements psycho-comportementaux et mĂ©dicamenteux classiques, la psychochirurgie peut ĂȘtre une bonne indication. Depuis 2008 une vingtaine de patients par an, souffrant de TOC trĂšs sĂ©vĂšres, ont Ă©tĂ© opĂ©rĂ©s en France dans le cadre de protocoles thĂ©rapeutiques. Cette chirurgie consiste Ă  introduire une Ă©lectrode au niveau du noyau subthalamique. Pour se faire, le neurochirurgien fait un trou de quelques centimĂštres au niveau de la boĂźte crĂąnienne. À l'aide d'un guide, il introduit une mini-Ă©lectrode reliĂ©e Ă  un cĂąble. Une fois le crĂąne refermĂ©, ce cĂąble est reliĂ© Ă  un petit boĂźtier placĂ© sous la clavicule du patient. C'est Ă  partir de ce boĂźtier que la stimulation s'effectue. Une thĂ©rapie comportementale chez les adultes Chez les adultes aussi, la thĂ©rapie comportementale est le pilier du traitement. Elle apprend Ă  affronter progressivement ses angoisses sans compulsion. La thĂ©rapie donne des outils pour affronter ses angoisses. LĂ  encore, un mĂ©dicament antidĂ©presseur est associĂ© Ă  la thĂ©rapie. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire VIOLENCES SEXUELLES 25/01/2016 COMMENT PARLER DES VIOLENCES SEXUELLES AUX ADOS ? Les violences sexuelles sont un flĂ©au qui touche une femme sur quatre et un homme sur six, au cours de leur vie. Dans l'enfance et l'adolescence, elles concernent autant les filles que les garçons. Les parents n'osent pas toujours en parler, alors que la prĂ©vention des violences sexuelles est impĂ©rative. Comment aborder ce thĂšme difficile ? Quels mots choisir ? Par Dr Charlotte Tourmente, psycho-sexologue - RĂ©digĂ© le 20/01/2016 Qui parle de sexualitĂ© ? Paradoxalement, les parents ne sont pas forcĂ©ment les mieux placĂ©s pour assurer l'Ă©ducation et la prĂ©vention. Tous ne s'en sentent pas les Ă©paules trop gĂȘnĂ©s d'en parler avec leur enfant, trop pudiques, ou trop imprĂ©gnĂ©s par l'Ă©ducation qu'ils ont reçue, vĂ©hiculant une image sale, "qui ne se fait pas", de la sexualitĂ© et de tout ce qui s'y rapporte. Les enseignants et les professionnels de santĂ© sont bien Ă©videmment des interlocuteurs de choix. "Un oncle ou une tante, le parrain ou la marraine, un ami adulte en qui l'enfant et l'adolescent a toute confiance, peuvent l'ĂȘtre Ă©galement", confirme StĂ©phanie Mouclier. Certaines associations interviennent de façon adĂ©quate Stop aux violences sexuelles, le Cler catholique, le Planning familial plus "technique" et parfois anxiogĂšne,
 Quand parler des violences sexuelles? La prĂ©vention des violences sexuelles chez l'adolescent commence bien plus tĂŽt qu'Ă  l'adolescence. Parler sexualitĂ© se fait le plus tĂŽt possible "dĂšs la naissance ! s'exclame StĂ©phanie Mouclier, Ă©ducatrice et intervenante pour l'association Stop aux violences sexuelles. DĂšs que l'on touche le bĂ©bĂ© pour sa toilette quand on lui parle de son corps pour lui en donner les limites
 " Il est primordial de parler d'Ă©ducation avant d'aborder la prĂ©vention. Tout simplement pour ne pas associer la sexualitĂ© Ă  quelque chose qui fait peur et qui est dangereux
 "La sexualitĂ© est avant tout belle et bonne, c'est ça le message clĂ©", estime-t-elle. Puis on enchaĂźne sur le fait que leur corps leur appartient et qu'il faut le respecter, c'est primordial. Chez les plus jeunes, l'Ă©ducation passera par nommer les organes gĂ©nitaux, quand ils apprennent les noms des diffĂ©rents organes le pĂ©nis, les testicules, la vulve et le vagin ne sont pas plus "honteux" que les yeux ou le nez. L'association Stop aux violences sexuelles a dĂ©terminĂ© un programme de prĂ©vention intitulĂ© "A chaque Ăąge son message". A la maternelle, il s'agit de faire prendre conscience de leur corps aux plus petits sentir leur corps, explorer ses limites, protĂ©ger son territoire. En classes Ă©lĂ©mentaires, le thĂšme gĂ©nĂ©ral sera de respecter son corps et le corps de l'autre. Au CP, ils apprendront que leur corps leur appartient, au CE2 de savoir dire stop Ă  la pression de groupe particuliĂšrement, en CM1 Ă  dire ce qui dĂ©range, puis en CM2 Ă  respecter le corps de l'autre. Au collĂšge, l'objectif est de leur apprendre Ă  s'affirmer et Ă  savoir dire non. La sexualitĂ©, le sentiment amoureux, la violence sexuelle et l'emprise sont abordĂ©s. Et au lycĂ©e, l'objectif est de respecter et faire respecter les droits et les devoirs de chacun, avec des sous-thĂšmes portant sur "Et si l'un veut, l'autre pas", la sĂ©duction et le dĂ©sir. A ce propos, l'Ă©ducatrice a une jolie formule "les ados se demandent souvent quand ils seront prĂȘts Ă  faire l'amour c'est simple, c'est lorsque la tĂȘte, le cƓur et le corps sont en phase." Violences sexuelles comment en parler ? La prĂ©vention consiste Ă  leur expliquer de se faire confiance "Les enfants sentent quand quelque chose n'est pas normal un proche qui ne se comporte pas normalement, par exemple, explique l'Ă©ducatrice. Il faut leur apprendre Ă  se faire confiance". Car s'il sent que ça ne va, mĂȘme s'il ne comprend pas pourquoi, il se fera confiance, s'Ă©coutera et ne se forcera pas "Si le cadre parental est sain, il sera capable de dire non, ça ne me plaĂźt, ne me touchez pas. Et il en parlera Ă  ses parents". S'il ne l'est pas, il n'osera pas le dire
 Elle rappelle que les prĂ©dateurs sexuels s'attaquent aux enfants qui ont une faille, une estime de soi basse et peu confiance en eux. L'Ă©ducation est donc trĂšs globale la prĂ©vention des ados commence dĂšs l'enfance, en leur apprenant Ă  se faire confiance, en nourrissant leur estime d'eux et en les assurant de notre soutien indĂ©fectible. Faut-il utiliser leur langage ? Oui et non
 "Moi je reprends toujours les mots argotiques qu'ils utilisent, en prĂ©cisant que l'on parlera durant la sĂ©ance de pĂ©nis et de testicules, le vrai nom anatomique", s'amuse StĂ©phanie Mouclier. Comment en parler, en l'absence d'Ă©ducation sexuelle avant l'adolescence ? "On parle d'abord du corps, en nommant les parties gĂ©nitales, en abordant la taille des pĂ©nis, des lĂšvres, de leur couleur, du clitoris,
 conseille StĂ©phanie Mouclier. On fait un cours d'anatomie prĂ©cis sans faire de porno !" Ensuite, les transformations Ă  la pubertĂ© nĂ©cessitent d'ĂȘtre dĂ©taillĂ©es en les fĂ©licitant sur ces changements, qui marquent leur entrĂ©e dans le monde des adultes les poils, la sueur, l'acnĂ©, les hanches qui s'Ă©largissent, les seins et testicules qui prennent du volume, les cheveux qui deviennent gras, la mue dans les deux sexes,
 "Une fois qu'ils comprennent leur corps, ils ne se laissent pas toucher parce qu'ils s'approprient leur corps", estime-t-elle. Il faut Ă©galement leur parler de la crise d'adolescence et des changements psychologiques qu'elle implique Ă  cette pĂ©riode oĂč l'on s'Ă©loigne de ses parents pour se rapprocher de ses amis, il est difficile de raconter les situations critiques Ă  ceux que l'on vient d'insulter. D'oĂč l'importance de les rassurer sur le soutien inconditionnel "en ce moment, c'est compliquĂ© entre nous, mais nous sommes lĂ  pour toi, c'est un amour inconditionnel qui n'est pas liĂ© Ă  ton comportement. Et nous te croirons." La confiance en soi est vitale et il faut en parler avec l'adolescent, lui dire de se faire confiance avant tout s'il n'est pas Ă  l'aise dans une situation, avec quelqu'un. Il est primordial de lui rappeler qu'il peut tout leur dire, mĂȘme aprĂšs une dispute ou dans un contexte conflictuel, que ses parents le croiront toujours 
 Que faire si l'ado ne veut pas en parler ? "S'il est bloquĂ©, il ne faut pas forcer, Ă©value StĂ©phanie Mouclier. Mais il faut se poser la question de l'origine de ce blocage, sans le brusquer a-t-il subi des violences sexuelles ? Ou est-il simplement trĂšs pudique ?" Les parents peuvent l'envoyer chez un pĂ©diatre, un mĂ©decin, un Ă©ducateur, un conseiller conjugal formĂ© dans ce domaine qui accepte d'en parler avec l'adolescent. "Je sors mes planches anatomiques, je lui explique concrĂštement les rĂšgles et l'Ă©rection,
 dĂ©taille-t-elle. On parle d'eux, de leur corps et Ă  partir de lĂ , le dialogue est lancĂ©. En une sĂ©ance, c'est rĂ©glĂ© !" La violence, psychologique avant tout StĂ©phanie Mouclier rappelle que les agressions se font dans 80% des cas par des personnes que l'on connaĂźt et sans violences physiques. Une personne de confiance va prendre une emprise psychologique sur l'enfant il l'emmĂšne au cinĂ©ma ou au zoo, lui offre des bonbons, des cadeaux
 et il le viole en douceur et en toute impunitĂ©. "Comme les parents lui font confiance, l'enfant ne dit rien puisque le cadre familial le donne en rĂ©fĂ©rent, dĂ©taille-t-elle. Les enfants pensent que les agressions sexuelles se font avec des violences physiques mais la plupart du temps, ce n'est pas ça !" L'Ă©ducatrice rappelle que les termes "agressions" et "violences sexuelles" ne parleront pas Ă  l'enfant. En revanche, il comprendra si on lui demande s'il y a des choses qu'il n'aime pas, qu'il aimerait ne plus ne plus vivre
 Tout le travail de prĂ©vention porte lĂ -dessus, auprĂšs des enfants et des adultes bien sĂ»r. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire PHOBIE SOCIALE 26/01/2016 PHOBIE SOCIALE CAUSES, SYMPTÔMES ET TRAITEMENTS La phobie sociale dĂ©signe une hypersensibilitĂ© au jugement d’autrui. Contrairement Ă  la timiditĂ©, elle altĂšre considĂ©rablement la qualitĂ© de vie. Comment se manifeste-t-elle et comment la traiter ? DĂ©finition Une peur intense de toutes les situations sociales et une attitude d'Ă©vitement pour ne pas avoir Ă  les subir caractĂ©risent la phobie sociale, ou anxiĂ©tĂ© sociale. Comme dans tous les troubles anxieux, la personne qui en souffre sait que ses peurs, en l'occurrence d'avoir un comportement embarrassant ou humiliant, sont irrationnelles. Elles provoquent pourtant de vĂ©ritables crises de panique. La phobie sociale porte sur le regard des autres et est vraiment handicapante dans la vie quotidienne. Elle se traite avec des mĂ©dicaments mais aussi et surtout avec une thĂ©rapie comportementale et cognitive TCC. Causes et facteurs de risques La phobie sociale repose sur plusieurs types de facteurs. Elle peut ĂȘtre la consĂ©quence d’une expĂ©rience sociale humiliante, ou d’un Ă©vĂ©nement traumatisant moqueries, agression, mise Ă  l’écart. La phobie sociale peut Ă©galement trouver son origine dans l’enfance, avec des parents isolĂ©s socialement ou surprotecteurs. Cette forme d’anxiĂ©tĂ© affecte le plus souvent les adolescents, et davantage les femmes que les hommes. Parmi les situations qui dĂ©clenchent l’apparition des symptĂŽmes la nouveautĂ©, la prise de parole en public, et l’exposition au regard des autres SymptĂŽmes Les symptĂŽmes caractĂ©ristiques de la phobie sociale sont des crises d’angoisse, un sentiment de honte, le repli sur soi, la peur d’ĂȘtre jugĂ©, des pensĂ©es nĂ©gatives et une mauvaise estime de soi. La phobie sociale se traduit Ă©galement par des comportements d’évitement et de dissimulation refus d’invitations voire de promotion professionnelle pour Ă©viter la prise de parole, Ă©viter de regarder les autres personnes dans les yeux, Ă©viter de donner son avis. La phobie sociale peut aussi s’exprimer physiquement tremblements, vertiges, augmentation du rythme cardiaque, transpiration, rougissement. La phobie sociale ne doit pas ĂȘtre confondue avec la timiditĂ© qui s’exprime par une simple gĂȘne et qui Ă©volue favorablement avec le temps. La phobie sociale est une situation extrĂȘme ayant de forts retentissements sur la scolaritĂ©, la vie professionnelle, et la vie sociale. Dans les situations oĂč une personne timide parvient Ă  surmonter ses peurs, la personne qui souffre de phobie sociale en est incapable. Traitements Les traitements habituellement prĂ©conisĂ©s pour soigner la phobie sociale sont la thĂ©rapie cognitive et comportementale TCC et les mĂ©dicaments. En groupe ou individuelle, la thĂ©rapie consiste Ă  confronter le patient Ă  ses peurs et Ă  l’entrainer progressivement Ă  s’affirmer. Des techniques de relaxation et de mĂ©ditation peuvent Ă©galement ĂȘtre employĂ©es. Le traitement mĂ©dicamenteux consiste en une prise d’antidĂ©presseurs pour soulager les symptĂŽmes de la phobie sociale, notamment les manifestations physiques. Leur effet est rapide, mais l’efficacitĂ© ne se maintient gĂ©nĂ©ralement que sur le court terme. Les deux traitements peuvent ĂȘtre prescrits de maniĂšre distincte ou combinĂ©e, au cas par cas. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire SYNDROME D'ASPERGER ET AUTISME 27/01/2016 SYNDROME D'ASPERGER ET AUTISME Le syndrome d'Asperger est un trouble envahissant du dĂ©veloppement qui affecte plus particuliĂšrement les garçons. Comment se manifeste-t-il ? Quels sont les traits typiques de ce trouble et comment est-il pris en charge ? DĂ©finition Le syndrome d'Asperger fait partie des troubles envahissants du dĂ©veloppement TED apparentĂ©s Ă  l'autisme, qui affecte plus frĂ©quemment les garçons que les filles. Il se manifeste relativement prĂ©cocement, et peut se diagnostiquer dĂšs l'Ăąge de trois ans. SymptĂŽmes Ce trouble affecte Ă  diffĂ©rents niveaux les personnes qui en sont atteintes ‱ Vie sociale manque de communication verbale, incomprĂ©hension des Ă©motions et des intentions de l'autre, ‱ perceptions sensorielles , ‱ motricitĂ©. Les enfants affectĂ©s par le syndrome d'Asperger ne souffrent gĂ©nĂ©ralement pas de retard de langage, contrairement aux enfants atteints par d'autres troubles du spectre autistique. Le trait le plus distinctif du syndrome d'Asperger est un intĂ©rĂȘt dĂ©mesurĂ©, souvent exclusif, pour un domaine prĂ©cis, comme l'informatique par exemple. Autres symptĂŽmes ‱ Manque d'intĂ©rĂȘt pour le contact humain, ‱ difficultĂ©s Ă  comprendre certaines expressions verbales mĂ©taphores, jeux de mots, ‱ difficultĂ© Ă  comprendre et dĂ©coder la communication non verbale gestes, postures, contact visuel, ‱ problĂšmes d'Ă©quilibre, ‱ rĂ©actions anormales affectant les sens sentiment d'oppression au toucher, rĂ©action inappropriĂ©e Ă  un environnement bruyant ouĂŻe. ‱ activitĂ©s rĂ©pĂ©titives ex fixation d'un objet en mouvement. Diagnostic Le diagnostic repose sur l'observation de ces diffĂ©rents signes, et sur la rĂ©alisation de diffĂ©rents bilans tests de QI verbal et non verbal, bilan orthophonique, bilan psychomoteur, bilan pĂ©dopsychiatrique. Prise en charge thĂ©rapeutique du syndrome d'Asperger Les causes du syndrome d'Asperger n'Ă©tant pas encore parfaitement connues, il n'existe pas de traitement spĂ©cifique pour ce trouble. La prise en charge est pluridisciplinaire, et vise Ă  favoriser le suivi de la scolaritĂ© et l'intĂ©gration sociale future du patient. Elle repose notamment sur ‱ Une thĂ©rapie cognitivo-comportementale amĂ©liorer la gestion du stress, ‱ des amĂ©nagements scolaires avec une aide individualisĂ©e, ‱ le soutien et la formation des parents techniques comportementales Ă  utiliser Ă  la maison, ‱ la modification des habitudes de langage et de motricitĂ©. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire ÉVITER LES PANNES SEXUELLES 28/01/2016 ÉVITER LES PANNES SEXUELLES Pour un homme, avoir des relations sexuelles le plus souvent possible serait le meilleur moyen de ne pas souffrir de troubles de l'Ă©rection. Une Ă©tude finlandaise, publiĂ©e en Juin 2008 dans la revue The American Journal of Medicine et MenĂ©e auprĂšs de 989 hommes finlandais ĂągĂ©s de 55 Ă  75 ans par le Dr. Juha Koskimaki, de l'UniversitĂ© de Tampere, a dĂ©montrĂ© un lien direct entre frĂ©quence des rapports sexuels et performances sexuelles. D'aprĂšs les auteurs de l'Ă©tude, le fait de faire souvent l'amour "entretient" les fonctions Ă©rectiles d'un homme, en favorisant l'afflux de sang dans le pĂ©nis. Faire l'amour au moins une fois par semaine Les hommes qui dĂ©claraient avoir moins d'une relation sexuelle par semaine avaient plus de deux fois plus de risques de dĂ©velopper des troubles de l'Ă©rection que ceux qui faisaient l'amour au moins une fois par semaine. Chez les hommes qui font l'amour moins d'une fois par semaine, le risque de dysfonction Ă©rectile est de 79 cas pour contre 32 cas pour chez ceux qui ont des relations sexuelles au mois une fois par semaine. Des relations sexuelles 3 Ă  4 fois par semaine Ceux qui ont des relations sexuelles trois Ă  quatre fois par semaine ne sont plus que 16 pour Ă  souffrir de problĂšmes d'Ă©rection. L'Ă©tude ne portait que sur les relations sexuelles, les consĂ©quences de la masturbation sur les performances sexuelles n'ont donc pas Ă©tĂ© Ă©valuĂ©es. Sources Relaxnews Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire PROBLÈME D'ÉRECTION DYSFONCTION ÉRECTILE Les troubles de l'Ă©rection sont frĂ©quents et augmentent avec l'Ăąge. Ils concernent presque tous les hommes Ă  un moment ou un autre de leur existence. Les dysfonctions Ă©rectiles touchent plus de 50% des hommes ĂągĂ©s de 40 Ă  70 ans et environ 70% des hommes ĂągĂ©s de 70 ans. Les Ă©rections spontanĂ©es sont moins frĂ©quentes avec l'Ăąge, l'Ă©rection met un peu plus de temps Ă  venir et la rigiditĂ© de la verge est de moins bonne qualitĂ©. Le temps nĂ©cessaire entre deux Ă©rections est Ă©galement plus long. Les termes dysfonctions Ă©rectiles et pannes sexuelles ont remplacĂ© depuis quelques annĂ©es le terme "impuissance", jugĂ© trop nĂ©gative et violent par une grande majoritĂ© de mĂ©decins et d'hommes concernĂ©s. DĂ©finition Une dysfonction Ă©rectile correspond Ă  une difficultĂ© ou une impossibilitĂ© complĂšte d'avoir ou de maintenir une Ă©rection suffisante permettant d'obtenir des rapports sexuels satisfaisants et une pĂ©nĂ©tration durable avec sa partenaire. Il s'agit d'une anomalie pouvant survenir Ă©pisodiquement, ou bien devenir plus rĂ©guliĂšre voire mĂȘme permanente dans certains cas. Les troubles de l'Ă©rection surviennent plus frĂ©quemment avec l'Ăąge, chez les fumeurs, les personnes consommant de l'alcool et/ou prĂ©sentant un surpoids. Un homme atteint de pannes sexuelles doit dĂ©dramatiser et savoir que cette situation est frĂ©quente. Il doit consulter rapidement afin d'Ă©viter l'aggravation des symptĂŽmes. Une dysfonction Ă©rectile peut ĂȘtre minime, Ă©pisodique ou persister depuis plusieurs mois. SymptĂŽmes Une dysfonction Ă©rectile peut se manifester par une impossibilitĂ© d'obtenir une Ă©rection, une impossibilitĂ© de pĂ©nĂ©trer la partenaire ou encore une difficultĂ© Ă  maintenir une Ă©rection rigide et stable au cours des rapports sexuels avec, pour certains hommes, une interruption rapide de l'Ă©rection aprĂšs avoir pĂ©nĂ©trĂ© sa partenaire et sans rĂ©ussir Ă  Ă©jaculer. RĂ©percussions Rappelons que l'OMS dĂ©finit la sexualitĂ© faisant partie intĂ©grante de notre santĂ©. Vivre une sexualitĂ© harmonieuse permet de s'Ă©panouir et de se sentir bien dans sa peau. Ce sujet reste encore tabou pour beaucoup d'hommes et parfois mĂȘme encore pour les membres du corps mĂ©dical. Les hommes qui ont honte, n'osant pas aborder la question et affronter la rĂ©alitĂ©, sont encore beaucoup trop nombreux. Ils perdent du temps, s'angoissent, culpabilisent et aggravent ainsi leurs difficultĂ©s. Ces pannes provoquent une mauvaise estime de soi, une culpabilitĂ© et une atteinte Ă  la virilitĂ©. Les hommes atteints de ces pannes se sentent dĂ©valorisĂ©s. Ils prennent le risque d'entraĂźner Ă©checs sur Ă©checs. Ils n'osent pas affronter la rĂ©alitĂ© en face, ignorent souvent qu'ils peuvent ĂȘtre traitĂ©s et ne bĂ©nĂ©ficient pas des traitements qui peuvent les aider Ă  surmonter cette situation. Les dysfonctions Ă©rectiles peuvent avoir des rĂ©percussions sur le plan personnel et privĂ©, mais Ă©galement sur le plan professionnel. Une dĂ©pression peut ĂȘtre Ă  l'origine d'un trouble de l'Ă©rection Beaucoup d'hommes connaissent une impuissance passagĂšre, une panne sexuelle qui survient par exemple en cas de stress, de surmenage ou de fatigue. Un cercle vicieux peut alors s'installer la peur de voir apparaĂźtre une autre panne angoisse l'homme qui en est atteint, perturbant ainsi encore davantage l'Ă©rection suivante. L'angoisse de la performance et de ne pas arriver Ă  obtenir une relation sexuelle satisfaisante et tout simplement de "ne pas y arriver", entretient l'anomalie, encore Ă©pisodique le plus gĂ©nĂ©ralement Ă  cette Ă©tape. Les troubles de l'Ă©rection ont systĂ©matiquement des rĂ©percussions sur l'Ă©quilibre psychologique. Une bonne rigiditĂ© de l'Ă©rection confĂšre une plus grande confiance en soi en permettant une sexualitĂ© Ă©panouie. Beaucoup d'hommes Ă©prouvent des difficultĂ©s Ă  parler de leur sexualitĂ© et continuent Ă  souffrit en silence. Ne perdez pas de temps et n'hĂ©sitez pas Ă  consulter sans tarder il existe des traitements qui peuvent soulager rapidement le problĂšme. Oser en parler Ă  son mĂ©decin, c'est dĂ©jĂ  aller mieux. Si les symptĂŽmes persistent au delĂ  de 3 mois, ne tardez pas Ă  consulter Statistiques 15% des hommes qui sont atteints d'hypertension artĂ©rielle prĂ©sentent des problĂšmes de dysfonction Ă©rectile. 25% des hommes qui sont concernĂ©s consultent un mĂ©decin tandis que 60% le souhaiteraient. 20% des troubles de l'Ă©rection sont d'origine psychologique et 80% sont provoquĂ©s par une anomalie mĂ©dicale Un faible pourcentage d'hommes souffrant de pannes sexuelles est pris en charge correctement la grande majoritĂ© d'entre eux ne consultent pas car ils ont honte mais Ă©galement car ils ne pensent pas qu'il existe des traitements efficaces ou, pour les hommes plus ĂągĂ©s, que l'apparition de cette gĂȘne est normale et dĂ©finitive. Pannes sexuelles VĂ©rifier avant tout qu'il n'existe pas une absence de dĂ©sir envers sa partenaire. VĂ©rifier l'existence d'Ă©rection nocturne ou matinale un autre Ă©lĂ©ment important consiste Ă  savoir si des Ă©rections involontaires et spontanĂ©es surviennent durant la nuit ou au petit matin. La survenue de ces Ă©rections signifie que l'homme est capable d'en avoir. Cette situation est plutĂŽt en faveur d'une cause psychologique. VĂ©rifier que la prise d'un mĂ©dicament ne peut provoquer un trouble de l'Ă©rection Attitude de la partenaire L'attitude de la partenaire est importante. Certaines femmes se sentent coupables ou fautives. D'autres sont honteuses ou sont inquiĂštes. Certaines se rĂ©signent et n'abordent pas le problĂšme. La plupart des partenaires adoptent une attitude positive et poussent leur partenaire Ă  consulter le plus rapidement possible. Causes Les causes peuvent ĂȘtre d'origine mĂ©dicale ou psychologique. Les deux sont souvent associĂ©es. Les causes mĂ©dicales et les facteurs de risque les plus frĂ©quentes d'un trouble de l'Ă©rection Causes hormonales L'hypoandrogĂ©nie, ou andropause, s'accompagne d'une baisse du dĂ©sir et d'une diminution des Ă©rections nocturnes et matinales. Elle correspond Ă  une baisse du taux de testostĂ©rone. Plaques d'athĂ©rome Les plaques d'athĂ©rome reprĂ©sentent la premiĂšre cause de dysfonction Ă©rectile d'origine organique le dĂ©pĂŽt de plaques d'athĂ©rome sur les parois des artĂšres irriguant le pĂ©nis peut provoquer un rĂ©trĂ©cissement des artĂšres et empĂȘcher le sang de circuler normalement et de maintenir une Ă©rection. Le terme d'angor pĂ©nien ou angine du pĂ©nis, en relation avec celui de l'angine de poitrine pour le coeur, est souvent Ă©voquĂ© pour dĂ©finir cette anomalie. Les principaux facteurs de risque de l'athĂ©rome sont le tabagisme chronique, l'augmentation du cholestĂ©rol, l'hypertension artĂ©rielle et le diabĂšte qui multiplie par 3 Ă  Ăąge Ă©gal le risque d'avoir une dysfonction Ă©rectile Insuffisance rĂ©nale L'insuffisance rĂ©nale est une cause trĂšs frĂ©quente plus de 40 % des hommes atteints d'insuffisance rĂ©nale chronique ont une dysfonction Ă©rectile. MĂ©dicaments Les mĂ©dicaments certains mĂ©dicaments comme des antihypertenseurs, des psychotropes, des mĂ©dicaments anti convulsivants ont des rĂ©percussions dans les dysfonctionnements Ă©rectiles. Anomalies neurologiques Un accident vasculaire central, un traumatisme de la moelle Ă©piniĂšre, une atteinte des nerfs Ă©recteurs aprĂšs une intervention chirurgicale sur la prostate prostatectomie, Maladies dĂ©gĂ©nĂ©ratives Des maladies dĂ©gĂ©nĂ©ratives La sclĂ©rose en plaque, la maladie de Parkinson. Alcoolisme chronique L'alcoolisme chronique l'alcoolisme peut ĂȘtre responsable de plus de 50 % des dysfonctions Ă©rectiles Autres causes Le tabagisme et l'Ăąge, facteur dont il faut tenir compte car Ă  partir de 50 ans, un homme a souvent besoin de plus de temps et de stimulations pour obtenir une Ă©rection satisfaisante. La fatigue et le surmenage peuvent Ă©galement participer Ă  cette anomalie. Un homme prĂ©sentant une dysfonction Ă©rectile peut avoir les artĂšres irriguant le pĂ©nis obstruĂ©es. Il est donc nĂ©cessaire de vĂ©rifier que d'autres artĂšres ne soient pas obstruĂ©es les artĂšres qui irriguent le coeur, les membres infĂ©rieurs, le cerveau. Pouvant Ă©voluer vers une situation d'urgence Score EHS, Erection Hardness Score Le HES est un outil permettant de mesurer la rigiditĂ© et la qualitĂ© d'une Ă©rection. Il permet Ă©galement d'Ă©valuer l'efficacitĂ© du traitement mĂ©dicamenteux. Le score est ensuite Ă©valuĂ© sur une Ă©chelle de 1 Ă  4 ‱ 1 Absence d'Ă©rection ; ‱ 2 Le pĂ©nis est suffisamment rigide mais ne permet pas la pĂ©nĂ©tration ; ‱ 3 Le pĂ©nis est rigide et permet d'obtenir une pĂ©nĂ©tration de qualitĂ© moyenne ; ‱ 4 La rigiditĂ© du pĂ©nis est complĂšte, signifiant l'absence de dysfonction Ă©rectile. Causes psychologiques La crainte de ne pas ĂȘtre performant, d'ĂȘtre moins efficace, voire mĂȘme d'Ă©chouer et de dĂ©cevoir sa partenaire la pression sociale et mĂ©diatique imposent aux hommes , d'ĂȘtre de plus en plus performants dans tous les domaines, notamment dans celui de la sexualitĂ©. Une dĂ©pression, une grande timiditĂ© ou inhibition, une homosexualitĂ© refoulĂ©e ou une identitĂ© sexuelle diffĂ©rente, des antĂ©cĂ©dents de traumatisme ou violence sexuelle reprĂ©sentent d'autres causes. Un couple qui ne "fonctionne" plus avec une baisse du dĂ©sir de l'un ou des deux partenaires, la routine et l'usure du couple, une maĂźtresse avec laquelle l'homme s'Ă©panouit sexuellement peuvent rendre l'Ă©rection avec sa partenaire difficile ou impossible. Les dysfonctions Ă©rectiles d'origine psychologique permettent des Ă©rections nocturnes et matinales. En parler avec sa partenaire En parler avec sa partenaire peut permettre parfois de dĂ©bloquer la situation. D'autre part, celle ci peut rĂ©ussir Ă  rassurer et convaincre son partenaire de consulter. Sa prĂ©sence est d'ailleurs souvent conseillĂ©e au cours d'une consultation. Éjaculation prĂ©coce L'Ă©jaculation survient en gĂ©nĂ©ral quelques secondes aprĂšs la pĂ©nĂ©tration l'homme ne peut pas contrĂŽler son excitation car l'Ă©jaculation survient involontairement. En Ă©jaculant prĂ©cocement, un homme ne rĂ©ussit pas Ă  dĂ©cider du moment de son Ă©jaculation. L'homme se plaint uniquement de ne pas ou de mal maitriser le moment de l'Ă©jaculation car il se laisse parfois submerger par un trop plein d'Ă©motions. Un cercle vicieux s'installe comme dans de nombreuses anomalies de ce type le stress favorise l'Ă©jaculation prĂ©coce qui elle mĂȘme provoque une angoisse qui aggrave davantage l'Ă©jaculation prĂ©coce L'Ă©jaculation peut ĂȘtre un problĂšme relationnel. Certains hommes Ă©jaculent prĂ©cocement qu'avec certaines femmes seulement et ne prĂ©sentent aucune anomalie avec d'autres partenaires. La motivation et la patience sont indispensables pour tenter de traiter un trouble de l'Ă©jaculation prĂ©coce. Il ne faut pas laisser la gĂȘne s'installer, ne pas perdre de temps, ne pas se refermer sur soi, et consulter un spĂ©cialiste. La consultation d'un sexologue peut ĂȘtre une aide importante pour l'homme atteint d'Ă©jaculation prĂ©coce. Il est souvent conseillĂ© de se rendre Ă  la consultation avec sa partenaire. Des exercices de rééducation et un apprentissage de la sexualitĂ© peuvent aider les hommes atteints d'Ă©jaculation prĂ©coce. La pratique de la masturbation en tentant de la prolonger le plus longtemps possible avant d'Ă©jaculer peut contribuer Ă  aider l'Ă©jaculateur prĂ©coce. L'application d'une crĂšme anesthĂ©siante sur le gland peut permettre de retarder l'Ă©jaculation. Il est nĂ©cessaire de rĂ©aliser qu'une Ă©jaculation prĂ©coce peut avoir des origines ou des consĂ©quences psychologiques. Certains mĂ©dicaments antidĂ©presseurs sont parfois prescrits Ă  faibles doses, mais ils doivent ĂȘtre pris pendant de trĂšs longs mois. Leur efficacitĂ© , souvent modĂ©rĂ©e, en retardant en gĂ©nĂ©ral de quelques minutes le moment de l'Ă©jaculation, peut s'observer au bout de quelques mois de traitement. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire CHARLATANS - LES SERPENTS DU CADUCÉE 29/01/2016 CHARLATANS - LES SERPENTS DU CADUCÉE KinĂ©siologie, magnĂ©tisme, radiesthĂ©sie, biologie totale
 Autant de termes obscurs qui dĂ©signent des pratiques mĂ©dicales non conventionnelles. C'est bien souvent dans cet univers des mĂ©decines parallĂšles que se cachent les charlatans. GrĂące aux Ă©nergies, Ă  des formules magiques ou des Ă©lixirs, ils promettent de vous guĂ©rir. Manipulateurs et beaux-parleurs, ils parviennent parfois Ă  exercer une vĂ©ritable emprise psychologique sur leurs victimes, les Ă©loignant ainsi de leur famille et de la mĂ©decine traditionnelle
 au dĂ©triment de leur santĂ©. Par La rĂ©daction d' - RĂ©digĂ© le 22/01/2016 Les dĂ©rives des thĂ©rapies non conventionnelles Iridologie, urinothĂ©rapie, magnĂ©tisme, mĂ©decine chinoise, acupuncture, gĂ©obiologie, kinĂ©siologie, thymustĂ©rapie
 Les thĂ©rapies non conventionnelles, selon le terme consacrĂ©, sont innombrables et trĂšs populaires un Français sur deux y a recours aujourd'hui. Mais dans le flux des thĂ©rapies aux noms extravagants, se cachent beaucoup d'arnaques. Du simple "piĂšge Ă  fric" jusqu'aux dĂ©rives sectaires. Les charlatans menacent le portefeuille et d'autres, plus dangereux, condamnent la mĂ©decine scientifique au profit d'une autre vĂ©ritĂ© sĂ©duisante, mais mortifĂšre. Ryke D. Hamer est un mĂ©decin allemand qui depuis les annĂ©es 80, incite Ă  tourner le dos Ă  la mĂ©decine classique au profit de la "mĂ©decine germanique nouvelle", une thĂ©orie selon laquelle toutes les maladies, mĂȘme les plus graves, viennent d'un traumatisme psychologique sur lequel il suffit de "travailler" pour tout rĂ©gler. Le grand maĂźtre a Ă©tĂ© condamnĂ© en France, en Allemagne, en Autriche, mais ses Ă©lĂšves perpĂ©tuent son oeuvre sous les noms de "biologie totale" ou de "biopsychogĂ©nĂ©alogie". Ses disciples ont Ă©tĂ© radiĂ©s de l'Ordre des mĂ©decins, parfois mĂȘme condamnĂ©s Ă  des peines de prison. Mais ils continuent de façon officieuse, parfois mĂȘme juste de l'autre cĂŽtĂ© de la frontiĂšre Ă  jurer aux patients qu'ils accueillent en "stages de guĂ©rison" que le cancer se soigne par la pensĂ©e et surtout, sans traitements
 RĂ©sultat, depuis l'avĂšnement de ces thĂ©ories, les morts se comptent par centaines, et des procĂšs intentĂ©s par les familles voient le jour. Mais les plaintes sont rares parce que les preuves sont difficiles Ă  avancer, mais aussi et surtout, parce que l'emprise psychologique est grande. Loin des guĂ©risseurs farfelus aux pouvoirs extravagants, les charlatans d'aujourd'hui sont dangereux, parfois organisĂ©s. En 2007, Jacqueline Stark est dĂ©cĂ©dĂ©e d'un cancer du sein. Jusqu'au bout elle a refusĂ© de se faire soigner, convaincue par des charlatans qu'elle allait mourir si elle se rendait Ă  l'hĂŽpital. Sa fille Nathalie raconte son histoire. Livre On a tuĂ© ma mĂšre ! Face aux charlatans de la santĂ© Nathalie De Reuck, Philippe Dutilleul Ed. Buchet Chastel, janvier 2010 Internet, nid Ă  charlatans Internet fourmille de prĂ©tendus thĂ©rapeutes aux mĂ©thodes parfois Ă©tonnantes. Une Ă©quipe du Magazine de la santĂ© a pris contact avec l'un d'entre eux et l'a rencontrĂ© en camĂ©ra cachĂ©e. Il pratique ce qu'il appelle la morphopsychologie et le dĂ©codage biologique. Pour Catherine Picard, spĂ©cialiste des dĂ©rives thĂ©rapeutiques et sectaires, la morphopsychologie est clairement du charlatanisme "On pense que l'on a affaire Ă  un praticien. Or, on a affaire Ă  quelqu'un qui n'a aucune compĂ©tence scientifique, ni mĂ©dicale. Et il propose des soins qui ne sont ni homologuĂ©s, ni validĂ©s, ni testĂ©s
 et de fait, il y a une gigantesque escroquerie". Et les consĂ©quences de ces pratiques peuvent ĂȘtre dramatiques comme le confie Catherine Picard "Les personnes qui vont voir ces pseudo-praticiens qui sont de vĂ©ritables charlatans, risquent si elles sont trĂšs vulnĂ©rables de rompre avec tous les soins. Et comme ces personnes consultent ces pseudo-thĂ©rapeutes pour des maladies comme le cancer, le sida, la sclĂ©rose en plaques
 on peut aller jusqu'Ă  une perte de chance pour l'individu". C'est trĂšs souvent derriĂšre des formations en mĂ©decines parallĂšles que se cachent les sectes. Selon les associations de dĂ©fense des victimes, 40% des dĂ©rives sectaires impliquent des charlatans de la santĂ©. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LE SUICIDE EN FRANCE 05/02/2016 27 DÉCÈS JOURNALIERS PAR SUICIDE EN FRANCE MalgrĂ© une tendance Ă  la diminution depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000, le suicide est encore Ă  l'origine de prĂšs de 27 dĂ©cĂšs par jour en France, en majoritĂ© des hommes, loin devant la mortalitĂ© routiĂšre, selon un rapport remis le 2 fĂ©vrier Ă  la ministre de la SantĂ©, Marisol Touraine. Par la rĂ©daction d' avec AFP - RĂ©digĂ© le 03/02/2016 En se basant sur les certificats de dĂ©cĂšs, personnes se sont donnĂ© la mort en 2012, mais le chiffre rĂ©el pourrait ĂȘtre plus important, de l'ordre de dĂ©cĂšs, en se basant sur une sous-estimation de 10%, prĂ©cise l'Observatoire national du suicide ONS dans son deuxiĂšme rapport. "C'est un drame de santĂ© publique" a dĂ©clarĂ© la ministre lors de la remise du rapport, estimant qu'il Ă©tait temps d'agir pour prĂ©venir le passage Ă  l'acte. Créé en 2013, cet Observatoire a Ă©tĂ© mis en place pour faire avancer la prĂ©vention du suicide, alors que la France se situe parmi les pays europĂ©ens ayant des taux de suicide Ă©levĂ©s, avec un taux de 16,7 pour habitants en 2012, contre 11,7 pour dans l'ensemble des 28 pays de l'Union europĂ©enne. Importantes disparitĂ©s entre les sexes et les rĂ©gions Depuis 2002, les taux de dĂ©cĂšs par suicide ont pourtant baissĂ© globalement de 17% en France, tandis que d'importantes disparitĂ©s subsistent entre les sexes, mais Ă©galement au niveau rĂ©gional. Comme dans la plupart des pays, le taux de dĂ©cĂšs par suicide est nettement plus Ă©levĂ© chez les hommes que chez les femmes 25,9 contre 7,4 dĂ©cĂšs pour habitants et augmente avec l'Ăąge. Chez les hommes de plus de 85 ans, le taux dĂ©passe mĂȘme les 100 pour alors qu'il n'augmente que lĂ©gĂšrement chez les femmes ĂągĂ©es. La Bretagne reste la rĂ©gion oĂč les gens se suicident proportionnellement le plus, devant la Basse-Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, le Limousin et les Pays de la Loire, avec des taux supĂ©rieurs de plus de 25% au taux moyen de la France mĂ©tropolitaine. Les rĂ©gions Midi-PyrĂ©nĂ©es, Corse, RhĂŽne-Alpes et Alsace enregistrent les plus bas taux, tandis que la seule rĂ©gion oĂč le taux de suicide a augmentĂ© depuis 2002 est la Lorraine. La pendaison reste le mode de suicide le plus courant Les modes de suicides les plus frĂ©quents sont la pendaison 54%, loin devant les armes Ă  feu 15%, les prises de mĂ©dicaments ou d'autres substances 11% ou les sauts dans le vide 7%, avec lĂ  aussi des diffĂ©rences notables entre les hommes et les femmes. Ces derniĂšres ont davantage recours aux mĂ©dicaments 25% alors que les hommes prĂ©fĂšrent la pendaison 59% ou les armes Ă  feu 19%. Les tentatives de suicides sont pour leur part estimĂ©es Ă  environ par an, soit vingt fois plus que le nombre de dĂ©cĂšs par suicide. Elles concernent surtout les jeunes filles entre 15 et 20 ans et dans une moindre mesure les femmes de 40 Ă  50 ans, mais donnent moins souvent lieu Ă  des hospitalisations que par le passĂ© en 2013 contre en 2010. Cette enquĂȘte conduite pĂ©riodiquement auprĂšs d'un Ă©chantillon reprĂ©sentatif de la population française, relĂšve Ă©galement que le fait d'ĂȘtre "maigre", de consommer rĂ©guliĂšrement du tabac ou de l'alcool, ou encore de vivre seul, constituaient les principaux facteurs de risques associĂ©s aux comportements suicidaires. Les pensĂ©es suicidaires augmentent Quant aux pensĂ©es suicidaires au cours des douze derniers mois, qui ne conduisent pas forcĂ©ment Ă  une tentative de suicide, elles ont en revanche augmentĂ© de 26% entre 2010 et 2014 chez les 15-75 ans, selon le BaromĂštre santĂ© 2014 de l'Institut national de prĂ©vention et d'Ă©ducation pour la santĂ© Inpes. Parmi les motifs avancĂ©s par les personnes ayant des pensĂ©es suicidaires, 81% citent une raison personnelle et 27% une raison professionnelle. Des programmes de prĂ©vention du suicide ont Ă©tĂ© mis en place ces derniĂšres annĂ©es auprĂšs de populations spĂ©cifiques comme les adolescents, les personnes en situation de prĂ©caritĂ© ou les agriculteurs. Certains comme ceux menĂ©s dans les prisons commencent Ă  porter leurs fruits, avec une baisse sensible du nombre de dĂ©cĂšs par suicide en dĂ©tention en 2014, 94 dĂ©tenus se sont suicidĂ©s en prison, soit un taux global de mortalitĂ© de 13,9 pour contre 18,3 pour en 2009 et 24,4 pour le chiffre record atteint en 1996. Contacts utiles Suicide Écoute - TĂ©l. 7j/7 - 24h/24 Union nationale pour la prĂ©vention du suicide Vous retrouverez sur ce site tous les numĂ©ros d'aide. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire DERNIÈRES NOUVELLES DU MOI 06/02/2016 DERNIÈRES NOUVELLES DU MOI COMMENT ÊTRE ADULTE ? Pierre-Henri Tavoillot MaĂźtre de confĂ©rences en philosophie Ă  l’universitĂ© ParisIV, il a fait paraĂźtre, avec Éric Deschavanne, Philosophie des Ăąges de la vie, Odile Jacob, 2015. Mis Ă  jour le 05/01/2016 Deux figures antithĂ©tiques dominent la pensĂ©e d’un cĂŽtĂ©, l’individu fort, rationnel, performant, heureux ; de l’autre, le sujet faible, vulnĂ©rable, victime, minoritaire. Elles rĂ©vĂšlent notre difficultĂ© contemporaine Ă  penser la vie adulte. L’individualisme contemporain est pris entre deux tentations qui sont pour lui comme Charybde et Scylla. La premiĂšre est la plus connue. C’est celle du narcissisme quand l’ego se gonfle au point d’oublier l’altĂ©ritĂ©, celle de l’entourage, du temps, de l’espace, du monde, de la mort
 Tout alors se ramĂšne Ă  soi dans un dĂ©lire mĂ©galomaniaque et Ă©gocentrique. L’individu ne connaĂźt plus de limites – transhumanisme –, il ne se reconnaĂźt plus de racines – self-made man –, il aspire Ă  ne se nourrir que de lui-mĂȘme. Mais, Ă  l’opposĂ© de cette premiĂšre tentation et devant sa dĂ©mesure, en survient une autre, tout aussi sĂ©duisante et sans doute tout aussi dĂ©mesurĂ©e » celle du vide, du nĂ©ant et de la soumission. L’individu dĂ©pressif, fatiguĂ© d’ĂȘtre lui-mĂȘme comme dit Alain Ehrenberg, cherche Ă  s’extĂ©nuer dans le rien, Ă  s’effacer 
 lire la suite sur le site Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© ainsi qu’à lire sur le site L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire SCHIZOPHRÉNIE 07/02/2016 SCHIZOPHRÉNIE UNE PISTE SÉRIEUSE POUR EXPLIQUER SON ÉMERGENCE Les causes biologiques de la schizophrĂ©nie, maladie mentale caractĂ©risĂ©e par des hallucinations et des pensĂ©es dĂ©lirantes, sont aujourd'hui trĂšs mal connues. Mais une importante Ă©tude publiĂ©e dans la revue Nature vient renforcer une hypothĂšse antĂ©rieur qui pourrait donner la clef du mystĂšre pour une petite partie des cas. Par la rĂ©daction d' - RĂ©digĂ© le 28/01/2016 La schizophrĂ©nie est une grave maladie mentale dont les premiers signes apparaissent le plus souvent Ă  la fin de l'adolescence [i]. Depuis le dĂ©but des annĂ©es 1980, de trĂšs nombreuses recherches Ă©tudes sur les jumeaux, sur les enfants adoptĂ©s, etc. ont mis en Ă©vidence l’importance de facteurs gĂ©nĂ©tiques dans le dĂ©veloppement de cette pathologie [1]. Etablir que la gĂ©nĂ©tique est en jeu est une chose, mais identifier le processus biologique Ă  l'Ɠuvre en est une autre. Et aujourd'hui, les traitements de la schizophrĂ©nie portent plus sur des symptĂŽmes que sur ses causes physiques rĂ©elles - encore inconnues. Une Ă©tude publiĂ©e dans Nature ce 27 janvier 2016 [ii] pourrait avoir levĂ© un coin du voile. L’analyse de profils gĂ©nĂ©tiques de patients schizophrĂšnes avait fait Ă©merger de nombreux gĂšnes "suspects". Parmi eux, ceux impliquĂ©s dans la production des protĂ©ines C4-A et C4-B, incontournables ouvriĂšres de la croissance du cerveau. L'Ă©lagage synaptique, ou quand le cerveau fait le tri dans ses connexions De l’enfance Ă  l’ñge adulte, notre cerveau gagne en volume, le nombre de neurones allant croissant. Mais au cours de ce processus, les connexions entre les neurones sont frĂ©quemment rĂ©arrangĂ©es. En particulier, certaines connexions redondantes sont Ă©liminĂ©es, grĂące Ă  un processus baptisĂ© Ă©lagage synaptique la synapse est la zone de contact entre un neurone et une autre cellule. Cet Ă©lagage synaptique tourne Ă  plein dans l'adolescence
 pĂ©riode oĂč, on l'a dit, apparaĂźt couramment la schizophrĂ©nie. Simple coĂŻncidence ? Probablement pas. Des expĂ©riences sur la souris, rĂ©alisĂ©es en 2007, ont montrĂ© que sans les gĂšnes impliquĂ©s dans la production des protĂ©ines C4, l'Ă©lagage synaptique se dĂ©roule de façon anarchique. Les travaux publiĂ©s ce 27 janvier dans Nature confirment que les C4 jouent un rĂŽle clef dans ce processus, et vont plus loin, en montrant une corrĂ©lation forte entre l'expression de C4-A et de C4-B dans le cerveau humain au niveau de diverses structures neuronales et le risque de schizophrĂ©nie. Les chercheurs postulent donc que la sur-expression des protĂ©ines C4, Ă  un moment du dĂ©veloppement cĂ©rĂ©bral, produise un Ă©lagage trop important, brisant des connexions indispensables qui auraient dĂ» ĂȘtre maintenues, ou fragilisant des connexions nouvelles, ouvrant la voie Ă  des dĂ©sordres mentaux. Si ces travaux venaient Ă  ĂȘtre confirmĂ©s, les chercheurs insistent sur le fait que seule une petite partie des cas de schizophrĂ©nie semble liĂ©e Ă  une suractivitĂ© des protĂ©ines C4. Selon les donnĂ©es publiĂ©es, le fait de possĂ©der ces gĂšnes n'augmente "que" de 25% le risque de dĂ©velopper une schizophrĂ©nie. Dans la presse anglo-saxonne [iii], les spĂ©cialistes de la schizophrĂ©nie se rĂ©jouissent toutefois de voir enfin proposer un scĂ©nario biologique plausible de l’émergence de cette maladie. Mais ni eux, ni les auteurs de l’article, n'hasardent de promesses thĂ©rapeutiques Ă  court ou Ă  moyen terme jouer avec les taux de protĂ©ines C4 dans le cerveau semble plus que risquĂ© en l'Ă©tat actuel des connaissances scientifiques. Note [1] D’autres facteurs aggravants pourraient toutefois exister. L’exposition au parasite de la toxoplasmose est ainsi suspectĂ©e d’accroitre le risque de schizophrĂ©nie. RĂ©fĂ©rences [i] Schizophrenia. J. van Os, S. Kapur. The Lancet, 2009. doi [ii] Schizophrenia risk from complex variation of complement component 4. A. Sekar et al. Nature, 2016. doi [iii] Lire notamment en anglais l’article trĂšs complet du New York Times Scientists Move Closer to Understanding Schizophrenia’s Cause. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© ainsi qu’à lire sur le site L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire L’HOMME DE NEANDERTAL CAUSE DE DÉPRESSION 13/02/2016 DES GÈNES HÉRITÉS DE L’HOMME DE NEANDERTAL ACCROITRAIENT LE RISQUE DE DÉPRESSION Nos ancĂȘtres ont cĂŽtoyĂ© l’homme de Neandertal sur le continent europĂ©en, et ont mĂȘme un peu fricotĂ© avec lui. Le patrimoine gĂ©nĂ©tique de l’Homo Sapiens s’est enrichi de quelques gĂšnes, pour le meilleur
 et pour le pire. Selon une Ă©tude publiĂ©e ce 11 fĂ©vrier dans la revue Science, une partie de cet hĂ©ritage est responsable d’un risque accru de dĂ©pression et d’allergies. Merci du cadeau
 Par la rĂ©daction d' avec AFP - RĂ©digĂ© le 12/02/2016 Depuis 2010 les scientifiques savent que les populations d'origine eurasienne ont de un Ă  4% de gĂšnes hĂ©ritĂ©s de l'homme de Neandertal disparu il y a environ ans aprĂšs avoir coexistĂ© avec les humains modernes, venus d'Afrique plusieurs milliers d'annĂ©es. En analysant le gĂ©nome de adultes de descendance europĂ©enne, des chercheurs ont identifiĂ© les gĂšnes vraisemblablement issu des relations entre Homo sapiens et Homo neanderthalensis. En croisant ces donnĂ©es avec les informations contenues dans leurs dossiers mĂ©dicaux, les scientifiques jugent que ces contributions ont encore des effets notables sur notre santĂ©. "Notre conclusion c'est que l'ADN des NĂ©andertaliens influence les traits cliniques des hommes d'aujourd'hui", explique dans un communiquĂ© le biologiste John Capra, co-auteur de cette recherche. "Nous avons ainsi dĂ©couvert une relation entre l'ADN de NĂ©andertalien et un large Ă©ventail de traits immunologiques, dermatologiques, neurologiques, psychiatriques ainsi qu'avec des maladies du systĂšme reproductif", prĂ©cise-t-il. Les travaux publiĂ©s Ă©tablissent "avec un degrĂ© de certitude Ă©levĂ©" que l'ADN des humains modernes prĂ©sente plus de variants gĂ©nĂ©tiques provenant des NĂ©andertaliens. Certaines relations dĂ©couvertes entre ces variantes gĂ©nĂ©tiques hĂ©ritĂ©es de l'homme de Neandertal confirment de prĂ©cĂ©dentes hypothĂšses comme celle selon laquelle de l'ADN nĂ©andertalienne affecte les cellules kĂ©ratinocytes qui recouvrent l'Ă©piderme et aident Ă  protĂ©ger la peau des rayons ultraviolets et des pathogĂšnes. Les chercheurs ont Ă©tĂ© surpris de dĂ©couvrir que certains de ces gĂšnes des NĂ©andertaliens accroissaient le risque d'accoutumance Ă  la nicotine. D’autres variations sont liĂ©s Ă  un risque accru de dĂ©pression et d’infarctus du myocarde. Des contributions avantageuses
 il y a ans Cette dĂ©couverte suggĂšre que ces traits gĂ©nĂ©tiques transmis par les NĂ©andertaliens aux humains pourraient avoir confĂ©rĂ© Ă  ces derniers une adaptation Ă  leur nouvel environnement peu aprĂšs leur arrivĂ©e d'Afrique en Eurasie il y a ans. Mais un grand nombre de ces variants gĂ©nĂ©tiques ne sont plus aujourd'hui un avantage dans un environnement moderne. Par exemple, une variation gĂ©nĂ©tique nĂ©andertalienne, qui accroĂźt la coagulation sanguine, aurait pu confĂ©rer quelques avantages en terme de survie d’Homo sapiens en arrivant en Eurasie des plaies qui se referment plus vite limite l’infection contre les agents pathogĂšnes. Mais ce trait augmente le risque de formation de caillot et d'accident vasculaire cĂ©rĂ©bral, d'embolie pulmonaire ou de complications Ă  l'accouchement. Une prĂ©cĂ©dente Ă©tude publiĂ©e en janvier 2016 dans la revue American Journal of Human Genetics, avait dĂ©jĂ  mis en Ă©vidence des gĂšnes venant des NĂ©andertaliens qui sont responsables d'une sensibilitĂ© excessive du systĂšme immunitaire, ce qui provoque des allergies. Les porteurs sont ainsi plus sujets Ă  l'asthme, au rhume des foins et Ă  d'autres allergies. Les NĂ©andertaliens avaient vĂ©cu en Europe et dans l'ouest de l'Asie pendant ans avant l'arrivĂ©e des humains modernes. Ils Ă©taient probablement bien adaptĂ©s au climat, Ă  l'alimentation et aux pathogĂšnes et en s'accouplant avec les humains modernes ces derniers ont hĂ©ritĂ© de ces diffĂ©rentes adaptations. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© ainsi qu’à lire sur le site L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire PREMIER "VILLAGE ALZHEIMER" A DAX 14/02/2016 LA VILLE DE DAX ACCUEILLERA LE PREMIER "VILLAGE ALZHEIMER" FRANÇAIS La ville de Dax a Ă©tĂ© choisie pour accueillir le premier "village Alzheimer" de France qui devrait recevoir, d'ici Ă  l'Ă©tĂ© 2018, 120 rĂ©sidents atteints de la maladie, a annoncĂ© ce 12 fĂ©vrier le dĂ©partement des Landes, Ă  l'issue du comitĂ© de pilotage d'un projet soutenu par l’État. Par la rĂ©daction d' avec AFP - RĂ©digĂ© le 12/02/2016 Le concours d'architectes vient d'ĂȘtre lancĂ©, l'Ă©quipe sera choisie au dĂ©but de l'Ă©tĂ© 2016 et la premiĂšre pierre posĂ©e dĂ©but 2017, sous le haut patronage du prĂ©sident François Hollande, a indiquĂ© Ă  la presse Monique Lubin, vice-prĂ©sidente du conseil dĂ©partemental des Landes. L'idĂ©e de ce village pilote, inspirĂ© du modĂšle nĂ©erlandais de Weesp, prĂšs d'Amsterdam, créé en 2009, est de maintenir aussi longtemps que possible les malades d'Alzheimer dans une vie sociale ordinaire, sans blouse blanche visible, dans une approche non-mĂ©dicamenteuse, mais sous l'Ă©troite surveillance de soignants et de bĂ©nĂ©voles, au cƓur d'un environnement sĂ©curisĂ© avec des murs extĂ©rieurs comme clĂŽture, des petites unitĂ©s d'habitation, des cafĂ©s-restaurants, un cinĂ©ma, un magasin d'alimentation ou encore un salon de coiffure. Pour 120 rĂ©sidents, 120 bĂ©nĂ©voles seront notamment nĂ©cessaires au bon fonctionnement de ce village. Le maire PS de Dax, Gabriel Bellocq, a soulignĂ© que le rĂ©seau associatif local de plus de 400 associations sera sollicitĂ© afin que le village, qui sera situĂ© dans le sud-est de Dax, vers Narrosse, "s'ouvre Ă  la vie et la ville". La prĂ©sidente de la communautĂ© d'agglomĂ©ration du Grand Dax, Élisabeth Bonjean, a saluĂ© "un choix de pertinence" au cƓur de la premiĂšre agglomĂ©ration thermale de France, rĂ©cemment labellisĂ©e "silver economy". La ville de Mont-de-Marsan Ă©tait Ă©galement candidate, mais sa maire MoDem, GeneviĂšve Darrieussecq, avait tweetĂ© vendredi matin "Fin du suspense [...] ce sera bien Ă  Dax." L'idĂ©e cheminait dĂ©jĂ  depuis de nombreux mois. En septembre dernier, Ă  l'occasion de la journĂ©e mondiale d'Alzheimer, Laurence Rossignol, secrĂ©taire d’État chargĂ©e des Personnes ĂągĂ©es et de l'Autonomie, avait officialisĂ© Ă  Mont-de-Marsan ce "projet landais, Ă©galement un projet national", qui "marquera un tournant dans la prise en charge de la maladie". Le coĂ»t global du projet est estimĂ© Ă  24 ou 25 millions d'euros. L’État a prĂ©vu de dĂ©bloquer 3 millions par an pour le budget de fonctionnement du village, Ă©valuĂ© Ă  7 millions. Le dĂ©tail du financement n'est pas encore connu, mais la Caisse des dĂ©pĂŽts et consignations, des fondations et des partenaires privĂ©s sont notamment approchĂ©s. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© ainsi qu’à lire sur le site L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire MOINS D'ANXIOLYTIQUES PLUS D'ANTIDÉPRESSEURS EN 2015 16/02/2016 EN 2015, MOINS D'ANXIOLYTIQUES ET DE SOMNIFÈRES, MAIS PLUS D'ANTIDÉPRESSEURS ? EN BREF - En dĂ©pit des Ă©vĂšnements choquants et traumatisants qui ont Ă©maillĂ© l'annĂ©e 2015, les Français auraient consommĂ© moins d'anxiolytiques et de somnifĂšres que l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente, selon des statistiques de la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariĂ©s Cnamts relayĂ©es mi-fĂ©vrier 2016 par l'hebdomadaire Le Point. Par la rĂ©daction d' - RĂ©digĂ© le 15/02/2016 L'hebdomadaire Le Point a prĂ©sentĂ© mi-fĂ©vrier des statistiques couvrant "l'ensemble des assurĂ©s du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral de la branche maladie de la SĂ©curitĂ© sociale" en France mĂ©tropolitaine, Ă  quelques exceptions [1]. Selon ces donnĂ©es, le nombre de benzodiazĂ©pines anxiolytiques vendues en 2015 a baissĂ© de 1,42% par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Le nombre de benzodiazĂ©pines hypnotiques somnifĂšres vendues a, lui, baissĂ© de 3,26%. "Seuls les antidĂ©presseurs inhibiteurs de recapture de la sĂ©rotonine" auraient Ă©tĂ© "plus prescrits et consommĂ©s", avec 0,67 % de boĂźtes vendues en plus qu’en 2014. Le magazine note que deux molĂ©cules analogue des benzodiazĂ©pines Ă  visĂ©e somnifĂšre ne sont pas intĂ©grĂ©es dans le dĂ©compte publiĂ©, Ă  savoir le zolpidem et le zopiclone. Aucune donnĂ©e concernant l’évolution du nombre de patients en psychothĂ©rapies ne permet d’identifier si cette diminution de la consommation des mĂ©dicaments est compensĂ©e par d'autres formes de suivi. DĂ©but 2015, une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans le traitement informatisĂ© des donnĂ©es d'officines avait annoncĂ© que les prescriptions d'anxiolytiques et de somnifĂšres auraient explosĂ© depuis les attentats Ă  Paris. Ces donnĂ©es avaient Ă©tĂ© contestĂ©es par l'Ordre national des pharmaciens, qui n'avait alors constatĂ© aucune inflexion dans la tendance - en baisse - entamĂ©e l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente. ________________________________________ [1] Ces exceptions sont les sections locales mutualistes assurant les Ă©tudiants et les personnels hospitaliers, ainsi que les personnels de l'Éducation nationale et de la fonction publique. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© ainsi qu’à lire sur le site L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LE BURN OUT 27/02/2016 DÉFINIR LE BURN-OUT POUR MIEUX LE SOIGNER Pour pouvoir reconnaĂźtre le burn-out, encore faut-il savoir de quoi on parle. C'est la position de Marisol Touraine, la ministre de la SantĂ©, qui a annoncĂ© la mise en place d'un groupe d'experts chargĂ© de dĂ©finir mĂ©dicalement le burn-out et la maniĂšre de le traiter. Elle rĂ©pond ainsi Ă  une proposition de loi qui veut en faire une maladie professionnelle. Les explications du Dr Patrick LĂ©geron, psychiatre et co-auteur du rapport de l'AcadĂ©mie de mĂ©decine sur la question. Par la rĂ©daction d' - RĂ©digĂ© le 22/02/2016 Le burn-out est un terme qu’on emploie beaucoup et pourtant il n’y a aucune dĂ©finition prĂ©cise d’un point de vue psychiatrique. Cela ne pose-t-il pas un problĂšme de diagnostic et de prise en charge sans entitĂ© parfaitement dĂ©finie ? Dr Patrick LĂ©geron "C'est un Ă©norme problĂšme. Le burn out est un concept qui n’appartient Ă  aucune classification mĂ©dicale actuelle. Pour autant, c’est une rĂ©alitĂ© professionnelle. Les mĂ©decins du travail, les gĂ©nĂ©ralistes et les psychiatres constatent quotidiennement que des personnes prĂ©sentent des troubles mentaux sĂ©vĂšres liĂ©s au travail. Elles s’effondrent au travail Ă  travers des pathologies trĂšs variĂ©es. D’ailleurs, le concept de burn out n’est pas le meilleur concept pour la science mĂ©dicale parce qu’on s’aperçoit qu’il s’agit parfois de dĂ©pression caractĂ©risĂ©e liĂ©e au travail, des troubles anxieux avec des crises d’angoisse en allant au travail, ou encore de troubles post-traumatiques." Quel type de flou le concept de burn out introduit-il ? Dr Patrick LĂ©geron "Il ne fait pas la diffĂ©rence comme le fait l'OMS entre la pathologie et la dĂ©tresse. C’est un peu comme si on baptisait dĂ©pression » tout ce qui est tristesse. On sait bien qu’on peut ĂȘtre triste sans ĂȘtre dĂ©primĂ©. L’OMS dĂ©finit la santĂ© comme une absence de mal ĂȘtre et pas seulement une absence de maladies. Alors entre le bonheur parfait et les maladies, il y a une zone qu’on peut appeler dĂ©tresse oĂč il faut intervenir. Mais ce n’est pas une pathologie. Il apparaĂźt quand mĂȘme surrĂ©aliste aujourd’hui de vouloir reconnaĂźtre comme maladie professionnelle quelque chose qui n’est mĂȘme pas reconnu comme une maladie. Ce qui ne veut pas dire que le travail ne peut pas dĂ©truire la santĂ© mentale des salariĂ©s". Si on essaie de dĂ©finir l’épuisement professionnel en tant que maladie, est-ce un premier pas vers la reconnaissance comme maladie professionnelle ? Dr Patrick LĂ©geron "C’est ce qui est dit par l’AcadĂ©mie de mĂ©decine qui travaille sur la question depuis plus d’un an. Ce qu’il faut aussi souligner, et c’est une spĂ©cificitĂ© française, c’est que ces concepts de burn out ont Ă©tĂ© exclusivement gĂ©rĂ©s par le ministĂšre du Travail. Le ministĂšre de la SantĂ© a Ă©tĂ© complĂštement absent Ă  l’inverse d’autres pays. "L’aspect purement mĂ©dical et psychiatrique doit entrer en jeu mĂȘme si bien sĂ»r le ministĂšre du Travail a beaucoup de choses Ă  dire. Je crois qu’il faut dĂ©limiter le thĂšme pour savoir de quoi on parle et donc il faut mener des Ă©tudes, c’est une des recommandations de l’AcadĂ©mie de mĂ©decine." Est-ce qu’on sait dĂ©jĂ  combien de personnes sont concernĂ©es ? Dr Patrick LĂ©geron "C’est assez stupĂ©fiant de voir les chiffres qui circulent, il n’y a jamais eu une Ă©tendue aussi forte. On parle de 3 millions et c’est un chiffre qui a fait sensation. Mais l’Institut de Veille Sanitaire InVS a publiĂ© cet Ă©tĂ© un rapport indiquant qu’il y a salariĂ©s touchĂ©s par une maladie mentale liĂ©e au travail. Et parmi ces il n’y a que 7% de burn-out ce qui fait personnes comparĂ©es Ă  3 millions. Il faut ĂȘtre honnĂȘte, nous n’avons aucune idĂ©e de l’ampleur du phĂ©nomĂšne qui est une rĂ©alitĂ©". Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© ainsi qu’à lire sur le site L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire Des mains pour parler, des yeux pour entendre 03/03/2016 Des mains pour parler, des yeux pour entendre La voix et les enfants Sourds AndrĂ© MEYNARD Dans la collection Psychanalyse et clinique RĂ©sumĂ© Parler, entendre ne sont que par l'effet de la dimension dĂ©sirante qui ouvre seule nos oreilles, mais aussi, comme le soutient l’auteur, qui insĂšre les yeux et les mains dans le circuit langagier pour tout humain en cela les enfants Sourds nous enseignent. Cet ouvrage s'inscrit en faux contre tout abord qui met l'accent indument sur le seul sonore pour accĂ©der au parler et Ă  l'entendre. Il dĂ©montre par son abord clinique comment la vocalisation n'est pas la seule voie pour recevoir le langage. Le geste humain comme les yeux font partie intĂ©grante de la crĂ©ativitĂ© langagiĂšre chez les parlĂȘtres » que nous sommes. Les enfants Sourds n'ont pas Ă  ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme des dĂ©ficitaires Ă  soigner par le son, il ne s'agit pas tant de mĂ©dicaliser leur existence que de parvenir Ă  les entendre en reconnaissant l'originalitĂ© de leurs modalitĂ©s langagiĂšres. Les Sourds parlent avec leurs mains et entendent avec leurs yeux. FamiliarisĂ© avec la langue des signes française, AndrĂ© Meynard travaille comme psychanalyste, notamment avec des enfants, des adolescents et des adultes Sourds. À partir de cette clinique, il montre que la parole des Sourds qui signent s’articule Ă  la dimension dĂ©sirante. Il rend compte de leur crĂ©ativitĂ© langagiĂšre et nous invite Ă  dĂ©couvrir comment l’inconscient s’y manifeste par exemple, Ă  travers lapsus, traits d’esprit, rĂ©cits de rĂȘves... Contrairement aux discours officiels qui considĂšrent les enfants Sourds comme des handicapĂ©s de la parole et du langage, AndrĂ© Meynard nous engage Ă  prendre la mesure de ce qu’ils nous enseignent par l’originalitĂ© de leur prise de parole. En effet, non seulement l’Ɠil entend mais le geste nous inscrit en langage en aucune maniĂšre ces modalitĂ©s langagiĂšres ne font obstacle Ă  l’acquisition d’une langue Ă©crite ou vocale. AprĂšs avoir Ă©tĂ© longtemps interdite, la LSF se voit aujourd’hui Ă©cartĂ©e des lieux d’accueil et d’éducation des enfants Sourds, ce qui contribue Ă  les faire taire. Pour l’auteur, la SPN SurditĂ© permanente nĂ©onatale Ă  dĂ©tecter dĂšs le 2e jour de vie fait partie des maladies inventĂ©es par les experts sanitaires qui soumettent dĂ©jĂ  tous les dysfonctionnels, les hyperactifs, les futurs dĂ©linquants aux mĂȘmes grilles d’évaluation si prisĂ©es par nos cultures de la norme, sourdes Ă  l’altĂ©ritĂ©. A propos de l'auteur AndrĂ© Meynard est psychanalyste Ă  Marseille. Il est membre de l'association de psychanalyse Encore et du Groupe rĂ©gional de psychanalyse GRP. Il anime mensuellement Ă  Marseille un sĂ©minaire de recherche sur les questions du langage et de la parole avec traduction en langue des signes française LSF. DĂ©tails Parution 25 fĂ©vrier 2016 EAN 9782749250137 14x22, 360 pages Psychanalyse et clinique ThĂšme Psychanalyse FIBROMYALGIE - L'AIDE DE LA SOPHROLOGIE 10/03/2016 FIBROMYALGIE - L'AIDE DE LA SOPHROLOGIE La Fibromyalgie est une maladie qui se caractĂ©rise par des douleurs musculaires Ă  diffĂ©rents endroits du corps, associĂ©es Ă  des troubles du sommeil et Ă  une sensation de grande fatigue. Cette maladie chronique qui toucherait prĂšs de 2% des Français impacte lourdement la vie quotidienne de ceux qui en souffrent. GĂ©nĂ©ralement traitĂ©e par des Ă©quipes pluridisciplinaires, la fibromyalgie est une pathologie complexe qui nĂ©cessite l'expertise de rhumatologue, gĂ©nĂ©ralistes et psychologues. La sophrologie peut accompagner ces traitements et intervient frĂ©quemment dans la gestion de la douleur pour retrouver un bien-ĂȘtre quotidien. Gestion de la douleur et des troubles du sommeil Les douleurs chroniques ont un impact sur la vie quotidienne les personnes atteintes de fibromyalgie ont souvent tendance Ă  rĂ©duire leurs activitĂ©s par peur de dĂ©cupler certaines douleurs. S'en suivent un sentiment d'isolement et une perte de confiance en soi. Le stress engendrĂ© par la peur de la mise en mouvement a tendance Ă  dĂ©cupler les points de tensions dans le corps. Ce cercle vicieux angoisse/douleur doit ĂȘtre enrayĂ© pour permettre Ă  la personne de retrouver une certaine qualitĂ© de vie. Il s'agit de remettre, en douceur, le corps en mouvement et de reprendre confiance en ses capacitĂ©s. Le stress, facteur aggravant de la douleur, peut ĂȘtre enrayĂ© par des exercices simples de relaxation et de dĂ©tente. Si la sophrologie ne permet pas de guĂ©rir les douleurs, elle peut nĂ©anmoins en diminuer l'intensitĂ©. La fibromyalgie entraĂźne dans la plupart des cas des troubles de l'endormissement et du sommeil. Or l'on sait que le sommeil est un facteur dĂ©terminant de santĂ© et de bien-ĂȘtre. La sophrologie travaille Ă  dĂ©velopper un Ă©tat de calme propice au sommeil et Ă  retrouver ainsi Ă©nergie et vitalitĂ©. Les techniques de la sophrologie La sophrologie apprend Ă  se dĂ©tendre pour prendre de la distance avec ses Ă©motions, ses tensions et Ă  se concentrer sur l'Ă©coute de ses ressentis. Les sĂ©ances de sophrologie pour les personnes atteintes de fibromyalgie se fondent vont comme pour toute sĂ©ance sur la relaxation dynamique et la suggestion mentale. Les exercices de relaxation dynamique s'appuient sur des contractions musculaires douces et une respiration contrĂŽlĂ©e. Cette pratique permet de se relĂącher, de renforcer sa concentration et de dĂ©velopper la reprĂ©sentation de soi. La personne, installĂ©e sur une chaise, peut, par exemple, tendre les bras au dessus de sa tĂȘte et allonger doucement les jambes en respirant par le nez, puis Ă©tirer lentement l'ensemble de son corps respiration bloquĂ©e avant de revenir en position initiale sur l'expiration. Cet exercice de l'ensemble du corps, Ă  rĂ©pĂ©ter trois fois, permet de se libĂ©rer des tensions et de prendre conscience de son corps assoupli et libĂ©rĂ©. La suggestion mentale permet la visualisation d'images positives afin d'enrayer la sensation de douleur et de crĂ©er des images positives. La personne peut par exemple s'entraĂźner Ă  visualiser les diffĂ©rents endroits douloureux de son corps comme autant de points rouges. Elle s'exerce ensuite mentalement Ă  faire diminuer l'intensitĂ© de la couleur, pour que les points passent du rouge au rose avant de disparaĂźtre. Par la force du mental, on agit ainsi sur l'intensitĂ© de la douleur ressentie. PratiquĂ©e quotidiennement, la sophrologie permet d'estomper le symptĂŽme et peut ainsi jouer un rĂŽle d'accompagnement important dans le traitement. Catherine Aliotta, sophrologue, PrĂ©sidente de la Chambre Syndicale de la Sophrologie. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien © L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire DÉPRESSION DES ADOLESCENTS 11/03/2016 DÉPRESSION DES ADOLESCENTS 3 QUESTIONS SIMPLES POUR ORIENTER RAPIDEMENT LE DIAGNOSTIC Par Claire LEWANDOWSKI - Date de publication 09 Mars 2016 PrĂšs d’un adolescent sur 5 prĂ©senterait des symptĂŽmes dĂ©pressifs et 3 % environ une dĂ©pression caractĂ©risĂ©e. MĂȘme si certains facteurs de risques sont connus, la dĂ©pression de l’adolescent, aux consĂ©quences sanitaires, Ă©ducatives et sociales parfois lourdes, reste souvent sous-diagnostiquĂ©e. Les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes jouent un rĂŽle clĂ© pour identifier les adolescents dĂ©pressifs ou Ă  risques, mĂȘme s’ils ne les consultent en gĂ©nĂ©ral pas pour cette raison. Le challenge est donc, pour les mĂ©decins, de reconnaĂźtre une dĂ©pression derriĂšre une plainte somatique ou fonctionnelle afin de proposer rapidement un accompagnement thĂ©rapeutique. Mais peu d’outils sont actuellement Ă  leur disposition pour faciliter ce diagnostic. Pour les y aider, des chercheurs danois et suĂ©dois ont testĂ© auprĂšs de 294 adolescents l’efficacitĂ© diagnostique de 3 questions simples, dont le libellĂ© ne surprendra pas les professionnels de santĂ© mais qui ont le mĂ©rite d'avoir Ă©tĂ© validĂ©es, au prĂ©alable, auprĂšs d'adultes. Les rĂ©sultats montrent que ces 3 questions pourraient ĂȘtre utilisĂ©es rĂ©guliĂšrement en consultation pour soupçonner valeur prĂ©dictive positive 31 % ou Ă©liminer valeur prĂ©dictive nĂ©gative 97 % une dĂ©pression. Trois questions courtes dĂ©jĂ  validĂ©es pour le diagnostic de dĂ©pression chez l'adulte La sensibilitĂ© et la spĂ©cificitĂ© des deux questions "clĂ©s" et de la question "de soutien" ci-dessous ont Ă©tĂ© validĂ©es auprĂšs de 1 000 adultes Arroll et coll., BMJ 2005 1. Au cours du dernier mois, vous ĂȘtes vous souvent senti triste, dĂ©primĂ© ou dĂ©sespĂ©rĂ© ? rĂ©ponses possibles "oui" ou "non" 2. Au cours du dernier mois, avez-vous souvent Ă©tĂ© gĂȘnĂ© par un manque d'intĂ©rĂȘt ou de plaisir Ă  faire les choses ? rĂ©ponses possibles "oui" ou "non" 3. Est-ce que vous voudriez de l'aide sur quelque chose ? rĂ©ponses possibles "oui", "oui, mais pas aujourd'hui" ou "non" Tests de ces 3 questions auprĂšs d'adolescents danois et norvĂ©giens Pour l'Ă©tude menĂ©e par Wenche Haugen et ses collaborateurs, 43 mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes danois et norvĂ©giens ont demandĂ© aux adolescents qui les ont consultĂ©s s'ils souhaitaient participer, de maniĂšre anonyme, Ă  un test. Une lettre d'invitation Ă  participer Ă  Ă©tĂ© envoyĂ©e Ă  2 370 adolescents de 14 Ă  16 ans. Environ 15 % ont rĂ©pondu 145 Danois et 149 NorvĂ©giens, par tĂ©lĂ©phone, aux 3 questions ainsi qu'aux interrogations d'un questionnaire recommandĂ© par l'Organisation Mondiale de la SantĂ© dans l'Ă©valuation de la maladie mentale "Composite International Diagnostic Interview", ou CIDI La sensibilitĂ©, la spĂ©cificitĂ© et la valeur prĂ©dictive des trois questions ont Ă©tĂ© comparĂ©es Ă  celles du CIDI. Une dĂ©pression modĂ©rĂ©e Ă  sĂ©vĂšre chez 4 % des participants Les rĂ©sultats, publiĂ©s dans le British Journal of General Practice en fĂ©vrier 2016, montrent tout d'abord qu'11 % des adolescents interrogĂ©s prĂ©sentaient un "Ă©pisode dĂ©pressif caractĂ©risĂ©", selon les rĂ©sultats du CIDI. Une "dĂ©pression modĂ©rĂ©e Ă  sĂ©vĂšre"a Ă©tĂ© diagnostiquĂ©e chez 4 % des rĂ©pondants, chiffre conforme Ă  la prĂ©valence moyenne retrouvĂ©e dans d'autres Ă©tudes. Test des 3 questions des rĂ©sultats positifs Pour le test des trois questions, les rĂ©sultats comparĂ©s Ă  ceux du CIDI montrent une bonne sensibilitĂ© 82 % si les deux premiĂšres questions sont posĂ©es, 48 % si les trois questions sont posĂ©es et une forte spĂ©cificitĂ© 77 % et 98 % respectivement 93 % des diagnostics Ă©taient concordants avec ceux du CIDI lorsque les trois questions Ă©taient posĂ©es. Par ailleurs, la valeur prĂ©dictive nĂ©gative des 3 questions est Ă©levĂ©e, Ă  97 % l'absence de rĂ©ponses "oui" signifie trĂšs probablement que l'adolescent interrogĂ© n'a pas de dĂ©pression. La valeur prĂ©dictive positive 3 "oui" signifient qu'une dĂ©pression est prĂ©sente est plus faible 31 %, mais cela s'explique probablement par la frĂ©quence des troubles de l'humeur Ă  cet Ăąge comme Ă  d'autres
. Un rĂ©sultat positif aux trois questions nĂ©cessite donc, logiquement, confirmation par un entretien plus approfondi, voire une consultation spĂ©cialisĂ©e. Trois questions "Ă  poser Ă  tout moment en consultation de mĂ©decine gĂ©nĂ©rale" Certes, le taux de participation faible pourrait avoir causĂ© un biais de sĂ©lection, mais les auteurs soulignent que les rĂ©sultats de cette Ă©tude sont robustes, car leur but Ă©tait de comparer la fiabilitĂ© de ces trois questions avec un test d'Ă©talonnage pour chaque personne. De plus, ils constatent que la prĂ©valence de la dĂ©pression retrouvĂ©e dans leur Ă©tude est similaire Ă  celle retrouvĂ©e lors d'autres Ă©tudes. Ils en concluent que la validitĂ© statistique de ces 3 questions les rend attrayantes pour le dĂ©pistage de la dĂ©pression chez les adolescents. Ils suggĂšrent donc que les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes posent ces 3 questions Ă  tout moment lors d'une consultation Ă  la recherche d'une Ă©valuation clinique de la dĂ©pression en prĂ©cisant le caractĂšre confidentiel de ces questions, ce qui pourrait permettre un diagnostic et une prise en charge prĂ©coces de ces troubles frĂ©quents et Ă  risques de complications. Sources British Journal of General Practice Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire DYSFONCTIONNEMENT D'UN CENTRE PSYCHOTHÉRAPIQUE 17/03/2016 LE FONCTIONNEMENT D'UN CENTRE PSYCHOTHÉRAPIQUE DE L'AIN DÉNONCÉ PAR LES AUTORITÉS La contrĂŽleure gĂ©nĂ©rale des lieux de privation de libertĂ© CGLPL a publiĂ© mercredi 16 mars 2016 un rapport accablant sur le Centre psychothĂ©rapique de l'Ain, qui dĂ©crit un asile de fous Ă  l'ancienne, avec ses patients attachĂ©s aux lits, punis Ă  l'isolement. Par la rĂ©daction d' avec AFP- RĂ©digĂ© le 16/03/2016 Il s'agit de la sixiĂšme recommandation en urgence Ă©manant d'un CGLPL, la premiĂšre concernant la psychiatrie depuis la crĂ©ation de l'institution en 2008. "Il s'agit des violations les plus graves des droits fondamentaux constatĂ©es par les contrĂŽleurs qui ont dĂ©jĂ  visitĂ© 40% des Ă©tablissements psychiatriques de France", a dĂ©clarĂ© Adeline Hazan, contrĂŽleure gĂ©nĂ©rale des lieux de privation de libertĂ© CGLPL, lors d'une confĂ©rence de presse consacrĂ©e Ă  ce centre de Bourg-en-Bresse, le seul Ă©tablissement de soins psychiatriques du dĂ©partement. "On a constatĂ© le cas d'une jeune femme qui Ă©tait depuis un an en chambre d'isolement, les quatre membres attachĂ©s, mais qui par contre Ă©tait autorisĂ©e Ă  rentrer chez elle tous les week-end oĂč elle vivait normalement, allait chez le coiffeur", a relatĂ© Mme Hazan, qui a fait du contrĂŽle des Ă©tablissements psychiatriques la prioritĂ© de son mandat voir encadrĂ©. Le directeur du centre psychothĂ©rapique Pascal Vassalo a assurĂ© Ă  l'AFP qu'il travaillait avec l'Agence rĂ©gionale de santĂ© Ă  "un plan d'action pour remĂ©dier Ă  certains dysfonctionnements". "On trouve que le rapport est trĂšs sĂ©vĂšre. On ne reconnaĂźt pas le fonctionnement de notre Ă©tablissement", a-t-il dit, ajoutant que le centre ne lui semblait "pas trĂšs diffĂ©rent des autres". "Du jamais vu" C'est au contraire l'effarement qui a saisi les contrĂŽleurs venus visiter le centre, du 11 au 15 janvier, et qui dressent une longue liste de "restrictions disproportionnĂ©es" des libertĂ©s. Leur rapport constate un "accĂšs limitĂ© Ă  la cour intĂ©rieure pour la majoritĂ© des patients, Ă  deux fois une demi-heure par jour" dans une des unitĂ©s, "l'interdiction de fumer plus de quatre cigarettes par jour". Des "prescriptions d'enfermement et de contention" sont renouvelĂ©es dans certains cas, "sans examen systĂ©matique du patient".Parfois mĂȘme utilisĂ©es "Ă  des fins disciplinaires". Pour une capacitĂ© de 412 lits, le centre compte 46 chambres d'isolement, dont en moyenne 35 sont occupĂ©es quotidiennement. Certains patients y sont attachĂ©s Ă  un fauteuil ou Ă  leur lit "jusqu'Ă  23 heures par jour". "Cela peut durer plusieurs mois, c'est du jamais vu", a dit Adeline Hazan. Seules certaines de ces 46 chambres sont Ă©quipĂ©es d'un bouton d'appel, "dont beaucoup ne fonctionnent pas", et les malades n'ont d'autre recours que de crier ou taper sur les portes pour appeler, ou pour ceux qui sont attachĂ©s d'attendre le passage d'un infirmier pour boire ou accĂ©der au bassin toilettes. Fixer des dĂ©lais et rĂšgles claires Ă  la contention "On n'a pas l'impression d'ĂȘtre des barbares" mais "on reconnaĂźt que nos pratiques mĂ©dicales nĂ©cessitent des amĂ©liorations", a concĂ©dĂ© Jean-Claude Michalon, prĂ©sident de l'association lyonnaise qui gĂšre le centre de l'Ain. "On n'a jamais Ă©tĂ© alertĂ© d'abus", s'est aussi dĂ©fendu le directeur du centre, arguant que jusqu'Ă  la loi santĂ© de janvier dernier, qui encadre strictement le recours Ă  l'isolement et Ă  la contention, "il n'y avait pas de rĂšglementation sur les pratiques de soins intensifs". La nouvelle loi oblige les Ă©tablissements Ă  tenir "un registre avec le nom du mĂ©decin qui a pris la dĂ©cision, le motif, la durĂ©e avec un recensement par Ă©tablissement du nombre de mesures prises chaque annĂ©e", a prĂ©cisĂ© Mme Hazan. "Comment se fait-il que personne n'ait Ă©tĂ© au courant de cette situation ? Je n'ai pas de rĂ©ponse. Mais si nous n'y Ă©tions pas allĂ©s, cette situation aurait perdurĂ©", a-t-elle affirmĂ©, plaidant pour la crĂ©ation d'un "observatoire national". Dans ses recommandations au ministĂšre de la SantĂ©, qui s'est engagĂ© Ă  les suivre, la contrĂŽleure demande en prioritĂ© d'"Ă©riger en rĂšgle la libre-circulation dans l'Ă©tablissement" et de fixer des dĂ©lais et rĂšgles claires Ă  la contention et Ă  l'enfermement. Elle demande Ă©galement un renforcement des activitĂ©s thĂ©rapeutiques dans ce centre oĂč les patients souffrent mais aussi "s'ennuient", et une formation du personnel aux situations de crise. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire SCHIZOPHRÉNIE 23/03/2016 SCHIZOPHRÉNIE UN COLLECTIF NATIONAL POUR LUTTER CONTRE LES PRÉJUGÉS Parce que "la schizophrĂ©nie fait l’objet de nombreuses idĂ©es fausses ", un collectif national sur les schizophrĂ©nies vient de se crĂ©er pour faire avancer les pratiques et les mentalitĂ©s sur cette maladie mĂ©connue. Par La rĂ©daction d' avec AFP - RĂ©digĂ© le 23/03/2016 Hallucinations, idĂ©es bizarres ou dĂ©lirantes, impression de vivre dans un monde irrĂ©el c’est ainsi que se manifestent, en phase aigĂŒe, les symptĂŽmes de la schizophrĂ©nie. Mais cette maladie est, dans la plupart des cas, diagnostiquĂ©e tardivement plus de 5 ans perdus en moyenne entre les premiers signes, souvent atypiques repli sur soi, isolement, dĂ©crochage scolaire, troubles de l’attention
 et le diagnostic ou la premiĂšre hospitalisation. C’est une des raisons pour lesquelles un collectif national sur les schizophrĂ©nies vient de se crĂ©er. Rassemblant six associations françaises dĂ©diĂ©es Ă  cette maladie, ce collectif souligne, dans un communiquĂ©, que "la schizophrĂ©nie fait l’objet de nombreuses idĂ©es fausses et la France est l’un des pays qui stigmatise le plus les personnes vivant avec ce trouble" Touchant personnes en France, cette pathologie affecte le systĂšme nerveux central et altĂšre les fonctions cognitives, la mĂ©moire, la perception, l’expression et le raisonnement. Rappelant que la schizophrĂ©nie se dĂ©clenche le plus souvent Ă  l’adolescence, le collectif national souligne "il s’agit d’une pathologie organique comme une autre, une maladie du cerveau, neurobiologique [
] elle n’est pas le produit de l’éducation ou d’un conflit familial, contrairement Ă  ce que croit la majoritĂ© des Français". Plus de la moitiĂ© des personnes touchĂ©es n’ont pas conscience de leur maladie alors qu’elles nĂ©cessitent une prise en charge, selon le collectif. De plus, d’aprĂšs une Ă©tude comparĂ©e des pays membres de l’OCDE, "la moitiĂ© au moins" des patients français atteints de schizophrĂ©nie n’auraient pas accĂšs aux soins et aux traitements mĂ©dicamenteux. Un accĂšs aux soins trop centrĂ© sur l’hĂŽpital D’aprĂšs le collectif d’associations "pour les personnes atteintes, et notamment les jeunes, l’accĂšs aux soins s’effectue souvent en urgence". Il rĂ©clame donc un "accĂšs prĂ©coce aux soins" pour les moins de 16 ans. Quant aux prises en charge actuelles, il estime que celles-ci sont "erratiques et incomplĂštes " et ne sont pas assez ouvertes aux thĂ©rapies psychosociales. Ces thĂ©rapies sont pourtant hautement recommandĂ©es au niveau international, pour complĂ©ter les traitements mĂ©dicamenteux. Par ailleurs, ce groupement d’associations estime que les conditions d’hospitalisations ne sont pas toujours "respectueuses" des droits des patients et que l’organisation des soins est "trop centrĂ©e sur l’hĂŽpital". Selon lui, cela conduirait Ă  des taux importants de rechute, avec des consĂ©quences "dĂ©vastatrices", notamment en termes de suicide ou de dĂ©socialisation. La 13Ăšme Ă©dition des JournĂ©es Francophones de la schizophrĂ©nie se tient du 18 au 27 mars dans diffĂ©rents pays francophones France, Suisse, Belgique, Canada, Maroc, BĂ©nin, RĂ©publique Centrafricaine et Cameroun. Ses objectifs ‱ Ouvrir le regard de la sociĂ©tĂ© sur la rĂ©alitĂ© de cette maladie. ‱ Lutter contre la stigmatisation des malades. ‱ Sensibiliser les dĂ©cideurs de l’importance de cette maladie. ‱ Sortir de leur isolement des familles confrontĂ©es Ă  la maladie d’un de leur proche en apportant des informations, en montrant qu’elles ne sont pas seules, en favorisant leur contact avec des associations de familles. ‱ Redonner aux malades une dignitĂ©. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire THÉRAPIE PSYCHOMOTRICE À L'ADOLESCENCE 24/03/2016 THÉRAPIE PSYCHOMOTRICE À L'ADOLESCENCE Auteur MĂ©lisande Le Corre, PsychomotricienneNombre de pages 7 – acheter l’article 5,00 € Sur le site Sabri, 17 ans, incarcĂ©rĂ© pour un viol commis Ă  l’ñge de 14 ans, a connu un parcours parsemĂ© de violences, de rejets et de carences. Face Ă  son immaturitĂ© affective et intellectuelle, Ă  son impossibilitĂ© de verbaliser et d’élaborer, l’approche corporelle est privilĂ©giĂ©e. RĂ©cit d’un travail en psychomotricitĂ©. USAGE DÉTOURNÉ DE MEDICAMENTS 25/03/2016 USAGE DÉTOURNÉ DE MERCALM, NAUSICALM ET NAUTAMINE les mesures prĂ©ventives de l'ANSMPar David PAITRAUD - Date de publication 22 Mars 2016 Une enquĂȘte d'addictovigilance demandĂ©e par l'Agence du mĂ©dicament ANSM en 2014 a mis en Ă©vidence un risque d'usage dĂ©tournĂ© Ă  des fins rĂ©crĂ©atives des spĂ©cialitĂ©s indiquĂ©es dans le mal des transports Ă  base de dimĂ©nhydrinate, MERCALM et NAUSICALM, et de diphĂ©nydramine, NAUTAMINE. Les adolescents et les jeunes adultes sont particuliĂšrement exposĂ©s Ă  ce mĂ©susage pouvant entraĂźner des complications potentiellement graves. L'ANSM a pris des mesures visant Ă  limiter l'accĂšs Ă  ces antihistaminiques H1 de 1re gĂ©nĂ©ration, Ă  sensibiliser les professionnels de santĂ© et Ă  renforçer l'information gĂ©nĂ©rale sur le risque d'abus, de dĂ©pendance et d'usage dĂ©tournĂ© de ces spĂ©cialitĂ©s de prescription mĂ©dicale facultative. Un usage dĂ©tournĂ© Ă  des fins rĂ©crĂ©atives L'Agence nationale de sĂ©curitĂ© du mĂ©dicament et des produits de santĂ© ANSM publie un point d'information sur le risque d'abus et d'usage dĂ©tournĂ© des antinaupathiques MERCALM comprimĂ© pelliculĂ© sĂ©cable cafĂ©ine et dimĂ©nhydrinate, NAUSICALM gĂ©lule ou sirop dimĂ©nhydrinate et NAUTAMINE comprimĂ© sĂ©cable diphĂ©nydramine. En effet, de rĂ©centes donnĂ©es d'addictovigilance ont mis en Ă©vidence une utilisation abusive de ces substances Ă  des fins rĂ©crĂ©atives Ă  fortes doses hallucinations, dĂ©lires, principalement chez des adolescents ou des jeunes adultes, mais aussi chez des patients souffrant de troubles psychotiques ou ayant des antĂ©cĂ©dents d'abus et/ou de pharmacodĂ©pendance. Des donnĂ©es d'addictovigilance rĂ©pertoriĂ©es sur une pĂ©riode de 11 ans En 2014, face Ă  la notification de plusieurs cas d'usage abusif des antinaupathiques contre le mal des transports Ă  base de dimĂ©nhydrinate MERCALM et NAUSICALM ou de diphĂ©nydramine NAUTAMINE, l'ANSM a ouvert une enquĂȘte d'addictovigilance sur ces mĂ©dicaments. Ce travail a permis de rĂ©pertorier l'ensemble des cas notifiĂ©s au rĂ©seau des Centres d'Ă©valuation et d'information sur la pharmacodĂ©pendance CEIP entre janvier 2003 et mai 2014. Au total, 59 cas ont Ă©tĂ© recensĂ©s au cours de ces 11 annĂ©es dont ‱ 25 cas de surconsommation possible ou probable, ‱ 21 cas d'abus, ‱ 11 cas de dĂ©pendance, ‱ 4 cas de mĂ©susage, ‱ 1 cas de syndrome de sevrage. Selon la Commission des stupĂ©fiants et des psychotropes sĂ©ance du 12 fĂ©vrier 2015, "Dix cas graves ont Ă©tĂ© rapportĂ©s dont un dĂ©cĂšs de cause inconnue d'un homme ayant une consommation abusive de MERCALM. Quatre cas de soumission chimique dans un contexte d'agression sexuelle ont Ă©tĂ© signalĂ©s, dont 2 en 2014." L'usage dĂ©tournĂ© de ces substances est associĂ© aux effets indĂ©sirables suivants ‱ syndromes de sevrage, ‱ syndromes atropiniques ou anticholinergique, ‱ troubles neurologiques troubles de la mĂ©moire, hallucinations, agitation, tremblements, ‱ troubles cardiaques tachycardie, douleur thoracique, ayant parfois entraĂźnĂ© une hospitalisation. Selon les rĂ©sultats de cette enquĂȘte, les sujets pratiquant un usage abusif des antinaupathiques sont "principalement des hommes et l'Ăąge moyen est Ă©valuĂ© Ă  33 ans". Des antinaupathiques de prescription mĂ©dicale facultative La diphĂ©nhydramine NAUTAMINE et le dimĂ©nhydrinate MERCALM, NAUSICALM sont des antihistaminiques H1 de premiĂšre gĂ©nĂ©ration. Ces substances possĂšdent Ă©galement des propriĂ©tĂ©s adrĂ©nolytiques et anticholinergiques. Elles sont indiquĂ©es dans la prĂ©vention et le traitement du mal des transports. NAUSICALM est Ă©galement indiquĂ© dans le traitement symptomatique de courte durĂ©e des nausĂ©es et des vomissements non accompagnĂ©s de fiĂšvre, chez l'adulte et l'enfant. Ces spĂ©cialitĂ©s sont disponibles en pharmacie sans prescription mĂ©dicale obligatoire. Jusqu'en octobre 2015, deux d'entre elles, MERCALM et NAUSICALM, Ă©taient inscrites sur la liste de mĂ©dication officinale, et pouvaient ĂȘtre prĂ©sentĂ©es en libre accĂšs. Les mesures pour juguler le mĂ©susage des antinaupathiques Suivant les recommandations de la Commission des stupĂ©fiants et psychotropes de fĂ©vrier 2015, l'ANSM a pris les mesures suivantes pour limiter l'usage dĂ©tournĂ© des antinaupathiques ‱ Fin du libre accĂšs o MERCALM et NAUSICALM ont Ă©tĂ© radiĂ©s de la liste des mĂ©dicaments de mĂ©dication officinale par dĂ©cision du 13 octobre 2015. o Ces spĂ©cialitĂ©s ne doivent donc plus ĂȘtre disposĂ©es en libre accĂšs devant ou Ă  cĂŽtĂ© du comptoir, Ă  la portĂ©e du patient dans les pharmacies. ‱ Renforcement de la vigilance o Les professionnels de santĂ©, notamment les pharmaciens d'officine, doivent renforcer leur vigilance en cas de demande d'un antinaupathique, notamment lorsque celle-ci semble suspecte ou Ă©mane d'adolescents ou de jeunes adultes. o Les cas douteux laissant envisager un usage dĂ©tournĂ© ou une pharmacodĂ©pendance doivent ĂȘtre dĂ©clarĂ©s aux CEIP. ‱ Renforcement de l'information o L'information sur les risques d'abus et de pharmacodĂ©pendance a Ă©tĂ© ajoutĂ©e et harmonisĂ©e dans le rĂ©sumĂ© des caractĂ©ristiques du produit RCP de ces spĂ©cialitĂ©s. Risque d'abus et d'usage dĂ©tournĂ© les antinaupathiques s'ajoutent aux spĂ©cialitĂ©s de codĂ©ine RĂ©cemment, l'ANSM avait communiquĂ© sur les risques de dĂ©tournement des spĂ©cialitĂ©s de codĂ©ine et de promĂ©thazine, utilisĂ©es en mĂ©lange dans une boisson rĂ©crĂ©atives dĂ©nommĂ©e purple drank . Comme les spĂ©cialitĂ©s antinaupathiques, ces mĂ©dicaments sont en vente sans ordonnance dans les pharmacies et les adolescents et jeunes adultes reprĂ©sentent la population la plus exposĂ©e Ă  ces pratiques. A cette occasion, l'ANSM avait rappelĂ© aux pharmaciens d'officine leur droit Ă  refuser de dispenser un mĂ©dicament lorsque l'intĂ©rĂȘt pour la santĂ© du patient leur paraĂźt l'exiger article du Code de la SantĂ© publique. Sources ANSM Agence Nationale de SĂ©curitĂ© du MĂ©dicament Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire TROUBLE BIPOLAIRE 26/03/2016 TROUBLE BIPOLAIRE DÉLAI DU DIAGNOSTIC POUR LES PERSONNES DÉPENDANTES L’errance thĂ©rapeutique fait souvent partie du parcours de soin des patients bipolaires. Pourtant, un dĂ©lai dans la pose du diagnostic, et du traitement, est associĂ© Ă  une aggravation des symptĂŽmes bipolaires, Ă  une augmentation des troubles cognitifs troubles de l’attention, de la mĂ©moire, Ă  un risque morbide Ă©levĂ© et d’autres pathologies associĂ©es comme des maladies cardio-vasculaires. Il est donc absolument nĂ©cessaire de rĂ©duire le dĂ©lai de prise en charge. Comment expliquer ce dĂ©lai ? Une Ă©quipe de l’Institut de Psychiatrie du King’s College Ă  Londres s’est intĂ©ressĂ©e Ă  diffĂ©rents facteurs pouvant influencer le dĂ©lai entre la premiĂšre visite chez un spĂ©cialiste et la prise en charge des symptĂŽmes bipolaires. Pour cela, ils ont rĂ©alisĂ© une Ă©tude observationnelle rĂ©trospective sur les dossiers de 1364 patients bipolaires, et ont mesurĂ© l’impact de diffĂ©rents facteurs sur le temps Ă©coulĂ© entre la premiĂšre visite chez un mĂ©decin psychiatre et la pose du diagnostic de troubles bipolaires. Ils se sont notamment attachĂ©s Ă  Ă©valuer l’impact de l’ñge, du genre, du groupe ethnique, du statut marital, d’une hospitalisation Ă  la demande d’un tiers, d’un diagnostic antĂ©rieur de maladies psychiatriques, de la consommation d’alcool ou de substance psycho actives. Le dĂ©lai du diagnostic se rallonge pour les personnes dĂ©pendantes Les rĂ©sultats de l’étude suggĂšrent que les patients reçoivent le diagnostic de leur bipolaritĂ© dans les deux mois suivant la premiĂšre visite chez un mĂ©decin psychiatre. Le dĂ©lai augmente considĂ©rablement pour les patients consommateurs d’alcool ou de drogues, et en moyenne, chez ces patients, la prise en charge intervient dans les 2 ans suivant la premiĂšre visite chez un psychiatre. Selon les auteurs de l’étude, les symptĂŽmes du trouble bipolaire pourraient ĂȘtre, Ă  tort, attribuer, aux effets de la consommation d’alcool ou de drogues, retardant ainsi la prise en charge. Les patients ont besoin d’un diagnostic rapide » Les rĂ©sultats de cette Ă©tude sont Ă  mettre en parallĂšle avec l’observation que prĂšs de la moitiĂ© des patients bipolaires prĂ©sentent une addiction Ă  l’alcool, au cannabis ou Ă  d’autres drogues. En plus d’aggraver les symptĂŽmes de la maladie, cette dĂ©pendance affecte directement le diagnostic. Les cliniciens de l’étude insistent sur la nĂ©cessitĂ© d’obtenir un diagnostic rapide, et appellent Ă  Ă©tablir un nouvel arbre dĂ©cisionnel pour diagnostiquer les troubles bipolaires chez les patients Ă  risque. Source Delays before Diagnosis and Initiation of Treatment in Patients Presenting to Mental Health Services with Bipolar Disorder, R. Patel , H. Shetty, R. Jackson, M. Broadbent, R. Stewart, J. Boydell, P. McGuire, . Plos one, 2015 Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire CROIRE EN L'INCONSCIENT ? 27/03/2016 CROIRE EN L'INCONSCIENT ? Dans la Revue semestrielle Essaim - NumĂ©ro 35 Avec la participation de Paul ALERINI, Sidi ASKOFARE, Sandra BOEHRINGER, Arnold CASTELAIN La tentative kantienne de dĂ©marcation entre croyance et savoir n’a pas rĂ©solu les relations tumultueuses entre ces deux termes, qu’on ne cesse de rapprocher et d’opposer, que ce soit Ă  un niveau individuel ou collectif et dans tous les domaines, sociaux, scientifiques, religieux
 allant parfois jusqu’aux extrĂȘmes de la violence. MĂȘme quand le savoir est Ă©tabli la terre tourne autour du soleil, il n’empĂȘche pas des croyances contraires, et paradoxalement, il peut les susciter . La psychanalyse a rĂ©vĂ©lĂ© un certain nombre de dĂ©terminants inconscients de la croyance en tant que liĂ©e Ă  la rĂ©fĂ©rence au dĂ©sir le fantasme qui tisse la rĂ©alitĂ© comme mixte de symbolique et d’imaginaire, la pulsion d’oĂč sort la vĂ©ritĂ© des thĂ©ories sexuelles infantiles, les signifiants du nom du pĂšre, non reprĂ©sentable, ou du sujet supposĂ© savoir pour le transfert
 En outre, elle a montrĂ© que la division du sujet a justement la structure de la division entre savoir et vĂ©ritĂ©. Qu’en rĂ©sulte-t-il pour la psychanalyse, toujours menacĂ©e de psychologisation ? Peut-on croire en la psychanalyse ? À l’inconscient ? Sinon comment peut-il encore se faire entendre ? Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LES BENZODIAZÉPINES 28/03/2016 LES BENZODIAZÉPINES CES MÉDICAMENTS QUI NOUS RENDENT DÉPENDANTS Un Français sur cinq consomme des benzodiazĂ©pines au moins une fois par an. Des crises d'angoisse Ă  la dĂ©pression, en passant par les insomnies ou certaines maladies neurologiques, les occasions de prendre ces mĂ©dicaments sont nombreuses. Pourtant ces molĂ©cules ne sont pas anodines. Les benzodiazĂ©pines peuvent avoir des effets secondaires sur la mĂ©moire ou l'Ă©tat psychomoteur... sans oublier le risque fort de dĂ©pendance. Par La rĂ©daction d' Un Français sur cinq a consommĂ© au moins une fois dans sa vie des benzodiazĂ©pines, la famille d'anxiolytiques la plus couramment utilisĂ©e mais qui n'est pas sans effets secondaires. À commencer par une dĂ©pendance quand le traitement dĂ©passe douze semaines. Or, en 2010, une Ă©tude a montrĂ© que la moitiĂ© des patients qui prenait ce mĂ©dicament en consommaient depuis plus de deux ans. Le syndrome de sevrage est alors frĂ©quent, avec des symptĂŽmes qui empĂȘchent les malades de pouvoir s'arrĂȘter facilement. Comment fonctionnent les anxiolytiques ? Un rĂ©seau de neurones constitue notre cerveau. L'information nerveuse passe d'un neurone Ă  l'autre, au niveau de la synapse, grĂące Ă  des messagers chimiques que l'on appelle les neurotransmetteurs. Le neuromĂ©diateur qui nous intĂ©resse est le GABA l'acide gamma-aminobutyrique. Le GABA est inhibiteur, c'est-Ă -dire qu'il empĂȘche l'excitation prolongĂ©e des neurones. C'est un vĂ©ritable frein Ă  la transmission nerveuse il sert donc, notamment, Ă  contrĂŽler les sensations de peur et d'anxiĂ©tĂ©. Pour agir, le GABA se fixe sur son rĂ©cepteur et provoque son ouverture le message calmant peut ĂȘtre transmis au neurone suivant par l'intermĂ©diaire de cette "porte d'entrĂ©e". Les anxiolytiques se fixent sur le mĂȘme rĂ©cepteur que le GABA et "boostent" son action en favorisant l'ouverture du rĂ©cepteur. RĂ©sultat l'effet relaxant est augmentĂ©, les symptĂŽmes anxieux diminuent. Le patient est soulagĂ©. Les anxiolytiques sont des mĂ©dicaments efficaces. Mais ils peuvent entraĂźner une dĂ©pendance. BenzodiazĂ©pines mode d'emploi Petit tour d'horizon de ces mĂ©dicaments aux indications variĂ©es et aux effets secondaires nombreux. Au total, 22 benzodiazĂ©pines sont commercialisĂ©es en FRANCE, rĂ©parties au sein de 4 groupes selon leurs indications ‱ Les plus consommĂ©es sont les anxiolytiques. En 2010, selon l'Afssaps, les anxiolytiques reprĂ©sentaient plus de la moitiĂ© des boĂźtes vendues. Indication principale le traitement des manifestations anxieuses sĂ©vĂšres. ‱ Les hypnotiques prescrits dans le cadre de troubles importants du sommeil. ‱ Les myorelaxants indiquĂ©s pour le traitement des contractions musculaires. ‱ Les antiĂ©pileptiques reprĂ©sentent moins de 5 % du marchĂ©. En 2010, 20% des Français ont consommĂ© au moins une fois une benzodiazĂ©pine. Pourtant l'usage de ces mĂ©dicaments n'est pas anodin et peut comporter des risques troubles de la mĂ©moire et du comportement, altĂ©ration des fonctions psychomotrices, altĂ©ration de l'Ă©tat de conscience qui peut entraĂźner insomnie, cauchemar, idĂ©es dĂ©lirantes ou hallucinations
 Plus les doses et la durĂ©e du traitement sont importantes, plus les risques de dĂ©velopper ces effets secondaires augmentent. Pour limiter ces risques, ces mĂ©dicaments sont dĂ©livrĂ©s uniquement sur ordonnance et la durĂ©e de prescription est pour la plupart d'entre eux, strictement encadrĂ©e 12 semaines pour les anxiolytiques et 4 semaines pour les hypnotiques. Pourtant selon un rapport de l'Agence du mĂ©dicament, la durĂ©e moyenne de traitement des anxiolytiques et hypnotiques est de 7 mois. Le principal problĂšme liĂ© Ă  ce mauvais usage, c'est la dĂ©pendance. Quand on prend ces mĂ©dicaments pendant plusieurs mois, il ne faut jamais les arrĂȘter du jour au lendemain sans avis mĂ©dical. BenzodiazĂ©pines un sevrage pour mettre fin Ă  la dĂ©pendance Quand on veut arrĂȘter de prendre des anxiolytiques, il est conseillĂ© de se faire aider. Et si plusieurs tentatives de sevrage ont Ă©chouĂ©, il est mĂȘme possible de se faire hospitaliser. Pour aider les patients dĂ©pendants, des services reçoivent des patients en consultation et leur proposent un protocole de sevrage lorsque cela s'avĂšre nĂ©cessaire. Sevrage des anxiolytiques les bienfaits des cures thermales Choisir la cure thermale pour se passer d'anxiolytiques, c'est ce que propose les Thermes de Saujon, en Charente-Maritime depuis 2010. La cure est une solution originale qui permet de rĂ©duire sa consommation de benzodiazĂ©pines avec un suivi trĂšs particulier. Selon le Dr Olivier Dubois, psychiatre et mĂ©decin thermal, "les personnes qui veulent se sevrer sont gĂ©nĂ©ralement des personnes qui consomment des anxiolytiques depuis un certain temps. Ils ont conscience que leur Ă©tat est compatible avec l'arrĂȘt du mĂ©dicament mais qui pour diffĂ©rentes raisons, Ă©chec ultĂ©rieur, peur des effets secondaires Ă  l'arrĂȘt ou de la rechute, n'arrivent pas Ă  le faire seuls. Ils ont alors besoin d'ĂȘtre accompagnĂ©s par des professionnels". S'arrĂȘter seul sans un soutien mĂ©dical est en effet trĂšs dĂ©licat car les benzodiazĂ©pines sont des mĂ©dicaments dont il est difficile de se dĂ©faire. Durant leur sĂ©jour, les curistes sont suivis par un psychologue comportementaliste, qui leur propose des ateliers Ă©ducatifs. Il s'agit de comprendre ce qui a poussĂ© ces personnes Ă  consommer autant de calmants et leur expliquer les Ă©tapes du sevrage comme l'explique Anne Vincent, psychologue "On leur donne les outils Ă  mettre en place pour ne pas tomber d'une dĂ©pendance Ă  une autre, ce qui est souvent le cas si on remplace un mĂ©dicament par un autre mĂ©dicament. Ce sont des outils Ă  la fois corporels dĂ©tente avec tout ce que cela peut comprendre, et un questionnement mental qui est de savoir comment s'autonomiser, se responsabiliser pour ne plus tomber dans cette dĂ©pendance. Il faut que les personnes apprennent Ă  se faire confiance, et du coup ne plus avoir besoin de mĂ©dicaments pour fonctionner dans leur vie". Les ateliers se rĂ©pĂštent durant le sĂ©jour. L'objectif Ă©tant de permettre aux patients de mettre en place des stratĂ©gies pour accepter le sevrage et mieux rĂ©agir aux symptĂŽmes du manque. Pour le Dr Dubois, la cure est efficace grĂące Ă  l'association de trois formules tout d'abord l'eau qui permet de compenser l'effet thĂ©rapeutique, l'environnement mĂ©dicalisĂ© qui permet au patient d'ĂȘtre sĂ©curisĂ© et enfin la thĂ©rapie cognitivo-comportementalequi permet au patient d'apprendre des outils pour mieux gĂ©rer son anxiĂ©tĂ©. Depuis la mise en place de cette prise en charge originale de la dĂ©pendance, les rĂ©sultats sont positifs. Une Ă©tude a montrĂ© que la moitiĂ© des curistes arrĂȘte leur consommation d'anxiolytiques dans les trois mois qui suivent la article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire TROUBLES BIPOLAIRES 30/03/2016 TROUBLES BIPOLAIRES LE DIAGNOSTIC PREND EN MOYENNE DIX ANS Cette maladie grave est classĂ©e parmi les 10 pathologies les plus invalidantes par l'Organisation mondiale de la santĂ©. Pour obtenir un diagnostic des troubles bipolaires, les patients doivent souvent parcourir un long chemin semĂ© d'embuches. A l'occasion de la journĂ©e mondiale des troubles bipolaires ce 30 mars, l'association Argos souhaite sensibiliser le grand public Ă  cette maladie "pour qu'on cesse de stigmatiser les malades". Par la rĂ©daction d' avec AFP - RĂ©digĂ© le 30/03/2016 Autrefois appelĂ©s "psychose maniaco-dĂ©pressive", ces troubles mentaux se caractĂ©risent par une alternance de phases dĂ©pressives et de phases d'exaltation dites "maniaques" oĂč le malade ressent une Ă©nergie excessive au point de se priver parfois de sommeil ou de mener des projets titanesques jusqu'Ă  Ă©puisement. "J'ai traversĂ© des dizaines d'annĂ©es de souffrance", explique Annie LabbĂ©, fondatrice de l'association Argos, elle-mĂȘme atteinte de troubles bipolaires. "J'ai consultĂ© dix, peut-ĂȘtre mĂȘme quinze psychiatres. On me soignait pour dĂ©pression sĂ©vĂšre mais les antidĂ©presseurs Ă©taient totalement inutiles." Elle pointe du doigt l'errance diagnostique des malades "j'ai 63 ans et je suis probablement bipolaire depuis l'Ăąge de 9 ans", poursuit-elle. "Cela m'a empĂȘchĂ© de faire de grandes Ă©tudes alors que j'Ă©tais une trĂšs bonne Ă©lĂšve. J'avais un problĂšme d'attention, je paniquais au moment des examens". "L'exaltation, c'est le feu qui inexorablement amĂšne aux cendres, la dĂ©pression", rĂ©sume-t-elle. UNE MALADIE COMPLEXE ET MULTIFACTORIELLE Environ 2% de la population sont touchĂ©s par les troubles bipolaires en Europe. En France, sur les quelque 1,3 million de personnes atteintes, 25% ont fait des tentatives de suicides fatales dans 15% des cas, selon la Fondation scientifique FondaMental. "Ils affectent autant les femmes que les hommes et apparaissent Ă  un moment crucial de la vie, en majoritĂ© entre 15 et 25 ans", explique Marion Leboyer, prĂ©sidente de FondaMental, qui a ouvert des "centres experts" pour favoriser le diagnostic prĂ©coce. "Il faut en moyenne dix ans pour que le diagnostic soit posĂ©", dĂ©plore-t-elle. Car la maladie est complexe. "Les troubles bipolaires sont dus Ă  un terrain gĂ©nĂ©tique en interaction avec des facteurs environnementaux", rĂ©sume Mme Leboyer. "La difficultĂ© est qu'il n'y a pas un seul facteur majeur mais il y plein de petits facteurs gĂ©nĂ©tiques qui interagissent avec une sĂ©rie de facteurs environnementaux qui surviennent Ă  diffĂ©rentes pĂ©riodes de la vie prĂ©natale, enfance, Ăąge adulte". Parmi les facteurs environnementaux, les stress sĂ©vĂšres comme les traumatismes graves pendant l'enfance mort d'un parent, abandon, viol, inceste, etc., certaines carences alimentaires, des troubles du sommeil ou des infections prĂ©coces grippe pendant la pĂ©riode prĂ©natale. Autre difficultĂ© les phases maniaques se manifestent parfois bien longtemps aprĂšs des phases dĂ©pressives. "Petite, je manifestais beaucoup de mĂ©lancolie, beaucoup moins d'exaltation", confirme Anne LabbĂ©. LA DIFFICULTÉ DE POSER LE DIAGNOSTIC "En l'absence d'antĂ©cĂ©dents familiaux, tant qu'il n'y a pas eu de phase maniaque, il est difficile pour un mĂ©decin de poser le diagnostic d'autant que cette maladie est encore mal connue de beaucoup de soignants", note SĂ©bastien Guillaume, professeur psychiatre Ă  l'hĂŽpital de Montpellier. Dans le cas de troubles oĂč les phases d'excitation sont attĂ©nuĂ©es, le mĂ©decin "peut facilement passer Ă  cĂŽtĂ©", poursuit-il. Au centre expert de Montpellier, les malades potentiels sont ainsi soumis Ă  une batterie de tests pendant 48 heures pour Ă©tablir un diagnostic. Dans un cabinet de mĂ©decine gĂ©nĂ©rale oĂč les patients dĂ©filent toutes les 20 minutes, il est impossible de procĂ©der Ă  un examen approfondi, observe le psychiatre. Pourtant, une fois diagnostiquĂ©s, les troubles bipolaires peuvent ĂȘtre soignĂ©s. "On ne guĂ©rit pas, mais on se soigne. C'est une maladie avec laquelle on peut vivre, travailler, fonder une famille", insiste le Pr Guillaume. "Être diagnostiquĂ© bipolaire n'est pas une condamnation Ă  mort, surtout si la prise en charge est prĂ©coce, avant que les Ă©pisodes dĂ©pressifs ou maniaques ruinent la vie quotidienne." Le traitement repose sur trois piliers des thymorĂ©gulateurs mĂ©dicaments rĂ©gulant l'humeur Ă  vie, une psychothĂ©rapie adaptĂ©e et une bonne hygiĂšne de vie pour pallier les risques associĂ©s Ă  cette maladie comme l'obĂ©sitĂ©, le diabĂšte ou l'hypertension. Car "la premiĂšre cause de mortalitĂ© d'un bipolaire n'est pas le suicide mais les maladies cardio-vasculaires", conclut le professeur Guillaume. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire BIPOLARITÉ 31/03/2016 BIPOLARITÉ LES PRÉMICES D'UNE DÉRIVE Au rythme d'Ă©volution actuelle de la notion de bipolaritĂ©, il y aura bientĂŽt autant de bipolaires que de dĂ©pressifs, et de nouvelles classes de mĂ©dicaments vont prendre le relai des antidĂ©presseurs, qui sont de plus en plus discrĂ©ditĂ©s. Une dĂ©rive inquiĂ©tante, sur un modĂšle dĂ©jĂ  Ă©prouvĂ©, qui conduit Ă  la consommation massive de mĂ©dicaments psychotropes pour un problĂšme initial qui ne la justifie pas. L’ÈRE DES MÉDICAMENTS PSYCHOTROPES Au cours des annĂ©es 1950, les essais concluants effectuĂ©s par Henri Laborit ont conduit Ă  la mise sur le marchĂ© de la Clorpromazine, neuroleptique destinĂ© Ă  traiter les crises maniaques et chef de file d’une longue sĂ©rie de mĂ©dicaments destinĂ©s Ă  soigner les pathologies neuro-psychiques. Au dĂ©part, traiter les maladies mentales ou l’épilepsie en mal de solutions, rĂ©pondait Ă  un vrai besoin. Puis, sont arrivĂ©es les benzodiazĂ©pines anxiolytiques Valium TranxĂšne©  qui dans certains cas se sont rĂ©vĂ©lĂ©s prĂ©cieux, mais ont vite Ă©tendu leur champ d’application Ă  la prise en charge mĂ©dicale des inconforts psychiques de la vie. Un boulevard pour les dĂ©bouchĂ©s Ă©conomiques
 GRANDEUR ET DÉCADENCE DES ANTIDÉPRESSEURS La dĂ©pression, dans le sens d’un effondrement de la vitalitĂ© psychique, accompagnĂ© d’une grande souffrance, est connue depuis longtemps, et nĂ©cessite un traitement adaptĂ©. Les premiers antidĂ©presseurs ont bien rĂ©pondu Ă  ce besoin. Ces grandes dĂ©pressions ne sont cependant pas si frĂ©quentes. Les Ă©tats dĂ©pressifs, lors une pĂ©riode difficile ou aprĂšs un choc de sĂ©paration mort d’un proche, rupture relationnelle, licenciement, vol
 sont plus courants. Ils sont nĂ©cessaires pour nous aider Ă  passer un cap vers autre chose. Ils demandent avant tout de prendre du temps, du repos, et de bĂ©nĂ©ficier d’un soutien de son entourage. Pendant longtemps, cela Ă©tait gĂ©rĂ©, pas si mal, sans mĂ©dicaments. Pour ouvrir un marchĂ© Ă  de nouvelles gĂ©nĂ©rations de produits, une stratĂ©gie bien orchestrĂ©e avec un lobbying appuyĂ©, a créé le besoin auprĂšs des mĂ©decins et du public. À l’appui de travaux librement interprĂ©tĂ©s des Neurosciences, la dĂ©pression devient une maladie liĂ©e Ă  la perturbation des neuromĂ©diateurs. Et cette maladie devient bien plus frĂ©quente qu’on ne le pensait ! En caricaturant un peu, on pourrait dire que ce qui Ă©tait appelĂ© fatigue nerveuse ou tristesse auparavant est progressivement devenu dĂ©pression. RĂ©sultat des millions d’utilisateurs dans le monde, avec un record France oĂč environ 8% de la population consomme des antidĂ©presseurs. Avec un bilan dĂ©sastreux la nouvelle dĂ©pendance créée par cet usage Ă©tant bien plus marquante que la rĂ©solution au problĂšme de mal-ĂȘtre psychique qu'il Ă©taient sensĂ© rĂ©soudre ! Et puis, les derniĂšres publications faisant la synthĂšse des Ă©tudes cliniques sur les produits utilisĂ©s Prozac et ses successeurs ont rĂ©vĂ©lĂ© qu’ils n’avaient finalement aucune action significative sur les Ă©tats dĂ©pressifs mineurs. Ce qui montre que comment une habiletĂ© stratĂ©gique a fait le succĂšs de mĂ©dicaments pour lesquels il n'y avait pas de rĂ©el besoin. Un scĂ©nario qui pourrait se rĂ©pĂ©ter
 DE LA DÉPRESSION À LA BIPOLARITÉ On connaĂźt, depuis longtemps Ă©galement, la psychose maniaco-dĂ©pressive, dans laquelle les Ă©tats dĂ©pressifs profonds sont prĂ©cĂ©dĂ©s d’états d’excitation incontrĂŽlables crises maniaques, pouvant conduire aux comportements les plus fous. Une statistique Ă  partir de dossiers d’admissions en asile psychiatrique sur 50 ans au dĂ©but du XXe siĂšcle au Pays de Galles indique que 0,001% de la population galloise Ă©tait concernĂ©e. En 1994, une Ă©tude amĂ©ricaine concluant Ă  une frĂ©quence de 1,3% dans la population amĂ©ricaine, et aujourd’hui, certains auteurs avancent le chiffre de 5% ! La maladie a-t-elle progressĂ© Ă  ce point ? L’évolution rĂ©elle est difficile Ă  Ă©valuer, parce que cette affection a aussi changĂ© de critĂšres en se dĂ©nommant dĂ©sormais trouble bipolaire. Pour ĂȘtre considĂ©rĂ© comme bipolaire, il suffit d’ĂȘtre parfois dĂ©pressif, en passant par des phases d’excitation hypomaniaques, ou d’avoir des antĂ©cĂ©dents de maniaco-dĂ©pression dans la famille. En fait, les alternances d’humeur, que l’on appelait avant cyclothymie ou dysthymies, sont devenues de vraies maladies. Pour traiter les crises maniaques, les neuroleptiques ont fait leur preuve, et pour les prĂ©venir, des anticonvulsivants dĂ©rivĂ©s d’antiĂ©pileptiques comme le Depakote sont aujourd’hui reconnus et utilisĂ©s comme thymorĂ©gulateurs. Dans cette continuitĂ©, ils sont dĂ©sormais utilisĂ©s dĂšs lors qu’un diagnostic de bipolaritĂ© est posĂ©. Aux États-Unis, sous l'effet d'une campagne mĂ©diatique sensibilisant Ă  la prĂ©sence sournoise de bipolaritĂ© chez des personnes dĂ©pressives, les thymorĂ©gulateurs sont aujourd’hui largement prescrits, sans avoir fait la preuve d’un rapport bĂ©nĂ©fice/risque favorable Ă  long terme.. En Europe, la notion de bipolaritĂ© commence Ă  se banaliser. Une histoire dĂ©jĂ  connue est en train de se reproduire
 En 2006, prĂšs de Boston, une enfant de 2 ans est morte des consĂ©quences d’un traitement associant Seroquel antipsychotique, Depakote thymorĂ©gulateur » et Catapressan anti-hypertenseur central utilisĂ© comme sĂ©datif, suite Ă  un diagnostic de bipolaritĂ©. Ce traitement a Ă©tĂ© ensuite reconnu comme appropriĂ© et conforme aux standards professionnels responsables », ce qui a Ă©vitĂ© toute poursuite au mĂ©decin prescripteur. VoilĂ  comment la norme a changĂ©, et comment les instabilitĂ©s d’humeur sont dĂ©sormais une maladie justifiant des traitements lourds ! NE PAS METTRE LES PIEDS DANS L’ENGRENAGE Il n’y a pas de doute aujourd’hui que l’abus de mĂ©dicaments psychotropes est une catastrophe, autant pour les comptes de l’assurance maladie que pour la santĂ© de la population. La plupart du temps, ils ne rĂ©solvent pas vraiment le problĂšme, tout en apportant des effets secondaires gĂȘnants et en crĂ©ant une dĂ©pendance qui rend difficile le sevrage. Les Ă©tats dĂ©pressifs et les variations d’humeur, frĂ©quemment, ne sont pas des maladies organiques, mais la traduction d’une situation de vie dans laquelle des facteurs alimentaires et relationnels ont un rĂŽle souvent majeur, ce qui ouvre la porte Ă  des solutions non toxiques, non addictives et avec des effets durables. Les mĂ©dicaments psychotropes ont leur utilitĂ© lors de troubles graves dĂ©pression majeure, Ă©pilepsie, psychose maniaco-dĂ©pressive, schizophrĂ©nie
, mais il est rare qu’ils soient bĂ©nĂ©fiques en dehors de ces contextes. C’est pourquoi il est nĂ©cessaire, avant de commencer un tel traitement, de bien Ă©valuer ce qu’ils apportent vraiment, et de savoir, dĂšs le dĂ©but s’il est prĂ©vu pour durĂ©e courte limitĂ©e ou si c’est insidieusement un pied dans le traitement longue durĂ©e qui est en train de se poser. Et ne pas tomber dans le piĂšge du diagnostic de bipolaritĂ© s’il ne s’agit pas d’une vĂ©ritable maladie maniaco-dĂ©pressive ! Cet article a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© le 14/06/2011 par Jean Benjamin BoislĂšve. RĂ©fĂ©rences David Healy Mania, A Short History of Bipolar Disorder, Johns Hopkins Biographies of Disease, 2008 – Mikkel Borch-Jacobsen Which came first, the condition or the drug, London review of Books 7/10/2010 Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire SITUATION PSYCHIQUE EN PRISON 05/04/2016 UN RAPPORT DÉNONCE LA SITUATION DES DÉTENUS ATTEINTS DE TROUBLES PSYCHIQUES LE MONDE du - Par Jean-Baptiste Jacquin Quelle est la proportion de dĂ©tenus atteints de troubles psychiques ou de maladies mentales dans les prisons françaises ? Nul ne le sait prĂ©cisĂ©ment. Commander une Ă©tude indĂ©pendante sur le sujet est la premiĂšre recommandation formulĂ©e par l’organisation non gouvernementale Human Rights Watch HRW, Ă  l’issue d’un rapport d’enquĂȘte publiĂ© mardi 5 avril. IntitulĂ© Double peine, conditions de dĂ©tentions inappropriĂ©es pour les personnes prĂ©sentant des troubles psychiatriques dans les prisons en France », ce rapport dresse un constat accablant sur la prise en charge des personnes malades, alors que quelque 30 % des dĂ©tenus souffraient de troubles psychotiques schizophrĂšnes, maniaco-dĂ©pressifs, paranoĂŻaques, bipolaires, etc., selon une Ă©tude du ministĂšre de la santĂ© rĂ©alisĂ©e il a plus de douze ans. Le sujet, dĂ©jĂ  abordĂ© par le contrĂŽleur gĂ©nĂ©ral des lieux de privation de libertĂ©, a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© dans deux principales directions. La souffrance supplĂ©mentaire et discriminatoire infligĂ©e Ă  ces personnes alors que les conditions de dĂ©tention ne sont pas adaptĂ©es Ă  leur maladie ou handicap ; la difficultĂ© d’accĂšs des dĂ©tenus aux soins en matiĂšre de santĂ© mentale. Les ministĂšres de la santĂ© et de la justice doivent faire des efforts considĂ©rables pour remĂ©dier Ă  ces situations qui sont inacceptables pour un pays comme la France », avertit Izza Leightas, la chercheuse qui a pilotĂ© l’étude de HRW. Alors qu’il y a une surreprĂ©sentation des personnes atteintes de troubles psychiatriques en prison, l’ONG note que, dans la plupart des cas », les conditions de dĂ©tention aboutissent Ă  une nouvelle dĂ©tĂ©rioration de leur santĂ© mentale ». HRW dĂ©nonce d’abord la souffrance infligĂ©e aux dĂ©tenus les plus fragiles ou atteints de troubles mentaux par le choc du monde carcĂ©ral surpopulation, violence, promiscuitĂ©, solitude affective, etc.. Sans compter les brimades supplĂ©mentaires que leur Ă©tat occasionne de la part d’autres dĂ©tenus. Une spirale infernale alors que l’altĂ©ration du discernement est souvent perçue comme un facteur de risque supplĂ©mentaire en matiĂšre de rĂ©cidive. Ces personnes jouissent ainsi de moins de possibilitĂ©s d’amĂ©nagement de peine alors que leur santĂ© exigerait le contraire. De plus, jusqu’à la loi Taubira de 2014, la prise en compte du trouble mental dans les jugements correctionnels ou criminels justifiait souvent des peines plus sĂ©vĂšres, contrairement Ă  l’idĂ©e admise en droit pĂ©nal d’une altĂ©ration de la responsabilitĂ©. HRW demande ainsi aux juges et aux procureurs de rĂ©duire la durĂ©e d’incarcĂ©ration des personnes prĂ©sentant des troubles psychiatriques graves ». Conditions choquantes, contraires au droit » Rien n’est plus faux que de croire que ces personnes seraient mieux soignĂ©es en prison qu’en dehors. Certes, elles ont, comme les autres, accĂšs Ă  des psychologues qui dĂ©pendent de l’administration pĂ©nitentiaire et des psychiatres souvent rattachĂ©s Ă  des hĂŽpitaux voisins. Mais le rapport de HRW relĂšve que faute de psychiatres volontaires en nombre suffisant, les listes d’attentes pour obtenir un rendez-vous s’allongent, tandis que les consultations seraient expĂ©ditives et limitĂ©es Ă  la prescription de mĂ©dicaments. Lorsque l’état mĂ©dical d’un dĂ©tenu s’est trop dĂ©gradĂ©, il est alors hospitalisĂ©, mĂȘme sans son consentement. Mais les hĂŽpitaux psychiatriques n’étant pas sĂ©curisĂ©s pour accueillir des prisonniers, certains y sont maintenus Ă  l’isolement, sans visite, ni promenade. L’un des professionnels de santĂ© interrogĂ© par Mme Leightas explique qu’ en gĂ©nĂ©ral, les dĂ©tenus prĂ©fĂšrent aller en quartier disciplinaire ». La chercheuse parle de conditions d’hospitalisation choquantes, contraires au droit et Ă  la dignitĂ© humaine ». La France dispose nĂ©anmoins de sept unitĂ©s hospitaliĂšres spĂ©cialement amĂ©nagĂ©es UHSA. ImplantĂ©es au sein d’hĂŽpitaux, ces unitĂ©s sont sĂ©curisĂ©es par le personnel pĂ©nitentiaire. Deux autres unitĂ©s sont en cours de construction, mais les places restent encore insuffisantes. Pour l’administration pĂ©nitentiaire, le sujet n’est pas simple alors que le secret mĂ©dical vaut pour les dĂ©tenus comme pour tous les citoyens. Sans enfreindre cette rĂšgle, HRW recommande de renforcer le dialogue entre personnels de santĂ© et personnels pĂ©nitentiaires. L’association plaide Ă©galement pour que des mĂ©decins puissent participer aux commissions de discipline en dĂ©tention. Et souligne la surpopulation des prisons comme facteur aggravant la situation des personnes atteintes de troubles psychiatriques. Mais il s’agit lĂ  d’un autre sujet. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire FATIGUE ET FIBROMYALGIE 06/04/2016 LA FATIGUE EST-ELLE INHÉRENTE À LA FIBROMYALGIE ? Comment savoir si on a une fibromyalgie ou si on est en Ă©tat d'Ă©puisement gĂ©nĂ©ral ? J'ai deux diagnostics diffĂ©rents et je suis perdue
 Par La rĂ©daction d' - RĂ©digĂ© le 11/03/2016 Les rĂ©ponses avec le Pr Françoise Laroche, rhumatologue "Quand on parle de fibromyalgie, on pense tout le temps aux douleurs et on oublie de penser Ă  la fatigue. En fait, il y a des chevauchements. La fibromyalgie est un ensemble de symptĂŽmes qu'il faut essayer de regrouper de façon homogĂšne expliquant ces problĂšmes de modulation de la douleur. Et les syndromes de fatigue chronique font partie de ces chevauchements. La plupart de mes patients sont plus fatiguĂ©s que douloureux si on l'Ă©value sur une Ă©chelle. Il y a probablement une association des deux chez cette patiente. Ensuite, certains comportements qui aggravent les symptĂŽmes favorisent l'Ă©puisement dans la fibromyalgie, c'est le cas quand on veut toujours forcer, toujours faire plus et ne pas prendre le temps de se reposer ou de fractionner ses activitĂ©s
 "Heureusement qu'il y a des Ă©missions, des lieux
 oĂč on parle de plus en plus de la fibromyalgie. Par rapport Ă  il y a 15-20 ans, la fibromyalgie est beaucoup mieux connue et d'ailleurs la plupart des patients se reconnaissent en regardant sur Internet et du coup, ils se renseignent auprĂšs de leur mĂ©decin pour savoir s'il s'agit bien de la fibromyalgie. La prise de conscience est tout de mĂȘme maintenant beaucoup plus efficace." En savoir plus sur la fibromyalgie - Dossiers Ă  lire sur le site Liens ci-dessous Ă  copier Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire SYNDROME D'ASPERGER ET AUTISME 08/04/2016 SYNDROME D'ASPERGER ET AUTISME Le syndrome d'Asperger est un trouble envahissant du dĂ©veloppement qui affecte plus particuliĂšrement les garçons. Comment se manifeste-t-il ? Quels sont les traits typiques de ce trouble et comment est-il pris en charge ? DĂ©finition Le syndrome d'Asperger fait partie des troubles envahissants du dĂ©veloppement TED apparentĂ©s Ă  l'autisme, qui affecte plus frĂ©quemment les garçons que les filles. Il se manifeste relativement prĂ©cocement, et peut se diagnostiquer dĂšs l'Ăąge de trois ans. SymptĂŽmes Ce trouble affecte Ă  diffĂ©rents niveaux les personnes qui en sont atteintes ‱ Vie sociale manque de communication verbale, incomprĂ©hension des Ă©motions et des intentions de l'autre, ‱ perceptions sensorielles, ‱ motricitĂ©. Les enfants affectĂ©s par le syndrome d'Asperger ne souffrent gĂ©nĂ©ralement pas de retard de langage, contrairement aux enfants atteints par d'autres troubles du spectre autistique. Le trait le plus distinctif du syndrome d'Asperger est un intĂ©rĂȘt dĂ©mesurĂ©, souvent exclusif, pour un domaine prĂ©cis. ex l'informatique Autres symptĂŽmes ‱ Manque d'intĂ©rĂȘt pour le contact humain, ‱ difficultĂ©s Ă  comprendre certaines expressions verbales mĂ©taphores, jeux de mots, ‱ difficultĂ© Ă  comprendre et dĂ©coder la communication non verbale gestes, postures, contact visuel, ‱ problĂšmes d'Ă©quilibre, ‱ rĂ©actions anormales affectant les sens sentiment d'oppression au toucher, rĂ©action inappropriĂ©e Ă  un environnement bruyant ouĂŻe. ‱ activitĂ©s rĂ©pĂ©titives ex fixation d'un objet en mouvement. Diagnostic Le diagnostic repose sur l'observation de ces diffĂ©rents signes, et sur la rĂ©alisation de diffĂ©rents bilans tests de QI verbal et non verbal, bilan orthophonique, bilan psychomoteur, bilan pĂ©dopsychiatrique. Prise en charge thĂ©rapeutique du syndrome d'Asperger Les causes du syndrome d'Asperger n'Ă©tant pas encore parfaitement connues, il n'existe pas de traitement spĂ©cifique pour ce trouble. La prise en charge est pluridisciplinaire, et vise Ă  favoriser le suivi de la scolaritĂ© et l'intĂ©gration sociale future du patient. Elle repose notamment sur ‱ Une thĂ©rapie cognitivo-comportementale amĂ©liorer la gestion du stress, ‱ des amĂ©nagements scolaires avec une aide individualisĂ©e, ‱ le soutien et la formation des parents techniques comportementales Ă  utiliser Ă  la maison, ‱ la modification des habitudes de langage et de motricitĂ©. Pour aller plus loin ‱ Le syndrome d'Asperger PDF, FĂ©dĂ©ration quĂ©bĂ©coise de l'autisme.. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire SEVRAGE TABAGIQUE 09/04/2016 SEVRAGE TABAGIQUE comparaison randomisĂ©e de 3 approches patchs, patchs + gommes, varĂ©nicline Les moyens mĂ©dicaux pour aider au sevrage tabagique reposent sur l’aide Ă  la motivation, le soutien psychothĂ©rapeutique, la substitution nicotinique et les mĂ©dicaments bupropion ou varĂ©nicline. En France, la substitution nicotinique est recommandĂ©e en premiĂšre intention Afin de comparer l’efficacitĂ© d’une substitution nicotinique simple patchs ou combinĂ©e patchs et gommes Ă  celle de la varĂ©nicline CHAMPIX, des chercheurs amĂ©ricains ont effectuĂ© une Ă©tude auprĂšs de 1 000 fumeurs randomisĂ©s en 3 groupes et suivis pendant 1 an. Les rĂ©sultats de cette Ă©tude, financĂ©e par des institutions publiques amĂ©ricaines et publiĂ©e dĂ©but 2016 dans le JAMA, montrent que ces 3 approches thĂ©rapeutiques diffĂ©rentes ont Ă  peu prĂšs la mĂȘme efficacitĂ©, alors que d’autres travaux non randomisĂ©s suggĂ©raient une efficacitĂ© supĂ©rieure de la varĂ©nicline et la substitution combinĂ©e par rapport au patch seul. La tolĂ©rance de la varĂ©nicline est par contre moins bonne, confirmant la nĂ©cessitĂ© d'une utilisation en seconde intention, comme le recommandent d'ailleurs les autoritĂ©s sanitaires françaises. PremiĂšre Ă©tude randomisĂ©e comparant 3 approches thĂ©rapeutiques dans le sevrage tabagique Quelle stratĂ©gie choisir pour le sevrage tabagique ? Substituts nicotiniques ou varĂ©nicline ? Un ou plusieurs subsituts nicotiniques ? L’équipe de chercheurs amĂ©ricains dirigĂ©e par Timothy Baker, du Centre de recherche sur le tabac de l'UniversitĂ© du Wisconsin a donc voulu rĂ©pondre Ă  cette question. Leur Ă©tude, rĂ©sumĂ©e ci-dessous, n'est pas la premiĂšre Ă©tude du genre, ont soulignĂ© les auteurs, rappelant que de prĂ©cĂ©dentes mĂ©ta-analyses ont dĂ©jĂ  suggĂ©rĂ© une supĂ©rioritĂ© de l'association de substituts nicotiniques oraux et sous forme de patchs et de la varĂ©nicline traitement "intensif" par rapport Ă  un sevrage par monothĂ©rapie nicotinique. Mais jamais ces rĂ©sultats n'avaient auparavant fait l'objet d'un essai randomisĂ© de large ampleur comparant directement les diffĂ©rentes stratĂ©gies. De plus, connaĂźtre la hiĂ©rarchisation du rapport bĂ©nĂ©fices – risques des diffĂ©rentes approches est important, en raison de l'Ă©cart de prix entre la varĂ©nicline et la thĂ©rapie nicotinique et de la nĂ©cessitĂ© d'obtenir une ordonnance pour se procurer de la varĂ©nicline. D'oĂč l'intĂ©rĂȘt de l'Ă©tude de Timothy Baker et coll. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire USAGE DÉTOURNÉ DE MÉDICAMENTS PSYCHOTROPES 15/04/2016 USAGE DÉTOURNÉ DE MÉDICAMENTS PSYCHOTROPES PAR LES JEUNES l'OFDT analyse les facteurs de risque et motivations Par StĂ©phane KORSIA-MEFFRE - Date de publication 14 Avril 2016 L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies OFDT vient de publier une revue de littĂ©rature sur les usages dĂ©tournĂ©s de mĂ©dicaments psychotropes par les moins de 25 ans. Cette revue, essentiellement constituĂ©e d’études françaises et nord-amĂ©ricaines, fait le point sur le nombre d'adolescents concernĂ©s en France, les facteurs de risque, motivations, perceptions et sources d’accĂšs Ă  ces mĂ©dicaments. Elle rappelle les liens entre usage dĂ©tournĂ© et usage d’autres substances psychotropes licites alcool et tabac et illicites. Par ailleurs, elle replace ces usages dĂ©tournĂ©s dans le contexte plus large de la mĂ©dicalisation du bien-ĂȘtre psychique et des niveaux Ă©levĂ©s de prescription de ces mĂ©dicaments en France. MalgrĂ© les Ă©tudes disponibles, les donnĂ©es manquent encore sur le parcours qui amĂšne Ă  ce mĂ©susage, ainsi que sur les modes d’utilisation des mĂ©dicaments dĂ©tournĂ©s, en particulier en France. En France, plusieurs enquĂȘtes montrent des niveaux Ă©levĂ©s de consommation de mĂ©dicaments psychotropes en population gĂ©nĂ©rale, y compris chez les plus jeunes INPES, mars 2014. Ce phĂ©nomĂšne, surtout sensible pour les anxiolytiques et les hypnotiques, interroge sur une banalisation possible, chez les jeunes patients, des prescriptions de mĂ©dicaments psychotropes ainsi que sur l'existence d'usages dĂ©tournĂ©s. En 2014, prĂšs d'un jeune Français sur 4 a dĂ©jĂ  pris un mĂ©dicament psychotrope En France, la diffusion des mĂ©dicaments psychotropes parmi les jeunes de 17 ans s'est accentuĂ©e entre 2011 et 2014, alors qu'elle avait diminuĂ© entre 2008 et 2011 enquĂȘte ESCAPADE - OFDT 2014. Environ 25 % des jeunes interrogĂ©s en ont dĂ©jĂ  pris au moins une fois. Cette reprise de la hausse de l'expĂ©rimentation concerne notamment les anxiolytiques et les hypnotiques leur expĂ©rimentation est passĂ© en 4 ans de 15,0 % Ă  15,8 % pour les anxiolytiques et de 10,7 % Ă  12,6 % pour les hypnotiques tableau Ă  consulter sur le site VIDAL Comme en population adulte, l'usage de mĂ©dicaments psychotropes se trouve ĂȘtre presque 2 fois plus frĂ©quent parmi les jeunes filles, quelle que soit la catĂ©gorie de psychotropes. De plus, les anxiolytiques sont les mĂ©dicaments dont la consommation est le plus souvent renouvelĂ©e 4,2 % des adolescentes dĂ©clarent en avoir pris plus de dix fois au cours de leur vie, contre 2,0 % pour les somnifĂšres et 1,5 % pour les antidĂ©presseurs. L'OFDT publie une revue des Ă©tudes sur les usages dĂ©tournĂ©s des mĂ©dicaments psychotropes par les moins de 25 ans En dĂ©cembre 2015, l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies a publiĂ©, sous la plume de MaĂŻtena Milhet, une revue de littĂ©rature sur les usages dĂ©tournĂ©s des mĂ©dicaments psychotropes par les moins de 25 ans. Cette revue reprend non seulement les rĂ©sultats des enquĂȘtes Ă©pidĂ©miologiques, mais Ă©galement ceux d'Ă©tudes qualitatives. La majoritĂ© des donnĂ©es ont Ă©tĂ© collectĂ©es et analysĂ©es en AmĂ©rique du Nord. Les auteurs ont tout d'abord constatĂ© que 2,6 % des 12-25 ans amĂ©ricains en 2014 ont dĂ©tournĂ© des mĂ©dicaments psychotropes de leur usage tableau Ă  consulter sur le site VIDAL Cette revue fait Ă©galement, entre autres sujets, le point sur les facteurs de risque et les motivations des adolescents et des jeunes adultes qui ont un usage dĂ©tournĂ© de ces mĂ©dicaments. Les facteurs de risque d'usages dĂ©tournĂ©s de mĂ©dicaments psychotropes chez les jeunes Selon cette revue de littĂ©rature, les Ă©tudes sur les usages dĂ©tournĂ©s de mĂ©dicaments psychotropes par les jeunes de moins de 25 ans ont mis en Ă©vidence les facteurs de risque suivants ‱ l'Ăąge l'usage dĂ©tournĂ© augmente avec l'Ăąge pour tous les mĂ©dicaments Ă©tudiĂ©s, Ă  l'exception des sĂ©datifs ; ‱ l'usage passĂ© ou concomitant d'autres substances psychotropes licites alcool et tabac ou illicites cannabis, ecstasy, cocaĂŻne, etc. ; ‱ l'attitude des parents lorsque les parents dĂ©sapprouvent l'usage de substances psychotropes et s'impliquent "fortement" dans le parcours de leur enfant, l'usage dĂ©tournĂ© est moindre et celle des amis proches ; ‱ une recherche de sensations fortes ; ‱ la perception d'un faible danger liĂ© Ă  la prise de ces mĂ©dicaments. NĂ©anmoins, ces Ă©tudes ne permettent pas de dire Ă  quel moment du parcours d'un jeune adulte ces diffĂ©rents facteurs jouent un rĂŽle, ni quelle est leur influence respective. Les motivations des adolescents et jeunes adultes pour dĂ©tourner l'usage de psychotropes Selon la revue de l'OFDT, les motivations qui poussent les jeunes Ă  consommer des mĂ©dicaments psychotropes en dehors du cadre mĂ©dical sont de 4 ordres ‱ la curiositĂ©, ‱ l'automĂ©dication vis-Ă -vis d'une douleur physique ou morale, ‱ la fĂȘte, ‱ la rĂ©ussite scolaire ou acadĂ©mique, ou rĂ©ussite tout court "moyen logique de rĂ©pondre aux exigences de rĂ©alisation qui pĂšsent sur eux bien au-delĂ  de la sphĂšre acadĂ©mique". Les usages dĂ©tournĂ©s sont gĂ©nĂ©ralement guidĂ©s par plusieurs motifs concomitants et les jeunes ont gĂ©nĂ©ralement recours Ă  plusieurs classes de mĂ©dicaments. MĂȘme s'il s'agit d'un usage dĂ©tournĂ©, les jeunes ont tendance Ă  considĂ©rer qu'ils ne s'exposent Ă  aucun danger compte tenu du fait qu'ils consomment des mĂ©dicaments largement prĂ©sents dans leur environnement ni risque pour leur santĂ©, ni culpabilitĂ© vis-Ă -vis de leur consommation. De plus, ils considĂšrent que ces mĂ©dicaments sont une alternative moins risquĂ©e Ă  la prise de drogues illicites pas de dommage sanitaire perçu, malgrĂ© les risques addictifs, et pas de rĂ©probation sociale. Plusieurs sources d'approvisionnement de ces mĂ©dicaments, mais les donnĂ©es manquent Moins Ă©tudiĂ©e que les facteurs de vulnĂ©rabilitĂ© ou les motivations, la source d'accĂšs Ă  ces mĂ©dicaments la plus frĂ©quente semble se situer plutĂŽt dans l'entourage proche la famille ou les amis. L'OFDT note que la sociĂ©tĂ© se mĂ©dicalise, de multiples mĂ©dicaments contenant des substances psychotropes sont en vente, dont certains sans ordonnance contenant de la codĂ©ine par exemple. De plus, l'achat de mĂ©dicaments sur internet se dĂ©veloppe. Mais l'absence de donnĂ©es sur ces achats en ligne ou par le biais d'un professionnel de santĂ© mĂ©decin, pharmacien manquent, rendant difficile l'analyse des stratĂ©gies mises en oeuvre par les jeunes pour se procurer de tels mĂ©dicaments. . D'autres zones d'ombre restent Ă  explorer Outre l'analyse des sources d'approvisionnement, un certain nombre d'aspects relatifs Ă  ces usages dĂ©tournĂ©s ont Ă©tĂ© peu Ă©tudiĂ©s et restent obscurs. Ainsi, les modalitĂ©s d'usage de ces mĂ©dicaments, les contextes de sociabilitĂ© et d'Ă©changes dans lesquels ils sont consommĂ©s, ainsi que les trajectoires individuelles, sont trĂšs peu explorĂ©s par les chercheurs. Tout au plus certains auteurs replacent les usages dĂ©tournĂ©s de mĂ©dicaments psychotropes par les jeunes adultes dans le contexte global d'une sociĂ©tĂ© qui mĂ©dicalise la santĂ© et le bien-ĂȘtre psychique. En conclusion un effet collatĂ©ral de la mĂ©dicalisation de la sociĂ©tĂ© ? L'OFDT constate donc une expĂ©rimentation importante des psychotropes par les jeunes en France. L'analyse de la littĂ©rature, en particulier amĂ©ricaine, montre un usage dĂ©tournĂ© par une minoritĂ© s'apparentant Ă  une conduite addictive aux dangers sous-estimĂ©s, mais plus acceptĂ©e socialement que l'addiction Ă  des substances illĂ©gales. L'OFDT souligne que plusieurs Ă©tudes "replacent les usages dĂ©tournĂ©s de mĂ©dicaments par les jeunes dans le contexte global d'une socitĂ© qui se mĂ©dicalise". D'autres s'appuient davantage sur les mĂ©canismes de l'addiction "classiques" pour expliquer cet usage dĂ©tournĂ©. Les auteurs estiment donc que davantage d'Ă©tudes sont nĂ©cessaires, en particulier en France, car si les travaux examinĂ©s fournissent des Ă©clairages trĂšs utiles, ils ne sont pas directement transposables Ă  la situation et aux pratiques des jeunes Français. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire DÉPÉNALISATION DU CANNABIS 16/04/2016 DÉPÉNALISATION DU CANNABIS L'AVIS D'UN PSYCHOLOGUE Faut-il dĂ©pĂ©naliser le cannabis ? La question soulevĂ©e par Jean-Marie Le Guen, secrĂ©taire d'État aux relations avec le Parlement, mĂ©decin de profession, lui-mĂȘme favorable Ă  la dĂ©pĂ©nalisation, a enflammĂ© toute la classe politique. En France, un jeune de 17 ans sur deux a dĂ©jĂ  fumĂ© au cours de sa vie. Quels sont les dangers du cannabis ? Faut-il faire Ă©voluer la lĂ©gislation pour amĂ©liorer la prĂ©vention ? Les rĂ©ponses de Jean-Pierre Couteron, psychologue et prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration Addiction. Par la rĂ©daction d' - RĂ©digĂ© le 13/04/2016 "Le cannabis entraĂźne une dĂ©pendance, un trouble des fonctions exĂ©cutives chez les adolescents. Il altĂšre la concentration, la mĂ©moire, la prise de dĂ©cisions, l'analyse des situations. Chez des personnalitĂ©s prĂ©disposĂ©es, il peut avoir un impact sur le dĂ©clenchement d'une maladie psychiatrique. Enfin, comme pour toute substance psychotrope, il peut favoriser la survenue d'accidents de la circulation, une perte de contrĂŽle", explique le psychologue. Sur la question de la dĂ©pĂ©nalisation, Jean-Pierre Couteron estime qu'il faut trouver un "systĂšme intermĂ©diaire" car "la prohibition qu'on voudrait nous imposer, coĂ»te trĂšs cher et n'a pas apportĂ© de rĂ©sultats [...] quant Ă  la libĂ©ralisation absolue, ce serait une catastrophe assez Ă©vidente pour tout le monde". Le spĂ©cialiste Ă©voque trois approches trĂšs diffĂ©rentes de la consommation de cannabis. L'exemple "libĂ©ral" du Colorado aux États-Unis oĂč le cannabis est devenu un produit de consommation courante. Le cas de l'Uruguay oĂč l'on a un "monopole d'État". Les consommateurs se dĂ©clarent auprĂšs de l'État et doivent respecter des rĂšgles d'usage en Ă©change de cet accĂšs. Enfin, le systĂšme portugais basĂ© sur une "dĂ©pĂ©nalisation" dans le sens oĂč l'usager simple n'est pas sanctionnĂ©. En revanche, les mineurs, eux, sont orientĂ©s vers des dispositifs de soins pour limiter les risques de dĂ©rives. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire CANCER - QUEL PSY CHOISIR ? 17/04/2016 CANCER - QUEL PSY CHOISIR ? Psychologues ou psychiatres ? Qui choisir ? L’Association Francophone pour les Soins Oncologiques de Support et la SociĂ©tĂ© Française de Psycho-Oncologie publient un rĂ©fĂ©rentiel pour guider les professionnels dans l’orientation d’un patient vers un psychologue ou un psychiatre. Ce rĂ©fĂ©rentiel s’adresse aux professionnels en oncologie et Ă  tous les professionnels de santĂ© impliquĂ©s dans la prise en charge du patient. Afin de proposer une orientation adaptĂ©e, il est nĂ©cessaire pour l’équipe de soins de connaĂźtre les situations Ă  risque pour le patient et son entourage, de savoir Ă©valuer le degrĂ© de souffrance psychique et d’apprĂ©hender les critĂšres d’alerte. ConnaĂźtre et dĂ©chiffrer les rĂ©actions possibles du patient et son mode de vie Les Ă©quipes de soins doivent ĂȘtre en mesure d’identifier les rĂ©actions psychiques du patient et de les mettre en lien avec son contexte. Il est Ă©galement recommandĂ© de faire un bilan des ressources du patient et de son entourage. Établir une distinction entre rĂ©action adaptĂ©e et trouble psychopathologique L’AFSOS et la SFPO rappellent que les symptĂŽmes psychiques rĂ©sultent souvent d’un processus d’adaptation nĂ©cessaire. L’orientation vers le psychologue et/ou le psychiatre devient indispensable lorsque le patient est mis en difficultĂ© de façon prolongĂ©e dans ses capacitĂ©s d’adaptation. Situations Ă  risque faisant discuter une orientation vers un professionnel du soin psychique Ces situations dĂ©pendent du contexte dĂ©mographique Ăąge, socio-Ă©conomique prĂ©caritĂ©, isolement, mĂ©dical symptĂŽmes invalidants, risque gĂ©nĂ©tique, tumeur, iatrogĂ©nie, psychologique ou psychiatrique antĂ©cĂ©dents, propos suicidaires et du parcours de soins refus de traitement, rechute. L’AFSOS et la SFPO pointent Ă©galement les moments Ă  risque de dĂ©compensation psychique les phases d’annonce, les Ă©vĂ©nements pouvant survenir pendant le parcours de soins adaptation au traitement, symptĂŽmes physiques mal contrĂŽlĂ©s, dĂ©cision thĂ©rapeutique, et la phase d’aprĂšs traitement. Pourquoi orienter le patient vers un professionnel du soin psychique ? L’orientation vers un professionnel du soin psychique peut rĂ©pondre Ă  une demande du patient ou de ses proches, ou permettre d’obtenir une expertise dans le cadre d’une demande d’évaluation. DĂ©pister pourquoi ? Pour qui ? Selon l’AFSOS et la SFPO, l’attention portĂ©e Ă  la souffrance psychique doit ĂȘtre constante et son Ă©valuation systĂ©matique, et ce pour ne pas passer Ă  cĂŽtĂ© de patients qui ne demandent pas d’ dĂ©pistage peut s’appuyer sur un entretien clinique et sur des outils standardisĂ©s, comme pour la douleur physique. IntĂ©rĂȘts des outils de dĂ©pistage ? L’organisation dun dĂ©pistage de la dĂ©tresse d’un patient permet d’amĂ©liorer la communication avec le soignant, et de l’orienter de maniĂšre adĂ©quate vers un professionnel du soin psychique. L’intĂ©rĂȘt du dĂ©pistage est de pouvoir Ă©voquer des difficultĂ©s psychologiques en consultations ans crainte d’ĂȘtre jugĂ©. Sauf situation d’urgence, le patient reste libre d’accepter ou de refuser la rencontre. DĂ©pistage de la dĂ©tresse psychique L’AFSOS et la SFPO recommandent de procĂ©der en deux Ă©tapes successives le recours Ă  un outil standardisĂ© d’auto-Ă©valuation rempli par le patient Ă©chelle visuelle analogique de dĂ©tresse psychologique ou HADS puis un entretien clinique avec le soignant. La Documentation de Base Psycho-Oncologique PO-Bado peut Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©e entretien semi-directif avec questions ouvertes et cotation de la souffrance. CritĂšres d’alerte Certains critĂšres rendent nĂ©cessaire l’orientation vers un psychologue ou un psychiatre troubles d comportement, propos dĂ©lirants, dĂ©sorientation, risques suicidaires, antĂ©cĂ©dents de troubles psychiatriques avĂ©rĂ©s, trouble de la personnalitĂ© pouvant entraver la prise en charge, demande d’euthanasie. La difficultĂ© d’adhĂ©sion aux soins et une situation familiale avec risque d’impact sur des personnes vulnĂ©rables peuvent Ă©galement conduire Ă  une orientation vers un professionnel du soin psychique. Pourquoi orienter vers un psychologue ? L’orientation vers un psychologue doit se faire avec l’accord du patient. L’AFSOS et la SFPO la recommandent en cas de souffrance psychique exprimĂ©e, de repĂ©rage d’une vulnĂ©rabilitĂ©, de difficultĂ©s Ă  vivre la maladie, de demande de soutien ou d’accompagnement, de retentissement familial, de difficultĂ©s d’adhĂ©sion aux soins, et devant la prĂ©sence d’un critĂšre d’alerte. Pourquoi orienter vers un psychiatre ? Selon l’AFSOS et la SFPO, l’orientation vers un psychiatre est Ă  privilĂ©gier en cas de risque de dĂ©compensation psychopathologique et devant une situation nĂ©cessitant une attention particuliĂšre des Ă©quipes de soins. Le patient doit ĂȘtre orientĂ© vers un psychiatre en premiĂšre intention en vue d’une Ă©valuation psychiatrique, ou en prĂ©sence de critĂšres d’alerte troubles du comportement et/ou d’allure neuropsychologique, Ă©tat de dĂ©compensation aiguĂ«, risque suicidaire, antĂ©cĂ©dents de troubles psychiatriques avĂ©rĂ©s, entrave Ă  la prise en vers un psychiatre est recommandĂ©e en deuxiĂšme intention pour affirmer ou non le diagnostic psychiatrique suspectĂ©, si le patient ne rĂ©pond pas Ă  un premier traitement anxiolytique et/ou antidĂ©presseur ou pour initier un traitement psychotrope. Conclusion L’AFSOS et la SFPO concluent leur rĂ©fĂ©rentiel en rappelant que l’orientation vers un psychologue ou un psychiatre doit ĂȘtre proposĂ©e aux patients et/ou proches en situation de souffrance exprimĂ©e ou non, et Ă  ceux dont le comportement peut entraĂźner un danger pour eux-mĂȘmes ou pour autrui. Il est recommandĂ© de faire preuve d’une attention constante y compris aprĂšs la fin du traitement. L’orientation doit pouvoir ĂȘtre proposĂ©e Ă  tout moment afin d’optimiser la prise en charge du arbre dĂ©cisionnel dĂ©taillĂ© en page 24 du rĂ©fĂ©rentiel complĂšte cette conclusion. Source Qui, quand et pourquoi orienter vers les psychologues et psychiatres ? AFSOS et SFPO PDF Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire SCIENTOLOGIE ET PSYCHIATRIE 24/04/2016 QUAND LA SCIENTOLOGIE ESSAIE D'INFILTRER LA PSYCHIATRIE Une association baptisĂ©e "Commission des citoyens pour les droits de l’homme" CCDH tente d'alerter l'opinion sur les abus en psychiatrie. DerriĂšre ce noble combat se cache une Ă©manation de l'Église de scientologie, considĂ©rĂ©e comme une secte en France. Par La rĂ©daction d' - RĂ©digĂ© le 20/04/2016 Un nom qui inspire confiance Commission des citoyens pour les droits de l'homme CCDH. Un logo qui arbore la balance de la justice. Une noble cause lutter contre les abus en psychiatrie
 Mais la CCDH n'a rien d'une association de dĂ©fense des patients. Il s'agit d'un appendice de l'Église de scientologie. Cet organisme entend dĂ©noncer les dĂ©rives mĂ©dicales de la psychiatrie. Entre films et tracts, elle se livre Ă  un rĂ©quisitoire contre les psychothĂ©rapies et les traitements mĂ©dicamenteux des troubles psychiques. Neuroleptiques et antidĂ©presseurs causeraient des milliers de suicides dans le monde. La CCDH dĂ©nonce Ă©galement les internements qui selon elle seraient "trois Ă  quatre fois plus nombreux en France que dans d'autres pays europĂ©ens". Elle fustige la prescription de mĂ©dicaments aux enfants souffrant d'hyperactivitĂ©. La CCDH va jusqu'Ă  remettre en cause l'existence mĂȘme des pathologies mentales "Les troubles psychiatriques ne sont pas de vĂ©ritables maladies. Il n'y a pas de tests de laboratoire, de scanners du cerveau, de rayons X ou de tests de dĂ©sĂ©quilibre chimique qui peuvent confirmer qu'un trouble mental quel qu'il soit vient d'un problĂšme physique", peut-on lire en page d'accueil de son site Internet. Cette association a Ă©tĂ© cofondĂ©e en 1969 par le psychiatre amĂ©ricain Thomas Szasz et l'Église de scientologie qui est considĂ©rĂ©e comme une secte en France. Ses deux principales structures françaises – la librairie SEL et le Celebrity Centre – ont Ă©tĂ© dĂ©finitivement condamnĂ©es, en octobre 2013, Ă  des amendes de euros Ă  euros pour escroquerie en bande organisĂ©e. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien © L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire © TDAH DE L'ADULTE 25/04/2016 TDAH DE L'ADULTE EN COMPLÉMENT D'UNE PSYCHOTHÉRAPIE, LE MÉTHYLPHÉNIDATE EST-IL UTILE ? Le TDAH Trouble du dĂ©ficit de l'attention avec ou sans hyperactivitĂ©, qui se caractĂ©rise par une association de symptĂŽmes, inattention et hyperactivitĂ©/impulsivitĂ© Ă©voluant depuis plus de 6 mois, n’est pas rare chez l’adulte, bien que son traitement mĂ©dicamenteux ne soit pas encore reconnu en France Ă  l’inverse des pays anglo-saxons. Pour la premiĂšre fois, des chercheurs allemands ont organisĂ© un essai clinique randomisĂ© multicentrique incluant 419 patients avec un TDAH, ĂągĂ©s de 18 Ă  57 ans et comparant diffĂ©rentes approches thĂ©rapeutiques du TDAH avec un suivi sur 1 an. Les rĂ©sultats, publiĂ©s dans JAMA Psychiatry, confirment l’utilitĂ© de la thĂ©rapie cognitivo-comportementale TCC et ne constatent pas de diffĂ©rence en fonction de ses modalitĂ©s entretien individuel non spĂ©cifique ou en groupe trĂšs structurĂ©. Les auteurs ont Ă©galement mis en Ă©vidence que l’ajout de mĂ©thylphĂ©nidate Ritaline et dĂ©rivĂ©s amĂ©liore significativement, versus placebo, les rĂ©sultats de la TCC individuelle ou en groupe, Ă  3 mois et Ă  1 an. Une recherche intĂ©ressante dans la perspective de l'amĂ©lioration de la prise en charge de ce trouble, mais rappellons que la prescription de mĂ©thylphĂ©nidate chez l’adulte avec un TDAH n’est pas recommandĂ©e en France prescription hors AMM. Le TDAH de l'adulte, mal connu en France Le TDAH Trouble du dĂ©ficit de l'attention avec ou sans hyperactivitĂ© toucherait environ 2,5 % de la population adulte Br J Psychiatry 2007 ; NEJM 2013 , mĂȘme si l'estimation est difficile Ă©tant donnĂ© qu'il s'agit d'un ensemble de symptĂŽmes encore relativement mal dĂ©fini inattention, hyperactivitĂ©, impulsivitĂ©, perte de la notion du temps, conduites Ă  risques, etc. et pas toujours reconnu, en fonction des pays ce trouble chez l'adulte est reconnu aux Etats-Unis, Angleterre, Allemagne ou Canada, mais pas encore en France, contrairement au TDAH de l'enfant. Chez l'adulte, comme chez l'adolescent, l'Ă©volution du TDAH peut se compliquer de difficultĂ©s sociales et troubles psychiatriques plus ou moins sĂ©vĂšres anxiĂ©tĂ©, dĂ©pression, addictions. Le mĂ©thylphĂ©nidate, traitement de 1Ăšre intention en Allemagne et dans les pays anglo-saxons. Pas d'AMM chez l'adulte en France Dans les pays anglo-saxons ou en Allemagne, suite Ă  plusieurs mĂ©ta-analyses montrant un effet significatif mais modĂ©rĂ© du mĂ©thylphĂ©nidate CONCERTA, MEDIKINET, QUAZYM et RITALINE, ce mĂ©dicament est autorisĂ© comme traitement de premiĂšre intention chez l'adulte avec TDAH. Mais en France, il n'existe pas de recommandations officielles guidant le traitement, mĂ©dicamenteux ou non ,du TDAH de l'adulte contrairement Ă  celui de l'enfant, cf. HAS dĂ©cembre 2014. Plusieurs Ă©tudes pilotes montrent Ă©galement un intĂ©rĂȘt des thĂ©rapies cognitivo-comportementales Les TCC ont montrĂ© un effet favorable autonome dans plusieurs Ă©tudes pilotes ou non randomisĂ©es comme Hirvikovski et coll. Behaviour Research & Therapy 2011, et des effets supĂ©rieurs aux autres stratĂ©gies psychothĂ©rapiques dans d'autres Ă©tudes comme Safren et coll. JAMA 2010. Un essai randomisĂ© multicentrique avec 4 groupes d'adultes diagnostiquĂ©s TDAH Afin d'affiner la stratĂ©gie thĂ©rapeutique, Alexandra Philipsen et ses collaborateurs ont dĂ©cidĂ© d'effectuer un essai randomisĂ© pour dĂ©terminer si les TCC Ă©tait plus efficaces seules entretien individuel ou en groupe TCC de groupe structurĂ©e spĂ©cifiquement pour lutter contre le TDAH, et si l'adjonction de mĂ©thylphĂ©nidate Ă©tait utile. Cette Ă©tude a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e grĂące Ă  la participation de 419 patients prĂ©sentant un TDAH, ĂągĂ©s de 18 Ă  58 ans et recrutĂ©s dans 7 centres d'Ă©tudes. Pour effectuer les comparaisons nĂ©cessaires, les auteurs ont constituĂ© 4 groupes de patients 1. TCC en groupe + mĂ©thylphĂ©nidate, 2. TCC en groupe + placebo, 3. TCC individuelle + mĂ©thylphĂ©nidate, 4. TCC individuelle + placebo. Des entretiens rĂ©guliers et un traitement mĂ©dicamenteux pendant 1 an Les TCC, en individuel ou en groupe, ont Ă©tĂ© effectuĂ©es 1 fois par semaine pendant 12 semaines, puis 1 fois par mois pendant 9 mois. L'aveugle n'Ă©tait par dĂ©finition pas possible. Les patients affectĂ©s au mĂ©thylphĂ©nidate ont dĂ©butĂ© la posologie Ă  10 mg/j avec une augmentation progressive de T0 Ă  6 semaines jusqu'Ă  60 mg/j, sans dĂ©passer une posologie de 1,3 mg/kg/j. Ce traitement a Ă©tĂ© poursuivi sur une annĂ©e. La randomisation mĂ©dicamenteuse s'est faite en double aveugle. Une grille spĂ©cifique d'Ă©valuation du TDAH de l'adulte pour Ă©valuer l'impact des diffĂ©rents traitements Le critĂšre principal de l'Ă©tude Ă©tait l'Ă©volution du "CAARS TDAH" "Conners Adult ADHD Rating Scale", Ă©chelle Ă©valuant diffĂ©rents aspects du TDAH de l'adulte attention/mĂ©moire, hyperactivitĂ©/agitation, impulsivitĂ©/labilitĂ© Ă©motionnelle, estime de soi plus le score est Ă©levĂ©, plus la symptomatologie est prĂ©sente aux yeux de l'observateur. Une amĂ©lioration constatĂ©e dans les 4 groupes au bout de 3 mois de traitement A la 13e semaine, l'Ă©valuation par le "CAARS TDAH" montre une amĂ©lioration dans tous les groupes. Cette amĂ©lioration est significativement renforcĂ©e dans les 2 groupes sous mĂ©thylphĂ©nidate vs placebo diffĂ©rence moyenne de scores -1,7 ; IC 97,5% -3 Ă  -0,4; p = 0,003. A un an, cette diffĂ©rence persiste, que la TCC soit faite en groupe p = 0,04 ou en individuel p = 0,03 Pas de diffĂ©rence liĂ©e aux modalitĂ©s de la TCC, pas d'influence sur les Ă©ventuels symptĂŽmes dĂ©pressifs La TCC spĂ©cifique en groupe n'apparaĂźt pas supĂ©rieure Ă  l'approche psycho thĂ©rapeutique individuelle "classique " IC 95% 0,0 - 2,2, p = 0,06, absence de diffĂ©rence confirmĂ©e Ă  1 an. Enfin, l'Ă©ventuelle dĂ©pression, mesurĂ©e par une autre Ă©chelle un des critĂšres secondaires de l'Ă©tude, n'a pas variĂ© dans les 4 groupes, soulignant l'absence d'efficacitĂ© spĂ©cifique du mĂ©thylphĂ©nidate sur les troubles de l'humeur. En conclusion Cette Ă©tude, la premiĂšre du genre avec 4 groupes et un suivi supĂ©rieur 6 mois, montre donc que les interventions psychologiques sont plus efficaces lorsqu'elles sont combinĂ©es au mĂ©thylphĂ©nidate comme chez l'enfant. De plus, ces interventions psychothĂ©rapeutiques n'ont pas besoin d'ĂȘtre effectuĂ©es en groupe la psychothĂ©rapie individuelle, beaucoup plus facile Ă  mettre en Ɠuvre, apparaĂźt comme aussi efficace. Rappelons cependant, Ă  nouveau, que cette Ă©tude est relayĂ©e ici Ă  titre d'information sur la recherche en cours le mĂ©thylphĂ©nidate n'a pas l'AMM en France pour le TDAH de l'adulte. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire TROUBLE BIPOLAIRE SEVERE 26/04/2016 BIPOLAIRE 13 INDICES DE LA MALADIE IDENTIFIÉS Des chercheurs amĂ©ricains ont pour la premiĂšre fois identifiĂ© des traits gĂ©nĂ©tiques permettant de diagnostiquer un trouble bipolaire sĂ©vĂšre. LiĂ©s au cycle de sommeil et d'Ă©veil, ils fournissant des indices importants sur la nature gĂ©nĂ©tique de la maladie et permettent d'apporter de nouvelles voies pour prĂ©venir son apparition. Le trouble bipolaire est un trouble de l’humeur encore trop souvent sous-diagnostiquĂ© car il faut parfois plusieurs annĂ©es avant qu'il ne soit Ă©tabli. Dans une premiĂšre Ă©tude du genre, une Ă©quipe de scientifiques menĂ©e par des chercheurs de l'universitĂ© du Texas et de UCLA ont identifiĂ© une douzaine de traits liĂ©s aux cycles de sommeil et Ă  des activitĂ©s qui sont associĂ©es Ă  un trouble bipolaire grave. "En outre, nous avons Ă©tĂ© en mesure de retracer certains de ces traits Ă  un chromosome spĂ©cifique", a dĂ©clarĂ© le Dr Joseph Takahashi, principal auteur de l'Ă©tude. "Cette Ă©tude reprĂ©sente une Ă©tape clĂ© dans l'identification des causes gĂ©nĂ©tiques de ce trouble et fournit des cibles pour de nouvelles approches de prĂ©vention et de traitement", ajoute le Dr Nelson Freimer de UCLA. Le trouble bipolaire provoque des changements d'humeur drastiques- appelĂ©s Ă©pisodes - pendant lesquelles la personne est soit trop excitĂ©e, soit triste ou irritable. Entre les deux pĂŽles, la personne qui en souffre retrouve un Ă©tat normal. Ses causes sont suspectĂ©es d'ĂȘtre Ă  la fois gĂ©nĂ©tiques et environnementales. Des comportements qui prĂ©cĂšdent une saute d'humeur Ainsi, les chercheurs soupçonnent que la perturbation des rythmes circadiens, notamment les cycles de sommeil et de rĂ©veil, peut prĂ©cĂ©der ces sautes d'humeur. Les malades se rĂ©veillent plus tard et dorment plus en moyenne, sont actifs pendant des pĂ©riodes plus courtes que les autres personnes et ont un niveau plus faible d'activitĂ©. Pour leur Ă©tude, ils ont fait appel Ă  plus de 500 membres de 26 familles en provenance du Costa Rica et de la Colombie, qui comprennent chacune de nombreuses personnes atteintes de troubles bipolaires graves. Les chercheurs ont analysĂ© de prĂšs les rythmes circadiens de toutes ces personnes pour identifier les traits gĂ©nĂ©tiques liĂ©s Ă  la maladie. Ils ont ainsi pu Ă©tablir 13 marqueurs biologiques ou comportementaux que l'on retrouve le plus souvent chez les malades bipolaires. Il s'agit notamment de la moyenne de la durĂ©e d’éveil, l’amplitude rĂ©veil-sommeil, le pic d’activitĂ©, la durĂ©e des phases de sommeil durant la pĂ©riode de sommeil, le temps de sommeil dĂ©calĂ© ou encore le dĂ©lai d’endormissement. Comment reconnaĂźtre une personne bipolaire ? Phase d'exaltation puis de dĂ©pression... Comment identifier une personne bipolaire ? Medisite a interrogĂ© le Dr RapahĂ«l Giachetti, psychiatre Ă  Toulouse et auteur de La maladie bipolaire expliquĂ©e aux souffrants et aux proches. Deux phases bien distinctes La maladie bipolaire se caractĂ©rise par deux phases distinctes la phase maniaque et la phase de dĂ©pression . Parfois elles peuvent ĂȘtre sĂ©parĂ©es par des pĂ©riodes de calme, oĂč la personne est capable de vivre, de travailler, de mener sa vie sans trouble apparent. "Certaines circonstances peuvent dĂ©clencher une crise » un changement professionnel, qu’il s’agisse de chĂŽmage ou de promotion, un deuil, une sĂ©paration, mais aussi, chez les femmes, la pĂ©riode de post-partum. Elles sont aussi plus sensibles au syndrome prĂ©menstruel" note le Dr RapahĂ«l Giachetti, psychiatre. L’exaltation un signe de la phase maniaque "L’exaltation est la caractĂ©ristique de la phase maniaque, ou chaude »", explique le Dr RapahĂ«l Giachetti. Les signes "La personne Ă©prouve un sentiment de toute-puissance, l’impression d’une extrĂȘme fluiditĂ©, plus rien n’est compliquĂ©. Elle multiplie Ă©galement les contacts sociaux, engageant la conversation facilement, avec tout type de personnes, de façon dĂ©sinhibĂ©e. Un autre symptĂŽme caractĂ©ristique est le rĂ©veil nocturne en mode on-off » la personne se lĂšve d’un coup vers 4 h ou 5 h du matin et se sent immĂ©diatement opĂ©rationnelle elle peut se mettre Ă  travailler ou Ă  faire le mĂ©nage, par exemple." Une alternance rapide entre la dĂ©pression et l'exaltation La phase dĂ©pressive passe souvent pour une dĂ©pression "classique", alors qu’elle est le versant "froid" de la maladie bipolaire. Les signes "La dĂ©pression bipolaire s’installe plus rapidement qu’une dĂ©pression classique et bien souvent elle fait suite Ă  une phase d’exaltation" explique le Dr RapahĂ«l Giachetti, psychiatre. "Parfois en 48 heures, la personne va se sentir ralentie, triste, vidĂ©e de toute son Ă©nergie. On observe Ă©galement, plus souvent, de la culpabilitĂ©, des idĂ©es d’indignitĂ©. Mais bien sĂ»r, le mĂ©decin devra Ă©galement rechercher des antĂ©cĂ©dents d’épisodes maniaques ou hypomaniaques en interrogeant les proches." Ce dĂ©pistage est important car le traitement mĂ©dicamenteux est diffĂ©rent les antidĂ©presseurs fonctionnent rarement ou provoquent des rĂ©ponses indĂ©sirables. Hypomanie ou simple joie de vivre ? L’hypomanie est la forme lĂ©gĂšre de la phase maniaque, pour autant peut-on la confondre avec un banal sentiment de bien-ĂȘtre et de plĂ©nitude ? "C’est une question difficile, car la frontiĂšre peut sembler fine en effet entre les deux. C’est pourquoi l’aide des proches est prĂ©cieuse" explique le psychiatre. Les signes "Ce qu’il faut repĂ©rer c’est une rupture avec le fonctionnement habituel en effet, la personne va prĂ©senter de plus en plus d’énergie, d’envies, d’idĂ©es, de projets, elle va parler sans cesse, passer du coq Ă  l’ane. Le patient n’a pas conscience de la dimension pathologique de cet Ă©tat, l’inquiĂ©tude du proche est prĂ©cieuse pour poser le diagnostic dans ces cas lĂ ." Des comportements Ă  risque La phase maniaque est caractĂ©risĂ©e par des comportements Ă  risque. Les signes "On observe une augmentation des consommations de stupĂ©fiants, d’alcool ou de tabac, une multiplication des partenaires sexuels avec rapports non protĂ©gĂ©s, des dĂ©penses compulsives mais aussi parfois, dans les phases dĂ©lirantes, des conduites aberrantes comme par exemple ce patient qui d’un seul coup a senti son Ă©pouse comme une menace, a pris ses enfants sous le bras et est parti Ă  200 km /h sur la route", illustre le Dr RapahĂ«l Giachetti. Rappel La maladie bipolaire touche entre 1 et 3% de la population et multiplie par 10 le risque de suicide. Psychose maniaco dĂ©pressive, trouble bipolaire ou maladie bipolaire ? On a longtemps nommĂ© "psychose maniaco dĂ©pressive" pour dĂ©crire cette maladie oĂč une mĂȘme personne prĂ©sentait une alternance de dĂ©pression sĂ©vĂšre et de pĂ©riode d’exaltation intense. Pourtant comme le souligne le Dr RapahĂ«l Giachetti, psychiatre "d’un point de vue psychiatrique, le terme psychose suppose l’existence de symptĂŽmes psychotiques c’est-Ă -dire de dĂ©lire. C’est le cas pour certaines personnes qui en crise maniaque par exemple, pensent mĂȘme avoir le pouvoir de voler. Beaucoup de patients ne prĂ©sentent pas de dĂ©lire mais ont nĂ©anmoins une authentique maladie maniaco-dĂ©pressive, c’est pourquoi l’on parle aujourd’hui de trouble bipolaire ou de maladie bipolaire et non plus de psychose. GĂ©nĂ©ralement, on retrouve des symptĂŽmes psychotiques dans le trouble bipolaire de type 1 qui alterne manie et dĂ©pression, mais pas dans le trouble bipolaire de type 2 qui alterne hypomanie petite manie et dĂ©pression. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire TROIS THÉRAPIES POUR S’APAISER 27/04/2016 TROIS THÉRAPIES POUR S’APAISER Bien se connaĂźtre, identifier ses forces et ses faiblesses, sont les conditions indispensables pour vivre sereinement avec soi et les autres. Psychanalyse, dialogue intĂ©rieur et processus Hoffman Ă  chacun de choisir sa mĂ©thode pour y parvenir. Je me sens mal dans ma peau », J’en ai assez de me disputer avec mon partenaire », Je veux que ma mĂšre me laisse tranquille », Je ne supporte plus mon boulot »  Quel que soit le symptĂŽme qui les incite Ă  consulter et quelle que soit la thĂ©rapie qu’ils choisissent, les patients n’ont jamais qu’un dĂ©sir ĂȘtre apaisĂ©, enfin. DĂ©finitivement ? Totalement ? La demande est plus subtile personne ne recherche un Ă©tat de tension zĂ©ro », et c’est dans l’alternance de pĂ©riodes de calme et d’autres plus tumultueuses que nos existences avancent. Le rĂŽle des thĂ©rapies n’est donc jamais d’anĂ©antir en nous les forces en opposition. Elles proposent plutĂŽt de les identifier, de les reconnaĂźtre, avant d’apprendre Ă  vivre autrement avec elles. Pour cela, chaque thĂ©rapie a sa mĂ©thode. Nous en avons choisi trois. De la plus classique et universelle, la psychanalyse, Ă  la plus brĂšve et originale, le processus Hoffman, en passant par le dialogue intĂ©rieur inspirĂ© de la psychanalyse jungienne, chacune a sa propre façon de tenir sa promesse d’apaisement. Mais attention, ces mĂ©thodes, telles que nous les dĂ©crivons, ne s’adressent pas aux personnes souffrant d’un trouble psychotique. La psychanalyse Comprendre ses symptĂŽmes, par Dominique Miller, psychanalyste Psychologies Pourquoi la psychanalyse peut-elle aider Ă  se rĂ©concilier avec soi-mĂȘme ? Dominique Miller La psychanalyse n’est rien d’autre qu’une pratique de la parole. Or, dire ce dont on souffre apporte dĂ©jĂ  un apaisement. Mais cela n’est pas si simple, la psychanalyse pose ses exigences elle attend du patient – le sujet » – qu’il travaille pour identifier et comprendre ce qui le fait souffrir. C’est cette connaissance de son symptĂŽme qui est source d’apaisement. Quelles sont les Ă©tapes d’une analyse ? Le paradoxe, c’est que nous aspirons Ă  la paix et que, en mĂȘme temps, nous aimons le tumulte. La premiĂšre Ă©tape consiste donc Ă  savoir si le sujet est vraiment prĂȘt Ă  lĂącher ce qui le fait souffrir dans son symptĂŽme. DĂšs qu’il y consent, nous commençons Ă  travailler sur ce qui l’aliĂšne. Soit, d’abord, ses types d’identification. A qui le sujet s’est-il identifiĂ© ? Pourquoi, comment ? La dire et la rĂ©pĂ©ter finit par faire tomber l’identification. Ensuite, nous travaillons sur le plan des satisfactions. Quel plaisir tire-t-il de l’attachement Ă  tel ou tel symptĂŽme, qui pourtant lui gĂąche la vie ? Le travail analytique consistera Ă  s’interposer entre le sujet et le symptĂŽme, pour l’aider Ă  dire qui il est dans cette jouissance-souffrance. L’issue de la psychanalyse n’est pas d’aider le sujet Ă  lĂącher son symptĂŽme – car celui-ci donne du sens Ă  son existence – mais de troquer la jouissance mortifĂšre qu’il en tire pour une force dĂ©sirante. Par exemple, sortir de la boulimie pour satisfaire autrement son plaisir oral, en devenant comĂ©dien ou journaliste, ou simplement en chantant rĂ©guliĂšrement
 Quel exercice pourriez-vous proposer pour aider Ă  cet apaisement ? La psychanalyse n’est pas trĂšs portĂ©e sur les exercices » ! Mais si elle devait en prescrire, en tant que thĂ©rapie de la formulation, de la mise en mots, elle proposerait sans doute d’écrire ses rĂȘves, ses pensĂ©es, ses impressions
 Cela peut permettre d’apporter un peu de rĂ©pit quand on a affaire Ă  une angoisse. Comment ça marche ? Faut-il encore prĂ©senter la mĂšre de toutes les thĂ©rapies ? Mise au point par Sigmund Freud Ă  la fin du XIXe siĂšcle, elle est l’aboutissement de ses annĂ©es de recherche sur l’inconscient. Sur le divan, cette cure par la parole permet de dĂ©couvrir les origines profondes et refoulĂ©es de nos souffrances psychiques, afin de nous aider Ă  les dĂ©passer. La frĂ©quence Des sĂ©ances une Ă  trois fois par semaine, de vingt Ă  quarante-cinq minutes, et pour une durĂ©e thĂ©rapeutique de plusieurs annĂ©es. Le dialogue intĂ©rieur Harmoniser tous les aspects de soi, par Pierre Cauvin, consultant en management et formateur en thĂ©rapie du dialogue intĂ©rieur Psychologies Pourquoi le dialogue intĂ©rieur peut-il aider Ă  se rĂ©concilier avec soi-mĂȘme ? Pierre Cauvin Parce que nous ne sommes pas une entitĂ© unique, mais faits d’un certain nombre de sous-personnalitĂ©s que nous avons mises en place, afin de nous adapter Ă  l’environnement. Or, celles-ci ne sont pas forcĂ©ment en accord les unes avec les autres et provoquent en nous une sensation de tiraillement. La mĂ©thode du dialogue intĂ©rieur propose de crĂ©er et de dĂ©velopper un processus rĂ©gulateur entre ces diffĂ©rentes parties de nous-mĂȘme. Cet arbitre, nous l’appelons le moi conscient ». Comment se passe une sĂ©ance type ? Le patient – le facilitĂ© » – explique ce qui lui pose problĂšme Ă  son thĂ©rapeute – le faciliteur ». Ensuite, celui-ci l’invite Ă  donner la parole aux sous-personnalitĂ©s auxquelles ce problĂšme renvoie. L’objectif est de laisser chacune de ces voix aller au bout de son raisonnement, alors que nous avons tendance, naturellement, Ă  en Ă©touffer une ou plusieurs qui, du coup, ne nous laissent jamais en paix. Mais la sensation d’apaisement n’est pas acquise pour toujours il faut l’entretenir, en Ă©tant attentif Ă  ce qui parle, agit et dĂ©cide en nous au quotidien. Quel exercice pourriez-vous proposer pour repĂ©rer une de ses sous-personnalitĂ©s? Les sous-personnalitĂ©s fonctionnent par paires, une dominante » et une Ă©touffĂ©e ». Pour les repĂ©rer, je suggĂšre de rĂ©pondre au questionnaire suivant Qu’est-ce qui m’irrite particuliĂšrement chez les autres ? » Par exemple, la paresse. Quelle est la qualitĂ© qui, chez moi, fait que je suis irritĂ© par ce trait ? » Mon Ă©nergie. Comment ceux que je traite de paresseux se dĂ©finiraient-ils ? » Ils diraient qu’ils savent vivre l’instant prĂ©sent. Comment qualifieraient-ils ce que j’estime ĂȘtre ma qualitĂ© ? » Du surmenage, du stress
 Vous venez de mettre en relief une sous-personnalitĂ© dominante, votre cĂŽtĂ© travailleur, et une Ă©touffĂ©e, son opposĂ©e, votre cĂŽtĂ© calme. Pour vous sentir plus en paix, l’objectif sera d’ĂȘtre plus attentif Ă  cette seconde partie de vous, que vous refusez chez les autres autant qu’en vous-mĂȘme. Comment ça marche ? Cette mĂ©thode a Ă©tĂ© mise au point au dĂ©but des annĂ©es 1980 par Hal et Sidra Stone, analystes californiens d’inspiration jungienne. Elle s’adresse aux personnes qui souhaitent rĂ©gler un problĂšme ponctuel relationnel ou personnel rapidement. La frĂ©quence Huit sĂ©ances d’environ une heure et demie peuvent suffire. Dans le cadre d’une thĂ©rapie brĂšve, il faut compter un Ă  deux ans, Ă  raison d’une sĂ©ance tous les quinze jours. Le processus Hoffman Restaurer l’amour-propre, par Karin Reuter, psychologue clinicienne, psychothĂ©rapeute et codirectrice de l’Institut Hoffman France, avec sa fille Katrin Reuter Psychologies Comment le processus Hoffman peut-il aider Ă  se rĂ©concilier avec soi-mĂȘme ? Karin Reuter La paix intĂ©rieure ne peut venir qu’avec la certitude d’ĂȘtre digne d’ĂȘtre aimĂ©. Si celle-ci fait dĂ©faut, le processus Hoffman propose de la rĂ©tablir. Comment ? En redevenant l’enfant que l’on a Ă©tĂ©, en revivant les peurs ou les colĂšres ressenties alors contre nos pĂšre et mĂšre, en vue de trouver enfin une harmonie entre notre intellect adulte et notre part Ă©motionnelle, inscrite dans l’enfance. Quelles sont les Ă©tapes du processus ? Il y en a quatre, organisĂ©es autour d’un stage. La premiĂšre est la phase prĂ©paratoire quelques semaines avant le sĂ©minaire, le participant entame un travail d’introspection, en rĂ©pondant Ă  un questionnaire proposĂ© par le thĂ©rapeute. Il apprend Ă  identifier et Ă  exprimer ses problĂšmes, et il commence Ă  plonger dans le bain de son enfance. Ensuite, c’est la phase active au cours d’exercices en petits groupes, le participant s’immerge dans ses souvenirs d’enfance et extĂ©riorise les Ă©motions liĂ©es Ă  cette pĂ©riode. Cette Ă©tape, trĂšs physique, est Ă  vertu cathartique. Suit la phase de comprĂ©hension. En grand groupe, grĂące Ă  une technique de visualisation, le participant redevient son propre enfant intĂ©rieur de 12-13 ans et rencontre ses parents Ă  l’ñge correspondant. Un dialogue s’instaure oĂč, dans un va-et-vient entre passĂ© et futur, il demande Ă  ses parents pourquoi ils vont agir de telle ou telle façon avec lui. Cet exercice mĂšne au pardon et Ă  la compassion avec soi-mĂȘme, et avec ses parents. Enfin, Ă  partir de ces nouvelles bases, nous proposons de rĂ©apprendre Ă  agir. Quel exercice pourriez-vous proposer ? Celui du recyclage, par exemple. Imaginons une situation aujourd’hui, alors que j’ai rendez-vous avec mon patron, je me sens dĂ©primĂ©, je n’ai envie de rien
 J’en prends conscience, puis j’en reconnais l’origine c’est ce trait de caractĂšre que mon pĂšre dĂ©veloppait face Ă  une situation difficile. Je rĂ©agis quel autre mĂ©canisme puis-je utiliser dans cette situation ? Me rĂ©jouir de ce rendez-vous comme d’un dĂ©fi Ă  relever je l’expĂ©rimente d’abord par visualisation – je m’imagine, confiant et jovial, face Ă  mon patron – avant de le vivre dans la rĂ©alitĂ©. Ainsi, j’ai retrouvĂ© une harmonie entre l’intellect je dois rĂ©ussir ce rendez-vous et l’émotionnel la joie, la confiance
. Comment ça marche ? La technique Le processus Hoffman a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© dans les annĂ©es 1960 par Bob Hoffman, psychologue amĂ©ricain, en collaboration avec des psychanalystes et des psychologues humanistes, dont Claudio Naranjo, psychiatre. Principe Il s’adresse Ă  toute personne ressentant la nĂ©cessitĂ© de sortir de situations de rĂ©pĂ©tition, de relations toxiques ou d’émotions nĂ©gatives. Elle est dĂ©conseillĂ©e aux personnes en Ă©tat de dĂ©pendance alcoolique ou mĂ©dicamenteuse. FrĂ©quence Cette thĂ©rapie de groupe, proposĂ©e dans quatorze pays, se dĂ©roule autour d’un stage intensif de neuf jours. Anne-Laure Gannac pour Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire DROGUE CHEZ LES JEUNES 05/05/2016 DROGUE CHEZ LES JEUNES Quels que soient les contextes socio-culturels, l'adolescence est une pĂ©riode privilĂ©giĂ©e de quĂȘte et d'expĂ©rimentations nouvelles propices Ă  l'adoption de comportements Ă  risque. La consommation de drogue appartient Ă  cette panoplie de comportements dont les adolescents sont particuliĂšrement friands. Dangers de la drogue Ritualisation de la prise de risque, transgression de l'interdit Ă  caractĂšre initiatique, la drogue vĂ©hicule une double dimension nĂ©gative, par le risque et les consĂ©quences graves que peut entraĂźner sa consommation ; mais aussi positive, en raison de la puissance symbolique de l'interdit qu'elle peut exercer chez certains jeunes. Deux questions sont cependant centrales et obsĂšdent les parents confrontĂ©s Ă  ce flĂ©au pourquoi mon enfant se drogue-t-il ? Que dois-je faire pour le sortir de lĂ  ? Causes Les trois principales causes socio-affectives qui peuvent en partie expliquer la consommation de drogue par l'adolescent sont le sentiment d'abandon consĂ©cutif au divorce des parents, ou associĂ© Ă  un dĂ©litement familial ; la difficultĂ© de trouver un sens Ă  sa vie et Ă  la vie en gĂ©nĂ©ral ; une volontĂ© de transgression plus forte que l'interdit, parfois encouragĂ©e par un entourage trop systĂ©matiquement hostile Ă  l'adolescent. Souhaiter s'intĂ©grer Ă  un groupe, rĂ©duire les tensions psychiques, attirer l'attention des parents, sont Ă©galement des motivations frĂ©quentes de l'adolescent qui passera Ă  l'acte d'autant plus facilement que la recherche de repĂšres et d'identitĂ© est difficile. Moins le jeune dispose en effet de moyen de construire ses propres repĂšres, plus les risques de consommation de drogues sont grands. Type de consommateur Il convient avant tout de distinguer entre le consommateur occasionnel et le consommateur chronique. Consommateur occasionnel Le consommateur occasionnel est de loin le plus frĂ©quent et ne doit pas inquiĂ©ter outre mesure. Sa motivation est souvent liĂ©e Ă  un besoin d'affirmation de soi, de provocation du monde des adultes, de besoin trĂšs classique de transgression. AprĂšs une Ă©valuation prĂ©cise de la consommation type de produit, frĂ©quence des prises..., l'instauration ou la rĂ©installation d'un dialogue avec les parents et les enseignants, la prise en compte de l' appel » symbolique lancĂ© par l'ado suffisent gĂ©nĂ©ralement Ă  accompagner ce type de consommateur vers une prise de conscience aux effets le plus souvent bĂ©nĂ©fiques. Consommateur chronique Le consommateur chronique, lui, a franchi le stade de la rĂ©bellion symbolique » pour entrer dans celui de la toxicomanie. Ce type d'adolescent est en rupture avec son milieu familial et presque toujours immergĂ© dans des milieux oĂč la consommation de drogue est importante. Pour ces profils de consommateurs, si le rĂ©tablissement du dialogue avec le milieu familial est essentiel, il ne suffit plus. Le recours Ă  des thĂ©rapeutes psy. spĂ©cialisĂ©s intervenants dans le champ de la prĂ©vention et de la mĂ©dicalisation de la toxicomanie est indispensable. 5 conseils pour mieux intervenir Le premier conseil est de commencer par envisager la consommation de drogue sous un regard clinique et non pas moral. La toxicomanie est une maladie, pas une dĂ©viance ! Le deuxiĂšme est d'Ă©viter de dramatiser sans toutefois tomber dans la banalisation. Un ado qui a consommĂ©, ou consomme sporadiquement des drogues, appelle une prise en charge sĂ©rieuse et efficace, mais pas de dĂ©bordements Ă©motionnels... TroisiĂšme conseil Il est Ă©galement impĂ©ratif de connaĂźtre avec la plus grande prĂ©cision possible la nature de la consommation quels types de drogues, Ă  quelle frĂ©quence, dans quel contexte, avec quels effets recherchĂ©s... QuatriĂšme conseil admettre que la consommation de drogues chez un ado est avant tout un signe de dĂ©tresse et qu'il convient donc de ne pas le culpabiliser. C'est au contraire le moment pour les parents de rĂ©tablir le contact quand celui-ci a Ă©tĂ© interrompu, de proposer des projets et de fixer de nouvelles rĂšgles qui confirment l'autoritĂ© parentale autant qu'elle apporte des repĂšres Ă  l'adolescent. Enfin, cinquiĂšme conseil en cas de dĂ©pendance avĂ©rĂ©e Ă  un produit, consulter sans dĂ©lai mĂ©decins et spĂ©cialistes de la toxicomanie. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire UN MUSÉE À L'INTÉRIEUR DE L'HÔPITAL SAINTE-ANNE 14/05/2016 UN MUSÉE À L'INTÉRIEUR DE L'HÔPITAL SAINTE-ANNE Pour la premiĂšre fois cette annĂ©e, le MusĂ©e d'Art et d'Histoire de l'HĂŽpital Sainte-Anne, qui a obtenu rĂ©cemment l'appellation "MusĂ©e de France", participera Ă  la 12Ăšme Ă©dition de la Nuit europĂ©enne des musĂ©es, le samedi 21 mai 2016. L'exposition Les Unes et les Autres a pour objectif de montrer la diversitĂ© de la Collection Sainte-Anne qui a dĂ©butĂ© Ă  la fin du 19Ăšme siĂšcle et dont une partie des Ɠuvres a Ă©tĂ© créé par les malades de l'hĂŽpital psychiatrique. Par Laurence Moisdon - RĂ©digĂ© le 13/05/2016 La premiĂšre salle de l'exposition est exclusivement consacrĂ©e Ă  l'Ɠuvre de Caroline Mac Donald, une artiste qui a travaillĂ© dans les ateliers de l'hĂŽpital Sainte-Anne dans un premier temps, puis ensuite de chez elle pour continuer son parcours crĂ©atif. Deux pĂ©riodes de l'artiste se dĂ©gagent l'une dans les annĂ©es 80, dominĂ©e par de gigantesques portraits trĂšs colorĂ©s et pleins de vie, l'autre plus rĂ©cente, avec des Ɠuvres abstraites dignes de Mondrian. Dans la suite de la visite, des productions d'un tout autre genre se dressent devant nous. De nombreux artistes contemporains de style trĂšs diffĂ©rents exposent leurs crĂ©ations. Collage, peinture, dessin autant de façons de s'associer Ă  la collection Sainte-Anne. Depuis 70 ans, la collection Sainte-Anne s'est considĂ©rablement enrichie grĂące Ă  des dons de psychiatres, d'institutions, de patients et d'artistes. L'ensemble de ses Ɠuvres artistiques Ă©pouse l'histoire moderne de la psychiatrie. Avec l'aide de la Direction des affaires culturelles DRAC, l'ex MusĂ©e Singer-Polignac est devenu le MusĂ©e d'Art et d'Histoire de l'HĂŽpital Sainte-Anne. "L'appellation MusĂ©e de France est le fruit d'un travail d'une vingtaine d'annĂ©es", indique Anne-Marie Dubois, psychiatre, psychanalyste et commissaire de l'exposition. Également responsable scientifique des collections du musĂ©e, le docteur Dubois Ă©tait fiĂšre et Ă©mue de prĂ©senter l'exposition Les Unes et les Autres qui participera pour la premiĂšre fois cette annĂ©es Ă  la Nuit europĂ©ennes des musĂ©es. Les Unes sont des peintures de Caroline Mac Donald. Selon la psychiatre, "il est trĂšs rare qu'une artiste se rĂ©vĂšle et s'affirme en tant que telle Ă  partir d'un atelier thĂ©rapeutique". Elle ajoute que "tout malade crĂ©atif n’a pas particuliĂšrement de propension Ă  devenir un artiste". Les Autres sont des Ɠuvres commandĂ©es par le musĂ©e Ă  des artistes qui n'avaient pas de lien direct avec l'hĂŽpital. De nombreux peintres, dessinateurs et plasticiens ont choisi d'utiliser des thĂšmes de la Collection Sainte-Anne pour crĂ©er leur production, puis de les y laisser comme tĂ©moignage d'un engagement. Pour cette raison, l'ensemble des Ɠuvres de l'exposition et cohĂ©rent et peut ĂȘtre qualifiĂ© d'art brut, art naĂŻf ou encore art des fous. Selon la commissaire de l'exposition "L'hĂŽpital psychiatrique n'est pas un lieu fermĂ© et est apte Ă  avoir un musĂ©e, un discours sur son musĂ©e ainsi que des Ɠuvres rĂ©alisĂ©es parfois par des malades parfois par des artistes. On peut mĂ©langer les deux pour montrer l'universalitĂ© de l'homme qui dĂ©passe largement le fait d'ĂȘtre malades ou non." Les organisateurs souhaitent Ă  travers cette exposition que la maladie psychique soit dĂ©stigmatisĂ©e en montrant simplement des crĂ©ations qui, si elles Ă©pousent l'histoire de la psychiatrie, sont des Ɠuvres avant tout. DĂšs 1946, de vĂ©ritables expositions d'art ouvertes au grand public, ont Ă©tĂ© organisĂ©es au sein de l'HĂŽpital Sainte-Anne. En 1950, l'Exposition internationale d'art psychopathologique a Ă©tĂ© visitĂ©e par un public trĂšs nombreux et elle a fait l'objet de multiples rĂ©actions dans la presse. Il s'agissait de prĂ©senter les Ɠuvres de "patients-artistes" de diffĂ©rents pays du monde. Cette exposition fĂ»t fondatrice de l'histoire de la constitution de la collection Sainte-Anne. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire COMMENT EXPLIQUER L'ENTRÉE DANS LA PSYCHOSE ? 15/05/2016 COMMENT EXPLIQUER L'ENTRÉE DANS LA PSYCHOSE ? Une Ă©quipe de recherche de l’UniversitĂ© Paris Descartes, de l'Inserm et du Centre Hospitalier Sainte-Anne, sous la direction du Professeur Marie-Odile Krebs, a mis en Ă©vidence que des modifications Ă©pigĂ©nĂ©tiques accompagnent l’émergence d’un Ă©pisode psychotique dans une cohorte de jeunes personnes Ă  risque ĂągĂ©es de 15 Ă  25 ans. Ces modifications compromettent des systĂšmes de rĂ©ponse au stress oxydatif et Ă  l’inflammation. GrĂące Ă  ce nouveau travail, les chercheurs apportent un nouvel Ă©clairage Ă  cette maladie dont la principale explication biologique reposait jusqu'alors sur des perturbations de la sĂ©crĂ©tion de la dopamine au niveau cĂ©rĂ©bral. Les troubles psychotiques touchent prĂ©fĂ©rentiellement une population jeune avec un retentissement social majeur. Plusieurs annĂ©es avant le dĂ©clenchement d’un vĂ©ritable Ă©pisode psychotique, certaines modifications du comportement isolement, agressivitĂ© ou certains symptĂŽmes non spĂ©cifiques anxiĂ©tĂ©, troubles de la concentration ou du sommeil, puis plus spĂ©cifiques distorsions perceptuelles, idĂ©es fixes 
 sont gĂ©nĂ©ralement prĂ©sents. Certains outils d’évaluation permettent de dĂ©finir des critĂšres d’état mental Ă  risque ». Environ un tiers des personnes ayant un Ă©tat mental Ă  risque » dĂ©velopperont un trouble psychotique dans un dĂ©lai de trois ans. Il existe donc un important intĂ©rĂȘt clinique Ă  comprendre les mĂ©canismes physiopathologiques accompagnant cette Ă©volution afin de mieux dĂ©finir des stratĂ©gies de suivi et surtout d’interventions thĂ©rapeutiques. Pour Ă©tudier l’entrĂ©e dans la psychose, l’équipe de chercheurs a suivi une approche originale Ă©tudier les modifications du profil de mĂ©thylation 1 mesurĂ© grĂące Ă  un prĂ©lĂšvement sanguin de jeunes sujets Ă  risque cohorte ICAAR suivis sur une durĂ©e d’un an. Ils ont comparĂ© le profil des individus chez qui un Ă©pisode psychotique survient et ceux qui ne dĂ©clenchent pas la maladie. Leurs conclusions pointent l’implication de modifications Ă©pigĂ©nĂ©tiques dans le dĂ©clenchement d'un Ă©pisode psychotique. Celles-ci surviennent prĂ©fĂ©rentiellement dans les promoteurs des gĂšnes impliquĂ©s dans la protection contre le stress oxydatif, dans le guidage axonal et dans la rĂ©ponse inflammatoire. Des changements Ă©pigĂ©nĂ©tiques dynamiques accompagnent l’entrĂ©e dans la psychose L’étude a Ă©tĂ© menĂ©e chez 39 sujets jeunes dont 14 ont dĂ©veloppĂ© une transition psychotique dans l'annĂ©e qui a suivi leur entrĂ©e dans la cohorte. Les analyses ont portĂ© sur plus de 400 000 sites de mĂ©thylation, rĂ©partis sur l’ensemble du gĂ©nome encore appelĂ© le mĂ©thylome ». Elles ont intĂ©grĂ© Ă  la fois la dimension temporelle comparaison avant et aprĂšs l’émergence de la psychose mais ont Ă©galement nĂ©cessitĂ© de constituer un groupe contrĂŽle adaptĂ© composĂ© de jeunes ayant sollicitĂ© des soins et/ou une aide psychologique mais n’atteignant pas les critĂšres de sujets Ă  risque. DĂšs l’entrĂ©e dans le suivi, les personnes qui vont dĂ©velopper une psychose prĂ©sentent une hypermĂ©thylation du promoteur du gĂšne GSTM5 2 . Au cours du suivi, on observe une hypomĂ©thylation du promoteur du gĂšne GSTT1 et une hypermĂ©thylation du gĂšne GSTP1. Or, ces trois gĂšnes protĂšgent du stress oxydatif. D’autres modifications significatives ont Ă©tĂ© constatĂ©es au niveau de gĂšnes liĂ©s Ă  l’inflammation et au guidage axonal des neurones. Des pistes pour dĂ©velopper des outils de dĂ©pistage molĂ©culaire prĂ©coce et des thĂ©rapeutiques ciblĂ©es Ces rĂ©sultats ouvrent la voie Ă  une meilleure comprĂ©hension des bouleversements biologiques qui accompagnent la survenue d'une psychose. Jusque-lĂ , les perturbations de la sĂ©crĂ©tion de la dopamine au niveau cĂ©rĂ©bral Ă©taient la principale explication physiopathologique de la psychose. GrĂące Ă  ces nouvelles donnĂ©es, son Ă©mergence pourrait ĂȘtre reliĂ©e Ă  un stress inflammatoire ou oxydatif rompant l'Ă©quilibre homĂ©ostasie dĂ©jĂ  fragilisĂ© par une vulnĂ©rabilitĂ© gĂ©nĂ©tique, environnementale ou neuro-dĂ©veloppementale. Ces rĂ©sultats ouvrent la voie pour le dĂ©veloppement pour des tests de dĂ©tection prĂ©coce et de suivi de progression de la maladie chez ces populations Ă  risque, car cette rupture d’homĂ©ostasie peut ĂȘtre facilement dĂ©tectĂ©e par des prĂ©lĂšvements sanguins Ă©ventuellement rĂ©pĂ©tĂ©s. Ils ouvrent aussi vers de nouvelles stratĂ©gies thĂ©rapeutiques visant Ă  prĂ©venir la conversion psychotique. L’ Ă©tude a Ă©tĂ© publiĂ©e le 26 avril 2016 dans Molecular Psychiatry 1 Les modifications Ă©pigĂ©nĂ©tiques sont matĂ©rialisĂ©es par des marques biochimiques prĂ©sentes sur l’ADN. Elles n'entrainent pas de modification de la sĂ©quence d’ADN mais induisent toutefois des changements dans l’activitĂ© des gĂšnes. Les mieux caractĂ©risĂ©es sont les groupements mĂ©thyle CH3 un atome de carbone et trois d’hydrogĂšne apposĂ©s sur l’ADN. 2 Membre de la famille gluthation transfĂ©rase GST, ce gĂšne code pour des enzymes clefs de la protection contre le stress oxydatif. Source communiquĂ© de presse de l'Inserm, 26 avril 2016. Methylomic changes during conversion to psychosis - O Kebir1,2,3,4,9, B Chaumette1,2,3,4,9, F Rivollier1,2,3,4, F Miozzo5,6,7, L P Lemieux Perreault8, A Barhdadi8, S Provost8, M Plaze1,2,3,4, J Bourgin1,2,3,4, the ICAAR team*, R Gaillard1,2,3,4, V Mezger5,6,7, M-P DubĂ©8 and M-O Krebs1,2,3,4 1- UniversitĂ© Paris Descartes, PRES UniversitĂ© Paris Sorbonne Paris CitĂ©, Centre de Psychiatrie et Neurosciences, UMR S 894, Paris, France 2- INSERM, Laboratoire de Physiopathologie des Maladies Psychiatriques, Centre de Psychiatrie et Neurosciences, UMR S 894, Paris, France 3- CNRS, GDR3557-Institut de Psychiatrie, Paris, France 4- FacultĂ© de MĂ©decine Paris Descartes, Centre Hospitalier Sainte-Anne, Service Hospitalo-Universitaire, Paris, France 5- CNRS, UMR7216 ÉpigĂ©nĂ©tique et Destin Cellulaire, Paris, France 6- UniversitĂ© Paris Diderot, Sorbonne Paris CitĂ©, Paris, France 7- DĂ©partement Hospitalo-Universitaire DHU PROTECT, Paris, France 8- UniversitĂ© de MontrĂ©al, Beaulieu-Saucier Pharmacogenomics Center, MontrĂ©al Heart Institute, MontrĂ©al, QC, Canada PubliĂ© le 26 Avril 2016 Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LES PHOBIES, PARLONS-EN ! 19/05/2016 LES PHOBIES, PARLONS-EN ! Nella Chebbah, Mis Ă  jour le 11/05/16 Serpents, vide, insectes ou nains de jardin
 Nous avons tous une phobie ! Mais est-ce vraiment une phobie ? Et surtout, peut-on s'en dĂ©barrasser ? Nous avons tous peur de quelque chose. Tout comme la joie et la colĂšre, la peur est l'une de nos Ă©motions primaires. Elle est nĂ©cessaire Ă  notre survie car elle nous permet de rĂ©agir face Ă  un danger. Seulement, une peur n'est pas une phobie ! Une phobie est une peur irrationnelle sans objet. C'est Ă  dire que la prĂ©sence de l'objet de la phobie n'est pas nĂ©cessaire au dĂ©clenchement de la crise d'angoisse qui l'accompagne. Par exemple, si vous avez la phobie des chats, le simple fait de penser Ă  un chat vous angoissera. "Une phobie est associĂ©e Ă  une dynamique d'Ă©vitement. La personne phobique cherche ainsi Ă  Ă©viter l'objet de sa phobie", prĂ©cise JĂ©rĂŽme Palazzolo, psychiatre libĂ©ral Ă  Nice et auteur du livre "Je me libĂšre de mes phobies", aux Ă©ditions Puf. L'Ă©vitement empĂȘche toute confrontation avec notre phobie changer de trottoir lorsque l'on aperçoit un chien ou un pigeon, ne pas descendre dans sa cave de peur de voir une araignĂ©e, rester chez soi lorsque l'on a peur de conduire... Toutes ces situation illustrent un Ă©vitement. Une phobie peut donc avoir un impact important sur la vie de la personne qui en souffre. Dans certains cas, elle est un vĂ©ritable handicap au quotidien. "C'est une pathologie qui nĂ©cessite une prise en charge", insiste JĂ©rĂŽme Palazzolo. Phobie d'oĂč viens-tu ? Les origines d'une phobie peuvent en fait ĂȘtre diverses. Elle peut provenir de l'entourage. Par exemple, si une mĂšre demande Ă  son enfant de se mettre Ă  l'abri en cas d'orage car elle en est terrifiĂ©e, ce dernier pourra dĂ©velopper une phobie de l'orage. Les phobies ne sont cependant pas forcĂ©ment due Ă  des Ă©vĂ©nements qui ont eu lieu pendant notre enfance. Elles peuvent rĂ©sulter d'un mauvais apprentissage, c'est-Ă -dire une association trĂšs nĂ©gative entre deux Ă©lĂ©ments. Par exemple, un matin, une personne prend le bus. Elle ne se sent pas trĂšs bien et s'Ă©vanouit. Son malaise n'est pas causĂ© par le bus, pourtant, cette mĂ©saventure sera une source d'inquiĂ©tude la prochaine fois qu'elle y montera. Elle a associĂ© le bus Ă  son malaise. Ainsi, cet inconfort peut, petit Ă  petit, Ă©voluer en phobie. Mais, il arrive que le phobique n'en garde aucun souvenir et ne soit donc pas capable de faire le lien avec ses angoisses. Et d'ailleurs, prĂ©cise JĂ©rĂŽme Palazzolo, "il n'est pas obligatoire que le phobique se souvienne des origines de sa phobie pour que son traitement fonctionne." Un autre facteur augmente notre vulnĂ©rabilitĂ© aux phobies le stress. Plus nous sommes stressĂ©, plus nous risquons de dĂ©velopper des phobies. Attention ! Un stress n'est pas forcĂ©ment nĂ©gatif, il peut ĂȘtre positif. Gagner au loto est une expĂ©rience trĂšs agrĂ©able, mais c'est un stress. Peut-on avoir peur de tout ? La rĂ©ponse est oui. Tout peut ĂȘtre vecteur d'une peur irrationnelle. D'ailleurs, la pantophobie correspond Ă  la phobie
 de tout. Certaines phobies sont trĂšs connues comme l'arachnophobie, l'ornithophobie, la coulrophobie et l'acrophobie, respectivement la phobie des araignĂ©es, des oiseaux, des clowns et des hauteurs vertige. D'autres sont moins intuitives comme la carpophobie phobie des fruits, la tocophobie phobie des belle-mĂšres, la pentheraphobie phobie d'accoucher et l'hypĂ©giaphobie phobie des responsabilitĂ©s. Comment dire adieu aux phobies ? Fort heureusement, ĂȘtre phobique n'est pas une fatalitĂ©. Comme l'indique JĂ©rĂŽme Palazzolo, "les phobies sont des pathologies trĂšs rĂ©pandues et qui se soignent trĂšs bien". Aujourd'hui il existe plusieurs mĂ©thodes pour se dĂ©faire de ses phobies, dont les thĂ©rapies brĂšves, la psychanalyse ou encore l'hypnose. Dans tous les cas, ces thĂ©rapies sont associĂ©es Ă  des traitements mĂ©dicamenteux, visant Ă  calmer l'angoisse et l'anxiĂ©tĂ© causĂ©es par la phobie. Une autre mĂ©thode pour lutter contre les phobies est l'EMDR Eye movement desensitization and reprocessing. Elle repose sur une stimulation sensorielle du patient par le mouvement des yeux ou des stimuli auditifs ou cutanĂ©s. L'objectif est de stimuler les neurones du patient afin que ses souvenirs traumatisants s'estompent. Cette mĂ©thode est surtout utilisĂ©e pour le traitement des Ă©tats de stress post-traumatique ESPT. TCC, la mĂ©thode phare. Le traitement de rĂ©fĂ©rence des phobies demeure la thĂ©rapie comportementale et cognitive TCC. Elle agit sur le comportement et les pensĂ©es cognitions associĂ©es Ă  la phobie. Une dizaine de sĂ©ances seulement sont nĂ©cessaires. "L'intĂ©rĂȘt de cette mĂ©thode rĂ©side dans l'Ă©change entrer le patient et le mĂ©decin. C'est un travail d'Ă©quipe", mentionne JĂ©rĂŽme Palazzolo. En effet, la TCC brise complĂštement le schĂ©ma type du mĂ©decin qui prend des notes pendant que le patient parle. D'ailleurs, le psychiatre compare cette association au tandem formĂ© par un coach et un sportif "je conseille Ă  mes patients de garder un esprit critique, de poser de questions, d'Ă©mettre leurs doutes, et mĂȘme d'exprimer leur dĂ©saccord avec ce que je leur dit.". Les clefs de la rĂ©ussite d'une thĂ©rapie comportementale et cognitive rĂ©sident donc dans le duo mĂ©decin/patient. En pratique, une TCC se dĂ©roule en plusieurs Ă©tapes. La premiĂšre consiste Ă  apprendre Ă  gĂ©rer la crise d'angoisse provoquĂ©e par la phobie. La deuxiĂšme s'attaque aux pensĂ©es nĂ©gatives associĂ©es Ă  la phobie. Enfin c'est le grand moment, le patient est progressivement confrontĂ© Ă  sa phobie. Le traitement d'une phobie par TCC est en thĂ©orie dĂ©finitif. En cas de rechute, quelques sĂ©ances de TCC suffisent pour y palier. Quand le virtuel s'en mĂȘle. La rĂ©alitĂ© virtuelle est un environnement artificiel numĂ©rique ressemblant Ă  la rĂ©alitĂ©. L'utilisateur y est plongĂ© grĂące Ă  un casque Ă©quipĂ© d'un Ă©cran placĂ© Ă  quelques centimĂštres de ses yeux, et sur lequel est projetĂ©e l'image de l'environnement, en trois dimensions. Ainsi, l'utilisateur est capable d'interagir naturellement et intuitivement avec ce nouvel environnement. C'est une technologie qui est de plus en plus utilisĂ©e pour confronter directement les patients Ă  leurs phobies. Par exemple, les personnes ayant peur du vide se retrouvent virtuellement suspendues en haut d'un immeuble. Le traitement d'une phobie par rĂ©alitĂ© virtuelle nĂ©cessite 10 sĂ©ances et est dĂ©finitif. Tout comme pour la thĂ©rapie cognitive et comportementale, si le patient fait une rechute, il suffira de faire quelques sĂ©ances, Ă  nouveau. Les deux principaux centres hospitaliers utilisant cette mĂ©thode sont l'hĂŽpital de la SalpĂȘtriĂšre Ă  Paris et le service de psychiatrie de l'hĂŽpital de la conception Ă  Marseille. ThĂ©rapie ? MĂȘme pas peur ! Il n'est pas toujours simple d'admettre ĂȘtre phobique, surtout si l'objet de la phobie prĂȘte Ă  faire sourire. Quant aux mots "thĂ©rapie" et "psychiatre", ils ont tendance Ă  faire peur. Et c'est sans compter les proches qui, parfois, pensent que l'on exagĂšre. Pourtant traiter sa phobie est important. Plus la phobie est dĂ©tectĂ©e tĂŽt, plus il sera facile de la traiter. NĂ©gligĂ©e, elle pourrait empirer, voire mener Ă  une baisse de l'estime personnelle. "A partir du moment oĂč il y a une souffrance, il faut consulter", insiste JĂ©rĂŽme Palazzolo. Alors que vous ayez une peur panique des araignĂ©es ou des carottes, n'ayez pas honte, trouvez la mĂ©thode qui vous convient et soignez-vous ! lire Je me libĂšre de mes phobie, de JĂ©rĂŽme Palazzolo, dans la sĂ©rie les Psychoguides aux Ă©ditions Puf. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LES BENZODIAZÉPINES 20/05/2016 BENZODIAZÉPINES UN PATIENT SUR DEUX PRÉSENTE DES RISQUES D'EFFETS INDÉSIRABLES Les benzodiazĂ©pines sont des molĂ©cules trĂšs utilisĂ©es dans le traitement des troubles du sommeil ou de l'anxiĂ©tĂ©. Or, selon une Ă©tude de l'Inserm, prĂšs de la moitiĂ© des patients Ă  qui l'on prescrit des benzodiazĂ©pines se trouvent dans une situation qui augmente le risque d'effets indĂ©sirables. Par La rĂ©daction d' - RĂ©digĂ© le 19/05/2016 Environ 11,5 millions de Français ont consommĂ© au moins une fois une benzodiazĂ©pine en France en 2012. Il s'agit de mĂ©dicaments psychotropes qui agissent au niveau du cerveau et possĂšdent notamment des propriĂ©tĂ©s anxiolytiques et hypnotiques. La France est le deuxiĂšme consommateur europĂ©en de benzodiazĂ©pines, aprĂšs le Portugal. Des mĂ©dicaments trop souvent prescrits mais Ă©galement mal prescrits. Une Ă©tude, rĂ©alisĂ©e par l'Inserm, vient de mettre en Ă©vidence que prĂšs de la moitiĂ© des utilisateurs de ces molĂ©cules se trouvent dans une situation augmentant le risque de survenue d'effets indĂ©sirables. 40% d'entre eux prennent d'autres mĂ©dicaments, notamment des opiacĂ©s antalgiques ou des antitussifs, qui ne font pas bon mĂ©nage avec les benzodiazĂ©pines. "Le problĂšme c'est que l'on rajoute souvent dans les ordonnances d'autres molĂ©cules qui peuvent sĂ©dater les patients et comme c'est dĂ©jĂ  la raison d'ĂȘtre des benzodiazĂ©pines, cela multiplie les risques. Les patients deviennent trĂšs sĂ©datĂ©s donc ils ont des risques de mal respirer, voire de faire un coma", explique le Dr Lisa Blecha, addictologue Ă  l'hĂŽpital Paul-Brousse de Villejuif AP-HP. Les benzodiazĂ©pines comportent en effet de nombreux effets indĂ©sirables, mentionnĂ©s dans les notices d'utilisation ils peuvent entraĂźner des troubles de la vigilance, allant de la simple somnolence Ă  la sĂ©dation profonde, avec notamment un risque accru de chutes chez les personnes ĂągĂ©es. Ces mĂ©dicaments peuvent Ă©galement conduire Ă  la survenue d'une dĂ©tresse respiratoire. Or selon l'Inserm, 11% des utilisateurs de benzodiazĂ©pines prĂ©sentent au moment de la prescription une pathologie respiratoire, comme l'asthme ou une broncho-pneumopathie chronique obstructive BPCO, qui augmente le risque de survenue de ces effets indĂ©sirables. "Chez ces patients-lĂ , les benzodiazĂ©pines vont ajouter Ă  leurs difficultĂ©s. Certes, ils vont traiter l'anxiĂ©tĂ©, mais peut-ĂȘtre au prix de les rendre encore plus malades", estime le Dr Lisa Blecha. Ce problĂšme d'interactions est aggravĂ© par la durĂ©e des traitements. Depuis 1991, la durĂ©e maximale de prescription des benzodiazĂ©pines est limitĂ©e Ă  douze semaines pour les anxiolytiques et quatre semaines pour les hypnotiques. Mais en pratique, certains patients les utilisent en continu, pendant plusieurs annĂ©es. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire GROUPE AQUITAIN DE LA SPP 28/05/2016 LE GROUPE AQUITAIN DE LA SOCIÉTÉ PSYCHANALYTIQUE DE PARIS organise la ConfĂ©rence de Mr Thierry BOKANOWSKI, membre titulaire de la Ă  l'UniversitĂ© de Bordeaux II. Le samedi 4 Juin 2016 sur le thĂšme LE PROCESSUS PSYCHANALYTIQUE & LA QUESTION DU NÉGATIF Transferts nĂ©gatifs & Transferts nĂ©gativants Mr Thierry BOKANOWSKI propose de placer le propos de sa confĂ©rence sous l'angle des obstacles rencontrĂ©s au dĂ©ploiement "naturel" du processus analytique expression employĂ©e par S. Ferenczi sujet central abordĂ© par S. Freud dans "Analyse terminĂ©e et analyse interminable" 1937 article qui visait Ă  interroger ce qui, du point de vue de la thĂ©orie pouvait permettre de rendre compte des difficultĂ©s rencontrĂ©es lors du "travail analytique". Pouvoir Ă©voquer le "processus" c'est, de son point de vue, l'Ă©voquer Ă  partir de l'hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© du fonctionnement psychique, il propose ainsi que l'Ă©coute simultanĂ©e et alternative des deux modĂšles de fonctionnement psychique tant chez l'analysant, que chez l'analyste soit l'un des aspects central du travail analytique l'Ă©coute du fonctionnement qui se rĂ©fĂšre aux relations d'objet et Ă  l'organisation de la classique "nĂ©vrose de transfert", en articulation Ă  celle qui renvoie aux niveaux plus primaires, identitaires, archaĂŻques de la personnalitĂ©. Dans ce mĂȘme mouvement, il apparait important Ă  Thierry BOKANOWSKI d'ĂȘtre en mesure de distinguer les transferts nĂ©gatifs dans leur action processuelle, mouvement inhĂ©rent Ă  toute cure analytique, des transferts nĂ©gativants destructeurs infiniment plus pathologiques dans leur action anti-processuelle sachant que ces derniers sont depuis la dĂ©couverte des apories de leur action immobilisante au centre des prĂ©occupations des psychanalystes. Argument disponible sur le site ©SPP L'ANOREXIE MENTALE 09/06/2016 L'anorexie mentale s'explique par le plaisir de maigrir, dit un psychiatre INVITÉ RTL le 8 juin 2016 Cette pathologie rare ne s'expliquerait pas par la peur de grossir, selon une Ă©tude. Les explications du Pr Philip Gorwoord. par Yves Calvi , LoĂŻc Farge publiĂ© le 08/06/2016 L'anorexie mentale, ce trouble du comportement alimentaire, touche 30 Ă  personnes en France. Il s'agit majoritairement des jeunes filles, mais aussi des garçons. On pensait que l'anorexie, c'Ă©tait la peur intense de grossir. Mais une Ă©tude publiĂ©e mardi 7 juin montre que cette pathologie s'expliquerait Ă©galement par le plaisir de maigrir. Elle relĂšverait ainsi du registre des addictions. "Est-ce que cette peur de prendre du poids n'est pas plutĂŽt le plaisir d'en perdre ?", interroge le Pr Philip Gorwoord, chef de service Ă  l'hĂŽpital Saint-Anne Ă  Paris. Beaucoup moins frĂ©quente que la boulimie 5 boulimiques pour une anorexie mentale, l'anorexie a la plus forte mortalitĂ© suicidaire de toutes les pathologies mentales bipolaires, schizophrĂšnes..., selon ce spĂ©cialiste qui a dirigĂ© l'Ă©tude parue dans la revue spĂ©cialisĂ©e Translational Psychiatry. "Cela ouvre des perspectives thĂ©rapeutiques", explique le Pr Gorwoord, qui prĂ©cise qu'aucun traitement biologique n'existe Ă  ce jour pour traiter l'anorexie. "Cela rend le travail des psychiatres qui s'en occupent trĂšs difficile", ajoute-t-il. Autre perspective le concept de remĂ©diation cognitive, "une approche qui fait travailler la gymnastique du cerveau". © PLEINE CONSCIENCE ET PSYCHIATRIE 10/06/2016 PLEINE CONSCIENCE ET PSYCHIATRIE UN DOSSIER DE SANTÉ MENTALE du mois de Mai 2016 LE MAGAZINE DES ÉQUIPES SOIGNANTES EN PSYCHIATRIE InspirĂ©e par les traditions bouddhiques, la mĂ©ditation de pleine conscience Mindfulness consiste Ă  garder une conscience Ă©veillĂ©e Ă  la rĂ©alitĂ© prĂ©sente. En psychiatrie, cette pratique est indiquĂ©e en particulier dans la dĂ©pression rĂ©currente et l’anxiĂ©tĂ©, mais aussi, avec quelques adaptations, pour soulager des symptĂŽmes psychotiques. Cette intervention nĂ©cessite une solide formation et l’engagement du soignant dans une pratique mĂ©ditative personnelle. RepĂšres cliniques et applications. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire BURN OUT ET TEST MBI 26/06/2016 BURN OUT ET TEST MBI Une Ă©tude publiĂ©e en janvier 2014 par le cabinet de conseil en prĂ©vention des risques psycho-sociaux Technologia rĂ©vĂšle que 3,2 millions de personnes en activitĂ©, soit 12% de la population, prĂ©sentent un risque Ă©levĂ© d'ĂȘtre victimes d'un burn-out encore appelĂ© syndrome d'Ă©puisement professionnel. Le burnout correspond Ă  un Ă©tat d'Ă©puisement psychique et physique liĂ© Ă  l'activitĂ© professionnelle.. Il est provoquĂ© par une surcharge de travail, un sur engagement Ă©motionnel, une pression permanente ou Ă  des objectifs irrĂ©alisables. Un long processus Le burn out dĂ©marre sans que la personne atteinte en soit consciente par un sur engagement dans son activitĂ© professionnel au cours duquel la personne se sent trĂšs Ă©panouie. Puis cette suractivitĂ© commence Ă  dĂ©border sur la vie personnes familiale et sociale. Au cours des mois ou des annĂ©es qui suivent, une anxiĂ©tĂ© se manifeste aggravĂ©e par la crainte de ne plus ĂȘtre aussi efficace et performant. Les premiĂšres failles surgissent et la peur de mal faire est compensĂ©e par la volontĂ© de travailler encore davantage. C'est pendant cette pĂ©riode qu'apparaissent les premiĂšres manifestations d'Ă©puisement comme un manque de motivation, un repli sur soi, une l'anxiĂ©tĂ©, des troubles de la mĂ©moire et de la concentration et dans de rares cas des pensĂ©es suicidaires. des moments de grande fatigue, des douleurs et troubles du sommeil. Plusieurs annĂ©es s'Ă©coulent en gĂ©nĂ©ral avant que l'effondrement ne survienne qui se manifeste parfois par la survenue brutale, un matin de l'impossibilitĂ© de se lever pour aller travailler mais Ă©galement par des signes de dĂ©pression. Le test MBI Le Maslach Burnout Inventory MBI est une Ă©chelle d'autoĂ©valuation, Ă©tablie par Maslach & Jackson 1986sur des professionnels de la sante. Le test MBI, Maslow Burnout Inventory, Ă©tabli par Maslach & Jackson en 1986 est une Ă©chelle d'autoĂ©valuation qui permet d'Ă©valuer explore trois aspects du burn out l'Ă©puisement Ă©motionnel, la dĂ©personnalisation et la difficultĂ© Ă  gĂ©rer la relation aux autres. Calculer le score d'Ă©puisement professionnel 9 questions L`Ă©puisement professionnel est liĂ© au rapport avec une activitĂ© professionnelle vĂ©cue comme difficile, Ă©puisante et provoquant beaucoup de stress. La personne se sent vidĂ©e » et ne peut plus recharger ses batteries. Cette situation entraine une grande fatigue Ă  l'idĂ©e d'aller travailler ET ne disparaĂźt pas pendant les pĂ©riodes de repos, week end et vacances. Calculer le score de dĂ©personnalisation, perte d'empathie, deshumanisation 5 questions Les personnes deviennent petit Ă  petit dĂ©tachĂ©es, nĂ©gatives et indiffĂ©rentes. S'observe alors une baisse de considĂ©ration positive vis-Ă -vis des personnes cĂŽtoyĂ©es dans la vie professionnelle qui peut dĂ©border dans la vie sociale et personnelle. Calculer le score de non accomplissement personnel au travail 8 questions La personne s'Ă©value nĂ©gativement et se trouve incompĂ©tente. Elle perd l'estime qu'elle a d'elle-mĂȘme et Ă©prouve beaucoup de difficultĂ©s pour surmonter son Ă©puisement. Traitement Le traitement associe une prise en charge mĂ©dicale et psychologique. La premiĂšre Ă©tape consiste Ă  prescrire un arrĂȘt de travail et Ă  se reposer totalement. La durĂ©e se prolongera le temps d'obtenir l'entrĂ©e dans un processus de guĂ©rison. Une psychothĂ©rapie est souvent conseillĂ©e. La prescription d'un traitement d'anxiolytiques et d'antidĂ©presseurs est souvent recommandĂ©e. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire HYPNOSE, L'ÉTERNEL RETOUR 27/06/2016 HYPNOSE, L'ÉTERNEL RETOUR Antoine Bioy PubliĂ© le 15/06/2016 AprĂšs plusieurs pĂ©riodes d’éclipse, la psychologie, la mĂ©decine et les neurosciences se partagent aujourd’hui les recherches sur l’hypnose
 au risque d’apporter plus de nouvelles questions que de rĂ©ponses. L’hypnose est la dĂ©nomination moderne et occidentale d’un processus thĂ©rapeutique que l’on retrouve aussi dans des environnements culturels diffĂ©rents et Ă  des Ă©poques variables pratiques chamaniques, transes de guĂ©rison hindoues, derviches tourneurs
 L’hypnose existe dans le domaine du spectacle, mais aussi du dĂ©veloppement personnel et de la philosophie de vie pour changer le rapport Ă  son environnement, rejoignant en cela la vogue actuelle de la pleine conscience, ou encore du thĂ©rapeutique, dont il sera question ici. Un effet placebo structurĂ© L’hypnose dĂ©signe un processus mĂȘlant Ă  la fois un Ă©tat psychologique, Ă  savoir l’état hypnotique, et une modalitĂ© relationnelle singuliĂšre entre l’hypnotiseur et l’hypnotisĂ©. L’hypnotisĂ© se trouve en effet dans un Ă©tat de relaxation lui permettant de se concentrer sur ses Ă©motions ou ses pensĂ©es, de renoncer Ă  analyser et intellectualiser, 
 LIRE LA SUITE DANS SCIENCES HUMAINES N° 283 – Juillet 2016 LES NOUVELLES PSYCHOTHÉRAPIES Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire ATTENTAS 28/06/2016 Attentats - Un programme de recherche inĂ©dit sur les mĂ©moires traumatiques PortĂ© par le CNRS et l'Inserm pour la partie scientifique, "13 Novembre" est un programme qui doit analyser les consĂ©quences sur le plan individuel et collectif des attentats parisiens de l'automne dernier. Par la rĂ©daction d' avec AFP RĂ©digĂ© le 13/06/2016 CodirigĂ© par l'historien Denis Peschanski et le neuropsychologue Francis Eustache, ce programme de recherche est fondĂ© sur le recueil et l'analyse de tĂ©moignages de personnes volontaires interrogĂ©es sur dix ans, expliquent-ils dans un communiquĂ©. C'est "une premiĂšre mondiale par son ampleur, le nombre de disciplines associĂ©es et le protocole Ă©tabli" avec des retombĂ©es attendues dans les domaines socio-historique et biomĂ©dical, mais aussi du droit et des politiques publiques ou de la santĂ© publique, assurent le Centre national de la Recherche scientifique CNRS, l'Institut national de la santĂ© et de la recherche mĂ©dicale Inserm et l'hĂ©Sam hautes Ă©tudes Sorbonne arts et mĂ©tiers. "Comment le souvenir traumatique des attentats du 13 novembre 2015 Ă©volue-t-il dans les mĂ©moires individuelles et la mĂ©moire collective? Peut-on prĂ©dire, par l'Ă©tude des marqueurs cĂ©rĂ©braux, quelles victimes dĂ©velopperont un Ă©tat de stress post-traumatique, et lesquelles se remettront plus facilement?", ce sont quelques unes des questions auxquelles les scientifiques tenteront de rĂ©pondre. L'Ă©tude 13 Novembre a dĂ©marrĂ© le 13 mai Ă  Caen et le 2 juin Ă  Bry-sur-Marne prĂšs de Paris et les premiers rĂ©sultats sont attendus Ă  l’automne 2017. Une programme de recherche unique au monde Les personnes, en cours de recrutement, auront soit vĂ©cu le drame directement survivants, entourage, policiers, militaires, pompiers, mĂ©decins..., soit indirectement habitants et usagers des quartiers touchĂ©s, personnes vivant en Ile-de-France. Enfin, des habitants de plusieurs villes de France, dont Caen et Metz, participeront Ă  l'Ă©tude. "Mobilisant plusieurs centaines de professionnels, ce programme est une premiĂšre mondiale par son ampleur, le nombre de disciplines associĂ©es et le protocole Ă©tabli", affirment les chercheurs. Quatre entretiens filmĂ©s seront organisĂ©es en 2016, 2018, 2021 et 2026. Les tĂ©moignages individuels seront mis en perspective avec la mĂ©moire collective construite par les journaux Ă  la radio, Ă  la tĂ©lĂ©vision et dans la presse, les rĂ©actions sur les rĂ©seaux sociaux et les textes et images des commĂ©morations conservĂ©s par l'INA. Les guides d'entretiens ont Ă©tĂ© construits en commun par des historiens, des sociologues, des psychologues, des psychopathologues et des neuroscientifiques, "afin que le matĂ©riel recueilli soit utilisable par chacune de ces disciplines". Une Ă©tude biomĂ©dicale, intitulĂ©e "Remember" se souvenir, dont l'Inserm est promoteur, portera par ailleurs sur 180 des personnes dont 120 directement touchĂ©es par les attentats, souffrant ou non d'un Ă©tat de stress post-traumatique, et 60 personnes habitant Caen. "GrĂące Ă  des entretiens et Ă  des IRM cĂ©rĂ©brales, passĂ©s Ă  la mĂȘme frĂ©quence que les entretiens filmĂ©s, il s'agira de mieux comprendre l'impact des chocs traumatiques sur la mĂ©moire ... et d'identifier des marqueurs cĂ©rĂ©braux associĂ©s Ă  la rĂ©silience au traumatisme", ajoutent les scientifiques. En parallĂšle, l'Ă©tude "ESPA" Ă©tude de santĂ© publique post-attentats est lancĂ© par SantĂ© publique France, en collaboration avec le programme 13 Novembre. Celle-ci vise Ă  analyser, par le biais d'un web questionnaire, l'impact psychotraumatique des attentats sur les personnes directement exposĂ©es mais aussi la validitĂ© des circuits de soins. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LES SOLUTIONS POUR REPRENDRE CONFIANCE EN SOI 07/07/2016 LES SOLUTIONS POUR REPRENDRE CONFIANCE EN SOI Ne pas oser dire non, ĂȘtre incapable de prendre la parole en public, douter constamment de ses capacitĂ©s... Autant de signes qui cachent un manque de confiance en soi. Un problĂšme qui constitue le premier motif de consultation chez le psy. Comment expliquer que certains en souffrent plus que d'autres ? De quelle maniĂšre le manque de confiance en soi se manifeste-t-il ? En quoi consistent les thĂ©rapies ? Par La rĂ©daction d' - RĂ©digĂ© le 08/06/2016 Des formations pour reprendre confiance en soi Si avoir confiance en soi n'est pas forcĂ©ment innĂ©, cela peut nĂ©anmoins se travailler. Pendant une journĂ©e, un professionnel de la communication donne une sĂ©rie d'outils pour reprendre confiance en soi, comme par exemple des astuces pour vaincre son stress "Le but des ateliers est d'apprendre Ă  parler en public mais surtout d'enlever toutes ses peurs, ses croyances je ne suis pas Ă  la hauteur, je ne suis pas capable, je ne peux pas rĂ©pondre si je ne connais pas la rĂ©ponse
 L'objectif est de donner confiance Ă  travers des outils pratiques que les participants pourront mettre en place rapidement", explique Elodie Repellin, fondatrice de l'Agence "Trust you". Cadres, entrepreneurs, salariĂ©s en reconversion professionnelle
 tous cherchent des solutions pour vaincre leur timiditĂ©. Et l'une des clĂ©s de la confiance en soi, c'est de croire en ses objectifs. Le professionnel encourage donc les participants Ă  dĂ©passer leur peur de l'Ă©chec. Il faut compter en moyenne 95 euros pour une journĂ©e de formation. Reprendre confiance en soi les bienfaits de l'hypnose Parfois, la perte ou le manque de confiance en soi peut ĂȘtre liĂ© Ă  des traumatismes. L'hypnose peut alors ĂȘtre une bonne solution. "À travers de l'Ă©tat hypnotique, il y a la possibilitĂ© de laisser Ă©merger des souvenirs qui ne seraient pas revenus Ă  la conscience lors d'un entretien de face Ă  face, de mise au point et qui tout d'un coup, prennent sens. Et ces souvenirs reviennent comme Ă©tant des Ă©lĂ©ments majeurs de quelque chose de traumatique", explique Corinne Van Loey, psychologue hypnothĂ©rapeute. Si chez certains patients, le traumatisme est clairement identifiĂ©, cela n'est pas toujours le cas. La confiance en soi peut ĂȘtre entamĂ©e par une succession de micro-traumatismes qui remontent souvent Ă  l'enfance "Parler en public en milieu professionnel quand on s'est fait un peu tancer par un prof lorsqu'on a pris la parole en classe ou par ses copains, alors qu'on est compĂ©tent, qu'on a les qualifications, les diplĂŽmes
 peut ĂȘtre difficile. On se retrouve Ă©motionnellement dans l'Ă©vĂ©nement antĂ©rieur et tant qu'on n'a pas dĂ©bloquĂ© cet Ă©vĂ©nement antĂ©rieur, on se retrouve dans une situation Ă©motionnellement difficile Ă  vivre", prĂ©cise Corinne Van Loey. Cinq sĂ©ances d'hypnose minimum sont nĂ©cessaires pour reprendre confiance en soi. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire ANTIDÉPRESSEURS CHEZ L'ADOLESCENT 08/07/2016 ANTIDÉPRESSEURS CHEZ L'ADOLESCENT LEUR EFFICACITÉ MISE EN DOUTE L'utilisation de mĂ©dicaments antidĂ©presseurs pour soigner les enfants et adolescents atteints de dĂ©pression est sujet Ă  controverse. Une Ă©tude publiĂ©e le mercredi 8 juin 2016, dans The Lancet, montrerait que les antidĂ©presseurs ne semblent pas offrir un bĂ©nĂ©fice Ă©vident chez les enfants et les adolescents. Par Marie Anton - RĂ©digĂ© le 09/06/2016 La dĂ©pression majeure est le trouble mental le plus commun chez les adolescents mais il est difficile Ă  diagnostiquer et Ă  traiter. Cette maladie touche environ 3% des enfants de 6 Ă  12 ans et entre 8 Ă  12 % des adolescents en France. Le dĂ©bat sur l'utilisation des antidĂ©presseurs chez ces enfants et les adolescents est ancien, ce type de mĂ©dicament potentialisant le risque de passage Ă  l’acte dans les premiers jours de traitement. Une Ă©quipe internationale de spĂ©cialistes a dĂ©cidĂ© d’examiner la question sur la base de donnĂ©es testant l’efficacitĂ© clinique des antidĂ©presseurs chez les adolescents. Une sĂ©lection de 34 Ă©tudes de la littĂ©rature les plus significatives a Ă©tĂ© faite. La mĂ©ta-analyse inclue ainsi l'Ă©valuation de l'efficacitĂ© de 14 antidĂ©presseurs sur participants ĂągĂ©s de 9 Ă  18 ans. NĂ©anmoins, il faut noter que 29% des Ă©tudes sĂ©lectionnĂ©es sont Ă  haut risque de biais, 59% des Ă©tudes ont un risque de biais modĂ©rĂ©s et 12% un risque faible. Sur les 14 antidĂ©presseurs testĂ©s, seule la fluoxetine, commercialisĂ©e sous le nom de Prozac, serait plus efficace plus d’avantages que de risques qu'un placebo pour traiter les symptĂŽmes d’une dĂ©pression. Elle serait Ă©galement mieux tolĂ©rĂ©e avec moins d'effets secondaires et constituerait la meilleure option quand le traitement mĂ©dicamenteux est indiquĂ©. La nortriptyline a pour sa part Ă©tĂ© jugĂ©e le moins efficace des 14 antidĂ©presseurs Ă©tudiĂ©s et l’imipramine le moins bien tolĂ©rĂ©. La venlafalxine est associĂ©e Ă  un risque accru de pensĂ©es suicidaires. Les chercheurs reconnaissent que la vĂ©ritable efficacitĂ© et les risques d'effets indĂ©sirables graves de ces mĂ©dicaments restent dans l’ensemble mĂ©connus en raison de la faiblesse des essais cliniques existants. Sous-diagnostic et sous-traitement de la dĂ©pression chez l'adolescent Les symptĂŽmes dĂ©pressifs de l'adolescent sont diffĂ©rents de ceux de l’adulte. Chez l’adulte, la dĂ©pression se manifeste par une tristesse, un ralentissement, une perte d’envie. "Chez l’adolescent on voit plutĂŽt de l’irritabilitĂ©, de la colĂšre, le dĂ©veloppement de comportements Ă  risque comme la consommation de drogues", explique le Dr Florian Ferreri, psychiatre Ă  l'hĂŽpital Saint-Antoine AP-HP. Le diagnostic est d’autant plus difficile Ă  faire que certains ressentis typiques de l’adolescence "Je suis un bon Ă  rien, tout est nul, rien ne m'intĂ©resse", peuvent ĂȘtre proches des symptĂŽmes dĂ©pressifs, selon le psychiatre. Mais il ne faut pas sous-estimer la dĂ©pression chez l'adolescent. Elle doit ĂȘtre traitĂ©e. Le dĂ©bat sur le recours aux antidĂ©presseurs est ancien. En 2004, la FDA Food and Drug Administration aux USA a demandĂ© aux praticiens de faire attention Ă  l’usage des antidĂ©presseurs chez les enfants et les adolescents Ă  cause du risque de suicide accru en dĂ©but de traitement. En France, une alerte avait aussi Ă©tĂ© lancĂ©e. "Ces alertes ont conduit les mĂ©decins Ă  faire moins de diagnostics de dĂ©pressions et Ă  une moindre prescription d’antidĂ©presseurs , certains adolescents sont sous-traitĂ©s et la suicidalitĂ© a augmentĂ© aux USA ces derniĂšres annĂ©es", regrette le Dr Ferrari. "Il ne faut pas Ă©liminer d'emblĂ©e l'idĂ©e de tout traitement antidĂ©presseur des possibilitĂ©s thĂ©rapeutiques", prĂ©cise-t-il. Les antidĂ©presseurs peuvent avoir leur rĂŽle Ă  jouer, mais la prescription doit ĂȘtre faite par un spĂ©cialiste et les adolescents doivent ĂȘtre Ă©troitement surveillĂ©s pendant les premiers jours du traitement qui peut augmenter le risque de pensĂ©es suicidaires et de passages Ă  l’acte. Un modĂšle biologique diffĂ©rent, une prise en charge adaptĂ©e L'adolescent n'a pas exactement le mĂȘme modĂšle biologique que l'adulte. Son cerveau est en pleine maturation, en remaniement constant. "Il est possible que les systĂšmes de communication grĂące aux neuromĂ©diateurs ne soient pas aussi stables que chez l’adulte. Ceci pourrait expliquer que les effets secondaires surpassent les bons", suggĂšre le Dr Ferreri. C’est en ce sens que l’efficacitĂ© d'un antidĂ©presseur peut ĂȘtre moins bonne. Le rapport bĂ©nĂ©fice-risque est plus variable que chez l’adulte. "Les antidĂ©presseurs visent Ă  traiter notamment la fatigue et le ralentissement créé par la maladie, explique le Dr Ferrerari. Chez l'adulte cela peut avoir exactement l’effet dĂ©sirĂ© mais chez l’adolescent, le regain d’énergie peut ĂȘtre nĂ©gatif et se traduire par de l'agressivitĂ©." Une majoritĂ© de psychiatres semble en accord sur le fait que le traitement de la dĂ©pression chez l'adolescent doit commencer par un soutien psychologique, les antidĂ©presseurs ne devant pas ĂȘtre pris seuls en premiĂšre intention si un suivi immĂ©diat n’y est pas associĂ©. "Mais il ne faut pas refuser le recours aux mĂ©dicaments Ă  partir du moment oĂč l’on surveille l’adolescent. Il ne faut pas cĂ©der au principe de prĂ©caution Ă  priori", selon le Dr Ferreri, le risque Ă©tant de sous-traiter la dĂ©pression et de ne pas utiliser toutes les armes qui peuvent potentiellement en combattre les symptĂŽmes. Étude de rĂ©fĂ©rence Comparative efficacy and tolerability of antidepressants for major depressive disorder in children and adolescents a network meta-analysis, The Lancet, 08 June 2016, DOI Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LA PSYCHANALYSE AUJOURD'HUI ? 09/07/2016 LA PSYCHANALYSE, DU TRIOMPHE À L'AUTODESTRUCTION par SĂ©bastien Dupont - PubliĂ© le 15/06/2016 Si elle ne cesse de perdre du terrain, c’est qu’elle doit faire face Ă  des thĂ©rapies concurrentes, mais aussi Ă  ses propres contradictions. Serait-elle devenue incapable de se renouveler, et tout simplement de se dĂ©finir ? Depuis une quinzaine d’annĂ©es, le mouvement psychanalytique français traverse une pĂ©riode difficile de critiques et de remises en question venant de toutes parts. Au-delĂ  des nombreuses polĂ©miques qui ont occupĂ© les mĂ©dias, Ă  propos du Livre noir de la psychanalyse Catherine Meyer, 2005, du CrĂ©puscule d’une idole Michel Onfray, 2010, ou encore de la prise en charge de l’autisme, les difficultĂ©s actuelles de la psychanalyse ne relĂšvent-elles pas plus profondĂ©ment d’une vĂ©ritable crise d’identitĂ© » ? Cette crise touche Ă  rien de moins qu’à la visĂ©e de la psychanalyse la cure a-t-elle une utilitĂ© ou non ? Est-elle thĂ©rapeutique ou non ? Est-elle parfaitement inutile et gratuite, Ă  la maniĂšre de l’art pour l’art ? A-t-elle au contraire une visĂ©e ? Et si oui, laquelle ? À son origine, la cure poursuit un objectif mĂ©dical elle tend Ă  la disparition des symptĂŽmes, voire Ă  la guĂ©rison pour lire la suite Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire L’ADOLESCENTE ET LE CINÉMA 10/07/2016 NOTE DE LECTURE SUR L’ADOLESCENTE ET LE CINÉMA Elle concerne l’ouvrage dirigĂ© par SĂ©bastien Dupont et Hugues Paris L’adolescente et le cinĂ©ma. De Lolita Ă  Twilight ». Entre ange et dĂ©mon, femme-enfant et tentatrice, l'adolescente est une figure omniprĂ©sente du cinĂ©ma depuis les annĂ©es 1950. La fascination qu'elle exerce sur les cinĂ©astes reflĂšte celle qu'elle suscite dans notre culture moderne. Sa beautĂ©, son attractivitĂ©, son mystĂšre, sa jeunesse, son innocence, le pouvoir qu'on lui prĂȘte... l'Ă©lĂšvent au rang d'idole de notre imaginaire collectif, une idole au statut ambigu, interdite sexuellement et pourtant exposĂ©e aux regards. ParallĂšlement, les adolescentes sont des spectatrices passionnĂ©es, voire des consommatrices effrĂ©nĂ©es de films qu'elles aiment revoir encore et encore. Que viennent-elles chercher sur l'Ă©cran projection, miroir, modĂšle ? En quoi les films dont elles se nourrissent participent-ils de leur construction subjective ? Le cinĂ©ma constitue une porte d'entrĂ©e dans le monde complexe et introverti de l'adolescence fĂ©minine, dont il rĂ©vĂšle, en les illustrant, des continents mĂ©connus. Psychologues, psychanalystes, sociologues et spĂ©cialistes du septiĂšme art interrogent l'Ă©cran noir de la fĂ©minitĂ© naissante et explorent tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les adolescentes sans oser le demander au cinĂ©ma ! ». Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LA DÉPENDANCE CHEZ LES ADOLESCENTS 11/07/2016 LA DÉPENDANCE CHEZ LES ADOLESCENTS Drogues, alcool, jeu
 Vous craignez que votre adolescent soit aux prises avec un problĂšme de dĂ©pendance Il existe heureusement des ressources pour l’aider mais, pour y arriver, il faut aussi pouvoir en parler. Comment reconnaitre un problĂšme de dĂ©pendance ? L’adolescence est la pĂ©riode des premiĂšres expĂ©riences premiĂšre cigarette, premiĂšre ivresse, premier amour, etc. Cette pĂ©riode est souvent compliquĂ©e pour l’adolescent et son entourage. Il est important de maintenir et d’affirmer ses valeurs tout en marquant des limites Ă  ne pas franchir et en informant votre ado des diffĂ©rents dangers qui risquent de parsemer son parcours. En mĂȘme temps, vous voulez bien sĂ»r l’encourager dans son cheminement et favoriser les contacts avec l’extĂ©rieur. Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles les jeunes consomment la cigarette, de l’alcool, des drogues ou s’adonnent aux jeux. Il peut s’agir d’une façon de se dĂ©tendre, d’affronter leurs problĂšmes, ou pour des raisons sociales ou par simple curiositĂ©. Peu importe la raison, ce comportement n’est pas rare chez les jeunes, mais il est important de savoir reconnaĂźtre quand un problĂšme de dĂ©pendance s’installe. La dĂ©pendance peut ĂȘtre psychologique croyance qu’on ne peut fonctionner sans la consommation ou physique adaptation physique Ă  une substance qui mĂšne Ă  une consommation croissante pour obtenir les mĂȘmes effets et prĂ©sence de symptĂŽmes de sevrage Ă  l’arrĂȘt. Voici quelques signes avertisseurs ‱ changements frĂ©quents d’humeur; ‱ nĂ©gligence dans la tenue et l'hygiĂšne; ‱ problĂšmes d’alimentation; ‱ absences rĂ©pĂ©tĂ©es Ă  l'Ă©cole; ‱ opposition Ă  toute discipline; ‱ dĂ©gradation des relations familiales; ‱ changement du cercle d'amis; ‱ besoin d'argent constant; ‱ manque de motivation; ‱ mauvais rĂ©sultats scolaires; ‱ inactivitĂ©; ‱ comportements agressifs ou violents. Qui sont les plus vulnĂ©rables? Certains facteurs permettent d’identifier les individus qui sont plus Ă  risque de dĂ©velopper une dĂ©pendance bien entendu, la prĂ©sence d’un facteur de risque ne signifie pas automatiquement le dĂ©veloppement d’un problĂšme de dĂ©pendance. En voici quelques exemples ‱ faible estime de soi; ‱ comportement impulsif; ‱ difficultĂ©s d’apprentissage; ‱ problĂšmes de santĂ© mentale; ‱ appartenance Ă  un gang; ‱ amis ayant une attitude favorable aux drogues; ‱ environnement familial chaotique; ‱ antĂ©cĂ©dents de problĂšmes de dĂ©pendance dans la famille; ‱ etc. Comment aborder le sujet? Cependant, il est important de le faire le plus vite possible afin d’en rĂ©duire les consĂ©quences et d’aller chercher de l’aide si nĂ©cessaire. Vous pouvez vous faciliter les choses Ă  l’aide des stratĂ©gies suivantes ‱ N’agissez pas impulsivement. Prenez le temps de rĂ©flĂ©chir avant d’agir. ‱ Assurez-vous que votre adolescent n’est pas sous l’effet d’une quelconque substance. ‱ Abordez calmement le sujet. ‱ Exprimez ce que vous ressentez par rapport au problĂšme au lieu de le critiquer. ‱ Parlez au je » et non au tu ». Les adolescents ont souvent de la difficultĂ© Ă  faire face Ă  la critique. ‱ Encouragez votre adolescent Ă  exprimer comment il se sent par rapport Ă  la situation. ‱ Faites-lui sentir que vous l’écoutez. ‱ Explorez les raisons qui pourraient ĂȘtre Ă  l’origine du problĂšme. ‱ Ne minimisez pas l’importance de ses propos ou de ses sentiments. ‱ Fixez avec lui des limites Ă  respecter. ‱ N’ayez pas peur d’appliquer celles que vous avez Ă©tablies. ‱ Faites alliance avec lui dans la recherche de solutions. ‱ IntĂ©ressez-vous aussi aux autres aspects plus positifs dans sa vie. ‱ FĂ©licitez ses efforts et applaudissez ses succĂšs. Faire face aux difficultĂ©s rencontrĂ©es pendant l’adolescence peut s’avĂ©rer un dĂ©fi de taille pour les parents. Ces difficultĂ©s s’ajoutent souvent aux nombreuses autres vĂ©cues dans les autres aspects de votre vie. Cependant, n’ignorez pas les problĂšmes de votre adolescent. Rendez-lui service en prenant Ă  cƓur son bien-ĂȘtre et son Ă©panouissement cela l’aidera Ă  vivre un passage harmonieux vers l’ñge adulte. Il est important de reconnaĂźtre ses limites et de recourir Ă  de l’aide lorsque nĂ©cessaire. Il existe de nombreux organismes Ă  votre disposition qui offrent des services adaptĂ©s aux jeunes ainsi qu’à leur entourage. Vous pouvez vous rĂ©fĂ©rer Ă  un professionnel de la santĂ© qui vous dirigera vers de bonnes ressources. L’adolescence, cette pĂ©riode de transition entre l’enfance et la vie adulte, s’accompagne de ses hauts et de ses bas. Vous avez appris comment manger, parler et marcher Ă  votre enfant, alors pourquoi ne pas lui enseigner l’adoption d’attitudes et de comportements sains alors qu’il est devenu adolescent? Une fois la houle passĂ©e, vous vous fĂ©liciterez d’avoir investi temps et Ă©nergie Ă  son mieux-ĂȘtre. Et une fois devenu un adulte accompli, il vous remerciera sans doute de vos efforts et de votre soutien attentif. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire QUID DES ACOUPHÈNES 12/07/2016 QUID DES ACOUPHÈNES Des oreilles qui bourdonnent Juin 2016 DĂ©finition Les acouphĂšnes sont des troubles auditifs qui se manifestent par la perception de bruits parasites. La personne qui en souffre entend des sons dĂ©sagrĂ©ables qui ne proviennent pas de son environnement. Cause Ce trouble est liĂ© au dysfonctionnement du systĂšme nerveux auditif. Il touche 10 Ă  18% de la population et peut ĂȘtre favorisĂ© par une exposition rĂ©pĂ©tĂ©e Ă  des bruits dont le niveau sonore est Ă©levĂ©. SymptĂŽmes Les acouphĂšnes peuvent ĂȘtre perçus par une seule oreille ou par les deux oreilles, sachant que la sensation discontinue ou permanente est parfois diffuse. Elle peut par exemple ĂȘtre ressentie Ă  l'avant ou Ă  l'arriĂšre de la tĂȘte. Pour ces diffĂ©rents raisons, les acouphĂšnes peuvent ĂȘtre plus ou moins invalidants, sachant que les hommes sont davantage touchĂ©s que les femmes. Deux types d'acouphĂšne AcouphĂšnes objectifs Les acouphĂšnes dits objectifs » sont minoritaires. Ils sont en gĂ©nĂ©ral causĂ©s par des troubles spĂ©cifiques par exemple les mouvements anormaux des muscles de l'oreille et peuvent Ă©galement ĂȘtre perçus par le mĂ©decin Ă  la consultation. AcouphĂšnes subjectifs Les acouphĂšnes dits subjectifs » sont les plus frĂ©quents environ 95% des cas. Ils sont perçus uniquement par le patient et leur origine est particuliĂšrement difficile Ă  dĂ©terminer. SymptĂŽmes typiques Les bruits parasites perçus les plus souvent dĂ©crits sont des pulsations ou cliquetis », des tintements, des bourdonnements ou des chuintements ou encore des vrombissements. Ces symptĂŽmes s'accompagnent de perte d'audition, d'hyperacousie diminution du seuil de tolĂ©rance aux bruits d'intensitĂ© normale et d'insomnie. Traitement Dans certains cas, les acouphĂšnes peuvent ĂȘtre liĂ©s Ă  une pathologie ex otite, maladie de Paget, syndrome de MeniĂšre ou la prise de certains mĂ©dicaments. En agissant sur ces causes, il est possible d'attĂ©nuer voire de supprimer le trouble. Dans une majoritĂ© de cas, la cause n'est pas clairement identifiĂ©e. Le traitement est adaptĂ© au cas par cas et repose sur plusieurs techniques thĂ©rapeutiques. Notamment la prise de certains mĂ©dicaments anti-dĂ©presseurs ou d'anxiolytiques. Le masquage de l'acouphĂšne grĂące Ă  un gĂ©nĂ©rateur de bruit blanc, c'est-Ă -dire un appareil diffusant un souffle comparable au son d'un tĂ©lĂ©viseur dĂ©rĂ©glĂ©, la thĂ©rapie acoustique d'habituation TAH, par le biais de laquelle le patient apprend Ă  tolĂ©rer le bruit parasite, la thĂ©rapie cognitivo-comportementale et des techniques de relaxation peuvent apporter de bons rĂ©sultats. Vivre avec des acouphĂšnes Allumer la radio en cherchant un bruit blanc ex rĂ©glage entre deux frĂ©quences permet de rendre les acouphĂšnes plus supportables, tout comme le fait de mettre en boucle une musique de relaxation, Ă  faible volume ou encore positionner un rĂ©veil analogique sur le meuble de chevet, pour distinguer le tic-tac » de l'aiguille, qui permet de couvrir partiellement l'acouphĂšne. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire DÉPRESSION CARACTÉRISÉE DES ENFANTS ET ADOLESCENTS 19/07/2016 DÉPRESSION CARACTÉRISÉE DES ENFANTS ET ADOLESCENTS RÉSULTATS COMPARÉS DE 14 ANTIDÉPRESSEURS Date de publication 13 Juillet 2016 Chez les enfants et adolescents souffrant un Ă©pisode dĂ©pressif majeur, la psychothĂ©rapie est le traitement de rĂ©fĂ©rence. En cas d'Ă©chec ou de sĂ©vĂ©ritĂ© particuliĂšre, la prescription d'un antidĂ©presseur peut Ă©ventuellement ĂȘtre envisagĂ©e. Afin de dĂ©terminer le rapport bĂ©nĂ©fices - risques des antidĂ©presseurs actuels dans cette indication traitement de seconde intention de la dĂ©pression caractĂ©risĂ©e de l'enfant ou l'adolescent, Andrea Cipriani et ses collaborateurs ont effectuĂ© une mĂ©ta-analyse en rĂ©seau, ce qui a permis de comparer l'efficacitĂ© de 14 antidĂ©presseurs et d'un placebo. Les rĂ©sultats de cette analyse internationale, publiĂ©s dans The Lancet, "ne montrent pas un bĂ©nĂ©fice clair" d'une telle prescription, mĂȘme si la fluoxĂ©tine montre une efficacitĂ© supĂ©rieure au placebo et est mieux tolĂ©rĂ©e que d'autres antidĂ©presseurs. Une augmentation du risque suicidaire a Ă©galement Ă©tĂ© mise en Ă©vidence avec la venlafaxine les donnĂ©es manquent pour les autres molĂ©cules. En pratique, si un antidĂ©presseur s'avĂšre nĂ©cessaire, les auteurs prĂ©conisent d'utiliser la fluoxĂ©tine conformĂ©ment aux recommandations françaises, mais avec prudence et mise en place d'un suivi Ă©troit. Ils appellent aussi Ă  la rĂ©alisation d'autres Ă©tudes avec accĂšs aux donnĂ©es individuelles des patients, seul moyen pour Ă©valuer correctement l'effet d'un traitement. De 0,5 Ă  6 % des enfants et adolescents seraient confrontĂ©s Ă  la dĂ©pression Les troubles dĂ©pressifs sont les troubles mentaux les plus frĂ©quents chez les enfants et les adolescents. D'aprĂšs les donnĂ©es de l'Inserm mentionnĂ©es par l'ANSM en 2008, 0,5 % des enfants et 3 % des adolescents de 13 Ă  19 ans seraient touchĂ©s. Selon une mĂ©ta-analyse amĂ©ricaine publiĂ©e en 2006, les chiffres seraient encore plus importants 2, 8 % des enfants ĂągĂ©s de 6 Ă  12 ans seraient concernĂ©s, et 5,6 % des adolescents ĂągĂ©s de 13 Ă  18 ans. De plus, les auteurs rappellent que cette pathologie reste sous-diagnostiquĂ©e et sous-traitĂ©e, notamment en raison de symptĂŽmes moins typiques que ceux prĂ©sentĂ©s par les adultes irritabilitĂ©, agressivitĂ© ou refus scolaire. La psychothĂ©rapie est un traitement souvent efficace. Les antidĂ©presseurs sont Ă©ventuellement administrĂ©s en seconde intention En cas de dĂ©pression caractĂ©risĂ©e, la psychothĂ©rapie est le traitement de premiĂšre intention dont l'efficacitĂ© n'est plus Ă  dĂ©montrer. Un traitement antidĂ©presseur peut ĂȘtre envisagĂ© en cas d'Ă©chec de la psychothĂ©rapie ou pour en faciliter le dĂ©roulement, comme le rĂ©sument les auteurs de la VIDAL Reco "DĂ©pression". Chez les adolescents atteints d'une dĂ©pression sĂ©vĂšre, ces mĂ©dicaments peuvent mĂȘme ĂȘtre utilisĂ©s en premiĂšre intention, "sous une surveillance trĂšs Ă©troite du risque suicidaire". En France, seule la fluoxĂ©tine a une AMM pour les enfants et adolescents En France, seule la fluoxĂ©tine bĂ©nĂ©ficie d'une AMM dans le traitement des Ă©pisodes dĂ©pressifs majeurs c'est-Ă -dire caractĂ©risĂ©s d'intensitĂ© modĂ©rĂ©e Ă  sĂ©vĂšre en association Ă  un traitement psychothĂ©rapeutique chez les patients de moins de 18 ans Ă  partir de 8 ans, aprĂšs Ă©chec non rĂ©ponse de 4 Ă  6 sĂ©ances de psychothĂ©rapie. MĂ©ta-analyse en rĂ©seau pour hiĂ©rarchiser les antidĂ©presseurs et Ă©valuer leur efficacitĂ© versus placebo La fluoxĂ©tine est-elle vraiment le seul antidĂ©presseur qui peut avoir un intĂ©rĂȘt chez l'enfant ? Parmi les autres antidĂ©presseurs disponibles, lesquels auraient Ă©ventuellement un intĂ©rĂȘt ou, au contraire, un rapport bĂ©nĂ©fices – risques nĂ©gatif ? Afin de le vĂ©rifier, Andrea Cipriani chercheur en psychiatrie, Oxford et ses collaborateurs provenant de 7 autres pays Chine, USA, Allemagne, Italie, Australie, Pays-Bas... et France ont effectuĂ© une mĂ©ta-analyse en rĂ©seau comparaison directe et indirecte des effets des antidĂ©presseurs, cf. schĂ©ma infra, en utilisant une approche statistique probabiliste, "bayĂ©sienne". Ils ont optĂ© pour cette mĂ©thode car les mĂ©ta-analyses appariĂ©es antĂ©rieures n'ont pas fourni de rĂ©sultats clairs sur la hiĂ©rarchisation des antidĂ©presseurs disponibles les nombreuses molĂ©cules disponibles n'ont pas souvent Ă©tĂ© directement comparĂ©es. Pour la premiĂšre fois, les auteurs de cette mĂ©ta-analyse ont donc cherchĂ© Ă  comparer et Ă  classer l'efficacitĂ© de tous les antidĂ©presseurs et du placebo dans le traitement du trouble dĂ©pressif majeur chez les enfants et les adolescents Ă  travers l'Ă©tude de tous les essais randomisĂ©s en double aveugle disponibles. Les donnĂ©es de tous les essais comparant un antidĂ©presseur avec un placebo ou un autre antidĂ©presseur actif, en monothĂ©rapie, par voie orale, dans le traitement du trouble dĂ©pressif majeur chez les enfants et les adolescents ont donc Ă©tĂ© collectĂ©es Ă  partir de diffĂ©rentes bases de donnĂ©es disponibles dans le monde PubMed, Cochrane Library, Web of Science, Embase, CINAHL, PsycINFO, LILACS, les sites internet des organismes de rĂ©glementation et les registres internationaux pour les essais contrĂŽlĂ©s randomisĂ©s et en double aveugle publiĂ©s et non publiĂ©s jusqu'au 31 mai 2015. En cas de dĂ©pression rĂ©sistante, de traitement de moins de 4 semaines ou d'Ă©chantillon de moins de 10 patients, les essais ont Ă©tĂ© exclus de l'analyse. Au total, 34 essais ont Ă©tĂ© admis pour l'analyse. Ces essais comportaient les donnĂ©es de 5 260 participants et 14 mĂ©dicaments antidĂ©presseurs amitriptyline, citalopram, escitalopram, clomipramine, duloxĂ©tine, fluoxĂ©tine, imipramine, mirtazapine, paroxĂ©tine, sertraline, venlafaxine, dĂ©sipramine, nĂ©fazodone et nortriptyline trois derniers non commercialisĂ©s en France. La moitiĂ© des essais inclus un Ă©chantillon recrutĂ© en AmĂ©rique du Nord et seulement 12 % en Europe. La durĂ©e moyenne du traitement Ă©tait de 8 semaines 5 Ă  12, et 82 % des essais 28 sur 34 concernaient des enfants et des adolescents atteints de symptĂŽmes dĂ©pressifs modĂ©rĂ©s Ă  sĂ©vĂšres. Le risque de biais a Ă©tĂ© Ă©valuĂ© au moyen de l'outil Cochrane "risk of bias tool". Les critĂšres principaux d'Ă©valuation Ă©taient l'efficacitĂ© amĂ©lioration des symptĂŽmes dĂ©pressifs et la tolĂ©rance arrĂȘt du traitement en raison d'Ă©vĂ©nements indĂ©sirables. Une efficacitĂ© dĂ©cevante par rapport au placebo. Une exception la fluoxĂ©tine La qualitĂ© des rĂ©sultats a Ă©tĂ© jugĂ©e "trĂšs faible dans la plupart des comparaisons effectuĂ©es". La fluoxĂ©tine a cependant Ă©tĂ© significativement plus efficace que le placebo diffĂ©rence moyenne standardisĂ©e -0,51, Intervalle de crĂ©dibilitĂ© Ă  95% [ICr] -0,99 Ă  -0,03. A l'inverse, la nortriptyline s'est avĂ©rĂ©e significativement moins efficace que 7 autres antidĂ©presseurs et qu'un placebo. Des mĂ©dicaments parfois mal tolĂ©rĂ©s, pouvant entraĂźner des arrĂȘts prĂ©maturĂ©s du traitement En terme de tolĂ©rance, la fluoxĂ©tine fait mieux que la duloxĂ©tine [OR] 0,31, [ICr] 0,13 Ă  -0,95 ou l'imipramine [OR] 0,23, [ICr] -0,04 Ă  -0,78. Le citalopram et la paroxĂ©tine se sont avĂ©rĂ©s significativement mieux tolĂ©rĂ©s que l'imipramine. Cette derniĂšre a d'ailleurs Ă©tĂ© significativement moins bien tolĂ©rĂ©e que le placebo 5,49 ; -1,96 Ă  -20,86 tout comme la venlafaxine 3,19 ; -1,01Ă  -18,70 et la duloxĂ©tine 2,80 ; -1,20 Ă  -9,42. L'imipramine, la venlafaxine et la duloxĂ©tine sont les antidĂ©presseurs associĂ©s au plus grand nombre d'interruptions du traitement en raison de leurs effets indĂ©sirables. Ces interruptions Ă©taient plus frĂ©quentes que chez les patients sous placebo. Une augmentation du risque suicidaire associĂ©e Ă  la prise de venlafaxine ; donnĂ©es manquantes pour d'autres antidĂ©presseurs Le risque suicidaire doit ĂȘtre pris en compte tout au long de l'Ă©volution de l'Ă©pisode dĂ©pressif et notamment en cas de mise en route d'un traitement antidĂ©presseur. Ce risque serait plus Ă©levĂ© chez l'enfant et l'adolescent, d'oĂč la nĂ©cessitĂ© d'une vigilance accrue, en particulier lors des premiĂšres semaines du traitement. L'analyse des auteurs confirme ce risque pour au moins un mĂ©dicament ils ont constatĂ© davantage de comportements suicidaires ou idĂ©ations chez les jeunes sous venlafaxine par rapport aux jeunes sous placebo OR 0,13 ; 95% [ICr] 0,00 Ă  0,55 et sous 5 autres antidĂ©presseurs escitalopram, imipramine, duloxĂ©tine, fluoxĂ©tine et paroxĂ©tine. Cependant, en raison de l'absence de donnĂ©es fiables pour nombre d'antidĂ©presseurs, ce risque de suicidalitĂ© n'a pas pu ĂȘtre Ă©valuĂ© pour tous les mĂ©dicaments car les mĂ©thodes utilisĂ©es sont insuffisantes dans la plupart des essais. Ces limites sont importantes Ă  prendre en compte lors de l'interprĂ©tation des rĂ©sultats. Analyse des biais donnĂ©es de "trĂšs faible qualitĂ©", besoin de donnĂ©es personnalisĂ©es. En utilisant la mĂ©thodologie GRADE The Grading of Recommendations Assessment, Development and Evaluation pour Ă©valuer la qualitĂ© des donnĂ©es, les auteurs estiment que cette qualitĂ© est "trĂšs faible" dans la plupart des comparaisons. De mĂȘme pour la faible qualitĂ© des preuves dans le classement global des traitements en terme d'efficacitĂ© et de tolĂ©rance. De plus, l'interprĂ©tation de ces rĂ©sultats reste limitĂ©e en raison de l'incertitude entourant ces estimations, mais aussi des biais sĂ©lectifs potentiels dus au petit nombre d'essais pour certaines molĂ©cules ainsi qu'Ă  la faible taille d'Ă©chantillon dans les essais indĂ©pendants. Enfin, les auteurs n'ont pas eu accĂšs aux donnĂ©es individuelles des patients, alors que c'est le seul moyen pour Ă©valuer correctement l'effet d'un traitement. En conclusion scepticisme sur l'efficacitĂ© des antidĂ©presseurs Ă  cet Ăąge, mĂȘme si la fluoxĂ©tine semble prĂ©senter un intĂ©rĂȘt, en seconde intention MalgrĂ© les biais et limites Ă©voquĂ©s ci-dessus, plusieurs rĂ©sultats sont significatifs 13 des 14 antidĂ©presseurs Ă©tudiĂ©s ne semblent pas avoir un rapport bĂ©nĂ©fices–risques clairement positif, et la fluoxĂ©tine semble Ă©ventuellement intĂ©ressante, sans qu'il soit possible d'affirmer que cette efficacitĂ© est significative sur le plan clinique. En pratique, le soutien psychologique reste bien entendu la prioritĂ© pour prendre en charge une dĂ©pression de l'enfant ou de l'adolescent. En cas d'Ă©chec, d'impossibilitĂ© d'accĂšs Ă  la psychothĂ©rapie ou de dĂ©pression sĂ©vĂšre d'emblĂ©e, et lorsqu'un traitement pharmacologique paraĂźt nĂ©cessaire, les auteurs estiment, au diapason des recommandations françaises, que la fluoxĂ©tine reste la meilleure option Ă  considĂ©rer. La surveillance du risque de suicidalitĂ© reste recommandĂ©e dans les premiĂšres semaines pour toute instauration d'un traitement antidĂ©presseur. En savoir plus L'Ă©tude objet de cet article Cipriani A, Zhou X, Del Giovane C, Hetrick SE, Qin B, Whittington C, Coghill D, Zhang Y, Hazell P, Leucht S, Cuijpers P, Pu J, Cohen D1, Ravindran AV, Liu Y, Michael KD, Yang L, Liu L, Xie P. Comparative efficacy and tolerability of antidepressants for major depressive disorder in children and adolescents a network meta-analysis. » Lancet, 8 juin 2016. Autres Ă©tudes et travaux mentionnĂ©s dans cet article Mise au point - Le bon usage des antidĂ©presseurs chez l'enfant et l'adolescent, Afssaps devenue ANSM, janvier 2008 E. Jane Costello, Alaattin Erkanli and Adrian Angold. “Is there an epidemic of child or adolescent depression?”, J Child Psychol Psychiatry. 2006 Dec;47121263-71 En savoir plus sur Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LA SUCCESS STORY DE PIERRE BOURDIEU 20/07/2016 LA SUCCESS STORY DE PIERRE BOURDIEU Un structuralisme hĂ©roĂŻque , Jean-Louis Fabiani, Seuil, 2016, 310 pages Maud Navarre PubliĂ© le 15/06/2016 Bourdieu, illustre mĂ©connu ? De la thĂ©orie Ă  l’homme, Jean-Louis Fabiani esquisse un portrait inĂ©dit de celui qui fut l’un des fondateurs de la sociologie française. Pierre Bourdieu s’est Ă©teint en 2002, mais il a laissĂ© derriĂšre lui une Ɠuvre sociologique monumentale plusieurs dizaines d’ouvrages et une thĂ©orie globale de la sociĂ©tĂ© rĂ©gie par la reproduction de l’ordre social. Il a formĂ© dans son sillage des dizaines de chercheurs, dont Jean-Louis Fabiani. Ce dernier consacre aujourd’hui un livre Ă  celui qui fut jadis un directeur de thĂšse accueillant pour les jeunes provinciaux comme lui. Fabiani entreprend de livrer un regard objectif sur l’Ɠuvre de Bourdieu, en se distinguant des lectures qui tour Ă  tour le sacralisent ou le lapident. Ses travaux ont renouvelĂ© le structuralisme Ă  bout de souffle en l’engageant dans la voie d’un constructivisme sensible aux sentiments humains. En s’appuyant sur le concept d’habitus transmis par l’éducation et sĂ©dimentĂ© au fil du temps, sa thĂ©orie atteint une sorte de structuralisme gĂ©nĂ©tique », comme l’appelle Fabiani. SimultanĂ©ment, l’Ɠuvre de Bourdieu peut sembler anachronique elle refuse, entre autres, les analyses microlocales dĂ©fendues par le courant d’histoire critique de l'École des Annales Ă  la fin des annĂ©es 1980. Et tandis que les science studies jetaient dĂ©jĂ  un regard dubitatif sur la notion de vĂ©ritĂ© absolue en science, Bourdieu restait impermĂ©able Ă  tout relativisme. Comment expliquer ce positionnement original pour l’époque ? Fabiani rappelle que Bourdieu, philosophe de formation, ne peut se rĂ©soudre Ă  la disparition de sa discipline au profit des sciences plus empiriques psychologie, sociologie
. Il en a tirĂ© cette ambition holistique, ce goĂ»t pour la montĂ©e en gĂ©nĂ©ralitĂ©, cette volontĂ© d'embrasser la sociĂ©tĂ© dans son ensemble, malgrĂ© un contexte scientifique qui s’y refusait. Bien que marginal, Bourdieu ne fut pas pour autant l’ hĂ©rĂ©tique consacrĂ© » que certains croient percevoir. C’est un faux rebelle, martĂšle Fabiani. Il a nagĂ© Ă  contre-courant des tendances du monde acadĂ©mique de son temps, mais son statut d'agrĂ©gĂ© de philosophie Ă©tait parfaitement conforme Ă  ce milieu professionnel. Fabiani restitue la thĂ©orie du savant en montrant les enjeux scientifiques de l’époque et en expliquant ce qui reste d’actualitĂ©. Il s’arrĂȘte en particulier sur trois notions qu’il juge centrales la thĂ©orie des champs, l’habitus et le capital. Ce lecteur de Bourdieu livre un commentaire personnel d’intellectuel Ă©clairĂ©, plutĂŽt qu’une analyse systĂ©matisĂ©e. Certains points ne sont pas explicitĂ©s et donnent envie d’en savoir plus par exemple, pourquoi ne pas avoir consacrĂ© un chapitre Ă  la notion de violence symbolique ou Ă  la thĂ©orie de la domination qui rapproche le sociologue d’une analyse des rapports sociaux, caractĂ©ristique du marxisme en vogue Ă  l’époque ? Ce dĂ©tail n’îte rien Ă  la finesse du bilan critique prĂ©sentĂ© dans ce livre, en particulier quant Ă  la thĂ©orie des champs qui prĂ©sente l’espace social comme morcelĂ© en diffĂ©rents domaines artistique, politique, scolaire
 plus ou moins autonomes. Selon Fabiani, Bourdieu a fait preuve d’une ambition dĂ©mesurĂ©e. Voulant apprĂ©hender la sociĂ©tĂ© dans son ensemble, il s’est dotĂ© d’analyses trop restreintes le champ de la littĂ©rature ou de l'art ne permettant pas de gĂ©nĂ©raliser. Les notions de capital et d’habitus suscitent moins de dĂ©bats pour leur part ; seuls quelques usages simplifiĂ©s sont dĂ©plorĂ©s par l’auteur du livre. Au-delĂ  de la thĂ©orie, Bourdieu marque aussi par son inventivitĂ© mĂ©thodologique. À la narration littĂ©raire de Claude LĂ©vi-Strauss Tristes tropiques, 1955, il prĂ©fĂšre les analyses statistiques, en particulier les nuages de points, sortes de reprĂ©sentations schĂ©matisĂ©es de l’espace social structurĂ© par les positions des individus dans les diffĂ©rents champs sociaux profession, situation familiale, opinion politique, etc.. Il ambitionne d’expliquer les liens unissant diffĂ©rentes variables, et dĂ©fend une approche relationnelle des faits sociaux. Pourtant, le sociologue n’a pas su contextualiser ses analyses en restituant leur dimension historique. Il n’a pas voulu dĂ©velopper cette perspective, absorbĂ© qu’il Ă©tait par son ambition initiale de saisir la sociĂ©tĂ© dans sa globalitĂ©, explique Fabiani. Son analyse intĂšgre la temporalitĂ© l’habitus est une forme de naturalisation de l’histoire personnelle, le rĂ©sultat de l’éducation. Pour Bourdieu, le changement est improbable, car l’histoire reproduit l’ordre social elle sĂ©dimente la structure de la sociĂ©tĂ© par la transmission de l’habitus et ne permet que des changements Ă  la marge. L’originalitĂ© du livre de Fabiani se dĂ©ploie rĂ©ellement Ă  partir des pages suivantes, quand l’auteur abandonne les concepts pour parler du Bourdieu people », l'homme du monde, un volet de sa vie moins souvent Ă©tudiĂ©. Bourdieu avait cette facultĂ© d’écrire de maniĂšre tantĂŽt Ă©sotĂ©rique, tantĂŽt en s’adressant Ă  un large public. En tant que sociologue, il verrouille ses textes Ă  l’aide d’un jargon thĂ©orique volontairement exagĂ©rĂ© illusio, homologie structurale, hybris, structures structurĂ©es disposĂ©es Ă  fonctionner comme structures structurantes » pour dĂ©finir l’habitus
. D’ailleurs, bien que critique, Fabiani ne reste pas moins proche de Bourdieu, au moins sur la forme, laquelle reprend largement le jargon du sociologue. Cette forme d’ésotĂ©risme est un moyen de s’émanciper des faits sociaux ordinaires, de marquer la dimension scientifique de la sociologie. En tant qu’intellectuel politique, Bourdieu adopte un style tout autre, proche du journalisme. Dans son livre La MisĂšre du monde 1993, par exemple, il mobilise de longs extraits d’entretiens Ă  l’état brut, sans commentaire ou analyse plus approfondie que les quelques Ă©lĂ©ments prĂ©sentĂ©s dans le rĂ©sumĂ©. Habile, Bourdieu joue sur la corde sensible il utilise l’émotionnel, les capacitĂ©s empathiques pour dĂ©noncer les effets du dĂ©sengagement de l’État. L’intellectuel se veut dĂ©fenseur de l’intĂ©rĂȘt public. Il critique le rĂŽle des mĂ©dias, gardiens de la doxa ; il condamne le nĂ©olibĂ©ralisme ; il dĂ©plore le dĂ©clin de la morale collective. L’Ɠuvre prend une tournure biographique au terme de sa carriĂšre. Bourdieu se rĂ©vĂšle paradoxal, lui qui dĂ©fend une thĂ©orie du dĂ©terminisme social, alors qu’il a refusĂ© le chemin plus modeste de l’enseignement tracĂ© par son mentor, Georges Canguilhem. Fils d’employĂ© de poste, il a traversĂ© l’espace social ; provincial, il a rĂ©ussi Ă  Paris ; et il se retrouve philosophe alors que la discipline dĂ©cline. L’intellectuel a bĂ©nĂ©ficiĂ© de l’ouverture du milieu universitaire de l’époque pour acquĂ©rir une lĂ©gitimitĂ© en dĂ©veloppant une discipline nouvelle. Bourdieu est un hĂ©ros, conclut Fabiani. Il fait partie de ces chercheurs qui naviguent seuls et entraĂźnent dans leur sillage toute une flotte plus ou moins fidĂšle. Entre admiration et regard distanciĂ©, l’élĂšve concĂšde que le maĂźtre s’est enfermĂ© dans un systĂšme clos pour mieux y arrimer son nom. Il s’est ainsi privĂ© d’une confrontation Ă  d’autres perspectives qui auraient pu perfectionner l’Ɠuvre. Jean-Louis Fabiani Directeur de recherches Ă  l’EHESS et professeur Ă  l’universitĂ© d’Europe centrale de Budapest, ses travaux portent sur la production du savoir dans une perspective conciliant la sociologie et l’histoire. Il a notamment publiĂ© La Sociologie comme elle s’écrit. De Bourdieu Ă  Latour EHESS, 2015. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire COMMENT SE SOIGNER AUTREMENT 21/07/2016 COMMENT SE SOIGNER AUTREMENT ! FIGARO SANTÉ N°9 - NumĂ©ro SpĂ©cial Juillet-AoĂ»t-Septembre 2016 Le 9Ăšme numĂ©ro du Figaro SantĂ© est consacrĂ© Ă  la mĂ©ditation Qu’on les appelle mĂ©decines douces ou thĂ©rapies alternatives, ce techniques Ă  vocation thĂ©rapeutiques proposent d’autres solutions et approches aux maux du quotidien, et rĂ©pondent Ă  de rĂ©els besoins. MĂȘme si beaucoup de chemin reste encore Ă  faire dans ce domaine, les recettes de grand-mĂšre sont confrontĂ©es Ă  la recherche scientifique, et les soins non-conventionnels se professionnalisent. Conçu sous forme d’abĂ©cĂ©daire, ce numĂ©ro est un vĂ©ritable guide pour apprendre Ă  se soigner autrement. De la mĂ©diation Ă  l’acupuncture, en passant par l’homĂ©opathie, l’hypnose, le jeun ou encore la naturopathie, les meilleurs experts interrogĂ©s apportent des rĂ©ponses aux questions santĂ© les plus courantes et donnent toutes les clĂ©s d’une vie harmonieuse et Ă©quilibrĂ©e. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire HIPPOLYTE BERNHEIM 31/07/2016 Professeur de mĂ©decine et neurologue français Hippolyte Bernheim, nĂ© Ă  Mulhouse le 17 avril 1840 et mort Ă  Paris le 2 fĂ©vrier 1919, cĂ©lĂšbre dans le cadre de l'histoire de l'hypnose et de la psychothĂ©rapie. En 1886, il a Ă©crit "L'esprit n'est pas une quantitĂ© nĂ©gligeable, il existe une psycho-biologie, il existe aussi une psycho-thĂ©rapeutique, c'est un grand levier que l'esprit humain et le mĂ©decin guĂ©risseur doit utiliser ce levier." Retrouvez dans la THÉMATIQUE "AUTEURS & PSYCHANALYSTES" les fichiers au format pdf concernant ce grand homme. DÉPRESSION DE NOUVEAUX GÈNES SUSPECTÉS 02/08/2016 DÉPRESSION DE NOUVEAUX GÈNES SUSPECTÉS Des chercheurs amĂ©ricains ont trouvĂ© dix-sept mutations gĂ©nĂ©tiques potentiellement impliquĂ©es dans la dĂ©pression. Par la rĂ©daction d' avec AFP - RĂ©digĂ© le 02/08/2016 Les "coups durs" de la vie ne peuvent pas ĂȘtre tenus comme seuls responsables des Ă©pisodes dĂ©pressifs. La dĂ©pression est ce qu'on appelle une maladie multifactorielle. Des facteurs biologiques perturbation du fonctionnement cĂ©rĂ©bral, psychologiques liĂ©s Ă  l'Ă©ducation qu'on a reçue, l'histoire familiale, d'Ă©ventuels traumatismes de l'enfance... et environnementaux mort d'un ĂȘtre aimĂ©, perte d'un travail, maladie
 peuvent intervenir dans le dĂ©veloppement de la maladie. Mais les scientifiques savent dĂ©sormais que la dĂ©pression pourrait aussi ĂȘtre inscrite dans les gĂšnes et avoir un caractĂšre hĂ©rĂ©ditaire. Des centaines de milliers de cas Ă©tudiĂ©s Une vaste Ă©tude amĂ©ricaine confirme l'influence des gĂšnes sur le risque de dĂ©pression chez les personnes d'origine europĂ©enne. Un pas de plus pour mieux comprendre la composante biologique de cette maladie et aider au dĂ©veloppement de nouveaux traitements. L'Ă©tude, publiĂ©e dans la revue Nature Genetics dĂ©crit "les premiĂšres associations gĂ©nĂ©tiques significatives avec le risque de trouble dĂ©pressif majeur TDM chez les individus d'origine europĂ©enne". MalgrĂ© des preuves solides de l'hĂ©ritabilitĂ© de la dĂ©pression, les Ă©tudes prĂ©cĂ©dentes ont Ă©tĂ© incapables d'identifier l’emplacement des gĂšnes Ă  risque chez les personnes d'origine europĂ©enne. Une Ă©tude rĂ©cente avait identifiĂ© deux variations gĂ©nĂ©tiques pouvant contribuer au risque de dĂ©velopper cette maladie chez les femmes chinoises, mais elles sont extrĂȘmement rares dans d'autres populations. Les chercheurs ont Ă©tudiĂ© les donnĂ©es d'auto-Ă©valuation de personnes dĂ©clarant un diagnostic clinique de dĂ©pression et celles de personnes sans antĂ©cĂ©dents de dĂ©pression. Ils ont utilisĂ© les donnĂ©es provenant de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine de gĂ©nĂ©tique 23andMe qui vend des tests ADN aux particuliers pour Ă©valuer leur risque gĂ©nĂ©tique de dĂ©velopper certaines maladies. Dix-sept variations gĂ©nĂ©tiques potentiellement impliquĂ©es Les scientifiques ont identifiĂ© un total de dix-sept variations gĂ©nĂ©tiques ou mutations Ă  risque, rĂ©parties dans quinze rĂ©gions du gĂ©nome. Certaines variations seraient Ă©galement associĂ©es Ă  des troubles psychiatriques proches. "L'identification des gĂšnes qui influent sur le risque pour une maladie est une premiĂšre Ă©tape vers la comprĂ©hension de la biologie de la maladie elle-mĂȘme", explique Roy Perlis, du Massachusetts General Hospital États-Unis, coauteur de ce travail. "Nous espĂ©rons que la dĂ©couverte de ces gĂšnes va nous orienter vers de nouvelles stratĂ©gies de traitement", ajoute le spĂ©cialiste, Ă©galement professeur agrĂ©gĂ© de psychiatrie Ă  la Harvard Medical School. Plus gĂ©nĂ©ralement, le Dr Roy Perlis estime que "trouver des gĂšnes associĂ©s Ă  la dĂ©pression devrait aider Ă  dire clairement qu'il s'agit d'une maladie du cerveau", et espĂšre ainsi "diminuer la stigmatisation" des malades. La dĂ©pression touche plus de 350 millions de personnes dans le monde, selon l'OMS. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien © L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire JEAN-PAUL SARTRE - L'EXISTENCE EMBARQUÉE 03/08/2016 JEAN-PAUL SARTRE 1905/1980 - L'EXISTENCE EMBARQUÉE Samuel Webb Mis Ă  jour le 10/07/2016 Si, pour Sartre, nous devons nous engager dans la vie, ce n’est pas d’abord au nom de principes Ă©thiques ou politiques, mais parce que nous sommes d’ores et dĂ©jĂ  embarquĂ©s ». Une philosophie est une maniĂšre de vivre, disait Pierre Hadot, quand elle s’exprime non seulement dans un discours thĂ©orique, mais dans un choix de vie. La tentation est pourtant trĂšs grande pour le philosophe – surtout de profession universitaire – de se contenter de son discours. MĂȘme les philosophes existentialistes », qui s’intĂ©ressent justement aux choix de vie, n’échappent pas forcĂ©ment Ă  ce piĂšge. En parlant d’une philosophie engagĂ©e sans vivre la philosophie comme un engagement, ils seraient comme ces gens dans les opĂ©ras ... qui chantent “Marchons, marchons”, ou “fuyons, fuyons” et qui ne bougent pas » Philosophie comme maniĂšre de vivre. La philosophie de Sartre serait coupable d’une telle dissonance ? Ne serait-elle qu’un opĂ©ra de l’existence sans engagement existentiel ? Sartre prĂ©fĂ©rerait sans doute une analogie théùtrale. Lire la suite dans Sciences Humaines – Grands Dossiers n°43 Juin Juillet Aout 2016 Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire MÉDITATION 04/08/2016 MÉDITATION Figaro SantĂ© n°9 - NumĂ©ro SpĂ©cial - Comment se soigner autrement ! Juillet-AoĂ»t-Septembre 2016 Le 9Ăšme numĂ©ro du Figaro SantĂ© est consacrĂ© Ă  la mĂ©ditation Qu’on les appelle mĂ©decines douces ou thĂ©rapies alternatives, ce techniques Ă  vocation thĂ©rapeutiques proposent d’autres solutions et approches aux maux du quotidien, et rĂ©pondent Ă  de rĂ©els besoins. MĂȘme si beaucoup de chemin reste encore Ă  faire dans ce domaine, les recettes de grand-mĂšre sont confrontĂ©es Ă  la recherche scientifique, et les soins non-conventionnels se professionnalisent. Conçu sous forme d’abĂ©cĂ©daire, ce numĂ©ro est un vĂ©ritable guide pour apprendre Ă  se soigner autrement. De la mĂ©diation Ă  l’acupuncture, en passant par l’homĂ©opathie, l’hypnose, le jeun ou encore la naturopathie, les meilleurs experts interrogĂ©s apportent des rĂ©ponses aux questions santĂ© les plus courantes et donnent toutes les clĂ©s d’une vie harmonieuse et Ă©quilibrĂ©e. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire STRESS ET FECONDITE 19/09/2016 LE STRESS DIMINUE-T-IL LES CHANCES DE TOMBER ENCEINTE ? Une nouvelle Ă©tude nord-amĂ©ricaine met en lumiĂšre un possible effet du stress psychologique survenu durant la pĂ©riode d’ovulation et la probabilitĂ© de tomber enceinte. Dans "Le magazine de la santĂ©" du 14 septembre, le professeur Michael Grynberg, chef du service mĂ©decine de la reproduction Ă  l’hĂŽpital Jean-Verdier de Bondy 93 est revenu sur les rĂ©sultats de cette Ă©tude. Par la rĂ©daction d' - RĂ©digĂ© le 14/09/2016 Le stress ressenti d’une femme Ă  un moment ou un autre de son cycle menstruel peut-il diminuer sa fertilitĂ© ? Les rĂ©cits de femmes jugĂ©es infertiles, tombant enceintes peu de temps aprĂšs avoir adoptĂ©, de mĂȘme que l’efficacitĂ© allĂ©guĂ©e des thĂ©rapies de rĂ©duction du stress en amont de FIV, viennent Ă  l’appui de cette hypothĂšse... Toutefois, peu d’études Ă©pidĂ©miologiques ont Ă©tĂ© menĂ©es pour trancher la question. Leurs conclusions sont, en outre, tantĂŽt en faveur de cette hypothĂšse [1], tantĂŽt en dĂ©faveur [2]. De nouveaux travaux, publiĂ©s dans la revue Annals of Epidemiology, apportent leur contribution Ă  ce dĂ©bat, en Ă©tudiant les Ă©ventuels effets du stress ressenti par les femmes Ă  diffĂ©rents moments de leur cycle sur leur fĂ©conditĂ© Le stress avant l'ovulation rĂ©duit-il les chances de grossesse ? Le stress aprĂšs la pĂ©riode d’ovulation rĂ©duit-il les chances d’implantation de l’embryon dans la muqueuse utĂ©rine ?. Les chercheurs ont ainsi recrutĂ© 400 femmes ne prenant pas de traitement contraceptif, leur demandant de renseigner au jour le jour leur Ă©tat de stress ressenti. Au terme de vingt mois ou moins, en cas de grossesse, les femmes renvoyaient le document pour analyse. À l’issue de l’expĂ©rience Ă©taient survenues 139 grossesses. L’étude statistique des rĂ©sultats incorporant des facteurs importants tels que l’intention ou non d’avoir un enfant, le niveau de tabagisme, de consommation d’alcool, l’indice de masse corporelle
 et le fait d’avoir ou non des relations sexuelles durant la pĂ©riode d’ovulation [3] ! n’a permis d’établir aucun lien significatif concernant l’effet sur la fertilitĂ© d’un stress survenu avant l’ovulation. En revanche, les donnĂ©es collectĂ©es mettent en lumiĂšre un effet si ce stress a lieu pendant la pĂ©riode d’ovulation. Dans le groupe Ă©tudiĂ©, la probabilitĂ© de tomber enceinte Ă©tait 46% infĂ©rieure si les participantes s’estimaient stressĂ©es durant cette pĂ©riode de leur cycle. En tenant compte de la marge d’erreur liĂ©e Ă  la petite taille du groupe Ă©tudiĂ©, les auteurs de l’étude estiment que, pour la population gĂ©nĂ©rale, la fertilitĂ© est diminuĂ©e d’au moins 16%, et d’au plus 65%. Concernant l’effet d’un stress survenu aprĂšs l’ovulation sur l’implantation de l’embryon, les chercheurs avouent que leurs rĂ©sultats sont trĂšs certainement biaisĂ©s. En effet, le stress semble, Ă  la lecture des donnĂ©es, augmenter le succĂšs de l’implantation. En rĂ©alitĂ©, explique-t-il, il est trĂšs probable que le fait d’attendre les rĂ©sultats du test de grossesse et surtout, de les obtenir est, en soi, un facteur de stress ! Quelques hypothĂšses biochimiques d’un effet du stress psychologique sur la fertilitĂ© sont Ă©voquĂ©es par les auteurs. Toutefois, ils estiment que mĂȘme si les mĂ©canismes en jeu ne sont pas prĂ©cisĂ©ment dĂ©finis, cette Ă©tude statistique doit inciter Ă  dĂ©velopper de meilleures thĂ©rapies de rĂ©duction du stress pour les femmes dĂ©sireuses de concevoir, qui pourraient ĂȘtre particuliĂšrement ciblĂ©es autour de la pĂ©riode d’ovulation. Source The impact of periconceptional maternal stress on fecundability. S. Akther et al. Annals of Epidemiology, 2016. doi ________________________________________ [1] Les auteurs de l’étude publiĂ©e dans Annals of Epidemiology citent notamment ‱ Distress and reduced fertility a follow-up study of first-pregnancy planners. Hjollund et al. Fertil Steril, 1999 doi ‱ Stress reduces conception probabilities across the fertile window evidence in support of relaxation. Louis, et al. Fertil Steril, 2011 doi ‱ Preconception stress increases the risk of infertility results from a couple- based prospective cohort studydthe LIFE study. Lynch et al. Hum Reprod, 2014 doi [2] Are increased levels of self-reported psychosocial stress, anxiety, and depression associated with fecundity? Lynch et al. Fertil Steril, 2012 doi [3] Car, bien entendu, si le stress entraĂźne une baisse d’activitĂ© sexuelle, les chances de concevoir sont mathĂ©matiquement diminuĂ©es
 Les chercheurs expliquent avoir pris en compte cette donnĂ©e dans leurs calculs. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire OÙ COMMENCE LA DÉVIANCE SEXUELLE ? 11/10/2016 OÙ COMMENCE LA DÉVIANCE SEXUELLE ? Marc Olano - PubliĂ© le 16/07/2016 Les psychiatres repĂšrent huit paraphilies, autrefois appelĂ©es perversions. Les paraphilies du grec para, Ă  cĂŽtĂ©, et philie, amour sont des activitĂ©s sexuelles atypiques, des fantasmes ou comportements qui ne correspondent pas Ă  la norme des relations classiques impliquant deux partenaires qui s’aiment. Le DSM V Ă©tablit une liste de huit paraphilies autrefois nommĂ©es plus trivialement les perversions ». Ces comportements sont souvent le fait d’une sexualitĂ© solitaire, sans amour. Les paraphiles ont tendance Ă  se servir des autres pour satisfaire leurs fantasmes. ‱ L’exhibitionnisme – Le fait d’exposer ses organes gĂ©nitaux en public devant des Ă©trangers. ‱ Le fĂ©tichisme – L’utilisation d’objets inanimĂ©s par exemple une culotte, d’une matiĂšre le cuir ou d’une partie spĂ©cifique du corps les pieds pour atteindre l’orgasme. ‱ Le frotteurisme – Satisfaire une pulsion sexuelle en se frottant contre une personne pratiquĂ© notamment dans les transports en commun. ‱ La pĂ©dophilie – L’attirance sexuelle pour des enfants prĂ©pubĂšres ou hĂ©bĂ©philie lorsqu’il s’agit d’enfants pubĂšres, Ă©phĂ©bophilie pour les adolescents. ‱ Le masochisme – L’obtention de plaisir sexuel au travers d’actes subis, telle que l’humiliation ou la maltraitance. ‱ Le sadisme – Son pendant qui consiste Ă  infliger des souffrances Ă  autrui pour son propre plaisir sexuel. ‱ Le travestisme – Satisfaction sexuelle Ă  travers le port de vĂȘtements du sexe opposĂ©. ‱ Le voyeurisme – Fait d’observer en cachette d’autres individus nus, en train de se dĂ©shabiller ou lors d’un rapport sexuel. Quelques paraphilies insolites » Au sein du DSMV, une neuviĂšme catĂ©gorie Ă©voque l’existence de paraphilies non spĂ©cifiĂ©es, des conduites atypiques, parfois fort Ă©tonnantes, que dĂ©taille le psychologue amĂ©ricain Jesse Bering dans son ouvrage Pervers. On y dĂ©couvre par exemple que les climacophiles ne peuvent atteindre l’orgasme qu’en tombant dans les escaliers, les psychrophiles qu’en Ă©tant frigorifiĂ©s et en regardant les autres frissonner, les mĂ©lissaphiles qu’en prĂ©sence d’abeilles ou encore les acrotomophiles, qu’avec des partenaires aux membres amputĂ©s. Si certaines de ces paraphilies rares peuvent prĂȘter Ă  rire, comme la titillagnie l’excitation par le chatouillement, d’autres nous enchanterons beaucoup moins, par exemple l’émĂ©tophilie l’attirance pour le vomi, ou, pire, la vorarĂ©philie, pratique qui consiste Ă  dĂ©vorer son partenaire sexuel. En dehors de ces conduites plutĂŽt rarissimes, d’autres paraphilies ont toute une histoire, comme la fameuse zoophilie, une pratique trĂšs ancienne qui consiste en des rapports sexuels entre humains et animaux chĂšvres, chiens, chevaux, Ăąnes et mĂȘme des poules, encore aujourd’hui tolĂ©rĂ©e dans certains pays. Enfin, terminons par un genre particuliĂšrement poĂ©tique, les objectophiles, ces personnes qui tombent Ă©perdument amoureuses d’un objet fĂ©tiche. Tel fut le cas d’une femme suĂ©doise qui Ă©pousa en 1979 le mur de Berlin et qui se considĂšre depuis 1989 comme veuve »  Les paraphilies fĂ©minines restent d’ailleurs rarissimes 99 % des paraphiles seraient des hommes. Rappelons enfin que la classification des conduites sexuelles atypiques reste largement influencĂ©e par le contexte sociĂ©tal. Ainsi, l’homosexualitĂ© fut longtemps considĂ©rĂ©e comme un trouble mental et disparaĂźtra seulement en 1992 du Manuel de classification internationale des maladies CIM. ‱ Pervers. Nous sommes tous des dĂ©viants sexuels ! Jesse Bering, H&O, 2016. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire Fibromyalgie vers une reconnaissance de la maladie ? 15/10/2016 Fibromyalgie vers une reconnaissance de la maladie ? Un rapport d'enquĂȘte parlementaire rendu le 13 octobre estime que reconnaĂźtre la fibromyalgie en tant que maladie et plus seulement en tant que syndrome serait une avancĂ©e importante pour les malades. Par Laurence Moisdon avec AFP - RĂ©digĂ© le 13/10/2016 Entretien avec Sylviane Bulteau, dĂ©putĂ©e PS de VendĂ©e Un rapport d’enquĂȘte parlementaire a Ă©tĂ© publiĂ© ce 12 octobre, afin de mieux identifier la fibromyalgie. En parallĂšle, une expertise collective commandĂ©e par le ministĂšre de la SantĂ© est menĂ©e par l’Inserm depuis le mois de mai. Plusieurs axes se dessinent dans ce rapport parlementaire reconnaĂźtre la fibromyalgie comme maladie, rembourser Ă  100% les malades les plus atteints, renforcer la formation des mĂ©decins dans le traitement de la douleur et dĂ©velopper la recherche. Un Ă  deux millions des Françaises touchĂ©es Affection mal connue, elle touche 1 Ă  2% de la population mondiale. Elle se caractĂ©rise par des douleurs continues et une fatigue importante. En France, on estime qu'elle concerne un Ă  deux millions de personnes. Le diagnostic est extrĂȘmement complexe Ă  Ă©tablir car les symptĂŽmes varient d’une personne Ă  l’autre. Les causes restent inconnues et les examens sont souvent normaux. "Il n’y a pas de marqueurs pour cette maladie, rien d’objectivable. Seule compte la parole du malade. La fibromyalgie, c’est au cas par cas", explique Carole Robert, prĂ©sidente de l’association Fibromyalgie France. Les avancĂ©es proposĂ©es par le rapport Reconnue comme maladie par l'Organisation mondiale de la santĂ© OMS depuis 1992, la fibromyalgie n'a en France que le statut de "syndrome", c'est-Ă -dire un ensemble de symptĂŽmes qu'un patient peut prĂ©senter sans qu'ils soient forcĂ©ment liĂ©s Ă  une maladie. Selon Patrice Carvalho, dĂ©putĂ© de l'Oise Front de Gauche et rapporteur de la commission d'enquĂȘte, le changement du terme "syndrome" par celui de "maladie" serait un premier pas pour garantir un classement en affection de longue durĂ©e ALD aux patients les plus touchĂ©s. Cette catĂ©gorie permet le remboursement Ă  100% des soins et du traitement par l'assurance maladie. Le renforcement de la formation des mĂ©decins en matiĂšre de traitement de la douleur est Ă©galement mis en Ă©vidence par le rapport. Le dĂ©putĂ© estime Ă©galement nĂ©cessaire d'accentuer l'effort de recherche, "trĂšs en deçà" en France par rapport Ă  "ce qui est pratiquĂ© dans certains pays occidentaux". Enfin, le rapport recommande de construire un parcours de soins unifiĂ© pour les patients fibromyalgiques, aujourd'hui traitĂ©s diffĂ©remment selon les praticiens. Une expertise de l'Inserm aprĂšs la commission d'enquĂȘte Créée en mai 2015, la commission d'enquĂȘte de l'AssemblĂ©e nationale a auditionnĂ© 36 personnalitĂ©s mĂ©decins, reprĂ©sentants des institutions de santĂ© publique et associations de patients et recueilli 570 tĂ©moignages de patients fibromyalgiques, qui Ă©taient invitĂ©s Ă  rĂ©pondre Ă  un questionnaire en ligne sur leurs difficultĂ©s et leurs attentes. SimultanĂ©ment, le ministĂšre de la SantĂ© a chargĂ© l'Inserm de rĂ©pertorier et d'analyser les connaissances scientifiques disponibles. Dans sa lettre ouverte, Carole Robert, Ă©crit que son association Fibromyalgie France "aurait prĂ©fĂ©rĂ© qu’une telle commission d’enquĂȘte parlementaire puisse avoir lieu Ă  terme des rĂ©sultats officiels de l’expertise de l’INSERM et non prĂ©alablement. En effet, ce travail d’experts de cet institut indĂ©pendant devrait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une Ă©tape initiale nĂ©cessaire pour aboutir, Ă  terme, aux prises de dĂ©cisions". Elle explique que ce travail scientifique d’une trĂšs grande ampleur 1800 Ă©tudes scientifiques analysĂ©es sur deux ans est essentiel pour dĂ©terminer la prise en charge de la fibromyalgie. "Cette expertise collective donnera notamment des pistes pour permettre une prise en charge adaptĂ©e et une meilleure prise en compte du retentissement du syndrome fibromyalgique sur la vie sociale et professionnelle des patients", dĂ©clare Jacques Desmoulin, attachĂ© parlementaire de M. Carvalho. Suite Ă  la publication du rapport "nous souhaitons rencontrer rapidement la ministre" de la SantĂ©, Marisol Touraine, et Ă©tudier quel texte lĂ©gislatif pourrait ĂȘtre utilisĂ© avant la fin de la lĂ©gislature pour "faire avancer au moins certaines recommandations", a-t-il expliquĂ© Ă  l'AFP. SponsorisĂ© par Ligatus Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire SUICIDES CHEZ LES POSTIERS 28/10/2016 EXPLOSION DES SUICIDES CHEZ LES POSTIERS Les syndicats, ainsi que des experts de La Poste, dĂ©noncent des conditions de travail anormales dans l'entreprise, qui conduisent Ă  un fort absentĂ©isme et Ă  un nombre exceptionnel de suicides. Par la rĂ©daction d' avec AFP - RĂ©digĂ© le 25/10/2016 C'est SUD-PTT qui a tirĂ© la sonnette d'alarme fin septembre 2016 en faisant tĂ©moigner des salariĂ©s de La Poste, victimes d'accidents au travail, et des proches de ceux qui se sont suicidĂ©s. Parmi eux, Emeline Broequevielle, 25 ans, ex-CDD de La Poste dans le Nord, partiellement paralysĂ©e aprĂšs un AVC sur son lieu de travail et qui a portĂ© plainte pour "non-assistance Ă  personne en danger". Et le fils de Charles Griffond, facteur de 53 ans, qui s'est pendu le 17 juillet Ă  Pontarlier Doubs. "Ils m'ont totalement dĂ©truit", "bougeons avec La Poste et mourons grĂące Ă  La Poste", Ă©crivait ce facteur dans une lettre expliquant son geste. Un fort taux d'absentĂ©isme Le taux d'absence, de 6,65 % contre 4,5% en moyenne ailleurs rapport social 2015, est "trĂšs rĂ©vĂ©lateur", dit RĂ©gis Blanchot SUD-PTT, membre du conseil d'administration. A FO 4e force syndicale, Philippe Charry dĂ©nonce "une rĂ©organisation anxiogĂšne" et des "burn-out" Ă  la direction du systĂšme d'information DSI de la branche courrier. La CFDT 2e dĂ©plore "un fonctionnement qui n'est plus en phase avec la stratĂ©gie de l'entreprise". La responsable des ressources humaines de la branche courrier, Line Exbrayat, s'en dĂ©fend. Elle souligne que "seulement trois suicides ont Ă©tĂ© reconnus comme accidents du travail depuis 2012", mais "comme dans tout grand groupe personnes, il y a des situations individuelles qui demandent de l'attention". 150 suicides ou tentatives de suicides depuis 2007 Huit cabinets d'experts auprĂšs des comitĂ©s d'hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et des conditions de travail CHSCT de La Poste ont adressĂ© une lettre ouverte au prĂ©sident du groupe, Philippe Wahl, le 13 octobre, une dĂ©marche inhabituelle. Ils y dĂ©noncent "la dĂ©gradation des conditions de travail, le mĂ©pris du dialogue social" et une "situation prĂ©occupante du fait de la rapide dĂ©gradation de l'Ă©tat de santĂ© des agents". Une liste officieuse Ă©tablie par des postiers et des syndicats, dont l'AFP a eu copie, comptabilise jusqu'Ă  150 suicides ou tentatives de suicides depuis 2007. "Rien ne permet d'affirmer qu'ils sont la consĂ©quence directe des conditions de travail", disent-ils, mais "il est important d'instruire le lien travail-santĂ© dans ces drames". Face aux critiques, la direction de La Poste a annoncĂ© des nĂ©gociations sur les conditions de travail des facteurs et de leurs encadrants qui dĂ©butent le 26 octobre. SponsorisĂ© par Ligatus Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire © LES PSYCHANALYSTES, QUELLE INVENTIVITÉ ? 03/11/2016 LES PSYCHANALYSTES, QUELLE INVENTIVITÉ ? Figures de la psychanalyse NumĂ©ro 32 - Revue semestrielle - Parution 27 octobre 2016 EAN 9782749251127 Claude-NoĂ«le PICKMANN, Pierre MARIE, Jacques SEDAT Avec la participation de Jean ALLOUCH, Marc-Antoine BOURDEU, DaniĂšle BRUN, Dalila CANO, GisĂšle CHABOUDEZ, FrĂ©dĂ©ric DE RIVOYRE, Olivier DOUVILLE, Anne-Laure DUBRUILLE, GĂ©rard GUILLERAULT, Celya HERBIN, Brigitte LALVEE, Didier LAURU, Marie-Pierre MANSUY, Catherine MILLOT, Jean-Jacques MOSCOVITZ, Marie PESENTI-IRRMANN, GĂ©rard POMMIER, Jean-Jacques RASSIAL, Catherine SALADIN, Marie-Laure SUSINI Depuis l’audace du geste de Freud inventant le dispositif par lequel la parole de l’hystĂ©rique allait le mener Ă  la dĂ©couverte de l’inconscient, nous savons que le sujet se constitue toujours Ă  partir du discours de l’Autre. L’analyste devra inventer Ă  chaque fois pour que s’opĂšre l’élaboration de l’histoire infantile de l’analysant, le dĂ©livrant de sa compulsion Ă  rĂ©pĂ©ter les conditions de sa subjectivitĂ© par ses symptĂŽmes. C’est cette invention qui sera questionnĂ©e au fil des diffĂ©rents chapitres de cet ouvrage, qu’il s’agisse du travail du psychanalyste dans la cure, ou dans des services de mĂ©decine et de psychiatrie. A propos des auteurs Claude-NoĂ«le Pickmann est rĂ©dactrice en chef de la revue Figures de la psychanalyse, avec Jacques SĂ©dat, aux Ă©ditions Ă©rĂšs. Jacques SĂ©dat est rĂ©dacteur en chef de la revue Figures de la psychanalyse, avec Claude-NoĂ«lle Pickmann, aux Ă©ditions Ă©rĂšs. Du mĂȘme auteur ProblĂ©matiques adolescentes et direction de la cure Christian HOFFMANN, Claude-NoĂ«le PICKMANN, Didier LAURU Point hors ligne © 1999 Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire Les marqueurs corporels de l'atemporalitĂ© Jung/Pauli 06/11/2016 Article publiĂ© par Bruno Traversi dans la revue PrĂ©sences dirigĂ©e par le Pascal Galvani, professeur de psychologie Ă  l'UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  Rimouski - octobre 2016 En nous fondant sur les travaux de Carl Gustav Jung, fondateur de la psychologie des profondeurs, et de Wolfgang Pauli, l’un des pĂšres de la physique quantique, nous proposons une analyse de l’inscription du sujet dans le temps. À partir d’une approche phĂ©nomĂ©nologique de la danse Kagura Mai, danse japonaise de type extatique que nous avons Ă©tudiĂ©e en atelier pendant dix ans dans le cadre de notre thĂšse de doctorat, nous mettons en Ă©vidence l’existence de marqueurs corporels de l’atemporalitĂ© qui semblent indiquer l’existence d’un plan sous-jacent, un plan antĂ©rieur », indiffĂ©rent Ă  la flĂšche du temps selon Jung et Pauli. Dans le champ des croyances japonaises, la danse Kagura Mai est perçue comme la rĂ©surgence d’un temps originaire propre Ă  renouveler le monde. © LE CORPS INCONSCIENT 11/11/2016 LE CORPS INCONSCIENT Et l’ñme du monde selon Jung et Collection "OUVERTURE PHILOSOPHIQUE" Ă©ditions L’HARMATTAN, Paris Bruno Traversi explore le thĂšme du corps et l'inconscient en se fondant sur les travaux communs de Jung et de Wolfgang Pauli. En deçà de notre corps "ordinaire" sensitif et rĂ©actif, "corps animal", il existe une autre dimension du corps, qui nous relie Ă  ce que Jung et W. Pauli appellent l'"inconscient collectif" et qu'ils identifient Ă  l’Âme du monde des platoniciens. c'est ce "corps originel" que l'auteur nous dĂ©crit, en comparant les pratiques corporelles occidentales et orientales. Au confluant de l'Occident et de l'Orient du Japon, Bruno Traversi fonde son Ă©tude sur la collaboration, 25 ans durant, de Carl Gustav Jung avec Wolfgang Pauli, l'un des pĂšres de la physique cantique, autour du rapport de l'esprit et de la matiĂšre. De la mĂȘme maniĂšre qu'il existe un arriĂšre-monde Ă©tranger Ă  la flĂšche du temps et Ă  la causalitĂ© au sein de la matiĂšre, un arriĂšre monde au sein de l'esprit, il existe un arriĂšre monde au sein du corps - un "corps originel". L'auteur dĂ©crit prĂ©cisemment, Ă  partir d'observations faites en sĂ©ances pendant 10 ans, la nature et la spontanĂ©itĂ© de ce corps originel qui porte les marques de l'Ă©ternitĂ©. MORT DE FRANÇOIS ROUSTANG 26/11/2016 MORT DE FRANÇOIS ROUSTANG, PSYCHANALYSTE ICONOCLASTE Par Robert Maggiori — 24 novembre 2016 PolĂ©miste et touche-Ă -tout, il fut Ă  la fois hypnothĂ©rapeute, expert en psychopathologie, philosophe ou thĂ©ologien. Psychanalyste de renommĂ©e internationale, François Roustang est mort dans la nuit du 22 au 23 novembre, Ă  93 ans. On le qualifiait souvent de dissident», ou de loup solitaire, et il n’était pas en effet un homme de credo, ni d’école ni de groupe, pas mĂȘme d’une seule casaque, car tout Ă  la fois expert en psychopathologie, hypnothĂ©rapeute, philosophe, thĂ©ologien
 D’abord membre de la Compagnie de JĂ©sus, il est vite rebutĂ© par le fonctionnement de l’institution et les fermetures» d’un certain esprit religieux. Il finit par quitter ses habits de jĂ©suite pour revĂȘtir, formĂ© par Serge Leclaire et disciple de Lacan, ceux de psychanalyste. Mais l’institution psychanalytique lui pĂšse Ă©galement, comme lui semblent carentiels certains concepts de la psychanalyse, notamment la notion de transfert» qui lui paraĂźt non seulement improductive mais quasiment pathogĂšne, source en tout cas de bien des maux. BientĂŽt Freud, Lacan lui-mĂȘme, et toute la psychanalyse recevront les flĂšches empoisonnĂ©es de sa critique. PolĂ©miste nĂ©, d’une culture immense, qui allait de la pensĂ©e grecque et de Socrate Ă  ses yeux trahi» par le Platon de la maturitĂ© Ă  Nietzsche, Ă  Wittgenstein, Ă  Kierkegaard ou Ă  RenĂ© Girard, il ne se satisfaisait d’aucune orthodoxie, cueillait ce qui lui semblait bon Ă  des fins thĂ©rapeutiques aussi bien chez l'autre pĂšre» de la psychanalyse Carl Gustav Jung que chez les thĂ©oriciens de l’école californienne de Palo Alto, entre autres Gregory Bateson, oĂč les hypnothĂ©rapeutes amĂ©ricains disciples de Milton Erikson. Il s’intĂ©resse Ă  la suggestion, au chamanisme, au magnĂ©tisme - mais la rencontre dĂ©cisive, joyeuse et libĂ©ratrice selon ses propres termes, fut la rencontre avec la pratique de l’hypnose. Elle lui permettra de mettre fin Ă  ce qui Ă©tait considĂ©rĂ© comme un point basilaire de la psychanalyse, Ă  savoir l'Ă©coute» de la plainte - cette plainte du patient qui selon lui n’était que la façon, pour l’analyste, de le maintenir couchĂ© sur le divan. La fin de la plainte connaĂźtra un grand succĂšs public. Pour François Roustang, il fallait renoncer Ă  l’illusion de maĂźtriser sa vie, et mĂȘme de vouloir constituer un Je» souvenir, pour, au contraire, laisser parler le corps, s’abandonner, lĂącher prise», comme il disait - ne rien vouloir, ne rien attendre, car, en n’attendant plus rien, on se rend disponible, on creuse la place pour que de lĂ  jaillissent les forces vives qui sont en nous». L’auteur d’Un destin si funeste 1976 savait ĂȘtre sardonique, ironique, fĂ©roce mĂȘme il subit durant sa vie autant de critiques qu’il en adressa Ă  ses pairs. Il a continuĂ© Ă  creuser son sillon avec obstination, pour tenter de dire, d’une façon trĂšs originale, ce qu’est cette chose si simple et pourtant impossible» vivre. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire TOBIE NATHAN 27/11/2016 TOBIE NATHAN POUR UNE NOUVELLE INTERPRÉTATION DES RÊVES Propos recueillis par Jean-François Marmion Mis Ă  jour le 28/10/2016 Au XXIe siĂšcle, pourquoi et comment interprĂ©ter ses rĂȘves ? Tous sont-ils interprĂ©tables ? La perspective freudienne est-elle toujours valable ? Telles sont quelques-uns des thĂšmes abordĂ©s dans La nouvelle interprĂ©tation des rĂȘves Odile Jacob, 2011, le dernier ouvrage de Tobie Nathan. Professeur de psychologie Ă  Paris 8, diplomate, romancier et promoteur de l'ethnopsychiatrie, il a rĂ©pondu Ă  nos questions. Vous prĂ©conisez une nouvelle interprĂ©tation des rĂȘves. En quoi Sigmund Freud avait-il raison ou tort dans son approche ? Il ne s'agit pas de dire si Freud a raison ou tort Ă©crivant en 1899, il pense avec son Ă©poque, en faisant des efforts considĂ©rables pour s'en dĂ©marquer. Il s'inscrit dans une dĂ©marche de renouvellement, aprĂšs un long moment de glaciation sur le sujet des rĂȘves, dont l'interprĂ©tation Ă©tait laissĂ©e aux charlatans, devins, cartomanciens, oniromanciens... Pour lire la suite de cet article SCIENCE HUMAINES propose de choisir une de ces formules ‱ "Tobie Nathan Pour une nouvelle interprĂ©tation des rĂȘves" >> J'achĂšte l'article en ligne - 2 € ‱ Je m'abonne Ă  la formule 100% NumĂ©rique ou Papier+NumĂ©rique et j'accĂšde Ă  toutes les archives ! - À partir de 6€ par mois rendez-vous sur le site Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire PROFESSIONNELS DE SANTÉ ET BURN-OUT 01/12/2016 UN NUMÉRO VERT POUR LES PROFESSIONNELS DE SANTÉ EN BURN-OUT Article mis Ă  jour le 29/11/2016 PrĂšs d'un professionnel de santĂ© sur deux a un jour Ă©tĂ© confrontĂ© Ă  un burn-out. Mais le problĂšme c'est que les aides et structures de soutien sont quasi inexistantes. MĂ©decins, pharmaciens, infirmiers, dentistes, kinĂ©, orthophonistes
 Ces professionnels de santĂ© qui prennent soin de notre santĂ© sont eux aussi vulnĂ©rables. Selon une enquĂȘte StĂ©thos octobre 2016 pour l'association Soins aux Professionnels de SantĂ© SPS, plus des trois quarts des professionnels de santĂ© chercheraient de l'aide s'ils se retrouvaient dans une situation de souffrance psychologique. Toutefois, ce qui est inquiĂ©tant, c'est que prĂšs de la moitiĂ© ne sauraient pas Ă  qui s'adresser. Qui plus est, leur niveau de connaissance en matiĂšre d'associations de soutien et de numĂ©ros d'Ă©coute dĂ©diĂ©s est extrĂȘmement limitĂ©. De fait selon cette mĂȘme Ă©tude, 95 % des 4 019 professionnels de santĂ© interrogĂ©s ne connaissent pas d'association qui puisse prendre en charge la souffrance psychologique. Aussi, rĂ©vĂšle l'enquĂȘte, ces derniers sont demandeurs de consultations et de structures dĂ©diĂ©es d'Ă©coute et de soutien, ainsi que des lieux d'accueil spĂ©cifiques. "Les rĂ©sultats de la nouvelle et deuxiĂšme Ă©tude StĂ©thos dĂ©montrent bien l'intĂ©rĂȘt de mettre Ă  la disposition des professionnels rendus vulnĂ©rables et qui cherchent de l'aide un dispositif d'Ă©coute et de soutien ainsi que des lieux d'accueil qui leur soient spĂ©cifiquement rĂ©servĂ©s", indique Henri Farina, prĂ©sident de StĂ©thos. Un numĂ©ro vert dĂ©diĂ©. Afin de rĂ©pondre aux attentes des professionnels de santĂ© en cas de souffrance psychologique, l'association Soins aux Professionnels de SantĂ© SPS dĂ©voile, Ă  l'occasion d'un colloque qui se tient ce 29 novembre Ă  Paris, plusieurs actions concrĂštes en matiĂšre de repĂ©rage, d'orientation et de prise en charge. PremiĂšre mesure l'ouverture en dĂ©cembre d'une plateforme d'appel nationale avec numĂ©ro vert. "Cette plateforme d'appel proposera aux soignants le choix de diffĂ©rents dispositifs existants et/ou de services dĂ©diĂ©s pour leur prise en charge", prĂ©cise Éric Henry, prĂ©sident de SPS. Autre mesure indispensable, la crĂ©ation de lieux d'accueil. L'association s'est donc lancĂ©e dans la mise en place d'unitĂ©s dĂ©diĂ©es rĂ©gionales rĂ©servĂ©es aux professionnels de santĂ© en souffrance nĂ©cessitant une hospitalisation. Les premiĂšres structures devraient ouvrir courant 2017 si le SPS obtient le feu vert des agences rĂ©gionales de santĂ© ARS. "Chaque centre aura 10 Ă  30 lits", prĂ©cise au Parisien Éric Henry. 1 mĂ©decin sur 2 confrontĂ© au burn-out. Une premiĂšre Ă©tude rĂ©alisĂ©e par cette mĂȘme association en novembre 2015 avait rĂ©vĂ©lĂ© que prĂšs d'un professionnel de santĂ© sur deux "sont ou avaient Ă©tĂ© concernĂ©s par le burn-out" et que 14 % avaient rencontrĂ© un problĂšme d'addiction Ă  l'alcool ou Ă  un psychotrope. Rappelons que le burn-out a Ă©tĂ© dĂ©crit initialement chez les mĂ©decins urgentistes, en proie Ă  des horaires de travail contraignants dans un contexte de travail stressant. "Au dĂ©part, on a l'impression que les murs tiennent, mais c'est juste une façade. En rĂ©alitĂ©, on n'arrive plus Ă  rĂ©sister Ă  l'accumulation de stress prolongĂ© et rĂ©pĂ©tĂ© dans son travail. On est Ă©puisĂ© psychiquement et physiquement. Et tout d'un coup, ça s'Ă©croule. On finit par s'effondrer, comme dĂ©vorĂ© de l'intĂ©rieur, tout en affichant une façade avenante c'est cela le burn-out", nous avait confiĂ© le Dr Yves-Victor Kamami, lui-mĂȘme confrontĂ© au burn-out lorsqu’il Ă©tait interne. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire HYPOCONDRIE 14/12/2016 HYPOCONDRIE Je ne suis pas malade, mais je me soigne ! Vous souffrez d'une peur excessive de la maladie, vous avez tendance Ă  vous identifier Ă  tous les symptĂŽmes, l'attente des rĂ©sultats d'analyses provoque chez vous une peur panique
 vous ĂȘtes sans doute hypocondriaque. Si l'hypocondrie peut porter Ă  sourire, elle cache souvent une vraie souffrance, Ă  ne pas prendre Ă  la lĂ©gĂšre. Quelles sont les raisons de l'hypocondrie ? Comment Ă©viter qu'elle ne devienne obsessionnelle ? Comment en sortir ?Par La rĂ©daction d' RĂ©digĂ© le 20/12/2012 L'hypocondrie se caractĂ©rise par une prĂ©occupation excessive pour tout ce qui touche Ă  sa propre santĂ© et qu'on appelle aussi yndrome de l'Ă©tudiant en mĂ©decine". Dans les pĂ©riodes de stress et de fatigue, l'hypocondrie peut tourner Ă  l'obsession. Pour sortir de l'hypocondrie, certaines personnes dĂ©cident de suivre une thĂ©rapie. GrĂące Ă  la thĂ©rapie comportementale et cognitive, le patient apprend Ă  accepter l'incertitude et Ă  tolĂ©rer l'Ă©ventualitĂ© d'une maladie. GuĂ©rie depuis plusieurs mois, Marie revient sur son obsession de la maladie et sur ce qui lui a permis d'en sortir. Livre ‱ Hypocondriaques, je vous ai compris ! "Manuel Ă  l'usage de ceux qui se croient foutus" Michel Cymes, Bernadette Oberkampf Ed. Jacob-Duvernet, 27 aoĂ»t 2009 Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire PSYCHOPHOBIA 15/12/2016 Psychophobia » remporte le prix Arts-Convergences PubliĂ© le 12 DĂ©cembre 2016 Nils Borowski, 19 ans, Ă©tudiant Ă  l'École supĂ©rieure de l'image et du son, a remportĂ© le Prix Arts-Convergences, pour sa vidĂ©o intitulĂ©e Psychophobia. ProposĂ© par l'association Arts-Convergences, ce prix rĂ©compense des vidĂ©os sur le thĂšme du Rapport au monde de personnes souffrant de maladies psychiques ». FilmĂ© avec un portable, ce film Ă©voque, la vulnĂ©rabilitĂ©, la maladie et l'amour, d'un voix chuchotĂ©e La maladie est une vulnĂ©rabilitĂ© et nous vivons dans un monde vulnĂ©rable. Tout ce dont vous avez besoin, c'est du courage d'accepter l'imperfection, la vulnĂ©rabilitĂ©. » Je voulais surtout porter un message de tolĂ©rance et de paix », a indiquĂ© le jeune homme en recevant son prix, soulignant comme d'autres participants Ă  cette cĂ©rĂ©monie la violence des regards stigmatisants dont souffrent les personnes avec un trouble psychique. Cette remise des prix Arts-Convergences a eu lieu le 9 dĂ©cembre au musĂ©e du Quai Branly-Jacques Chirac, Ă  l'issue d'une table-ronde consacrĂ©e aux Pratiques artistiques de personnes en situation de handicap mental ou psychique nouvelles approches, dans le cadre de la semaine de l'accessibilitĂ© 3-11 dĂ©cembre 2016. L'objectif du Prix Arts-Convergences est de sensibiliser le public Ă  la rĂ©alitĂ© vĂ©cue par ces personnes, mieux comprendre ces maladies, promouvoir des Ɠuvres cinĂ©matographiques de qualitĂ©. 45 vidĂ©os ont Ă©tĂ© adressĂ©es Ă  l'association, empruntant Ă  tous les genres de film et de rĂ©alisation fictions, documentaires, animation
 et le jury a soulignĂ© la richesse et la diversitĂ© de ces oeuvres, encore disponibles Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire SI TU M'AVAIS VU AVANT, JACQUES
 16/12/2016 SI TU M'AVAIS VU AVANT, JACQUES
 Jacques de Turenne est infirmier en psychiatrie et titulaire d'un DESS de psychologie clinique. Il anime Ă©galement des ateliers d'Ă©criture. Il dĂ©pose dans cette rubrique des instants tĂ©nus et fragiles, des petits moments d'immersion dans le monde des soins en psychiatrie, et espĂšre qu’on y lira le travail passionnant, difficile et exigeant du prendre soin les uns des autres ». Si tu m'avais vu avant, Jacques
 » Mohammed, un ancien cuisinier, est minĂ© par un alcoolisme qui l'a isolĂ© et Ă©loignĂ© de sa famille. HospitalisĂ© une nouvelle fois,il confie sa souffrance d'homme et de pĂšre Ă  Jacques, un infirmier, qui Ă©coute ses mots d'un soir avec attention et bienveillance
 Tu vois Jacques les ailes du corbeau, elles recouvrent ma poitrine, touche ici, tu les sens?? Elles m’empĂȘchent parfois de respirer. Il surgit souvent le soir, quand je suis penchĂ© Ă  la fenĂȘtre, je vois le goudron, le parking en bas qui attend ; il me donne envie de sauter pour que tout s’arrĂȘte, ou bien alors me lancer, comme un caillou que tu jettes loin dans le ciel. Mais je pense Ă  la derniĂšre, elle a 7 ans, elle va Ă  l’école. Alors je recule, je ferme la fenĂȘtre, je prends la bouteille, au goulot direct. Je passe les soirĂ©es et les week-end Ă  boire quand le centre est fermĂ©. Je mange presque plus, ça me dĂ©goĂ»te, juste une brique de soupe. Je reste allongĂ© sur le lit. Je sors juste pour acheter l’alcool, les cigarettes, combien de bouteilles?? Je sais pas Jacques je sais pas. Et puis il y a aussi la grande en Italie, elle fait des Ă©tudes Ă  l’universitĂ©, elle va venir me voir mais elle a Ă©crit que si je continue comme ça elle viendra pas. Moi je suis foutu maintenant, je peux plus travailler. Si tu m’avais vu avant Jacques, j’étais chef, plus de 100 couverts, en trois services, un sacrĂ© boulot, des responsabilitĂ©s, et les commandes c’était moi aussi. Pas intĂ©rĂȘt de me tromper, on finissait trĂšs tard, bien plus de minuit et aprĂšs fallait tout ranger, tout prĂ©parer. La plonge, balayer, dresser les tables. Le premier restaurant en Italie avec l’associĂ© on a dĂ» le vendre. C’est obligĂ© il voulait pas ouvrir le soir, pourtant les restaurants ça se remplit quand si c’est pas ouvert le soir?? C’est lĂ  que ça marche le mieux, sinon c’est pas la peine?! AprĂšs Ă  Lyon j’ai "pris" la tuberculose, mais avant je travaillais toujours, le patron Ă©tait jamais content. Il disait faut aller plus vite, il aimait pas quand les clients traĂźnaient Ă  table, il donnait la note, fallait remettre des couverts, tout de suite. Je voulais m’en occuper de ma femme et des enfants, mais elle comprenait pas, je sais je bois trop, c’est une tentation pour les cuisiniers, il y a toujours de l’alcool tout prĂšs. Pourquoi elle est partie?? Pourquoi elle m’a fait ça de partir avec la petite?? La grande elle fait des grandes Ă©tudes, oui c’est bien, je suis fier, tu penses ça, que j’y suis bien un peu pour quelque chose, que je peux ĂȘtre fier de moi, tu le crois vraiment?? Ça me fait plaisir que tu dises ça Jacques, c’est vrai. Le fils lui il fait rien, toujours il me demande de l’argent, mais j’en ai plus de l’argent, avec l’AAH allocation adulte handicapĂ© il me reste rien quand j’ai payĂ© le loyer et pour manger. Oui je sais il est grand, il faut qu’il apprenne Ă  se dĂ©brouiller, mais c’est quoi un pĂšre qui peut pas aider ses enfants?? J’ai honte quand il demande et que je dis que j’ai pas assez. L’autre jour je lui ai donnĂ© 20 euros parce qu’il arrĂȘtait pas d’insister. Je voulais pas, je lui disais "regarde tu vois bien qu’il y a rien ici, qu’est ce que tu attends pour travailler, tu es jeune, moi je suis usĂ©, je suis fatiguĂ©, je suis malade", et lui il a criĂ© que si je buvais pas autant, si je fumais moins, j’en aurais de l’argent?; et que je lui donnais jamais rien, que je pensais qu’à moi?! Je veux pas qu'elle ait honte
 » Un soir je suis rentrĂ© j’avais trop bu et on s’est disputĂ©s, je lui ai dit "pourquoi tu me respectes pas??" J’étais Ă©nervĂ© alors je l’ai poussĂ©e, elle a cognĂ© la tĂȘte contre le mur, elle a glissĂ©, elle est tombĂ©e, j’avais pas fait exprĂšs c’est arrivĂ© comme ça, j’avais trop bu. C’est aprĂšs qu’elle a voulu me quitter. J’avais honte mais elle me respectait pas?; mais quand mĂȘme j’ai honte, un homme ça bat pas une femme. Je voudrais qu’elle revienne avec la petite. La grande, j’économise pour lui envoyer de l’argent, elle va venir d’Italie. C’est lĂ  qu’on s’est mariĂ©s, oui elle est italienne ma femme. Je veux pas qu’elle ait honte de son pĂšre, je lui donnerai des sous quand elle sera lĂ . Des fois j’ai la petite pour le week-end alors je fais attention, j’achĂšte pas de whisky, juste de la biĂšre et du cafĂ©, je fais des dessins avec elle. Elle dort dans la chambre, je lui mets un matelas Ă  cĂŽtĂ© du lit. Je voudrais qu’elle aille Ă  l’école coranique, qu’elle apprenne Ă  lire et Ă  parler l’arabe. Mais je veux pas qu’elle joue dans le coin, il y a trop de gens qui cherchent des histoires. Je sors pas dans ce quartier sauf pour acheter de l’alcool et de quoi manger?; et j’ai aussi un copain, il vient me voir dĂšs fois. On parle beaucoup, toute la soirĂ©e. Quand je viens Ă  l’hĂŽpital c’est lui qui s’occupe du chat. Cette fois il l’a pris chez lui. C’est le chat de la petite mais quand elle est partie ma femme a pas voulu l’emmener, alors je l’ai gardĂ©. C’est bien de te parler Jacques. Avec le docteur elle a pas le temps, elle demande toujours "alors comment ça va le traitement??" Moi je dis ça va parce que si je dis que ça va pas elle veut me faire rentrer Ă  l’hĂŽpital et moi j’aime pas, Ă  cause du chat et aussi la petite qui vient parfois le week-end. Un mois que je l’ai pas vue maintenant, c’est long tu sais un mois". Fragments de vie Mohammed est grand et amaigri, les Ă©paules encore larges. Un bel homme, au port majestueux, maintenant soufflĂ©, minĂ©, sapĂ© de l’intĂ©rieur?; la chair comme dĂ©sagrĂ©gĂ©e, radicalement dĂ©capĂ©e, rĂ©duite Ă  une mince feuille de peau blĂȘmie, tendue jusqu’à maintenant racler les os. Sous ses yeux foncĂ©s tout ce noir et celui en rĂ©plique des joues en creux, ce soir piquetĂ©es de gris. Il bouge Ă  peine, assis sur cette chaise mĂ©tallique et dure dans la petite salle d’attente aux murs blanc-cassĂ©. Son visage s’anime pourtant quand il Ă©grĂšne bouts d’images et fragments de vie, changeant comme ces paysages de montagne transformĂ©s au passage des nuages, tour Ă  tour ensevelis de pĂ©nombre ou bien inondĂ©s de lumiĂšres vives et scintillantes, trempĂ©s de couleurs. C’est un travail que j’ai toujours aimĂ© tu sais, cuisinier, comme mon pĂšre. Il m’emmenait dans le restaurant Ă  Tunis, je regardais. Il m’expliquait, quand il allait bien, quand il avait pas les Djins dans la tĂȘte qui commandaient. Alors on appelait sa sƓur, elle venait disait les mots, faisait les entailles sur le front, lui il Ă©tait penchĂ© sur la bassine d’eau fumante, le sang coulait pour les faire sortir. Ma mĂšre elle nous laissait dans la rue?; quand j’étais gosse je faisais le porteur d’eau, dans la mĂ©dina et surtout au stade les jours de match. Les gens m’appelaient, ils buvaient et dĂšs fois ils payaient pas. Ils m’appelaient, par ici petit, viens, oui regarde donc, mais dĂ©pĂȘche-toi enfin, par ici, puis ils buvaient, riaient et me chassaient allez va-t’en, arrĂȘte donc de mendier?! Va-t’en?! Aussi je vendais des fleurs au cimetiĂšre, je me mettais Ă  l’entrĂ©e avec les bouquets, des fois un plus grand arrivait et il prenait tout l’argent. » Tu m’embarques Mohammed, tu sais comme personne feuilleter devant moi les pages de ton livre d’images et tu les fais danser frĂȘles et fragiles comme une enfance pĂ©trie de chaleur de dĂ©tresse et de solitude puis tituber assombries et boiteuses dans ma tĂȘte devenue poisseuse et lourde. Oui j’y suis allĂ© pour l’enterrement de l’oncle. Quand?? À peu prĂšs deux mois, je crois c’est ça. Toute la famille, j’ai vu tout le monde et aussi ma sƓur aĂźnĂ©e. Ma mĂšre, je l’ai aperçue d’abord derriĂšre une fenĂȘtre, de loin, quand je me suis approchĂ© d’elle je savais que je trouverai pas les mots et en mĂȘme temps je regrettais. Elle m’a pas vu arriver. Ils m’ont demandĂ© comment ça allait et les nouvelles de la France. J’ai dit que ça allait mais Nadia elle a bien vu, elle a compris, depuis que je suis petit elle devine toujours tout Nadia. Un soir elle m’a dit que je devais arrĂȘter de boire tu dois te soigner Mohammed, tu as vu comme tu es maigre et ta femme, et les enfants?? J’ai attendu dans l’avion pour pleurer ou bien c’était le soir lĂ -bas quand tout le monde dormait. Mais ça va mieux maintenant Jacques, ça va mieux, le docteur dit que je vais sortir bientĂŽt, je vais pouvoir rentrer. C’était bien de parler avec toi, je vais me coucher maintenant, je suis fatiguĂ©, je vais dormir, demain peut-ĂȘtre quand je la vois, elle me laissera rentrer chez moi. C’est long tu sais, un mois. » Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire QU'EST CE QUE LA PSYCHANALYSE ? 06/01/2017 LA PSYCHANALYSE La psychanalyse est une dĂ©marche qui s'inscrit dans le temps. Une thĂ©rapie analytique pouvant durer plusieurs annĂ©es selon les cas, il faut ĂȘtre prĂȘt Ă  s'investir dans le processus sur le long terme. La psychanalyse se diffĂ©rencie donc d'une psychothĂ©rapie comportementale, dans la mesure oĂč cette derniĂšre est souvent une thĂ©rapie brĂšve. De plus, la psychanalyse ne s'intĂ©resse pas aux comportements mais aux profondeurs du psychisme et notamment Ă  l'inconscient. AprĂšs Freud, le fondateur de la psychanalyse, Lacan et Jung ont marquĂ© le monde de la psychanalyse mĂȘme s'ils ont chacun Ă©tĂ© prĂ©curseurs de courants de pensĂ©e lĂ©gĂšrement divergents par certains aspects. D'oĂč nous vient la psychanalyse ? Explications. Sigmund Freud est Ă  l'origine de la psychanalyse Les grands principes de la psychanalyse Le docteur Sigmund Freud, neurologue Viennois et fondateur de la psychanalyse, a voulu mettre en place une thĂ©rapie qui travaille principalement sur ‱ l'inconscient, ‱ les rĂȘves comme rĂ©vĂ©lateurs » de l'inconscient. Freud considĂšre d'ailleurs que le rĂȘve est la voie royale qui mĂšne Ă  l'inconscient ; ‱ les actes manquĂ©s et les lapsus Ă©galement rĂ©vĂ©lateurs de ce qui est enfoui dans l'inconscient. L'inconscient est la pierre angulaire de la psychanalyse freudienne, et cela lui valut quelques critiques ultĂ©rieures. Les grands courants de pensĂ©e en psychanalyse La psychanalyse est d'origine freudienne mais nombre de ses contemporains, mĂȘme s'ils ont suivi les grandes lignes et les grands principes mis en place par Freud, s'en sont nĂ©anmoins distinguĂ©s en y apportant leur propre conception. Parmi ces courants de pensĂ©e, nous pouvons faire rĂ©fĂ©rence Ă  ‱ la psychanalyse lacanienne, ‱ la psychanalyse jungienne, ‱ la psychologie clinique. La psychanalyse en pratique La sĂ©ance de psychanalyse se dĂ©roule sur plusieurs mois, voire plusieurs annĂ©es. Elle se dĂ©roule auprĂšs d'un psychanalyste, qui a nĂ©cessairement lui-mĂȘme suivi une psychanalyse et qui s'est formĂ© Ă  la psychologie. Selon le psychanalyste, lors d'une sĂ©ance, le patient est soit ‱ allongĂ© sur un divan le thĂ©rapeute se plaçant souvent en retrait de façon Ă  ne pas ĂȘtre visible, ‱ assis en face Ă  face, Ă  une table, ou dans des fauteuils. Pendant que son patient parle, le psychanalyste va prendre des notes et interviendra trĂšs peu. C'est lĂ  que la psychanalyse se diffĂ©rencie par exemple du modĂšle humaniste de la psychologie, ou d'une psychothĂ©rapie comportementale, oĂč il est important pour le thĂ©rapeute d'instaurer un dialogue et d'Ă©changer avec son patient. Psychologie humaniste ou PsychothĂ©rapie comportementale Pourquoi suivre une psychanalyse ? La psychanalyse, dite aussi thĂ©rapie analytique, vise Ă  une immersion dans la profondeur du psychisme, notamment l'inconscient. Elle doit permettre au patient de se connaĂźtre et de se rĂ©concilier avec lui-mĂȘme. La psychanalyse travaille beaucoup sur la mĂ©moire, et notamment la mĂ©moire de l'enfance et des traumatismes anciens. La psychanalyse a suscitĂ© de nombreux dĂ©bats sur son caractĂšre scientifique et sur ses rĂ©sultats thĂ©rapeutiques. En rĂ©alitĂ©, plus qu'une thĂ©rapie, une psychanalyse est une expĂ©rience personnelle forte. Elle ne vise pas Ă  la guĂ©rison, et est rarement indiquĂ©e pour traiter les troubles du comportement ou de la personnalitĂ©. La psychanalyse est d'abord une dĂ©marche. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire L'ART CONCEPTUEL DE DIEGO VÉLASQUEZ 11/01/2017 LES MÉNINES OU L'ART CONCEPTUEL DE DIEGO VÉLASQUEZ AUTEUR Xavier d'HĂ©rouville - ÉDITEUR L'Harmattan Lors du sĂ©minaire du 11 mai 1970, Jacques Lacan Ă©voque "Les MĂ©nines" de VĂ©lasquez comme support iconographique de son cycle d’étude sur la remise en question du statut de l’objet par l’expĂ©rience analytique. Au cours du sĂ©minaire suivant, Michel Foucault qui vient de publier "Les Mots et les choses" est son invitĂ© surprise. La confrontation des deux maĂźtres du structuralisme – l’un reprĂ©sentant la pensĂ©e psychanalytique contemporaine, l’autre celle de la philosophie – s’annonce comme une joute oratoire titanesque. Le combat des chefs. Tiff contre Tondu. Le surrĂ©aliste contre le constructiviste. Lacan contre Foucault. Quelle affiche ! En cette belle soirĂ©e du mois de mai dix-neuf-cent-soixante-six, on peut dire sans trahir la rĂ©alitĂ© que le Soleil a rendez-vous avec la Lune dans toute son acception mĂ©taphysique. AprĂšs les trois coups d’annonce du toujours trĂšs théùtral Jacques Lacan, le rideau s’ouvre sur la toute premiĂšre partie de cette piĂšce Ă  huis clos en trois actes. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire DES TISANES... POUR CALMER L'ANXIÉTÉ ! 28/01/2017 DES TISANES... POUR CALMER L'ANXIÉTÉ ! Passiflore, camomille mais aussi ballote, valĂ©riane et millepertuis
 Connaissez-vous les vertus anti-stress de ces plantes ? Existe-t-il des interactions avec les mĂ©dicaments ? GĂ©lules, tisanes, infusions, comment soigner son anxiĂ©tĂ© grĂące aux plantes ? Par La rĂ©daction d' MAJ du 26/01/2017 Millepertuis, une plante-mĂ©dicament ? On est tous concernĂ© par l'anxiĂ©tĂ© Ă  un moment ou Ă  un autre de notre vie. Mais quand le sentiment d'inquiĂ©tude persiste et va jusqu'Ă  perturber les activitĂ©s du quotidien et le sommeil. C'est un vĂ©ritable trouble psychologique qui concernerait en France 16 % de la population. Si les antidĂ©presseurs et les anxiolytiques ont la faveur des mĂ©decins pour traiter les symptĂŽmes les plus lourds comme la dĂ©pression, la pharmacopĂ©e Ă  base de plantes a fait ses preuves pour des troubles plus lĂ©gers. La passiflore, la camomille, la ballotte, l'aubĂ©pine, la valĂ©riane, le millepertuis... Certaines ont reçu une autorisation de mise sur le marchĂ© par l'Agence française de sĂ©curitĂ© sanitaire des produits de santĂ© ce qui reprĂ©sente une garantie. Mais attention aux effets secondaires et aux interactions avec d'autres mĂ©dicaments. Parmi les plantes anti-stress, il existe le millepertuis. Aussi connu sous son nom latin d'Hypericum perforatum, il a Ă©tĂ© l'objet de nombreuses critiques en raison des interactions qu'il peut avoir avec d'autres mĂ©dicaments. Le safran, un anti-stress naturel Stress, angoisse, anxiĂ©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e, insomnie
 nos nerfs nous mettent rĂ©guliĂšrement Ă  l'Ă©preuve et nous minent le moral. Pour retrouver le sourire et la sĂ©rĂ©nitĂ©, lorsque ces troubles restent modĂ©rĂ©s, il n'est pas forcĂ©ment nĂ©cessaire de se tourner vers les anxiolytiques ou autres mĂ©dicaments allopathiques. Parfois le bonheur est dans le prĂ© et les plantes peuvent s'avĂ©rer efficaces contre le stress, comme le safran. Vous le connaissez surtout pour son utilisation en cuisine. Le safran apporte une touche colorĂ©e et dĂ©licate aux viandes, poissons et mĂȘme aux desserts. CĂŽtĂ© pharmacopĂ©e, le safran, qui n'est rien d'autre que le pistil du crocus, est utilisĂ© depuis des siĂšcles pour soulager divers maux comme les douleurs liĂ©es aux menstruations ou les troubles digestifs. Aujourd'hui, "l'or rouge" comme on le surnomme, est surtout connu pour ses vertus apaisantes voire anti-dĂ©pressives. C'est la fleur de la sagesse et de la gaietĂ©, derriĂšre le nom de crocus sativus et ses pĂ©tales violets, se cache en fait le safran. Une fleur rare qui ne se laisse cueillir qu'Ă  l'automne. Le pistil rouge de safran est cultivĂ© depuis des siĂšcles notamment en Iran et il est connu pour ses vertus apaisantes. Pour sĂ©cher, le safran frais est placĂ© dans un dĂ©shydrateur pendant deux heures Ă  35°C. Il perd alors 80% de son poids, 150 Ă  200 fleurs sont nĂ©cessaires pour obtenir un gramme de safran sec. Pas Ă©tonnant qu'il s'agisse de l'Ă©pice la plus chĂšre au monde. Dans les herboristeries, l'or rouge coĂ»te en moyenne 17 euros le gramme mais il prĂ©sente de multiples vertus. Le safran est en effet utilisĂ© pour les problĂšmes gastriques, les otites, les problĂšmes bronchiques et pulmonaires
 mais aujourd'hui le safran est surtout utilisĂ© pour les problĂšmes de dĂ©pression, d'angoisse, d'anxiĂ©tĂ©. Vu son coĂ»t Ă©levĂ©, le safran est incorporĂ© en quantitĂ© infime dans des prĂ©parations contenant d'autres plantes pĂ©tales de fleurs d'oranger, passiflore, marjolaine
. L'ensemble de ces plantes agissent sur la dĂ©tente, la relaxation, l'apaisement, l'agitation
 Les propriĂ©tĂ©s anti-stress du safran se retrouvent dans les complĂ©ments alimentaires Ă  base de safran. DosĂ©s Ă  30 mg, le safran agirait aussi sur l'humeur Ă  la maniĂšre d'un antidĂ©presseur. Une Ă©tude clinique iranienne a comparĂ© les effets du safran Ă  ceux de la fluoxetine plus connue sous le nom de Prozac sur quarante personnes souffrant de dĂ©pression lĂ©gĂšre Ă  modĂ©rĂ©e. RĂ©sultat une amĂ©lioration des symptĂŽmes a Ă©tĂ© observĂ©e dans les deux groupes de patients au bout de six semaines. Le safran fait-il donc voir la vie en rose ? Seul le temps et la recherche permettront de le dĂ©terminer. Il n'est pas indiquĂ© en cas de dĂ©pression sĂ©vĂšre et si les symptĂŽmes persistent, un avis mĂ©dical reste indispensable. La passiflore des bienfaits apaisants NervositĂ©, irritabilitĂ©, difficultĂ©s Ă  s'endormir ou sommeil agitĂ©... Pour rester calme ou retrouver toute sa sĂ©rĂ©nitĂ©, certaines plantes seraient trĂšs efficaces. L'une des plantes utilisĂ©es pour ses vertus calmantes est la passiflore, et plus prĂ©cisĂ©ment l'espĂšce Passiflora incarnata. Passiflora incarnata est le nom d'une plante Ă  la fleur Ă©tonnante. Elle fleurit en Ă©tĂ©. Olivier Escuder, botaniste, connaĂźt trĂšs bien la passiflore "Passiflora incarnata est une plante de petite taille, elle se dĂ©veloppe sur diffĂ©rents supports avec les vrilles qui lui permettent de monter en hauteur. Cette plante tient son nom de sa couleur de fleur qui est rouge, rougeĂątre". UtilisĂ©e depuis toujours par les indiens d'AmĂ©rique, cette plante a Ă©tĂ© dĂ©couverte par les missionnaires espagnols au XVIe siĂšcle. Mais il faut attendre 1937 pour que la passiflora incarnata entre dans la pharmacopĂ©e française. Selon Michel Pierre, herboriste, "la passiflora incarnata fait partie des meilleures plantes calmantes, anti-stress, dĂ©contractantes, qui joue aussi contre la mĂ©lancolie et qui permet surtout d'avoir un bon sommeil 
 on la prĂ©pare en dĂ©coction en mettant une cuillĂšre Ă  soupe par tasse, on fait bouillir deux-trois minutes, on laisse infuser une dizaine de minutes, on prend une tasse une demi-heure avant de se coucher rĂ©guliĂšrement. C'est la rĂ©gularitĂ© d'emploi qui donnera un rĂ©sultat". La passiflora incarnata peut aussi ĂȘtre associĂ©e Ă  d'autres plantes calmantes, relaxantes ayant la mĂȘme action comme l'aubĂ©pine, la valĂ©riane si le sommeil est vraiment difficile. Et pour les personnes qui n'aiment pas la tisane, la passiflore existe aussi sous forme de teinture-mĂšre ou de gĂ©lules. À consommer lĂ  encore le soir au coucher pour un sommeil plus apaisĂ©. Tisane la boisson santĂ© de l'hiver ConsommĂ©e nature, avec un peu de sucre ou une cuillĂšre de miel, la tisane est la boisson idĂ©ale en hiver. Longtemps tombĂ© en dĂ©suĂ©tude, le breuvage favori des grand-mĂšres fait aujourd'hui son grand retour. Une bonne nouvelle pour notre santĂ© car les plantes qui composent ces tisanes contiennent des principes actifs qui, bien utilisĂ©s, peuvent ĂȘtre bĂ©nĂ©fiques pour notre organisme. Toutefois, il n'est pas toujours facile de se repĂ©rer parmi la multitude de plantes et d'infusions qui existent dans le commerce. Pour ĂȘtre sĂ»r de ne pas se tromper et choisir la tisane adaptĂ©e, vous pouvez prendre conseil dans une herboristerie. En hiver, une des plantes recommandĂ©es est le bourgeon de pin qui est antiseptique. Les feuilles d'eucalyptus ont aussi des propriĂ©tĂ©s antiseptiques et expectorantes. Les fleurs de coquelicot, elles, permettent de fluidifier les glaires et d'expectorer. Enfin, l'Ă©corce de lapacho peut ĂȘtre utilisĂ©e pour renforcer l'immunitĂ© en cas de fatigue. Et pour ceux qui n'ont pas le courage de rĂ©aliser eux-mĂȘmes les mĂ©langes, pas de panique, il y a les tisanes prĂȘtes Ă  consommer. Utiliser les plantes en vrac permet de mieux les conserver et d'avoir des principes actifs suffisamment nombreux et efficaces. N'hĂ©sitez donc pas Ă  sortir les thĂ©iĂšres. La tisane est un plaisir Ă  consommer sans modĂ©ration. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire SIGMUND FREUD 29/01/2017 SIGMUND FREUD EN SON TEMPS ET DANS LE NÔTRE Juliette Cerf – Telerama n° 3375 Loin du pamphlet d’un Michel Onfray, Elisabeth Roudinesco réévalue l’apport du psychanalyste autrichien Ă  l’aune des bouleversements du siĂšcle Ă©coulĂ©. La psychanalyse, une rĂ©volution de l’intime issue des LumiĂšres sombres et du romantisme noir, une rĂ©volution tout Ă  la fois rationnelle et hantĂ©e par la conquĂȘte des fleuves souterrains », selon Élisabeth Roudinesco. Elle rappelle qu’en 1906, pour son cinquantiĂšme anniversaire, quelques disciples offrirent Ă  Freud une mĂ©daille de bronze au buste du psychanalyste juif, gravĂ© sur une face, avec sa date de naissance, 1856, rĂ©pondait, sur l’autre, ƒdipe face au Sphinx, avec ce vers de Sophocle Celui qui rĂ©solut l’énigme fameuse et fut un homme de trĂšs grand pouvoir ». La vie de Freud et la mythologie sont entremĂȘlĂ©es, pour le meilleur la fabrique du sens et pour le pire jusqu’à la confusion
 PoussĂ© par sa mĂšre, Amalia, qui l’appelait mon Sigi en or », et par son pĂšre, Jacob, marchand de laine, Ă  prĂ©fĂ©rer le savoir au nĂ©goce Mon Sigismund a plus d’intelligence dans son petit doigt de pied que moi dans la tĂȘte », le psychanalyste n’a jamais cachĂ© ses rĂȘves de grandeur Si je voulais agir sur une grande masse d’individus, au lieu d’une petite cohorte de lecteurs ou de pairs, l’Angleterre serait le pays le plus indiquĂ© pour une telle ambition », lit-on dans ses Lettres de jeunesse – avant que le mouvement s’internationalise et sorte du petit cercle viennois, ces grands bourgeois proustiens attachĂ©s Ă  une certaine image d’eux-mĂȘmes » et psychanalysĂ©s six fois par semaine ! Freud mourut d’ailleurs Ă  Londres, en 1939, oĂč il avait fini par se rĂ©fugier pour fuir le nazisme. Quant Ă  la premiĂšre biographie, elle fut signĂ©e par un disciple anglais, Ernest Jones, figure clĂ© dans l’organisation du mouvement La Vie et l’ƒuvre de Sigmund Freud, publiĂ©e entre 1953 et 1957, devenue aux yeux de Michel Onfray le symbole de l’hagiographie freudienne. Genre anglo-saxon voir aussi Freud. Une vie, de Peter Gay, la vie de Freud a virĂ© en France au Freud-bashing. AccusĂ© de sordides rumeurs, Freud a Ă©tĂ© portraiturĂ© en ĂȘtre cupide, auteur proto-fasciste, abuseur en chef d’une famille incestueuse. C’est pour ne pas laisser Onfray le dĂ©boulonneur occuper tout le terrain – son best-seller psycho-biographique » de 2010, Le CrĂ©puscule d’une idole. L’Affabulation freudienne, alimenta Ă  grandes eaux le tout aussi polĂ©mique Livre noir de la psychanalyse, paru en 2005 – qu’Élisabeth Roudinesco publie aujourd’hui son travail biographique, classiquement intitulĂ© Sigmund Freud en son temps et dans le nĂŽtre. L’auteur corrige ainsi le tir entre l’hystĂ©rie anti freudienne et une certaine orthodoxie psychanalytique, rĂ©tive Ă  l’histoire et Ă  la critique. Dans son ample rĂ©cit, trĂšs peu dĂ©coupĂ© et parfois Ăąpre, Roudinesco fait le pari du temps long. Non, Freud ne s’est pas magiquement auto-engendrĂ© par son auto-analyse la dĂ©couverte de l’inconscient est historicisĂ©e, au rythme de l’évolution de la famille traditionnelle, de la rĂ©volte des fils face au pouvoir des pĂšres, de l’irruption des femmes sur la scĂšne de l’histoire, et de la guerre de 14 qui entraĂźna dans son sillage la thĂ©orisation de la pulsion de mort. Elle ne se dĂ©file pas devant la question du mythe, mais l’accueille au contraire Ă  bras-le-corps Freud, en inventant l’inconscient, a infligĂ© Ă  l’homme une blessure narcissique, digne de Darwin et Copernic il a dĂ©logĂ© le sujet de lui-mĂȘme, le moi n’étant plus maĂźtre en sa propre maison. Selon l’historienne de la psychanalyse, plus qu’une science, Freud a ainsi construit une Ă©popĂ©e des origines – une chanson de geste, avec ses fables, ses mythes, son histoire pieuse, ses images ». Prise dans la conflictualitĂ© du siĂšcle et la dissidence propre Ă  la discipline, la psychanalyse retrouve sa complexitĂ©. IrrĂ©ductible Ă  mi-chemin de l’archĂ©ologie, de la mĂ©decine, de l’analyse littĂ©raire, de l’anthropologie et de la psychologie la plus abyssale », entre savoir rationnel et pensĂ©e sauvage, entre mĂ©decine de l’ñme et technique de la confession ». Parce que cette mythologie des origines relĂšve davantage de la tragĂ©die de l’interprĂ©tation des discours » que de la pathologie de la description des comportements », Freud fut inapte Ă  la psychiatrie ». NĂ©vrose contre psychose. Les contradictions freudiennes sont passĂ©es en revue Viennois fascinĂ© par Rome, Ă©pistolier passionnĂ© qui fit de ses amis ses meilleurs ennemis, abstinent sexuel qui fonda toute sa thĂ©orie sur la libido. Freud disait lui-mĂȘme qu’il voulait bien se faire l’avocat du diable sans pour autant se donner au diable »  Inventeur d’un nouveau continent, il fut pourtant rĂ©tif Ă  la modernitĂ© des AnnĂ©es folles, passa Ă  cĂŽtĂ© du cinĂ©matographe, nĂ© la mĂȘme annĂ©e que la psychanalyse, rejeta dos Ă  dos communisme soviĂ©tique et individualisme amĂ©ricain, et fut aveugle Ă  la montĂ©e du pĂ©ril nazi. Finalement, le XXe siĂšcle fut plus freudien que Freud lui-mĂȘme ». Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien ci-aprĂšs L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire PÉDOPSYCHIATRIE ET PSYCHANALYSE 30/01/2017 PÉDOPSYCHIATRIE ET PSYCHANALYSE SITE A VISITER La pĂ©dopsychiatrie française s'enracine historiquement dans la psychanalyse, et elle en demeure, aujourd'hui encore, trĂšs marquĂ©e. Les premiers psychanalystes d'enfants, Anna Freud, fille de Sigmund Freud, puis aprĂšs elle, Melanie Klein, Donald W. Winnicott ont posĂ© les bases thĂ©oriques de ce nouveau regard sur l'enfance. À leur suite, Jean BergĂšs, Bruno Bettelheim, Esther Bick, RenĂ© Diatkine Françoise Dolto, LĂ©on Kreisler, Jean Piaget, Serge Lebovici, Maud Mannoni, Michel SoulĂ©, ont dĂ©veloppĂ© et enrichi ces bases thĂ©oriques. L'intĂ©rĂȘt pour l'enfant, puis pour le bĂ©bĂ©, et actuellement pour le fƓtus, ne cesse de croĂźtre. La comprĂ©hension du fonctionnement psychique de l'enfant peut s'aborder de deux maniĂšres diffĂ©rentes, chacune d'elles reposant sur des modĂšles thĂ©oriques distincts le modĂšle pĂ©dopsychiatrique d'origine mĂ©dicale et le modĂšle psychodynamique Ă©minemment polyfactoriel. L'analyste de l'adulte accĂšde rĂ©trospectivement au psychisme de l'enfant par le biais de la cure psychanalytique, par la remĂ©moration de souvenirs infantiles. L'analyste d'enfant, par l'observation directe du bĂ©bĂ© et de l'enfant. Le pĂ©dopsychiatre travaille sur la prise en compte conjointe de l'Ă©quipement neurobiologique et cognitif de l'enfant, et de l'impact de sa rencontre avec son environnement et son entourage relationnel familial, social, culturel
. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien ci-aprĂšs L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de LA PSYCHANALYSE AU RISQUE DE L'ÉPILEPSIE 07/02/2017 LA PSYCHANALYSE AU RISQUE DE L'ÉPILEPSIE Ce qui s'acharne de Lucien MELESE Dans la collection Ă©rĂšs poche - psychanalyse Parution 19 janvier 2017 1Ăšre Ă©dition 2000 dans la collection "ActualitĂ© de la psychanalyse" Dans cette réédition revue et augmentĂ©e, seize ans aprĂšs sa premiĂšre parution, Lucien MĂ©lĂšse dĂ©gage, de ses longues annĂ©es de pratique psychanalytique avec des personnes sujettes aux phĂ©nomĂšnes dits Ă©pileptiques », une thĂ©orie des phĂ©nomĂšnes critiques qui justifie ce qu'apportait la clinique une possibilitĂ© de dĂ©monter l'automate de l'orage neurologique », en filant Ă  nouveau le rĂ©cit du familial et surtout du gĂ©nĂ©alogique. Il retraverse les modifications pratiques, mais surtout thĂ©oriques qui en rĂ©sultent. La thĂ©orie du trauma, l’histoire et la gĂ©nĂ©alogie forment le fond indispensable de ces nouveautĂ©s. La rĂ©appropriation de son histoire pendant l’analyse permet souvent au sujet d’élaborer une sortie de ce cauchemar incarnĂ© qu’est la crise Ă©pileptique. S’y dĂ©couvre un dĂ©placement Ă©tonnant - ou une crĂ©ation - d'une subjectivitĂ© dĂ©livrĂ©e du mode critique qui jusque-lĂ  Ă©tait la seule rĂ©ponse que le sujet, pris dans l'insu, le cachĂ© et le perverti du familial et du gĂ©nĂ©alogique, pouvait trouver Ă  la question de l'altĂ©ritĂ©. L'Ă©pilepsie devient dans ce travail le modĂšle de la crise donc de la hantise, de la fuite, du non-ĂȘtre pour toute pratique de la cure, notamment dans le champ psychosomatique et dans celui des Ă©tats limites. RĂ©sumĂ© Seize ans aprĂšs sa premiĂšre parution, cette réédition revue et augmentĂ©e tĂ©moigne de la pertinence de l’approche psychanalytique de l’auteur auprĂšs de patients Ă©pileptiques. À travers cinquante annĂ©es de pratique de la psychanalyse avec des personnes sujettes aux phĂ©nomĂšnes dits Ă©pileptiques», l’auteur retraverse les modifications pratiques, mais surtout thĂ©oriques qui en rĂ©sultent. La thĂ©orie du trauma, l’histoire et la gĂ©nĂ©alogie forment le fond indispensable de ces nouveautĂ©s. La rĂ©pĂ©tition des crises est une pĂ©tition insistante pour que soit rĂ©ouvert l’espace de l’histoire et du trauma. L’accent est mis sur la notion de crise, opposĂ©e au symptĂŽme. A propos de l'auteur Lucien MĂ©lĂšse est psychanalyste de formation mĂ©dicale, scientifique et musicale Paris. Ses Ă©crits portent sur la musique concrĂšte, le cinĂ©ma, et les traumas historiques majeurs. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire L'ANGE, LE FOU, LE SAVANT ET LE PSYCHANALYSTE 15/02/2017 L'ANGE, LE FOU, LE SAVANT ET LE PSYCHANALYSTE Une affaire de pensĂ©es Auteur Solal RABINOVITCH Dans la collection Scripta - Parution 2 fĂ©vrier 2017 - EAN 9782749254043 14 x22, 240 pages Qu’est-ce qu’une pensĂ©e ? La pensĂ©e d’une pomme est-elle mot ou fruit ? Fruit, il sera d’Ève ou de CĂ©zanne. Mot, il s’écrira ou se prononcera Ă  voix haute. Un geste, une chute engageront des pensĂ©es plus complexes, comme la peur de l’Apocalypse et la loi de la gravitation. La premiĂšre femme avait dĂ©jĂ  fait le geste inverse, de bas en haut, pour cueillir le fruit de la connaissance. Étrange mĂ©trage des pas d’un Virgile, qui permet Ă  l’homme de connaĂźtre ce qu’il arpente sa mĂšre d’abord, puis la terre et l’enfer. ExpĂ©riences sensitives, accĂšs d’abstraction, fantaisies d’artiste ou jaillissement dĂ©lirant, tout sort d’une mĂȘme fabrique mentale. “Replongez-vous, pensĂ©es, au fond de mon Ăąme”, disait Richard III. Quand le silence d’une sĂ©ance dĂ©cide l’analyste Ă  poser la question d’usage “À quoi pensez-vous ?” l’analysant Ă©tendu sur le divan commence une phrase, puis s’interrompt “Pourquoi me demander Ă  quoi je pense ?” L’analyste hĂ©site un instant “Tant que vous ne vous entendrez pas le dire, me le dire, vous ne le saurez pas.” Entre impensĂ© et impensable, la pensĂ©e Ă©merge et s’évanouit, se forme clairement ou dĂ©faille. De la formule d’un rĂȘve Ă  l’invention d’un nombre imaginaire, de l’obscuritĂ© d’une pensĂ©e du corps Ă  l’écriture qui Ă©pouserait les pensĂ©es qu’elle fait naĂźtre, nous verrons les pensĂ©es sortir de l’ombre de l’insu. » RĂ©sumĂ© L’expĂ©rience de la pensĂ©e, chaque fois diffĂ©rente, ne se confond ni avec le penseur ni avec une pensĂ©e de penseur. Elle inclut la thĂ©orie mĂȘme avec laquelle elle s’efforce de penser. C’est l’expĂ©rience de la pensĂ©e dans la cure analytique. LaissĂ©es dans l’ombre de l’insu, les pensĂ©es glissent les unes sur les autres et disparaissent comme l’étincelle sur le charbon. Or, lorsqu’on tente de penser les pensĂ©es dans la folie, le rĂȘve ou la veille, une hypothĂšse insiste, celle d’une continuitĂ© entre pensĂ©e folle et pensĂ©e familiĂšre, posĂ©e chez Lacan comme chez Freud. HypothĂšse Ă  prolonger, grĂące aux questions qu’ils nous ont laissĂ©es en friche. Qu’elles soient expĂ©rience sensitive, accĂšs d’abstraction, fantaisie d’artiste ou jaillissement dĂ©lirant, les pensĂ©es sortent de la mĂȘme fabrique mentale. Du monde, elles trouent la rumeur ou forment l’image. Les disant, les Ă©crivant, ce livre tente de retenir leur glissade Ă  travers le murmure de la pensĂ©e, de l’ange au peintre, du savant au psychanalyste. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire PASSAGES SECRETS DE LA PSYCHANALYSE 16/02/2017 PASSAGES SECRETS DE LA PSYCHANALYSE Auteur Paolo LOLLO Dans la collection Fonds psychanalyse - Parution 12 janvier 2017 - EAN 9782749253886 - 224 pages Si les rĂ©cits de mes analysants m’ont appris Ă  crĂ©er ce silence en moi qui me permet d’écouter et d’interprĂ©ter, ce sont les tableaux de David Malkin qui m’ont poussĂ© Ă  penser et Ă  Ă©crire. Des images ont inspirĂ© ce livre, m’invitant Ă  traverser, d’une façon nouvelle, certains territoires de la psychanalyse. Les formes et les couleurs ouvrent, par un Ă©trange effet de lumiĂšre, sur d’autres dimensions qui amĂšnent l’observateur au-delĂ  des apparences vers une expĂ©rience visuelle et en mĂȘme temps spirituelle. » En dix chapitres qui sont autant de passages oĂč se croisent l’art, la philosophie et la politique, l’auteur propose un voyage littĂ©raire et une rĂ©flexion hermĂ©neutique et poĂ©tique. D’un discours Ă  l’autre, l’auteur passe » entre les disciplines et, en revenant Ă  la racine des mots, approche certains concepts psychanalytiques. Il nous fait rencontrer la dialectique souple de l’inconscient, ses passages qui deviennent forces de subversion analytique du sujet, de la citĂ© polis et aussi de la pensĂ©e, puisqu’ils opĂšrent des retournements constants du discours. RĂ©sumĂ© Ce livre ouvre des passages » entre diffĂ©rents versants de la psychanalyse et traverse les territoires de l’art, de la philosophie et de la politique. En nous invitant Ă  un voyage littĂ©raire et Ă  une rĂ©flexion hermĂ©neutique et poĂ©tique qui surmonte les impasses » du pur rationnel et ses oppositions infranchissables, l’auteur nous fait rencontrer la dialectique souple de l’inconscient, sa passe » qui devient la force de la subversion analytique, de toute subversion du sujet, de la polis et aussi de la pensĂ©e, qui opĂšre un retournement constant du discours. A propos de l'auteur Paolo Lollo est psychanalyste, philosophe de formation. Il a enseignĂ© la littĂ©rature italienne et la linguistique au lycĂ©e et Ă  l’universitĂ©, en Italie, en Allemagne, en Pologne et en France. Chercheur Ă  l’universitĂ© de Paris 13 UnitĂ© transversale de recherche psychogenĂšse et psychopathologie, il est membre et secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral d’Insistance, association qui relie la psychanalyse Ă  l’art et Ă  la politique qui publie la revue Insistance Ă©rĂšs. Il est cofondateur et prĂ©sident de l’école de psychanalyse Corpo Freudiano, section de Paris. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LA PSYCHOSOMATIQUE 17/02/2017 REVUE SANTÉ MENTALE N° 214 de Janvier 2017 C'est psychosomatique ! La psychosomatique vise Ă  dĂ©passer la dichotomie corps/psychĂ© qui fonde la mĂ©decine occidentale. D’origine psychanalytique, elle part de l’homme malade et de son fonctionnement psychique pour comprendre les conditions dans lesquelles se dĂ©veloppe une pathologie somatique. Au-delĂ  des diffĂ©rences d’écoles, elle propose, en plus des soins somatiques, une Ă©coute qui tend Ă  rĂ©veiller une vie fantasmatique endormie voire bloquĂ©e sur le mode opĂ©ratoire. RepĂšres thĂ©oriques et illustrations en psychiatrie, psychomotricitĂ©, psycho-oncologie, dermatologie
 Introduction Ă  la psychosomatique Par opposition au courant psychosomatique strictement mĂ©dical, qui part de la notion de maladie pour en rechercher tous les facteurs Ă©tiologiques, biologiques et psychiques, le... Auteurs Claude Smadja, Psychiatre, psychanalyste Nombre de pages 8 accĂšs en ligne payant La psychosomatique intĂ©grative Selon la psychosomatique intĂ©grative, le psychisme participe Ă  toutes les maladies dans des relations complexes entre le systĂšme nerveux central, le systĂšme nerveux autonome,... Auteurs Jean Benjamin Stora, Psychologue psychosomaticien, psychanalyste Nombre de pages 6 accĂšs en ligne payant Psychosomatique en psychiatrie En psychiatrie, donner une place au rĂȘve, Ă  l’affect du patient mais aussi du soignant, modifie les termes mĂȘme de la relation, permet de travailler au cƓur d’une... Auteurs Maurice Bensoussan, Psychiatre Nombre de pages 6 accĂšs en ligne payant Approche psychosomatique de l'alexithymie L’alexithymie correspond Ă  un fonctionnement psychique rĂ©gressif ou constitutionnel qui permettrait un verrouillage d’affects face Ă  une situation traumatisante. Son... Auteurs Maurice Corcos, Psychiatre, psychanalyste Nombre de pages 6 accĂšs en ligne payant Souffrance psychique en oncologie La maladie cancĂ©reuse et ses traitements induisent une rĂ©elle crise existentielle qui risque de se transformer en impasse. Une dĂ©marche psychothĂ©rapeutique psychosomatique... Auteurs Sylvie Schwab, Psycho-oncologue Nombre de pages 6 accĂšs en ligne payant Relaxation psychosomatique et psychothĂ©rapie relationnelle À travers deux situations cliniques, marquĂ©es l’une par la richesse de l’imaginaire et l’autre Ă  l’inverse dĂ©pourvue de potentialitĂ© imaginative, l’auteur dĂ©taille... Auteurs Sylvie Cady, Docteur en psychologie Nombre de pages 6 La psychosomatique en psychomotricitĂ© Psychosomatique et psychomotricitĂ© entretiennent des rapports Ă©troits, comme le montre la prise en charge de Yacine, 15 ans, qui souffre de bĂ©gaiement. Un travail de relaxation... Auteurs Anne Vachez-Gatecel, Psychomotricienne Nombre de pages 6 accĂšs en ligne payant Approche psychosomatique en dermatologie En dermatologie, l’approche psychosomatique consiste Ă  replacer la maladie dans la vie de la personne. Illustrations avec des patients souffrant de psoriasis, de pelade, de... Auteurs Sylviane Bertolus, Dermatologue Nombre de pages 4 accĂšs en ligne payant Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire L'HYPNOSE A LE VENT EN POUPE 22/02/2017 L'HYPNOSE A LE VENT EN POUPE État de conscience modifiĂ©e L'hypnose correspond Ă  une modification temporaire de la conscience, situation au cours de laquelle l'attention pĂ©riphĂ©rique est diminuĂ©e. L'hypnose met en relation la personne avec son propre corps, sa pensĂ©e. L'hypnose a le vent en poupe mais en rĂ©alitĂ© elle est trĂšs ancienne, puisqu'elle Ă©tait utilisĂ©e pour le soin dans les sociĂ©tĂ©s occidentales il y a dĂ©jĂ  200 ans. L'hypnose mĂ©dicale se dĂ©finit par un Ă©tat de conscience particulier, qui n'est ni un Ă©tat de sommeil, ni un Ă©tat de veille. Par la parole, le praticien induit l'hypnose chez son patient. Celui-ci devient alors indiffĂ©rent Ă  l’extĂ©rieur. Cet Ă©tat de conscience hypnotique peut ĂȘtre utilisĂ© pour lutter contre l'anxiĂ©tĂ©, pour diminuer la douleur, voire pour faire disparaĂźtre des symptĂŽmes. L’hypnose recouvre un ensemble de pratiques l'hypnosĂ©dation Ă  visĂ©e sĂ©dative, utilisĂ©e en anesthĂ©sie, l'hypnoanalgĂ©sie contre la douleur et l'hypnothĂ©rapie Ă  visĂ©e psychothĂ©rapeutique. Par ailleurs, il existe de multiples formations Ă  l’hypnose en France une douzaine de formations universitaires, sont Ă  ce jour non reconnues par l’Ordre des mĂ©decins. Il existe Ă©galement de nombreuses formations associatives et privĂ©es, pas toujours rĂ©servĂ©es aux professions mĂ©dicales et para-mĂ©dicales. Aussi, le statut d’hypnothĂ©rapeute demeure non rĂ©glementĂ©. Le saviez-vous ? L’invention du terme "hypnose" est souvent attribuĂ©e Ă  James Braid, mĂ©decin Ă©cossais, qui aurait créé ce terme en rĂ©fĂ©rence Ă  Hypnos, le dieu grec du sommeil en 1843. Il semble en rĂ©alitĂ© que ce soit le baron Etienne Felix d’HĂ©nin de Cuvillers qui ait le premier commencĂ© Ă  utiliser le prĂ©fixe "hypn" dĂšs 1819 Gravitz 1993. Techniques L'hypnose est une thĂ©rapeutique composĂ©e de suggestions lancĂ©es de maniĂšre non directive. Il existe plusieurs techniques d'hypnose, les techniques rapides d'une durĂ©e de quelques minutes et celles plus longues pouvant se prolonger jusqu'Ă  30 mn environ. La forme la plus connue d'hypnose est la suggestion le praticien parle au patient, dont l'attention est focalisĂ©e sur sa voix, et le dirige vers un Ă©tat de conscience modifiĂ©e. L'hypnose ericksonienne est une forme particuliĂšre, avec induction souple et usage d'un vocabulaire symbolique. Indications L'hypnose est utilisĂ©e principalement lors de certaines psychothĂ©rapies et au cours de certaines anesthĂ©sies. L'hypnose peut intervenir pour aider Ă  arrĂȘter le tabac et l'alcool, pour diminuer l'Ă©tat anxieux ou dĂ©pressif, le stress post-traumatique, l'attaque panique ou la phobie. Les douleurs chroniques comme les migraines, les lombalgies peuvent ĂȘtre soulagĂ©es par l'hypnose. Le recours Ă  l'hypnose au cours d'anesthĂ©sies Ă©tait dĂ©jĂ  rapportĂ© au XIXe siĂšcle par Paul Broca, un prĂ©curseur de la dĂ©couverte scientifique du cerveau. Certains services d'anesthĂ©sie-rĂ©animation intĂšgrent ainsi l'hypnose dans la prise en charge de l'anesthĂ©sie. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LACAN ET LA LANGUE ANGLAISE? 23/02/2017 LACAN ET LA LANGUE ANGLAISE? de Jean-Pierre ClĂ©ro Vient de paraĂźtre dans la collection essaim aux Ă©ditions Ă©rĂšs L’une des thĂšses les plus connues en mĂȘme temps que les plus fortes de Lacan est que l’inconscient est structurĂ© comme un langage ». Mais il est difficile de parler de langage sans que la notion de langue ne soit mise en jeu. Si Saussure nous a appris Ă  distinguer langage et langue, il est des langues – comme l’anglais – qui ne distingue pas les deux notions. L’un des problĂšmes que pose presque immĂ©diatement la formule lacanienne, dĂšs lors qu’on la prend au sĂ©rieux, est de savoir quel rapport l’inconscient entretient avec les langues rĂ©ellement parlĂ©es et Ă©crites, Ă  commencer par l’anglais sur lequel le livre porte presque exclusivement. Or on a la surprise, quand on cherche sur ce terrain, de dĂ©couvrir que, sans ĂȘtre tout Ă  fait inexistante, comme on en jugera en consultant la bibliographie, la littĂ©rature n’est pas non plus, sur ce sujet, trĂšs abondante. Il faut ajouter que ce que Lacan en dit lui-mĂȘme est assez dĂ©concertant. À l’en croire, les anglophones ne seraient pas analysables. Il s’agit de chercher le sens de cette affirmation en examinant l’usage que Lacan fait de la langue anglaise dans son travail son utilisation des philosophes anglais, des savants anglais, de la littĂ©rature anglaise, des psychologues et des psychiatres anglophones. Sans oublier les contacts que Lacan a pu et dĂ» avoir avec la langue anglaise quand il s’agissait de structurer la psychanalyse sur le plan international. Le choix de l’anglais, qui s’est souvent imposĂ© aux psychanalystes, n’était pas sans consĂ©quences sur la pratique mĂȘme de l’analyse. Le prĂ©sent livre se veut un premier jalon pour confronter l’inconscient Ă  d’autres langues, comme l’allemand, le grec, le latin, l’hĂ©breu ; ces langues seront soumises Ă  une Ă©tude comparable Ă  celle prĂ©sentĂ©e par ce livre sur Lacan et la langue anglaise. L'AUTEUR Jean-Pierre ClĂ©ro est professeur Ă©mĂ©rite de philosophie Ă  l’universitĂ© de Rouen ; il enseigne par ailleurs Ă  Sciences-Po Paris. Auteur d’un Essai sur les fictions publiĂ© chez Hermann en 2015, il a publiĂ©, concernant Lacan, et la psychanalyse de façon plus gĂ©nĂ©rale, quelques ouvrages Le vocabulaire de Lacan 2002, 2006, Dictionnaire Lacan 2008, Y a-t-il une philosophie de Lacan ? 2006 et quelques articles Lacan et la langue anglaise, Essaim, 2012, Jacques Lacan. Psychanalyse et politique, CitĂ©s n° 16, 2003, Lacan lecteur de Bentham. La vĂ©ritĂ© a structure de fiction, Cahiers de lUnebĂ©vue, 1999, Il faut réécrire l’esthĂ©tique transcendantale, Maison arabe du livre, 2009]. Le livre comporte cinq parties PremiĂšre partie Lacan et les philosophes anglais. Partie II Quelques Ă©lĂ©ments de logique et de linguistique. Partie III Les savants anglophones citĂ©s pour des raisons Ă©pistĂ©mologiques. Partie IV Écrivains anglais et leurs commentateurs. Partie V Psychologues et psychanalystes lus en anglais. © Essaim - Revue de psychanalyse — 2017 Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire ANTIDÉPRESSEURS INEFFICACES 01/03/2017 LES ANTIDÉPRESSEURS INEFFICACES CONTRE LA MIGRAINE ET L'INSOMNIE La grande majoritĂ© des prescriptions d'antidĂ©presseurs pour des pathologies autres que la dĂ©pression, comme la migraine ou l'insomnie, n'ont pas fait la preuve de leur efficacitĂ©, selon une Ă©tude britannique. Mais l'utilisation des antidĂ©presseurs peut ĂȘtre justifiĂ©e dans certaines maladies chroniques, en raison notamment de leur effet anti-douleur. Comme leur nom l'indique, les antidĂ©presseurs sont prescrits en cas de dĂ©pression d'intensitĂ© modĂ©rĂ©e Ă  sĂ©vĂšre, en complĂ©ment d'une thĂ©rapie, lorsque les symptĂŽmes de la dĂ©pression ont un retentissement sur la vie quotidienne et deviennent handicapants. Ils soulagent les symptĂŽmes tels que la tristesse, le manque d'activitĂ© motrice. Ils rĂ©gulent le sommeil, l'appĂ©tit et le patient retrouve le sentiment de plaisir. Certains peuvent ĂȘtre prescrits dans le cadre de la boulimie ou de l'anxiĂ©tĂ©. Par Laurence Moisdon avec AFP - RĂ©digĂ© le 24/02/2017 En Ă©tudiant plus de prescriptions d'antidĂ©presseurs au QuĂ©bec entre 2003 et 2015, des chercheurs anglais ont dĂ©couvert qu'environ un tiers ne concernaient pas des situations prĂ©vues par les autorisations de mise sur le marchĂ© de ces mĂ©dicaments, alors mĂȘme que l'intĂ©rĂȘt de ces prescriptions reste peu Ă©tayĂ©e par des preuves scientifiques. L'Ă©tude est publiĂ©e dans le British Medical Journal BMJ le 21 fĂ©vrier. La consommation d'antidĂ©presseurs a fortement augmentĂ© dans la plupart des pays occidentaux ces derniĂšres annĂ©es, avec par exemple une hausse de 6,8% au Royaume-Uni entre 2014 et 2015, soit plus que tout autre mĂ©dicament. Aux États-Unis, leur consommation a Ă©tĂ© multipliĂ©e par cinq entre le dĂ©but des annĂ©es 1990 et le milieu des annĂ©es 2000, lorsque 11% des adultes dĂ©claraient en avoir pris au cours du mois Ă©coulĂ©, selon les centres amĂ©ricains de contrĂŽle et de prĂ©vention des maladies CDC. Peu de preuves de l'efficacitĂ© des antidĂ©presseurs prescrits "hors indication" AutorisĂ©s pour soigner les dĂ©pressions et les troubles anxieux, les antidĂ©presseurs sont Ă©galement largement prescrits "hors indication" contre les douleurs, la migraine et l'insomnie, notent les chercheurs. Selon l'Ă©tude, seulement 16% de ces prescriptions Ă©taient soutenues par des "preuves scientifiques fortes", alors que peu ou pas de preuves n'existaient en ce qui concernent les autres utilisations. InterviewĂ©e par l'AFP Ă  propos des rĂ©sultats de l'Ă©tude, Jenna Wong, de l'UniversitĂ© McGill Ă  MontrĂ©al a reconnu qu'il s'agissait "probablement du sommet de l'iceberg". "Il y a beaucoup d'utilisation hors indication mais nous ne savons pas comment la dĂ©tecter" a-t-elle dit. "Nos rĂ©sultats mettent en Ă©vidence la nĂ©cessitĂ© urgente d'apporter plus de preuves sur les bĂ©nĂ©fices-risques des antidĂ©presseurs prescrits hors indication et de les mettre Ă  la disposition des mĂ©decins prescripteurs", concluent les auteurs de l'Ă©tude. La dĂ©pression associĂ©e Ă  de nombreuses maladies chroniques InterrogĂ© par la rĂ©daction d’ le Pr Patrick Clervoy, mĂ©decin psychiatre Ă  Toulon et auteur de plusieurs ouvrages sur le traumatisme psychique, explique que "certaines classes d’antidĂ©presseurs ont des vertus antalgiques, c’est pourquoi ils sont prescrits pour la fibromyalgie par exemple". De mĂȘme, la polyarthrite rhumatoĂŻde, le psoriasis ou encore l'eczĂ©ma peuvent nĂ©cessiter la prescription d'antidĂ©presseurs. "La dĂ©pression est une affection qui s’accompagne souvent de symptĂŽmes chroniques tels que la migraine ou des douleurs articulaires qui sont en fait des manifestations physiques de la tristesse. La manifestation psychique n’est pas lĂ  mais les douleurs physiques sont prĂ©sentes avec un affaiblissement gĂ©nĂ©ral de l’énergie vitale. Beaucoup d’antidĂ©presseurs sont donc prescrits lorsque le mĂ©decin suppose que le patient souffre d’une dĂ©pression masquĂ©e", indique le spĂ©cialiste. En effet, "s'il y a une baisse du niveau d’énergie vitale, les dĂ©fenses immunitaires s'affaiblissent". Ainsi, selon ce psychiatre, "la prescription des antidĂ©presseurs est Ă  apprĂ©hender au cas par cas et non dans la globalitĂ©". Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire PSYCHOTHÉRAPIE COMPORTEMENTALE 16/04/2017 PSYCHOTHÉRAPIE COMPORTEMENTALE Si la psychothĂ©rapie comportementale permet, tout comme la psychanalyse, une meilleure connaissance et une meilleure comprĂ©hension de soi, la ressemblance s'arrĂȘte lĂ . En effet, la thĂ©rapie comportementale, mĂȘme si elle se fonde sur les mĂȘmes principes que la psychologie, est trĂšs diffĂ©rente dans ‱ son approche du patient ‱ le dĂ©roulement des sĂ©ances ‱ les troubles qu'elle traite La psychothĂ©rapie comportementale, comme son nom l'indique, vise essentiellement les troubles du comportement. En d'autres termes, elle sera indiquĂ©e dans les cas ‱ d'anxiĂ©tĂ© ‱ d'aboulie ‱ de phobies ‱ de troubles de la personnalitĂ© o troubles obsessionnels compulsifs TOC o troubles des Comportements Alimentaires TCA. boulimie, anorexie... o addictions drogue, tabac, alcool, jeux, etc. ‱ d'Ă©tat dĂ©pressif ‱ de troubles du sommeil... Le praticien pourra ĂȘtre amenĂ© Ă  conseiller Ă  son patient d'entamer une psychanalyse dans le cas oĂč ces troubles du comportement sont liĂ©s Ă  un traumatisme plus profond. La psychothĂ©rapie comportementale nĂ©cessite la participation du patient. Celui-ci doit faire les exercices que va lui suggĂ©rer son praticien et doit ĂȘtre assidu dans sa dĂ©marche thĂ©rapeutique. DÉROULEMENT D'UNE SÉANCE Les thĂ©rapies comportementales sont gĂ©nĂ©ralement des thĂ©rapies brĂšves. ‱ une dizaine de sĂ©ances suffisent pour voir une amĂ©lioration voire la guĂ©rison des symptĂŽmes ‱ nĂ©anmoins, il peut y avoir des cas qui nĂ©cessitent plus de sĂ©ances ‱ la durĂ©e d'une sĂ©ance va de 30 minutes Ă  1 heure et privilĂ©gie le dialogue et les exercices pratiques comme des jeux de rĂŽle par exemple. Le psychothĂ©rapeute peut Ă©galement inclure dans son programme thĂ©rapeutique ‱ des sĂ©ances de sophrologie ou de relaxation ‱ l'hypnose ericksonienne ‱ des exercices pratiques de yoga ou l'art thĂ©rapie... Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire ELECTION PRESIDENTIELLE 27/04/2017 MACRON VS LE PEN EN SANTÉ, TOUT LES OPPOSE OU PRESQUE Emmanuel Macron, candidat du mouvement "En Marche", et Marine Le Pen, candidate du Front national, sont arrivĂ©s en tĂȘte du premier tour de l'Ă©lection prĂ©sidentielle. Sur de nombreux sujets comme l'Europe, tout les oppose. Mais qu'en est-il de leur programme santĂ© ? Le point avec Rudy Bancquart. Par Rudy Bancquart - RĂ©digĂ© le 26/04/2017 Aucun des deux candidats ne promet de grands bouleversements en matiĂšre de santĂ©. Leur but affichĂ© est de prĂ©server, sauver et pĂ©renniser notre systĂšme de santĂ©. Mais Emmanuel Macron et Marine Le Pen s'opposent sur les moyens et la philosophie pour y arriver. Emmanuel Macron souhaite redynamiser l'Ă©conomie française et faire financer notre systĂšme par la CSG et non plus par les cotisations maladie. Marine Le Pen, elle, souhaite faire des Ă©conomies en rĂ©servant les soins aux seuls Français, la prĂ©fĂ©rence nationale est le leitmotiv du FN. Lorsque le candidat du mouvement "En Marche" fait de la prĂ©vention un point central de son projet en proposant par exemple de crĂ©er un service sanitaire de trois mois pour les Ă©tudiants en santĂ©. Le but Ă©tant d'intervenir dans les Ă©coles, les entreprises pour des actions de prĂ©vention. La candidate du Front national, elle, est sur un tout autre registre. Sa prioritĂ© est de lutter contre la fraude. Pour cela, elle propose par exemple de combattre les arrĂȘts maladie de complaisance ou encore d'instaurer une nouvelle carte Vitale biomĂ©trique combinĂ©e Ă  la carte d'identitĂ©. Cela donne donc au final deux visions diffĂ©rentes, d'un cĂŽtĂ© un modĂšle prĂ©ventif et de l'autre un modĂšle rĂ©pressif et moins solidaire. L'Assurance maladie vue par les deux candidats Du cĂŽtĂ© de l'Assurance maladie, Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont pris des engagements s'ils Ă©taient Ă©lus notamment concernant les remboursements. Le candidat du mouvement "En Marche" promet un remboursement Ă  100% des lunettes, des prothĂšses auditives et dentaires ainsi que du traitement des formes sĂ©vĂšres d'hypertension artĂ©rielle supprimĂ© sous le gouvernement Fillon. Ces mesures ne seraient pas supportĂ©es par la SĂ©curitĂ© sociale, mais par les complĂ©mentaires santĂ© et sans augmenter leur prix. Il s'agit d'un pari car pour y arriver, les mutuelles devront obligatoirement proposer trois contrats-types transparents et surtout lisibles par l'assurĂ©, c'est-Ă -dire avec les mĂȘmes prestations. Cela permettra selon lui plus de concurrence entre les assurances santĂ© et ainsi de faire baisser les prix et garantir un remboursement Ă  100% de ces soins. Plus gĂ©nĂ©ralement, Emmanuel Macron ne souhaite aucun dĂ©remboursement de soins pendant les cinq prochaines annĂ©es. De son cĂŽtĂ©, Marine Le Pen est beaucoup plus floue sur l'avenir de l'Assurance maladie. Pour la candidate du Front national, pas question de rembourser plus, mais elle s'engage Ă  ne pas rĂ©duire la prise en charge des soins de l'Assurance maladie. Elle s'oppose Ă  la privatisation de notre systĂšme de santĂ©. Toutefois, ses propositions ne nous Ă©clairent en rien pour savoir comment les Français vont faire face Ă  des coĂ»ts de santĂ© qui ne cessent d'augmenter. Cette facture est d'autant plus lourde pour les budgets serrĂ©s des populations les moins aisĂ©es et pourtant, ce sont ces populations qu'elle prĂ©tend dĂ©fendre. Il y a donc quelque chose qui ne fonctionne pas. Quelles sont leurs propositions pour l'hĂŽpital ? Les deux candidats souhaitent plus de coordination entre la mĂ©decine de ville et l'hĂŽpital pour dĂ©sengorger ce dernier. Tout le monde est d'accord avec cette proposition mais il faudra que le prochain prĂ©sident s'y attelle vraiment et qu'il ne s'agisse pas que d'un effet d'annonce. En revanche, Emmanuel Macron et Marine Le Pen ne sont pas d'accord sur les GHT groupement hospitalier de territoire. L'idĂ©e est de crĂ©er des pĂŽles trĂšs spĂ©cialisĂ©s plus performants dans un secteur donnĂ©. En clair, les patients ne seront pas forcĂ©ment soignĂ©s dans l'hĂŽpital le plus proche mais dans le plus performant de son secteur. Cette organisation permet aussi aux hĂŽpitaux de partager les coĂ»ts. Il s'agit d'un changement majeur dans l'organisation des soins en France. Emmanuel Macron souhaite accĂ©lĂ©rer ces GHT tandis que Marine Le Pen les refuse et souhaite maintenir les hĂŽpitaux de proximitĂ© qui ne sont pas toujours sĂ»rs pour les patients. Cette rĂ©forme est dĂ©jĂ  engagĂ©e depuis juillet 2016, la candidate du Front national veut donc un retour un arriĂšre, ce qui ne semble pas forcĂ©ment possible. Concernant le financement de l'hĂŽpital, le candidat du mouvement "En Marche" veut revoir le mode de financement la T2A. Aujourd'hui, les ressources de l'hĂŽpital dĂ©pendent du nombre et de la nature des actes et des sĂ©jours rĂ©alisĂ©s. Il souhaite y inclure une part forfaitaire, une espĂšce d'enveloppe. Ainsi, l'hĂŽpital n'aurait plus cet objectif de rentabilitĂ© Ă  tout prix qui pousse parfois Ă  l'absurde comme multiplier les actes rentables. Il souhaite aussi un plan d'investissement de cinq milliards d'euros. Marine Le Pen souhaite de son cĂŽtĂ© augmenter les effectifs de la fonction publique hospitaliĂšre sans revoir le financement de l'hĂŽpital et sans expliquer oĂč elle trouve les ressources nĂ©cessaires. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire QU'EST-CE QUE LA SCHIZOPHRÉNIE ? 28/04/2017 QU'EST-CE QUE LA SCHIZOPHRÉNIE ? La schizophrĂ©nie est une maladie du cerveau qui affecte la pensĂ©e, les sentiments et les Ă©motions, tout comme les perceptions et les comportements des personnes qui en sont atteintes. Toutes ces fonctions ne sont cependant pas perturbĂ©es au mĂȘme moment et dans la mĂȘme mesure. De nombreuses personnes souffrant de schizophrĂ©nie peuvent avoir un comportement parfaitement normal pendant de longues pĂ©riodes. Bien qu'elle n'affecte pas l'intelligence proprement dite de la personne, la schizophrĂ©nie occasionne souvent un certain nombre de dĂ©ficits cognitifs qui perturbent notamment l'attention, la mĂ©moire, l'apprentissage et le traitement de l'information. Ces dĂ©ficits sont souvent prĂ©sents dĂšs le dĂ©but de la maladie et diminuent la capacitĂ© de la personne Ă  rĂ©agir de maniĂšre appropriĂ©e avec son milieu. Le cerveau contient des milliards de cellules nerveuses. Chacune d'entre elles Ă©met des prolongements qui transmettent des messages aux autres cellules nerveuses ou en reçoivent de ces derniĂšres. Ces prolongements libĂšrent des substances chimiques appelĂ©es neurotransmetteurs qui acheminent les messages d'une cellule Ă  l'autre. Chez les personnes atteintes de schizophrĂ©nie, ce systĂšme de communication fonctionne mal. Une personne atteinte de schizophrĂ©nie peut ‱ Ă©prouver des difficultĂ©s Ă  Ă©tablir un contact avec son entourage ; ‱ ĂȘtre envahie par des idĂ©es et des impressions Ă©tranges ; ‱ avoir l'impression d'entendre des voix qui, bien que n'existant pas rĂ©ellement, font partie de sa rĂ©alitĂ© ; ‱ ĂȘtre prisonniĂšre de ses hallucinations et de son dĂ©lire ; ‱ avoir une perception de soi partiellement, voire totalement altĂ©rĂ©e ; ‱ avoir beaucoup de difficultĂ©s Ă  distinguer ce qui est rĂ©el de ce qui ne l'est pas ; ‱ avoir la conviction que certaines personnes lui veulent du mal ; ‱ se replier sur elle-mĂȘme et se comporter d'une façon bizarre ou imprĂ©visible ; ‱ se dĂ©sintĂ©resser de nombreuses choses habillement, mĂ©nage, hygiĂšne corporelle, gestion de ses biens ; ‱ avoir des rĂ©actions Ă©motionnelles Ă©tranges et incongrues ; ‱ percevoir son entourage comme hostile ; ‱ ressentir une insĂ©curitĂ© permanente. La schizophrĂ©nie n'est pas une maladie rare. À l'Ă©chelle mondiale, la schizophrĂ©nie touche 1 % de la population. Elle survient chez les jeunes Ă  la fin de l'adolescence ou au dĂ©but de la vie adulte, habituellement entre 15 et 30 ans. Exceptionnellement, elle peut apparaĂźtre parfois pendant l'enfance ou aprĂšs 30 ans. On parle alors de schizophrĂ©nie juvĂ©nile ou de schizophrĂ©nie Ă  dĂ©but tardif, selon le cas. La schizophrĂ©nie est une maladie mentale qui peut ĂȘtre sĂ©vĂšre et persistante. La maladie se manifeste par des Ă©pisodes aigus de psychose, suivis de divers symptĂŽmes chroniques. Le dĂ©but de la maladie peut ĂȘtre progressif, s'Ă©talant sur quelques semaines ou quelques mois. Dans bien des cas, la schizophrĂ©nie fait son apparition de façon tellement insidieuse et graduelle que les personnes qui en sont atteintes, ainsi que leur famille, prennent parfois beaucoup de temps Ă  s'en rendre compte. Elle peut aussi apparaĂźtre trĂšs soudainement. La schizophrĂ©nie est reconnue comme Ă©tant la maladie la plus invalidante chez les jeunes. Elle frappe autant les garçons que les filles, sans distinction de races, de cultures, de croyances ou de niveaux socio-Ă©conomiques. La schizophrĂ©nie n'est pas ‱ Rare ‱ Un dĂ©doublement de la personnalitĂ© ‱ La marque d'une faiblesse de caractĂšre ‱ CausĂ©e par des parents nĂ©gligents ou dominateurs ‱ La consĂ©quence d'une expĂ©rience traumatisante vĂ©cue dans l'enfance ‱ Due Ă  la pauvretĂ© du milieu de vie ou Ă  un Ă©chec personnel La schizophrĂ©nie se traite une vie satisfaisante est maintenant possible PrĂ©valence de la schizophrĂ©nie ‱ À travers le monde, une personne sur cent est atteinte de schizophrĂ©nie. Elle est donc ‱ Deux fois plus rĂ©pandue que la maladie d'Alzheimer. ‱ Cinq fois plus rĂ©pandue que la sclĂ©rose en plaques. ‱ Six fois plus rĂ©pandue que le diabĂšte insulino-dĂ©pendant. ‱ Soixante fois plus rĂ©pandue que la dystrophie musculaire. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien ‱ L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire SANTÉ MENTALE AVRIL 2017 29/04/2017 SANTÉ MENTALE AVRIL 2017 Psychosomatique relationnelle et douleurs Auteur Pierre Boquel, mĂ©decin psychosomaticien, spĂ©cialisation en psychiatrie, psychothĂ©rapeute L’accompagnement psychosomatique propose aux patients douloureux chroniques une approche basĂ©e sur la comprĂ©hension de l’impasse mĂ©dicale et relationnelle dans laquelle ils sont enfermĂ©s, en remobilisant leurs capacitĂ©s crĂ©atrices et projectives pour inventer de nouveaux liens. Illustration avec le parcours d’une patiente Ă©crasĂ©e » sous le poids de sa mĂšre. Envisager diffĂ©remment la prise en charge de la douleur et des pathologies chroniques grĂące Ă  un accompagnement psychosomatique individualisĂ© avec mĂ©diation corporelle, mĂ©diation crĂ©ative, massages, hydrothĂ©rapie
 mais pas de mĂ©dicaments, est une initiative innovante mise en place par l’UnitĂ© de psychosomatique de l’HĂŽpital Saint-Eloi Ă  Montpellier. L’article illustre une partie de l’accompagnement d’une patiente, Mme BorĂ©e, souffrant de douleurs chroniques invalidantes, par ce nouveau dispositif. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire QUID DE LA FIBROMYALGIE 18/05/2017 La fibromyalgie fibro = fibre myo = muscle algie = douleur Le terme de fibromyalgie est assez rĂ©cent. Ce syndrome est Ă©galement dĂ©signĂ© par - le rhumatisme des tissus mous - la fibrosite - la myalgie - le syndrome de point de pression - le rhumatisme non articulaire. - la polyenthĂ©sopathie - polyinsertionite - le syndrome polyalgique idiopathie diffus Cette diversitĂ© non exhaustive ! des termes montre le flou dans lequel ont Ă©voluĂ© les personnes souffrant de ce syndrome pendant des annĂ©es voire plus puisqu’on retrouve des Ă©vocations datant du dĂ©but du 19Ăšme siĂšcle. Flou regrettable ayant nuit au diagnostic et Ă  la prise en charge de ce syndrome, alors que la fibromyalgie dans sa diversitĂ© correspond malgrĂ© tout Ă  une entitĂ© bien prĂ©cise. Le terme de syndrome, employĂ© pour la fibromyalgie se dĂ©finit par un ensemble de signes et de symptĂŽmes CritĂšres de l'American College of Rheumatology de 1990 ‱ Histoire de douleur diffuse douleur du cĂŽtĂ© droit et du cĂŽtĂ© gauche du corps, en dessous et au-dessus de la taille et douleur du squelette axial rachis, paroi thoracique antĂ©rieure. ‱ Douleurs chroniques Ă©voluant depuis plus de 3 mois . ‱ Douleur Ă  la palpation digitale de 11 Ă  18 points suivants - sous occipitaux - rachis cervical infĂ©rieur espaces intertransversaires C5 - C7 - bord supĂ©rieur du trapĂšze - jonction chondrocostale des deuxiĂšmes cĂŽtes - insertion du sus-Ă©pineux au niveau du bord interne de l'Ă©pine de l'omoplate - Ă©picondyle - grand trochanter - quadrant supĂ©ro-externe de la fesse - en-dessous de l'interligne interne du genou patte d'oie Signes associĂ©s majeurs quasi constants - raideur matinale - troubles du sommeil - fatigue gĂ©nĂ©rale - fatigabilitĂ© musculaire Autres signes associĂ©s - ParesthĂ©sie des extrĂ©mitĂ©s - Sensation subjective de gonflement des extrĂ©mitĂ©s - Colopathie fonctionnelle 50 Ă  80 % des cas - CĂ©phalĂ©es de tension ou migraines - Troubles anxio-dĂ©pressifs ou antĂ©cĂ©dents dĂ©pressifs - Troubles uro-gynĂ©cologiques mictions impĂ©rieuses, dysmĂ©norrhĂ©e, dyspareunie - Syndrome sec 15 Ă  30% - Syndrome de Raynaud - Troubles auditifs, visuels, vestibulaires cognitifs difficultĂ©s de mĂ©moire et de concentration - Douleurs rĂ©gionales atypiques thoraciques, pelviennes - Palpitations, prurit chronique, impatiences et crampes dans les membres infĂ©rieurs - Dysfonction de l'articulation temporo-mandibulaire Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire FIBROMYALGIE DOULEUR et HYPNOSE 19/05/2017 FIBROMYALGIE DOULEUR et HYPNOSE Une des manifestations symptomatique de la fibromyalgie est constituĂ©e par la prĂ©sence de douleurs diffuses. diffuses » car les endroits douloureux ne sont pas nĂ©cessairement aisĂ©ment identifiables. La douleur n’est pas localisĂ©e mais dissĂ©minĂ©e sur le systĂšme musculo-squelettique muscles, tendons, ligaments et peut changer d’endroit. La localisation est diffuse et la caractĂ©risation de la douleur est tout autant multiple picotement, tiraillement, fourmillement, douleur sourde ou lancinante
 Cet aspect alĂ©atoire et incertain de la douleur dĂ©veloppe l’hypervigilance du sujet et donc sa sensibilitĂ©, autant physiologique que psychologique, pour aboutir Ă  un Ă©tat d’alarme psycho-somatique chronique. PlutĂŽt de courir aprĂšs un symptĂŽme mouvant et complexe, mieux vaut s’attaquer aux dysfonctionnements originels qui peuvent ĂȘtre interprĂ©tĂ©s comme un dysfonctionnement global des processus sensoriels au niveau central. Le systĂšme nerveux central est probablement particuliĂšrement impliquĂ© dans la genĂšse ou le maintien d’un Ă©tat fibromyalgique. Il existe de plus en plus d’arguments scientifiques suggĂ©rant l’existence de perturbations du systĂšme de modulation endogĂšne de la douleur. L’hypnose est un outil parfait et puissant de rĂ©gulation de ce systĂšme endogĂšne. L’hypnose agit sur les zones de perception de la douleur par le biais des neuromĂ©diateurs et augmente ainsi le seuil de tolĂ©rance, mais elle influe Ă©galement sur la transmission de la douleur action sur les fibres mĂ©dullaires. Les Ă©valuations systĂ©matiquement favorables de l’hypnose dans le cadre de la douleur chronique montrent la pertinence de cet outil. On peut d’ailleurs s’étonner de le voir encore si peu utilisĂ©, devinant quelques raisons obscures Ă  ce dĂ©ni longueur excessives des consultations, lobby pharmaceutique
 ou selon le cas une mĂ©connaissance affligeante. L’hypnose, devenant rapidement auto-hypnose enseignĂ©e au patient permet de rĂ©guler la perception douloureuse et de redonner le pouvoir au patient sur son problĂšme et donc autonomie, ce qui, en soi-mĂȘme est dĂ©jĂ  Ă©minemment thĂ©rapeutique. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire ATTENTATS DE MANCHESTER 25/05/2017 ATTENTATS DE MANCHESTER Quelles sĂ©quelles psychologiques pour les enfants ? En quelques minutes, les pleurs ont remplacĂ© les applaudissements, lorsqu'un attentat a frappĂ© une salle de concert de Manchester le 22 mai, faisant 22 morts et 59 blessĂ©s. De nombreux enfants et adolescents figurent parmi les victimes et les rescapĂ©s. Trois questions au Dr Muriel Salmona, psychiatre, prĂ©sidente de l'association MĂ©moire traumatique et Victimologie. Par la rĂ©daction d' - RĂ©digĂ© le 24/05/2017 Que peut-on imaginer de l’état dans lequel se trouvent les enfants et les adolescents qui ont survĂ©cu Ă  cet attentat ? Dr Muriel Salmona "Ils sont encore en Ă©tat de choc traumatique. L'impact traumatique est Ă©norme avec un Ă©tat de sidĂ©ration liĂ© Ă  la terreur, Ă  la panique, Ă  l'horreur. Dans ces cas-lĂ , il y a un stress tellement extrĂȘme que cela peut mettre en pĂ©ril la vie de la personne avec un risque au niveau cardiovasculaire et aussi neurologique. "Le cerveau disjoncte », les personnes vont se retrouver dissociĂ©es, dĂ©connectĂ©es de leurs Ă©motions. Certains peuvent, par exemple, se retrouver blessĂ©s et ne pas souffrir de ces blessures, on voit parfois pendant les attentats des personnes marcher avec des fractures, des plaies Ă©normes... Cela ne veut pas dire que leur cerveau n’est pas impactĂ©, au contraire, il est tellement impactĂ© qu’il met en place cette stratĂ©gie pour leur permettre de survivre." Quelles sont les sĂ©quelles Ă  plus long terme ? Dr Muriel Salmona "Il peut y avoir des sĂ©quelles Ă  trĂšs long terme sur la santĂ© physique et mentale, avec mĂȘme des risques de mort prĂ©coce si on ne fait pas tout pour les prendre en charge prĂ©cocement et les traiter. Mais il faut savoir que toutes ces atteintes neurologiques qui expliquent ces phĂ©nomĂšnes psycho-traumatiques peuvent ĂȘtre pris en charge. "Il peut y avoir une neuroplasticitĂ© qui permet d’éviter cette mĂ©moire traumatique, ces rĂ©miniscences, ces flash-backs qui peuvent ĂȘtre une vĂ©ritable torture pour la victime." La prise en charge psychologique des ces enfants et de ces adolescents est-elle la mĂȘme que pour les adultes ? Dr Muriel Salmona "Il y a des spĂ©cificitĂ©s pour les tout-petits, des outils diffĂ©rents, mais dans un premier temps, c’est pareil pour toutes les victimes, il y a une rĂ©animation psychique » Ă  faire. Il faut leur parler, leur donner des Ă©lĂ©ments pour qu’ils puissent reprendre pied avant de traiter les troubles psycho-traumatiques eux-mĂȘmes. "Ces phĂ©nomĂšnes de mĂ©moire traumatique peuvent ensuite ĂȘtre pris en charge tout au long de la vie, mais il peut y avoir une perte de chance si on ne les traite pas prĂ©cocement." Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire SYNDROME DE FATIGUE CHRONIQUE 28/05/2017 SYNDROME DE FATIGUE CHRONIQUE SFC un virus hautement suspect identifiĂ© ! Auteur Jean-Yves Nau Une partie d’un mystĂšre mĂ©dical est sur le point d’ĂȘtre rĂ©solu. Certaines formes transmises sur un mode hĂ©rĂ©ditaire du syndrome de fatigue chronique semblent d’origine virale. Dans la foulĂ©e un traitement pourrait enfin ĂȘtre proposĂ© aux personnes concernĂ©es. On connaĂźt mal le syndrome de fatigue chronique» ou SFC qui touche des millions de personnes Ă  travers le monde. Cette entitĂ© a Ă©tĂ© identifiĂ©e il y a une trentaine d’annĂ©es dans les pays anglo-saxons. Il s’agit d’un Ă©tat de fatigue chronique et profonde que ni le repos ni le sommeil ne permettent de faire disparaĂźtre. On imagine sans mal le handicap que peut constituer un tel syndrome –handicap d’autant plus lourd que la mĂ©decine demeure impuissante Ă  le comprendre et, partant, Ă  le traiter. Une hypothĂšse sans lendemains Cette fatigue chronique Ă©volue durant des mois et des mois sur un mode persistant ou rĂ©cidivant. Elle impose une rĂ©duction des activitĂ©s et peut ĂȘtre associĂ©e Ă  des troubles de la mĂ©moire ou de la concentration. Elle peut aussi ĂȘtre accompagnĂ©e de manifestations inflammatoires ganglions, de douleurs musculaires ou articulaires ainsi que de cĂ©phalĂ©es. Certains ont pensĂ© pouvoir rapprocher le SFC de l’hyperactivitĂ©. D’autres Ă©voquent aussi ces mystĂšres que demeurent la fibromyalgie ou encore la myofasciite Ă  macrophages. Pour l’OMS il n’existe de plus pas de lien dĂ©montrĂ© entre le SFC et la vaccination contre l’hĂ©patite virale de type B, contrairement Ă  ce que certaines pensaient. Les derniers rĂ©sultats disponibles dans ce domaine concluent Ă  une origine virale. Des travaux antĂ©rieurs avaient dĂ©jĂ  conclu dans ce sens le suspect Ă©tait alors le rĂ©trovirus XMRV» pour Xenotropic MLV - Related Virus» proche du virus de la leucĂ©mie murine. Des traces de celui-ci avaient Ă©tĂ© retrouvĂ©es, dans un premier temps, dans des Ă©chantillons de tissus cancĂ©reux prostatiques puis dans le sang des personnes souffrant de SFC. PubliĂ©e en 2009 par une Ă©quipe amĂ©ricaine dans la prestigieuse revue Science cette conclusion a, depuis, Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme le fruit d’une sĂ©rie d’erreurs, voire de malversations. En dĂ©pit de nombreux travaux l’hypothĂšse XMRV» n’a jamais pu ĂȘtre confirmĂ©e. La rosĂ©ole» du nourrisson Les soupçons se portent aujourd’hui sur un autre virus. Il s’agit d’un reprĂ©sentant de la grande famille des virus herpĂšs connu sous le nom d’herpĂšs virus humain de type 6 HHV- 6. C’est un virus trĂšs rĂ©pandu dans l’espĂšce humaine on retrouverait sa trace chez plus de huit adultes sur dix et il est dĂ©jĂ  plus ou moins associĂ© Ă  diffĂ©rentes maladies d’origine infectieuse. La primo-infection n’est pas toujours apparente, elle peut se manifester sous la forme d’une rosĂ©ole» chez les nourrissons, l’infection pouvant se transmettre via la salive. AprĂšs avoir contaminĂ© un organisme humain, le HHV-6 y reste comme tapi», en phase dite de latence. Il peut recommencer Ă  se rĂ©pliquer lorsque l’organisme baisse le niveau de ses dĂ©fenses immunitaires personnes ayant subi une greffe d’organe ou infectĂ©es par le VIH par exemple. Mais le HHV-6 peut aussi s’intĂ©grer au sein mĂȘme du patrimoine hĂ©rĂ©ditaire de la personne contaminĂ©e. On parle alors d’intĂ©gration chromosomique. L’infection pourrait ainsi se transmettre sur un mode hĂ©rĂ©ditaire. Un traitement antiviral efficace Une Ă©quipe de chercheurs de l’UniversitĂ© de Floride du Sud pense aujourd’hui pouvoir faire le lien entre ce virus et le syndrome de fatigue chronique. DirigĂ©e par Shara N. Pantry dĂ©partement de mĂ©decine molĂ©culaire, Morsani College of Medicine, Tampa, Floride cette Ă©quipe vient d’exposer le fruit de ses dĂ©couvertes dans le dernier numĂ©ro du Journal of Medical Virology 2. Ces chercheurs montrent que, chez des personnes souffrant du SFC avec des symptĂŽmes neurologiques sĂ©vĂšres, l’intĂ©gration chromosomique du HHV 6 est deux fois plus prĂ©sente que dans la population gĂ©nĂ©rale. Le virus s’y rĂ©plique Ă  grande vitesse. Toutefois, ces mĂȘmes chercheurs apportent la dĂ©monstration qu’un un traitement antiviral parvient Ă  Ă©liminer l’infection. Ils prĂ©cisent avoir eu recours au valganciclovir ou Rovalcyte de Roche, dĂ©jĂ  indiquĂ© dans les infections dues au cytomĂ©galovirus. Ils citent Ă©galement une spĂ©cialitĂ© antivirale voisine le foscarnet ou Foscavir. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire BURN-OUT 30/05/2017 BURN-OUT au-delĂ  des dĂ©bats, faire le bon diagnostic et proposer une prise en charge personnalisĂ©e PubliĂ© le 22 Mai 2017 Sujet Ă  dĂ©bat et Ă  controverse, le syndrome d’épuisement professionnel » peut avoir des consĂ©quences graves sur la vie des personnes et nĂ©cessite une prise en charge mĂ©dicale. Syndrome complexe et aux manifestations diverses, il est mal connu, difficile Ă  repĂ©rer, parfois diagnostiquĂ© Ă  tort ou confondu avec d’autres troubles psychiques. La HAS publie des recommandations pour aider les mĂ©decins traitants et mĂ©decins du travail Ă  diagnostiquer le burn-out, le prendre en charge de façon adaptĂ©e et accompagner le retour au travail. EntrĂ© dans le langage courant, le terme burn-out » est aujourd’hui utilisĂ© pour dĂ©crire toute sorte de stress, de grande lassitude ou de fatigue par rapport Ă  son travail. Il s’agit pourtant d’un vĂ©ritable syndrome qui se traduit par un Ă©puisement physique, Ă©motionnel et mental profond, causĂ© par un investissement prolongĂ© dans des situations de travail exigeantes. Le burn-out peut avoir des consĂ©quences importantes sur la santĂ© et la vie sociale des personnes et requiert une prise en charge mĂ©dicale adaptĂ©e. Pour autant, le diagnostic de ce syndrome – qui n’est pas une maladie en tant que telle – reste difficile Ă  Ă©tablir ; il peut souvent passer inaperçu, ĂȘtre diagnostiquĂ© Ă  tort ou encore traitĂ© de façon inadĂ©quate. L’objectif du travail de la HAS est de permettre aux professionnels de repĂ©rer les symptĂŽmes et de dresser le bon diagnostic, afin de proposer une prise en charge personnalisĂ©e et d’aider au retour au travail. A chacune de ces Ă©tapes et avec l’accord du patient, la collaboration entre le mĂ©decin traitant et le mĂ©decin du travail est essentielle. RepĂ©rer les manifestations du burn-out... Identifier le burn-out est complexe pour diffĂ©rentes raisons ses manifestations diffĂšrent d’un individu Ă  l’autre, s’installent de maniĂšre progressive voire insidieuse et sont parfois les mĂȘmes que pour d’autres troubles psychiques ou maladies. Ces principaux symptĂŽmes sont aussi bien d’ordre Ă©motionnel anxiĂ©tĂ©, tristesse, hypersensibilitĂ©, absence d’émotion..., cognitif troubles de la mĂ©moire, de l’attention, de la concentration..., comportemental ou interpersonnel isolement social, comportement agressif ou violent, diminution de l’empathie, comportements addictifs..., motivationnel dĂ©sengagement, remise en cause professionnelle, dĂ©valorisation... que physique troubles du sommeil, troubles musculo-squelettiques, gastro-intestinaux.... AprĂšs avoir identifiĂ© ces manifestations et Ă©cartĂ© l’hypothĂšse d’une maladie physique, il faudra juger de leur sĂ©vĂ©ritĂ© et Ă©valuer en prioritĂ© le risque suicidaire. 
et analyser les conditions de travail et les facteurs individuels, afin d’établir le bon diagnostic Les symptĂŽmes repĂ©rables n’étant pas spĂ©cifiques au burn-out, le mĂ©decin traitant et le mĂ©decin du travail devront s’intĂ©resser en complĂ©ment ‱ aux conditions de travail intensitĂ© et organisation du travail, exigences Ă©motionnelles, autonomie et marge de manƓuvre, relations dans le travail, conflits de valeurs, insĂ©curitĂ© de l’emploi[1], ‱ Ă  la personne et Ă  son vĂ©cu antĂ©cĂ©dents personnels et familiaux - notamment antĂ©cĂ©dents dĂ©pressifs -, Ă©vĂ©nements survenus dans la vie personnelle, soutien de l’entourage, rapport au travail. La confrontation de ces diffĂ©rentes analyses permettra d’établir ou non le diagnostic de burn-out. Cela permettra en effet de le diffĂ©rencier d’autres troubles psychiques dĂ©pression, troubles anxieux, stress post-traumatique ou d’établir qu’ils coexistent avec lui. L’aide d’un psychiatre pourra ĂȘtre sollicitĂ©e Ă  cette Ă©tape. Personnaliser la prise en charge du burn-out, sans recours systĂ©matique aux antidĂ©presseurs La prise en charge du burn-out doit ĂȘtre individualisĂ©e en fonction des manifestations constatĂ©es, des Ă©ventuelles pathologies associĂ©es identifiĂ©es, de l’historique du patient et de son travail. Elle repose principalement sur ‱ un arrĂȘt de travail, dont la durĂ©e est adaptĂ©e Ă  l’évolution du trouble et au contexte socio-professionnel, ‱ la combinaison d’interventions psychothĂ©rapeutiques ou psychocorporelles thĂ©rapies cognitivo-comportementales, relaxation, mĂ©ditation pleine conscience,
, ‱ un Ă©ventuel traitement mĂ©dicamenteux, notamment par antidĂ©presseurs, mais uniquement si le burn-out est associĂ© Ă  des troubles anxieux ou dĂ©pressifs, ‱ l’intervention d’un psychiatre pour les cas complexes ou sĂ©vĂšres, pour une réévaluation des traitements mĂ©dicamenteux ou pour une poursuite d’arrĂȘt maladie. Agir sur le contexte socioprofessionnel et accompagner le retour au travail Il est nĂ©cessaire d’anticiper et de prĂ©parer le retour au travail. L’analyse du poste et des conditions de travail permettra de mettre en place d’éventuelles actions de prĂ©vention individuelle et/ou collective. Avant le retour au travail, il est recommandĂ© d’organiser une ou plusieurs visites de prĂ©-reprise avec le mĂ©decin du travail. A l’issue de la visite de prĂ©-reprise, le mĂ©decin du travail pourra recommander des amĂ©nagements ou adaptations du poste de travail, voire des mesures visant Ă  faciliter le reclassement du salariĂ© ou sa rĂ©orientation professionnelle. Un suivi rĂ©gulier impliquant le mĂ©decin du travail, le mĂ©decin traitant et, le cas Ă©chĂ©ant le psychiatre, est indispensable pour aider au maintien dans l’emploi du patient. [1] Six catĂ©gories de facteurs de risque psychosociaux identifiĂ©es dans le rapport Gollac Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LA CHARGE MENTALE DES FEMMES 31/05/2017 LA CHARGE MENTALE DES FEMMES L'ÉPUISEMENT DE TOUT GÉRER Un concept Ă©merge depuis quelques temps sur les rĂ©seaux sociaux la charge mentale que certaines femmes doivent gĂ©rer. Des tĂąches domestiques aux charges administratives, en passant par les rendez-vous mĂ©dicaux, les contraintes s'accumulent et envahissent l'esprit pour ne plus le lĂącher. ÉpuisĂ©es de penser Ă  tout et de faire beaucoup de choses, elles risquent leur santĂ© psychique et physique. Par Dr Charlotte Tourmente - RĂ©digĂ© le 30/05/2017 Et si les femmes Ă©taient une rĂ©incarnation de Shiva, aux multiples bras ? Elles pourraient l'ĂȘtre tant elles ont de choses Ă  organiser et Ă  faire leur mĂ©tier, les tĂąches domestiques et culinaires, la logistique scolaire, les rendez-vous mĂ©dicaux, la coordination du planning familial,
 Le cerveau est submergĂ© par tout ce dont elles s'occupent ! Une chercheuse a baptisĂ© cela la "charge mentale", ou "charge Ă©motionnelle". Les femmes sont trĂšs souvent surchargĂ©es et elles disposent de trĂšs peu de temps pour elles, voire pas du tout. "La charge mentale est pour moi aussi physique et physiologique, notamment quand elles sont enceintes, ou, pour nombre d’entre elles au moment du syndrome prĂ©menstruel. Il s’agit donc d’une charge globale, commente le Dr AurĂ©lia Schneider, psychiatre. Femme surmenĂ©e est un plĂ©onasme ! Au sein d’un couple hĂ©tĂ©rosexuel, surtout s’il y a des enfants, elle s’occupe de la maison et doit penser Ă  tout, ce que l'homme ne gĂšrera jamais, ou trĂšs rarement." Les femmes au foyer ne sont pas non plus Ă  l'abri de ce surmenage "et quand elles ne travaillent pas, elles n'ont pas d'alibi et elles ne sont pas pardonnĂ©es lorsqu’une tĂąche mĂ©nagĂšre n’est pas effectuĂ©e." Les hommes sont souvent incapables de comprendre cet Ă©puisement puisqu'ils ne mesurent pas ce que reprĂ©sente la gestion d'une famille et d'une maison. Et mĂȘme si les jeunes hommes participent davantage que leurs ainĂ©s aux tĂąches domestiques, les chiffres sont clairs les femmes sont toujours en charge du foyer. Depuis 25 ans, et d'aprĂšs les chiffres de l'INSEE, les hommes s'occupent un peu plus de l'Ă©ducation des enfants, mais leur contribution aux tĂąches domestiques est restĂ©e relativement stable. Ainsi les femmes gĂšrent-elles 71% des tĂąches mĂ©nagĂšres et 65% des tĂąches parentales... Parmi ses patients, le Dr Schneider constate que les femmes sont plus surchargĂ©es que les hommes et ont davantage de risques de burn out "Elles sont plus exposĂ©es et je les vois plus aussi parce qu'elles verbalisent davantage leurs Ă©motions que les hommes
" Selon la psychiatre, certaines pĂ©riodes sont plus ou moins dures, Ă  l'instar des naissances qui les rendent plus vulnĂ©rables dans le post-partum ou de la mĂ©nopause. "La mĂ©nopause est redoutable du fait des symptĂŽmes physiques trĂšs pĂ©nibles, comme les bouffĂ©es de chaleur, les insomnies,
 et aussi d’un point de vue psychologique." Des retentissements sur la santĂ© mais aussi sur le couple L'Ă©puisement n'est pas la forme ultime de la charge mentale. "Par exemple elle peut provoquer des troubles anxieux, certaines maladies de peau quand elles sont trop stressĂ©es psoriasis, eczĂ©ma,.., dĂ©taille le Dr Schneider. Il y a des signaux d'alerte du stress, de l'anxiĂ©tĂ©, un mal de ventre ou encore des migraines." Les femmes devraient ĂȘtre attentives Ă  ces signes et ralentir le rythme avant d'ĂȘtre en burn out. Le couple subit inĂ©vitablement les dĂ©gĂąts du surmenage, les femmes Ă©puisĂ©es n'ayant plus le temps, l'Ă©nergie et l'humeur propices Ă  la vie intime. La discussion Ă  ce propos est souvent difficile l'homme se croit agressĂ© et estime qu'elle n'a qu'Ă  demander davantage d'aide ; de son cĂŽtĂ©, la femme Ă©puisĂ©e se sent incomprise et lasse de devoir toujours expliquer ce qu'il doit faire. "SchĂ©matiquement, les hommes ont du mal Ă  comprendre que leur femme ne soit pas fraĂźche et disponible le soir, explique le Dr Schneider. Ils ne rĂ©alisent pas tout le travail fait par leur femme dans la maison, qui est cachĂ© et trĂšs ingrat." Agir avant le burn-out
 La premiĂšre Ă©tape est de prendre conscience du surmenage selon le Dr Schneider "Les femmes peuvent faire une liste de tout ce qu'elles font sur trois jours deux jours de semaine et un week-end, en notant les machines, l'Ă©tendage du linge, les courses et la cuisine, les rendez-vous mĂ©dicaux, les trajets des enfants, etc. Elles se rendront compte de tout ce qu'elles font et aussi du temps que cela aura pris !" Demander Ă  ce que les hommes s'impliquent davantage dans la logistique est parfois souvent ? problĂ©matique ; quand le dialogue reste engluĂ© et dĂ©bouche sur des disputes, la consultation d'un psychothĂ©rapeute ou d'un thĂ©rapeute de couple est parfois nĂ©cessaire pour se faire entendre et faire bouger les choses... Autres conseils de la psychiatre il faut gagner en estime de soi, se faire des compliments sur tout ce qu'elles ont fait dans la journĂ©e et le faire valoir aux autres Ă  leur homme notamment. ArrĂȘter de se comparer aux autres est aussi indispensable si on a cette mauvaise habitude d'une part, on ne sait jamais ce qui se passe vraiment chez les autres une fois la porte fermĂ©e ; d'autre part, cela n'a aucun intĂ©rĂȘt et n'apporte rien de bon. En effet, chaque cas est unique selon AurĂ©lia Schneider. Apprendre Ă  s'assumer telle que l'on est, sans culpabiliser et dans son imperfection, est un travail Ă  faire, parfois plus facile avec l'aide d'un thĂ©rapeute. Ce n'est pas facile d'apprendre Ă  "lĂącher" certaines choses, et c'est souvent trĂšs culpabilisant ; se dĂ©tacher de la perfection et de la culpabilitĂ© est un passage obligĂ© pour se sentir mieux dans sa vie au final. Se faire un petit cadeau aprĂšs une tĂąche ingrate, comme un simple bouquet de fleurs, est un bon moyen d'injecter un sentiment positif et de se faire du bien. Le Dr Schneider suggĂšre Ă©galement, le soir venu, de se remĂ©morer trois actions bien accomplies dans la journĂ©e, et de s'en fĂ©liciter. C’est un exercice rapide et trĂšs utile Ă  condition de le pratiquer rĂ©guliĂšrement et de ne pas se rappeler aussi des souvenirs nĂ©gatifs ! Les femmes concernĂ©es doivent aussi dire ce qu'elles veulent Ă  leur conjoint, mĂȘme si elles sont lasses de devoir demander certaines choses "il ne peut pas savoir ce qu'elles ont dans la tĂȘte, martĂšle la psychiatre. La tĂ©lĂ©pathie n'existe pas, mĂȘme aprĂšs tout un long temps passĂ© ensemble, et mĂȘme avec un conjoint prĂ©venant ! Alors si elles ont envie d'aller au cinĂ©ma, au restaurant ou mĂȘme d’une rose, ou de toute autre attention particuliĂšre, il est indispensable qu'elles le formulent clairement. Bien entendu, le corolaire indispensable Ă  cette demande sera un remerciement chaleureux, destinĂ© Ă  crĂ©er une ambiance agrĂ©able et Ă  donner envie Ă  l’autre de recommencer !... Elles doivent Ă©galement apprendre Ă  se dĂ©gager du temps pour elles, et uniquement pour elles
 "Je prescris aux femmes qui travaillent, de prendre un RTT lorsque les enfants sont Ă  l'Ă©cole, reprend-elle. Tout comme je demande aux femmes qui ne travaillent pas de s'accorder une journĂ©e en mettant les enfants Ă  la cantine." Ces conseils relĂšvent du bon sens mais les patientes n'y pensent pas parce qu'elles manquent de recul, prises dans un emploi du temps trĂšs chargĂ©. Or elles ont besoin d'une "soupape"... Cette journĂ©e a de multiples intĂ©rĂȘts, notamment en termes de vie sociale, ou pour caser un rendez-vous mĂ©dical et donc prendre soin de soi, ou tout simplement pour souffler et prendre son temps. Un manque d'estime de soi, des exigences trop fortes ? La pression de la sociĂ©tĂ© est forte sur les Wonderwomen, qui sont censĂ©es briller professionnellement et assurer parfaitement dans leur vie personnelle et familiale. Certains traits de caractĂšre accentuent Ă©galement la sensibilitĂ© Ă  cette pression. "Il se cache souvent des problĂšmes d'estime de soi, des exigences internes Ă©levĂ©es d'obligation de perfection comme une maison impeccable, un dĂźner fait maison,
. C'est souvent trĂšs fort chez les femmes, cette obligation de tout faire soi-mĂȘme", analyse le Dr Schneider. Elles craignent le jugement d'autrui et ont tendance Ă  se comparer avec les autres femmes. Elles doivent donc lutter contre cette idĂ©e de tout faire parfaitement et soi-mĂȘme, sous prĂ©texte que c'est ainsi que l'on est une bonne mĂšre ou une bonne Ă©pouse. Or ce n'est pas gĂ©rable Ă  l'heure actuelle, ou au dĂ©triment de soi... Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire CHANGER DE MENTALITÉ POUR VIVRE MIEUX ? 10/06/2017 CHANGER DE MENTALITÉ POUR VIVRE MIEUX ? OUI MAIS COMMENT ? Le changement est une situation qui nous concerne tous. Nous souhaitons en permanence changer des choses dans notre vie arrĂȘter de fumer ou de boire, faire du sport, ĂȘtre plus attentionnĂ© envers sa famille ou ses collĂšgues
 Pourquoi veut-on changer ? Comment y parvenir ? Les explications avec le Dr Guillaume Fond, psychiatre. Par la rĂ©daction d' - RĂ©digĂ© le 06/06/2017 TROUVER L'ÉNERGIE POUR CHANGER Le changement ne s'improvise pas. Pour augmenter ses chances de rĂ©ussite, le changement doit se faire en trois grandes Ă©tapes. Dans un premier temps, la prĂ©paration physique, qui est capitale et pourtant souvent nĂ©gligĂ©e, permet d'augmenter son Ă©nergie. La deuxiĂšme Ă©tape correspond Ă  la prĂ©paration mentale. Il s'agit alors de modifier ses croyances. Enfin, il faut influencer son environnement car nos relations sont souvent dĂ©terminantes dans le changement. PremiĂšre Ă©tape du changement la prĂ©paration physique On pense souvent que le changement passe d'abord par la tĂȘte. Or, il est capital que le corps soit bien prĂ©parĂ© pour faire face au changement. Le bien-ĂȘtre et l'Ă©nergie du corps vont conditionner le bien-ĂȘtre de l'esprit. La motivation au changement dĂ©coule directement de l'Ă©nergie que l'on peut fournir pour changer. Plus le corps aura de l'Ă©nergie et sera reposĂ©, plus les chances de changement seront grandes. Souvent, les causes d'Ă©chec du changement sont le manque de volontĂ©, la fatigue, l'angoisse qui sont directement en lien avec le corps. Le plus facile est de commencer Ă  trier ce qu'on amĂšne Ă  son corps, c'est-Ă -dire l’alimentation. On sous-estime beaucoup les effets de l'alimentation sur l'Ă©nergie et la motivation. Par exemple, beaucoup de personnes commettent l'erreur de manger des aliments trĂšs caloriques en pensant que cela va augmenter leurs performances. En rĂ©alitĂ©, c'est l'inverse ! Plus la digestion est lĂ©gĂšre, moins cela perturbe le fonctionnement du cerveau. Les aliments riches en protĂ©ines et en fibres sont Ă©galement bons pour le maintien de la flore intestinale microbiote, qui elle-mĂȘme va augmenter l'Ă©nergie par la synthĂšse de nutriments. En rĂ©sumĂ©, il faut recommander la consommation de viandes, poissons, lĂ©gumes et fruits. Pour le reste, la modĂ©ration est de rigueur. Changer son alimentation PlutĂŽt que d'enlever des aliments, il est conseillĂ© d'en rajouter ou d'en remplacer. Le plus simple semble, par exemple, au restaurant ou chez soi, de toujours mettre des lĂ©gumes en accompagnement, comme des haricots verts par exemple Ă  la place des frites ou des pommes de terre. Prendre un yaourt ou une compote en dessert plutĂŽt qu'un gĂąteau. Je recommande aussi de manger une salade verte complĂšte par jour. La salade tamponne l'estomac et ralentit la digestion, elle favorise la croissance des bonnes bactĂ©ries dans l'intestin. Elle est hypocalorique, c'est-Ă -dire qu'on dĂ©pense plus d'Ă©nergie pour digĂ©rer que l'aliment lui-mĂȘme. Les Ă©tudes montrent que les effets d'un changement d'alimentation peuvent se voir dĂšs deux semaines seulement. Concernant le jeĂ»ne, notre corps n'est pas programmĂ© pour recevoir une alimentation riche, Ă  trois repas par jour, cela l'endort. Quand on diminue son alimentation ou que l'on passe Ă  deux repas par jour, cela lui donne un stress positif. C'est ce qu'on appelle le jeĂ»ne intermittent. Il peut alors activer tout un tas de cascades molĂ©culaires pour augmenter l'Ă©nergie et aller chercher la nourriture. Dans les Ă©tudes, des souris, dont on diminuait l'alimentation de 30%, avaient 20% de vie en plus ! Cela peut donc ĂȘtre bon pour la longĂ©vitĂ©. Toutefois, cela peut ne pas convenir Ă  tout le monde et cela n'est pas indispensable pour rĂ©ussir le changement. Que faut-il boire ? Souvent, quand on se sent fatiguĂ©, on est dĂ©shydratĂ©. Il faut toujours avoir une bouteille d'eau avec soi, surtout en pĂ©riode de forte chaleur. Les Ă©tudes recommandent une grande limitation des sodas, qu'ils soient sucrĂ©s ou light. Rien n'hydrate mieux que l'eau ! La diminution de l'alcool est fortement recommandĂ©e, car l'alcool dĂ©shydrate et sĂ©date. La consommation de cafĂ© est recommandĂ©e en quantitĂ© trĂšs modĂ©rĂ©e, moins de trois tasses par jour, pour Ă©viter les effets secondaires comme les troubles du sommeil et l'irritabilitĂ©. Quant aux boissons Ă©nergĂ©tiques, elles sont Ă  Ă©viter car leurs consĂ©quences sur la santĂ© restent incertaines. Les vitamines et les complĂ©ments alimentaires sont-ils utiles ? Beaucoup de complĂ©ments alimentaires vantent l'augmentation de l'Ă©nergie. Mais on ne peut pas recommander la prise de tel ou tel complĂ©ment pour augmenter l'Ă©nergie. En revanche, l'idĂ©e est de s'assurer que nous ne sommes pas carencĂ©s. L'alimentation moderne est moins riche en nutriments qu'il y a cinquante ans. Des Ă©tudes rĂ©centes retrouvent de fortes prĂ©valences d'insuffisance en vitamine D en France, particuliĂšrement en hiver car la vitamine D est synthĂ©tisĂ©e par la peau lorsqu'on s'expose au soleil. La vitamine D joue un rĂŽle fondamental dans l'immunitĂ©. On a trouvĂ© des rĂ©cepteurs Ă  la vitamine D dans le cerveau, dont la fonction reste peu connue. Ils pourraient jouer un rĂŽle prĂ©ventif de la dĂ©pression. Le zinc et le sĂ©lĂ©nium sont des oligo-Ă©lĂ©ments fondamentaux pour le fonctionnement des protĂ©ines de notre corps. Les omĂ©ga 3 ont Ă©galement Ă©normĂ©ment de propriĂ©tĂ©s qui pourraient augmenter l'Ă©nergie. Ce sont des fluidifiants membranaires dont on dĂ©couvre progressivement les effets au niveau du cerveau et de l'ensemble des organes du corps. Il n'est toutefois pas recommandĂ© de demander un bilan sanguin pour dĂ©tecter les carences, car cela coĂ»te cher et il n'est pas remboursĂ©. Le mieux est d'abord de bien s'alimenter, et si ce n'est pas possible, de tenter une cure d'un mois d'une association de vitamines et d'oligo-Ă©lĂ©ments, si on a des facteurs de risque d'ĂȘtre carencĂ© mauvaise alimentation, pollution, stress
. et de constater l'effet. Chaque personne peut rĂ©pondre diffĂ©remment et il faut toujours faire le test pour savoir ce qui fonctionne. Pour augmenter l'Ă©nergie, il faut avoir une alimentation Ă©quilibrĂ©e. Faites du sport ! La prĂ©paration physique passe aussi par l'activitĂ© physique. L'erreur est de penser qu'il faut attendre d'ĂȘtre en forme pour faire de l'activitĂ© physique, alors que c'est l'inverse. L'activitĂ© physique augmente la tempĂ©rature du corps et l'oxygĂ©nation du cerveau. Il existe maintenant d'excellentes applications gratuites sur smartphone pour activer en sept minutes l'ensemble des muscles du corps. Et ce, sans matĂ©riel autre qu'une chaise. Il n'y a donc plus d'excuses. SE METTRE EN CONDITION POUR CHANGER Changer de vie pour vivre en cohĂ©rence avec nos aspirations, nous sommes tous passĂ©s par lĂ . Pour y parvenir, certaines Ă©tudes recommandent de se crĂ©er un "rituel du matin". Les Anglo-saxons parlent de miracle morning, le "matin miraculeux". Il s'agit de mettre en place un rituel du matin, et de se lever pour cela 30 Ă  60 minutes plus tĂŽt par exemple pour commencer. L'important n'est pas forcĂ©ment de se lever Ă  5 heures du matin, si on travaille de nuit par exemple ! Les Ă©tudes de neuropsychologie ont montrĂ© que les premiĂšres minutes sont les plus importantes car elles vont influencer tout le reste de la journĂ©e. Mettre en place un rituel permet ainsi de ne pas perdre de temps Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  ce que l'on veut faire. De plus, la motivation est plus importante le matin que le soir. Nous avons un "capital motivation" que l'on grignote tout au long de la journĂ©e, et la motivation est capitale pour rĂ©ussir le changement. Les bienfaits de la mĂ©ditation et de la pleine conscience Chaque personne peut se composer un rituel sur mesure, en fonction de ses aspirations. Parmi ce qui a montrĂ© une grande efficacitĂ©, il est recommandĂ© de dĂ©marrer par cinq Ă  dix minutes de mĂ©ditation. Les bienfaits de la mĂ©ditation sur la concentration, la mĂ©moire, la rĂ©gulation des Ă©motions et la dĂ©termination ont Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©s dans de nombreuses Ă©tudes. Il est parfois difficile de commencer Ă  mĂ©diter seul, il existe pour cela des mĂ©ditations guidĂ©es, c'est-Ă -dire des exercices audio pour apprendre Ă  mĂ©diter et laisser le flux de pensĂ©es s'Ă©couler. On peut aussi faire de la pleine conscience, c'est-Ă -dire apporter toute son attention Ă  ce que l'on est en train de faire, dans l'instant prĂ©sent. Souvent, on tĂ©lĂ©phone en mĂȘme temps que l'on fait du rangement et qu'on surveille la marmite. On a l'illusion qu'on gagne du temps, mais ce n'est pas le cas. Pour commencer la pleine conscience, on peut par exemple choisir chaque jour deux activitĂ©s simples, de quelques minutes, Ă  faire en pleine conscience par exemple se brosser les dents, s'habiller, prendre une douche
 Il s'agit de dĂ©composer toutes les Ă©tapes comme si c'Ă©tait la premiĂšre fois que nous faisions cette action, et de ne pas faire 36 choses Ă  la fois en pensant Ă  ce que l'on va faire ensuite ! Les bienfaits de l'activitĂ© physique L'activitĂ© physique peut faire partie du rituel. Il ne faut pas attendre d'ĂȘtre en forme pour faire de l'activitĂ© physique. Au contraire, il faut se mettre au sport lorsqu'on n'est pas en forme. Plus on dĂ©pense de l'Ă©nergie, plus on en a. Faire de l'exercice permet d'augmenter la "bonne" Ă©nergie tout au long de la journĂ©e. En seulement sept minutes, on peut activer l'ensemble des muscles de son corps. On peut aussi commencer Ă  marcher et choisir les escaliers plutĂŽt que les escalators, et si possible monter les marches deux par deux. Enfin, je recommande, pour les personnes qui le peuvent, de passer 30 minutes par jour dans un endroit naturel, comme un parc par exemple. Il a Ă©tĂ© prouvĂ© que cela augmentait le niveau de bonheur indĂ©pendamment de l'activitĂ© physique. Les bienfaits de la lecture et de l'Ă©criture Il est aussi recommandĂ© de consacrer chaque jour cinq Ă  dix minutes Ă  lire des livres qui nous inspirent, des livres qui sont importants pour nous dans un domaine que l'on veut dĂ©velopper. Il faut Ă©galement Ă©crire chaque jour. Les philosophes de l'AntiquitĂ© recommandaient d'Ă©crire chaque jour ce qu'ils avaient appris au cours de la journĂ©e prĂ©cĂ©dente, ils parlaient d''examen de conscience". On peut le faire le soir au coucher, car il a Ă©tĂ© montrĂ© que cela amĂ©liorait le sommeil, et les derniĂšres pensĂ©es du jour impactent celles du rĂ©veil. Cela peut concerner des choses simples un appel, le sourire du chauffeur dans le bus
 Notre cerveau est entraĂźnĂ© pour retenir cinq fois plus les choses nĂ©gatives que les choses positives. L'Ă©volution a probablement sĂ©lectionnĂ© cette compĂ©tence car il est important de retenir les dangers, les choses qui produisent une aversion en nous. C'est ce qu'on appelle le renforcement nĂ©gatif. Il faut donc faire un travail actif pour ramener Ă  sa mĂ©moire toutes les choses pour lesquelles on exprime de la reconnaissance. On ne peut pas ressentir des Ă©motions contradictoires, il n'est pas possible de ressentir Ă  la fois de la gratitude et de l'angoisse par exemple. Enfin, il y a les visualisations et les affirmations. Il s'agit d'une technique utilisĂ©e par les grands sportifs. Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© en neurosciences que se visualiser en train de faire une action augmentait la probabilitĂ© dans le futur de rĂ©ussir cette action. On conditionne ainsi notre cerveau au changement. Les affirmations sont des phrases inspirantes, des citations, que l'on va Ă©crire sur une feuille que l'on gardera avec soi et que l'on relira chaque matin. Comment gagner du temps ? Pour gagner du temps, il faut limiter tous les distracteurs, ces choses qui nous perturbent dans nos activitĂ©s, comme le tĂ©lĂ©phone, les mails et les rĂ©seaux sociaux. Il est Ă©galement recommandĂ© de faire temporairement une diĂšte mĂ©diatique, c'est-Ă -dire ne plus suivre l'actualitĂ© pendant un certain temps. Dans la voiture, Ă©coutez la musique qui augmente l'Ă©nergie ou l'inspiration plutĂŽt que les actualitĂ©s. On peut Ă©galement influencer son psychisme par la respiration. Cette constatation est inspirĂ©e des techniques de sportifs mais aussi de chanteurs. La respiration est fondamentale. On peut faire des exercices d'alternance inspiration-expiration de cinq secondes, ou inspiration-bloquer-expiration, ou encore des sĂ©quences d'inspiration-expiration rapide pendant dix secondes. Cela est trĂšs efficace de mĂȘme que sauter sur place, rire, aussi bien pour dĂ©sactiver le mental que pour augmenter l'Ă©nergie. Comment agir sur les croyances limitantes ? Les croyances limitantes sont toutes les croyances qui nous empĂȘchent de changer, comme "je ne suis pas assez bon", "je ne sais pas danser". La premiĂšre Ă©tape pour changer, c'est s'autoriser Ă  changer. Un bon moyen de se libĂ©rer des croyances limitantes est d'adhĂ©rer Ă  la croyance du "cadeau cachĂ©". Il existe des cadeaux cachĂ©s de trois ordres. Le cadeau de premier ordre est le cadeau au sens classique. Nous recevons une rĂ©compense pour notre acte, on nous renvoie l'ascenseur en Ă©change de bons procĂ©dĂ©s. Nous parlons ici de cadeaux virtuels et non de biens matĂ©riels. Le cadeau de second ordre est un cadeau qui survient aprĂšs un long dĂ©lai aprĂšs l'action que nous avons Ă©mise, ce dĂ©lai peut mĂȘme prendre plusieurs annĂ©es. On parle aussi d'avantage dĂ©calĂ©. Une personne va par exemple nous remercier, et faire un geste envers nous pour l'aide ou les conseils que nous lui avons prodiguĂ©s longtemps auparavant. Enfin, le cadeau de troisiĂšme ordre est le cadeau qui n'est pas pour nous. Notre action contribue Ă  l'amĂ©lioration globale de l'humanitĂ©, et en amĂ©liorant l'humanitĂ© on se fait un cadeau indirectement. Lorsqu'on perd, on ne voit pas immĂ©diatement ce qu'on gagne, et inversement. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire PSYCHIATRIE 18/06/2017 PSYCHIATRIE Les prioritĂ©s d'AgnĂšs Buzyn, Ministre des solidaritĂ©s et de la santĂ© PubliĂ© le 13 Juin 2017 Vendredi 9 juin, dans le cadre du colloque recherche de l'Union nationale des familles et amis de personnes malades et/ou handicapĂ©es psychiques Unafam intitulĂ© "PrĂ©venir la schizophrĂ©nie", la Ministre des solidaritĂ©s et de la santĂ©, AgnĂšs Buzin a rappelĂ© qu'elle Ă©tait concernĂ©e "en premier lieu" par les problĂšmes de santĂ© mentale. Outre l'amĂ©lioration de la prise en charge des personnes en situation de handicap, figure parmi ses prioritĂ©s Le renforcement des organisations territoriales en mobilisant autour d’objectifs communs l’ensemble des acteurs impliquĂ©s dans la prise en charge des patients. Il s’agit de promouvoir les droits des personnes et de lutter contre la stigmatisation et les dĂ©terminants sociaux et environnementaux de la maladie mentale. Mais il s’agit en premier lieu d’organiser le repĂ©rage prĂ©coce des troubles psychiques et d’organiser des parcours de santĂ© sans rupture et des parcours de vie de qualitĂ©. La Ministre prĂ©cise que "le renforcement de l’échelon territorial n’est pas contradictoire avec les actions que nous avons Ă  mener au niveau national renforcer l’attractivitĂ© de certaines filiĂšres, comme la pĂ©dopsychiatrie, amĂ©liorer la complĂ©mentaritĂ© entre professionnels de santĂ© ou renforcer la formation des intervenants de premiĂšre ligne, professionnels de santĂ© ou intervenants dans les secteurs de l’enfance ou de l’éducation". La gradation des prises en charge avec l'identification et la reconnaissance des centres de rĂ©fĂ©rence qui puissent venir en appui des prises en charge de premier recours. AgnĂšs Buzyn prĂ©cise que " Des structures expertes, comme les centres de rĂ©fĂ©rence, constituent une rĂ©ponse ce sont des recours pour les situations complexes et des outils pour crĂ©er et diffuser des connaissances nouvelles. Leur place est dĂ©jĂ  reconnue, notamment Ă  travers le financement de plusieurs centres, dont certains sont dĂ©diĂ©s Ă  la schizophrĂ©nie. Ces structures, et le renforcement de l’organisation territoriale, doivent nous permettre de diminuer le dĂ©lai entre les premiers symptĂŽmes et la pose d’un diagnostic. On estime aujourd’hui que, dans le cas de la schizophrĂ©nie, ce dĂ©lai est de prĂšs de 5 ans. C’est beaucoup trop". La promotion de la recherche en psychiatrie et en santĂ© mentale, dans toutes ses composantes. La ministre a rappelĂ© Ă  cette occasion "l’écart qui existe entre ce que reprĂ©sente la psychiatrie dans les dĂ©penses de santĂ© et ce qu’elle reprĂ©sente dans le financement de la recherche. Les enjeux sont pourtant grands. La recherche, notamment, doit nous permettre d’amĂ©liorer notre comprĂ©hension des mĂ©canismes biologiques et du rĂŽle de l’environnement dans la survenue des maladies. J’attacherai Ă©galement une grande importance Ă  la recherche en santĂ© publique, qu’il s’agisse d’épidĂ©miologie ou de recherche en organisation. C’est la voie que nous devons suivre pour augmenter le nombre de patients en rĂ©mission durable - un tiers d’entre eux aujourd’hui - et pour attĂ©nuer les effets de la maladie chez les autres". Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire Revue SantĂ© Mentale N° 219 Juin 2017 26/06/2017 Revue SantĂ© Mentale N° 219 Juin 2017 Dossier thĂ©matique en Une Le soignant face au sujet borderline Sur fond d’insĂ©curitĂ© intĂ©rieure quasi permanente, d’une grande fragilitĂ© narcissique, les personnalitĂ©s borderline souffrent d’une instabilitĂ© identitaire responsable de perturbations relationnelles, d’une dysrĂ©gulation des affects et de comportements impulsifs. Face Ă  ces patients tout Ă  la fois fascinants et dĂ©sespĂ©rants, chez qui chaque frustration, chaque dĂ©ception, provoque des effets cataclysmiques, les soignants sont en perpĂ©tuel dĂ©sĂ©quilibre. Le point sur une clinique hĂ©tĂ©rogĂšne, oĂč l’enjeu reste le maintien du lien. TĂ©lĂ©charger le sommaire en pdf Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire UN PSYCHIATRE VIRTUEL 27/06/2017 UN PSYCHIATRE VIRTUEL pour dĂ©tecter les troubles mentaux ? PubliĂ© le 05 Juin 2017 Des chercheurs bordelais ont montrĂ© que des humains virtuels » peuvent diagnostiquer certains troubles mentaux, comme la dĂ©pression. Les chercheurs du laboratoire Sanpsy Sommeil Addiction Neuropsychiatrie travaillent sur de nouveaux outils numĂ©riques basĂ©s sur des scĂ©narios mĂ©dicaux mimant un entretien clinique avec des interactions empathiques. Ils ont ainsi créé le premier agent conversationnel animĂ© ou humain virtuel capable de conduire un entretien interactif intelligent pour diagnostiquer des troubles dĂ©pressifs. Cet entretien a Ă©tĂ© construit Ă  partir d’un rĂ©fĂ©rentiel mĂ©dical validĂ© DSM-5 enrichi par des tournures de phrases et des interactions gestuelles et faciales renforçant l’engagement du patient dans l’interaction. Une Ă©tude sur 179 patients, publiĂ©e ce mois-ci dans la revue open-source de Nature, Scientific Reports, a permis de tester la performance de diagnostic pour le trouble dĂ©pressif caractĂ©risĂ©. LexpĂ©rience Ă©tait basĂ©e sur l’identification par l’agent conversationnel animĂ© de symptĂŽmes spĂ©cifiques dĂ©crits dans le DSM 5 chez des patients venus en consultation externe. Les rĂ©sultats ont indiquĂ© que la capacitĂ© diagnostique de cet outil augmentait en fonction du niveau de sĂ©vĂ©ritĂ© des symptĂŽmes dĂ©pressifs. DeuxiĂšme rĂ©sultat intĂ©ressant la bonne acceptabilitĂ© par les patients de cet agent conversationnel, s’apparentant Ă  un humain virtuel fĂ©minin prĂ©nommĂ©e Julia ». L’enjeu n’est pas de remplacer le mĂ©decin mais d’assister ce dernier pour diagnostiquer plus rapidement des patients non identifiĂ©s comme dĂ©pressifs. A terme, les chercheurs estiment que cet outil pourrait aussi ĂȘtre utilisĂ© dans le cadre du suivi au domicile du patient. Cette recherche s’inscrit dans une conception globale d’un hĂŽpital numĂ©rique, qui assurerait un continuum de prise en charge des services hospitaliers jusqu’au domicile des patients afin d’augmenter l’autonomie de ces communiquĂ© de l'UniversitĂ© de Bordeaux Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire MIEUX VIVRE AVEC LA FIBROMYALGIE 04/07/2017 Mieux vivre avec la fibromyalgie Impossible de mener une vie normale pour les 3 % de la population atteints de fibromyalgie, maladie qui se caractĂ©rise par la douleur et une fatigue extrĂȘme. Les malades doivent adapter chaque journĂ©e Ă  leurs capacitĂ©s rĂ©elles pour que la maladie ne gĂąche pas leur quotidien. Des exercices dans l’eau
 et sur la terre ferme En Espagne, des chercheurs des universitĂ©s de Grenade et de JaĂ©n ont mis en place un programme d’entrainement spĂ©cifique Ă  destination des personnes souffrant de fibromyalgie. MĂȘlant des mouvements rĂ©alisĂ©s dans l’eau et sur la terre, il a Ă©tĂ© prouvĂ© que ce programme attĂ©nuait la douleur de 20 %. En attendant que ce programme ne se rĂ©pande et se gĂ©nĂ©ralise, vous pouvez effectuer des exercices dans l’eau de mer, notamment des Ă©tirements doux outre les bienfaits de cet environnement sur votre mental, les minĂ©raux dissous dans l’eau principalement du zinc et du magnĂ©sium vous apporteront un sentiment de vitalitĂ©. Les bienfaits des piscines chauffĂ©es sont bels et bien rĂ©els Plusieurs Ă©tudes ont montrĂ© qu’une sĂ©ance d’exercices d’une heure et demie dans une piscine chauffĂ©e permettait d’attĂ©nuer, non seulement les effets de la fibromyalgie douleurs et raideur, mais aussi le sentiment de dĂ©pression et d’anxiĂ©tĂ© qui les accompagne. Nous ne savons pas encore si ces rĂ©sultats sont produits par l’eau qui dĂ©tend les muscles et crĂ©e un sentiment de bien-ĂȘtre permettant au cerveau de sĂ©crĂ©ter plus de sĂ©rotonine ou par effet placebo, mais les bienfaits, eux, sont bels et bien rĂ©els. Planification de la journĂ©e Le simple fait de se lever peut ĂȘtre dĂ©sagrĂ©able en cas de fibromyalgie, suite Ă  l’inactivitĂ© nocturne, et il peut en ĂȘtre de mĂȘme Ă  la fin de la journĂ©e. Vous devez donc rĂ©server les plus grosses activitĂ©s pour le milieu de la journĂ©e, en prĂ©voyant une pause toutes les 10 Ă  15 minutes, et en limitant les efforts trop importants. Par exemple, ne remplissez qu’une partie du seau de la serpillĂšre et videz l’eau au fur et Ă  mesure au lieu de transporter un seau rempli, ne tirez pas trop sur vos muscles pour nettoyer les Ă©tagĂšres par exemple et ne vous exposez pas Ă  des tempĂ©ratures extrĂȘmes chaudes ou froides. Le stress exacerbe la douleur Il est scientifiquement prouvĂ© que les personnes stressĂ©es ont un seuil de tolĂ©rance Ă  la douleur plus faible, la moindre gĂȘne rendant leur existence pĂ©nible. Si vous souffrez de fibromyalgie, fuyez toute pensĂ©e nĂ©gative et Ă©vitez le stress grĂące Ă  des techniques de relaxation comme le yoga ou la mĂ©ditation par exemple. Votre journal des symptĂŽmes et situations Noter et analyser les moments oĂč la fatigue et la douleur se font le plus sentir peut vous aider Ă  mettre le doigt sur des situations qui aggravent vos maux. De la mĂȘme maniĂšre, vous pourrez repĂ©rer les moments plus calmes qui ont permis Ă  votre organisme de sĂ©crĂ©ter plus d’hormones antidouleur. Tenez un journal quotidien de vos activitĂ©s en essayant de dĂ©tailler consciencieusement comment vous vous sentez aprĂšs chacune d’entre elles y compris aprĂšs les moments de dĂ©tente. Besoin de complĂ©ments alimentaires ? Les causes de la fibromyalgie ne sont pas encore connues mais certains facteurs pourraient causer ou dĂ©clencher la douleur, parmi lesquels des carences en certains minĂ©raux nĂ©cessaires Ă  l’équilibre de l’organisme. Parlez-en Ă  votre mĂ©decin qui pourra, si nĂ©cessaire, vous prescrire un complĂ©ment en magnĂ©sium, en vitamine B12 ou en OmĂ©ga 3. Une sĂ©ance de rĂ©flexologie plantaire Bien que les Ă©tudes scientifiques manquent pour le prouver. La rĂ©flexologie associĂ©e Ă  des exercices de relaxation et de yoga permettraient de soulager les patients atteints de fibromyalgie. Si vous ne pouvez recourir Ă  un thĂ©rapeute, il existe des chaussettes spĂ©ciales qui permettent d’exercer une pression sur les zones rĂ©flexes du pied. Elles pourront peut ĂȘtre vous soulager. Une alimentation plus saine Selon une autre hypothĂšse formulĂ©e concernant la fibromyalgie, la maladie serait causĂ©e par la toxicitĂ© de l’environnement. Pour ne pas infliger plus de mal Ă  votre organisme, prĂ©fĂ©rez les aliments frais aux plats prĂ©parĂ©s ou prĂ©cuits et leur longue liste d’additifs. En Ă©vitant de manger trop salĂ© ou trop sucrĂ© et en limitant la viande rouge et les barres chocolatĂ©es ou autres souvent trĂšs grasses et mauvaises pour la santĂ©, vous aideriez aussi votre corps Ă  mieux rĂ©agir Ă  la douleur. Une petite gorgĂ©e de vin Selon la revue Arthirtis & Therapy, boire une petite quantitĂ© de vin ou de biĂšre chaque jour permet d’attĂ©nuer les symptĂŽmes de la maladie. En effet, cette pratique semble Ă©quilibrer les taux de GABA c’est le rythme du cerveau, alors qu’en rĂšgle gĂ©nĂ©rale un dĂ©ficit de ce neurotransmetteur est observĂ© chez les personnes atteintes de fibromyalgie. Mais attention Ă  ne pas en abuser vous obtiendriez l’effet inverse en stimulant les rĂ©cepteurs de la douleur. Se soigner Ă  la coenzyme Q10 Cette substance s’est vue attribuer toutes sortes de bienfaits, parfois dĂ©mesurĂ©s. Mais il semble qu’en cas de fibromyalgie ces bienfaits collent plutĂŽt bien Ă  la rĂ©alitĂ©, comme le montre une Ă©tude de l’UniversitĂ© de SĂ©ville. Les chercheurs ont dĂ©couvert que la prise de Coenzyme Q10 activait une enzyme – appelĂ©e AMPK et responsable de la rĂ©gulation de l’organisme – qui semblait inactive chez les patients atteints de fibromyalgie. De plus amples Ă©tudes seront nĂ©anmoins nĂ©cessaire pour prouver avec certitude cette efficacitĂ© et mieux en comprendre le mĂ©canisme. MORT DE ANNE DUFOURMANTELLE 24/07/2017 MORT DE ANNE DUFOURMANTELLE Psychanalyste d’une humanitĂ© exceptionnelle » La philosophe, romanciĂšre et psychanalyste, morte brusquement le 21 juillet, laisse une Ɠuvre importante. LE MONDE Par Elisabeth Roudinesco - Historienne et collaboratrice du "Monde des livres". NĂ©e Ă  Paris le 20 mars 1964, Anne Dufourmantelle a trouvĂ© la mort le 21 juillet sur la plage de Pampelonne, prĂšs de Ramatuelle Var, dans des circonstances tragiques en portant secours au fils d’une de ses amies ĂągĂ© de 10 ans, qui Ă©tait en train de se noyer. Au cours de ce sauvetage, elle a succombĂ© Ă  un arrĂȘt cardiaque. Anne Dufourmantelle avait 53 ans. Philosophe, romanciĂšre, psychanalyste, auteure d’une Ɠuvre importante, elle Ă©tait la fille d’une psychanalyste d’obĂ©dience jungienne et avait soutenu sa thĂšse de philosophie en 1994 sous la direction de Jean-François Marquet, avec pour thĂšme La vocation prophĂ©tique de la philosophie ». Elle en fera un livre Cerf, 1998. Elle y donnait un portrait fulgurant de deux figures emblĂ©matiques du dessaisissement subjectif » Cassandre, sombre personnage de la tragĂ©die d’Eschyle, et Jonas, prophĂšte de la Bible. L’une incarne la voie de la fatalitĂ©, l’autre indique que la prĂ©diction inaccomplie ouvre Ă  un avenir oĂč l’homme accĂšde Ă  une humanitĂ© spirituelle. Le destin de ces deux hĂ©ros retiendra sans cesse son attention. Philosophe et psychanalyste Amie de Jacques Derrida et d’Avital Ronell – elle publiera un dialogue avec chacun De l’hospitalitĂ©, Calmann-LĂ©vy, 1997 et American Philo, Stock, 2006 –, elle mĂȘlait avec bonheur ses activitĂ©s de philosophe et de psychanalyste, tout en Ă©tant Ă  la fois Ă©ditrice d’abord chez Calmann LĂ©vy puis chez Stock et chroniqueuse au journal LibĂ©ration. La compagne de l’écrivain FrĂ©dĂ©ric Boyer Ă©tait aussi diplĂŽmĂ©e de l’universitĂ© de Brown Ă  Providence, États-Unis et enseignante Ă  NYU, se rĂ©clamant d’une inspiration spinoziste pour cerner les relations entre fatalitĂ© et libertĂ©, thĂšme majeur de l’ouvrage qu’elle consacra en 2007 Ă  La Femme et le Sacrifice, d’Antigone Ă  La Femme d’à cĂŽtĂ© » DenoĂ«l. AnalysĂ©e par Serge Leclaire et membre active du Cercle freudien, elle recevait ses patients avec une douceur extrĂȘme, au cinquiĂšme Ă©tage sans ascenseur de son cabinet de la rive gauche. Cette chercheuse inlassable », comme le souligne le psychiatre et psychanalyste Guy Dana, son ami et superviseur », faisait preuve aussi d’une humanitĂ© exceptionnelle », attentive aux souffrances d’autrui et prĂȘte Ă  se dĂ©vouer en toutes circonstances. Elle regardait le rĂȘve comme l’instrument majeur d’une transformation de soi On peut rendre fou quelqu’un, disait-elle, en l’empĂȘchant de rĂȘver. On peut aussi sauver sa vie en Ă©coutant ses rĂȘves Ă  temps. » L’Intelligence du rĂȘve, Payot, 2012. En 2009, dans En cas d’amour. Psychopathologie de la vie amoureuse Payot, elle dĂ©crivait les souffrances des couples – querelles, jalousies, sĂ©parations, trahisons – en se demandant pourquoi tant d’hommes et de femmes prennent un malin plaisir Ă  rĂ©pĂ©ter inconsciemment des situations anxiogĂšnes au point de se transformer la vie en supplice permanent. Mais surtout, elle se demandait en quoi la dictature de la transparence, propre Ă  la sociĂ©tĂ© postmoderne, portait atteinte Ă  l’intimitĂ© de chacun. D’oĂč sa rĂ©flexion sur une nĂ©cessaire DĂ©fense du secret Payot, 2015. La douceur et le risque Anne Dufourmantelle n’était pas tendre avec les mĂšres. Dans un essai de 2001, La Sauvagerie maternelle Calmann-LĂ©vy, elle n’hĂ©sitait pas Ă  affirmer que toute mĂšre est sauvage, en tant qu’elle fait le serment, inconsciemment, de conserver toujours en elle le lien qui l’unit Ă  son enfant depuis la naissance. Et elle soulignait que cette attitude se perpĂ©tuait bien souvent de mĂšre en fille. Et pourtant, face aux violences du monde contemporain, elle soutenait l’idĂ©e que la douceur est une puissance infinie. Elle en faisait une fĂȘte permettant de transformer l’effraction traumatique » en crĂ©ativitĂ© La douceur appartient Ă  l’enfance, elle est un retour sur soi, le nom secret de la beautĂ© et de l’élan mystique » Puissance de la douceur, Payot, 2013. C’est dans un livre de 2011, L’Éloge du risque Payot, qu’elle dĂ©veloppe ce qui a Ă©tĂ© son engagement le plus Ă©mouvant. Elle y commente en effet la cĂ©lĂšbre phrase d’Hölderlin LĂ  oĂč croĂźt le pĂ©ril, croĂźt aussi ce qui sauve » pour affirmer que ce temps du risque – celui des rĂ©sistants – serait le contraire miraculeux de la nĂ©vrose. Prendre le risque d’aimer, de vivre afin de s’extirper de toute dĂ©pendance, tel serait pour le sujet l’essentiel de toute forme d’éthique. Anne Dufourmantelle aura eu, jusque dans cette mort tragique, le courage de se saisir du magnifique poĂšme d’Hölderlin. Dates ‱ 20 mars 1964 Naissance Ă  Paris ‱ 1997 Créé chez Calmann LĂ©vy la collection Petite bibliothĂšque des idĂ©es », oĂč elle publie avec Jacques Derrida De l’hospitalitĂ© ‱ 2001 La Sauvagerie maternelle Calmann-LĂ©vy ‱ 2011 Eloge du risque Payot ‱ 2013 Puissance de la douceur Payot ‱ 2015 Premier roman, L’Envers du feu Albin Michel ‱ 21 juillet 2017 Mort Ă  Pampelonne Var Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien © L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire RADICALISATION ET PSYCHIATRIE 25/08/2017 RADICALISATION ET PSYCHIATRIE LE SECRET MÉDICAL EST UN "PRINCIPE FONDAMENTAL" RAPPELLE L'ORDRE DES MÉDECINS AprĂšs les propos du ministre de l'IntĂ©rieur suggĂ©rant une collaboration entre ses services et les psychiatres, l'Ordre des mĂ©decins a tenu Ă  sauvegarder le secret mĂ©dical tout en reconnaissant que des "circonstances exceptionnelles", dĂ©finies par le Code pĂ©nal, pouvaient permettre de passer outre cette rĂšgle. Par la rĂ©daction d' avec AFP - RĂ©digĂ© le 24/08/2017 Le secret mĂ©dical est un "principe fondamental", a rappelĂ© jeudi l'Ordre des mĂ©decins, alors que le ministre de l'IntĂ©rieur GĂ©rard Collomb envisage d'impliquer les psychiatres dans le repĂ©rage des individus radicalisĂ©s qui souffrent de troubles psychologiques. "L'Ordre des mĂ©decins rappelle la nĂ©cessitĂ© absolue de prĂ©server les principes fondamentaux de l'exercice professionnel, en particulier celui du secret mĂ©dical", souligne-t-il dans un communiquĂ©. Il prĂ©cise toutefois que "dans certaines circonstances exceptionnelles, la loi permet aux mĂ©decins de passer outre au secret mĂ©dical en cas de danger probable". "C'est pourquoi l'Ordre prĂ©conise la pleine application des textes en vigueur, et en particulier ceux du Code pĂ©nal qui s'adressent Ă  tout citoyen, plutĂŽt que de crĂ©er de nouvelles dĂ©rogations" dont "on ne peut mesurer les possibles dĂ©rives ultĂ©rieures". Le ministre de l'IntĂ©rieur a rĂ©cemment indiquĂ© qu'il voulait mobiliser les hĂŽpitaux psychiatriques et les psychiatres "pour identifier les profils qui peuvent passer Ă  l'acte", en estimant qu'"Ă  peu prĂšs un tiers" des personnes signalĂ©es pour radicalisation "prĂ©sentent des troubles psychologiques". Une position qui lui a valu l'opprobre de certains psychiatres, en tĂ©moigne une tribune dans Le Monde, mais qui a Ă©galement Ă©tĂ© accueillie avec bienveillance par le Dr Serge Hefez, interrogĂ© par "Il en va du respect des principes fondamentaux de notre RĂ©publique" Dans son communiquĂ©, l'Ordre des mĂ©decins juge que "la coopĂ©ration des mĂ©decins ne peut se faire qu'avec les autoritĂ©s de justice", avant d'ajouter qu'il en allait "du respect des principes fondamentaux de notre RĂ©publique". L'Ordre national des mĂ©decins avait dĂ©jĂ  exprimĂ© cette position en janvier dans un document de neuf pages. Il estimait alors que les dispositions du Code pĂ©nal suffisaient Ă  justifier une Ă©ventuelle rupture du secret mĂ©dical. Selon le Code pĂ©nal, "quiconque pouvant empĂȘcher par son action immĂ©diate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un crime, soit un dĂ©lit contre l'intĂ©gritĂ© corporelle de la personne s'abstient volontairement de le faire est puni de cinq ans d'emprisonnement et de euros d'amende". En outre, le Code pĂ©nal autorise les mĂ©decins Ă  informer "le prĂ©fet ... du caractĂšre dangereux pour elles-mĂȘmes ou pour autrui des personnes qui les consultent et dont ils savent qu'elles dĂ©tiennent une arme ou qu'elles ont manifestĂ© leur intention d'en acquĂ©rir une". Avec AFP Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire DÉFINITION DE L’ ABANDONNISME 26/08/2017 LA DÉFINITION DE L’ ABANDONNISME L'abandonnisme correspond au sentiment et Ă  l'Ă©tat d’insĂ©curitĂ© permanente, liĂ© Ă  la crainte irrationnelle d’ĂȘtre abandonnĂ© par ses parents ou ses proches, et ce, sans rapport avec une situation rĂ©elle d’abandon. L'enfance du patient Il n'est pas rare de trouver dans l’histoire infantile du patient des Ă©pisodes d’abandon rĂ©el ou de deuil, de rejet par les parents liĂ© Ă  des conflits conjugaux ou Ă  un divorce. Cependant, de nombreux enfants orphelins, ou sĂ©parĂ©s trĂšs jeunes de leurs parents, ne deviennent pas forcĂ©ment des abandonniques. NĂ©anmoins, il existe chez eux une prĂ©disposition ou des interactions parentales pathogĂšnes trĂšs prĂ©coces qui en ont fait des individus hypersensibles, anxieux, instables et fragiles sur le plan Ă©motionnel, et rĂ©agissant en gĂ©nĂ©ral fort mal Ă  toute forme de frustration. Un replis sur soi et une tendance agressive Il y a chez eux une souffrance de dĂ©rĂ©liction, un repli sur soi, une auto dĂ©valorisation, des tendances Ă  rĂ©gresser vers des positions infantiles, et en mĂȘme temps Ă  continuellement agresser autrui, dans une sorte de comportement rĂ©actionnel impulsif. Selon Faure, le problĂšme psychoaffectif est chez eux de l’ordre d’une frustration imaginairement ressentie ou redoutĂ©e et inacceptable, comme dans l’attente d’un abandon toujours virtuellement possible mais dont la rĂ©alisation concrĂšte, si par accident elle advient, s’avĂšre sans influence sur ce sentiment ou mĂȘme, paradoxalement, l’attĂ©nue, dans la mesure sans doute oĂč l’expĂ©rience de la rĂ©alitĂ© vient alors se substituer Ă  l’attente imaginaire ». La nĂ©vrose d'abandon Les psychanalystes Charles Odier et Germaine Guex ont tentĂ© d’isoler une entitĂ© nosologique, appelĂ©e la nĂ©vrose d’abandon. Celle-ci serait caractĂ©risĂ©e par cet abandonnisme dĂ©veloppĂ© chez l’enfant Ă  partir d’un fond d’aviditĂ© affective insatiable plus constitutionnelle que conflictuelle et par une association d'angoisse, d’agressivitĂ© rĂ©actionnelle, de non-valorisation de soi non aimĂ© parce que non aimable avec risque de passages Ă  l’acte suicidaires. Guex distinguait deux types le nĂ©gatif-agressif passant facilement Ă  l’acte, et le positif-aimant de pronostic plus favorable. Cependant, l’isolement de cette nĂ©vrose a Ă©tĂ© contestĂ© tant sur le plan structurel que sur le plan clinique. Il n’en reste pas moins que le caractĂšre abandonnique existe comme un mode de rĂ©action assez spĂ©cifique de certaines personnalitĂ©s fragiles catĂ©gorisĂ©es par certains comme Ă©tats limites, et par d’autres comme psychonĂ©vroses narcissiques. La psychothĂ©rapie peut les aider, mais la psychanalyse est gĂ©nĂ©ralement inopĂ©rante et mĂȘme dĂ©conseillĂ©e. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire L'ARCHÉTYPE 27/08/2017 ARCHÉTYPE EN PSYCHOLOGIE ANALYTIQUE L'archĂ©type est un concept appartenant Ă  la psychologie analytique Ă©laborĂ©e par le psychiatre suisse Carl Gustav Jung 1875 - 1961 qui le dĂ©finit par la tendance humaine Ă  utiliser une mĂȘme forme de reprĂ©sentation donnĂ©e a priori » renfermant un thĂšme universel structurant la psychĂ©, commun Ă  toutes les cultures mais figurĂ© sous des formes symboliques diverses. L'archĂ©type est pour la psychologie jungienne un processus psychique fondateur des cultures humaines car il exprime les modĂšles Ă©lĂ©mentaires de comportements et de reprĂ©sentations issus de l'expĂ©rience humaine Ă  toutes les Ă©poques de l'histoire, en lien avec un autre concept jungien, celui d'inconscient collectif. Les archĂ©types apparaissent dans les mythes, mais aussi dans les rĂȘves ; ils y forment des catĂ©gories symboliques structurant les cultures et mentalitĂ©s, et orientant le sujet vers son Ă©volution intĂ©rieure, nommĂ©e individuation dans la psychologie de Jung. Pour ce dernier, les archĂ©types sont caractĂ©risĂ©s fondamentalement par le fait qu'ils unissent un symbole avec une Ă©motion, ce faisant, ils sont des potentiels d'Ă©nergie psychique » constitutifs de toute activitĂ© humaine et orientant la libido. Les archĂ©types incarnent ainsi, dans l’espace mental, des dĂ©pĂŽts permanents d’expĂ©riences continuellement rĂ©pĂ©tĂ©es au cours des gĂ©nĂ©rations. Si Jung et ses continuateurs ont toujours Ă©voquĂ© l'archĂ©type comme une hypothĂšse Ă  propos de la structure profonde du psychisme, ils en ont cependant fait un pivot de la psychologie analytique trĂšs polĂ©mique, corollaire du concept Ă©galement controversĂ© d'inconscient collectif. Pourtant Jung n'est pas le premier Ă  Ă©voquer la possibilitĂ© d'existence d' images primordiales » conditionnant l'imaginaire et la reprĂ©sentation ; avant lui en effet de nombreux philosophes en ont postulĂ© l'influence sur la nature humaine. Enfin, le concept a connu, aprĂšs Jung et jusqu'Ă  des thĂ©ories scientifiques modernes, une renaissance qui en fait une thĂ©orie qui reste d'actualitĂ©. LA RECHERCHE "DEPRESSION" SUR GOOGLE USA 29/08/2017 LA RECHERCHE "DÉPRESSION" SUR GOOGLE CONDUIRA DÉSORMAIS À UN QUESTIONNAIRE MÉDICAL Sous la pression d’une association amĂ©ricaine, le moteur de recherche proposera dĂ©sormais Ă  ses utilisateurs amĂ©ricains de remplir un questionnaire permettant de dĂ©terminer s’ils doivent consulter un mĂ©decin. Par la rĂ©daction d' - RĂ©digĂ© le 25/08/2017 Tapez "dĂ©pression" sur Google, et vous aurez de quoi ĂȘtre perdu face Ă  la ribambelle de rĂ©sultats. Certains sĂ©rieux, d’autres moins une page propose par exemple un tutoriel pour sortir de la dĂ©pression ou du burn-out en "moins de trois mois". Un "entraĂźnement unique", qui n’a rien de mĂ©dical. Les conseils de ces "coachs" foisonnent et peuvent retarder la prise en charge des personnes en souffrance. Pour mettre de l’ordre, Google s’est associĂ© avec la National alliance on mental illness NAMI, une association amĂ©ricaine de sensibilisation autour de la maladie mentale. L’idĂ©e ? Mettre Ă  la disposition des internautes, amĂ©ricains pour l’instant, un questionnaire "validĂ© cliniquement" en haut des rĂ©sultats de recherche. "Un premier pas pour obtenir un diagnostic correct", Ă©crit le gĂ©ant du web dans un communiquĂ©. Ce test, le PHQ-9, a Ă©tĂ© créé en 1999 par les Dr Spitzer, Williams et Kroenke grĂące Ă  un financement du laboratoire Pfizer. Une entreprise qui commercialise notamment le Xanax, un anxiolytique trĂšs couramment prescrit. Le test PHQ-9 a toutefois rĂ©guliĂšrement Ă©tĂ© l’objet d’études affirmant sa validitĂ©, comme ici en Ethiopie et lĂ  en Chine. Ce questionnaire n’est Ă©videmment qu’un premier outil de diagnostic, qui ne remplace pas la consultation et le suivi par un professionnel. Il permet simplement de savoir s’il faut s’orienter ou non vers un mĂ©decin, sans passer par des mĂ©thodes farfelues et parfois dangereuses proposĂ©es sur internet. NEUF QUESTIONS POUR SAVOIR S’IL FAUT CONSULTER Rapide, le PHQ-9 se dĂ©cline en neuf questions, comme son nom l’indique. A l’issue du test, un rĂ©sultat compris entre 1 et 20 permet de savoir, selon le score obtenu, si l’on ne possĂšde pas de symptĂŽmes, des symptĂŽmes lĂ©gers, une dĂ©pression mineure, une dĂ©pression importante ou une dĂ©pression sĂ©vĂšre. Cet autotest permet d’un cĂŽtĂ© au patient de savoir s’il doit consulter, et de l’autre au mĂ©decin d’obtenir des pistes sur les traitements Ă  prescrire. "Statistiquement, ceux qui ont des symptĂŽmes dĂ©pressifs mettent en moyenne six Ă  huit ans avant d’ĂȘtre traitĂ©s", Ă©crit Google dans un communiquĂ©, et seulement "50% des personnes souffrent de dĂ©pression reçoivent rĂ©ellement un traitement". La NAMI dĂ©clare croire en cette association avec Google, qui doit "permettre un accĂšs plus rapide Ă  un traitement". La mise Ă  jour ne sera disponible que sur mobile et qu’aux États-Unis pour l’instant. Le questionnaire vient complĂ©ter un "panneau d’information" virtuel dĂ©jĂ  disponible pour les utilisateurs de smartphone outre-Atlantique. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LE PSYCHANALYSTE 01/09/2017 LE PSYCHANALYSTE La psychanalyse a pour objet l’étude approfondie du fonctionnement psychologique d’une personne. Son rĂŽle est d’écouter le patient, d’analyser son discours pour en comprendre le cheminement. L’histoire personnelle du patient, ses souvenirs, ses rĂȘves et ses Ă©motions constituent la matiĂšre Ă  partir de laquelle s’effectue le travail ». Le psychanalyste doit savoir attendre, se taire et, le moment venu, donner l’interprĂ©tation qui convient et libĂ©rer le patient de ses tensions. Aux moments qu’il juge opportuns, il donne au patient un minimum d’explications sur son cas ainsi que sur les objectifs et les moyens du traitement. La psychanalyse s’établit donc sur la base d’une relation de personne Ă  personne. Elle s’effectue selon des rĂšgles Ă©tablies entre le patient et le thĂ©rapeute qui dĂ©cide de la frĂ©quence des rencontres, de leur durĂ©e ainsi que du tarif appliquĂ© Ă  ces sĂ©ances. La circulation d’argent » constitue un des paramĂštres importants de la psychanalyse. Le psychanalyste doit faire preuve d’une grande maturitĂ©. Il doit en outre possĂ©der une culture large des sciences de l’homme, de la philosophie, de la littĂ©rature, de l’histoire et de la linguistique
 Il doit obligatoirement avoir effectuĂ© personnellement une analyse de plusieurs annĂ©es. Il peut se spĂ©cialiser et soigner des publics spĂ©cifiques tels que les enfants. Il utilise alors d’autres modes d’expression comme le dessin, le modelage ou le jeu. L’hypnose et le psychodrame font Ă©galement partie des techniques qu’il est susceptible de mettre en Ɠuvre. Le psychanalyste exerce dans le cadre d’un cabinet privĂ©. Mais la plupart ont une activitĂ© mixte, associant l’exercice libĂ©ral et la pratique en institution. Ils exercent aussi en tant que salariĂ©s ou comme vacataires dans des structures telles que les CMPP centres mĂ©dico-psycho-pĂ©dagogiques, IMP instituts mĂ©dico-pĂ©dagogiques. Certains psychanalystes ayant une formation mĂ©dicale pratiquent Ă  plein temps en hĂŽpitaux. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire VIOLENCES CONJUGALES 08/09/2017 QUELLE PRISE EN CHARGE POUR LES ENFANTS ? Un rapport rendu public ce 7 septembre appelle Ă  mieux reconnaĂźtre et prendre en charge les enfants victimes collatĂ©rales de violences conjugales. Par la rĂ©daction d' avec AFP - RĂ©digĂ© le 06/09/2017 Si elles ne sont pas toujours fatales, les violences conjugales peuvent avoir d'importantes rĂ©percussions sur la santĂ©, le comportement et le dĂ©veloppement des enfants, sans compter les risques de reproduction, une fois adultes, des violences dont ils ont Ă©tĂ© tĂ©moins dans leur jeune Ăąge. Un rapport signĂ© d'experts et d’élus rĂ©unis par l'Observatoire rĂ©gional des violences faites aux femmes Centre Hubertine Auclert recommande de reconnaĂźtre en droit pĂ©nal le statut de victime de l'enfant exposĂ© aux violences conjugales, mĂȘme s'il n'est pas directement ciblĂ©. Il prĂ©conise aussi d'amĂ©liorer les dispositifs de mise en sĂ©curitĂ© des femmes victimes de violences et de leurs enfants accĂšs facilitĂ© Ă  l'hĂ©bergement d'urgence, meilleure application de la lĂ©gislation sur l'Ă©viction du conjoint violent du domicile. Le rapport conseille de dĂ©velopper dans le milieu associatif des dispositifs spĂ©cialisĂ©s d'accompagnement des enfants pour les aider Ă  se reconstruire, par exemple grĂące Ă  des ateliers ou groupes de parole, et d'amĂ©liorer leur accĂšs aux soins psycho-traumatiques. Pour les enfants qui ont Ă©tĂ© tĂ©moins du meurtre de l'un de leurs parents par l'autre parent, il propose de gĂ©nĂ©raliser le dispositif "fĂ©minicide" expĂ©rimentĂ© en Seine-Saint-Denis la prise en charge socio-mĂ©dicale commence par une hospitalisation de trois jours de l'enfant, au cours de laquelle ses traumatismes sont Ă©valuĂ©s. "D'aprĂšs plusieurs Ă©tudes, entre 40% et 60% des conjoints violents sont aussi des pĂšres violents", signale le groupe de travail. Dans les situations oĂč les enfants ne sont pas directement ciblĂ©s par l'auteur des violences, "des Ă©tudes montrent que ces pĂšres exerçant des violences sur leur partenaire sont peu impliquĂ©s et peu empathiques vis-Ă -vis de leurs enfants". Le rapport propose de mieux appliquer la lĂ©gislation permettant de retirer, totalement ou en partie, l'autoritĂ© parentale au parent violent condamnĂ© pour un crime ou dĂ©lit sur l'autre parent. Un total de 157 personnes 123 femmes et 34 hommes sont mortes, victimes de leur conjoint, petit ami, compagne, amant ou ex en 2016, selon le ministĂšre de l'IntĂ©rieur. avec AFP En France, enfants vivent dans un foyer oĂč une femme a dĂ©clarĂ© des violences physiques ou sexuelles au sein de son couple, rappelle le groupe de travail composĂ©s d’experts et d’élus, rĂ©uni par l'Observatoire rĂ©gional des violences faites aux femmes chiffres Insee. Selon d’autre travaux, si l'on tient compte des violences non dĂ©clarĂ©es y compris verbales et psychologiques, 4 millions d'enfants seraient concernĂ©s. En 2016, 25 dĂ©cĂšs d'enfants dans le cadre de violences conjugales ont Ă©tĂ© recensĂ©s par le ministĂšre de l'IntĂ©rieur, dont neuf ont Ă©tĂ© tuĂ©s par leur pĂšre en mĂȘme temps que leur mĂšre. Les consĂ©quences des violences conjugales sur les enfants ont un coĂ»t pour la sociĂ©tĂ© estimĂ© Ă  422 millions d'euros chiffres Insee, notamment en raison des coĂ»ts d'accueil et accompagnement par l'aide sociale Ă  l'enfance. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LE SUICIDE DES JEUNES 11/09/2017 LE SUICIDE, DEUXIÈME CAUSE DE MORTALITÉ CHEZ LES JEUNES IdĂ©es noires, dĂ©sespoir, envie d’en finir
 En France, 220 000 tentatives de suicide sont prises en charge chaque annĂ©e par les urgences. Le suicide touche particuliĂšrement les jeunes de 15 Ă  29 ans. Par la rĂ©daction d' avec AFP - RĂ©digĂ© le 11/09/2017 Selon l'Organisation mondiale de la SantĂ© OMS, le suicide est Ă  l'origine de plus de 800 000 dĂ©cĂšs chaque annĂ©e dans le monde, soit un mort toutes les 40 secondes. Les troubles mentaux, facteur aggravant pour le suicide L’adolescence est une pĂ©riode oĂč dĂ©butent aussi les troubles psychiatriques comme les troubles dĂ©pressifs, les troubles bipolaires de l’humeur ou encore la schizophrĂ©nie. Toutes ces pathologies accentuent encore le risque de suicide. Identifier les adolescents Ă  risque grĂące Ă  l'Ă©cole L’OMS prĂ©conise notamment de mieux former les personnels de santĂ©. Mais, l’école a aussi un rĂŽle fondamental selon le Dr Guillaume Fond. "Les enseignants, le milieu scolaires sont un outil et des collaborateurs qui sont fondamentaux pour dĂ©pister les troubles parce l’adolescent passe la majeure partie de son temps Ă  l’école. Il faut pouvoir parler aux jeunes, aux adolescents de ce qu’est le suicide, qu’il est possible d’avoir des pensĂ©es suicidaires
 Contrairement Ă  ce qu’on pense, ce n’est pas le fait de parler du suicide qui va augmenter le risque. Mais, au contraire. Le fait d’en parler va libĂ©rer des choses et permettre de consulter plus facilement un psychologue ou un psychiatre". TrĂšs souvent, les personnes suicidaires multiplient les tentatives. AprĂšs un premier passage Ă  l’acte, il est donc important de se faire suivre par un professionnel de santĂ©. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire ÉTATS LIMITES ET PERSONNALITÉ BORDERLINE 21/09/2017 ÉTATS LIMITES ET PERSONNALITÉ BORDERLINE Auteurs Julien Daniel Guelfi, Lionel Cailhol, Marion Robin, Claire Lamas, psychiatres La pathologie borderline est de mieux en mieux connue mais le cadre diagnostique reste trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšne. Le point sur la clinique, la psychopathologie et les traitements. La classification amĂ©ricaine du Diagnostic and statistical mental disorders III DSM-III en 1980 propose de dĂ©finir la personnalitĂ© borderline comme une entitĂ© autonome, impliquant une instabilitĂ© identitaire responsable de perturbations relationnelles Ă©vocatrices et une dysrĂ©gulation des affects et des comportements avec impulsivitĂ©. Les principales complications sont le risque suicidaire, les automutilations et les addictions. Les travaux d’inspiration psychodynamique ont mis en Ă©vidence chez ces patients de frĂ©quentes perturbations de l’attachement, favorisĂ©es par des expĂ©riences traumatiques prĂ©coces. Les perspectives cognitivo comportementales ont approfondi les notions de schĂ©mas cognitifs et comportementaux dysfonctionnels. Le principal traitement de fond est de nature psychothĂ©rapique. Les traitements psychotropes sont utiles pour rĂ©duire nombre de symptĂŽmes-cibles anxieux, dĂ©pressifs ou impulsifs. Plusieurs techniques psychothĂ©rapiques individuelles ou de groupe ont prouvĂ© leur efficacitĂ©. Les rĂ©sultats obtenus dĂ©pendent largement de la qualitĂ© de l’alliance thĂ©rapeutique qui influence elle-mĂȘme la bonne observance des traitements. SANTE N° 219 – LE SOIGNANT FACE AU SUJET BORDERLINE TĂ©lĂ©charger l'article complet en PDF dans la ThĂ©matique les Ă©tats limites » - CatĂ©gorie ÉTAT BORDERLINE – Titre du PDF ETATS LIMITES ET PERSONNALITE BORDERLINE - ARTICLE SM 219 10 Pages - 602 Ko.pdf Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LES MÉDICAMENTS PSYCHOTROPES 27/09/2017 LES MÉDICAMENTS PSYCHOTROPES - INFORMATIONS POUR UN USAGE ÉCLAIRÉ DES PSYCHOTROPES PubliĂ© le 19 Septembre 2017 Selon l’association romande Pro Mente Sana, qui dĂ©fend les intĂ©rĂȘts des personnes souffrant d’un handicap ou d’une maladie psychique, les malades ne sont souvent pas assez informĂ©s. Pour remĂ©dier Ă  ce problĂšme et rappeler Ă  chacun ses droits, elle vient de rééditer une brochure gratuite " Les mĂ©dicaments psychotropes - Informations pour un usage Ă©clairĂ© des psychotropes", avec l’aide de deux psychiatres des HĂŽpitaux universitaires de GenĂšve HUG. Objectifs permettre aux patients de participer aux dĂ©cisions qui les concernent et dĂ©finir le meilleur traitement possible. Cette brochure veut aussi contribuer Ă  instaurer une relation fondĂ©e autant que possible sur le partenariat entre les personnes concernĂ©es et leurs mĂ©decins. Cette brochure s'adresse donc aux personnes qui prennent des mĂ©dicaments psychotropes et Ă  celles qui souhaitent savoir si ces mĂ©dicaments pourraient les aider. Elle est Ă©galement destinĂ©e aux proches, aux personnes non spĂ©cialisĂ©es et aux professionnels ne disposant pas d'une formation mĂ©dicale, qui dĂ©sirent avoir un bref aperçu des traitement actuellement utilisĂ©s. Les mĂ©dicaments psychotropes - Informations pour un usage Ă©clairĂ© des psychotropes, Andreas Knupf et Margaret Osterfeld - Edition 2017 rĂ©visĂ©e et augmentĂ©e Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire SCHIZOPHRÉNIE 28/09/2017 SCHIZOPHRÉNIE LIEN ENTRE TROUBLES DE LA PERSONNALITÉ ET PERCEPTION DU TEMPS PubliĂ© le 26 Septembre 2017 Une Ă©tude met en Ă©vidence un lien entre les troubles de la personnalitĂ© et la perception du temps qui passe chez les personnes souffrant de schizophrĂ©nie. Certaines personnes souffrant de schizophrĂ©nie prĂ©senteraient une incapacitĂ© Ă  percevoir et anticiper le temps qui passe, selon cette Ă©tude menĂ©e par Anne Giersch de l’unitĂ© Inserm Neuropsychologie cognitive et physiopathologie de la schizophrĂ©nie » Strasbourg. La recherche montre Ă©galement un lien entre cette fragilitĂ© des capacitĂ©s de prĂ©diction temporelle et les troubles de la perception de soi. Le protocole de l’étude a permis de tester 28 patients souffrant de schizophrĂ©nie et 24 sujets sains. Les scientifiques ont cherchĂ© Ă  mettre en Ă©vidence un lien entre la perception du soi et celle du temps. Ensemble, ces deux perceptions permettent Ă  l’individu d’apprĂ©hender son expĂ©rience vĂ©cue dans le temps. Dans un premier temps, l’équipe strasbourgeoise a mis en place un test cognitif pour analyser la prĂ©diction temporelle de chaque sujet. Cette aptitude sert par exemple Ă  se prĂ©parer Ă  appuyer sur l’accĂ©lĂ©rateur avant que le feu passe au vert. Plus largement, elle permet de lier des Ă©vĂ©nements discontinus entre eux et d’atteindre un sentiment de continuitĂ© temporelle, indispensable pour une stabilitĂ© et une continuitĂ© de la vie subjective. Chez certaines personnes souffrant de schizophrĂ©nie, une fragilitĂ© de ces capacitĂ©s a Ă©tĂ© observĂ©e. Les patients ont par la suite Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s Ă  l’aide d’une Ă©chelle phĂ©nomĂ©nologique Ă©tude des expĂ©riences rapportĂ©es par les patients, afin de dĂ©tecter les troubles du soi. En effet, les troubles de la personnalitĂ© et la dissolution de la conscience de soi sont des symptĂŽmes frĂ©quents de la schizophrĂ©nie. Les chercheurs ont ainsi observĂ© que les patients qui souffraient le plus fortement d’un trouble du soi Ă©taient les mĂȘmes qui prĂ©sentaient le plus de difficultĂ©s Ă  bĂ©nĂ©ficier du passage du temps. Ces rĂ©sultats renforcent donc l’hypothĂšse d’un lien entre anomalies de prĂ©diction temporelle troubles cognitifs et troubles du soi symptĂŽmes cliniques. La finalitĂ© sera de dĂ©terminer les bases neurologiques de la prĂ©diction temporelle, pour comprendre l’origine de ces symptĂŽmes cliniques », conclut Anne Giersch. ‱ Fragile temporal prediction in patients with schizophrenia is related to minimal self disorders. Brice Martin, Nicolas Franck, Michel Cermolacce, Anne Giersch et al. Scientific Reports 7, Article number 8278 2017, doi Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire VIVRE N'EST PAS TOUJOURS SAVOIR 29/09/2017 VIVRE N'EST PAS TOUJOURS SAVOIR Auteur Baptiste Godrie, sociologue, chercheur, Centre de recherche de MontrĂ©al sur les inĂ©galitĂ©s sociales et les discriminations Lire l’article VIVRE N EST PAS SAVOIR - SANTE MENTALE 5 Pages - 438 Ko.pdf dans la thĂ©matique SANTÉ MENTALE » – CatĂ©gorie THÈSES – MÉMOIRES – ESSAIS - ARTICLES L’expĂ©rience vĂ©cue de la maladie mentale recouvre une nĂ©buleuse d’expĂ©riences que l’on peut regrouper en six dimensions qui tĂ©moignent de la richesse et de la complexitĂ© du savoir expĂ©rientiel. L’expĂ©rience de la maladie mentale recouvre en rĂ©alitĂ© une nĂ©buleuse d’expĂ©riences de diverses dimensions expĂ©rience de la maladie elle-mĂȘme, confrontation avec l’institution psychiatrique, services de soin, rencontre avec des associations de secours ou d’entraide, expĂ©rience de troubles associĂ©s, expĂ©rience avec les services sociaux. Les sensations corporelles et les Ă©motions liĂ©es aux situations et aux relations sociales vĂ©cues par les pairs ne sont pas directement convertibles en savoir expĂ©rientiel. Pour qu’elles le soient, il faut tirer des leçons de l’expĂ©rience
, ce qui demande prĂ©cisĂ©ment une certaine expĂ©rience et un environnement favorable, c’est-Ă -dire qu’elles soient valorisĂ©es et reconnues par les chercheurs et les cliniciens porteurs d’un savoir instituĂ© et lĂ©gitime. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire "PARLER" de SANDRINE ROUSSEAU 07/10/2017 SANDRINE ROUSSEAU PARLER EST LE MEILLEUR MÉDICAMENT CONTRE LES AGRESSIONS SEXUELLES SecrĂ©taire nationale adjointe d'Europe Écologie Les Verts EELV, Sandrine Rousseau publie un livre intitulĂ© "Parler" Ed. Flammarion dans lequel elle Ă©voque son agression sexuelle, en novembre 2011, par un haut cadre de son parti, le dĂ©putĂ© de Paris Denis Baupin. Par la rĂ©daction d' RĂ©digĂ© le 27/09/2017 En France, une femme sur sept est agressĂ©e sexuellement au cours de sa vie. Seulement 1% des agresseurs sera finalement condamnĂ© par la justice. Pour encourager les femmes victimes de violences sexuelles Ă  briser la loi du silence et Ă  porter plainte, Sandrine Rousseau publie "Parler", un livre dans lequel elle Ă©voque son agression en 2011. Les faits n'ont Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©s qu'en 2016 lorsque Denis Baupin, alors vice-prĂ©sident de l'AssemblĂ©e nationale, est accusĂ© par plusieurs femmes de harcĂšlement et agressions sexuelles SMS, remarques Ă©quivoques et gestes trĂšs dĂ©placĂ©s. Le 9 mai 2016, Sandrine Rousseau accompagnĂ©e d'Isabelle Attard, Elen Debost et Annie Lahmer, dĂ©cident donc de briser la loi du silence en tĂ©moignant Ă  visage dĂ©couvert dans ce que l'on appelle alors "l'affaire Denis Baupin". Une affaire classĂ©e sans suite en mars 2017. Livre Parler Violences sexuelles, pour en finir avec la loi du silence Sandrine Rousseau Ed. Flammarion, septembre 2017 Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire RENCONTRES EN PSYCHIATRIE LYON 11/10/2017 PROGRAMME Isolement et/ou Contention quelles perspectives cliniques ? JournĂ©e 1 29 novembre 2017 08H55-09H10 Ouverture Isabelle Lolivier, rĂ©dactrice en chef de la revue SantĂ© mentale Michel Nicolas, directeur des soins, centre hospitalier Saint-Cyr-au-Mont d’Or Reportage audio/vidĂ©o/photo FrĂšres humains qui Ă  cotĂ© de nous vivez
 Sylvie Legoupi arpente les couloirs d’une unitĂ© psychiatrique oĂč les soignants dĂ©ploient avec empathie leurs savoirs faire et leur savoir ĂȘtre. Ses photographies sont autant de visions de la porositĂ© des mondes entre ceux qui se fissurent et ceux qui ont conscience qu’ils pourraient aussi, un jour, se fissurer. Elle saisit les moments de joie et de complicitĂ© qui tissent et entretiennent la relation, sans Ă©luder l’enfermement de la souffrance psychique. Et lorsque les soignants parlent, c’est pour rappeler une Ă©vidence parfois occultĂ©e par les critĂšres de rentabilitĂ© malgrĂ© les contraintes institutionnelles et la difficultĂ© Ă  supporter la psychose, il faut toujours penser le patient comme un possible soi-mĂȘme. 09h10 - 10h30 Isolement et/ou contention une responsabilitĂ© Ă©thique Ă©clairĂ©e Isoler ou attacher un patient doit rester une contrainte extrĂȘme qui ne peut ĂȘtre envisageable qu’en dernier recours. Comment un patient vit-il ces mesures, Ă  quoi le renvoient-elles ? Comment peut-il ensuite reprendre pied dans le soin ? Que dit prĂ©cisĂ©ment la loi ? Que recommande la Haute AutoritĂ© de santĂ© HAS ? Comment adopter une posture Ă©thique face Ă  des situations qui nous poussent aux limites du soin ? – Les pratiques d’isolement et de contention sont-elles acceptables pour les personnes qui les vivent ? RĂ©sumĂ© Groupe de pairs ou citoyens concernĂ©s, nous avons expĂ©rimentĂ© les mesures de contention et d’isolement de maniĂšre variable lors d’hospitalisations en Ă©tablissements psychiatriques, et nous avons Ă©tĂ© amenĂ©s Ă  analyser ces expĂ©riences au cours d’ateliers de discussion organisĂ©s par le programme Capdroits. Nous prĂ©senterons les principaux Ă©lĂ©ments de ces analyses de maniĂšre trĂšs synthĂ©tique. Nous dĂ©velopperons l’idĂ©e que si ces mesures ne font pas l’objet d’un rejet systĂ©matique, en raison de la confiance que certains d’entre nous ont dans les professionnels de la santĂ© ou au regard de consĂ©quences bĂ©nĂ©fiques », nous partageons toutefois tous l’idĂ©e qu’une alternative aurait pu ĂȘtre possible. Ces mesures apparaissant dĂšs lors bien souvent disproportionnĂ©es par rapport Ă  la situation vĂ©cue. – Isolement et contention dimension juridique et Ă©thique Eric PĂ©chillon, Professeur de droit public UniversitĂ© Bretagne Sud, spĂ©cialisĂ© en droit de la psychiatrie RĂ©sumĂ© En quelques annĂ©es, le soin psychiatrique est passĂ© d’une zone de sous droit » Ă  une zone de sur droit ». Si l’intervention du lĂ©gislateur Ă©tait inĂ©vitable pour tenir compte de l’évolution rapide de la jurisprudence, il est regrettable que le Parlement ait abordĂ© cette question sous l’angle exclusif de l’usage de la contrainte. L’introduction de l’article L. 3222-5-1 dans le code de la santĂ© publique qui stipule que l’isolement et la contention sont des mesures de dernier recours », vient bousculer les usages de nombreux services de soins et imposer une procĂ©dure lourde qui repose sur un registre administratif recensant les dĂ©cisions » des psychiatres. Une telle rĂ©glementation est inĂ©dite en mĂ©decine et ne traite qu’une partie des difficultĂ©s rencontrĂ©es sur le terrain. Elle traduit malheureusement un traitement dĂ©rogatoire et partiel de la psychiatrie. L’analyse de la loi du 26 janvier 2016 et de l’instruction du 29 mars 2017 relative Ă  la politique de rĂ©duction des pratiques d’isolement et de contention au sein des Ă©tablissements de santĂ© autorisĂ©s en psychiatrie et dĂ©signĂ©s par le directeur gĂ©nĂ©ral de l’agence rĂ©gionale de santĂ© pour assurer des soins psychiatriques sans consentement » sera l’occasion de faire le point sur la maniĂšre dont le droit positif aborde les trois moments de l’isolement » et de la contention » la dĂ©cision d’y recourir, sa mise en Ɠuvre et ses suites. S’il n’est pas possible de refuser d’appliquer la loi, il est important de s’interroger sur la maniĂšre de l’appliquer au quotidien en respectant l’éthique. – Du dĂ©samorçage Ă  l’isolement-contention, des rĂ©ponses graduĂ©es Ă  partir de la clinique Dr Charles Alezrah, psychiatre, prĂ©sident groupe de travail isolement et contention Ă  la HAS et Dr Marielle Lafont, Conseiller Ă  la HAS, Service Évaluation de la pertinence des soins et AmĂ©lioration des Pratiques et des Parcours, co-pilote groupe de travail Mieux prĂ©venir et prendre en charge les moments de violence dans l’évolution clinique des patients adultes lors des hospitalisations en services de psychiatrie » RĂ©sumĂ© Les pratiques d’isolement et de contention semblent en augmentation constante ces derniĂšres annĂ©es. En prĂ©sentant les derniers travaux de la Haute AutoritĂ© de SantĂ©, les intervenants rappellent l’importance d’une prĂ©vention et d’une anticipation des moments de violence liĂ©s Ă  des troubles mentaux, Ă  travers une organisation institutionnelle claire et des techniques de dĂ©samorçage. Le recours Ă  l’isolement ou la contention ne doit dĂšs lors s’inscrire que comme une mesure de protection et de dernier recours strictement justifiĂ©e cliniquement. 10H30-11H00 Pause 11h00 - 12h30 Isolement et/ou contention une dĂ©cision clinique argumentĂ©e La mise en chambre d’isolement ou la contention sont des dĂ©cisions prises Ă  partir de critĂšres cliniques qu’il convient de repĂ©rer prĂ©cisĂ©ment. Quels sont ces critĂšres ? Quels bĂ©nĂ©fices en attendre ? Quels sont les risques ? Ces contraintes imposĂ©es ont-elles des rĂ©percussions sur le parcours de soin du patient ? Comment peut-on permettre Ă  chaque patient et Ă  chaque Ă©quipe d’intĂ©grer les bouleversements qu’elles suscitent ? Quand s’en passer ? Comment s’y prendre alors ? – Arguments cliniques pour isoler et/ou attacher Dr Jean Pierre Vignat, psychiatre des hĂŽpitaux, PH honoraire, formateur, superviseur RĂ©sumĂ© Isolement et contention sont dĂ©sormais dĂ©finis par leur consĂ©quence la privation de la libertĂ© d’aller et venir. La dĂ©cision, d’ordre administratif, d’oĂč dĂ©coule la prescription, doit ĂȘtre fondĂ©e sur un motif mĂ©dical, d’ordre clinique, sous-tendu par un raisonnement psychopathologique. Le passage Ă  l’acte, le comportement dangereux ou le trouble du comportement, autant de notions imprĂ©cises, qui ne peuvent constituer Ă  elles seules une indication clinique il en est de mĂȘme du statut du patient ou de son mode d’hospitalisation, placĂ©s hors indication dĂšs 1998 dans le rĂ©fĂ©rentiel l’Audit clinique appliquĂ© Ă  la chambre d’isolement en psychiatrie Anaes. En l’absence de d’indication clinique, la dĂ©cision de levĂ©e de l’isolement ou de la contention n’est logiquement fondĂ©e que sur le constat de l’absence de passage Ă  l’acte pendant l’isolement. Ceci pose clairement deux questions celle de la responsabilitĂ© du patient et en corollaire celle de l’impact psychique de la non-diffĂ©renciation des identitĂ©s et des champs d’intervention lorsque le mĂ©decin cumule les rĂŽles de soignant, d’expert et de juge. – Isoler et/ou attacher quelles consĂ©quences sur le parcours de vie ? Dominique Friard, infirmier de secteur psychiatrique, superviseur d’équipes RĂ©sumĂ© Plusieurs Ă©tudes montrent que si les patients placĂ©s en chambre d’isolement peuvent conserver une image d’eux-mĂȘmes relativement bonne aprĂšs avoir vĂ©cu cette mesure pour peu que celle-ci ait Ă©tĂ© reprise avec les membres de l’équipe, les patients attachĂ©s gardent pour leur part un vĂ©cu traumatique. Tout comme ceux qui sont isolĂ©s mais dans une moindre mesure, ils peuvent vivre une expĂ©rience de dĂ©personnalisation provoquĂ©e par la contrainte par corps, proche des hallucinations et du dĂ©lire perception faussĂ©e, projection, interprĂ©tation dĂ©lirante. Lorsqu’on les Ă©coute, on constate que ces mesures les rendent plus dociles ». Restez calmes », tel est le conseil qu’ils donnent aux autres patients pour Ă©viter la contrainte. La folie ne s’exprime plus, ou alors sans intermĂ©diaire. Une fois dociles », on leur parlera d’éducation thĂ©rapeutique du patient, de rĂ©habilitation psychosociale et de rĂ©tablissement. On cherchera alors Ă  entretenir un espoir que l’on aura contribuĂ© Ă  anĂ©antir. Un patient attachĂ© ou isolĂ©, une fois sorti, consentira plus difficilement Ă  une alliance thĂ©rapeutique et Ă  une hospitalisation en cas de rechute. – La lente sortie de la chambre d’isolement de FidĂ©lio ou le collectif soignant en mouvement Jacky Merkling, cadre supĂ©rieur de santĂ© et Corinne Merkling, cadre de santĂ©, Centre psychothĂ©rapique de Nancy RĂ©sumĂ© Fidelio, la quarantaine, a passĂ© quinze longues annĂ©es en isolement. À l’occasion d’une restructuration de services, des soignants portent un regard diffĂ©rent, allĂ©gĂ© des reprĂ©sentations, sur ce patient redoutĂ© et habituĂ© des passages Ă  l’acte violents. Mois aprĂšs mois, ils mettent en place une stratĂ©gie de frustrations accompagnĂ©es » trĂšs contenante qui permet Ă  FidĂ©lio d’intĂ©grer l’autre et ses possibles, de sortir de l’immĂ©diatetĂ© pour s’inscrire dans une temporalitĂ© intĂ©grant le futur et de se rendre accessible aux soins. Le collectif soignant l’a emportĂ© sur l’individuel, la cohĂ©sion sur la dispersion, l’intelligence sur les reprĂ©sentations, la confiance sur l’évitement. 12h45 - 13h45 Symposium dĂ©jeuner- dĂ©bat avec le soutien des laboratoires Otsuka-Lundbeck – Des soins orientĂ©s RĂ©tablissement l’intĂ©rĂȘt de la santĂ© mentale positive Docteur Elisabeth Giraud Baro, psychiatre, mĂ©decin coordonnateur de la clinique du DauphinĂ©, PrĂ©sidente du ComitĂ© Français pour la rĂ©habilitation psychosociale, Coordinatrice mĂ©dicale du rĂ©seau RĂ©HPsy RĂ©seau Handicap Psychique IsĂšre, DrĂŽme, Savoie, Haute-Savoie. Remise des prix infirmiers en psychiatrie 2017 1 er Prix Le Festival Toursky les journĂ©es folles, entre folie artistique et artistique folie » du CATTP Lou BlaĂŻ Marseille 2eme Prix Qui veut gagner des cachetons – Radio CamĂ©lĂ©on » du CATTP Les Salorges CHU de Nantes 3eme Prix Un film, des films, un site internet » Association Vivre en ville, CH Les murets 95 14h00 - 15h30 Isolement et/ou contention des modalitĂ©s pratiques rĂ©guliĂšrement interrogĂ©es Au delĂ  des modalitĂ©s cliniques et juridiques, comment ces mesures s’administrent-elles en pratique ? Avec quel accompagnement ? Quelles limites ? Il s’agit pour les soignants de les dĂ©crire le plus finement possible pour se limiter Ă  ce qui est cliniquement et humainement nĂ©cessaire. Comment l’institution peut-elle accompagner les professionnels ? – État des lieux des pratiques Betty Brahmy, psychiatre ContrĂŽleur des lieux de privation de libertĂ© RĂ©sumĂ© Le ContrĂŽleur gĂ©nĂ©ral des lieux de privation de libertĂ© CGLPL a pour mission de veiller Ă  ce que les personnes privĂ©es de libertĂ© soient traitĂ©es avec humanitĂ© et dans le respect de leur dignitĂ©. L’hĂŽpital psychiatrique, s’il n’est pas par dĂ©finition un lieu de privation de libertĂ©, peut admettre des patients sans leur consentement et dont la libertĂ© d’aller et venir se trouve restreinte ; en outre ces patients peuvent ĂȘtre soumis Ă  des mesures de contrainte physique placĂ©s en chambre d’isolement ou sous contention, procĂ©dures exclues de tout contrĂŽle judiciaire. Les visites du CGLPL dans les Ă©tablissements de santĂ© ont notamment mis en Ă©vidence des pratiques de l’isolement et de la contention trĂšs diverses d’un dĂ©partement Ă  l’autre, voire, d’un secteur Ă  l’autre et d’une unitĂ© Ă  l’autre. La loi du 26 janvier 2016 avec la circulaire d’application du 29 mars 2017 devraient modifier la situation en Ă©nonçant clairement un objectif d’encadrement et de rĂ©duction de ces mesures et en instaurant dans chaque Ă©tablissement de santĂ© un registre recensant ces mesures. Le CGLPL, outre les rencontres avec les acteurs des Ă©tablissements de santĂ© et les visites de l’ensemble des chambres d’isolement, vĂ©rifie la mise en Ɠuvre de ce registre et devrait disposer dorĂ©navant d’un outil permettant de faire le point sur ces pratiques au sein de chaque Ă©tablissement. – DĂ©finir le bon usage de la contrainte retour sur les pratiques ordinaires de recours Ă  la chambre fermĂ©e Delphine Moreau, sociologue, Hesav, Lausanne RĂ©sumĂ© L’usage des contentions mĂ©caniques et de la chambre d’isolement font, depuis la loi du 26 janvier 2017, l’objet d’un nouvel encadrement lĂ©gal. Celui-ci en fait la matiĂšre d’une dĂ©cision » mĂ©dicale et non d’une prescription et indique que ce doit ĂȘtre une pratique de dernier recours ». Mais comment les soignants dĂ©finissent-ils en pratique le bon usage de la contrainte ? Cette intervention portera sur les recours ordinaires Ă  la chambre fermĂ©e chambre d’isolement, de soins intensifs, d’apaisement, chambre ordinaire fermĂ©e, Ă  partir d’une recherche sociologique s’appuyant sur des observations sur le terrain services d’hospitalisation et d’urgence et d’entretiens avec des professionnels infirmiers, aides-soignants, psychiatres, dans la pĂ©riode prĂ©cĂ©dant la loi de 2016. Elle reviendra sur les diffĂ©rentes fonctions que lui attribuent les soignants thĂ©rapeutique apaiser, contenir, de sĂ©curitĂ© prĂ©venir des violences, d’ordre rĂ©guler les tensions du service
 et la maniĂšre dont ils en identifient les usages bons » et mauvais », lĂ©gitimes et illĂ©gitimes. Devant l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des pratiques d’un service Ă  l’autre, il s’agit de poser la question de ce qui permet aux soignants de rĂ©interroger leurs maniĂšres de faire. – De la contention physique Ă  la contenance psychique le cheminement d’une Ă©quipe de soin William Errigo, cadre supĂ©rieur de santĂ© et Arnaud Boeglen, psychologue, UnitĂ© Chamoise, Centre psychotĂ©rapique de l’Ain. RĂ©sumĂ© Soigner en psychiatrie sans utiliser de dispositif de contention et en rĂ©duisant l’isolement reste possible, Ă  condition de prendre en compte les entours et le paysage institutionnel. Travailler les questions de l’accueil, de la vie quotidienne, de la fonction soignante partagĂ©e et de la fonction phorique, constitue le socle Ă  partir duquel nous tentons de mettre en Ɠuvre au quotidien une pratique clinique oĂč la subjectivitĂ© et l’invention de chacun ont droit de citĂ©. 15H30-16H00 Pause 16h00 - 17h30 Isolement et/ou contention des alternatives Ă©laborĂ©es par le collectif soignant Des Ă©quipes soignantes proposent des soins alternatifs et parviennent Ă  rĂ©duire les isolements et les contentions. Sur quels savoir-faire et savoir-ĂȘtre s’appuient-elles ? Comment se sont-elles organisĂ©es ? Quelles difficultĂ©s ont-elles rencontrĂ©es ? Comment accompagner un patient susceptible d’ĂȘtre dĂ©bordĂ© par son agressivitĂ© ? Peut-on alors se passer d’isolement et de contention ? – Comment prendre en charge les Ă©tats de violence et d’agitation sans isoler ou attacher ? Fiorenzo Bianchi, directeur des soins, Clinique psychiatrique cantonale de Mendrisio Suisse RĂ©sumĂ© Depuis 2010, une Ă©quipe mobile a Ă©tĂ© mise en place Ă  la Clinique psychiatrique cantonale de l’hĂŽpital de Mendrisio Suisse afin de rĂ©duire les pratiques contraignantes extrĂȘmes. Objectif atteint en 2014 avec la suppression des contentions mĂ©caniques et l’isolement. Les membres de cette Ă©quipe mobile sont des soignants dĂ©diĂ©s, qui offrent une assistance immĂ©diate via diffĂ©rentes stratĂ©gies d’intervention de crise. Au fil du temps, ces modalitĂ©s de prise en charge de la crise et de l’agressivitĂ© se sont implantĂ©es et amĂ©liorĂ©es. Des techniques de soins intensifs et des traitements repĂ©rĂ©s en amont avec le patient ont permis de changer de paradigme, en impliquant les Ă©quipes en interne et les acteurs extĂ©rieurs. Supprimer la contention et l’isolement en psychiatrie est un engagement qu’il faut tenir et une conception des soins qu’il faut partager avec les nouvelles gĂ©nĂ©rations de soignants en santĂ© mentale. – Alternatives aux mesures de contention et d’isolement en psychiatrie expertises soignantes et lĂ©gitimitĂ© des savoirs ancrĂ©s la recherche-action TARPI Jerry Libert, kinĂ©sithĂ©rapeute et Julien Simon, Ă©ducateur, Clinique HospitaliĂšre Jean Titeca Bruxelles et François Gillet , Ă©ducateur et psychopĂ©dagogue et Rolland Pollefait, sociologue, Enseignant-Chercheur RĂ©sumĂ© Quatre partenaires europĂ©ens ont menĂ© une recherche-action sur les alternatives Ă  l’isolement et Ă  la contention en psychiatrie, afin d’identifier, de conceptualiser et de se former Ă  d’autres prises en charge de la crise Clinique hospitaliĂšre Jean Titeca, Bruxelles – Clinique Parnassia, La Haye – Centre Hospitalier Neuro-Psychiatrique d’Ettelbruck, Luxembourg – Centre de recherches de la Haute École de Bruxelles-Brabant. Notre hypothĂšse Ă©tait la suivante les soignants mettent en Ɠuvre au quotidien des alternatives Ă  la contrainte qui restent invisibles car elles sont rarement reconnues comme telles par les professionnels eux-mĂȘmes et leurs collĂšgues. Nous avons donc explorĂ© leurs comportements professionnels afin de faire Ă©merger et lĂ©gitimer ces bonnes pratiques ». Pour ce faire, nous avons Ă©laborĂ© un dispositif mĂ©thodologique Ă  partir de trois sources les groupes d’analyse des pratiques, le théùtre-forum d’Augusto Boal, et l’analyse de l’activitĂ©. Ces bonnes pratiques » identifiĂ©es, les participants ont co-construit un module de formation TARPI » Toward Alternitive to Restrain in Psychiatric Institutions – vers des alternatives aux mesures de contention et de mise Ă  l’isolement en milieux psychiatriques destinĂ© Ă  leurs pairs qu’ils ont ensuite formĂ©s. DÉPRESSION SÉVÈRE 17/10/2017 PRIVER DE SOMMEIL POUR SORTIR D'UNE CRISE DE DÉPRESSION SÉVÈRE Une synthĂšse d'Ă©tudes confirme les bĂ©nĂ©fices de la privation de sommeil encadrĂ©e pour diminuer les symptĂŽmes de la dĂ©pression. Par la rĂ©daction d' - RĂ©digĂ© le 16/10/2017 L’insomnie est l’un des symptĂŽmes de la dĂ©pression. Mais chez les personnes qui souffrent le plus gravement de dĂ©pression, entretenir artificiellement l’éveil peut amĂ©liorer – transitoirement – leur Ă©tat psychologique. En septembre 2017, des chercheurs nord-amĂ©ricains ont publiĂ© une synthĂšse critique des donnĂ©es scientifiques accumulĂ©es sur la question depuis le milieu des annĂ©es 1970. La stratĂ©gie est indĂ©niablement efficace chez 40 Ă  50% des malades, l’intensitĂ© des symptĂŽmes dĂ©pressifs rapportĂ©s diminue d’au moins 30%. "La privation de sommeil est [bien] connue pour avoir un effet antidĂ©presseur, cependant les effets sont en gĂ©nĂ©ral transitoires, jusqu'au prochain temps de sommeil", explique Ă  le Dr Florian Ferreri, psychiatre aux HĂŽpitaux de Paris. La synthĂšse d’études confirme que l’endormissement efface trĂšs rapidement les bĂ©nĂ©fices. Toutefois, l’objectif n’est pas ici de guĂ©rir, mais plutĂŽt de prendre en charge certaines crises dĂ©pressives graves. Lorsque les antidĂ©presseurs sont insuffisamment efficaces, la privation de sommeil permet de gagner du temps. Parmi les traitements de la dĂ©pression sĂ©vĂšre, l’électroconvulsivothĂ©rapie a Ă©galement des bĂ©nĂ©fices dĂ©montrĂ©s chez certains patients, parfois au bout de seulement quelques sĂ©ances. Il faut plus gĂ©nĂ©ralement des mois, voire des annĂ©es, pour arriver Ă  stabiliser ces malades. Un encadrement rigoureux nĂ©cessaire "Certains patients, notamment bipolaires, ont remarquĂ© cet effet, et ils tentent de lutter contre la dĂ©pression ou de s'exalter en se privant de sommeil", constate le Dr Ferreri. Mais la privation volontaire de sommeil doit ĂȘtre trĂšs encadrĂ©e, et nĂ©cessite une hospitalisation dans un service rompu Ă  l’exercice. De ce fait, tous les hĂŽpitaux n’y ont pas recours, note Florian Ferreri. Dans un Ă©change avec le des psychiatres du Kremlin-BicĂȘtre, Fernand Widal AP-HP et de Lyon Sud confirment y avoir ponctuellement recours pour des patients suicidaires, afin d’éviter des passages Ă  l’acte. Selon la synthĂšse d’études, la privation de sommeil garde son efficacitĂ© si le patient dort "un peu". L’important semble que celui-ci n’entre pas dans une phase sommeil paradoxal associĂ© aux pĂ©riodes de rĂȘves. Les travaux s’étant, jusqu’à prĂ©sent, bornĂ©s Ă  dĂ©montrer la rĂ©alitĂ© du phĂ©nomĂšne et Ă  en identifier les limites, les mĂ©canismes biologiques en jeu sont encore trĂšs mal connus. On ignore notamment pourquoi seul la moitiĂ© des patients semble ĂȘtre sensible Ă  ses effets. Les auteurs de la mĂ©ta-analyse invitent Ă  poursuivre des recherches sur les facteurs gĂ©nĂ©tiques Ă©ventuellement impliquĂ©s. la rĂ©daction d’ Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien © L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire © TROUBLES MENTAUX 30/10/2017 LES PERSONNES SOUFFRANT DE TROUBLES MENTAUX ONT UNE ESPÉRANCE DE VIE PLUS COURTE Le moindre accĂšs aux soins et la prĂ©vention dĂ©ficiente entraĂźnent une mortalitĂ© prĂ©coce chez les patients atteints de maladie mentale. Par Arthur Laffargue - RĂ©digĂ© le 25/10/2017 La perte d’espĂ©rance de vie des personnes souffrant de schizophrĂ©nie est estimĂ©e Ă  15 ans. " La terrible affirmation du Pr CĂ©dric Lemogne, professeur de psychiatrie Ă  l’universitĂ© Paris-Descartes, vient d’ĂȘtre confirmĂ©e par une Ă©tude parue dans le Bulletin Ă©pidĂ©miologique hebdomadaire BEH mardi 24 octobre. Elle montre que les personnes souffrant de certains troubles mentaux meurent bien plus tĂŽt que la population gĂ©nĂ©rale. "Pour les hommes comme pour les femmes, l’ñge moyen au dĂ©cĂšs Ă©tait particuliĂšrement bas pour la schizophrĂ©nie respectivement 55,9 ans et 67,6 ans et pour les troubles mentaux liĂ©s Ă  l’alcool respectivement 59,4 et 60,7 ans", Ă©crivent les trois auteurs de l’étude. Ceux-ci se sont fondĂ©s sur la base nationale du CepiDc-Inserm pour analyser prĂšs de dĂ©cĂšs survenus en France de 2000 Ă  2013 et leurs causes associĂ©es. "Le trouble mental va entraver l'accĂšs aux soins" La perte d’annĂ©es de vie s’explique notamment par un dĂ©ficit de prise en charge mĂ©dicale pour ces personnes. "Le trouble mental va entraver l’accĂšs aux soins, explique le Pr CĂ©dric Lemogne. Ce manque de soins est liĂ© Ă  la difficultĂ© d’identifier certains symptĂŽmes physiques et aussi Ă  la difficultĂ© de mettre en Ɠuvre les actes adaptĂ©s." La maladie psychiatrique peut atteindre la capacitĂ© des patients Ă  exprimer une douleur par exemple. Un obstacle aggravĂ© par le cloisonnement entre les diffĂ©rentes disciplines mĂ©dicale. "Un psychiatre va s’occuper de psychiatrie et un cardiologue de cardiologie", rĂ©sume le Pr Lemogne, responsable de l’unitĂ© psychiatrique de liaison Ă  l’HĂŽpital EuropĂ©en Georges-Pompidou. En plus, certains spĂ©cialistes sont parfois rĂ©ticents Ă  traiter les patients souffrant de schizophrĂ©nie, jugĂ©s "compliquĂ©s". Le temps et l'Ă©nergie Ă  leur consacrer peuvent ĂȘtre plus importants que pour d'autres patients, parce qu'il leur est parfois plus difficile de prĂ©ciser l'Ă©volution de leurs symptĂŽmes par exemple. RĂ©sultat, "ces patients reçoivent frĂ©quemment des procĂ©dures mĂ©dicales dĂ©gradĂ©es, dĂ©plore le Pr Lemogne. On ne leur propose pas les dĂ©pistages dont ils auraient besoin et on diagnostique plus tardivement les affections dont ils souffrent, ce qui est bien dĂ©montrĂ© avec le cancer." Une insuffisante prĂ©vention du suicide Selon l’étude parue dans le BEH, la mortalitĂ© prĂ©coce de ces patients s'explique aussi par un plus fort taux de suicide. Les auteurs soulignent sur la nĂ©cessitĂ© d'amĂ©liorer la prĂ©vention de ce risque spĂ©cifique, mais aussi d'autres dangers liĂ©s Ă  des "habitudes de vie dĂ©lĂ©tĂšres pour la santĂ©". La consommation de tabac, d’alcool, de drogue est plus importante chez ces malades, tout comme leur mauvaise alimentation et leur sĂ©dentaritĂ©. Malheureusement, lĂ  encore, le systĂšme sanitaire est dĂ©faillant. "On sait que les stratĂ©gies de prĂ©vention qui sont efficaces chez les sujets indemnes de schizophrĂ©nie marchent aussi chez les patients atteints de schizophrĂ©nie, affirme ainsi le Pr Lemogne. Mais elles sont simplement moins mises en place." Ce psychiatre insiste donc sur l'urgence d'une meilleure prise en charge, d'une meilleure prĂ©vention mais aussi d'un arrĂȘt de la stigmatisation des personnes souffrant de troubles mentaux. "Parler de quelqu’un comme d’un schizophrĂšne, cela le rĂ©duit Ă  sa maladie, alors qu’il est bien plus que ça." Avec l’idĂ©e que l’accĂšs aux soins sera sans doute bien plus facile le jour oĂč ces malades seront mieux considĂ©rĂ©s.? Catherine Ha, Elsa Decool, Christine Chan Chee Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LES ANNÉES D'OR 31/10/2017 20 RÈGLES POUR LES ANNÉES D'OR Pour ceux d'entre nous qui ont atteint les annĂ©es d'or, voici une belle collection de matiĂšre Ă  rĂ©flexion. 1. Il est temps d'utiliser l'argent que vous avez Ă©conomisĂ©. L'utiliser et en profiter. Ne le gardez pas pour ceux qui ne peuvent avoir aucune notion des sacrifices que vous avez faits pour l'obtenir. Profitez donc de l'instant prĂ©sent. 2. ArrĂȘtez de vous inquiĂ©ter au sujet de la situation de vos enfants et petits-enfants. Vous avez pris soin d'eux pendant de nombreuses annĂ©es, vous leur avez donnĂ© une Ă©ducation, ils sont maintenant responsables d'eux-mĂȘmes. 3. Maintenir une vie saine avec un exercice modĂ©rĂ© , bien manger, marcher, respecter votre sommeil, puisqu'il devient plus difficile de rester en parfaite santĂ©. Restez informĂ© sans excĂšs. 4. Toujours acheter les meilleurs et les plus beaux Ă©lĂ©ments pour vous. Le principal objectif est de profiter de la vie. 5. Ne pas insister sur les petites choses. Vous avez dĂ©jĂ  surmontĂ© bien des choses dans votre vie, aujourd'hui l'important, c'est le prĂ©sent. Ne laissez pas l'avenir vous effrayer. 6. IndĂ©pendamment de l'Ăąge, toujours garder l'amour vivant. L'amour de tout, de votre famille, de votre environnement, de votre pays. 7. Soyez fiers, tant Ă  l'intĂ©rieur qu’à l'extĂ©rieur. Ne cessez pas vos sorties. Soignez votre corps, vous vous sentirez mieux et plus forts. 8. Ne perdez pas de vue les tendances de la mode pour votre Ăąge, mais gardez votre sens du style. Vous avez dĂ©veloppĂ© votre propre sens de ce qui semble bon pour vous gardez cette trajectoire et soyez en fier. Gardez votre personnalitĂ©. 9. Lire les journaux, regarder les nouvelles. Écoutez, lisez, assurez-vous que vous avez une messagerie active et essayez d'utiliser certains de ces rĂ©seaux sociaux. Vous serez surpris par de nouvelles rencontres. 10. Respectez les jeunes gĂ©nĂ©rations et leurs opinions. Donnez des conseils, non des critiques et essayez de leur rappeler la sagesse d'hier qui s'applique encore aujourd'hui. 11. Ne jamais utiliser les mots "de mon temps". Votre temps c'est maintenant. Vous avez Ă©tĂ© plus jeune, mais vous existez toujours maintenant, amusez-vous et profitez de la vie. 12. Embrassez votre Ăąge d'or. Passez votre temps avec des gens positifs, joyeux, ils vont dĂ©teindre sur vous et vos jours sembleront beaucoup plus agrĂ©ables. 13. Ne pas cĂ©der Ă  la tentation de vivre avec vos enfants ou petits-enfants Ils doivent vivre leur vie et vous avez besoin de vivre la vĂŽtre. 14. N'abandonnez pas vos loisirs. Si vous n’en avez pas, organisez-vous des loisirs. Trouvez quelque chose que vous aimez et passez du bon temps, amusez-vous. 15. MĂȘme si cela ne vous enchante pas toujours, acceptez les invitations BaptĂȘmes, fĂȘtes, anniversaires, mariages, confĂ©rences. Allez-y ! La chose importante est de quitter la maison de temps en temps. 16. Parler moins et Ă©couter davantage. Ne racontez pas d'histoires longues sauf si on vous le demande. Prenez la parole sur un ton courtois et essayez d'ĂȘtre positifs. 17. Si vous avez Ă©tĂ© offensĂ© par d'autres, pardonnez-leur. Quelqu'un a dit Garder une dent contre l'autre, c'est comme prendre du poison » 18. Si vous avez une forte conviction, conservez la. Ne perdez pas votre temps Ă  essayer de convaincre les autres. Vivez en Ă©tant fidĂšle Ă  vos croyances et Ă  vos choix. 19. Rire. Rire beaucoup. Rire de tout. Persuadez-vous que vous ĂȘtes parmi les plus chanceux. Vous avez rĂ©ussi Ă  avoir une vie, une longue vie. 20. N'ayez aucune attention de ce que les autres disent. Soyez fier d’ĂȘtre vous-mĂȘme, fier de ce que vous avez accompli. Il y a encore beaucoup de bonheur Ă  prendre, alors, prenez le ! ET N'OUBLIEZ PAS La vie est trop courte pour boire du vin bon marchĂ©. Un jour, le chien part Ă  la chasse aux papillons, et s'aperçoit qu'il s'est perdu. Errant au hasard en tentant de retrouver son chemin, il voit un lĂ©opard courir vers lui avec l'intention visible de faire un bon repas. Le vieux chien pense "Oh, oh! Je suis vraiment dans la merde, lĂ  !" Remarquant les quelques os d'une carcasse qui traĂźne sur le sol Ă  proximitĂ©, il se met aussitĂŽt Ă  mĂącher les os, tournant le dos au lĂ©opard qui approche. Quand celui-ci est sur le point de lui sauter dessus, le vieux chien s'exclame haut et fort "Ouais, ce lĂ©opard Ă©tait vraiment excellent ! Je me demande s'il y en a d'autres par ici ?" En entendant cela, le jeune lĂ©opard interrompt son attaque en plein Ă©lan, il regarde le chien avec effroi, et s'enfuit en rampant sous les fourrĂ©s. "Ouf !", soupire le lĂ©opard, "c'Ă©tait tout juste. Ce vieux chien a failli m'avoir !" Cependant, un singe, qui avait observĂ© toute la scĂšne d 'une branche d'arbre Ă  proximitĂ©, se dit qu'il pourrait mettre Ă  profit ce qu'il sait en nĂ©gociant avec le lĂ©opard et obtenir ainsi sa protection. Il part donc le rattraper, mais le vieux chien, le voyant courir Ă  toute vitesse aprĂšs le lĂ©opard, rĂ©alise que quelque chose doit se tramer. Le singe rattrape le lĂ©opard, lui dĂ©voile le pot aux roses, et lui propose un marchĂ©. Le jeune lĂ©opard est furieux d'avoir Ă©tĂ© trompĂ© "Viens ici le singe, monte sur mon dos, et tu vas voir ce qui va arriver Ă  ce petit malin !" Le vieux chien voit le lĂ©opard accourir avec le singe sur son dos et s'inquiĂšte "Que vais-je faire maintenant ?" Mais au lieu de s'enfuir, le chien s'assied dos Ă  ses agresseurs, faisant semblant une fois de plus de ne pas les avoir vus, et juste au moment oĂč ils arrivent Ă  portĂ©e de voix, il s'exclame "OĂč est donc ce foutu singe ? ça fait une heure que je l'ai envoyĂ© me chercher un autre lĂ©opard !" Morale de cette histoire On ne plaisante pas avec les vieux de la vieille. L’ñge et la ruse arriveront toujours Ă  triompher de la jeunesse et de la force...!! L 'astuce et l'esprit viennent seulement avec l'Ăąge et l'expĂ©rience... GUIDE MENTAL DÉTOX 01/11/2017 GUIDE MENTAL DÉTOX Les Carnets de Madame Figaro 30 HABITUDES À PRENDRE pour se prĂ©server, s’allĂ©ger et se retrouver PrĂ©sentation Un jour, on n’en peut plus. Les couleurs se font plus ternes, les gestes plus lourds, l’envie plus rare
 Il est temps de changer et de rééquilibrer son corps et son esprit. Pour muter ainsi, nul besoin de dĂ©cisions spectaculaires. En revanche, installer de nouveaux gestes simples sur la durĂ©e, et de maniĂšre rĂ©guliĂšre, peut faire toute la diffĂ©rence. Voici, avec ce livre compagnon, un alliĂ© de changement incomparable. Conçu Ă  partir des derniĂšres dĂ©couvertes en psychologie et Ă©panouissement personnel, il propose 30 pistes de dĂ©pollution physique et mentale. Des exercices mĂ©ditation, visualisation, rangement en pleine conscience
 Ă  pratiquer Ă  son rythme. Des activitĂ©s ludiques Ă©criture crĂ©atrice, tourisme expĂ©rimental
 pour s’initier au mieux-ĂȘtre. Des voies de sagesse ÉpictĂšte, Krishnamurti
 pour ĂȘtre inspirĂ© au quotidien
 Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire J'AI CHOISI LA VIE 02/11/2017 J'AI CHOISI LA VIE ÊTRE BIPOLAIRE ET S'EN SORTIR Auteures Marie Alvery, HĂ©lĂšne Gabert Livre de Poche – 18 fĂ©vrier 2015 "Une personne bipolaire est un funambule en Ă©quilibre au pĂ©ril de sa vie. Pour certains, la performance se terminera en chute mortelle, pour les autres, il faut remettre sans cesse le coeur Ă  l'ouvrage. VoilĂ  avec quoi je dois lutter tous les jours." HĂ©lĂšne "J'ai Ă©tĂ© l'exaltĂ©e, la dĂ©sinhibĂ©e, la hurlante. J'ai Ă©tĂ© la souffrante, la vidĂ©e d'elle-mĂȘme, la dĂ©sincarnĂ©e. J'ai Ă©tĂ© la regonflĂ©e, la libĂ©rĂ©e, la combative. J'aurais voulu une vie douce et sereine. Elle s'est imposĂ©e Ă  moi fragile et puissante." Marie HĂ©lĂšne et Marie sont bipolaires. MalgrĂ© une existence douloureuse, elles sont Ă©panouies, actives, mariĂ©es et chacune mĂšre de deux enfants. Ce livre est le rĂ©cit de leur combat. Un magnifique tĂ©moignage de courage et d'espoir. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire L’AMOUR VRAI 22/11/2017 L’AMOUR VRAI COMMENT LE RECONNAITRE ? Les 5 signes qui ne trompent pas Le mystĂšre, la peur, l’aventure, le dĂ©sir, le sentiment d’exister pleinement cinq critĂšres pour aider Ă  mieux cerner ce qu’est l’amour vrai. par HĂ©lĂšne Fresnel - Mais pourquoi restes-tu avec lui avec elle ? » Combien de fois avons-nous posĂ© cette question Ă  nos amis enlisĂ©s dans des histoires douloureuses ? Combien de fois nous sommes-nous demandĂ©s ce qui les poussait Ă  persĂ©vĂ©rer dans des relations insatisfaisantes ? Non, c’est sĂ»r, ce n’est pas ça, l’amour. Qu’est-ce que c’est, alors ? Un sentiment qui nous rendrait immuablement heureux ? Certainement pas, nous dit la psychanalyse. L’amour, le vrai », n’a rien Ă  voir avec la sĂ©rĂ©nitĂ©. MĂȘme aprĂšs le cap de la fusion des dĂ©buts, et contrairement Ă  ce que l’on pourrait imaginer, l’amour, ce n’est pas pĂ©pĂšre ; ça chavire, ça secoue, ça nous lie mystĂ©rieusement Ă  l’autre dans une Ă©popĂ©e qui Ă©chappe Ă  toute rationalitĂ©. Exploration de quelques signes rĂ©vĂ©lateurs. Trouver l’autre mystĂ©rieux L’amour est un mystĂšre pour ceux qui le vivent, un mystĂšre pour ceux qui le regardent. Nous constatons, mais nous ne comprenons pas. Pourquoi ? Parce que ce qui nous lie Ă  l’autre est inexplicable. Aimer vraiment, c’est aller vers quelqu’un, non pas seulement pour son image sa beautĂ©, sa ressemblance avec tel ou tel, ni pour ce qu’il symbolise un pĂšre, une mĂšre, le pouvoir, l’argent, mais pour son secret. Ce secret que nous ne savons pas nommer, et qui va rencontrer le nĂŽtre un manque ressenti depuis l’enfance, une souffrance singuliĂšre, indĂ©finissable. L’amour s’adresse Ă  notre part d’inconnu, explique le psychanalyste Patrick Lambouley. Il y a un vide en nous qui peut causer notre perte, nous pousser Ă  nous tuer. Eh bien, l’amour, c’est la rencontre de deux blessures, de deux failles, le partage avec quelqu’un de ce qui nous manque radicalement et que l’on ne pourra jamais dire. » L’amour vrai, ce n’est pas Montre-moi ce que tu as » ou Donne-moi ce que tu as pour combler ce qui me manque », mais plutĂŽt J’aime la maniĂšre dont tu essaies de guĂ©rir, ta cicatrice me plaĂźt ». Rien Ă  voir avec l’hypothĂšse de la moitiĂ© d’orange », dĂ©clinaison du Banquet de Platon LGF, “Le Livre de poche”, qui nous voudrait incomplets parce que coupĂ©s en deux. L’amour nous rendrait alors un » et heureux ! C’est la cause de la faillite forcĂ©e de bien des couples, observe Patrick Lambouley. Quand certains s’aperçoivent qu’ils ressentent encore une insatisfaction, ils s’imaginent que c’est parce qu’ils n’ont pas trouvĂ© l’homme ou la femme qu’il leur “fallait”, et qu’ils doivent en changer. Ce n’est Ă©videmment pas le cas. » Aimer vraiment, c’est dire Ă  l’autre Tu m’intĂ©resses. » Avoir peur de le perdre Aimer, c’est avoir peur. Tout le temps. Freud, dans Malaise dans la civilisation 1, l’explique ainsi nous devenons dĂ©pendants parce qu’il faudra que l’autre nous soutienne toujours dans l’existence. D’oĂč la peur de le perdre. Explication lumineuse de Monique Schneider 2, philosophe et psychanalyste L’amour implique une prise de risque. Il suscite un phĂ©nomĂšne de vertige, parfois mĂȘme de rejet on peut casser l’amour parce que l’on en a trop peur, le saboter tout en essayant de se confier, rĂ©duire son importance en s’attachant Ă  une activitĂ© oĂč tout repose sur soi-mĂȘme. Tout cela revient Ă  se protĂ©ger du pouvoir exorbitant de l’autre sur nous. » D’autant, souligne encore Freud, qu’Éros et Thanatos vont de pair. Je t’aime, je te dĂ©truis. Éros, c’est notre dĂ©sir de nous lier amoureusement les uns aux autres?; Thanatos, c’est la pulsion de mort qui nous pousse Ă  rompre le lien pour que notre moi reste tout-puissant. L’amour poussant Ă  sortir de soi, le moi le combat. C’est difficile de renoncer Ă  soi, dĂ©crypte le psychanalyste Jean-Jacques Moscovitz 3. On sent bien quand on aime que quelque chose nous tiraille. L’amour touche Ă  notre ĂȘtre, Ă  ce que nous sommes au monde. Peu de gens s’en rendent compte. Ils se retrouvent seuls et se sentent bien dans cette solitude puisqu’ils sont dĂ©sormais Ă  l’abri de cette pulsion de mort. Mais quand, dans l’amour, on a survĂ©cu aux dĂ©chirements, aux conflits, on atteint une zone formidable oĂč rejaillit le sentiment. » L’amour vrai n’est pas un contrat d’affaires c’est un sentiment violent qui fait courir un danger aux deux partenaires. Il ne faut jamais l’oublier quand on doute, quand l’autre semble nous dĂ©saimer ». Quand quelqu’un se dĂ©fend, explique Monique Schneider, ça ne veut pas dire qu’il n’est pas amoureux. Il peut juste redouter de se retrouver les mains liĂ©es. » 1. Malaise dans la civilisation de Sigmund Freud PUF. 2. Monique Schneider, auteure de La Cause amoureuse, Freud, Spinoza, Racine Seuil. 3. Jean-Jacques Moscovitz, auteur d’HypothĂšse amour Calmann-LĂ©vy. Accepter de s’engager avec lui dans l’inconnu Rien n’est Ă©crit. Le romantisme de la passion qui flamberait puis irait vers une prĂ©visible extinction est un mythe. L’amour ne prend pas systĂ©matiquement le chemin d’une pente dĂ©clinante. Il peut emprunter une route inverse. Nous devons accepter de ne pas avoir de maĂźtrise sur nos sentiments. On n’entre pas dans un univers volontariste ou mĂ©thodique, ajoute Monique Schneider. On peut passer par des Ă©pisodes contrastĂ©s. Traverser des instants de bonheur extatiques fait que l’on peut ensuite tomber de trĂšs haut, bien sĂ»r. Mais ĂȘtre persuadĂ© que l’amour n’est jamais certain signifie que l’on a hĂ©ritĂ© d’un passĂ© qui nous empĂȘche de croire en nous et en l’autre. Pour aimer vraiment, il faut presque croire en une sorte de miracle. Freud parle d’attente croyante. Il faut entretenir le feu qui peut redĂ©marrer, ne pas exiger de satisfaction immĂ©diate. » Accepter l’inconnu, ĂȘtre patient
 Éprouver du dĂ©sir Aucun doute aimer, c’est avoir envie de l’autre. Mieux, confirme Jean-Jacques Moscovitz Faire l’amour aide Ă  aimer. Sans Ă©change corporel, quelque chose dans l’amour ne se fait pas. L’amour demande du plaisir parce qu’il y a du dĂ©sir. Et les amants qui s’aiment connaissent une jouissance supplĂ©mentaire. La diffĂ©rence des sexes s’annule dans le rapport. On ne sait plus qui est l’un et qui est l’autre. Les deux se confondent. Il y a dĂ©sinvestissement de la valeur de l’organe. On fait corps. C’est une jouissance qui Ă©crase. » Sans amour, le plaisir se vit comme un moyen de se dĂ©barrasser d’une tension, tandis que pour jouir dans une Ă©motion qui dĂ©gage des ondes, des vibrations, une expĂ©rience forte, il faut aimer vraiment Dans l’amour, on obtient une jouissance autre », renchĂ©rit Monique Schneider. Une baisse de dĂ©sir signifie-t-elle un dĂ©samour ? Pas du tout Il est des moments de bonheur oĂč l’on est tellement heureux que l’autre soit ce qu’il est que l’on peut simplement se satisfaire du fait qu’il existe », rappelle Monique Schneider. Au-delĂ  de ces instants de contemplation, d’autres femmes dissocient amour et dĂ©sir. Ce n’est pas qu’il y ait moins de sentiments, dĂ©veloppe Jean-Jacques Moscovitz. Au contraire. C’est un peu comme si se donner trop allait les faire disparaĂźtre. Intervient ici quelque chose de l’enfant qui n’est pas rĂ©glĂ©, un idĂ©al de l’amour beaucoup trop ancrĂ© dans l’idĂ©al paternel. Elles ont Ă©tĂ© femmes et redeviennent des petites filles la relation leur apparaĂźt incestueuse. La dimension paternelle reprend le dessus, peut-ĂȘtre pour se protĂ©ger de cette peur de se voir dissoutes dans le corps Ă  corps. » Ces femmes se rĂ©fugient dans un amour adorateur, se dĂ©fient de la relation sexuelle, qui doit Ă  nouveau ĂȘtre apprivoisĂ©e. Elles peuvent alors passer par une autre forme de rapport physique, celle de l’étreinte envelopper l’autre, le porter comme s’il Ă©tait Ă  l’intĂ©rieur de soi. Et quand l’envie revient, le dĂ©sir suit. Rien de figĂ© dans ces flux et reflux. Tout va et vient. Se sentir exister Être aimĂ©, c’est se sentir justifiĂ© d’exister », disait en substance Sartre. L’amour vrai, c’est cette expĂ©rience de lĂ©gitimation au monde, cette illusion que notre amour est unique. L’autre est l’idĂ©al incarnĂ©, et nous existons grĂące Ă  son regard. L’amour nous redonne un statut d’enfant convaincu de sa toute-puissance, convaincu que s’il n’existait pas, le monde raterait quelque chose. On s’élit l’un l’autre. Ce thĂšme biblique de l’Élu, Freud le reprend Ă  son compte pour bien distinguer l’amour vrai de l’amour charitĂ© tournĂ© vers le bien. Nous investissons l’autre. Nous lui reconnaissons son importance radicale nous l’estimons, nous le valorisons, nous le croyons irremplaçable. Nous avons fait une trouvaille, dĂ©couvert un trĂ©sor. Nous ne sommes plus seuls. L’autre nous apporte aussi son monde, une ouverture vers d’autres horizons, des Ă©motions que nous ne percevions pas avec la mĂȘme intensitĂ© auparavant. Nous sommes davantage rĂ©veillĂ©s ». Nous avons le sentiment d’ĂȘtre Ă  l’abri puisqu’il a su nous dĂ©couvrir. Aimer vraiment intensifie notre sensation d’exister », conclut Monique Schneider. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire POUR PRÉVENIR LE SUICIDE 29/11/2017 UNE INTELLIGENCE ARTIFICIELLE POUR PRÉVENIR LE SUICIDE SUR FACEBOOK Facebook a annoncĂ© ce 27 novembre le dĂ©ploiement d'un systĂšme d'intelligence artificielle visant Ă  identifier plus rapidement les membres du rĂ©seau social en proie aux idĂ©es suicidaires pour les aider. Par la rĂ©daction d' avec AFP - RĂ©digĂ© le 28/11/2017 - avec AFP Facebook collabore depuis une dĂ©cennie avec des organisations spĂ©cialisĂ©es dans la santĂ© mentale afin de lutter contre les suicides et d'aider ses membres en dĂ©tresse Ă  trouver le soutien nĂ©cessaire, explique Guy Rosen dans son message. Facebook au secours de certains de ses utilisateurs. DĂ©sormais, grĂące Ă  une technologie d'intelligence artificielle, Facebook souhaite venir en aide aux utilisateurs qui souhaiteraient attenter Ă  leurs jours. Ce systĂšme cherchera automatiquement des indices dans les messages ainsi que les vidĂ©os mises en ligne en direct sur Facebook Live, afin d'avertir plus rapidement le personnel de Facebook et les organisations d'aide spĂ©cialisĂ©e, selon le groupe amĂ©ricain. "Cette approche utilise une technologie de reconnaissance de types de comportement pour aider Ă  identifier les messages et les vidĂ©os en direct qui expriment potentiellement des pensĂ©es suicidaires", a Ă©crit dans une note de blog le vice-prĂ©sident de gestion des produits de Facebook, Guy Rosen. Le systĂšme d'intelligence artificielle passera au crible les messages de membres mais aussi les rĂ©ponses de leurs amis qui pourraient par exemple leur demander si tout va bien ou "qu'est-ce que je peux faire pour t'aider?", explique Guy Rosen. "De terribles Ă©vĂ©nements tragiques auraient pu ĂȘtre Ă©vitĂ©s" Facebook a dĂ©jĂ  mis en place des outils permettant Ă  ses utilisateurs de signaler si un ami semble vouloir mettre fin Ă  ses jours, mais l'intelligence artificielle permet de signaler plus rapidement ces informations et mĂȘme de dĂ©tecter des signaux que les membres pourraient ne pas dĂ©celer. "De terribles Ă©vĂšnements tragiques - dont des suicides, certains diffusĂ©s en direct - auraient peut-ĂȘtre pu ĂȘtre Ă©vitĂ©s si quelqu'un s'Ă©tait rendu compte de ce qui se passait et en avait fait part plus tĂŽt", avait dĂ©clarĂ© le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, en fĂ©vrier. "L'intelligence artificielle peut aider Ă  offrir une meilleure approche", poursuivait-il dans une lettre ouverte. AprĂšs l'avoir testĂ© aux États-Unis, Facebook va dĂ©ployer ce systĂšme d'intelligence artificielle hors des États-Unis. "Il finira par ĂȘtre disponible partout dans le monde, sauf dans l'UE", souligne Guy Rosen sans plus de prĂ©cisions. Les donnĂ©es personnelles sont protĂ©gĂ©es dans l'Union europĂ©enne par une rĂ©glementation plus stricte qu'aux États-Unis. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire CE QUI EMPÊCHE DE GOÛTER LE QUOTIDIEN 07/12/2017 CE QUI EMPÊCHE DE GOÛTER LE QUOTIDIEN, ENTRETIEN AVEC FRÉDÉRIC FANGET, PSYCHIATRE DĂ©bordĂ©s, prĂ©occupĂ©s ou meurtris, nous sommes parfois dans l’impossibilitĂ© de vivre vraiment au prĂ©sent. A l’occasion de la sortie de son livre, OĂč vas-tu ?, FrĂ©dĂ©ric Fanget, psychiatre et psychothĂ©rapeute, Ă©voque pour nous les obstacles Ă  dĂ©passer. Laurence Lemoine Psychologies Qu’il s’agisse de surmenage ou de notre difficultĂ© Ă  construire notre vie professionnelle ou amoureuse, ce dont nous souffrons, au fond, n’est-ce pas toujours d’un divorce avec la rĂ©alitĂ© prĂ©sente ? FrĂ©dĂ©ric Fanget C’est plus prĂ©cisĂ©ment ne plus avoir le sentiment de pouvoir inflĂ©chir le cours des choses. Je reçois bon nombre de patients qui me disent ainsi ne plus ressentir ni plaisir ni intĂ©rĂȘt pour leur prĂ©sent. Leur vie se fige, ou bien elle tourne en rond. Quoi qu’il en soit, elle s’est comme vidĂ©e de son sens. Or il me semble que ce qui nous permet de nous inscrire dans le prĂ©sent, c’est le sens que nous donnons Ă  notre existence. Car le prĂ©sent n’est pas un temps figĂ© mais une dynamique ; ou, si vous prĂ©fĂ©rez, pas une photo mais une sĂ©quence de film, qui n’a de signification que reliĂ©e Ă  un avant et un aprĂšs. Nous ne savourons pleinement notre existence que si nous sommes en mesure de jeter un pont entre notre passĂ© et notre avenir, de tirer le fil de ce qui nous a fait vibrer jusque-lĂ  et de le prolonger pour former des projets. Trop souvent, ce fil nous Ă©chappe. Pourquoi ? Paradoxalement, c’est parfois l’excĂšs de projets qui nous fait perdre la maĂźtrise de notre rĂ©alitĂ© prĂ©sente. Le stress donne Ă  beaucoup le sentiment valorisant d’ĂȘtre performants, jusqu’à ce qu’ils perdent les pĂ©dales. Quand on a le nez dans le guidon, on n’a plus le temps de regarder la carte routiĂšre ! Et l’on finit par s’éloigner du but que l’on s’était fixĂ©. J’ai suivi comme ça un jeune homme qui Ă©tait venu me voir sur les recommandations de son gastro-entĂ©rologue. Chez les grands stressĂ©s, c’est un classique ! Ils n’ont jamais le temps d’aller chez le psy et attendent l’ulcĂšre ou l’infarctus avant de demander de l’aide. Toujours est-il que ce jeune homme travaillait comme un fou pour mettre sa famille Ă  l’abri du besoin. Il quittait son domicile vers 5 heures du matin et rentrait rarement avant 21 heures
 Son mĂ©tier Ă©tait passionnant, mais il avait fini par le trouver totalement absurde. Je lui ai proposĂ© de travailler sur son planning hebdomadaire. Il devait lister toutes ses activitĂ©s quotidiennes, puis dĂ©terminer celles qui Ă©taient rĂ©ellement importantes pour lui. Rapidement, il est apparu qu’il passait Ă  cĂŽtĂ© de ce qui comptait le plus pour lui ses enfants. Il s’est donc organisĂ© autrement. A l’inverse, c’est parfois aussi l’inaction qui nous empĂȘche de savourer le quotidien. Oui, sentir que nous sommes en prise avec le rĂ©el, que nous pouvons le transformer, ĂȘtre utile, produire quelque chose
 VoilĂ  ce qui alimente la confiance en soi. Mais il arrive que, sous l’effet d’un traumatisme, de brimades ou de dĂ©ceptions accumulĂ©es, nous cessions de faire ces pas qui permettent de nouvelles rencontres, de nouveaux apprentissages, de nouvelles joies. Lorsque c’est le cas, j’essaie de montrer Ă  mes patients que l’inaction, le dĂ©sengagement nous entraĂźnent dans une spirale d’insatisfaction. Nous y perdons l’estime de nous-mĂȘme et l’espoir de voir les choses s’amĂ©liorer. L’important est alors d’entamer de petites actions, aux risques limitĂ©s, et dans un entourage bienveillant. Par exemple, si Ă  la suite d’un accident, on n’ose plus conduire, on peut progressivement essayer de redĂ©marrer son vĂ©hicule, puis simplement le rentrer au garage. Ce qui compte, ce n’est pas que le rĂ©sultat soit parfait tout de suite, mais de pouvoir se dire que l’on a essayĂ© une action. Alors la confiance revient et, avec elle, le goĂ»t de se confronter Ă  la rĂ©alitĂ©. Viser la perfection, n’est-ce pas une autre maniĂšre de se couper du prĂ©sent ? En plaçant la barre trop haut, nous perdons une Ă©nergie considĂ©rable Ă  vouloir sans cesse faire ou obtenir mieux. Notre prĂ©sent, jamais satisfaisant, est sacrifiĂ© au nom d’un idĂ©al inaccessible. Les perfectionnistes sont souvent des personnes sur lesquelles ont pesĂ© des attentes parentales excessives. Ou bien encore des enfants qui ont grandi dans un environnement toxique oĂč, pour Ă©chapper Ă  la violence ou ne pas ajouter aux soucis des parents, il valait mieux ĂȘtre irrĂ©prochable pour ne poser aucun problĂšme. Et sans doute l’inconfort Ă©prouvĂ© par les perfectionnistes provient-il en partie de ces efforts dĂ©ployĂ©s dans une direction qui n’est pas tout Ă  fait la leur. Or il n’y a pas de sens unique ». L’épanouissement se trouve davantage dans l’élaboration d’un sens sur mesure ». Je propose souvent cette rĂ©flexion qui me semble utile si vous deviez mourir demain, qu’aimeriez-vous faire absolument avant de partir ? PlutĂŽt que de viser l’excellence, c’est de cette envie-lĂ , intense, vitale, dont il faut se rapprocher. Il arrive Ă©galement que nous ayons la sensation d’ĂȘtre sĂ©parĂ© du prĂ©sent par une sorte de paravent Ă©motionnel
 Cette anesthĂ©sie affective est frĂ©quente. On appelle cela le freezing [ congĂ©lation », ndlr]. Les femmes qui ont subi un viol, par exemple, se disent coupĂ©es de leurs Ă©motions, mais aussi de leurs sensations physiques. Ce paravent, comme vous dites, est une maniĂšre de se dĂ©fendre d’une rĂ©alitĂ© qui a trop fait souffrir. Il permet Ă  ceux qui ont connu un deuil, un abandon, une trop grande douleur, de se tenir Ă  l’écart de la vie. Meurtris, ils se gardent de s’attacher ou de se rĂ©jouir du prĂ©sent, de peur de souffrir de nouveau. Les plaies du passĂ© doivent alors ĂȘtre cicatrisĂ©es, pour que le prĂ©sent ne fasse plus aussi peur. S’attarder sur le passĂ©, n’est-ce pas encore une façon de se dĂ©connecter de la rĂ©alitĂ© ? Il y a un Ă©quilibre Ă  trouver. On peut bien sĂ»r dĂ©cider de faire table rase pour repartir Ă  zĂ©ro. Certains ne s’en dĂ©brouillent pas trop mal. Mais leurs blessures, mal soignĂ©es, continuent de les faire souffrir. Les scĂ©narios rĂ©pĂ©titifs dans lesquels nous nous engouffrons parfois sont le signe de ce passĂ© mal digĂ©rĂ©. Une jeune femme me racontait qu’elle Ă©tait saisie de panique Ă  chaque fois que son petit ami s’absentait. Lorsqu’il tardait Ă  rentrer, elle pensait Il va m’abandonner. » Et ils avaient Ă  ce sujet de nombreuses disputes. En sĂ©ance, elle s’est remĂ©morĂ© un souvenir infantile. Un soir, elle s’était rĂ©veillĂ©e pour dĂ©couvrir que ses parents l’avaient laissĂ©e toute seule, le temps d’un digestif chez leurs voisins. Cette terreur qu’on la quitte sans prĂ©venir continuait de parasiter sa rĂ©alitĂ© prĂ©sente. Nombre de nos croyances actuelles ont ainsi un lien avec des expĂ©riences oubliĂ©es. Elles rĂ©trĂ©cissent nos perspectives sans que nous les remettions jamais en question. Les revisiter en thĂ©rapie peut nous ouvrir de nouveaux horizons. Il n’est donc pas dĂ©raisonnable d’imaginer des lendemains qui chantent ? Non seulement ce n’est pas dĂ©raisonnable, mais c’est mĂȘme tout Ă  fait conseillĂ© ! RĂȘver d’un avenir meilleur nous dĂ©senglue de notre histoire et nous pousse vers l’avant. Mais Ă  l’inverse, tout miser sur le futur rend le prĂ©sent infertile. A tout remettre Ă  plus tard, nous ne construisons rien. C’est ce que l’on appelle la procrastination. Elle est le propre des grands angoissĂ©s qui redoutent les consĂ©quences de leurs dĂ©cisions. Ils ne se marient pas parce que ce n’est pas le partenaire idĂ©al, ne font pas d’enfant parce qu’ils ne sont pas prĂȘts, refusent du travail parce qu’ils n’ont pas trouvĂ© leur voie
 En ce sens, ils sont trĂšs proches des perfectionnistes, mais leur incertitude les paralyse. Or le bonheur n’advient pas tout seul, il faut le bĂątir pas Ă  pas, par amĂ©liorations successives. RĂ©flĂ©chir Ă  la direction que l’on donne Ă  sa vie est indispensable pour ne pas ĂȘtre dans l’errance. Mais parfois, il faut aussi savoir arrĂȘter de se poser des questions pour vivre, tout simplement. Instant aprĂšs instant, pas Ă  pas MĂȘme un voyage de mille kilomĂštres commence par un petit pas », disait Lao-tseu. Fortes de cette philosophie, les entreprises japonaises, aprĂšs la Seconde Guerre mondiale, avaient mis en Ɠuvre une stratĂ©gie des petits pas » pour reconstruire le pays, le kaisen. Celle-ci s’applique dĂ©sormais Ă  toutes les dimensions de la vie. Que dit-elle ? Que vous vouliez perdre cinq kilos, changer de travail ou arrĂȘter de fumer, tout commence ici et maintenant. Quelle que soit la situation Ă  amĂ©liorer, il faut de la curiositĂ© et un esprit ouvert afin de percevoir les promesses que portent en eux les petits moments », affirme le psychologue Robert Maurer1. Dans la poursuite d’un but, ce n’est donc pas l’objectif visĂ©, mais l’attention au prĂ©sent qui importe. Une raison de plus de s’y exercer. 1. In Un petit pas peut changer votre vie LGF, “Le Livre de poche”, 2007. Trouver son chemin Donner un sens Ă  sa vie
 L’idĂ©e nous est familiĂšre, mais quel sens ? FrĂ©dĂ©ric Fanget, psychiatre et psychothĂ©rapeute, Ă©galement auteur d’Oser, thĂ©rapie de la confiance en soi Odile Jacob, “Poches”, 2006, aborde la rĂ©flexion de maniĂšre pragmatique. Le sens, explique-t-il, n’a pas Ă  ĂȘtre grandiose. Éminemment personnel, il change au fil des Ăąges et se nourrit de multiples petits sens » l’amour, les enfants, le travail
 Utile, ce livre dĂ©monte quelques idĂ©es reçues, explore les freins qui nous empĂȘchent d’avancer et propose des exercices instructifs. OĂč vas-tu ? Les ArĂšnes, Ă  paraĂźtre le 6 septembre 2017, 150 p., 17 euros. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien © L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire © LES CHIENS NOUS AIDENT À ALLER MIEUX 18/12/2017 COMMENT LES CHIENS NOUS AIDENT À ALLER MIEUX Notre chien serait-il le meilleur des mĂ©dicaments ? Les neurosciences et la psychologie le prouvent aujourd’hui nos poilus prĂ©fĂ©rĂ©s, grĂące aux sentiments qu’ils nous portent, amĂ©liorent notre santĂ© physique et mentale, de la petite enfance au grand Ăąge. Isabelle Taubes - Septembre 2016 Contempler des toutous mignons produit le mĂȘme plaisir serein que celui procurĂ© par la vision de tous petits enfants. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e Ă  l’HĂŽpital GĂ©nĂ©ral du Massachussets publiĂ©e en octobre 2014 dans le journal Plos One l’a mis en Ă©vidence. Nos changements d’humeur altĂšrent la sienne et il y rĂ©pond comme les enfants rĂ©agissent aux Ă©tats d’ñme de leurs parents. MĂȘme s’il ne saisit pas intellectuellement les raisons de notre dĂ©tresse, il est capable d’abandonner ses jeux pour nous offrir une lĂ©chouille rĂ©confortante. A dĂ©couvrir Les chiens que nous sortons des refuges souffrent souvent d’un syndrome d’insĂ©curitĂ©, ils exigent notre prĂ©sence. Ces besoins qui pourraient nous ravaler au rang d’esclave font figure de bĂ©nĂ©diction quand, justement, nous avons besoin de nous sentir utile. Le chien dĂ©pendant affectif qui nous considĂšre comme l’ĂȘtre le plus prĂ©cieux de l’univers nous permet de nous sentir unique. C’est un ami qui nous protĂšge Entre eux et nous, c’est une histoire d’amour qui remonte au nĂ©olithique le chien est la premiĂšre espĂšce domestiquĂ©e par l’homme et l’une des rares Ă  ĂȘtre spontanĂ©ment attirĂ©e par lui. Nous ne savons pas exactement comment la relation a commencĂ©. En tout cas, trĂšs vite, il est devenu notre compagnon Ă  la chasse et le gardien de nos biens, de nos maisons, de nos troupeaux. Nous nous sommes apprivoisĂ©s mutuellement. Nous avions besoin de lui et lui de nous. Avec le temps, ses missions se sont diversifiĂ©es. Nous faisons appel Ă  lui pour rechercher les personnes disparues, pour dĂ©tecter les drogues dans les aĂ©roports, les explosifs. Il guide les en zoothĂ©rapie, il fait sourire les enfants autistes et rĂ©conforte les pensionnaires des maisons de retraite. Et bien sĂ»r, il nous apaise et nous remonte le moral, toujours prĂ©sent dans les moments sombres de l’existence. C’est dire qu’au fil des siĂšcles, il s’est transformĂ© en partenaire Ă  part entiĂšre. Des parents souriants, des enfants rieurs et un brave labrador qui jappe, voilĂ  une image du bonheur contemporain
 Sa rĂ©putation de meilleur ami de l’homme n’est pas usurpĂ©e. Synonyme de fidĂ©litĂ©, de loyautĂ©, de protection, d’amour inconditionnel, contrairement Ă  sa majestĂ© le chat, empereur du narcissisme et du souci de soi, le chien se prĂ©occupe plus de son entourage que de lui-mĂȘme et s’adapte aux demandes de ses humains. Les chiens agressifs, dangereux sont des exceptions. Ils le deviennent gĂ©nĂ©ralement en raison d’agissements humains sevrage prĂ©coce, abandons, maltraitance, dressage sadique
 Il nous aime vraiment Bonne nouvelle pour les amoureux des toutous
 Les progrĂšs de l’imagerie cĂ©rĂ©brale ont prouvĂ© que si nous aimons les chiens, eux nous aiment tout autant Ă  leur maniĂšre bien sĂ»r. Nous faisons partie de leur famille, de leur meute. Il est dĂ©sormais dĂ©montrĂ© que lorsque notre chien sent notre odeur, rien d’autre n’existe pour lui que le puissant dĂ©sir d’aller vers nous. Il est sensible aux intonations de notre voix et Ă  nos Ă©motions. Lui aussi, est capable d’éprouver de la peur, du stress, de la joie. Quand mon chien Marius est trĂšs content, je vois bien qu’il ouvre la gueule Ă  la maniĂšre d’un humain qui serait en train de rire », affirme BĂ©rĂ©nice, 42 ans. Il est un puissant antistress Vivre avec un chien fait du bien. Par sa constance et sa patience, par son goĂ»t des rituels et des habitudes, le chien nous rassure dans ce monde marquĂ© par l’incertitude. Le neuropsychologue Robert Viau a recensĂ© les effets antistress du chien dans un article intitulĂ© Les Effets du chien sur les humains », disponible sur le site de la Fondation Mira, qui forme des chiens d’assistance. La liste est longue. Sa prĂ©sence au bureau amĂ©liore les relations de travail sauf pour les phobiques des chiens, naturellement. Dans la rue, il facilite les contacts sociaux – en effet, on regarde plus facilement une personne accompagnĂ©e d’un chien et les maĂźtres tendent Ă  s’adresser spontanĂ©ment la parole quand ils se promĂšnent rĂ©guliĂšrement au mĂȘme endroit. Il dĂ©tend les anxieux et abaisse la pression artĂ©rielle des stressĂ©s. A son contact, la production d’endorphines, la molĂ©cule du bien-ĂȘtre, augmente. Le risque de dĂ©pression diminue d’autant. Et il semble que les enfants abusĂ©s sexuellement qui ont dĂ©veloppĂ© prĂ©cocement un lien trĂšs fort avec un chien, deviennent rarement Ă  leur tour des abuseurs Ă  l’ñge adulte – ce qui est malheureusement le destin de nombreux enfants abusĂ©s qui n’ont pu trouver de soutien affectif. Il est une personne qui aide Ă  grandir Nous sommes de moins en moins choquĂ©s par cette rĂ©alitĂ© de plus en plus courante les liens qui se tissent entre un humain et son animal de compagnie peuvent ĂȘtre plus forts que ceux qui unissent un homme Ă  ses semblables. Sandra Barker, universitaire spĂ©cialiste des relations entre l’homme et l’animal, a montrĂ© que plus du tiers des propriĂ©taires d’animaux domestiques sont plus proches de leur animal que de certains membres de leur famille. Cette constatation nous rappelle que nos toutous ne sont pas de simples doudous mais bel et bien des auxiliaires de vie. Si la psychanalyste Françoise Dolto nous avait appris que le bĂ©bĂ© est une personne, le psychologue clinicien Philippe Hofman nous assure aujourd’hui qu’il en est de mĂȘme pour notre poilu favori. Il possĂšde une vraie personnalitĂ© qui le rend capable de dĂ©cider d’une relation avec un humain. Le mĂȘme chien peut ĂȘtre adorable avec une personne et odieux avec une autre, qu’il n’apprĂ©cie pas. Aussi, il n’est pas stupide de penser qu’un chien puisse ĂȘtre un vĂ©ritable confident. D’autant que ses mimiques si expressives donnent l’impression qu’il comprend tout, sans juger. Mais, s’il compte autant pour nous, c’est aussi que dans la relation que nous Ă©tablissons avec lui, il est le support de nos projections, de nos fantasmes », prĂ©cise Philippe Hofman. Il nous permet d’ĂȘtre le centre le monde pour lui, nous sommes tout, de nous croire puissant, de nous affirmer, de nous sentir moins seul. Dans l’enfance, il nous exerce Ă  l’empathie. MĂȘme un peu martyrisĂ©, l’animal reste docile et soumis Ă  son petit maĂźtre », assure Philippe Hofman. Pour les chiens, et c’est vrai pour la quasi totalitĂ© des mammifĂšres, l’odeur du jeune humain le rend assimilable Ă  un jeune de leur espĂšce, inoffensif, vulnĂ©rable. La rencontre avec le chien aide l’enfant Ă  se dĂ©velopper psychiquement et physiquement, assure le psychologue. Elle influe sur son intelligence, sa sociabilitĂ©, sa sĂ©curitĂ© affective ». En essayant de comprendre son chien, l’enfant accĂšde Ă  la notion d’altĂ©ritĂ©, il s’initie Ă  d’autres modes de communication, apprend la nĂ©cessitĂ© de se soucier des besoins d’autrui. Il n’est plus seulement un jeune ĂȘtre irresponsable dont les adultes s’occupent. En jouant avec son chien, il dĂ©couvre une autre place, plus active. Il permet de retrouver l’estime de soi Le chien a aussi le fabuleux pouvoir de restaurer notre narcissisme en berne et de combler nos manques affectifs. Pour l’ado bousculĂ© dans son estime de soi, prisonnier d’un corps qui lui Ă©chappe, un chien grand, puissant, est un atout formidable pour se rĂ©parer. D’oĂč l’attrait des pit bull et des american staff. Alors que l’adolescente, selon Philippe Hofman, sera plutĂŽt attirĂ©e par un chien un peu pataud qui suscite des envies de maternage un bouledogue ou un carlin, par exemple. De plus, l’animal permet de trouver un interlocuteur Ă  la maison quand la communication avec les parents est parfois rompue. Il est le receveur-donneur d’un amour inconditionnel, qu’on n’ose plus demander aux parents et qu’on ne sait plus comment leur donner », pose Philippe Hofman. Le chien est d’ailleurs souvent le seul ĂȘtre vivant Ă  ĂȘtre admis dans la chambre de l’ado. A la cinquantaine ou la soixantaine, l’animal peut cette fois remplir le vide affectif des parents, abandonnĂ©s par leurs petits qui ont quittĂ© le nid pour voler de leurs propres ailes. Ils se retrouvent Ă  nouveau en couple, comme dans leur jeunesse. Mais, souvent, ils ont tellement perdu l’habitude de cette intimitĂ© qu’ils ne savent plus quoi se dire. En attendant qu’ils retrouvent un Ă©quilibre Ă  deux, le chien sera leur sujet de conversation, l’élĂ©ment qui les relie. Le chien est Ă©galement pour les cĂ©libataires, tout Ă  la fois un ami, un enfant, un parent rassurant et aimant. Je n’ai plus envie de me prendre la tĂȘte avec un homme, dĂ©clare Elise, quinquagĂ©naire. Je suis bien, tranquille, avec mon loulou. Nous nous promenons au bois, partons Ă  la mer. Je me fais des amis qui partagent mon amour des chiens aux cours collectifs d’éducation canine. » Il peut aider Ă  se rĂ©parer Quand la vie nous a trop bousculĂ©, prendre soin d’un animal qui saura nous donner de l’affection permet de se rĂ©parer, de se soigner. JĂ©rĂ©mie, 39 ans, estime avoir Ă©tĂ© sauvĂ© de la drogue par sa chienne Belle. Une vraie rencontre, elle m’a suivi dans la rue et je n’ai pas eu le cƓur Ă  la chasser. Elle est devenue ma compagne de galĂšre puis, pour m’occuper d’elle comme elle le mĂ©ritait, j’ai dĂ©cidĂ© d’arrĂȘter mes conneries » ». Certains adoptent des chiens pour se trouver un soutien psychique. Ainsi Julia, 47 ans, qui a grandi auprĂšs d’une mĂšre maltraitante qui se moquait de sa tĂȘte de fouine », recueille et sauve de l’euthanasie des chiens handicapĂ©s, laids, dont personne ne voudrait. En eux, elle voit l’enfant mal aimĂ© qu’elle a Ă©tĂ©. Le besoin de sauver, de prendre soin d’autrui est essentiel pour les humains » rappelle Philippe Hofman. Nous aspirons Ă  ĂȘtre attachĂ©s Ă  d’autres ĂȘtres. Une aspiration qui incite parfois Ă  vouloir apparaĂźtre comme des parents idĂ©aux. Ce fantasme de perfection pousse certains propriĂ©taires d’animaux Ă  se ruiner pour eux en babioles et en gadgets inutiles. Les passionnĂ©s d’animaux sont prĂȘts Ă  tous les sacrifices, explique Philippe Hofman, ils dĂ©pensent sans compter. Jusqu’à restreindre la qualitĂ© de leur propre existence pour satisfaire les besoins fabriquĂ©s de leur roi poilu. En fait, il n’y a pas Ă  juger ces comportements. Que l’animal soit le bĂ©nĂ©ficiaire de dĂ©penses excessives est peut-ĂȘtre Ă©tonnant, mais ce n’est pas condamnable. Du reste, ces gĂąteries exagĂ©rĂ©es n’excluent pas forcĂ©ment l’aide et le soutien aux humains. » A dĂ©couvrir Le chien est une personne, de Philippe Hofman, Albin Michel DĂšs la PrĂ©histoire, le chien a pris le parti de se ranger du cĂŽtĂ© du plus fort l’homme. Une preuve de l’étonnante intelligence de cet animal, pour l’auteur, qui se demande s’il en est vraiment un. Mais loin d’ĂȘtre une analyse de la vie psychique canine, cet essai s’appuie sur des histoires de liens forts entre hommes et chiens, qui toucheront de prĂšs les amoureux des toutous. Le seul vrai danger est d’oublier ses besoins spĂ©cifiques de chien, Ă  force de trop le prendre pour un semblable. Il ne faut jamais oublier qu’il voit son entourage, sa famille humaine comme sa meute. Et que le chef de meute, c’est nous. A inverser les rĂŽles, Ă  lui laisser les commandes, nous risquons de le transformer en tyran agressif. Une situation qui nous obligera Ă  consulter un vĂ©tĂ©rinaire comportementaliste qui rééduquera notre compagnon privĂ© de ses repĂšres habituels. Respecter le chien, c’est aussi lui permettre de vivre au mieux son destin de chien. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire PARENTS D'ENFANTS DISPARUS 20/12/2017 PARENTS D'ENFANTS DISPARUS COMMENT SURVIVRE ? Lucas, Estelle, CĂ©cile, MaĂ«lys, Mathis... Les parents d'enfants disparus vivent dans une immense souffrance. Sans nouvelles de leur enfant depuis des mois voire parfois des annĂ©es, comment survivent-ils, comment sont-ils aidĂ©s ? Par la rĂ©daction d' - RĂ©digĂ© le 18/12/2017 En France, il n'existe pas de structures spĂ©cialisĂ©es pour prendre en charge les proches d'enfants disparus. Il n'y a qu'un numĂ©ro gratuit europĂ©en le 116 000. "La prise en charge psychologique pour les parents proposĂ©e au 116 000 a ses limites parce que c'est du tĂ©lĂ©phone. Il s'agit plutĂŽt d'entretiens ponctuels qui ont pour but de faire Ă©merger une demande, qu'ils aient une premiĂšre approche avec un psychologue, qu'ils commencent Ă  s'intĂ©resser Ă  leur fonctionnement interne
 pour ensuite les orienter", explique GwenaĂ«lle Buser, psychologue. Pour Eric Mouzin, dont la fille Estelle a disparu en janvier 2003, cette aide n'est pas efficace. Il se bat pour que l'État prenne les choses en main "Mon rĂȘve serait qu'il y ait une structure efficace, qui ne soit pas une structure "dermatologique" oĂč on vous passe de la pommade pour vous endormir. On veut quelque chose d'efficace, avec une vision humaniste parce qu'on a des personnes en souffrance et il faut leur apporter de l'aide et des rĂ©ponses". Quatorze ans aprĂšs la disparition de sa fille, Eric Mouzin mĂšne toujours le combat aux cĂŽtĂ©s de son avocate. Pour lui mais aussi pour tous les autres parents d'enfants disparus car le besoin de savoir ne s'estompe pas avec le temps. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire ANXIÉTÉ OU ANGOISSE 21/12/2017 ANXIÉTÉ OU ANGOISSE Parmi les Ă©motions naturelles, l’une des plus courantes est l’anxiĂ©tĂ©. L’anxiĂ©tĂ© ou l’angoisse sont des Ă©motions qui, le plus souvent, sont parfaitement normales. Toute la question est de savoir dans quel cas il faut s’alerter! Pour cela, quatre questions essentielles peuvent vous aider I/ L’anxiĂ©tĂ© est-elle adaptĂ©e aux circonstances? Imaginez que vous passez un examen. La veille, vous ĂȘtes trĂšs angoissĂ©, trĂšs stressé  Dans ce cas, il existe un contexte qui explique l’anxiĂ©tĂ©, elle est normale. Autre exemple vous vous promenez dans une forĂȘt et vous entendez le hurlement d’un loup la peur ou l’angoisse qui apparaissent Ă  ce moment sont adaptĂ©es Ă  la situation de danger. Mieux l’anxiĂ©tĂ© vous alerte et vous protĂšge en vous avertissant d’un danger. Par contre, l’anxiĂ©tĂ© est inadaptĂ©e lorsqu’elle apparaĂźt de façon inappropriĂ©e, c’est Ă  dire sans motif objectivement valable. Par exemple, prĂ©senter une angoisse majeure apparaissant en prĂ©sence d’une mouche, ou avant de se rendre dans un centre commercial, fait partie des angoisses inadaptĂ©es. Les phobies font aussi partie de ce type d’anxiĂ©tĂ©. Lorsque l’angoisse est inadaptĂ©e aux circonstances, il est judicieux de demander l’aide d’un professionnel. Le plus important est que la personne soit demandeuse de cette aide. II/ L’anxiĂ©tĂ© est-elle trop frĂ©quente? MĂȘme si l’angoisse est peu importante, ou gĂ©nĂ©rĂ©e par un contexte, un style de vie, elle devient nĂ©faste si elle envahit la vie de la personne qui l’éprouve, et ne peut donc pas ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme normale. Une angoisse quasiment permanente est toujours problĂ©matique. Il est possible d’accepter une anxiĂ©tĂ© persistant sur quelques semaines, dans un contexte la justifiant deuil, annĂ©e de concours
 mais dĂšs lors qu’elle perdure pendant plusieurs mois, ou hors de tout contexte gĂ©nĂ©rateur d’anxiĂ©tĂ©, il devient important de s’alarmer. Dans le cas oĂč l’anxiĂ©tĂ© se manifeste par des crises d’angoisse sans motif ni facteur dĂ©clenchant, notre conseil est, lĂ  encore, de consulter un psy. III/ L’anxiĂ©tĂ© est-elle trop intense? MĂȘme lorsqu’elle est dĂ©clenchĂ©e par des motifs lĂ©gitimes, une anxiĂ©tĂ© majeure, paralysante et problĂ©matique pour la personne, peut apparaĂźtre. C’est le cas par exemple de la page blanche » redoutĂ©e par tous les candidats aux examens et concours. Il ne s’agit bien sĂ»r aucunement d’une maladie! Simplement, les consĂ©quences peuvent ĂȘtre prĂ©occupantes pour la scolaritĂ© d’un enfant. Dans ce cas, une aide peut ĂȘtre apportĂ©e, par un thĂ©rapeute formĂ©e aux psychothĂ©rapies. Dans ce cas concret, l’anxiĂ©tĂ© est moins un problĂšme que ce dont elle est rĂ©vĂ©latrice souvent il y a derriĂšre tout ça un manque d’estime de soi, une peur de ne pas ĂȘtre Ă  la hauteur
 L’anxiĂ©tĂ© devient prĂ©occupante lorsque 1. elle est d’une intensitĂ© disproportionnĂ©e avec le danger rĂ©el. C’est le cas des phobies par exemple. 2. elle est d’une intensitĂ© douloureuse, entraĂźnant une paralysie ou une inhibition de la personne qui l’éprouve 3. elle se manifeste par des crises d’angoisse = attaques de panique Mais quels sont les signes de l’attaque de panique / crise d’angoisse? ‱ sentiment d’angoisse / anxiĂ©tĂ© ou peur ‱ sensation de boule dans la gorge ou le ventre ‱ sensation de mort imminente ‱ peur de devenir fou ‱ besoin impĂ©rieux d’uriner ‱ tremblements ‱ sueurs ‱ accĂ©lĂ©ration du rythme cardiaque voire palpitations ‱ difficultĂ© Ă  respirer, apnĂ©e ou encore accĂ©lĂ©ration du rythme respiratoire ‱ impression de perte de contact avec la rĂ©alitĂ© dĂ©rĂ©alisation ‱ nausĂ©es, vomissements, coliques, diarrhĂ©es, crampes gastriques ‱ fourmillements des extrĂ©mitĂ©s ‱ vertiges, Ă©tourdissements ‱ troubles caractĂ©riels, irritabilitĂ© IV/ L’anxiĂ©tĂ© gĂ©nĂšre-t-elle une souffrance? Il est trĂšs difficile de savoir Ă  partir de quel seuil il faut considĂ©rer l’anxiĂ©tĂ© ressentie comme normale. C’est pourquoi, le mieux placĂ©, c’est celui qui la ressent. Si la personne angoissĂ©e souffre de son angoisse, il faut considĂ©rer qu’elle a besoin de l’aide d’un psy. L’idĂ©e essentielle la souffrance doit faire appeler Ă  l’aide. Pourquoi? La souffrance, tant physique que mentale est trĂšs difficile Ă  supporter, dĂ©lĂ©tĂšre pour l’organisme, et peut finir par atteindre le moral de la personne. De plus, l’angoisse prolongĂ©e peut entraĂźner un certain nombre de complications. Notre conseil est donc d’intervenir dĂšs les premiers signes d’alerte, c’est Ă  dire dĂšs que l’anxiĂ©tĂ© fait souffrir. Les complications les plus frĂ©quentes sont 1. troubles anxieux 2. troubles sexuels anorgasmie, Ă©jaculation prĂ©coce, frigiditĂ©, anĂ©jaculation 3. dĂ©pression V/ Causes de l’anxiĂ©tĂ© A/ Causes physiques Il faut toujours y penser et les Ă©liminer en consultant un mĂ©decin soit psychiatre soit gĂ©nĂ©raliste. ‱ cardiopathies troubles deu rythme ou de la conduction, ischĂ©mie myocardique ‱ pneumopathies embolie pulmonaire, crise d’asthme ‱ endocrinopathies dysthyroĂŻdie hyper ou hypo thyroĂŻdie, hypoglycĂ©mie, phĂ©ochromocytome ‱ neurologiques confusion mentale ‱ digestives ulcĂšre gasto-duodĂ©nal, gastrite, colopathies B/ Causes psychiques ‱ Trouble panique ‱ Trouble anxiĂ©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ© ‱ Phobies ‱ Trouble obsessionnel compulsif TOC ‱ Burnout ‱ Syndrome de stress post-traumatique PTSD ‱ Etat de stress aigu ‱ DĂ©pression ‱ Troubles du comportement alimentaire anorexie, boulimie, binge eating ‱ Troubles de personnalitĂ© Ă©tat-limite ou borderline, obsessionnelle
 ‱ etc
 V/ Traitement Dans tout problĂšme d’anxiĂ©tĂ© il faut avant tout consulter un mĂ©decin afin d’éliminer d’abord une cause somatique. Dans le cas d’une origine psychique Ă  l’anxiĂ©tĂ©, la prise en charge peut comprendre ‱ traitement mĂ©dicamenteux ‱ psychothĂ©rapie ‱ participation Ă  des groupes thĂ©rapeutiques selon le type d’angoisse 1/ Traitement mĂ©dicamenteux a/ PrĂ©ventif Il vise Ă  Ă©viter que surviennent des crises d’angoisse et Ă  abaisser le niveau d’angoisse de fond. Les classes mĂ©dicamenteuses qui ont une AMM Autorisation de Mise sur le marchĂ© comprennent ‱ IRS et ISRS Inhibiteurs de la Recapture de la SĂ©rotonine sertraline Zoloft , paroxĂ©tine Deroxat, citalopram Seropram, escitalopram Seroplex ‱ Venlafaxine Effexor ‱ AgomĂ©latine Vladoxan b/ curatif Il vise Ă  diminuer l’angoisse une fois survenue l’attaque de panique. On trouve principalement ‱ BenzodiazĂ©pines diazĂ©pam Valium, OxazĂ©pam Seresta, bromazĂ©pam Lexomil, prazĂ©pam Lysanxia, LorazĂ©pam Temesta, ClorazĂ©pate dipotassique TranxĂšne, alprazolam Xanax ‱ hydroxyzine Atarax ‱ Ă©tifoxine Stresam 2/ Traitement psychothĂ©rapique Les seules psychothĂ©rapies Ă  avoir scientifiquement prouvĂ© leur efficacitĂ© dans la guĂ©rison des troubles anxieux sont la psychanalyse et les thĂ©rapies cognitivo-comportementales TCC. Pour les syndromes de stress post-traumatiques, l’EMDR a aussi prouvĂ© son efficacitĂ©. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire BLUE MONDAY 15/01/2018 BLUE MONDAY NOTRE PROGRAMME ANTI-DÉPRIME POUR AFFRONTER LA JOURNÉE Manque d’ensoleillement, fatigue, santĂ© fragilisĂ©e par le froid
 Le Blue Monday » ou lundi du blues, rĂ©putĂ© jour le plus dĂ©primant de l’annĂ©e, n’a pas de vĂ©ritable fondement scientifique mais les raisons d’avoir le moral dans les chaussettes ne manquent pas au creux de l’hiver. Voici nos 5 conseils anti-dĂ©prime pour affronter cette journĂ©e avec douceur. Lucien Fauvernier Le matin prenez du temps pour vous C’est dĂšs le rĂ©veil que se dĂ©termine votre humeur de la journĂ©e car comme l'indique Hal Elrod, coach Ă  l’origine du Miracle Morning Tout se joue avant 8 heures ». Pourquoi ne pas essayer de vous lever avec l’état d’esprit d’un enfant le jour de NoĂ«l, avec un objectif enthousiasmant » ? Pour ne pas commencer la journĂ©e dans le stress et prendre un peu de temps pour soi, sortir du lit une demi-heure plus tĂŽt qu’à son habitude peut suffire. Libre Ă  vous ensuite de profiter de ce moment comme bon vous semble mĂ©ditation, lecture, yoga, ou simplement savourer un petit dĂ©jeuner au calme
 bref faites-vous plaisir et prenez le temps de dĂ©marrer sereinement ! Dans la matinĂ©e accordez-vous une pause La matinĂ©e est dĂ©jĂ  bien dĂ©marrĂ©e. Au travail, ou Ă  la maison, vous ĂȘtes Ă  fond dans vos tĂąches quotidiennes qui laissent souvent peu de place au bien-ĂȘtre
 Pour garder le moral, accordez-vous une pause en fonction de vos envies vous remotiver, vous booster, simplement souffler
 La mĂ©thode CouĂ© vous connaissez ? Loin d’ĂȘtre un gadget has-been, cette technique d’autosuggestion consciente, que l’on retrouve aujourd’hui dans de nombreux programmes de coaching ou de dĂ©veloppement personnel, est trĂšs utile pour faire le plein d’énergie ! Il existe diffĂ©rentes formes d’autosuggestions dĂ©taillĂ©es ici par Luc Teyssier d’Orfeuil, coach et spĂ©cialiste de la mĂ©thode CouĂ©. Choisissez celle qui vous convient le mieux et lancez-vous La rĂ©pĂ©tition RĂ©pĂ©tez-vous des choses positives et rĂ©alistes, comme une litanie, Ă  tout moment de la journĂ©e, quand vous le pouvez. » La phrase universelle d’Emile CouĂ© Tous les jours, Ă  tous points de vue, je vais de mieux en mieux ». Il propose de la rĂ©pĂ©ter 20 fois de suite, deux Ă  trois fois par jour. La visualisation Ce travail nĂ©cessite un Ă©tat de dĂ©tente complet, appelĂ© par Emile CouĂ© Ă©tat de conscience limitĂ©e ». Il permet d’annuler les efforts de la volontĂ©. Imaginez-vous en train de rĂ©aliser, par exemple, une prĂ©sentation professionnelle. Visualisez alors la salle, les personnes en prĂ©sence, projetez-vous en train de vous exprimer en toute sĂ©rĂ©nitĂ©. Ainsi une fois face Ă  l’épreuve, vous aurez l’impression de l’avoir dĂ©jĂ  vĂ©cue. » L’autosuggestion par le corps Les comĂ©diens, pour pleurer, se mettent dans un Ă©tat d’esprit triste. Il est possible de faire la mĂȘme chose positivement. Imaginez que vous avez gagnĂ© au loto par exemple, et jouez, comme un acteur, l’explosion de joie ! Vous implantez alors du plaisir par une attitude physique. Cette autosuggestion par le corps commence par le sourire, qui est physiologiquement bon pour la santĂ© et fait baisser notre niveau de stress. La tenue est Ă©galement centrale marcher droit, le menton haut. ». Le midi un dĂ©jeuner en pleine conscience ponctuĂ© d’éclats de rire Le moment du dĂ©jeuner est un moment idĂ©al pour faire une parenthĂšse bienfaisante dans votre journĂ©e. Si vous pouvez prendre le temps d’un repas complet, essayez de le savourer diffĂ©remment en ajoutant une pincĂ©e de pleine conscience Ă  chacune de vos bouchĂ©es. Manger en pleine conscience permet de se reconnecter Ă  ses sensations alimentaires et retrouver un plaisir gustatif trop souvent oubliĂ©. Avant de commencer Ă  manger, prenez le temps de regarder, de sentir les aliments qui composent votre assiette. Pensez Ă  mĂącher longtemps et tout en dĂ©gustant lentement, soyez Ă  l’écoute de vos sensations, vous serez agrĂ©ablement surpris ! N’hĂ©sitez pas Ă  ralentir le rythme en posant vos couverts afin de prendre le temps de respirer ou encore de boire un verre d’eau. Concernant le contenu de votre assiette rĂ©servez une place de choix aux aliments qui regonflent le mora l poissons gras, huiles vĂ©gĂ©tales, lĂ©gumes verts... Pour ponctuer le repas, mĂȘme si celui-ci a Ă©tĂ© pris sur le pouce, nous pouvons tous profiter d’un moment pour cultiver le rire antistress ! Le naturopathe Christian Brun rappelle qu’un enfant rit prĂšs de 300 fois par jour ! Une habitude bĂ©nĂ©fique pour la santĂ© que nous perdons souvent Ă  l’ñge adulte
 S’il est difficile de rire sur commande, pourquoi ne pas vous remĂ©morer une anecdote qui vous avait fait Ă©clater de rire ? Regarder ou Ă©couter un de vos humoristes prĂ©fĂ©rĂ©s ? Ou encore vous adonner Ă  l’ autodĂ©rision ? DĂ©marrer son aprĂšs-midi le sourire aux lĂšvres, ça n’a pas de prix ! Dans l’aprĂšs-midi profitez des bienfaits de la musique Elle apaise nos angoisses, favorise la concentration, stimule la mĂ©moire
 la musique possĂšde mille vertus bien utiles pour affronter une journĂ©e un peu compliquĂ©e. La musique sculpte et caresse notre cerveau, explique le neurologue Pierre Lemarquis. Écouter une musique qui nous plaĂźt active une partie fondamentale le circuit de la rĂ©compense ». Cette zone va inonder notre cerveau et tout notre corps de substances chimiques essentielles Ă  notre existence et Ă  notre joie de vivre la dopamine le neuromĂ©diateur du plaisir et du dĂ©sir, l’ocytocine l’hormone de l’amour et de l’attachement, la sĂ©rotonine reconnue pour ses vertus antidĂ©pressives et Ă©galement les endorphines qui vont calmer nos douleurs et nous procurer une sensation de bien-ĂȘtre. » Donc si vous le pouvez, n’hĂ©sitez pas Ă  faire une petite pause musicale ou mĂȘme Ă  travailler en musique ! Chacun son style, chacun ses goĂ»ts, l’important est de se faire plaisir ! Cependant selon le professeur Michel Lejoyeux pour lutter contre la dĂ©prime il n’y pas de meilleur choix que la Sonate Kochel 448 de Mozart. Le soir faites le point sur votre journĂ©e et positivez ! La fatigue du soir a tendance Ă  nous faire voir notre journĂ©e de façon nĂ©gative. Au quotidien, cela peut vite nous donner une impression d’enfermement dans une routine dĂ©primante. Pour gommer cette impression dĂ©sagrĂ©able, Florence Servan-Schreiber nous invite, Ă  travers sa mĂ©thode des 3 kifs par jour, Ă  positiver nos journĂ©es Trois fois par jour, c’est mon minimum. Dans un carnet sur ma table de nuit ou Ă  table avec ma famille, je note – ou nous partageons – trois Ă©vĂ©nements de la journĂ©e qui nous ont fait du bien. Plaisirs furtifs ou sensations de bonheur profond entrent dans cette liste. Kiffer, c’est prendre le temps d’éprouver de la gratitude pour le bon que nous avons vĂ©cu. Exprimer sa gratitude permet de vivre plus longtemps et en meilleure santĂ©. Mais cela apporte surtout la garantie, et le mot est choisi, de vivre une vie que l’on aime. » MĂȘme en cas de Blue Monday, il est possible de trouver dans notre journĂ©e 3 moments qui nous ont fait plaisir, surtout si l'on y prĂȘte une attention particuliĂšre dĂšs le rĂ©veil ! Pour cela, demandez-vous ce qui vous a plu dans cette journĂ©e, remĂ©morez-vous un moment oĂč vous vous ĂȘtes senti bien ou encore un Ă©change avec quelqu’un qui vous a fait plaisir. Et si malgrĂ© tous ces conseils, vous vous couchez maussade, voici une liste des 10 meilleurs romans pour vous remonter le moral - Les Braban, Patrick Besson - Vieux garçon, Bernard Chapuis - Autour du monde avec Tante Mame, Patrick Dennis - Beignets de tomates vertes, Fannie Flagg - Les Vieilles, Pascale Gautier - Haute fidĂ©litĂ©, Nick Hornby - La FĂ©e carabine, Daniel Pennac - Le Retour de l’auteur, Vincent Ravalec - La DerniĂšre ConquĂȘte du major Pettigrew, Helen Simonson - Le ChĂąteau de Cassandra, Dodie Smith D'Aristote Ă  Freud, tous les grands observateurs de l'Ăąme humaine ont soulignĂ© le lien Ă©troit qui nous unit au plaisir. Mais face Ă  lui, nous ne sommes pas tous Ă©gaux. Et vous, quelle place lui accordez-vous ? Mettez-vous tout en oeuvre pour l'atteindre ? Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire DIAPASON 19/01/2018 DIAPASON UNE APPLICATION POUR TRAITER LES ACOUPHÈNES La start-up française Immersive Therapy a prĂ©sentĂ© cette semaine Ă  Las Vegas une application destinĂ©e Ă  amĂ©liorer la dĂ©tection et la prise en charge des acouphĂšnes. Par Anouk Helft - RĂ©digĂ© le 12/01/2018 Un adulte français sur quatre, soit environ 16 millions de personnes, souffre d'acouphĂšnes selon un sondage Ipsos rĂ©alisĂ© en 2014. Plus inquiĂ©tant encore en 2015, l'Organisation mondiale de la santĂ© OMS soulignait que le risque de dĂ©ficience auditive ou d'acouphĂšnes concerne 1,1 milliard de personnes dans le monde en raison de l'utilisation dangereuse de dispositifs audio personnels. Pour rappel, un acouphĂšne correspond Ă  un dysfonctionnement du systĂšme nerveux auditif. Une personne touchĂ©e par des acouphĂšnes entend ainsi des sons parasites, qui ne proviennent pas de son environnement et s'apparentent parfois Ă  des bourdonnements. Cependant, Ă  ce jour, aucune solution n'existe rĂ©ellement pour les faire disparaĂźtre. C'est Ă  ce problĂšme que les fondateurs de la start-up Immersive Therapy entendent s'attaquer. Cette semaine, ils ont prĂ©sentĂ© l'application "Diapason" au Consumer Electronic Show CES de Las Vegas. NĂ©e sur le campus de l'Ă©cole d'ingĂ©nieurs Centrale SupĂ©lec, la start-up rennaise s'appuie notamment sur les travaux du professeur Catherine de Waele, spĂ©cialiste en oto-neurologie exerçant Ă  l'hĂŽpital de la PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre. Diagnostiquer et soigner de maniĂšre ludique L'application fonctionne en deux temps. Tout d'abord, elle permet une Ă©valuation de son audition et une dĂ©tection de l'acouphĂšne. Puis, elle propose une thĂ©rapie sonore sur plusieurs mois. Tout comme le diagnostic, la thĂ©rapie repose sur des petits jeux, tels que des tetris ou des labyrinthes. "A mon sens, le perfectionnement des outils numĂ©riques doit permettre de proposer de nouvelles solutions thĂ©rapeutiques aux patients en gĂ©nĂ©ral" commente Lilian Deleveau, Ă©tudiant Ă  SupĂ©lec et co-fondateur d'Immersive Therapy. Le traitement consiste Ă  Ă©couter tous les jours et sur quelques mois des sons "plus ou moins agrĂ©ables" afin de combler les "trous" de frĂ©quences créés par l'acouphĂšne. Si l'audiogramme est gratuit, la partie thĂ©rapeutique est pour sa part payante. En effet, pour 3 Ă  4 mois de traitement, il faut compter 50 euros. Mais, quelle base scientifique pour l'application ? "Les mĂ©thodes proposĂ©es sont issues de la recherche scientifique de ces quinze derniĂšres annĂ©es" rĂ©pond l'Ă©tudiant en Ă©cole d'ingĂ©nieur. "Ce n'est pas une solution miracle, juste une amĂ©lioration de thĂ©rapies par le son qui ont dĂ©jĂ  fait leurs preuves" poursuit-il. Afin de concevoir Diapason, les fondateurs ont d'ailleurs travaillĂ© avec Catherine de Waele, oto-neurologue. "Catherine de Waele travaille depuis plusieurs annĂ©es sur les thĂ©rapies sonores et nous a apportĂ© les connaissances nĂ©cessaires sur le plan physiologique" commente Lilian Deleveau. Les mĂ©thodes utilisĂ©es reprennent ainsi des Ă©lĂ©ments des thĂ©rapies cognitivo-comportementales et de la Tinnitus Retraining Therapy, un traitement d'habituation aux acouphĂšnes. Selon Lilian Deleveau, Diapason comprend Ă©galement un versant plus "psychologique". "Un acouphĂšne impose une douleur sur laquelle on n'a aucune emprise" dĂ©taille-t-il. "Pour permettre au patient de gĂ©rer cela correctement, il faut donc aussi l'accompagner dans un travail sur ses Ă©motions et son ressenti." Un outil "au service des patients et des professionnels" Attention cependant Ă  ceux qui penseraient qu'utiliser Diapason dispense d'une consultation. "Nous n'aspirons pas Ă  remplacer un ORL ou un autre professionnel de la santĂ©" affirme Lilian Deleveau. Pour les penseurs de l'application, l'application ne doit "surtout pas venir court-circuiter" le parcours patient usuel. "Un acouphĂšne est le symptĂŽme d'une maladie sous-jacente" rappelle Lilian Deleveau. "Ainsi, comme pour toute maladie, le premier rĂ©flexe doit ĂȘtre d'aller chez le mĂ©decin. Diapason vient dans un second temps et est seulement un outil au service des patients et des professionnels" conclut-il. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire ENDOMÉTRIOSE 22/01/2018 ENDOMÉTRIOSE INFORMER LES MÉDECINS POUR UN MEILLEUR DIAGNOSTIC Une sĂ©rie de recommandations vient d’ĂȘtre actualisĂ©e par la Haute autoritĂ© de santĂ© et le CollĂšge national des gynĂ©cologues et obstĂ©triciens français pour amĂ©liorer la prise en charge de cette maladie encore trop mal connue des patientes et des mĂ©decins. Par la rĂ©daction d' avec AFP - RĂ©digĂ© le 17/01/2018 "L’endomĂ©triose reste une maladie parfois mal repĂ©rĂ©e, dont la prise en charge est souvent insuffisamment coordonnĂ©e, pouvant conduire Ă  un retard diagnostique" partant de ce constat, la Haute autoritĂ© de santĂ© HAS et le CollĂšge national des gynĂ©cologues et obstĂ©triciens français CNGOF ont formulĂ© des recommandations, rĂ©guliĂšrement actualisĂ©es, destinĂ©es Ă  informer les mĂ©decins des examens et des options de traitements les plus efficaces et les plus pertinents. La derniĂšre version de ces recommandations, publiĂ©e le 17 janvier 2018, dĂ©taille les prĂ©conisations en terme de diagnostic, de traitements, ainsi que la question des cas d’infertilitĂ© liĂ©s Ă  la maladie. Comprendre l’endomĂ©triose L'endomĂ©triose est liĂ©e Ă  la prĂ©sence de tissu utĂ©rin hors de l’utĂ©rus, tissu rĂ©agissant aux hormones produites lors des cycles menstruels. Chez certaines femmes, cette rĂ©action provoque des douleurs, chroniques ou aiguĂ«s, voire l'infertilitĂ©. Des facteurs gĂ©nĂ©tiques, environnementaux, et liĂ©s aux menstruations premiĂšres rĂšgles prĂ©coces, volume menstruel important, cycles courts influent sur l’expression de la maladie. "La prise en charge n'est recommandĂ©e que lorsque la patiente prĂ©sente des symptĂŽmes avec un retentissement fonctionnel douleurs, infertilitĂ© ou lorsque la maladie affecte la vie quotidienne ou le fonctionnement d'un organe", Ă©crivent la HAS et le CNGOF. RĂŽle primordial des associations de patientes "Depuis 10 ans, la pratique clinique a changĂ©, la mĂ©diatisation de l'endomĂ©triose devient trĂšs importante, et les patientes sont devenues des interlocutrices trĂšs prĂ©sentes grĂące Ă  des associations nombreuses et pertinentes", Ă©crivent les rĂ©dacteurs de ces recommandations trĂšs dĂ©taillĂ©es. Selon eux, "il Ă©tait important de prendre en compte ces modifications, d'Ă©tablir [Ă  destination des mĂ©decins] ce qui est justifiĂ© par les donnĂ©es de la mĂ©decine factuelle et de distinguer ce qui repose sur des craintes ou des croyances". La mĂ©connaissance de la maladie entraĂźne un retard diagnostic pouvant aller de six Ă  dix ans, selon d'anciens chiffres du ministĂšre de la SantĂ©. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire PLUS D'AFFECTIONS PSYCHIQUES 23/01/2018 TOUJOURS PLUS D'AFFECTIONS PSYCHIQUES RECONNUES COMME ACCIDENTS DU TRAVAIL En 2016, plus de cas d'affections psychiques ont Ă©tĂ© reconnues comme accident du travail, pour un coĂ»t estimĂ© Ă  230 millions d'euros, rĂ©vĂšle l'Assurance maladie dans une Ă©tude inĂ©dite rendue publique ce 16 janvier. Par la rĂ©daction d' avec AFP - RĂ©digĂ© le 16/01/2018 La branche accidents du travail/maladies professionnelles AT/MP de l'Assurance maladie a Ă©tudiĂ© les certificats mĂ©dicaux des accidents du travail reconnus en 2016. Parmi eux, environ soit 1,6% concernaient des affections psychiques troubles anxieux, troubles du sommeil, dĂ©pression, Ă©tats de stress post-traumatique.... En 2011, la proportion Ă©tait de 1%. La durĂ©e des arrĂȘts liĂ©s Ă  un accident du travail pour affection psychique est en moyenne bien plus longue 112 jours que pour les accidents du travail en gĂ©nĂ©ral 65 jours. Au total, le coĂ»t de la prise en charge des affections psychiques liĂ©es au travail s'Ă©lĂšve Ă  230 millions d'euros pour la branche AT/MP en 2016. Un montant Ă  relativiser au regard de ce que lui coĂ»tent les lombalgies 1 milliard et les troubles musculo-squelettiques 800 millions. Ces accidents du travail peuvent ĂȘtre provoquĂ©s par un Ă©vĂ©nement extĂ©rieur – mĂȘme si liĂ© au travail – comme dans le cas d'une agression, d'un braquage, d'un attentat... Mais ils peuvent aussi ĂȘtre les rĂ©vĂ©lateurs de conditions de travail intrinsĂšquement difficiles altercation violente avec un supĂ©rieur.... L'Ă©tude rĂ©vĂšle Ă©galement que le nombre de suicides reconnus en accident du travail "oscille annuellement entre 10 et 30". Par ailleurs, environ 600 affections psychiques ont Ă©tĂ© reconnues comme maladie professionnelle la mĂȘme annĂ©e – sur demandes, un nombre qui, mĂȘme s'il reste marginal, a Ă©tĂ© multipliĂ© par cinq en cinq ans. Qui sont les victimes ? Les personnes concernĂ©es par les affections psychiques liĂ©es au travail ont en moyenne 40 ans, et sont pour la majoritĂ© des employĂ©s, mĂȘme si proportionnellement les cadres sont plus touchĂ©s. Dans 60% des cas, il s'agit de femmes, en raison de leur plus forte exposition aux risques psycho-sociaux dans certaines professions dans lesquelles elles sont sur-reprĂ©sentĂ©es. Le secteur mĂ©dico-social concentre ainsi Ă  lui seul 20% des affections psychiques reconnues en accident du travail, alors qu'il emploie 10% des salariĂ©s. Les transports 15% des affections psychiques et le commerce de dĂ©tail 13% sont Ă©galement fortement reprĂ©sentĂ©s. Ces trois secteurs ont en commun d'ĂȘtre en contact avec le public, note l'Assurance maladie. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien © L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LA CRISE DE LA PSYCHIATRIE 24/01/2018 LA CRISE DE LA PSYCHIATRIE EST NATIONALE ET PROFONDE Fermeture de lits, manque de personnel, locaux dĂ©gradĂ©s... La grogne monte dans les services de psychiatrie. Les explications du Dr Marie-JosĂ© CortĂšs, psychiatre et membre du Syndicat des Psychiatres des HĂŽpitaux SPH. Par la rĂ©daction d' - RĂ©digĂ© le 10/01/2018 Depuis deux mois, l'hĂŽpital psychiatrique Guillaume-RĂ©gnier de Rennes est en grĂšve. Les soignants dĂ©noncent le manque de moyens et de personnel. Une illustration du malaise que traverse actuellement la psychiatrie publique. Avignon, Lyon, Bourges, Amiens... Ces derniers mois, des mouvements similaires ont Ă©mergĂ© dans plusieurs hĂŽpitaux. Quelles sont les raisons de cette crise ? Les rĂ©ponses du Dr Marie-JosĂ© CortĂšs, psychiatre et membre du bureau national du Syndicat des Psychiatres des HĂŽpitaux SPH. Quelles sont les difficultĂ©s rencontrĂ©es par les soignants dans les services de psychiatrie ? Dr M-J CortĂšs "Il n’y a pas de spĂ©cificitĂ© rĂ©gionale. La crise que traverse la psychiatrie et la profession est nationale et profonde. Nous avons le sentiment que, depuis des annĂ©es, la logique dĂ©cisionnelle est exclusivement mĂ©dico-Ă©conomique. Elle n'associe pas forcĂ©ment les soignants, les professionnels de terrain aux dĂ©cisions qui sont prises et qui aboutissent Ă  une difficultĂ© trĂšs claire, celle d'exercer son mĂ©tier dans les rĂšgles de l'art. La psychiatrie est une discipline particuliĂšre qui associe l'art de soigner aux donnĂ©es de la science. Et pour cela, il faut des humains, des infrastructures, des moyens adaptĂ©s
 "Il ne faut pas que, chaque jour, les gens arrivent en se demandant s'il va y avoir suffisamment de professionnels de terrain pour accueillir les patients comme il se doit, s'il va y avoir suffisamment de lits pour accueillir les patients lorsqu’ils doivent ĂȘtre hospitalisĂ©s, si on va fermer telle ou telle structure nous obligeant Ă  un repli presque exclusif sur l'hĂŽpital plutĂŽt que sur les structures ambulatoires... Par essence, la psychiatrie est quelque chose qui soigne Ă  l'extĂ©rieur de l'hĂŽpital, et pas exclusivement Ă  l'hĂŽpital. En 2018, on n'en peut plus. Cela doit cesser. Si nous continuons sur ce chemin, nous ne pourrons plus rendre les missions qui sont attendues aux patients et Ă  leur entourage. Surtout que de jour en jour, les missions sont de plus en plus larges avec des moyens de plus en plus contraints et des injonctions de plus en plus contradictoires." Quelles sont les consĂ©quences pour les patients de cette situation ? Dr M-J CortĂšs "Pour les patients, c'est l'impossibilitĂ© parfois de leur faire faire des choses qui sont l'art et la dentelle de la psychiatrie. Par exemple, sortir avec un patient qui est hospitalisĂ© pour l'accompagner sur un temps suffisant et nĂ©cessaire pour une dĂ©marche spĂ©cifique. Ou par exemple, prendre beaucoup plus de temps pour contenir quelqu'un par la parole et avoir un tout petit peu moins besoin de le contenir par des murs. Ça peut avoir des consĂ©quences sur des pratiques qui ne sont pas tout Ă  fait comme nous souhaitons qu'elles le soient. ConsĂ©quence pour les professionnels une perte de sens de ce qu'est leur mĂ©tier et du coup, une plus grande difficultĂ© Ă  avoir le sentiment qu'ils aident les patients comme il le faut." La ministre de la SantĂ©, AgnĂšs Buzyn, a annoncĂ© le dĂ©blocage de 44 millions d'euros pour la psychiatrie. Est-ce suffisant ? Avez-vous l'impression d'avoir Ă©tĂ© entendus par les pouvoirs publics ? Dr M-J CortĂšs "Oui, nous avons l'impression d'avoir Ă©tĂ© entendus puisqu'il y a un geste de NoĂ«l
 Est-ce suffisant ? Pour cela, il faudrait faire le dĂ©tail des besoins spĂ©cifiques sur l'ensemble du territoire national. C'est un premier pas." Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire SUICIDE TÉMOIGNAGE 26/01/2018 J’AI SURVÉCU AU SUICIDE DE MA FILLE Il y a huit ans, Camille, la fille d’Elizabeth, 50 ans, s’est donnĂ© la mort par pendaison. Un suicide incomprĂ©hensible, inacceptable pour sa mĂšre, qui a pourtant rĂ©ussi Ă  surmonter cette Ă©preuve. Elle tĂ©moigne. Mathieu Blard Lorsque j’ai dĂ©couvert ma fille de 15 ans, Camille, pendue dans son placard, ce fut l’anĂ©antissement total. Ma premiĂšre rĂ©action a Ă©tĂ© de hurler, un cri que je serais incapable de pousser Ă  nouveau. ImmĂ©diatement, mon cerveau s’est dĂ©connectĂ©. Ensuite, le SAMU est arrivĂ©, les pompiers, la maison Ă©tait envahie, mais trĂšs vite, mon mari Eric et moi nous sommes retrouvĂ©s seuls, tous les deux, Ă  cĂŽtĂ© du lit oĂč Camille avait Ă©tĂ© allongĂ©e. Eric a immĂ©diatement pressenti qu’il serait trĂšs important que nous puissions la veiller, rester quelques jours avec elle. Cela nous a permis de nous sĂ©parer d’elle, non pas en douceur, mais d’attĂ©nuer un peu la douleur, d’apprivoiser son absence. Nous avons pris le temps de la regarder, de la toucher, et au fond, de lui dire au revoir. AprĂšs son suicide, je voulais me connecter Ă  elle » Dans les premiers temps, j’étais Ă©puisĂ©e physiquement, j’avais l’impression de vieillir en accĂ©lĂ©rĂ©, de ne plus savoir marcher, parler, faire cuire des pĂątes. J’ai la chance d’avoir des amis formidables. Ils m’ont beaucoup aidĂ©e. Ils me mettaient des petits plats sur le pas de ma porte. Ils s’étaient organisĂ©s pour me rendre visite Ă  tour de rĂŽle, pour que je ne sois jamais seule. J’ai dĂ©clinĂ© immĂ©diatement, j’avais l’impression d’avoir besoin de moments de solitude. Je devais aller au plus profond de moi-mĂȘme toucher la dĂ©tresse la plus totale, avant de donner le coup de pied, l’impulsion pour remonter. Personne ne pouvait me rejoindre dans ma souffrance. Je me suis mise Ă  mettre ses habits, Ă©couter sa musique, je voulais me connecter Ă  elle. Ce qui me manquait beaucoup, c’était la prĂ©sence physique de Camille. Je retrouvais de la douceur en portant ses vĂȘtements, un lien tactile. Je cherchais la fusion. Notre relation avait volĂ© en Ă©clat, je me rĂ©fugiais dans un cocon avec elle. J’allais Ă©galement au cimetiĂšre tous les jours. Cela pouvait paraĂźtre malsain, mais j’en avais besoin. Je parlais beaucoup d’elle Ă©galement, de notre relation, de ce qui s’était passĂ©, de mes doutes, mes questionnements
 Je rĂ©pĂ©tais souvent les mĂȘmes choses. Je me souvenais de ce qu’on avait vĂ©cu ensemble un an plus tĂŽt, au jour le jour. Petit Ă  petit, j’ai rĂ©alisĂ© que je n’étais pas coupable » Nous n’avions rien vu de son mal-ĂȘtre, Ă  part un changement de comportement qu’il Ă©tait possible de mettre sur le compte de l’adolescence. Dix jours avant le drame, elle semblait perdue, nous ne la reconnaissions plus. Eric avait tentĂ© de discuter avec elle, lui rĂ©affirmant notre amour. Durant les jours suivants, j’avais eu beaucoup d’échanges parfois trĂšs Ă©mouvants avec Camille, mais elle ne s’est jamais tout Ă  fait livrĂ©e. Nous avions pensĂ© qu’il s’agissait d’une passade difficile. Des “pourquoi” tournaient en boucle dans mon cerveau. Pourquoi maintenant ? Qu’aurions-nous pu faire pour Ă©viter cela ? Autant de questions sans rĂ©ponses que l’on se pose pour tenter de comprendre l’indicible. Pour trouver des rĂ©ponses, j’ai lu Ă©normĂ©ment, des ouvrages de psychiatres, des tĂ©moignages sur le suicide. Les questions durent plusieurs annĂ©es, je pense qu’il faut aller au bout, jusqu’au jour oĂč l’on prend conscience que ce deuil est chargĂ© de mystĂšre. Ce sentiment de culpabilitĂ©, j’ai fini par l’interroger. Se sentir coupable permet aussi de garder le lien avec la personne. A force de me remettre en question, j’ai acceptĂ© le fait que je n’aurais jamais de rĂ©ponse. J’aimais Camille Ă  la folie, comme chacun de mes enfants. J’ai fini par me dire Pourquoi serais-je coupable de son suicide » ? C’était comme lui rendre son geste. Je lui ai fait cadeau de la vie. Ce cadeau, Ă  un moment, elle n’en a plus voulu. Je ne suis pas une mĂšre toute puissante, je n’ai pas droit de vie ou de mort sur mes enfants. Aujourd’hui, j’ai rĂ©alisĂ© que je n’étais pas coupable, mĂȘme s’il reste, au fond, un mince filet de culpabilitĂ© qu’il n’est pas possible d’effacer. Un temps, j’ai souhaitĂ© mourir » Au dĂ©but, j’avais des flashs de Camille pendue, des images, j’étais hantĂ©e par cette vision. J’ai souhaitĂ© mourir, ce dĂ©sir Ă©tait trĂšs prĂ©sent. Nous avons trouvĂ© un psychiatre, qui nous a suivis pendant un an. Un jour, je lui ai fait part de mon dĂ©sir de la rejoindre. Il m’a alors fait vivre une sĂ©ance d’EMDR, au cours de laquelle il m’a dit Allez-y, visualisez-vous en train de vous pendre ». J’ai eu la sensation que je le faisais. Les flashs et les images ont alors disparu. DĂ©sormais, je peux repenser Ă  ce moment terrible, Ă  la folie que j’ai ressentie, sans que cela ne me traumatise. Éric et moi nous aimions trĂšs fort, mais nous Ă©tions chacun emmurĂ© dans notre peine. Ce drame n’a pas remis notre couple en cause, mais nous n’arrivions pas Ă  voir l’autre souffrir. Nous ne parvenions plus du tout Ă  communiquer. Le psychiatre nous permettait de nous reconnecter, de discuter Ă  nouveau, chaque semaine. La premiĂšre annĂ©e, Camille prenait toute la place. TrĂšs vite, j’ai eu conscience de ce risque. Ce psy nous a aidĂ©s Ă  nous recentrer autour de nos trois autres enfants. Il nous a dit, Ă  mon mari et moi, un jour Imaginez-les parler de vous dans dix ans ». Une autre fois Vos enfants n’attendent qu’une chose, c’est que vous soyez debout ». Ce furent deux dĂ©clics, j’ai pris conscience qu’ils avaient besoin de nous. Nous avons recréé notre cellule familiale en nous adaptant Ă  la maniĂšre que chacun avait de vivre son deuil. Il n’y pas eu de tabou, nous pouvions et pouvons parler de Camille. Nos enfants ont mĂ»ri plus vite que les autres, mais aujourd’hui, il me semble qu’ils se portent bien. Petit Ă  petit, j’ai repris goĂ»t Ă  de nombreuses petites choses, de petits plaisirs. Je me suis autorisĂ©e Ă  rire de nouveau, puis Ă  partir en voyage
 Au bout de trois ans, j’ai vraiment sorti la tĂȘte de l’eau. Avant, la souffrance Ă©tait permanente, mais je piochais quelques moments lĂ©gers Ă  droite Ă  gauche. J’avais parfois l’impression d’aller mieux, avant de replonger plus profondĂ©ment encore. Lire sous la plume du psychiatre Christophe FaurĂ© que ce phĂ©nomĂšne est tout Ă  fait normal m’a rassurĂ©e. Un an aprĂšs la mort de Camille, je me suis inscrite Ă  un grand chƓur. Personne ne connaissait mon histoire, retrouver l’anonymat m’a beaucoup aidĂ©e. Je n’étais plus vue comme la mĂšre d’une personne suicidĂ©e. J’ai Ă©largi mon cercle d’amis, je suis allĂ©e vers les autres, j’ai agi. Avec Éric, nous nous permettions de rire, de partir en voyage, mais quelque chose restait tapi au fond de nous et pouvait revenir Ă  la surface. Nous avons commencĂ© Ă  Ă©crire notre premier livre. L’écriture a Ă©galement Ă©tĂ© salvatrice. Nous nous sommes Ă©galement engagĂ©s dans une association de parents endeuillĂ©s. Cela nous a permis de passer de ceux qui sont aidĂ©s Ă  ceux qui aident. Aujourd’hui, huit ans aprĂšs, je pense Ă  Camille trĂšs souvent, mais avec lĂ©gĂšretĂ©. Cet Ă©tĂ©, mon mari et moi sommes partis en Islande. Nous avons fait beaucoup de randonnĂ©es. J’avais vraiment l’impression qu’elle Ă©tait avec nous, que je lui offrais ces paysages magiques. Quand je pense Ă  elle, ce n’est plus une souffrance. C’est redevenu une relation juste. DĂ©sormais, je suis heureuse, la vie a repris son sens. A lire aussi La Vie quand mĂȘme survivre et renaĂźtre aprĂšs la mort de son enfant, D’Elisabeth et Eric de Gentil-Baichis Chronique Sociale. Si ce n’était son absence, d’Elisabeth de Gentil-Baichis, l’Harmattan. A dĂ©couvrir La vie aprĂšs le suicide d'un proche Ils ont perdu un conjoint, une sƓur, un enfant, qui s’est donnĂ© la mort. Un cataclysme. PassĂ© la sidĂ©ration, vient le temps d’un deuil qui semble impossible, insurmontable. Katia Chapoutier, rĂ©alisatrice du film, fait partie de ces personnes qui ont vĂ©cu l’indicible. En 2006, sa sƓur a choisi de quitter cette vie. Elle a voulu comprendre comment les proches de suicidĂ©s retrouvent le goĂ»t de vivre. Pour cela, elle a dĂ©cidĂ© de leur donner la parole et les rĂ©unir dans ce documentaire. Avec pudeur mais sans attĂ©nuer leur douleur, face camĂ©ra, ces frĂšres, sƓurs, conjoints ou parents endeuillĂ©s ont acceptĂ© de se livrer. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire MALADIE D'ALZHEIMER 27/01/2018 PRÉVENIR L'APPARITION DE LA MALADIE D'ALZHEIMER Les scientifiques ignorent comment prĂ©venir l'apparition de deux types lĂ©sions caractĂ©ristiques de la maladie d'Alzheimer. En revanche, de nombreuses prĂ©conisations existent pour retarder l'apparition de ses symptĂŽmes. Point sur l'Ă©tat des connaissances scientifiques sur le sujet avec le Dr Carole Sereni, chef de service de neurologie hĂŽpital LĂ©opold-Bellan Paris. Par Florian GouthiĂšre PrĂ©venir les pathologies vasculaires "Il y a une association perverse entre les lĂ©sions typiques de la maladie d'Alzheimer, qui ont une Ă©volution lente, et les lĂ©sions vasculaires", explique le docteur Sereni. "Du fait de ces lĂ©sions de type vasculaire, les symptĂŽmes de la maladie vont apparaĂźtre plus tĂŽt, et Ă©voluer beaucoup plus vite. En consĂ©quence, tout ce qui est valable pour la prĂ©vention des pathologies vasculaires cĂ©rĂ©brales est valable pour retarder l'apparition des symptĂŽmes de la maladie d’Alzheimer." De fait, le diabĂšte, le surpoids, un haut taux de cholestĂ©rol, le tabagisme ou la sĂ©dentaritĂ© sont autant de facteurs qui vont favoriser l'apparition des symptĂŽmes. "Ceci justifie toutes les prĂ©conisations d'ordre hygiĂ©no-diĂ©tĂ©tiques", poursuit Carole Sereni. "Plusieurs Ă©tudes ont ainsi soulignĂ© les bĂ©nĂ©fices du "rĂ©gime crĂ©tois", riche en fruits et en lĂ©gumes, dans la prĂ©vention de la maladie d'Alzheimer. Celui-ci est probablement d'autant plus intĂ©ressant qu'en plus d'une bonne santĂ© vasculaire, il peut exister des bĂ©nĂ©fices en termes d'apports en antioxydants. Ces antioxydants participent Ă  la rĂ©duction de l'inflammation, et les lĂ©sions [typiques de la maladie d’Alzheimer] sont des formes d'inflammation." Entretenir notre rĂ©seau de neurones Par ailleurs, il faut souligner la grande importance de l'exercice physique pour prĂ©venir l'apparition des symptĂŽmes de la maladie. LĂ  encore, il y a d'importants bĂ©nĂ©fices en terme de santĂ© cardiovasculaire. Mais l'exercice physique joue Ă©galement sur les capacitĂ©s - modestes mais rĂ©elles - de rĂ©gĂ©nĂ©ration de notre cerveau. Il semble que l'activitĂ© gĂ©nĂ©rale cĂ©rĂ©brale augmente la capacitĂ© de nĂ©ogĂ©nĂšse des neurones. Or, le volume de notre cerveau consacrĂ© Ă  la production de nos mouvements et Ă  leur coordination est trĂšs, trĂšs important ! "En comparaison, les efforts purement intellectuels sollicitent moins le cerveau", note le docteur Sereni. Il ne s'agit pas, pour autant, de les nĂ©gliger 1. "La lecture d'un livre est probablement l’exercice intellectuel qui sollicite le plus le cerveau", complĂšte le mĂ©decin. L'importance des relations sociales TroisiĂšme voie de prĂ©vention de la maladie les relations sociales. "On met plus le cerveau en jeu quand on parle Ă  quelqu'un que lorsque l'on reste seul", explique le docteur Sereni. Certaines Ă©tudes ont montrĂ© que les symptĂŽmes de la maladie tendent Ă  apparaĂźtre plus tard chez les personnes qui ont travaillĂ© le plus longtemps. "Cela n'a rien d'Ă©tonnant", commente le mĂ©decin. "Le travail entretien activitĂ© et sociabilitĂ©. Plus on reste en contact avec les autres et plus on maintient son activitĂ© physique, mieux c’est !" "Aujourd'hui, voilĂ  les seules prĂ©conisations que l'on peut faire pour prĂ©venir l’apparition des symptĂŽmes de la maladie", conclut-elle. "Il est trĂšs difficile de s’aventurer au delĂ  de ces conseils gĂ©nĂ©raux, qui sont ceux d'une bonne hygiĂšne de vie." 1 A noter qu’il semble qu'un dĂ©veloppement prĂ©coce du rĂ©seau de synapses retarde l'expression de la maladie Ă  l’ñge adulte. Il existe probablement une plus grande aisance pour le cerveau Ă  se reconfigurer chez des personnes ayant eu une sollicitation intellectuelle plus importante dans l'enfance. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire ADDICTION AUX JEUX VIDÉO 28/01/2018 L’OMS PRÊTE À RECONNAÎTRE L’ADDICTION AUX JEUX VIDÉO COMME UNE MALADIE La Classification internationale des maladies de l’OMS devrait comprendre, dĂšs 2018, l’addiction aux jeux vidĂ©o. Par Maud Le Rest - RĂ©digĂ© le 28/12/2017 A l’heure oĂč les instances sportives mondiales dĂ©battent sur l’introduction du e-sport – les jeux d’équipe en ligne – aux Jeux olympiques, l’Organisation mondiale de la santĂ© OMS semble lancer un autre dĂ©bat. En effet, selon le magazine amĂ©ricain Forbes, l’OMS serait sur le point d’inclure l’addiction aux jeux vidĂ©o dans sa Classification internationale des maladies. Cette liste, internationalement reconnue, a Ă©tĂ© actualisĂ©e pour la derniĂšre fois en 1990. Sa prochaine version, intitulĂ©e CIM-11, devrait bientĂŽt voir le jour. Cette dĂ©cision est inĂ©dite pour la premiĂšre fois, l’OMS reconnaĂźt l’existence d’un "gaming disorder", que l’on peut traduire en français par "trouble du jeu vidĂ©o" ou "maladie du jeu vidĂ©o". Cette addiction concerne les jeux en ligne, trĂšs rĂ©pandus, mais aussi les jeux vidĂ©o classiques. Aussi viendra-t-elle rejoindre ce que l’OMS classe dĂ©jĂ  dans la catĂ©gorie des "troubles liĂ©s Ă  des conduites addictives", Ă  savoir l’addiction aux jeux de hasard, seule composante, pour l’instant, de cette catĂ©gorie. Une perte de contrĂŽle sur le jeu Selon la revue amĂ©ricaine Psychology Today, l’OMS s’apprĂȘte Ă  dĂ©finir le "gaming disorder" comme suit "L’addiction aux jeux vidĂ©o se caractĂ©rise par le fait de jouer aux jeux vidĂ©o de façon persistante ou rĂ©currente [
], en ligne ou hors-ligne. Elle se manifeste par 1 une perte de contrĂŽle sur le jeu quant Ă  sa frĂ©quence, son intensitĂ©, sa durĂ©e, son arrĂȘt ou son contexte, par exemple ; 2 une prioritĂ© grandissante donnĂ©e au jeu, jusqu’au point oĂč cela prend le pas sur d’autres centres d’intĂ©rĂȘt ou activitĂ©s quotidiennes ; 3 le fait de continuer Ă  jouer ou de jouer encore plus malgrĂ© les consĂ©quences nĂ©gatives que cela induit. Cette habitude comportementale est suffisamment sĂ©vĂšre pour entraĂźner des altĂ©rations de la vie personnelle, familiale, sociale [
]. L’habitude comportementale peut ĂȘtre continue, ou Ă©pisodique et rĂ©currente. Pour Ă©tablir un diagnostic d’addiction aux jeux vidĂ©o, il faut observer une pĂ©riode d’au moins 12 mois. Cependant, cette durĂ©e peut ĂȘtre rĂ©duite si les conditions du diagnostic sont prĂ©sentes et que les symptĂŽmes sont sĂ©vĂšres." Le "gaming disorder" est donc un trouble grave, qui ne doit pas ĂȘtre confondu avec un simple attrait pour les jeux vidĂ©o. Pour l’heure, une majoritĂ© Ă©crasante d’adeptes des jeux vidĂ©o s’y adonnent pour le plaisir, sans que cela ne revĂȘte de caractĂšre pathologique. Une Ă©tude publiĂ©e dans revue amĂ©ricaine Molecular Psychiatry avait par ailleurs dĂ©montrĂ©, en 2013, que jouer Ă  Super Mario 64 permettait de dĂ©velopper le volume du cerveau. Jouer aux jeux vidĂ©o est donc plus que permis, mais Ă  petite dose ! Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire SOIGNER LES ACCROS AUX JEUX VIDÉO 29/01/2018 AU CHU DE VILLEJUIF, DES CONSULTATIONS SPÉCIALISÉES POUR SOIGNER LES ACCROS AUX JEUX VIDÉO L'addiction aux jeux vidĂ©o touche souvent des jeunes timides, introvertis qui se plongent durant des heures dans un monde 100% virtuel. DerriĂšre cette vie passĂ©e derriĂšre les Ă©crans se cachent souvent des troubles psychiatriques comme la dĂ©pression ou l'anxiĂ©tĂ©. L'hĂŽpital Paul Brousse offre Ă  ces accros aux jeux vidĂ©o une prise en charge intensive unique France. Par la rĂ©daction d' - RĂ©digĂ© le 26/01/2018 L'addiction aux jeux vidĂ©o, une vraie maladie En juin 2018, l'Organisation mondiale de la santĂ© OMS devrait reconnaĂźtre l'addiction aux jeux vidĂ©o comme une maladie, en l'ajoutant Ă  la onziĂšme liste de la classification internationale des maladies. Si le jeu vidĂ©o est pour certains un passe-temps, pour d'autres il s'agit d'une passion dĂ©bordante qui peut devenir une addiction ingĂ©rable. Pour reprendre leur vie en main, certains "gamers" doivent passer par la case hĂŽpital oĂč des groupes de parole sont organisĂ©s. Tous les participants n'ont pas tous la mĂȘme addiction jeux vidĂ©o, mais aussi alcool et stupĂ©fiants, mais ils sont rĂ©unis ensemble pour faire le parallĂšle entre chacune de leur dĂ©pendance. "L'objectif principal c'est qu'ils sortent un peu de leur carapace. C'est un lieu Ă  eux, en dehors de la famille, en dehors de leur contexte oĂč ils peuvent parler, se livrer
 Et en gĂ©nĂ©ral, ils s'y sentent plutĂŽt bien. Nous ne sommes pas dans le jugement et nous essayons de leur apporter des outils pour les accompagner dans leurs projets et qu'ils aillent mieux", explique Catherine Marill, infirmiĂšre. Des exercices cognitifs sont Ă©galement proposĂ©s. L'hĂŽpital de jour Paul Brousse de Villejuif spĂ©cialisĂ© dans l'addiction propose de nombreux ateliers pluridisciplinaires. Chaque jeune s'y rend deux Ă  trois journĂ©es par semaine. Une prise en charge collective intensive pour faciliter l'adhĂ©sion au traitement "Quand on est addict, que ce soit aux substances ou aux jeux, on est plus isolĂ©, on se met plus en retrait, on se marginalise et cela constitue une base commune. Et dĂšs lors que l'on sort de cet isolement, on culpabilise moins, on rencontre d'autres jeunes qui sont aussi dans le soin. Il y a alors quelque chose qui vient de l'ordre du possible. Et tout cela participe au bon dĂ©roulement de la prise en charge", souligne le Dr GeneviĂšve Lafaye, psychiatre addictologue. En moyenne, un jeune accro aux jeux vidĂ©o frĂ©quente durant six mois l'hĂŽpital de jour Paul Brousse de Villejuif, seul Ă©tablissement en France Ă  proposer ce type de prise en charge. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire REVALORISER LA PSYCHIATRIE 30/01/2018 AGNÈS BUZYN VEUT REVALORISER LA PSYCHIATRIE La ministre de la SantĂ© AgnĂšs Buzyn promet plus de moyens pour la psychiatrie, dont elle veut faire Ă©voluer le modĂšle de financement et le mode d’organisation. Par la rĂ©daction d' - RĂ©digĂ© le 26/01/2018 La psychiatrie ne sera plus "le parent pauvre" de la mĂ©decine. AgnĂšs Buzyn s’y engage. La ministre de la SantĂ© a annoncĂ©, en clĂŽture du CongrĂšs de l'EncĂ©phale Ă  Paris, qu’elle en faisait une "prioritĂ© de santĂ©". Elle prĂ©sente, ce vendredi 26 janvier, un plan de douze mesures d’urgence en faveur de la psychiatrie, sur la base de propositions formulĂ©es en dĂ©cembre par l’ensemble des reprĂ©sentants de la spĂ©cialitĂ©. Un financement et une organisation revus "La psychiatrie est une discipline qui s’est paupĂ©risĂ©e et sur laquelle il n’y a pas eu un vrai investissement depuis des annĂ©es. Pourtant les besoins sont en constante augmentation, a dĂ©clarĂ© la ministre Ă  nos confrĂšres du Monde. Dans beaucoup d’endroits, les psychiatres tirent la sonnette d’alarme sur les moyens parce que leur activitĂ© est la variable d’ajustement du budget du reste de l’hĂŽpital." Selon AgnĂšs Buzyn, les Ă©tablissements autorisĂ©s en psychiatrie demeurent aujourd'hui financĂ©s par des dotations historiques, marquĂ©es par d'importantes inĂ©galitĂ©s entre rĂ©gions et Ă©tablissements. Ce modĂšle doit Ă©voluer. "La psychiatrie sera l'une des premiĂšres disciplines concernĂ©es par les financements des parcours innovants, tels que prĂ©vus par l'article 51 de la loi de financement de la sĂ©curitĂ© sociale", a promis la ministre, comme le rapporte l’AFP. "Je veillerai Ă  ce que le budget de la psychiatrie soit prĂ©servĂ© dans les Groupements hospitaliers de territoires et dans les hĂŽpitaux gĂ©nĂ©raux." Un budget prĂ©servĂ© et non pas forcĂ©ment augmentĂ© pour AgnĂšs Buzyn, l’augmentation budgĂ©taire ne peut pas ĂȘtre la rĂ©ponse systĂ©matique et est souvent une solution de facilitĂ©. La prioritĂ© reste pour elle le dialogue et la concertation. "Il vaut mieux d’abord faire en sorte que les professionnels s’organisent et se parlent plutĂŽt que de systĂ©matiquement rajouter des moyens dans des endroits qui sont mal organisĂ©s ou qui ne respectent pas les bonnes pratiques." La fin du dualisme entre mĂ©decine somatique et psychique La ministre a aussi estimĂ© fondamental que la psychiatrie soit totalement ĂȘtre intĂ©grĂ©e au monde de la santĂ© et soumise aux mĂȘmes exigences de qualitĂ© et de pertinence des soins que les autres spĂ©cialitĂ©s. Elle a particuliĂšrement insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de faire tomber la barriĂšre entre mĂ©decine somatique et psychique. D'aprĂšs elle, "l'organisation des soins met trop de distance entre les Ă©tablissements spĂ©cialisĂ©s en santĂ© mentale, les hĂŽpitaux gĂ©nĂ©raux et les praticiens de ville, de mĂ©decine somatique ou de psychiatrie". ConsĂ©quence les malades psychiatriques ne bĂ©nĂ©ficient pas des mĂȘmes soins somatiques que les autres, ce qui est prĂ©judiciable pour leur santĂ© et fait baisser leur espĂ©rance de vie. Dans ce combat, AgnĂšs Buzyn veut faire jouer un rĂŽle central aux mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes. Mieux formĂ©s aux problĂ©matiques de santĂ© mentale, ils pourraient prendre en charge plus de situations et, si nĂ©cessaire, mieux orienter les patients. Des changements dans l’organisation des Ă©tudes de mĂ©decine vont permettre de mieux faire face aux besoins. "Tous ces futurs praticiens effectueront un stage obligatoire en psychiatrie au cours de leurs Ă©tudes. Trois ou six mois, les modalitĂ©s restent Ă  discuter", a aussi dĂ©clarĂ© la ministre au Monde. A la rescousse de la pĂ©dopsychiatrie Autre chantier prĂ©vu s’attaquer Ă  la pĂ©nurie de pĂ©dopsychiatres et de ses consĂ©quences sur la formation des Ă©tudiants. "Les professionnels sont dĂ©bordĂ©s, et les universitaires ne peuvent plus faire d’enseignement et de recherche tellement il y a de patients Ă  prendre en charge. Il y a des rĂ©gions entiĂšres oĂč il n’y a pas de formation." Pour lutter contre cette absence d’investissement, vĂ©ritable "cercle vicieux", la ministre a dĂ©clarĂ© vouloir qu’il y ait au moins un poste de professeur de pĂ©dopsychiatrie par facultĂ© de mĂ©decine, estimant qu’il s’agissait lĂ  d’un "premier pas indispensable pour retrouver l’attractivitĂ©". ParallĂšlement, les tarifs de certaines consultations de pĂ©dopsychiatrie devraient ĂȘtre réévaluĂ©s. Objectifs de ces rĂ©flexions et rĂ©formes mieux prendre en charge les malades psychiatriques pour, in fine, faire cĂ©der la stigmatisation dont ils continuent de souffrir. "Le regard de la sociĂ©tĂ© sur ce secteur doit changer", insiste AgnĂšs Buzyn. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire ÉROTISME, TORTURE, CANNIBALISME... 31/01/2018 ÉROTISME, TORTURE, CANNIBALISME 
 LA FACE CACHÉE DES COMPTINES FRANÇAISES Il court, il court le furet, Une souris verte, Il Ă©tait un petit navire sont des comptines qui ont bercĂ© votre enfance ? DerriĂšre leur apparence bien naĂŻve et innocente, ces chansonnettes ont en rĂ©alitĂ© un sens caché  et parfois osĂ© ! Pourquoi dissimuler un double discours effrontĂ© derriĂšre des couplets apparemment si lĂ©gers et anodins? C'est un bon moyen de faire passer des messages satiriques, critiques sociales ou encore allusions libertines sans risquer la censure. Et aprĂšs tout, les enfants n'y comprennent rien. Mais vous, continuerez-vous Ă  chanter ces comptines comme avant? Une souris verte, qui courait dans l'herbe» La souris verte serait une rĂ©fĂ©rence Ă  un soldat vendĂ©en. Il aurait Ă©tĂ© traquĂ© par les soldats rĂ©publicains pendant la Guerre de VendĂ©e 1793-1795 et soumis Ă  diffĂ©rentes tortures. Le but Ă©tant d'en faire un escargot tout chaud», pas besoin de beaucoup d'imagination pour voir l'horreur de la scĂšne. Nous n'irons plus au bois, les lauriers sont coupĂ©s» Au XVIIIe siĂšcle, la prostitution va bon train dans les bois et les maisons closes sont signalĂ©es par la prĂ©sence de lauriers sur les portes. Louis XIV dĂ©cide d'interdire ces maisons de prostitution, notamment pour lutter contre la propagation de maladies qui affectent les ouvriers qui travaillent dans le jardin de Versailles. Entrez dans la danse, voyez comme on danse, chantez, dansez, embrassez qui vous voudrez» est une protestation contre cette dĂ©cision royale qui invite clairement au libertinage. Si vous croyiez conter Ă  vos enfants l'histoire banale d'une jeune femme qui va faire sa cueillette dans les bois, c'est loupĂ©! Il Ă©tait un petit navire» Tout le monde connaĂźt le premier couplet de cette comptine, mais il est plus rare de chanter les quinze autres. Et pourtant, le jeu en vaut la chandelle. Avec un air enjouĂ©, Il Ă©tait un petit navire» retrace l'histoire d'un petit marin qui, aprĂšs un tirage au sort, est dĂ©signĂ© pour ĂȘtre mangĂ© par l'Ă©quipage de son navire qui manque de vivres. Le matelot est sauvĂ© de ce cannibalisme par un miracle. Une priĂšre Ă  la Vierge Marie qui entraĂźna une profusion inattendue de poissons. Il court, il court le furet» Vous le chantiez la semaine derniĂšre Ă  votre enfant sans savoir que cette comptine relevait de la contrepĂšterie, une permutation de lettres ou syllabes qui permettent de cacher un sens masquĂ©, indĂ©cent. Relisez le titre de la comptine encore une fois et remplacez le c» de court», par le f» du mot furet». Eh oui, le curé» qui fourre» est tout de suite plus grivois. Le succĂšs de la comptine remonte Ă  la RĂ©gence exercĂ©e par Philippe d'OrlĂ©ans 1715-1723. Le cardinal Dubois Ă©tait alors le principal ministre d'État, bien connu pour sa conduite sulfureuse avec les femmes
 Il pleut, il pleut bergĂšre» TirĂ©e de l'opĂ©ra-comique de Fabre d'Églantine, Laure et PĂ©trarque 1780, la chansonnette aurait Ă©tĂ© rĂ©citĂ©e le lendemain de la prise de la Bastille, lors de la crĂ©ation de la Garde nationale. La bergĂšre est une rĂ©fĂ©rence Ă  la reine Marie-Antoinette, qui se plaisait Ă  jouer Ă  la bergĂšre au hameau de la Reine, dans le parc du jardin de Versailles. La cour est symbolisĂ©e par des blancs moutons», sans doute une allusion aux perruques poudrĂ©es des nobles de l'Ă©poque, et l'orage» est une prĂ©diction de la RĂ©volution qui menace. Si on en croit la lĂ©gende, Fabre d'Églantine aurait fredonnĂ© l'air de cette comptine en montant Ă  l'Ă©chafaud, le 5 avril 1794. Par Anne-Gabrielle Roland-Gosselin Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LA MALADIE À CORPS DE LÉWY 05/02/2018 LA MALADIE À CORPS DE LÉWY, UNE DÉMENCE MÉCONNUE Moins connue que la maladie d'Alzheimer, la maladie Ă  corps de LĂ©wy reprĂ©sente pourtant 20% des cas de dĂ©mences. De diagnostic ardu, sa prise en charge est aussi difficile. Par Dr Charlotte Tourmente - RĂ©digĂ© le 17/01/2018 La maladie Ă  corps de LĂ©wy en bref Elle toucherait prĂšs de 200 000 personnes d'aprĂšs l'association France Alzheimer et 67% des patients ne seraient pas diagnostiquĂ©s. L'affection tire son nom de la prĂ©sence d'inclusions, appelĂ©es corps de LĂ©wy, dans les neurones. Elles contiennent des filaments neuronaux et une protĂ©ine appelĂ©e alpha-synucléïne. Les symptĂŽmes varient selon la localisation des atteintes dans le cerveau. La maladie survient le plus souvent aprĂšs 50 ans et touche un peu plus les hommes que les femmes. L'Ă©volution est variable et l'espĂ©rance de vie est situĂ©e entre 2 et 20 ans Ă  partir du diagnostic. Des symptĂŽmes variĂ©s Cette maladie prend deux formes la dĂ©mence Ă  corps de LĂ©wy proprement dite et celle qui relĂšve de la maladie de Parkinson leurs symptĂŽmes sont globalement similaires mais l'entrĂ©e dans la maladie diffĂšre. Elle est d'ailleurs parfois confondue avec les maladies d'Alzheimer et de Parkinson. Les symptĂŽmes cognitifs Ils sont souvent les premiers signes. Il peut s'agir de difficultĂ©s d'attention, Ă  effectuer deux tĂąches en mĂȘme temps, ou encore Ă  raisonner de façon logique. Les idĂ©es sont parfois confuses. Ces symptĂŽmes surviennent parfois plusieurs annĂ©es aprĂšs le diagnostic. Ils fluctuent dans le temps l'attention, la concentration, la vigilance sont variables d'une heure Ă  l'autre ou d'une journĂ©e Ă  l'autre. La personne sera capable d'avoir une conversation suivie et lucide Ă  certains moments, tandis qu'Ă  d'autres elle s'en rĂ©vĂšlera incapable. Les hallucinations et les troubles du sommeil 8 patients sur 10 souffriraient d'hallucinations le plus souvent visuelles, qui apparaĂźtraient frĂ©quemment dans les premiers temps de la maladie. Le sommeil des malades est agitĂ©, avec des rĂȘves vĂ©cus de façon active, avec des mouvements parfois violents. Les symptĂŽmes moteurs Ils surviennent immĂ©diatement et font confondre l'affection avec une maladie de Parkinson, ou aprĂšs quelques annĂ©es. Ils prennent la forme d'une modification de l'Ă©criture, d'une akinĂ©sie en d'autres termes, une lenteur Ă  initier le mouvement, qui rend la dĂ©marche traĂźnante, de problĂšmes d'Ă©quilibre et des chutes. L'expression du visage est parfois figĂ©e, la voix peut se modifier et devenir plus faible. Une modification du comportement et de l'humeur La personne peut prĂ©senter des changements d'humeur et de comportement, qui font Ă©voquer une dĂ©pression. Elle peut ĂȘtre lĂ©thargique et beaucoup dormir. Elle souffre parfois de dĂ©pression, d'anxiĂ©tĂ©, d'apathie ou au contraire d'agitation, de paranoĂŻa ou de dĂ©lire. Parfois, le patient croit que son proche a Ă©tĂ© remplacĂ© par un sosie, ce qui est trĂšs perturbant pour le proche
 Un diagnostic et un traitement complexes Un diagnostic difficile Le diagnostic est rendu malaisĂ© du fait de la variabilitĂ© des symptĂŽmes et de leur fluctuation. Il se pose grĂące Ă  la clinique, notamment les fluctuations cognitives, le ralentissement,
 Le scanner et l'IRM montre les anomalies propres Ă  la maladie Ă  corps de LĂ©wy, comme la diminution de volume de certaines zones. La scintigraphie cĂ©rĂ©brale peut aider Ă  poser le diagnostic. Mais seule une autopsie aprĂšs le dĂ©cĂšs apportera le diagnostic de certitude. Certains antidĂ©presseurs sont Ă©galement efficaces sur l'humeur mais lĂ  encore, leurs effets secondaires risquent d'aggraver certains symptĂŽmes. Un traitement insuffisant Le traitement est uniquement symptomatique puisqu'il n'existe pas de traitement curatif. Les mĂ©dicaments utilisĂ©s dans la maladie d'Alzheimer fonctionnent bien sur les symptĂŽmes cognitifs chez certains patients. Ceux de la maladie de Parkinson sont utilisĂ©s pour amĂ©liorer la marche, avec prĂ©cautions du fait de leurs effets indĂ©sirables et de l'aggravation possible des troubles cognitifs. L'Ă©volution de la maladie doit ĂȘtre anticipĂ©e et il est utile de rencontrer rapidement l'Ă©quipe de soignants qui viendra Ă  domicile ultĂ©rieurement. Infirmier, aide-soignant, kinĂ©sithĂ©rapeute, orthophoniste doivent connaĂźtre la maladie pour mieux comprendre le malade, ses symptĂŽmes et leur fluctuation. Une Ă©quipe spĂ©cialisĂ©e Alzheimer permettra d'entretenir les capacitĂ©s restantes du patient, adapter le domicile, soutenir l'aidant. Celui-ci peut trouver de l'aide grĂące au rĂ©seau des aidants de la maladie Ă  corps de LĂ©wy. Les structures d'accueil de jour offrent un accueil un ou plusieurs jours par semaine et maintiennent le lien social ; les professionnels sur place stimulent le malade grĂące aux ateliers mĂ©moire ou la pratique d'activitĂ©s adaptĂ©es comme l'art-thĂ©rapie. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LES TOCS 10/02/2018 LES TOCS DES OBSESSIONS MAL COMPRISES Se laver les mains cinquante fois par jour, vĂ©rifier dix fois de suite que le gaz est bien fermĂ©... Tel est parfois le quotidien des personnes qui souffrent de TOC. Zoom sur ces Troubles Obsessionnels Compulsifs qui peuvent vĂ©ritablement gĂącher la vie. TOC qu'est-ce que c'est ? Les troubles obsessionnels compulsifs touchent 2 Ă  4% de la population française. Ce trouble anxieux a deux composantes une composante obsessionnelle avec des pensĂ©es inquiĂ©tantes qui tournent en boucle dans l'esprit de celui/celle qui en souffre, et une composante compulsive avec un ensemble de rituels qui permettent au sujet d'apaiser ses craintes. S'il arrive Ă  tout le monde d'avoir des petites habitudes Ă©tranges, les personnes qui souffrent de TOC sont quant Ă  elles incapables de contrĂŽler leurs manies. DiffĂ©rents TOC et une mĂȘme cause Les TOC portent gĂ©nĂ©ralement sur des thĂšmes prĂ©cis tels que la saletĂ©, le dĂ©sordre, la sexualitĂ© ou la mort. Une personne qui a peur des virus pourra par exemple faire le mĂ©nage quatre ou cinq fois par jour tandis qu'un individu obsĂ©dĂ© par l'ordre et la symĂ©trie s'efforcera de disposer des objets selon un agencement bien spĂ©cifique. À l'origine de ce trouble aux diffĂ©rents visages, il y a toujours une mĂȘme cause une anxiĂ©tĂ© marquĂ©e qui submerge le sujet. TOC des traitements efficaces S'ils ne sont pas graves, les TOC peuvent se rĂ©vĂ©ler trĂšs handicapants et gĂącher la vie de ceux qui en souffrent. Heureusement, plusieurs traitements ont dĂ©jĂ  fait leurs preuves ! Parmi eux, on retrouve notamment la thĂ©rapie comportementale et cognitive TCC qui aide le sujet Ă  ne plus avoir peur de ses pensĂ©es intrusives et Ă  les accepter sans chercher Ă  les compenser. Les mĂ©dicaments antidĂ©presseurs permettent Ă©galement d'observer des rĂ©sultats rapides lorsqu'ils sont associĂ©s Ă  une psychothĂ©rapie. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LES TROUBLES DYS 11/02/2018 LES TROUBLES DYS POUR UNE MEILLEURE COORDINATION DES PROFESSIONNELS SPÉCIALISÉS Pour Ă©viter les retards diagnostiques et les errances dans la prise en charge des enfants souffrant de troubles de l’apprentissage, la Haute autoritĂ© de santĂ© a prĂ©sentĂ© ce 31 janvier ses prĂ©conisations en terme de parcours de soin, inspirĂ© des retours d’expĂ©riences du territoire. Par la rĂ©daction d' - RĂ©digĂ© le 31/01/2018 Dans une communication de septembre 2015, l'AcadĂ©mie nationale de mĂ©decine Ă©valuait la frĂ©quence des troubles "dys" Ă  "environ 8% des enfants d'Ăąge scolaire". La recherche progresse mais l'origine de ces troubles reste encore mal comprise. Dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dysorthographie
 parfois dĂ©signĂ©s sous le vocable gĂ©nĂ©rique de "troubles dys", les troubles spĂ©cifiques du langage et des apprentissages TSLA toucheraient prĂšs de 8% des enfants d’ñge scolaire. Depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000, des stratĂ©gies d’accompagnement ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©es de façon indĂ©pendante sur le territoire français, faisant Ă©merger une offre de soin jugĂ©e en 2013 "hĂ©tĂ©rogĂšne et inĂ©gale" par un rapport de la Commission nationale de la Naissance et de la SantĂ© de l’enfant CNNSE. Pour pallier cette disparitĂ©, la Haute AutoritĂ© de SantĂ© propose depuis ce 31 janvier un document Ă  destination des soignants et des enseignants, dĂ©taillant "le parcours santĂ© de rĂ©fĂ©rence" des enfants atteints d’un TSLA. RĂ©server les centres universitaires aux cas les plus complexes Tous les enfants souffrant de troubles dys n’ont pas besoin de la mĂȘme prise en charge. Dans les cas les plus frĂ©quents et les moins sĂ©vĂšres, une prise en charge "de proximitĂ©" peut ĂȘtre assurĂ©e par les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes ou les pĂ©diatres et les rééducateurs libĂ©raux orthophoniste, ergothĂ©rapeute, psychomoticien
. Les difficultĂ©s dĂ©noncĂ©es par la CNNSE se rencontreraient Ă  un deuxiĂšme niveau de prise en charge, qui implique les compĂ©tences de plusieurs professionnels "spĂ©cifiquement formĂ©s aux troubles dys et aux approches neurocognitives". Le parcours de soin idĂ©al, selon la HAS, doit mettre en relation ces professionnels entre eux, sous la supervision d’un "mĂ©decin expert". Or, Ă  ce jour, de telles coordinations n’existeraient que "par endroits". Outre la question du suivi inadaptĂ© des enfants, le mauvais dĂ©ploiement de ce deuxiĂšme niveau de prise en charge a une autre consĂ©quence notable les centres de rĂ©fĂ©rence des TSLA, rattachĂ©s aux hĂŽpitaux universitaires – dernier niveau de prise en charge existant, rĂ©servĂ© aux situations les plus complexes, "se trouvent saturĂ©s par des sollicitations trop frĂ©quentes et pas toujours justifiĂ©es"
 "Le niveau 2 de prise en charge" doit aujourd’hui se dĂ©velopper pour couvrir l’ensemble du territoire, sous la forme d’une offre en proximitĂ© des lieux de vie des enfants, et accessible dans un dĂ©lai raisonnable", souligne la Haute autoritĂ© de santĂ©. Selon elle, une meilleure identification par les professionnels des trois niveaux d’accompagnements des TSLA, ainsi que le respect d’un cahier des charges inspirĂ© des expĂ©riences rĂ©ussies, constituera une avancĂ©e significative pour les enfants. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire AMOUR 12/02/2018 AMOUR COMMENT SAVOIR SI C'EST LE BON ? Puis-je ĂȘtre sĂ»re que c’est bien le ou la partenaire idĂ©ale ? Que j’ai enfin trouvĂ© LE grand amour ? La psy Juliette Allais dĂ©cline les indices qui permettent de conforter le sentiment parfois fragile et tĂ©nu que cette fois-ci sera la bonne. Par HĂ©lĂšne Fresnel - Ce n’est pas un fantasme Le partenaire idĂ©al n’existe pas. Il est possible d’avoir de belles relations amoureuses Ă©panouissantes tout au long de sa vie. Il n’y a pas LE prince charmant, une seule personne qui nous correspond. Ca n’existe pas. Être dans l’attente de cette personne-lĂ  qui comblerait tous nos dĂ©sirs avant mĂȘme que nous les formulions est une erreur, un fantasme. Nous allons rencontrer un ĂȘtre humain authentique en chair et en os il aura forcĂ©ment des caractĂ©ristiques qui nous sĂ©duiront et d’autres moins, ainsi qu’un passĂ© avec lequel il faudra composer. Il faut donc accepter l’idĂ©e de ne pas ĂȘtre comblĂ©, l’idĂ©e que la relation comporte des manques et que c’est le signe d’une relation adulte. L’homme ou la femme idĂ©ale n’existe que dans notre imaginaire. Il/elle est Ă  nulle autre pareille Nous voyons souvent que c’est le bon quand nous quittons le schĂ©ma douloureux des relations prĂ©cĂ©dentes. Quelque chose de neuf se met en place. Tout Ă  coup, nous ne reproduisons plus Ă©ternellement les mĂȘmes attentes. Tout Ă  coup, l’autre ne ressemble plus du tout aux partenaires du passĂ© mais il touche Ă  quelque chose qui a intimement du sens pour nous. Nous allons pouvoir partager avec elle/lui des sujets trĂšs personnels, mener Ă  bien un projet qui nous tient Ă  cƓur, sans que nous en ayons parfois eu conscience jusqu’ici. Il vient nous rejoindre, nous chercher dans une partie trĂšs singuliĂšre de nous-mĂȘmes notre crĂ©ativitĂ©, nos souhaits les plus profonds
 Il nous aide Ă  nous accomplir. La parole circule Nous pouvons nous exprimer librement, nous dire l'un Ă  l’autre ce qui nous chiffonne sans craindre de rĂ©actions, sans craindre de vexer. Bien sĂ»r, il ne s’agit pas de porter d’accusations ni de se montrer blessant ou violent verbalement. Mais il doit ĂȘtre possible daborder tous le sujets ouvertement sexualitĂ©, politique, Ă©ducation des enfants
 L’autre nous Ă©coute sans juger, sans critiquer, sans nous brider, sans exercer de manipulation, sans critiques, ni mĂ©pris ni manipulation. Les diffĂ©rences de chacun ne sont ni un facteur de crainte, ni un facteur de risque. Elles nous nourrissent mĂȘme. Il est possible d’ĂȘtre vrai Nous ne craignons pas d’ĂȘtre nous-mĂȘmes et de nous montrer tels que nous sommes, sans fard. Chacun peut se dĂ©ployer librement, sous un regard aimant. Nous nous acceptons tels que nous sommes avec nos petits dĂ©fauts, avec nos fragilitĂ©s. Il ne s’agit pas de se laisser aller mais de pouvoir ĂȘtre naturel sans se sentir coupable, sans avoir peur de perdre l’amour. Nous pouvons montrer notre fatigue, notre lassitude aprĂšs une journĂ©e de travail. Nous nous sentons en sĂ©curitĂ©. Nous ne nous sentons pas obligĂ©s de nous transformer en quelqu’un d’autre pour lui faire plaisir ni correspondre Ă  des attentes auxquelles nous nous imaginons devoir rĂ©pondre ou qu’il/elle formulerait Tu n’es pas assez ceci », Il faudrait que tu sois plus comme ça
 » etc. C’est prĂ©cisĂ©ment le fait d’ĂȘtre soi, d’ĂȘtre vrai, authentique de se montrer sous toutes ses facettes qui alimentent l’amour et le lien. Il/elle prend soin de nous La relation n’est pas un endroit oĂč nous sommes maternĂ©s, oĂč l’autre devrait remplacer un parent qui a Ă©tĂ© dĂ©faillant, oĂč nous nous transformerions en enfant ou en parent l’un de l’autre. Nous sommes dans une relation d’adulte Ă  adulte mais cette relation nous porte. L’autre veut pour nous le meilleur de ce que nous souhaitons devenir et vice versa. Nous sommes dans un espace d’accueil et de dĂ©ploiement oĂč chacun se rĂ©jouit de l’existence de l’autre, qu’il soit vivant, qu’il Ă©prouve des dĂ©sirs et oĂč nous nous efforçons de nous aider l’un et l’autre Ă  rĂ©aliser nos aspirations. Cette posture ne va pas forcĂ©ment de soi elle exige parfois des renoncements, des sacrifices, de ne pas chercher Ă  passer devant l’autre, de ne pas l’oublier pour ne penser qu’à soi, de ne pas tenter de le domestiquer ». Nous sommes des alliĂ©s et cette alliance nous fait rayonner. » A dĂ©couvrir Psychanalyste d’obĂ©dience jungienne, Juliette Allais s’intĂ©resse au sentiment amoureux. Elle est l'auteure de Amour et sens de nos rencontres Eyrolles Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LA CRISE DE LA PSYCHIATRIE 15/02/2018 LA CRISE DE LA PSYCHIATRIE EST NATIONALE ET PROFONDE Fermeture de lits, manque de personnel, locaux dĂ©gradĂ©s... La grogne monte dans les services de psychiatrie. Les explications du Dr Marie-JosĂ© CortĂšs, psychiatre et membre du Syndicat des Psychiatres des HĂŽpitaux SPH. Par la rĂ©daction d' - RĂ©digĂ© le 10/01/2018 Depuis deux mois, l'hĂŽpital psychiatrique Guillaume-RĂ©gnier de Rennes est en grĂšve. Les soignants dĂ©noncent le manque de moyens et de personnel. Une illustration du malaise que traverse actuellement la psychiatrie publique. Avignon, Lyon, Bourges, Amiens... Ces derniers mois, des mouvements similaires ont Ă©mergĂ© dans plusieurs hĂŽpitaux. Quelles sont les raisons de cette crise ? Les rĂ©ponses du Dr Marie-JosĂ© CortĂšs, psychiatre et membre du bureau national du Syndicat des Psychiatres des HĂŽpitaux SPH. Quelles sont les difficultĂ©s rencontrĂ©es par les soignants dans les services de psychiatrie ? Dr M-J CortĂšs "Il n’y a pas de spĂ©cificitĂ© rĂ©gionale. La crise que traverse la psychiatrie et la profession est nationale et profonde. Nous avons le sentiment que, depuis des annĂ©es, la logique dĂ©cisionnelle est exclusivement mĂ©dico-Ă©conomique. Elle n'associe pas forcĂ©ment les soignants, les professionnels de terrain aux dĂ©cisions qui sont prises et qui aboutissent Ă  une difficultĂ© trĂšs claire, celle d'exercer son mĂ©tier dans les rĂšgles de l'art. La psychiatrie est une discipline particuliĂšre qui associe l'art de soigner aux donnĂ©es de la science. Et pour cela, il faut des humains, des infrastructures, des moyens adaptĂ©s
 "Il ne faut pas que, chaque jour, les gens arrivent en se demandant s'il va y avoir suffisamment de professionnels de terrain pour accueillir les patients comme il se doit, s'il va y avoir suffisamment de lits pour accueillir les patients lorsqu’ils doivent ĂȘtre hospitalisĂ©s, si on va fermer telle ou telle structure nous obligeant Ă  un repli presque exclusif sur l'hĂŽpital plutĂŽt que sur les structures ambulatoires... Par essence, la psychiatrie est quelque chose qui soigne Ă  l'extĂ©rieur de l'hĂŽpital, et pas exclusivement Ă  l'hĂŽpital. En 2018, on n'en peut plus. Cela doit cesser. Si nous continuons sur ce chemin, nous ne pourrons plus rendre les missions qui sont attendues aux patients et Ă  leur entourage. Surtout que de jour en jour, les missions sont de plus en plus larges avec des moyens de plus en plus contraints et des injonctions de plus en plus contradictoires." Quelles sont les consĂ©quences pour les patients de cette situation ? Dr M-J CortĂšs "Pour les patients, c'est l'impossibilitĂ© parfois de leur faire faire des choses qui sont l'art et la dentelle de la psychiatrie. Par exemple, sortir avec un patient qui est hospitalisĂ© pour l'accompagner sur un temps suffisant et nĂ©cessaire pour une dĂ©marche spĂ©cifique. Ou par exemple, prendre beaucoup plus de temps pour contenir quelqu'un par la parole et avoir un tout petit peu moins besoin de le contenir par des murs. Ça peut avoir des consĂ©quences sur des pratiques qui ne sont pas tout Ă  fait comme nous souhaitons qu'elles le soient. ConsĂ©quence pour les professionnels une perte de sens de ce qu'est leur mĂ©tier et du coup, une plus grande difficultĂ© Ă  avoir le sentiment qu'ils aident les patients comme il le faut." La ministre de la SantĂ©, AgnĂšs Buzyn, a annoncĂ© le dĂ©blocage de 44 millions d'euros pour la psychiatrie. Est-ce suffisant ? Avez-vous l'impression d'avoir Ă©tĂ© entendus par les pouvoirs publics ? Dr M-J CortĂšs "Oui, nous avons l'impression d'avoir Ă©tĂ© entendus puisqu'il y a un geste de NoĂ«l
 Est-ce suffisant ? Pour cela, il faudrait faire le dĂ©tail des besoins spĂ©cifiques sur l'ensemble du territoire national. C'est un premier pas." Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire ET N'OUBLIE PAS D'ÊTRE HEUREUX 16/02/2018 ET N'OUBLIE PAS D'ÊTRE HEUREUX AbĂ©cĂ©daire de psychologie positive Auteur Christophe AndrĂ© ‱ Date de parution 23/01/2014 ‱ Nombre de page 400 pages ‱ Format 145 x 220 mm ‱ ISBN 9782738129055 N’aie pas peur d’ĂȘtre heureux. Ne t’inquiĂšte pas de savoir si ton bonheur cessera un jour il cessera. Mais ne te dĂ©sespĂšre pas il reviendra, toujours. Ne t’inquiĂšte donc pas et savoure plutĂŽt chaque instant de ta vie. Souris, fais de ton mieux, et surtout n’oublie pas d’ĂȘtre heureux. » C. A. Dans cet ouvrage trĂšs personnel, Christophe AndrĂ© nous accompagne sur le chemin d’une vie plus Ă©panouie, plus heureuse et plus sage, pour mieux traverser les hivers et les Ă©tĂ©s de notre existence. Parcouru de conseils et d’exercices, cet abĂ©cĂ©daire constitue une mĂ©thode passionnante et convaincante pour apprendre Ă  vivre heureux. Christophe AndrĂ© est mĂ©decin psychiatre Ă  l’hĂŽpital Sainte-Anne, Ă  Paris. Il est l’auteur de trĂšs grands succĂšs, en France et Ă  l’étranger Imparfaits, libres et heureux, Les États d’ñme, Psychologie de la peur et bien d’autres encore. Mots clĂ©s bien-ĂȘtre, bonheur, bouddhisme, dĂ©veloppement de soi, dĂ©veloppement intellectuel, dĂ©veloppement personnel, psychologie cognitive Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LES PROTHÈSES AUDITIVES 18/02/2018 LES PROTHÈSES AUDITIVES DIMINUERAIENT LE RISQUE DE DÉMENCE Pour les acteurs Ă©conomique du secteur, mieux rembourser ces dispositifs auditifs rĂ©duirait les coĂ»ts liĂ©s Ă  la prise en charge de ces pathologies. Par la rĂ©daction d' avec AFP - RĂ©digĂ© le 08/02/2018 Emmanuel Macron promettait lors de la campagne prĂ©sidentielle un "100% de prise en charge" des lunettes, des prothĂšses dentaires et de l'audition en 2022, "sans augmenter le prix des mutuelles". Le coĂ»t d'une audioprothĂšse est dissuasif pour de nombreux Français en moyenne, l'appareillage coĂ»te euros, dont 958 Ă  la charge du patient, selon le syndicat professionnel UNSAF. Or, d'aprĂšs des travaux français publiĂ©s en dĂ©but d'annĂ©e dans la revue Journals of Gerontology, ne pas porter cet appareil est nuisible pour la santĂ©. "Cela accroĂźt le risque au long cours de prĂ©senter une dĂ©mence ou une dĂ©pendance et, [plus spĂ©cifiquement] chez les hommes, une dĂ©pression", a expliquĂ© Ă  l'AFP la neuropsychologue HĂ©lĂšne Amieva, de l'Inserm Bordeaux, qui a coordonnĂ© ces recherches. Selon elle, il est donc utile "de dĂ©pister et de traiter la perte d'audition, mĂȘme si on peut considĂ©rer que c'est quelque chose de normal, avec l'Ăąge, d'entendre moins bien". Les chercheurs ont suivi pendant 25 ans 1989-2015 habitants de Gironde et Dordogne ĂągĂ©s de 65 ans ou plus. Des tests des capacitĂ©s cognitives montrent un dĂ©clin significativement accĂ©lĂ©rĂ© chez ceux qui auraient besoin d'un appareil auditif mais n'en portent pas. Chez les personnes portant un appareil auditif, les risques sont moindres, analogues Ă  celles dĂ©clarant ne pas avoir de problĂšme d'audition. Pour les dĂ©mences, le taux de dĂ©mence observĂ© dans le groupe non-Ă©quipĂ© en dĂ©pit de besoins Ă©tait supĂ©rieur de 18% de celui observĂ© dans les autres groupes. En prenant en compte l'incertitude associĂ©e Ă  toute recherche sur un Ă©chantillon rĂ©duit de la population, les chercheurs estiment que le sur-risque dans la population gĂ©nĂ©rale est compris dans une fourchette de valeurs comprise entre 2% et 38%. Des rĂ©sultats pour Ă©clairer les politiques de santĂ© publique Bien que l'Ă©tude se contente de dresser un bilan Ă©pidĂ©miologique, ses rĂ©sultats ne sont pas sans implications d'ordre politique ou Ă©conomique, que n'a pas manquĂ© de faire valoir le syndicat des audioprothĂ©sistes UNSAF. InvitĂ©s Ă  s'exprimer par l'UNSAF lors d'une confĂ©rence de presse organisĂ©e Ă  Paris ce 7 fĂ©vrier, des Ă©conomistes spĂ©cialistes de santĂ© ont estimĂ© que ces rĂ©sultats plaidaient pour un meilleur remboursement. Partant de l'hypothĂšse moyenne d'un sur-risque de l'ordre de 18%, Jean de KervasdouĂ©, du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, a ainsi expliquĂ© que "le rapport entre le coĂ»t d'une audioprothĂšse et les Ă©conomies sur les dĂ©penses de santĂ© est de un Ă  dix. C'est rarissime que l'on trouve ce genre de chiffre. C'est le cas par exemple avec la vaccination". Environ deux millions de Français portent un appareil auditif, a rappelĂ© l'UNSAF, selon qui ils pourraient ĂȘtre "jusqu'Ă  un million de plus", dont deux tiers "susceptibles de s'Ă©quiper si le coĂ»t Ă©tait moins Ă©levĂ©". L'organisation professionnelle des audioprothĂ©sistes a plaidĂ© pour une rĂ©forme en deux temps, qui coĂ»terait 340 millions d'euros par an Ă  l'Assurance-maladie, pour que les appareils soient mieux remboursĂ©s dĂšs 2018, et entiĂšrement Ă  partir de 2020. "On aurait un retour sur investissement, si j'ose dire, qui serait rapide sur l'Ă©chelle d'un quinquennat. Nous savons que chez un patient Ă©quipĂ© d'une prothĂšse, l'Ă©conomie sur les dĂ©penses de santĂ© commence tout de suite", a expliquĂ© le prĂ©sident de l'UNSAF, Luis Godinho. "On a bon espoir d'ĂȘtre entendus par le gouvernement, mais aucune assurance aujourd'hui. C'est en concertation", a-t-il ajoutĂ©. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire DÉSIR DANS LE COUPLE 26/02/2018 QUE FAIRE QUAND LE DÉSIR S'ESSOUFFLE DANS LE COUPLE ? La baisse de dĂ©sir est frĂ©quente avec le temps, en dĂ©pit de l'amour que se porte le couple. Comment le relancer et retrouver une harmonie sexuelle ? Par Dr Charlotte Tourmente - RĂ©digĂ© le 16/02/2018 Amour et dĂ©sir, des liens complexes Si le temps passĂ© ensemble ne favorise pas le dĂ©sir, certains couples s'en sortent mieux que d'autres, comme l'explique JoĂ«lle Mignot, psychologue et sexologue. "Cela dĂ©pend des couples, ce n'est pas une fatalitĂ©. Il y a des couples qui arrivent Ă  se renouveler en permanence et c'est liĂ© Ă  la nature du lien, de l'amour qui circule et du dĂ©sir amoureux car le dĂ©sir sexuel pur peut ĂȘtre limitĂ© dans le temps. Il faut avoir suffisamment de souplesse pour ne pas tomber des schĂ©mas sexuels rĂ©pĂ©titifs. Il ne faut pas trop ritualiser le rapport plus le dĂ©sir est souple, plus il circule." L'Ă©change et la crĂ©ativitĂ© dans le couple semblent des ingrĂ©dients indispensables Ă  l'entretien du dĂ©sir. Il faut Ă©galement accepter la diffĂ©rence de dĂ©sir dans un couple, il n'est pas toujours au mĂȘme niveau et il faut accepter cette diffĂ©rence et ce qu'elle implique recevoir un "non, pas ce soir" sereinement
"Plus il y a de pouvoir de dire oui ou non, de pouvoir accepter que l'autre ne soit pas Ă  son propre rythme, plus le dĂ©sir circule mais Ă  condition de trouver des moments oĂč l'on est sur la mĂȘme longueur d'onde, dĂ©taille la sexologue. Plus la relation est rigide, plus il y a de la contrainte celle du dĂ©sir de l'un sur celui de l'autre ; quand on arrive Ă  accepter que l'autre n'est pas sur la mĂȘme longueur d'onde au mĂȘme moment, cela permet au dĂ©sir de circuler. Aujourd'hui le dĂ©sir sexuel est trĂšs sensible Ă  la contrainte et Ă  la pression, et Ă  la non acceptation du rythme de l'autre." Comprendre ses schĂ©mas sexuels Alors comment se dĂ©finit un schĂ©ma rigide ? C'est par exemple vouloir que le rapport se dĂ©roule toujours de la mĂȘme façon suivant un schĂ©ma préétabli et immuable. Ou comme l'explique JoĂ«lle Mignot, une femme peut considĂ©rer que seule l'Ă©rection est le signe qu'un homme la dĂ©sire. Elle impose alors son schĂ©ma Ă  l'autre et elle est dans une sexualitĂ© rĂ©duite, oĂč elle met l'homme dans une situation ne pouvant exprimer dans une sexualitĂ© autre que par la pĂ©nĂ©tration. Or il a parfois envie d'autre chose, d'une sensualitĂ© plus globale et de slow sexe. Ces habitudes ancrĂ©es profondĂ©ment en nous ne laissent aucune place Ă  la spontanĂ©itĂ© et Ă  la suprise, des ingrĂ©dients indispensables pour nourrir la libido. "On a tous des schĂ©mas sexuels qui viennent de notre histoire sexuelle. Si on ne sort pas de son schĂ©ma, la sexualitĂ© s'appauvrit, reprend la psychologue. La perte de dĂ©sir est souvent liĂ©e Ă  ce mĂ©canisme et Ă  l'incomprĂ©hension entre les partenaires. S'il se surajoute la contrainte d'imposer son schĂ©ma, le dĂ©sir s'Ă©tiole
" Les clĂ©s pour entretenir le dĂ©sir Premier conseil pratique se donner du temps
" C'est banal mais au bout d'un moment, il n'y a plus de temps Ă  deux, pour reprendre du plaisir Ă  deux, pour se prendre la main, boire un cafĂ© Ă  deux
", commente JoĂ«lle Mignot. Ces instants privilĂ©giĂ©s entretiennent la complicitĂ© du couple et le bonheur d'ĂȘtre Ă  deux. De l'ocytocine est sĂ©crĂ©tĂ©e et cette hormone favorise l'attachement et le lien. Le deuxiĂšme conseil de la sexologue est d'Ă©rotiser Ă  nouveau la relation, en prenant un livre de poĂšmes Ă©rotiques et en se lisant chacun une page, ou en regardant un film. "Je conseille de prendre le temps d'aller ensemble dans des lovestores, comme le Passage du dĂ©sir par exemple, complĂšte-t-elle. Les sextoys peuvent ĂȘtre des alternatives au jeu Ă©rotique." RĂ©introduire du jeu et de la diversitĂ© est un bon moyen d'insuffler davantage de dĂ©sir. S'endormir nus l'un contre l'autre, se masser sont aussi des moyens de retrouver le corps de l'autre ». "Il est important de se connaĂźtre sexuellement et de connaĂźtre son couple, recommande la sexologue. Il y a tout un travail global pour reprendre sa sexualitĂ© en main, avec de petits outils pour se dĂ©gager de ce qui empĂȘche le couple de se retrouver, comme le travail, les enfants, etc. C'est surtout le devoir qui l'emporte le plaisir, la raison sur la passion
" Le couple doit prendre conscience de ce qui peut ĂȘtre amĂ©liorĂ© et changĂ©, ainsi que rĂ©flĂ©chir sur les pratiques, que l'un aimerait faire sans oser en parler, ou sur celles qui sont interdites. "Enfin, il faut prendre conscience de schĂ©mas sexuels trop rigides et en sortir en adoptant les conseils prĂ©cĂ©dents, conclue la psychologue. Si cela ne fonctionne pas, le couple peut consulter un thĂ©rapeute. On essaie alors de faire travailler ensemble le couple et quand il y a assez de bases solides, on a de bons rĂ©sultats. Quand les deux partenaires apprennent Ă  parler librement de la sexualitĂ©, cela permet de mettre des mots sur les choses et de libĂ©rer le dĂ©sir. Cela revient Ă  faire circuler la parole sexuelle dans le couple en somme 
 le sexologue a lĂ  toute sa place !" Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire HYPERSENSIBLES 27/02/2018 HYPERSENSIBLES POURQUOI L’AMOUR LEUR FAIT PEUR ? Attention, cƓurs fragiles ! » prĂ©vient le psychanalyste Saverio Tomasella au sujet des hypersensibles et de l’amour. Peur d’ĂȘtre rejetĂ© pour leur Ă©motivitĂ©, de ne pas ĂȘtre pris au sĂ©rieux, ou encore moquĂ© par leur conjoint, les personnes ultrasensibles peuvent craindre d’ĂȘtre Ă©corchĂ©es » dans leur relation. Voici 7 inquiĂ©tudes rĂ©currentes, avec des conseils pour les surmonter. Mathieu Blard La peur de ne pas ĂȘtre pris au sĂ©rieux "Tu as toujours la larme Ă  l’Ɠil", "tu te rĂ©voltes pour un rien", "tu te laisses dĂ©border par tes Ă©motions" ces phrases, vous les entendez certainement souvent si vous ĂȘtes trĂšs sensible. Pour votre entourage, c’est une maniĂšre de banaliser vos ressentis qui existent pourtant vĂ©ritablement, dĂ©plore Saverio Tomasella, psychanalyste. Le risque, dans le couple, c’est que votre conjoint minimise ces Ă©motions rĂ©elles. C’est trĂšs dur, car les occulter, c’est nier une part de votre identitĂ© ». Le conseil Faites comprendre que vous attendez de votre partenaire qu’il prenne conscience de votre diffĂ©rence et qu’il respecte vos Ă©motions. Il peut tout Ă  fait ne pas ressentir la mĂȘme chose que vous et l’assumer. Cette diffĂ©rence vous singularise l’un et l’autre, mais vous lui demandez simplement de reconnaĂźtre votre grande sensibilitĂ©, votre capacitĂ© d’indignation, votre empathie... De votre cĂŽtĂ©, n’ajoutez pas de la culpabilitĂ© Ă  ces Ă©motions fortes. Vous pouvez pleurer lorsque vous ressentez une grande tristesse, mĂȘme si votre partenaire considĂšre qu’il n’y a pas de raison de se mettre dans cet Ă©tat ! » Faire souffrir l’autre La plupart du temps, les hypersensibles accordent une trĂšs grande attention aux autres, se montrent trĂšs empathiques, Ă  plus forte raison avec l’ĂȘtre aimĂ© », rappelle Saverio Tomasella. La consĂ©quence est qu’ils ont souvent peur de mal faire, de blesser l’autre. Cela se manifeste par d’incessantes questions. Ai-je bien prĂ©sentĂ© les choses ? N’ai-je pas trop parlĂ© ? L’ai-je vexĂ© ? » Le conseil Faites un pacte avec votre amoureux. Quand quelque chose le blesse, il vous le signale avec tact, par exemple, en Ă©crivant sur un post-it "Hier ce que tu m’as dit m’as froissĂ©. On en reparlera tranquillement ce soir". Une fois cette rĂšgle Ă©tablie, relativisez votre remise en question. S’il ne vous reproche rien, c’est que vous ne l’avez pas blessĂ© ! » Être incompris MĂȘme mon mari, que j’aime depuis des annĂ©es et qui me connaĂźt plutĂŽt bien n’arrive pas Ă  me comprendre », tĂ©moigne Nola dans l’ouvrage Attention, cƓurs fragiles ! Les hypersensibles et l’amour. L’expression de la sensibilitĂ©, les Ă©motions, peuvent parfois gĂȘner les proches, qui ne savent pas alors comment rĂ©agir. Dans le couple, cette peur est Ă©galement trĂšs frĂ©quente lorsqu’il existe un dĂ©calage, une inĂ©galitĂ© de sensibilitĂ© entre les amoureux. Le conseil Donnez les bonnes informations sur votre sensibilitĂ© Ă  votre partenaire. Ainsi, vous pourrez lui faire comprendre qu’il ne s’agit pas d’un problĂšme, mais d’une simple diffĂ©rence. Soyez le plus concret possible. Par exemple, n’hĂ©sitez pas Ă  dire " je sature rapidement dans les magasins ", " je ne peux pas voir de films violents, si tu veux en regarder, ce sera sans moi. Ensemble, voyons des choses plus douces ", ou encore " je me ferme dans les transports, mais ce n’est pas contre toi, je me rouvrirai dans un lieu plus calme ". L’objectif est de donner Ă  l’autre les clĂ©s pour vous comprendre ». Faire l’objet de moqueries Si vous avez Ă©tĂ© raillĂ© lorsque vous Ă©tiez enfant ou adolescent par les autres ou par votre famille, vous risquez de garder une rĂ©elle blessure de ces humiliations », explique Saverio Tomasella. Inconsciemment, cette peur d’ĂȘtre de nouveau dĂ©prĂ©ciĂ© pour votre sensibilitĂ© peut perdurer dans le couple. Le conseil Si vous avez peur d’ĂȘtre l’objet de moqueries au point que cela reprĂ©sente une vĂ©ritable angoisse, le mieux est d’entamer un travail thĂ©rapeutique. Cela signifie que votre blessure est profonde. S’il s’agit d’une simple crainte d’ĂȘtre moquĂ©, assurez-vous que votre partenaire est fiable et aimant. Si c’est quelqu’un de taquin, posez des limites clairement, en disant par exemple "Je sais que tu peux ĂȘtre joueur, mais lĂ , tu m’as blessĂ©e. Lorsque tu te moques de ma sensibilitĂ©, ça me fait mal". Il pourra continuer ses taquineries dans des domaines oĂč ça ne porte pas Ă  consĂ©quence ». Le manque de tendresse Tous les ĂȘtres humains ont besoin de tendresse, mais les personnes hypersensibles sont plus affectĂ©es que les autres lorsqu’elles en manquent, constate Saverio Tomasella. C’est un besoin presque vital, fondamental ». Pour elles, bien souvent, il est important que l’amour se manifeste aussi en dehors de la sexualitĂ©. Elles veulent prendre l’autre dans leurs bras, recevoir de vrais baisers, accompagnĂ©s d’un geste tendre, d’une caresse, d’une main cĂąline dans le dos... Le conseil Montrez l’exemple ! Soyez affectueux, votre partenaire aura certainement envie de faire preuve d’affection en retour. N’hĂ©sitez pas Ă  demander de la tendresse avec patience et persĂ©vĂ©rance. On ne peut pas imposer Ă  l’autre d’exprimer plus de douceur qu’il n’en a l’habitude, mais il est possible de souligner le fait qu’on y est sensible, en disant, par exemple " J’aime bien quand tu es tendre avec moi " ». Le manque d’authenticitĂ© Je donne trop en amour et je demande trop. Le superficiel ne m’intĂ©resse pas, alors c’est profond tout de suite et ça peut faire peur », explique Victor dans l’ouvrage. L’authenticitĂ© est sa principale exigence dans le couple. En amour, il est Ă  la recherche d’un vĂ©ritable engagement de cƓur, comme beaucoup d’hypersensibles. Le conseil S’il existe un dĂ©calage et que votre partenaire a du mal Ă  s’ouvrir, n’hĂ©sitez pas Ă  lui poser de petites questions trĂšs simples "Qu’est-ce que tu ressens, qu’est-ce qui est important pour toi, qu’est-ce que tu aimerais faire ?" La curiositĂ© saine facilite l’expression sincĂšre chez l’autre ». Être considĂ©rĂ© comme faible Dans certaines familles, les parents considĂšrent que les manifestations d’émotions sont un signe de faiblesse. La consĂ©quence est que quelqu’un de sensible peut se sentir faible ou anormal, puis s’imaginer qu’il ne pourra pas ĂȘtre aimĂ©. Cela augmente le risque d’échec amoureux. Ces fausses idĂ©es et cette mauvaise image de soi rendent la rencontre difficile. Le conseil Si cette crainte est trĂšs ancrĂ©e, si vous vous sentez trop mal, une thĂ©rapie est nĂ©cessaire. Sinon, l’objectif est de comprendre qu’il s’agit d’une fausse idĂ©e, simplement que votre hypersensibilitĂ© est une spĂ©cificitĂ© et pas une anomalie. Vous pouvez vivre un trĂšs grand amour en Ă©tant hypersensible ! » A lire Attention, cƓurs fragiles les hypersensibles et l’amour, de Saverio Tomasella Eyrolles Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire JOHNNY 28/02/2018 LA VALEUR SYMBOLIQUE DE L’HÉRITAGE Ce que la bataille pour le testament de Johnny Hallyday nous apprend Le dĂ©saccord entre les enfants et l'Ă©pouse de Johnny Hallyday nous Ă©claire sur la valeur symbolique d’un hĂ©ritage, Ă  plus forte raison dans une famille recomposĂ©e, oĂč liens du sang et liens affectifs viennent complexifier la succession. DĂ©cryptage par Nicole Prieur, philosophe et thĂ©rapeute familiale. L’affaire agite la presse. Les enfants de Johnny Hallyday, Laura et David, contestent le testament de leur pĂšre qui a dĂ©cidĂ© de lĂ©guer l’ensemble de sa fortune Ă  son Ă©pouse, Laeticia. Au-delĂ  de l’emballement mĂ©diatique, ce dĂ©saccord nous Ă©claire sur la valeur symbolique d’un hĂ©ritage, Ă  plus forte raison dans une famille recomposĂ©e, oĂč liens du sang et liens affectifs viennent complexifier la succession. DĂ©cryptage par Nicole Prieur, philosophe et thĂ©rapeute familiale. Nicole Prieur Ce qui se dĂ©roule sur la scĂšne publique va bien au-delĂ  d’une seule affaire de people ». Elle nous interpelle tous, Ă  plusieurs titres et soulĂšve des questions fondamentales. DĂ©jĂ , parce que Johnny, pour bon nombre d’entre nous, faisait partie de notre famille » et Ă  sa mort, nous nous sommes sentis orphelins. De lĂ  Ă  s’identifier plus ou moins Ă  Laura et Ă  David, il n’y a qu’un pas ! Nous partageons leur souffrance, leur dĂ©sarroi, leur colĂšre. Nous ne sommes pas loin de considĂ©rer que nous sommes, nous aussi, dĂ©shĂ©ritĂ©s. Cette saga mĂ©diatique passionne, parce qu’elle met en Ă©vidence combien l’articulation des liens de sang et des liens de cƓur est complexe et se rejoue autrement quand les liens d’argent s’en mĂȘlent. Elle permet de mesurer l’importance des enjeux relationnels, psychiques, symboliques de l’argent quand il circule dans les familles, quelles qu’elles soient. Un hĂ©ritage aussi immatĂ©riel En Ă©clairant l’écart qui oppose les lois françaises et les lois californiennes, ce dĂ©bat public montre, aussi, Ă  quel point les reprĂ©sentations des transmissions intergĂ©nĂ©rationnelles sont antagonistes. En tant que Français nous accordons aux transmissions une valeur jusqu’à prĂ©sent inĂ©branlable. A travers elles, la puissance de la vie sur la mort s’affirme, tout comme la permanence d’une mĂ©moire qui perdure Ă  travers l’histoire d’une gĂ©nĂ©alogie. C’est tout un rapport Ă  la vie, Ă  la mort, aux responsabilitĂ©s des gĂ©nĂ©rations entre elles qui se jouent. Ne nĂ©gligeons pas cet aspect philosophique qui nous touche parce qu’il nous constitue comme sujet humain et moral. Plus les transmissions impliquent de l’immatĂ©riel, plus il serait nĂ©cessaire de reconnaĂźtre et de faire une place Ă  cet immatĂ©riel. C’est ainsi que nous pourrons mettre Ă  l’Ɠuvre le respect du vivre ensemble », la dignitĂ© que nous nous devons mutuellement. Dans ce sens, nos lois françaises sont au service d’une vĂ©ritable altĂ©ritĂ©. Dans un hĂ©ritage, on hĂ©rite aussi de valeurs morales, d’une Ă©thique ancestrale, jusqu’à prĂ©sent non contredite. Nous savons plus ou moins bien, et nous nous efforçons de reconnaĂźtre ce que nous devons au passĂ©, Ă  l’histoire, aux gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes. L’histoire nous a forgĂ©s, et le reconnaĂźtre nous permet de construire l’avenir entre tradition et innovation. C’est ainsi que les loyautĂ©s se tissent. On pressent bien l’écart qui nous sĂ©pare de la toute jeune nation amĂ©ricaine. Une certaine conception de la loyautĂ© A l’opposĂ©, en effet, les lois californiennes instituent une indiffĂ©rence, voire une dĂ©sinvolture Ă  l’égard de cette conception de la transmission, ce qui glace notre vieux continent », car, entre autres, cela bafoue notre conception de la loyautĂ©. Elles balayent avec une telle facilitĂ© les droits moraux entre les gĂ©nĂ©rations dans une reprĂ©sentation du temps quasiment limitĂ©e au prĂ©sent », comme si on ne devait rien ni aux gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes ni aux futures. Il n’existerait pas vraiment de relations, de liens entre elles, Ă©cartant toute conception d’un temps transcendant au nĂŽtre, pas de responsabilitĂ© vis-Ă -vis de ce qui est advenu avant et de ce qui adviendra aprĂšs notre propre temps. La vie se rĂ©sumerait Ă  la sienne, et Ă  son propre mĂ©rite ! Et advienne que pourra ! On pourrait remercier le clan Hallyday dans son ensemble en lavant ainsi leur linge sur la place mĂ©diatique, ils vont faire Ă©merger une rĂ©flexion utile et urgente sur le rĂŽle de l’argent dans les familles, sur l’importance de l’hĂ©ritage immatĂ©riel et moral d’un parent, et sur le droit Ă  la reconnaissance. Ce droit Ă  la reconnaissance est-il suffisamment pris en considĂ©ration dans nos lois ? PrĂ©server un lien au-delĂ  de la mort L’argent a une dimension symbolique puissante. C’est bien cette dimension extra-Ă©conomique », fantasmatique, qui apparaĂźt notamment au moment des hĂ©ritages. Recevoir post-mortem un objet ayant appartenu Ă  son parent dĂ©funt, quelle que soit sa valeur, c’est prĂ©server un lien au-delĂ  de la mort. Cet objet signe la prĂ©sence de l’absent, comme une trace qui perdure. Il est souvent interprĂ©tĂ© comme porteur de sens, de message, comme une attestation de l’importance que l’on a eue, ou non, pour le parent qui n’est plus lĂ . Il nous inscrit dans une filiation, il nous donne une place dans cette histoire familiale. Il signe notre appartenance. Autant de dimensions qui nous consolident dans nos identitĂ©s ou nous fragilisent quand elles sont dĂ©faillantes. Il atteste une reconnaissance nĂ©cessaire pour se sentir fils ou fille de. Une souffrance existentielle Plus le parent nous a manquĂ© de son vivant, plus on va attendre que les biens hĂ©ritĂ©s, reçus par succession, viennent rĂ©parer, compenser les manques et les sentiments d’injustices du passĂ©. On comprend qu’ĂȘtre dĂ©shĂ©ritĂ©, comme Laura et David, est violent. C’est comme s’ils Ă©taient gommĂ©s, effacĂ©s de l’histoire de leur pĂšre, dans une forme de dĂ©nĂ©gation de leur existence. Si avoir reçu une donation du vivant de Johnny attĂ©nue Ă  peine le dĂ©sĂ©quilibre financier, cela n’apaise pas la souffrance qui est d’un autre ordre psychique, affective, existentielle. D’autant qu’un bien reçu du vivant d’un parent est perçu davantage comme un geste de solidaritĂ© intergĂ©nĂ©rationnelle, plus ou moins dĂ» » pour aider les enfants Ă  prĂ©server un niveau de vie cohĂ©rent avec celui qu’ils avaient connu auparavant. Il ne revĂȘt pas l’épaisseur symbolique du bien hĂ©ritĂ© post-mortem. L’hĂ©ritage, l’heure des rĂšglements de comptes C’est un moment qui peut devenir une dramatique mise Ă  l’épreuve des liens familiaux. Ce qui tenait » autour de la prĂ©sence des parents explose. Ils Ă©taient porteurs d’un surmoi » familial qui maintenait une cohĂ©sion au sein de la famille, profonde ou apparente. Disparus, les diffĂ©rents protagonistes se retrouvent dans un face-Ă -face qui, fantasmatiquement, peut ĂȘtre vĂ©cu comme une mise Ă  mort » du clan adverse. On assiste alors Ă  un retour puissant du refoulĂ©. Chacun veut faire valoir ses besoins, ses prĂ©rogatives, et les siennes, avant tout ! Dans une famille traditionnelle », c’est la fratrie qui est mise Ă  l’épreuve. La mort des parents fait remonter bien des choses de l’enfance. Nous avons tous, depuis le plus jeune Ăąge une trĂšs efficace calculette inconsciente » qui enregistre, dĂšs que nous savons compter, ce que l’on reçoit mais encore davantage ce que nous ne recevons pas, de la part de nos parents. Le poids de ce qui n’advient pas pĂšse tellement plus lourd dans notre psychĂ© ! Nous y enregistrerons aussi ce que les frĂšres et sƓurs ont reçu, comme cadeaux, mais aussi comme attentions, soutien, tendresse, amour de la part des parents. On ne cesse de comparer. Au moment de la disparition des parents, tous les mĂ©comptes resurgissent, longtemps tapis dans la mĂ©moire dormante, la calculette inconsciente se remet fĂ©brilement en marche. Bien des choses reviennent en surface la jalousie, les rivalitĂ©s, les haines, les sentiments d’injustice, de manque de reconnaissance. Toutes les frustrations de l’enfance ressurgissent, le cadeau d’anniversaire de ses 6 ans qui Ă©tait bien plus modeste que celui du frĂšre ou de la sƓur, le sentiment de ne pas avoir Ă©tĂ© suffisamment aidĂ©, soutenu, reconnu. Affirmer sa place dans la filiation Dans une famille recomposĂ©e autour d’un pĂšre et de son Ă©pouse ou compagne, la mort de la figure paternelle va bousculer radicalement l’équilibre dĂ©licat qui avait pu se mettre en place tant bien que mal de son vivant. Il n’y a plus de tiers entre beaux-enfants et belle-mĂšre, comme si la disparition du pĂšre emportait avec elle dans la tombe la raison et la lĂ©gitimitĂ© de ce lien. Les relations ne sont plus triangulĂ©es. Et la dyade constituĂ©e de la belle-mĂšre et de ses propres enfants s’affronte cruellement Ă  celle Ă©tablie entre les beaux-enfants et leur mĂšre. L’univers fantasmatique, dont chacun s’était plus ou moins dĂ©fendu en prĂ©sence du pĂšre, se dĂ©ploie ouvertement, presque sans retenue ni contrĂŽle, prend le dessus sur la raison et le discernement, amplifiant et entretenant les angoisses de chacun. Pour la belle-mĂšre, les beaux-enfants redeviennent avant tout les enfants de l’ex ». Pour la mĂšre, on ne peut pas faire confiance Ă  la rivale » Et dans cette tension difficilement soutenable, les enfants considĂšrent l’épouse ou la compagne de leur pĂšre comme celle qui ne cherche qu’à les sĂ©parer dĂ©finitivement de leur pĂšre, Ă  effacer toute trace de lien, voire de filiation. L’argent va constituer un terrain privilĂ©giĂ© pour mener ces batailles. Quand l’argent est en jeu, ce sont surtout les liens de sang qui vont venir sur le devant de la scĂšne et vouloir s’imposer comme prioritaires. Exit, les liens de cƓur qui avaient peut-ĂȘtre existĂ© auparavant ! Ils ont du mal Ă  tenir sous la puissance des intĂ©rĂȘts divergents des lignĂ©es, intĂ©rĂȘts Ăąprement dĂ©fendus par la belle-mĂšre et les mĂšres. Chacune va dĂ©fendre son ou ses petits ». Laeticia, on le comprend, se bat pour ses deux filles. Dans cette bataille qu’elle n’a peut-ĂȘtre pas cherchĂ©e mais qu’elle a cependant dĂ©clenchĂ©e, elle attend et revendique, elle aussi un droit Ă  la reconnaissance en tant que mĂšre et en tant que femme, dans ce qu’elle a apportĂ© Ă  Johnny. Revendication d’autant plus utile que ses filles sont adoptĂ©es, les liens de cƓur qui prĂ©sident Ă  l’adoption ont souvent besoin d’ĂȘtre surreprĂ©sentĂ©s, puisqu’ils ont, Ă  la place des liens de sang, permis de fonder une nouvelle famille. Entendre la souffrance de tous les membres de la famille Si Laeticia, au lieu de dire je suis sereine », -cette indiffĂ©rence n’a fait qu’amplifier la violence de la situation-, pouvait entendre » la souffrance des enfants, des ex », leurs besoins, admettre qu’ils sont aussi importants et lĂ©gitimes que ceux de ses propres filles, bien que trĂšs diffĂ©rents, dĂ©jĂ  les passions s’apaiseraient. Et le dĂ©bat se dĂ©roulerait dans une dignitĂ© nĂ©cessaire. La musique, le cinĂ©ma, l’art ont une place primordiale dans cet hĂ©ritage. Cette fibre artistique, cette passion partagĂ©e tellement gĂ©nĂ©reusement avec le public, Johnny en a fait don de son vivant Ă  Laura et David, et cela survit et survivra au-delĂ  de la mort du pĂšre, et mĂȘme au-delĂ  des lois humaines qui pourraient les priver d’un droit sur l’Ɠuvre paternelle. Ce don a Ă©tĂ© bel et bien reçu. Nul ne peut l’effacer, aucune juridiction. N’est-ce pas David Ă  qui Johnny confie la tĂąche de mettre en musique Quelques cris, le texte co-Ă©crit avec Françoise Sagan ? N’est-ce pas Laura, qui aux cĂŽtĂ©s de son demi-frĂšre chantait sa crainte Que le vide nous entraĂźne, dans le duo On se fait peur ? Quoique fasse Laeticia, ils sont et resteront les hĂ©ritiers artistiques de Johnny, eux qui d’ailleurs lui ressemblent Sang pour sang. Nicole Prieur est auteure de nombreux ouvrages sur la famille, notamment Petits rĂšglements de comptes en famille, Albin-Michel La famille, l’argent, l’amour, Co-auteure avec Bernard Prieur-directeur fondateur du Ceccof-Formation. Albin-Michel Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LA SUBLIMATION 07/03/2018 LA SUBLIMATION, UNE ÉROTIQUE POUR LA PSYCHANALYSE Erik Porge Vient de paraĂźtre dans la collection essaim aux Ă©ditions Ă©rĂšs Dans son retour Ă  Freud, Lacan a fourni Ă  la sublimation les bases structurales d’une approche qui l’inscrit dans le cadre de l’avĂšnement exigĂ© d’une Ă©rotique pour la psychanalyse », rĂ©solvant ainsi certaines contradictions qui pouvaient ĂȘtre engendrĂ©es Ă  partir de Freud. Erik Porge part du concept de pulsion chez Freud, en problĂ©matise les ambiguĂŻtĂ©s et insuffisances. Il montre comment Lacan y a pris appui pour redĂ©finir la pulsion Ă  partir de repĂšres structuraux nouveaux la Chose, la satisfaction de la rĂ©pĂ©tition de la mĂȘmetĂ© de la diffĂ©rence, l’incommensurabilitĂ© de l’objet cause de dĂ©sir .... La sublimation est au carrefour de points fondamentaux de la thĂ©orie analytique, telle la question de la satisfaction des pulsions, et elle rĂ©vĂšle le caractĂšre propre de la pulsion sexuelle ». A propos de l’auteur Erik Porge exerce la psychanalyse Ă  Paris, membre de l’EFP jusqu’à sa dissolution, membre de l’association de psychanalyse Encore ». Il a Ă©tĂ© psychiatre responsable d’un CMP. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire PARLER DU SUICIDE DANS LES MEDIA 08/03/2018 PARLER DU SUICIDE DANS LES MEDIA SANTE MENTALE - PubliĂ© le 26 FĂ©vrier 2018 Le programme Papageno forme les internes Ă  communiquer avec la presse, pour un traitement mĂ©diatique plus responsable du suicide. Lorsqu’elle n’est pas suffisamment prudente, la couverture mĂ©diatique du suicide expose Ă  un vĂ©ritable risque de contagion suicidaire, appelĂ© effet Werther » 1. Pour prĂ©venir ce risque, et appeler Ă  un traitement mĂ©diatique plus responsable du suicide, l’Organisation mondiale de la santĂ© OMS a Ă©mis dĂšs 2008 des recommandations en vue d’un traitement mĂ©diatique plus responsable du suicide 2. Il semble cependant que les journalistes montrent une certaine dĂ©fiance envers ces recommandations. C’est lĂ  que les psychiatres et internes en psychiatrie ont leur rĂŽle Ă  jouer, estime les acteurs du programme national de prĂ©vention du suicide, Papageno. En s’appuyant sur leur savoir scientifique et leur expĂ©rience clinique, ils peuvent en effet contribuer Ă  lever les rĂ©sistances des professionnels des mĂ©dias, en les aidant Ă  prendre conscience de la rĂ©alitĂ© et de la gravitĂ© de la problĂ©matique suicidaire, ainsi que des consĂ©quences de leur travail sur cette problĂ©matique. Parce que la sensibilisation n’est jamais aussi efficace que lorsqu’elle est prĂ©coce, le programme Papageno organise, dans les Ă©coles de journalisme de France, des rencontres-formations entre promotion d’étudiants et groupe d’internes en psychiatrie. Au cours d’une demi-journĂ©e d’échanges et de discussions supervisĂ©es, chacun peut s’ouvrir aux missions, aux contraintes, aux rĂ©serves et aux perspectives des autres. En complĂ©ment, les internes bĂ©nĂ©ficient de 2 heures de media-training entraĂźnement Ă  rĂ©pondre aux mĂ©dias sous forme d’atelier interactif qui vise Ă  doter chacun des participants des compĂ©tences suffisantes pour rĂ©pondre sereinement et avec pertinence aux questions de la presse. LĂ  oĂč rĂ©pondre Ă  une interview suscitait souvent mĂ©fiance et rĂ©ticence, faute d’habitude Ă  communiquer, les psychiatres de demain sont dĂšs lors initiĂ©s aux spĂ©cificitĂ©s du mĂ©tier de journaliste et gagnent en aisance dans leurs rapports Ă  venir avec les journalistes. En plus de remplir leurs carnets d’adresses respectifs de numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone qui pourront s’avĂ©rer utiles Ă  terme, la mise en convergence de ces futurs professionnels contribue Ă  un travail de prĂ©vention du suicide d’ampleur nationale. 1 – En 1974, le sociologue amĂ©ricain Phillips dĂ©crit ainsi le phĂ©nomĂšne de suicides de masse, par effet d’identification, se rĂ©fĂ©rant l’ouvrage de Goethe Les souffrances du jeune Werther ». 2 – Preventing suicide A Ressource for Media Professionnals, OMS, 2008. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire ACOUPHÈNES, HYPERACOUSIE 10/03/2018 ACOUPHÈNES, HYPERACOUSIE DES SOUFFRANCES TROP SILENCIEUSES Un sondage rĂ©alisĂ© en amont de la JournĂ©e Nationale de l’Audition montre qu’un peu plus de 6% de la population souffrirait d’acouphĂšnes de maniĂšre permanente, et 8% d’une forme d’hypersensibilitĂ© au bruit. Par la rĂ©daction d' avec AFP - RĂ©digĂ© le 06/03/2018 Plus d’un quart des Français auraient dĂ©jĂ  souffert, au moins transitoirement, d’acouphĂšnes voir encadrĂ©, selon un sondage rĂ©alisĂ© pour l'association JournĂ©e nationale de l'audition JNA, avec l'association France AcouphĂšnes et la Fondation pour l'audition [1]. Un test auditif a Ă©tĂ© proposĂ© aux sondĂ©s souffrant d'acouphĂšnes, pour vĂ©rifier si ces derniers Ă©taient associĂ©s Ă  une perte d'audition. RĂ©sultat 23% des personnes souffrant d'acouphĂšnes devraient faire vĂ©rifier leur niveau d'audition par un ORL
 Les moins de 25 ans sont deux fois plus nombreux que la moyenne des Français Ă  avoir dĂ©jĂ  expĂ©rimentĂ© des acouphĂšnes 56% des 15-17 ans et 49% des 18-24 ans. Cela conforte l'idĂ©e que les acouphĂšnes sont davantage "liĂ©s Ă  des traumatismes sonores qu'Ă  des problĂšmes de santĂ© liĂ©s Ă  l'Ăąge", souligne l'association JNA. L'Ă©coute prolongĂ©e de musique sur baladeur ou smartphone est particuliĂšrement en cause. "Autrefois il fallait un tourne disque, il fallait brancher une chaĂźne ou aller voir un concert pour avoir accĂšs Ă  de la musique amplifiĂ©e. Aujourd'hui, un tĂ©lĂ©phone suffit. Et la plupart des jeunes sont rivĂ©s Ă  leur tĂ©lĂ©phone avec des casques qui amplifient le son. Et plus ils Ă©coutent fort, plus ils ont l'impression que la dose d'Ă©motion est importante. Ils prennent des risques beaucoup plus importants que leurs aĂźnĂ©s" explique Philippe Metzger, audioprothĂ©siste et secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'association. "Seul un tiers des personnes ressentant des acouphĂšnes en ont parlĂ© Ă  des professionnels de santĂ©", dĂ©plore l'association, selon laquelle "prĂšs de 80% des moins de 35 ans n'ont jamais fait contrĂŽler leur audition". L'hyperacousie, plus incommodante encore que les acouphĂšnes Un autre trouble de l'audition, l'hyperacousie hypersensibilitĂ© aux bruits, plus handicapant encore que les acouphĂšnes, concernerait 8% de la population, selon la JNA 16% des 15-17 ans. "Les impacts de l’hyperacousie dans la vie de ceux qui en souffrent semblent plus incommodants que pour les personnes souffrant d’acouphĂšnes", observe l’association. "PrĂšs des deux tiers des personnes souffrant d’hyperacousie estiment qu’elle a un effet sur leur vie sociale 66% et familiale 64% voire qu’elle impacte leurs loisirs 56%. C’est dans un second temps que la vie professionnelle 47% et la vie intime 36% apparaissent impactĂ©es, mais toujours un peu plus que dans le cas des acouphĂšnes". Outre une irritabilitĂ© plus forte 71%, "prĂšs d’une personne concernĂ©e sur deux estime que ce phĂ©nomĂšne impacte Ă©galement son sommeil 52%, accroĂźt son anxiĂ©tĂ© 48% et son sentiment d’isolement 46%". Par ailleurs, "prĂšs de trois personnes souffrant d’hyperacousie sur dix 28% se disent plus dĂ©pressives" Ă  cause de ce phĂ©nomĂšne. Seuls 25% des personnes souffrant de cette condition l’ont dĂ©jĂ  Ă©voquĂ© Ă  un professionnel de santĂ©. L'association appelle Ă  faire de l'audition "un enjeu de santĂ© publique" en mettant en place "une politique active de prĂ©vention identique Ă  celle de la lutte contre l'obĂ©sitĂ©". Des actions de prĂ©vention auront lieu ce 8 mars pour la JournĂ©e nationale de l'audition programme sur le site [1] Sondage Ifop rĂ©alisĂ© en ligne du 9 au 12 fĂ©vrier auprĂšs d'un Ă©chantillon de personnes, reprĂ©sentatif de la population française ĂągĂ©e de 15 ans et plus. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire DÉRIVES SECTAIRES EN SANTÉ 01/04/2018 DÉRIVES SECTAIRES EN SANTÉ LA MIVILUDES ALERTE CONTRE DES "PSEUDO THÉRAPEUTES DÉVIANTS" Par Jean-Philippe RIVIERE - Date de publication 29 Mars 2018 Les dĂ©rives sectaires dans le domaine de la santĂ© et du bien ĂȘtre, qui peuvent exposer Ă  des pertes de chances thĂ©rapeutiques, progressent en France et sont dĂ©sormais les premiĂšres causes de saisine de la Miviludes Mission interministĂ©rielle de vigilance et de lutte contre les dĂ©rives sectaires. Dans son rapport remis le 22 mars au gouvernement, la Miviludes souligne que "les pseudos thĂ©rapeutes dĂ©viants sont toujours plus nombreux et imaginatifs" de nouveaux groupes, inconnus jusqu’ici, Ă©mergent, les saisines se multiplient, et la santĂ© reprĂ©sente dĂ©sormais 46 % des saisines totales, d’oĂč le besoin de sensibiliser les mĂ©dias pour informer le grand public.. et les professionnels de santĂ©, qui ne connaissent pas forcĂ©ment bien ces thĂ©rapies et leurs possibles dĂ©rives, souvent liĂ©es au pseudo-thĂ©rapeute plutĂŽt qu’à la technique elle-mĂȘme. Pour cela, la Miviludes, outre un Ă©tat des lieux des tendances actuelles, avec des tĂ©moignages et statistiques, a procĂ©dĂ© Ă  un "focus sur "deux mĂ©thodes particuliĂšrement inquiĂ©tantes Reiki et kinĂ©siologie". Cet organisme gouvernemental dĂ©taille Ă©galement les moyens mis en Ɠuvre par l’État pour lutter contre les dĂ©rives sectaires en santĂ©. LIRE l’Article DERIVES SECTAIRES EN SANTE ALERTE 7 Pages - 147 Ko.pdf que vous trouverez dans le menu de gauche PSYCHOTHÉRAPEUTE & PSYCHOTHÉRAPIES » dans la sous-catĂ©gorie DIVERS PSYCHOTHÉRAPIES » Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien Page 7 sur 1 L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire CATALOGUE PSY DES ÉDITIONS DUNOD 02/04/2018 CATALOGUE PSY DES ÉDITIONS DUNOD Du livre papier au support Ă©lectronique, depuis plus de deux siĂšcles, Dunod accompagne avec succĂšs des gĂ©nĂ©rations d'Ă©tudiants et de professionnels dans leurs besoins d'apprentissage et de formation. Dunod, Ă©diteur de savoirs, c'est - Un catalogue de 3500 titres disponibles, - Une production annuelle de 500 nouveautĂ©s et nouvelles Ă©ditions, - Des auteurs reconnus pour leur expertise et leur pĂ©dagogie. Que vous soyez psychiatres, psychologues cliniciens, psychothĂ©rapeutes, psychanalystes ou professionnels des secteurs mĂ©dicaux et para-mĂ©dicaux, vous trouverez dans cette offre les meilleurs livres conçus pour optimiser votre pratique au quotidien. Dunod est un Ă©diteur du groupe Hachette Livre. La collection PsychothĂ©rapies Elle fut conçue, dĂšs l’origine en 1995, pour accueillir les principaux courants, tendances et Ă©coles, avec le souci de constituer Ă  terme une bibliothĂšque des meilleurs ouvrages dans le domaine du traitement des troubles psychiques. Elle est organisĂ©e en deux sĂ©ries les Pratiques avec un repĂšre vert et les Pathologies avec un repĂšre rouge. La collection Les outils du psychologue Cette collection accueille des ouvrages centrĂ©s sur les pratiques Ă©valuatives, les tests et les bilans. Depuis 2009, elle dĂ©veloppe aussi des aide-mĂ©moire de rĂ©fĂ©rence pour tous les praticiens. La collection Psychismes FondĂ©e en 1970 par Didier Anzieu, cette collection accueille les ouvrages de grandes signatures de la psychanalyse contemporaine tels que RenĂ© KaĂ«s, Jean Bergeret, Maurice Corcos, Sophie de Mijolla-Mellor, Alberto Eiguer et beaucoup d’autres. La collection Inconscient et Culture VĂ©ritable laboratoire des recherches sur l’inconscient, cette collection fut Ă©galement fondĂ©e dans les annĂ©es 1970 par Didier Anzieu. Les auteurs font partager leurs expĂ©riences cliniques sous la forme d'articles de 20 Ă  40 pages organisĂ©s autour d'un thĂšme ou d'un concept fĂ©dĂ©rateur. La collection Tendances psy Les nouveaux angles de la psychologie. Les ouvrages de cette collection proposent un Ă©tat des lieux et des pistes de rĂ©flexion pour mieux comprendre les Ă©volutions de ce domaine. La collection 100 petites expĂ©riences de psychologie La collection Psycho Sup La collection de tous les cursus de psychologie ! Autres collections universitaires traitant de psychologie Les manuels visuels de licence ; Express ; Topos
et les ouvrages Hors collection. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire BIPOLARITÉ 03/04/2018 COMMENT CONCILIER VIE PROFESSIONNELLE ET TROUBLE BIPOLAIRE ? Les troubles bipolaires, anciennement appelĂ©s psychose maniaco-dĂ©pressive, se prĂ©sentent sous des formes diverses dont la plus typique se caractĂ©rise par une alternance de phases d’excitation qu’on appelle maniaques ou hypomaniaques avec des phases dĂ©pressives. Le retentissement sur la vie professionnelle peut donc ĂȘtre majeur. Le risque de dĂ©sinsertion professionnelle est important, notamment en l'absence de prise en charge adaptĂ©e. Ces troubles touchent entre 1 et 2,5% de la population selon les estimations officielles. InstabilitĂ© de la vie professionnelle Les patients non stabilisĂ©s vont avoir des arrĂȘts de travail frĂ©quents et leur hiĂ©rarchie les supportera mal. Soit ils ne vont pas bien et sont mal supportĂ©s, soit ils sont en phase maniaque et ils trouvent leur supĂ©rieur idiot et cela finira aussi par poser problĂšme et crĂ©er des hiatus relationnels. Il n'est pas rare que l'importante rĂ©activitĂ© Ă©motionnelle dont souffrent les patients porteurs de bipolaritĂ© les rendent trop sensibles Ă  la critique, ils finissent par se rebeller ou claquer la porte. Un grand nombre de personnes bipolaires changent ainsi d'emplois trĂšs frĂ©quemment et les multiplient sur 10 et 15 ans. Importance des traitements et de l'entourage Toutefois, certains patients trouvent un Ă©quilibre professionnel, Ă  l'instar de RĂ©gis, ĂągĂ© de 55 ans et bipolaire depuis 20 ans. "Moi, je suis souvent dans un Ă©tat hypomaniaque, ça me booste et ça m'a aidĂ© dans ma carriĂšre professionnelle, commente-t-il. J'avais beaucoup d'Ă©nergie avec davantage de capacitĂ© de travail et de crĂ©ativitĂ©. Je produisais beaucoup de rapports en tant qu'informaticien." Ces moments trĂšs productifs compensaient ceux oĂč il Ă©tait en arrĂȘt Ă  cause d'une dĂ©pression mais ces aspects positifs restent pourtant mĂ©connus, au dĂ©triment des patients. DĂ©sormais chargĂ© de mission numĂ©rique au sein de la division "Recherche et savoir" de son entreprise, il estime que sa maladie l'a aussi aidĂ© durant toute sa carriĂšre pour gĂ©rer ses Ă©quipes "J'ai toujours veillĂ© Ă  ne pas me rendre indispensable avec les Ă©quipes que j'encadrais. C'Ă©tait un moyen de faire en sorte que ça tourne correctement mĂȘme si je n'Ă©tais pas mal et cela autonomise les Ă©quipes. Ce n'est pas simple Ă  mettre en place mais aprĂšs, c'est du gagnant-gagnant l'Ă©quipe est Ă©panouie et moi quand j'Ă©tais en arrĂȘt, je ne culpabilisais plus. J'ai finalement tirĂ© quelque chose de positif de ma maladie
" Il faut prĂ©ciser que RĂ©gis est aujourd'hui stabilisĂ© grĂące Ă  deux thymorĂ©gulateurs, un suivi avec son psychiatre et une bonne hygiĂšne de vie un bon sommeil et de l'activitĂ© physique et manuelle. "Je suis aussi trĂšs bien entourĂ©, exclame-t-il. Mon Ă©pouse m'a accompagnĂ© toutes ces annĂ©es et heureusement qu'elle Ă©tait lĂ . Elle m'alertait sur les phases maniaques parce que moi, je me sentais juste bien mais j'Ă©tais en rĂ©alitĂ© trop bien
 Alors, elle trouvait les mots justes." Cet Ă©quilibre personnel a eu une influence positive sur le plan mĂ©dical et professionnel. De nombreux patients porteurs du trouble sont en invaliditĂ© alors qu'ils ont des compĂ©tences et c'est vraiment du gaspillage, car nous disposons maintenant de traitements efficaces qui permettent un rĂ©tablissement de qualitĂ© et s’ils sont moins malades ils coĂ»tent moins cher Ă  la sĂ©curitĂ© sociale ce qui n’est pas nĂ©gligeable pour les autoritĂ©s de santĂ© ! Comme dans beaucoup de maladies chroniques, la bipolaritĂ© se heurte Ă  une incomprĂ©hension et des freins non motivĂ©s. Pourtant, patients et entreprises peuvent trouver un terrain d'entente, avec des bĂ©nĂ©fices pour tous
 par Dr Charlotte Tourmente journaliste Ă  la rĂ©daction d' Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien © L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire FIBROMYALGIE 04/04/2018 FIBROMYALGIE LES ANTIDÉPRESSEURS SONT EFFICACES ! PubliĂ© par Isabelle Eustache, journaliste santĂ© La fibromyalgie correspond Ă  un syndrome douloureux qui s'associe Ă  de multiples autres symptĂŽmes, dont la fatigue, les troubles du sommeil et l'humeur dĂ©pressive. Cette affection qui pourrait toucher jusqu'Ă  6% de la population en Europe, dĂ©tĂ©riore fortement la qualitĂ© de vie, d'oĂč l'importance de pouvoir proposer des traitements. Dans ce domaine, les antidĂ©presseurs s'avĂšrent efficaces. Fibromyalgie, de la douleur Ă  la dĂ©pression... Le diagnostic de la fibromyalgie repose sur deux critĂšres dĂ©finis par l'American College of Rheumatology 1 la prĂ©sence d'une douleur diffuse pendant plus de trois mois ; 2 une sensation de douleur au toucher sur au moins 11 des 18 points caractĂ©ristiques de la maladie certains sont localisĂ©s au niveau du cou, d'autres Ă  l'intĂ©rieur des coudes, des genoux, au niveau des Ă©paules, etc.. Ce syndrome douloureux est associĂ© Ă  un ensemble d'autres symptĂŽmes, notamment une fatigue intense et un sommeil non rĂ©parateur. La plupart des personnes atteintes de fibromyalgie rapportent Ă©galement des symptĂŽmes psychologiques, dont des troubles de l'humeur. Ce tableau typique de la fibromyalgie se rĂ©percute fortement sur la qualitĂ© de vie. Or il n'existe pas Ă  ce jour de traitement spĂ©cifique de la fibromyalgie. Pourtant, il est essentiel de pouvoir prendre en charge de tels patients. Nouvelle preuve de l'efficacitĂ© des antidĂ©presseurs Une nouvelle Ă©tude confirme l'efficacitĂ© des antidĂ©presseurs. Celle-ci a rassemblĂ© les rĂ©sultats de 18 essais impliquant un total de personnes touchĂ©es par la fibromyalgie. La mise en place d'un traitement par antidĂ©presseurs a permis de rĂ©duire significativement les sensations de douleurs, mais Ă©galement d'attĂ©nuer la fatigue, la dĂ©pression et les troubles du sommeil. Sachant qu'il existe diffĂ©rentes classes d'antidĂ©presseurs, certains se sont rĂ©vĂ©lĂ©s plus efficaces que d'autres, notamment les antidĂ©presseurs tricycliques Anafranil, Tofranil, Surmontil, Laroxyl, Prothiaden, Kinupril, Defanyl. On retiendra que les antidĂ©presseurs sont efficaces pour amĂ©liorer le syndrome douloureux, la fatigue, les perturbations du sommeil, de l'humeur et globalement la qualitĂ© de vie des fibromyalgiques. Il n'en reste pas moins que la prise en charge de la fibromyalgie doit ĂȘtre pluridisciplinaire et notamment faire appel Ă  des solutions alternatives comme les thĂ©rapies cognitivo-comportementales, le biofeedback, etc. Source HĂ€user W. et coll., JAMA, 301 2 198-209, 2009. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire COMMENCEMENT D’UNE ANALYSE 07/04/2018 COMMENCEMENT D’UNE ANALYSE Extrait du numĂ©ro 41 de PSYCHANALYSE 2018 – Éditeur Ères – AUCUN COMMENCEMENT, JAMAIS par Pierre BRUNO Accorder la prioritĂ© au repĂ©rage de l’entrĂ©e de l’analysant dans le discours de l’analyste est Ă  rĂ©cuser, mĂȘme si le moment de cette entrĂ©e est important. En effet, l’essentiel est que, dĂšs le premier contact du candidat-analysant, ou de quiconque, avec un analyste, celui-ci institue d’emblĂ©e le discours de l’analyste en tant qu’offre, ce qui ne veut pas dire qu’il doive se dĂ©sintĂ©resser des modalitĂ©s de prĂ©sentation de cette offre. © AVANT LE DÉBUT par Marie-Jean SAURET La psychanalyse, Ă  suivre Lacan, est le retour dans le rĂ©el de ce que le discours capitaliste a rejetĂ© la castration et les choses de l’amour. Or, le nĂ©olibĂ©ralisme n’a cessĂ© de se perfectionner – au dĂ©triment de quels Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires au processus de subjectivation ? À quelle condition l’analysant ainsi formatĂ© se tournera-t-il vers la psychanalyse et pour lui demander quoi ? Psychanalyse et analysant portent-ils les traces et lesquelles de ce nouveau moment historique ? © LES ENTRETIENS PRÉLIMINAIRES par Paul ALERINI Les entretiens prĂ©liminaires sont pour l’analysant potentiel une introduction Ă  la cure et pour l’analyste une prĂ©vision sur l’analysabilitĂ© et la diffĂ©rence avec une psychothĂ©rapie. Pour Lacan, ce temps indispensable est une confrontation de corps et il se distinguait en cela de Freud qui voulait qu’il soit le plus bref possible. Entre ces deux moments historiques, l’évolution des idĂ©es a suivi des voies diverses, la question du transfert en est le centre. © MAIS AUSSI SUR L’ANALYSTE » par JĂ©rĂ©mie Salvadero Comment penser l’entrĂ©e en analyse aujourd’hui ? Un colloque organisĂ© par l’Association de psychanalyse Jacques Lacan et l’association Encore Ă  Marseille le 28 fĂ©vrier interrogeait l’incidence des discours dominants sur les analysants potentiels mais aussi sur l’analyste. Ce texte invite Ă  s’attarder sur ce mais aussi », en lien Ă  l’idĂ©ologie du dĂ©clin comme discours dominant chez les analystes et donc Ă  la place du PĂšre dans le discours analytique. © Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire PERSONNALITÉ HYSTÉRIQUE ? 09/04/2018 COMMENT GÉRER UNE PERSONNALITÉ HYSTÉRIQUE ? Qu'appelle-t-on une personnalitĂ© hystĂ©rique et comment la reconnaĂźt-on ? Comment vivre au quotidien avec cette derniĂšre ? L'Ă©clairage du Docteur Phillipe Ribeyre, psychiatre Ă  l'HĂŽpital Sainte-Anne Ă  Paris. e-sante Quelle est votre dĂ©finition d'une personnalitĂ© hystĂ©rique ? Dr Phillipe Ribeyre La personnalitĂ© hystĂ©rique se caractĂ©rise d'abord par sa grande demande affective. Malheureusement, cette demande se cache sous un jeu de sĂ©duction Ă©rotique. Par ailleurs, les personnalitĂ©s hystĂ©riques sont excessives dans leurs rĂ©actions et ont tendance Ă  exagĂ©rer la rĂ©alitĂ©. Ce sont des personnes souvent des femmes dont l'affectivitĂ© est Ă  fleur de peau », trĂšs sensibles Ă  toutes les marques d'affection de leur entourage. Ceci conduit Ă  une grande suggestibilitĂ© pour ĂȘtre certaines d'ĂȘtre toujours aimĂ©es, elles se plient Ă  l'autre et n'ont donc pas une grande force de caractĂšre. e-sante Quels sont les symptĂŽmes les plus frĂ©quemment observĂ©s ? Dr Phillipe Ribeyre Les personnalitĂ©s hystĂ©riques » se caractĂ©risent souvent par leur intolĂ©rance Ă  la frustration qui s'exprime alors par des dĂ©bordements affectifs comme la crise de nerfs » et les pleurs. Parfois, le sentiment de frustration est tellement fort qu'il pousse Ă  la tentative de suicide. Quand la personnalitĂ© hystĂ©rique vit un conflit trop difficile, elle peut exprimer son mal-ĂȘtre par des troubles somatiques comme les douleurs mal au dos, migraines, etc. ou des attaques de panique. e-sante Quels conseils pratiques pouvez-vous donner Ă  l'entourage de ces personnes ? Dr Phillipe Ribeyre Il faut rĂ©ussir Ă  ne pas rentrer dans leur jeu », sans pour autant banaliser leur souffrance. S'efforcer de rester objectif et sĂ©rieux face Ă  leurs dĂ©bordements affectifs et rester vigilant car ces personnes ont tendance Ă  abuser facilement des mĂ©dicaments psychotropes tranquillisants, somnifĂšres, etc.. Les thĂ©rapies les plus conseillĂ©es pour ce type de troubles sont les psychothĂ©rapies psychanalytiques, les psychothĂ©rapies de soutien et la relaxation. PubliĂ© par Psychonet Production Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire MÉDECINE ALTERNATIVE 10/04/2018 LA MÉDECINE ALTERNATIVE 19 mars dans le FIGARO Des mĂ©decins et professionnels de la santĂ© signent une tribune contre les mĂ©decines alternatives comme l'homĂ©opathie Les signataires dĂ©crivent dans "Le Figaro" des disciplines "sans aucun fondement scientifique", "nourries par des charlatans" et "basĂ©es sur des croyances promettant une guĂ©rison miraculeuse". L'homĂ©opathie ? Une "discipline Ă©sotĂ©rique". Quelque 124 mĂ©decins et professionnels de santĂ© signent, lundi 19 mars, une tribune publiĂ©e dans Le Figaro contre l'utilisation de mĂ©decines alternatives. "Le collectif demande l'exclusion de ces disciplines Ă©sotĂ©riques du champ mĂ©dical", explique le quotidien. Les signataires dĂ©crivent des disciplines "sans aucun fondement scientifique", "nourries par des charlatans" et "basĂ©es sur des croyances promettant une guĂ©rison miraculeuse". De ces pratiques qui ne sont ni scientifiques ni Ă©thiques, mais bien irrationnelles et dangereuses, nous souhaitons nous dĂ©solidariser totalement. Les signataires de la tribune dans "Le Figaro" Les auteurs de ce texte pointent tout particuliĂšrement du doigt trois risques dans l'utilisation de ces mĂ©decines alternatives. Tout d'abord, "elles soignent l'inutile en surmĂ©dicalisant la population", Ă©crivent-ils. Elles installent ensuite une "dĂ©fiance" vis-Ă -vis de la mĂ©decine "conventionnelle" et enfin, elles "retardent les diagnostics". Le collectif formule plusieurs demandes Face Ă  leur utilisation par des mĂ©decins, dans des hĂŽpitaux ou dans les facultĂ©s de mĂ©decine, ainsi qu'Ă  leur prise en charge par l'assurance-maladie, le collectif fait plusieurs demandes Ă  l'attention du "Conseil de l'ordre des mĂ©decins et [des] pouvoirs publics". Il s'agit de "ne plus autoriser Ă  faire Ă©tat de leur titre les mĂ©decins ou professionnels de santĂ© qui continuent Ă  les promouvoir", "ne plus reconnaĂźtre" ces pratiques comme mĂ©dicales, ne plus les enseigner dans les formations, ne plus les rembourser, mieux informer sur leurs effets et enfin exiger des professionnels de s'en Ă©carter. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire HYSTÉRIE 23/04/2018 HYSTÉRIE ou HYSTRIONIQUE Le terme hystĂ©rique est entrĂ© dans le langage courant, mais peu connaissent son origine et sa signification. L'hystĂ©rie peut ĂȘtre un type de personnalitĂ© ou un vĂ©ritable trouble nĂ©vrotique. Elle a fascinĂ© les mĂ©decins depuis l'AntiquitĂ©. Aujourd'hui, les psychiatres prĂ©fĂšrent utiliser le terme hystrionique ». Qu'est-ce qu'une personnalitĂ© hystĂ©rique ? Elle se caractĂ©rise par le théùtralisme, ce besoin permanent de tout exagĂ©rer et de se mettre en scĂšne comme la mythomanie, la suggestibilitĂ© et l'inconsistance. Cependant, les personnes qui ont ce type de personnalitĂ© ne sont pas forcĂ©ment des malades hystĂ©riques ». Qu'est ce que c'est alors l'hystĂ©rie pathologie ? Une personne qui prĂ©sente des symptĂŽmes physiques paralysies, douleurs, crises tĂ©taniques », souvent spectaculaires, pour lesquelles on ne trouve pas de causes organiques. On parle de conversion somatique ». Troubles de la mĂ©moire, de la sexualitĂ© et tendance dĂ©pressive sont aussi des symptĂŽmes rĂ©currents. A quel moment apparaissent ces troubles ? Tout particuliĂšrement Ă  certains moments charniĂšres de la vie comme la pubertĂ©, l'adolescence, la mĂ©nopause ou Ă  l'occasion d'Ă©vĂ©nements traumatisants comme les ruptures sentimentales, les deuils, etc. Quelques conseils pour gĂ©rer les personnalitĂ©s hystĂ©riques D'aprĂšs les psychiatres F. Lelord et ‱ ne pas cĂ©der aux tentatives de sĂ©duction factices des hystĂ©riques sans pour autant s'en moquer ; ‱ fixer des limites ; ‱ l'encourager Ă  avoir un comportement normal ». A LIRE Christophe AndrĂ© et François Lelord Comment gĂ©rer les personnalitĂ©s difficiles Odile Jacob, L'hystĂ©rie ou l'enfant magnifique de la psychanalyse Petite BibliothĂšque Payot, 1995 Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire DÉCOUVERTE D'UN RÉSEAU DE NEURONES 24/04/2018 DÉCOUVERTE D'UN RÉSEAU DE NEURONES IMPLIQUÉS DANS LE STRESS POST-TRAUMATIQUE Une Ă©quipe de chercheurs français a identifiĂ© un groupe de neurones responsable des symptĂŽmes de la peur dans le stress post-traumatique. Cette avancĂ©e ouvre la voix Ă  des traitements plus efficaces et avec moins d’effets secondaires. Par HĂ©loĂŻse Rambert Les attentats qui ont endeuillĂ© la France ces derniĂšres annĂ©es ont remis sur le devant de la scĂšne un problĂšme de santĂ© publique d’ampleur le stress post-traumatique. Le phĂ©nomĂšne ne concerne pas seulement les victimes d’attaques terroristes. Toutes les victimes d’agression, sexuelles ou non, et les victimes de guerre, peuvent ĂȘtre touchĂ©es. Les personnes traumatisĂ©es peuvent ĂȘtre soumises Ă  la rĂ©activation de leur peur dans des contextes qui leur Ă©voquent celui de leur traumatisme. Alors que ces contextes sont en fait diffĂ©rents. "Par exemple, une personne qui se trouvait au Bataclan, oĂč il y avait des fauteuils rouges, peut avoir une tendance Ă  gĂ©nĂ©raliser ses peurs Ă  un environnement avec une prĂ©dominance rouge, alors que cet environnement est neutre. Les personnes saines, elles, font de la discrimination contextuelle leur cerveau ne fait aucun lien", explique Cyril Herry, directeur de recherche Ă  l’Inserm. Identification des neurones en cause dans le SSPT Les scientifiques savaient dĂ©jĂ  que les explications neurologiques de ce dysfonctionnement Ă©taient Ă  chercher dans le cortex frontal. L'Ă©quipe de Cyril Herry, celle des "circuits neuronaux des apprentissages associatifs" du Neurocentre magentie, Ă  Bordeaux, vient d’identifier le rĂ©seau de neurones en cause dans ces troubles anxieux circonstanciĂ©s. Leurs travaux sont publiĂ©s dans la revue Neuron le 21 fĂ©vrier 2018. Pour comprendre ce qui se joue dans le cerveau des personnes souffrant d’un syndrome post-traumatique, les chercheurs ont travaillĂ© sur le rongeur pour identifier les circuits neuronaux impliquĂ©s dans ce phĂ©nomĂšne de gĂ©nĂ©ralisation / discrimination contextuelle. Ils ont commencĂ© par conditionner les animaux. "Nous avons mis les souris dans un contexte donnĂ©, oĂč elles ont reçu des chocs Ă©lectriques lĂ©gers. Elles ont dĂ©veloppĂ© des rĂ©flexes de peur chaque fois qu’on les remettait dans ce contexte", explique Cyril Herry. Ils les ont ensuite exposĂ©es au mĂȘme contexte, mais aprĂšs y avoir soustrait certains Ă©lĂ©ments. "Nous avons enlevĂ© Ă  l’environnement des souris des Ă©lĂ©ments - comme l’odeur, le son, ou encore la lumiĂšre-, pour crĂ©er un contexte neutre, qui n'Ă©tait pas censĂ© provoquer leur aversion. C’était pour nous la situation parfaite pour Ă©tudier la discrimination contextuelle des animaux sains." En enregistrant en temps rĂ©el l’activitĂ© des neurones du cortex prĂ©frontal, dans les contextes aversif et non aversif, l’équipe a identifiĂ© une population de neurones qui Ă©taient spĂ©cifiquement activĂ©s lorsque les animaux distinguaient bien les contextes. Ces neurones innervent le tronc cĂ©rĂ©bral, la zone du cerveau qui gĂ©nĂšre les actions motrices et Ă©motionnelles de la peur. "Chez les animaux sains, les neurones fonctionnent bien et inhibent la rĂ©action de peur. S'ils sont inactivĂ©s, au contraire, la peur reprend le dessus", constate le chercheur. Les scientifiques ont pu agir directement sur le groupe de neurones repĂ©rĂ©s pour changer les comportements des rongeurs. "Dans une situation oĂč ils avaient peur, nous avons pu activer les neurones, grĂące Ă  une technique utilisant la fibre optique. De nouveau, ils ont pu faire de la discrimination contextuelle." Vers des traitements par Ă©lectrodes chez l’Homme ? Les travaux de l’équipe de l’Inserm ouvre des perspectives trĂšs prometteuses dans le traitement du stress post-traumatique et des troubles anxieux comme les phobies chez l’Homme. Les mĂ©decins disposent dĂ©jĂ  de solutions pour soulager les symptĂŽmes des patients mais elles ne sont pas pleinement satisfaisantes. Les psychothĂ©rapies et les thĂ©rapies comportementales et cognitives TCC fonctionnent mais les rechutes ne sont pas rares. Quant aux traitements mĂ©dicamenteux, ils agissent sur tout le cerveau et exposent Ă  des effets secondaires. En ciblant le groupe neuronal du cortex prĂ©frontal, il pourrait ĂȘtre possible de dĂ©velopper des traitements plus spĂ©cifiques et efficaces. Ils prendraient certainement la forme de stimulations transcrĂąniennes par Ă©lectrodes. "Il existe dĂ©jĂ  des techniques qui permettent d’aller stimuler des neurones de façon non invasive. En fonction de la frĂ©quence, on arrive Ă  ĂȘtre plus ou moins sĂ©lectif d’un groupe neuronal", rappelle Cyril Henry. Un dispositif testĂ© chez l’animal a dĂ©jĂ  montrĂ© une efficacitĂ© pour effacer de maniĂšre permanente la mĂ©moire traumatique. "Chez l’Homme, il faudrait idĂ©alement administrer le traitement transcrĂąnien dans un contexte qui rĂ©active cette mĂ©moire traumatique, de maniĂšre Ă  la fragiliser et Ă  rĂ©duire l’expression des symptĂŽmes de peur", avance le chercheur. Un tel dispositif chez l’Homme, en raison des contraintes Ă©thiques, ne sera de toute façon pas disponible avant au moins une dizaine d’annĂ©es. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire TROUBLES BIPOLAIRES 25/04/2018 TROUBLES BIPOLAIRES DE L'EUPHORIE À LA DÉPRESSION Les troubles bipolaires font partie de ce qu'on appelle les maladies de l'humeur. Les causes de cette maladie sont multiples et plus elle sera diagnostiquĂ©e tĂŽt, plus le traitement sera efficace. Par la rĂ©daction d' PrĂ©cisions sur les troubles bipolaires Passer de l'euphorie Ă  la dĂ©pression en quelques jours, c'est ce qui caractĂ©rise les troubles bipolaires autrefois appelĂ©s psychose maniaco-dĂ©pressive. Une pathologie qui se manifeste au moment de l'adolescence ou au dĂ©but de l'Ăąge adulte et qui est difficile Ă  diagnostiquer. Des troubles qui toucheraient personnes en France, autant les hommes que les femmes, plus en milieu urbain que rural. Ces troubles sont appelĂ©s bipolaires parce qu'ils prĂ©sentent une phase maniaque et une phase dĂ©pressive, d'oĂč leur ancien nom de maladie maniaco-dĂ©pressive. Durant la phase maniaque, la personne est hyperactive, euphorique, a un sentiment exagĂ©rĂ© d'estime de soi, elle est inhabituellement volubile, passe du rire aux larmes et fait beaucoup trop de projets. Elle peut aussi faire des dĂ©penses inconsidĂ©rĂ©es ou faire preuve d'un comportement sexuel Ă  risque. Dans la phase dĂ©pressive, rien ne va plus. Tout se ralentit, la personne montre des signes de grande tristesse, elle n'a goĂ»t Ă  rien, parfois elle veut mourir. Les formes les plus sĂ©vĂšres sont qualifiĂ©es de mĂ©lancoliques. Parfois, au contraire, l'anxiĂ©tĂ© entraĂźne une agitation fĂ©brile et une incapacitĂ© Ă  rester en place. Elle a aussi des troubles de la concentration et de la mĂ©moire. Le sommeil et l'appĂ©tit sont troublĂ©s et la libido s'effondre. Entre les deux phases, la personne bipolaire retrouve un Ă©tat presque normal que l'on appelle "euthymie" ou "normothymie". Les troubles bipolaires ont des origines multiples et leur mĂ©canisme prĂ©cis nous Ă©chappe. Il existe une vulnĂ©rabilitĂ© gĂ©nĂ©tique puisque le risque de prĂ©senter ce trouble, quand un parent du premier degrĂ© est atteint, est de 10%, alors qu'il n'est que de 1 Ă  2% dans la population gĂ©nĂ©rale. Des facteurs environnementaux et psychologiques peuvent dĂ©clencher la maladie. Le diagnostic du trouble bipolaire est particuliĂšrement dĂ©licat Ă  poser. Des Ă©tudes montrent qu'il faut en moyenne huit ans avant que le diagnostic ne soit Ă©tabli. Pour traiter les troubles bipolaires Plus la bipolaritĂ© est diagnostiquĂ©e tĂŽt, plus le traitement sera efficace. Sachez que 85% des patients rĂ©pondent correctement aux traitements. Stabiliser la maladie est la prioritĂ©. Le traitement mĂ©dicamenteux est indispensable pour traiter les phases aiguĂ«s de la maladie et prĂ©venir les rechutes. Il faut savoir en effet que 10 Ă  15% des personnes non traitĂ©es se suicident. Le traitement le plus prescrit est le lithium. Il fait partie des thymorĂ©gulateurs, mieux connus sous le nom de stabilisateurs de l'humeur, des mĂ©dicaments qui rĂ©gulent l'humeur. Il parvient Ă  amoindrir autant les phases maniaques que les phases dĂ©pressives. Autre traitement la sismothĂ©rapie, connue aussi sous le nom d'Ă©lectrochocs. Elle consiste Ă  envoyer un faible courant Ă©lectrique dans le cerveau. Cette technique est utilisĂ©e dans le traitement de la dĂ©pression et des Ă©tats maniaques aigus et dĂ©lirants. L'espoir est nĂ© autour d'une nouvelle prise en charge, non mĂ©dicamenteuse. Depuis une dizaine d'annĂ©es, cette stratĂ©gie thĂ©rapeutique se dĂ©veloppe pour accompagner les personnes bipolaires. DĂ©jĂ  utilisĂ©e depuis longtemps pour d'autres maladies chroniques comme le diabĂšte ou l'asthme, elle commence Ă  faire son entrĂ©e en psychiatrie. Il s'agit de sĂ©ances psycho-Ă©ducatives, ou Ă©ducation thĂ©rapeutique du patient. Le principe est simple plus le patient bipolaire comprend sa maladie, mieux il apprendra Ă  la gĂ©rer et surtout Ă  accepter son traitement, comme le montre le portrait de ce patient. Au-delĂ  de ces traitements, il est important d'apporter au patient et Ă  son entourage un soutien psychologique. En associant une psychothĂ©rapie, on aboutit Ă  de meilleurs rĂ©sultats. De brusques changements de personnalitĂ© Les changements de personnalitĂ© peuvent ĂȘtre le signe de troubles bipolaires. Pour stabiliser leur humeur, il est essentiel que les personnes atteintes de troubles bipolaires bĂ©nĂ©ficient d'un suivi rĂ©gulier. Les rendez-vous chez un psychologue, dans un centre expert troubles bipolaires apportent une aide aux patients. Lutter en couple contre les troubles bipolaires Les troubles bipolaires de Jacky n'ont pas Ă©tĂ© sans effets sur son couple. Pour aider sa femme Ă  le comprendre et Ă  le soutenir, ils suivent une thĂ©rapie conjugale, qui leur permet de maintenir un certain Ă©quilibre. Des rĂ©unions pour mieux vivre la bipolaritĂ© Les troubles bipolaires sont difficiles Ă  vivre pour la personne directement concernĂ©e, mais aussi pour ses proches qu'ils soient conjoint, parent ou enfant. La psychoĂ©ducation est une Ă©ducation thĂ©rapeutique. Elle permet aux malades de mieux comprendre les troubles dont ils souffrent et de mieux accepter leur maladie. Des centres experts pour mieux accompagner les malades En France, neuf centres experts permettent une prise en charge globale de la bipolaritĂ©. Sur place, le patient peut consulter une Ă©quipe mĂ©dicale recouvrant diverses spĂ©cialitĂ©s. Cela permet de suivre les malades au long cours et d'ajuster leur traitement si nĂ©cessaire. Les patients passent aussi sur place des bilans pour surveiller l'Ă©volution de leurs troubles. Dosage sanguin, prise de tension, pesĂ©e
 le premier objectif du bilan est de contrĂŽler l'absence d'effets secondaires dus au traitement comme une prise de poids et une majoration des risques cardiovasculaires. Un entretien avec un psychiatre est Ă©galement rĂ©alisĂ©. Les centres experts Ă©valuent plus prĂ©cisĂ©ment l'Ă©tat gĂ©nĂ©ral du patient et affinent si besoin son traitement. Les mĂ©decins reportent les informations recueillies dans la base de donnĂ©es nationale des centres experts bipolaires. Objectif Ă©tudier une cohorte de patients sur le long terme pour faire avancer la recherche. "Il n'y a pas un trouble bipolaire, il y a des troubles bipolaires. Chaque patient ayant une prĂ©sentation individuelle de sa pathologie. Cela contribue Ă  un retard de diagnostic du trouble bipolaire qui peut aller jusqu'Ă  huit Ă  dix ans. Et le protocole de recherche vise Ă  amĂ©liorer les outils diagnostiques et les outils thĂ©rapeutiques", explique le Dr Sophie Job, psychiatre. Le bilan complet est transmis au mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste et au psychiatre du patient. Troubles bipolaires les groupes de parole Apprivoiser la maladie et vivre avec, c'est aussi le rĂŽle des associations de patients. Ils y trouvent solidaritĂ© et Ă©coute. Depuis 2014, l'association des hyper-sensibles organise rĂ©guliĂšrement des groupes de parole pour les personnes atteintes de troubles bipolaires. Travail, famille, amour
 tous les sujets sont abordĂ©s et loin des mĂ©decins, la parole se libĂšre. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LE SENTIMENT DE SOLITUDE APPROCHE PSYCHANALYTIQUE 27/04/2018 LE SENTIMENT DE SOLITUDE APPROCHE PSYCHANALYTIQUE DOLLE-MONGLOND B. sous la direction de avec BAZALGETTE G., LEVY G., RUIZ L., IV Groupe et autres auteurs - Editions In Press - Paris – 2018 Rencontre dans le cadre de la librairie Ombres Blanches, salle des dĂ©bats, 3 rue Mirepoix Ă  Toulouse Samedi 26 Mai 2018 Ă  11h00 - PrĂ©sentation de l'ouvrage par Membre IV Groupe suivie d’ une discussion avec Membre IV Groupe et Participant IV Groupe et avec la salle accĂšs Infos Invitation Si le sentiment de solitude est universel, intemporel, il doit aussi ĂȘtre repensĂ© au regard des profondes mutations sociĂ©tales contemporaines. Qu’interpelle-t-il en chacun ? En quoi la situation analytique reprĂ©sente-t-elle un cadre privilĂ©giĂ© pour en comprendre le sens et en traiter les effets ? Il est important de dĂ©crypter cet affect qui Ă©merge au coeur de la sĂ©ance analytique en s’interrogeant sur sa dimension de symptĂŽme. S’associe-t-il Ă  l’isolement, produit de nos individualismes ? Est-il avant tout corrĂ©lĂ© Ă  l’objet du deuil, Ă  l’expĂ©rience de la sĂ©paration, renvoie-t-il Ă  la mĂ©lancolie de l’humain, ou serait-ce encore une autre façon de parler de l’angoisse ? C’est sur ces voies de rĂ©flexions que s’engage cet ouvrage que peut en dire le psychanalyste aujourd’hui ? La traversĂ©e que reprĂ©sente l’analyse pourrait ĂȘtre en lien avec ce travail psychique d’acceptation de la capacitĂ© d’ĂȘtre seul ». Ce prĂ©sent recueil Ă©claire d’un regard nouveau cette complexitĂ© par une diversitĂ© d’approches qui reflĂštent la dimension atemporelle et les formes plurielles de solitude que nous expĂ©rimentons tous. Chaque contribution tĂ©moigne d’un constant va-et-vient de la clinique Ă  la thĂ©orie, en faisant aussi rĂ©fĂ©rence Ă  la crĂ©ation littĂ©raire. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire ENFANTS PRÉCOCES 28/04/2018 ENFANTS PRÉCOCES L'ÉPIDÉMIE ? Les enfants dĂ©tectĂ©s prĂ©coces sont de plus en plus nombreux. Ils prĂ©occupent les adultes qui les entourent, soucieux de leur offrir une Ă©ducation sur mesure. Faut-il y voir le signe d’une flambĂ©e d’intelligence ou l’indice d’une course Ă  la distinction ? En 30 ans, la prĂ©cocitĂ© intellectuelle de l’enfant est devenue une prĂ©occupation majeure des parents, professionnels de santĂ© et enseignants. Qu’on les appelle prĂ©coces » pour souligner leur avance intellectuelle, surdouĂ©s » pour valoriser leurs dons, ou zĂšbres » pour marquer leur diffĂ©rence, une chose est sĂ»re ces enfants Ă  haut potentiel » fascinent. On ne compte plus les Ă©missions de tĂ©lĂ©vision, les articles de presse, les ouvrages et blogs qui leur sont dĂ©diĂ©s. Pourquoi cette question a-t-elle pris une telle ampleur ? Assiste-t-on Ă  une augmentation du nombre d’enfants prĂ©coces, Ă  une meilleure reconnaissance de leurs spĂ©cificitĂ©s cognitives ? Ou faut-il chercher ailleurs les raisons de ce phĂ©nomĂšne ? Lire l’article BĂ©atrice Kammerer Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire FIBROMYALGIE 29/04/2018 FIBROMYALGIE QUELLE ALIMENTATION ? La fibromyalgie est un syndrome douloureux qui Ă©puise et gĂąche la vie quotidienne. La prise en charge est complexe antidouleurs, thĂ©rapie cognitivo-comportementale. CĂŽtĂ© alimentation, quels sont les conseils nutritionnels que l’on peut donner aux patients ? La fibromyalgie, une maladie complexe dont la cause reste inconnue... La fibromyalgie est un syndrome complexe associant des douleurs musculaires et articulaires diffuses et chroniques, une grande fatigue et des troubles du sommeil. Cette maladie fait souffrir entre 2 et 3% de la population, essentiellement des femmes. Le diagnostic se fait aprĂšs Ă©limination des autres maladies pouvant Ă©galement entraĂźner de telles douleurs chroniques. Ensuite, il repose sur deux critĂšres ‱ La douleur diffuse dure depuis plus de 3 mois ; ‱ Sur les 18 points sensibles, 11 d’entre eux sont douloureux Ă  la pression. Mais selon la HAS, ce test ne fait pas l’unanimitĂ© parmi les mĂ©decins. Antidouleurs, thĂ©rapie cognitive et comportementale et activitĂ© physique En l’absence de cause connue, il n’existe pas de traitement permettant de guĂ©rir ni de prĂ©venir cette maladie. La prise en charge est donc complexe, associant notamment des mĂ©dicaments antidouleurs et une thĂ©rapie cognitive et comportementale. D’autres aspects sont recommandĂ©s aux patients, et particuliĂšrement la pratique d’une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre en dehors des poussĂ©es douloureuses et Ă  adapter selon le degrĂ© de handicap. Conseils nutritionnels encore peu de validations scientifiques mais des pistes CĂŽtĂ© alimentation, de trĂšs nombreux conseils nutritionnels sont couramment donnĂ©s, mais les donnĂ©es scientifiquement validĂ©es sont peu nombreuses. Elles permettent nĂ©anmoins de dresser quelques grandes orientations et de formuler des conseils pratiques aux patients fibromyalgiques, sans aucun risque ni danger puisqu’elles corroborent l’alimentation santĂ©. Fibromyalgie les deux grandes consignes nutritionnelles Selon les donnĂ©es scientifiques aujourd’hui disponibles, une alimentation vĂ©gĂ©tarienne pourrait ĂȘtre bĂ©nĂ©fique en cas de fibromyalgie en raison de sa richesse en antioxydants. Enfin, la perte de poids semble amĂ©liorer les symptĂŽmes, notamment en soulageant les articulations. Quelle alimentation pour les fibromyalgiques ? D'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, on peut donc conseiller aux personnes atteintes de fibromyalgie de perdre du poids en cas d’indice de masse corporelle supĂ©rieur Ă  25 divisez deux fois de suite votre poids par votre taille et de manger beaucoup de fruits et lĂ©gumes. Antioxydants, bio, excitants quels conseils pour les fibromyalgiques ? ‱ Manger de maniĂšre Ă©quilibrĂ©e, idĂ©alement en faisant un point avec un nutritionniste. ‱ Adopter une alimentation riche en antioxydants fruits, lĂ©gumes, thĂ© vert et en omĂ©ga-3. ‱ Eviter les excitants le soir pour ne pas aggraver les frĂ©quents problĂšmes de sommeil chez les patients fibromyalgiques thĂ©, cafĂ©, cola, alcool. ‱ Manger bio si possible, ce qui est toujours bon. Concernant certains aliments spĂ©cifiques et l’intĂ©rĂȘt de certains complĂ©ments alimentaires, des Ă©tudes complĂ©mentaires sont nĂ©cessaires avant de pouvoir formuler des recommandations aux fibromyalgiques. PubliĂ© par Isabelle Eustache, journaliste santĂ© - Source Association Fibromyalgie SOS, Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire SPIRITUALITÉ 12/05/2018 PUBLICATIONS DE FRÉDÉRIC BAUDIN CEM L’auteur FrĂ©dĂ©ric Baudin, directeur de CEM, Ă©crivain et confĂ©rencier, a Ă©tudiĂ© l’écologie, les lettres modernes et la thĂ©ologie - auteur de nombreux articles et d’une dizaine de livres, dont plusieurs sur le thĂšme de la protection de l’environnement dans une perspective biblique. - consacre une partie de son temps Ă  la formation sur le dĂ©veloppement durable croissance dĂ©mographique, Ă©conomique et sociale, agriculture et alimentation, recherche de solutions adaptĂ©es au contexte des pays en dĂ©veloppement Afrique francophone, Madagascar, HaĂŻti, Inde, etc. WĂ©goubri un bocage au Sahel - Entretiens avec Henri Girard, prĂ©sident de Terre Verte Mon oncle Salomon, Apologie de QohĂ©let - essai sur le livre de l’EcclĂ©siaste, ed. Kerygma Dans ce commentaire contĂ© », qui s’inspire de la Bible et de notre culture, FrĂ©dĂ©ric Baudin nous invite Ă  cheminer Ă  la rencontre de l’EcclĂ©siaste et Ă  Ă©couter, comme tout Ă  nouveau, le discours » de ce prĂ©dicateur antique dans la grande AssemblĂ©e. Nous empruntons donc avec lui le chemin d’une apologie originale, une prise de position en faveur du Sage dont les paroles sont souvent dĂ©rangeantes elles traversent comme des Ă©clairs le ciel bleu de nos certitudes et de nos vies ordonnĂ©es
 Bible et l’écologie ed. Excelsis-Edifac D’un jardin Ă  l’Autre ed. CEM ÉPUISÉ Christianisme et politique ed. CEM ÉPUISÉ Jacob, LĂ©a et Rachel essai, ed. Excelsis Le Messie Ă  dos d’ñne rĂ©cit de la Passion, ed. Excelcis En quĂȘte de l’infime roman, ed. La Cause Culture Environnement MĂ©dias CEM Porte les valeurs chrĂ©tiennes au service de la culture, de l’environnement et des mĂ©dias pour favoriser la justice sociale et un mieux-vivre citoyen. Concentre son activitĂ© pratique sur la protection de l’environnement dans les pays en dĂ©veloppement. Collabore avec plusieurs associations et ONG chrĂ©tiennes et laĂŻques, dont A ROCHA Organisation chrĂ©tienne internationale de conservation de la nature Service d’Entraide et de Liaison Association protestante de solidaritĂ© internationale Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire DÉPRESSION RÉSISTANTE 13/05/2018 DÉPRESSION RÉSISTANTE UNE NOUVELLE CIBLE THÉRAPEUTIQUE IDENTIFIÉE PubliĂ©e dans Nature Medicine du 7 mai 2018, une Ă©tude, pilotĂ©e par des Ă©quipes du rĂ©seau de la fondation Fondamental, propose une avancĂ©e inĂ©dite pour les 30% de patients souffrant de dĂ©pression et rĂ©sistants aux traitements standards en identifiant la protĂ©ine Elk-1 comme marqueur de pronostic de ces dĂ©pressions rĂ©sistantes aux traitements classiques, elle permet de cibler de nouvelles stratĂ©gies thĂ©rapeutiques. PortĂ©e par des Ă©quipes pluridisciplinaires associant recherche clinique et fondamentale, cette recherche a permis de dĂ©montrer l’implication d’une protĂ©ine, le facteur de transcription Elk-1, dans la dĂ©pression et la rĂ©sistance au traitement. RĂ©gulant l’expression de trĂšs nombreux gĂšnes directement au sein de la cellule, cette protĂ©ine joue un rĂŽle important dans la modification des Ă©motions et du comportement. L’originalitĂ© de l’étude et la robustesse des rĂ©sultats obtenus tiennent par ailleurs Ă  la mĂ©thodologie utilisĂ©e, qui associe trois approches successives des Ă©tudes cliniques, des analyses sur tissus cĂ©rĂ©braux post- mortem et des modĂšles animaux. – Les apports des Ă©tudes cliniques Deux Ă©tudes cliniques indĂ©pendantes ont tout d’abord Ă©tĂ© conduites Ă  MontrĂ©al et Marseille. Me- nĂ©es sur des patients souffrant de dĂ©pression, ces Ă©tudes ont mesurĂ©, au cours du temps deux prĂ©- lĂšvements sur 8 semaines, la prĂ©sence du marqueur Elk-1 dans le sang. Des rĂ©sultats identiques, associant un mauvais pronostic Ă  un taux de Elk-1 Ă©levĂ©, ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s dans les deux Ă©tudes. Dans le sang, les variations de Elk-1 sont corrĂ©lĂ©es Ă  la rĂ©ponse clinique, ce qui permet de dĂ©finir Elk-1 comme un biomarqueur sanguin facile Ă  suivre au cours du temps. Il pourrait ĂȘtre un bon indicateur du pronostic de la dĂ©pression et aider Ă  la dĂ©cision thĂ©rapeutique tel que le changement de traitement anticipĂ© pour Ă©viter l’échec thĂ©rapeutique », explique le Dr Raoul Belzeaux, AP-HM, Institut de Neurosciences de la Timone Aix-Marseille UniversitĂ©/CNRS, Fondation FondaMental. – Les apports de l’analyse des tissus cĂ©rĂ©braux post-mortem L’étude de tissus cĂ©rĂ©braux post-mortem issus de la Banque de cerveaux Douglas Bell Canada BCDBC a ensuite permis de confirmer le rĂŽle clĂ© jouĂ© par des taux Ă©levĂ©s de Elk-1 dans le cerveau en particulier au niveau de l’hippocampe, trĂšs impliquĂ© dans la dĂ©pression dans la dĂ©pression rĂ©sis- tante. Ces rĂ©sultats ont Ă©tĂ© obtenus aprĂšs comparaison entre des sujets sains, dĂ©cĂ©dĂ©s de cause na- turelle, et des sujets dĂ©cĂ©dĂ©s par suicide au cours d’une dĂ©pression. – Les apports des modĂšles animaux De plus, le recours aux modĂšles animaux a Ă©tĂ© dĂ©terminant pour valider le lien de cause Ă  effet entre le facteur de transcription Elk-1 et la dĂ©pression et tester l’efficacitĂ© d’une molĂ©cule pour contrer l’action de Elk-1 et agir sur les symptĂŽmes dĂ©pressifs. Les mĂȘmes rĂ©sultats dans le sang et dans le cerveau sont observĂ©s chez la souris et chez l’humain. Chez la souris, augmenter l’expression de Elk-1 dans l’hippocampe, la structure cĂ©rĂ©brale Ă©tudiĂ©e post-mortem, suffit pour induire des comportements dĂ©pressifs. A l’inverse, inhiber sa signalisation Ă  l’aide d’un composĂ© qui perturbe spĂ©cifiquement l’interaction protĂ©ine-protĂ©ine entre Elk-1 et son rĂ©gulateur principal, la MAP-kinase-ERK, induit des effets antidĂ©presseurs La portĂ©e de ces rĂ©sultats est importante car, au-delĂ  de l’identification d’un marqueur biologique impliquĂ© dans la dĂ©pression, ces travaux ont permis de tester, Ă  un stade prĂ©clinique, l’efficacitĂ© d’un nouveau traitement qui a fait l’objet d’un dĂ©pĂŽt de brevet1. Autre nouveautĂ©, cette dĂ©couverte repose sur un mode d’action totalement diffĂ©rent de celui de la pharmacologie standard des antidĂ©presseurs. Alors que ces derniers agissent au niveau de la synapse, Ă  la surface des cellules, la nouvelle approche pharmacologique mise au jour Ă  travers ces rĂ©sultats consiste Ă  cibler directement un facteur de transcription pour traiter la dĂ©pression, au cƓur de la machinerie cellulaire. Autrement dit, lĂ  oĂč les antidĂ©presseurs habituels agissent Ă  l’extĂ©rieur de la cellule pour modifier l’information qui arrive Ă  cette derniĂšre, l’inhibiteur de Elk-1 agit Ă  l’intĂ©rieur de la cellule pour modifier la façon dont l’information est traitĂ©e », selon le Dr Eleni Tzavara, Directeur de recherche Inserm, Neuroscience Paris-Seine, IBPS Inserm / CNRS / Sorbonne UniversitĂ©, membre du rĂ©seau FondaMental. Cette stratĂ©gie alternative est d’un intĂ©rĂȘt dĂ©cisif pour le dĂ©veloppement de nouveaux mĂ©dicaments, et un nouvel espoir pour cibler le cƓur » de la dĂ©pression. Selon Raoul Belzeaux, il va nous falloir poursuivre nos recherches avant que des traductions concrĂštes en pratique clinique soient mises en oeuvre. Toutefois, ces rĂ©sultats sont un premier pas vers un suivi plus personnalisĂ© des patients. Aujourd'hui, nous n'avons pas d'outils nous permettant de prĂ©dire la rĂ©ponse d'un patient aux traitements. La protĂ©ine Elk-1 est un marqueur sanguin trĂšs facile Ă  suivre au cours du temps. Ainsi, une simple prise de sang pourrait nous donner des indications prĂ©cieuses pour choisir le traitement et Ă©viter l'Ă©chec thĂ©rapeutique. » ‱ Nature Medicine, 7 May 2018. Antidepressive effects of targeting ELK-1 signal, transduction. Ce travail a Ă©tĂ© dirigĂ© par Eleni Tzavara Directeur de Recherche Inserm, Neurosciences Paris Seine, IBPS Inserm-CNRS- Sorbonne UniversitĂ©, membre du rĂ©seau FondaMental, en collaboration avec une Ă©quipe de recherche translation- nelle en psychiatrie Ă  Marseille sous la responsabilitĂ© de Raoul Belzeaux Assistance Publique – HĂŽpitaux de Marseille / Institut de Neurosciences de la Timone Aix-Marseille UniversitĂ©/CNRS, membre du rĂ©seau FondaMental et une Ă©quipe franco-canadienne sous la responsabilitĂ© de Bruno Giros Chaire de Recherche du Canada Ă  l'Institut universi- taire en santĂ© mentale Douglas UniversitĂ© McGill, et Directeur de Recherche CNRS, membre du rĂ©seau FondaMental. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LE SYNDROME DE LA FÉE CLOCHETTE 14/05/2018 LE SYNDROME DE LA FÉE CLOCHETTE Qui sont les fĂ©es Clochette ? Des femmes brillantes, ambitieuses, qui s’avĂšrent aussi de grandes sĂ©ductrices et manipulatrices. Éternellement insatisfaites, les Clochette cachent, derriĂšre leur obsession du paraĂźtre et de la rĂ©ussite, une grande souffrance. Et seraient de plus en plus nombreuses dans notre sociĂ©tĂ©. Explications avec la psychothĂ©rapeute Sylvie Tenenbaum. Par Margaux Rambert - Elle en reçoit de plus en plus dans son cabinet des femmes brillantes, collectionnant rĂ©ussites professionnelles et conquĂȘtes ; des hyperactives cherchant Ă  tout contrĂŽler, Ă  commencer par elles-mĂȘmes ; des Superwoman » doublĂ©es de grandes sĂ©ductrices. Au point que Sylvie Tenenbaum, psychothĂ©rapeute, les a appelĂ©es les Clochette », en rĂ©fĂ©rence Ă  la petite fĂ©e imaginĂ©e par l’écrivain James avec qui elles partagent de nombreux points communs. A commencer par une grande souffrance. On connaissait le syndrome de Peter Pan, ou encore celui de Cendrillon ou de la Belle au Bois Dormant. Voici celui de la fĂ©e Clochette. Les Clochette sont en colĂšre Ambitieuses, souvent arrogantes, perfectionnistes
 Les Clochette sont prĂȘtes Ă  tout pour arriver Ă  leurs fins. Elles sont dans une forme de violence vis-Ă -vis de la vie, car elles prennent une forme de revanche. Il s’agit d’une vengeance aussi, sur une enfance oĂč elles ont Ă©tĂ© souvent critiquĂ©es, maltraitĂ©es, humiliĂ©es, manipulĂ©es. Durant celle-ci, elles ont emmagasinĂ© une bonne dose de colĂšre. Et la colĂšre, c'est de l'Ă©nergie, qu’elles vont canaliser ensuite dans la rĂ©ussite professionnelle et sociale. Les Clochette ont peur de leurs Ă©motions Les Clochette ont donc beaucoup souffert pendant leur enfance. De parents toxiques, de mĂšres possessives ou Ă©gocentriques, de pĂšres misogynes ou absents
 Le plus souvent, elles n’ont pas eu les mĂȘmes permissions que leurs frĂšres, si elles en avaient, elles n’ont pas Ă©tĂ© valorisĂ©es en tant que petites filles, ou elles ont Ă©tĂ© Ă©levĂ©es pour ĂȘtre les premiĂšres tout le temps. Elles se sont donc dit que pour ĂȘtre aimĂ©es, il fallait rĂ©ussir. Et surtout, qu’il ne fallait pas exprimer leurs Ă©motions. Qui constituent, pour elles, de vĂ©ritables faiblesses. Elles en ont peur car elles pensent que celles-ci pourraient leur enlever leur force. Et de la force, il est vrai qu’elles en ont beaucoup. Les Clochette sont de grandes sĂ©ductrices CĂŽtĂ© vie affective, les Clochette multiplient les rencontres et les conquĂȘtes. Mais en sont rarement satisfaites. Les hommes qu’elles rencontrent ne sont jamais Ă  la hauteur. Et comme elles n’ont pas un caractĂšre facile, Ă  la moindre dĂ©ception, ils sont immĂ©diatement renvoyĂ©s. Elles ont tellement Ă©tĂ© frustrĂ©es par le passĂ© qu’elles ne supportent pas la moindre petite contrariĂ©tĂ©. En fait, elles mĂ©prisent les hommes, ayant pour beaucoup souffert Ă  cause de leur pĂšre pendant leur enfance. Elles n’attendent donc d’eux que d’ĂȘtre adulĂ©es. Mais en rĂ©alitĂ©, les Clochette souffrent
 d’une forme de dĂ©pendance affective. Ce sont encore des petites filles qui attendent qu'on les aime de façon inconditionnelle. TrĂšs inconsciemment, elles attendent des hommes qu’ils rĂ©parent leur vie psychoaffective. Mais cela ne peut pas marcher car personne ne pourra leur donner ce qu’elles n’ont pas reçu pendant l’enfance ». Les Clochette se font du mal Leur hyperactivitĂ© affective, professionnelle et sociale leur permet en tout cas une chose ne pas penser Ă  leur souffrance. Car si les Clochette paraissent tout rĂ©ussir, en rĂ©alitĂ©, elles ont mal. Se font mal. Victimes d’elles-mĂȘmes, elles ne savent pas qui elles sont. Elles ne se sont d’ailleurs jamais posĂ© la question. Elles ne vivent que pour montrer qu’elles sont les meilleures, les plus belles, les plus fortes. Elles sont dans une forme d’ivresse. Le plus souvent, elles rĂ©alisent trĂšs tard la solitude dans laquelle elles se sont enfermĂ©es. Et prennent alors conscience de leur immense tristesse de ne pas avoir Ă©tĂ© suffisamment, ou mal, aimĂ©es. Les Clochette font du mal En attendant, elles font de nombreux dĂ©gĂąts sur leur entourage. Pour ces femmes souvent Ă©gocentriques, insensibles, manipulatrices, tyranniques et jalouses, les autres sont des objets Ă  leur service. Elles ne les respectent pas. Elles voudraient que le monde ne vive que pour elles. On a Ă©tĂ© si longtemps tyranniques avec elles. Malheureusement, elles ont bien copiĂ© leurs modĂšles. Mais ce mal qu’elles font et qu’elles se font, elles n’en ont mĂȘme pas conscience. Les Clochette peuvent se libĂ©rer Heureusement, les Clochette peuvent changer, vivre mieux et avoir moins mal Ă  l’ñme, Ă  condition d’ĂȘtre aidĂ©es. C’est un chemin difficile car il suscite de nombreuses prises de conscience. Notamment celle d’avoir fait souffrir les autres. GĂ©nĂ©ralement, elles n’en sont pas fiĂšres. La clĂ© de la transformation ? La rĂ©paration de la petite fille qui est en elles et qui continue d’attendre des marques d'amour. Il est temps de la faire grandir. De renoncer aussi Ă  la toute-puissance, d’aller Ă  la rencontre de ses Ă©motions. Et surtout, d’apprendre Ă  mieux s’aimer, pour mieux aimer. A lire Le syndrome de la fĂ©e Clochette. Ces femmes qui font du mal et se font mal, de Sylvie Tenenbaum, Editions du Moment. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire MÉDITATION "UNE RÉVOLUTION" 15/05/2018 MÉDITATION UNE RÉVOLUTION DANS LE CERVEAU", À SUIVRE MERCREDI À 20H50 SUR FRANCE 5 S'asseoir confortablement, fermer les yeux et focaliser son attention sur la respiration. C'est le principe de la mĂ©ditation de pleine conscience qui fait de plus en plus d'adeptes en France. Une pratique ancestrale remise au goĂ»t du jour et Ă  l'origine d'une rĂ©volution mĂ©dicale. "MĂ©ditation une rĂ©volution dans le cerveau", un documentaire et un dĂ©bat Ă  suivre mercredi Ă  20h50 sur France 5. Par la rĂ©daction d' RĂ©digĂ© le 14/05/2018 Capable de modifier le fonctionnement de notre cerveau, la mĂ©ditation est une thĂ©rapie Ă  part entiĂšre. À l'hĂŽpital, elle est utilisĂ©e dans l'accompagnement des douleurs chroniques, pour lutter contre la dĂ©pression ou pour mieux tolĂ©rer les traitements contre le cancer. Encore inconnue du public il y a 15 ans, la mĂ©ditation est devenue un vĂ©ritable phĂ©nomĂšne de sociĂ©tĂ©. ConfĂ©rences, livres, applications pour mobiles, elle a conquis des millions de Français. Car elle serait une protection trĂšs efficace contre le stress et ses effets toxiques sur la santĂ©. Plus Ă©tonnant encore, la mĂ©ditation pourrait agir comme une vĂ©ritable cure de jouvence. Les chercheurs ont prouvĂ© que sa pratique rĂ©guliĂšre pouvait retarder les effets du vieillissement cĂ©rĂ©bral. Un espoir pour prĂ©venir certaines pathologies neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives comme la maladie d'Alzheimer. Comment fonctionne cette gymnastique du cerveau ? Quels sont ses effets sur la santĂ© ? Et peut-on espĂ©rer vivre mieux et plus longtemps en mĂ©ditant ? Le documentaire rĂ©alisĂ© par Alexandra Combe sera suivi d'un dĂ©bat animĂ© par Michel Cymes, Marina CarrĂšre-d'Encausse et BenoĂźt Thevenet. Les tĂ©lĂ©spectateurs sont invitĂ©s Ă  poser leurs questions par mail, par SMS au 41 555 0,05€ par envoi + prix d'un SMS ou via santef5. Les invitĂ©s ‱ Dr Christophe ANDRÉ, psychiatre ‱ Dr GaĂ«l CHÉTELAT, directrice de recherche - Inserm et coordonnatrice du projet Silver SantĂ© Study ‱ Jeanne SIAUD-FACCHIN, psychologue clinicienne, psychothĂ©rapeute ‱ Dr GrĂ©gory BAPTISTA, mĂ©decin interniste et gĂ©riatre au centre de mindfulness de Montpellier Les livres ‱ La vie intĂ©rieure Christophe AndrĂ© Ed. L'Iconoclaste/France Culture, 2018 ‱ Comment la mĂ©ditation a changĂ© ma vie
 et pourrait bien changer la vĂŽtre ! Jeanne Siaud-Facchin Ed. Odile Jacob, 2012 Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire MIEUX VIVRE L'HYPERSENSIBILITÉ 24/05/2018 RECOMMANDATIONS POUR VIVRE MIEUX VOTRE HYPERSENSIBILITÉ Se dĂ©culpabiliser Connais-toi toi-mĂȘme », disait Socrate prendre conscience de sa grande sensibilitĂ© est la premiĂšre Ă©tape pour agir. Commencez donc par vous observer - avec bienveillance - vos Ă©motions, vos rĂ©actions... Ensuite, cessez de penser que vous avez un problĂšme l’hypersensibilitĂ© est peut-ĂȘtre quelque chose de fatigant parfois, mais d’un autre cĂŽtĂ©, c’est un Ă©norme avantage, vous dotant par exemple d’un grand potentiel intuitif. Et si vous faisiez vous aussi une liste de tout ce que votre hypersensibilitĂ© vous apporte de positif ? Faire de l’hypersensibilitĂ© une force Puisque vous ĂȘtes dotĂ©e de cette capacitĂ© inhabituelle, pourquoi ne pas l’utiliser de maniĂšre positive ? Pour vous-mĂȘme, vous pouvez par exemple utiliser votre empathie pour comprendre les autres au point de pressentir leur personnalitĂ©, leurs attentes et leurs pensĂ©es, et ainsi nouer des relations plus profondes et sincĂšres avec vos proches. De maniĂšre plus large, vous pouvez chercher comment mettre votre empathie et votre besoin de contribution au monde au service d’une cause. Se protĂ©ger des lieux, personnes, circonstances qui vous touchent Connaissant notre hypersensibilitĂ©, il est impĂ©ratif de se protĂ©ger. Le monde ne changera pas du jour au lendemain, c’est donc Ă  nous de nous y adapter en sĂ©lectionnant avec attention tout ce que nous faisons, les endroits oĂč nous allons, ce que nous regardons et les gens que nous frĂ©quentons. En vous protĂ©geant de ce qui vous met systĂ©matiquement Ă  vif, vous prĂ©serverez votre Ă©nergie, votre moral, et votre ouverture envers les autres. ArrĂȘter d’absorber les Ă©motions des autres L’hypersensible a tendance Ă  absorber les Ă©motions des autres et Ă  les vivre comme si c’était les siennes. Cela lui fait trop Ă  gĂ©rer en plus de ses propres Ă©motions, et il s’en retrouve Ă©puisĂ©. Tout d’abord, demandez-vous si le sentiment est le vĂŽtre ou celui de quelqu’un d’autre. Ensuite, si l’émotion appartient Ă  un autre, faites l’exercice conscient de la lĂącher elle ne vous appartient pas, et donc vous la rendez Ă  l’univers, en toute bienveillance. Si l’émotion est trĂšs forte, prenez quelques instants pour vous concentrer sur votre respiration, la ralentir, afin de vous apaiser et vous recentrer. Pratiquer une discipline visant Ă  dĂ©velopper la paix intĂ©rieure MĂ©ditation en pleine conscience Mindfulness, exercices d’entraĂźnement de l’esprit, yoga, qi qong, il existe une variĂ©tĂ© de disciplines permettant un travail de transformation intĂ©rieure qui ultimement permettent de mieux gĂ©rer les Ă©motions, prendre du recul quant au fourmillement incessant des pensĂ©es, et dĂ©velopper une certaine sĂ©rĂ©nitĂ©. D’autres activitĂ©s, telles que le sport, permettent de se vider rĂ©guliĂšrement la tĂȘte, et Ă©galement de toutes les Ă©motions ingurgitĂ©es pendant la journĂ©e Cherchez celle qui vous conviendra le mieux et que vous pratiquerez avec plaisir. Envisagez une psychothĂ©rapie de type analytique Psychanalyse Elle vous permettra, en vous connaissant mieux, de comprendre d’oĂč vient cette hypersensibilitĂ© et de la soigner, mĂȘme si on n’en guĂ©ri jamais vĂ©ritablement
 LE COACHING PERSONNEL 25/05/2018 LE COACHING PERSONNEL Aujourd'hui, de plus en plus de personnes font appel au Coaching personnel pour trouver un accompagnement qu'elles ont des difficultĂ©s Ă  trouver ailleurs. Le coaching personnel Le coaching personnel accompagne une personne dĂ©sireuse de dĂ©velopper ses ressources personnelles afin de dĂ©passer un obstacle, de traverser un changement ou d'Ă©crire une nouvelle page de son Ă©volution. Contrairement Ă  la thĂ©rapie, le coaching personnel ne se tourne pas vers le passĂ© pour y dĂ©couvrir des clĂ©s, il s'intĂ©resse Ă  l'ici et au maintenant et aux possibilitĂ©s de rĂ©solution atteignables d'ores et dĂ©jĂ . La dialectique du coaching personnel Le premier travail du coach consiste Ă  identifier avec le coachĂ© des objectifs clairs. GrĂące Ă  son questionnement et Ă  sa reformulation, le coach amĂšne le coachĂ© Ă  des prises de conscience nĂ©cessaires grĂące auxquelles le coachĂ© peut se construire de façon plus lucide et plus objective. Le coach est un accompagnateur qui rĂ©vĂšle au coachĂ© son potentiel et ses talents et l'aide Ă  dĂ©velopper ses ressources propres dans une recherche d'autonomie. La sphĂšre d'intervention du coaching personnel En coaching personnel, la sphĂšre d'intervention est assez vaste. L'accompagnement peut se situer au niveau de la gestion d'une situation difficile ou douloureuse changement de travail, deuil, d'une prise de dĂ©cision, du stress ou des Ă©motions, de la confiance en soi ou d'un dĂ©veloppement des performances comment devenir plus efficace?. Le coach cherche Ă  apporter un soutien objectif, un regard sans affect qui nous renvoie Ă  nous mĂȘme dans un objectif de rĂ©solution et d'Ă©volution. Dans un marchĂ© du coaching en plein essor oĂč chacun peut s'improviser coach, les compĂ©tences peuvent ĂȘtre variĂ©es et diverses d'oĂč l' importance de bien se renseigner avant d'entreprendre une telle dĂ©marche. Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire FIBROMYALGIE 26/05/2018 FIBROMYALGIE TRAITER LES TROUBLES DU SOMMEIL La fibromyalgie est un syndrome douloureux frĂ©quent qui touche 2 Ă  4% de la population, soit prĂšs de 2 millions de Français. Les douleurs musculaires et articulaires sont le plus souvent associĂ©es Ă  une grande fatigue et Ă  des troubles du sommeil. Il semblerait que la prise en charge des troubles du sommeil soit un des versants du traitement de la fibromyalgie. La fibromyalgie est un syndrome douloureux La fibromyalgie est un syndrome frĂ©quent dont les causes restent inconnues. Cette affection touche plus particuliĂšrement les femmes entre 30 et 50 ans et se manifeste par des douleurs musculaires et articulaires diffuses, donnant l'impression d'avoir tout le temps mal partout ». Mais la fibromyalgie s'accompagne d'autres symptĂŽmes, notamment d'une grande fatigue ou asthĂ©nie et de troubles du sommeil. Jusqu'Ă  75 % de troubles du sommeil chez les fibromyalgiques Les anomalies du sommeil sont extrĂȘmement frĂ©quentes 62 Ă  75% des personnes atteintes de fibromyalgie se plaignent de troubles du sommeil, contre 9 Ă  31% de la population gĂ©nĂ©rale. Leur sommeil est agitĂ© et le rĂ©veil est accompagnĂ© de fatigue et de raideurs, avec la sensation de ne pas ĂȘtre reposĂ©. En fait, leur sommeil n'est pas rĂ©parateur. Certaines Ă©tudes ont effectivement dĂ©crit des anomalies sur les enregistrements encĂ©phalographiques de ces malades diminution de la quantitĂ© et altĂ©ration du sommeil lent profond, Ă©veils nocturnes. Entre sommeil et douleur, une relation rĂ©ciproque Les Ă©tudes sur ce sujet tendent Ă  montrer que les troubles du sommeil et les douleurs sont liĂ©s de façon rĂ©ciproque. Ainsi, la douleur aggrave les troubles du sommeil, et les troubles du sommeil aggravent les douleurs. Traiter les troubles du sommeil chez les fibromyalgiques En pratique, la prise en charge des troubles du sommeil devrait faire partie intĂ©grante du traitement de la fibromyalgie. Si les troubles du sommeil s'attĂ©nuent, les symptĂŽmes douloureux de la fibromyalgie devraient diminuer. ThĂ©rapies cognitives et comportementales Dans ce domaine, les thĂ©rapies cognitivo-comportementales constituent une approche intĂ©ressante car elles semblent efficaces Ă  la fois contre les phĂ©nomĂšnes douloureux et les troubles du sommeil. ApnĂ©e du sommeil et impatiences A noter que face Ă  des troubles du sommeil, il convient de rechercher la prĂ©sence Ă©ventuelle d'apnĂ©es du sommeil arrĂȘts brefs et frĂ©quents de la respiration durant le sommeil ou d'impatiences dans les membres infĂ©rieurs. Ces deux manifestations peuvent rendre compte de troubles du sommeil. Lorsque c'est le cas, il convient de les prendre en charge afin d'amĂ©liorer le sommeil des malades, qu'ils soient ou non fibromyalgiques. PubliĂ© par Isabelle Eustache, journaliste santĂ© Cet article a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriĂ©taire LISTE DES MALADIES MENTALES 01/06/2018 LISTE DES MALADIES MENTALES LES PLUS CONNUES Les troubles anxieux ‱ Hypocondrie ‱ Les troubles de stress post-traumatiques Les troubles de la personnalitĂ© ‱ Le trouble de la personnalitĂ© antisociale ou psychopathique ‱ Le trouble de la personnalitĂ© dĂ©pendante ‱ Le trouble de la personnalitĂ© Ă©vitante ‱ Le trouble de la personnalitĂ© hystĂ©rique ‱ Le trouble de la personnalitĂ© limite borderline ‱ Le trouble de la personnalitĂ© narcissique ‱ Le trouble de la personnalitĂ© obsessionnels-compulsifs TOC ‱ Le trouble de la personnalitĂ© paranoĂŻaque ‱ Le trouble de la personnalitĂ© passive-agressive ‱ Le trouble de la personnalitĂ© schizoĂŻde ‱ Le trouble de la personnalitĂ© schizotypique Les troubles de l’alcoolisme et de la toxicomanie Les troubles de l’alimentation ‱ La boulimie ‱ La pica ‱ La potomanie ‱ L’anorexie ‱ L’hyperphagie Les troubles de l’humeur ‱ La dĂ©pression ‱ La dĂ©pression saisonniĂšre ‱ Le trouble bipolaire ou psychose maniaco-dĂ©pressive Les troubles psychotiques ‱ La psychose ‱ La schizophrĂ©nie ATTENTATS AGRESSIONS 02/06/2018 "Attentats, agressions surmonter le traumatisme", Ă  suivre mercredi 6/6 Ă  20h50 sur France 5 Jean-Camille, Fanny, Sylvain et Elisabeth ont frĂŽlĂ© la mort. Une rupture dans leur vie qui a laissĂ© une blessure invisible, un traumatisme psychique. "Attentats, agressions surmonter le traumatisme", un documentaire et un dĂ©bat Ă  suivre mercredi 6 juin 2018 Ă  20h50 sur France 5. Par la rĂ©daction d' RĂ©digĂ© le 04/06/2018 Accident, attentat, violence ou agression sexuelle... AprĂšs de tels chocs Ă©motionnels, les victimes et les tĂ©moins peuvent dĂ©velopper un syndrome de stress post-traumatique. EmprisonnĂ©s dans leurs cauchemars, les images et les sons hantent ces survivants qui revivent sans cesse leur calvaire. Perturbation du sommeil, troubles cardiaques, hypervigilance, dĂ©pression, actes auto-agressifs pouvant conduire 8eeNRYe.
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  • tout est en desordre les cheveux le lit