N'hĂ©sitez pas Ă partager et Ă aimer si le cĆur vous en dit! NamastĂ© Si vous souhaitez aider la chaĂźne en faisant un don đđ» David Rousseau Au-delĂ de notre Monde â Ăme stellaire â Tome I Au-delĂ de notre Monde â Exolition â Tome 2 Mes sites ChaĂźnes Info Libre sur Telegram actus lives Lien vers INFO LIBRE WORD AWAKENING canal international mon email cholivier78c-boileau PartagĂ© par Partage libre en incluant la source et le lien. Notre discernement doit prĂ©valoir Ă tout moment; les opinions exprimĂ©es dans cet article sont les opinions de leurs auteurs et ne reflĂštent Ă©ventuellement pas totalement celles dâEveilhomme. La vĂ©ritĂ© particuliĂšre est en Vous, la VĂ©ritĂ© Universelle est parfaite et Ă©quilibrĂ©e et intĂšgre tout, elle est » la Source. NOUVEAU LES RENCONTRES DE LâEVEIL EN PRESENCE DANS LE VAR CET ETE AVEC NICOLAS TURBAN, PHILIPPE GILBERT, ANGELIQUE ASHEA, MARTINE ISADORA, Anne-Lyse Motte et Dany Saboulard, Elyane Papillon, Marie-Laure Accary, Catherine Paillet, Astoria Tamson !!! DECOUVREZ LE PROGRAMME COMPLET DE CES MANIGIQUE RENCONTRES LES 5, 6 et 7 AOĂT SUR + BONUS LE 8 AOĂT A LA RENCONTRE DE MARIE-MADELEINE LES RENCONTRES DE LâĂVEIL padmalovin Ce sont des rencontres pendant trois jours, du 5 au 7 aoĂ»t autour du thĂšme de lâĂveil, Ă Terre des Veilleurs, Ă Carnoules, dans le du corps, pratique du son, pratique de lâesprit, cĂ©rĂ©monie pour la terre se mĂȘleront ensemble pour nous permettre de nous retrouver toutes et tous, libres,⊠Vibratelier » BEST SELLER » pour un soin de la 5D et rencontre des ĂȘtres de sa famille dâĂąme dans le cĆur sacrĂ©, en guidance par votre divine prĂ©sence Vibratelier Soins des Chakras de la 5D et Connexion Ă sa famille dâĂme Stellaire dans lâespace du CĆur SacrĂ© atelier proposĂ© en Ă©change dâun don du CoeurSoin de re-Connexion, dâactivation, dâalignement, dâancrage et dâharmonisation de votre Ătre grĂące Ă votre prĂ©sence JE SUIS dans lâespace du cĆur sacrĂ©, en accompagnement de ses Anges, Guides et famille des Ă©toiles par la prĂ©sence Y AM, JE SUIS, et re-Connexion Ă sa famille stellaire et galactique dans lâespace du Coeur SacrĂ©. En Savoir Plus ! Rejoins-nous sur les nouveaux mĂ©dias sociaux !!! Merci ! CLUB VK ; PROFIL VK ; CHAĂNE ODYSSEE Eveilhommme ; Groupe Telegram ; ChaĂźne Crowdbunker eveilHomme Pour soutenir Eveilhomme, vous pouvez faire un don, vous abonner ou alors cliquer rĂ©guliĂšrement sur les banniĂšres de publicitĂ©, cela nous aidera merci, Merci ! MERCI !! GRATITUDE INFINIE ET ILLIMITEE A TOUS Autre possibilitĂ© de soutien, cliquez ci-aprĂšs Campagne de soutien permanent sur Gofundme et sur Tipeee N'hĂ©sitez pas Ă partager et Ă aimer si le cĆur vous en dit! NamastĂ©
DescriptionDavid Rousseau nous livre la suite de son histoire âAu-delĂ de notre Monde » dans ce tome intitulĂ© « Exolition ». Ce tome est un rĂ©cit plus personnel, qui retrace une sĂ©rie dâexpĂ©riences vĂ©cues et partagĂ©es par lâauteur :
Jean-Jacques Rousseau, par Quentin de La Tour. 1753. MusĂ©e JJ Rousseau, Ă Montmorency Restitution du dĂ©bat du 28 mars 2018 Ă Chevilly-Larue Animatrices et animateurs Edith Perstunski-DelĂ©age, philosophe. Danielle Pommier Vautrin. Berverly Zehia. Lionel Graffin. Guy Pannetier. ModĂ©rateur HervĂ© Donjon. Biographie de Jean-Jacques Rousseau Danielle Sa vie Jean-Jacques Rousseau est nĂ© Ă GenĂšve dans une famille calviniste le 28 juin 1712. Sa famille Ă©tait dâorigine française. Jean-Jacques, ayant perdu sa mĂšre dĂšs sa naissance, est dâabord Ă©levĂ© par son pĂšre qui lui fait lire avec lui des romans dâaventures et les Vies de Plutarque. Puis, il le confie Ă dix ans, pendant deux ans, Ă son oncle, M. Bernard, qui le met en pension chez le pasteur Lambercier, Ă Bossey. Lâenfant revient Ă GenĂšve et est placĂ© comme apprenti chez un graveur. Mais un jour, pour ne pas sây exposer Ă un chĂątiment mĂ©ritĂ©, il se rend chez le curĂ© de Confignon, petit village Ă deux lieues de GenĂšve, et lui dĂ©clare quâil veut se convertir au catholicisme. Le curĂ© lâenvoie Ă Annecy chez Mme de Warens, et celle-ci lâadresse Ă lâhospice des catĂ©chumĂšnes de Turin. Elle est sa maĂźtresse et bienfaitrice qui influencera son Ćuvre et sâattachera Ă parfaire son Ă©ducation. En 1741, Jean-Jacques Rousseau devient prĂ©cepteur des enfants de Mme de Mably Ă Lyon. PassionnĂ© de musique, il Ă©labore un systĂšme de notation musicale qui ne rencontre pas le succĂšs espĂ©rĂ© Ă Paris. AprĂšs un sĂ©jour Ă Venise, il retourne Ă Paris et se lie dâamitiĂ© avec Diderot qui lui demande dâĂ©crire des articles sur la musique pour lâEncyclopĂ©die. Il fait la connaissance de quelques financiers. On le fait entrer comme secrĂ©taire chez M. de Montaigne qui partait pour lâambassade de Venise ; au bout dâun an, brouillĂ© avec son chef, il est de retour Ă Paris. Le voilĂ qui accepte une autre place de secrĂ©taire, chez Mme Dupin, femme dâun fermier gĂ©nĂ©ral câest le moment mondain de son existence. Jean-Jacques Rousseau vit en mĂ©nage avec ThĂ©rĂšse Levasseur, modeste servante, avec laquelle il a cinq enfants. Ne pouvant les Ă©lever correctement, il les confie aux Enfants-trouvĂ©s, ce que lui reprocheront plus tard ses ennemis. Son Ćuvre Jean-Jacques Rousseau acquiert la gloire en 1750, oĂč il se rĂ©vĂšle brusquement philosophe paradoxal et Ă©crivain de gĂ©nie. A partir de cette pĂ©riode, sa vie est Ă©troitement liĂ©e Ă son Ćuvre. Dans le domaine philosophique, la lecture en 1749 de la question mise au concours par lâAcadĂ©mie de Dijon le rĂ©tablissement des sciences et des arts a t-il contribuĂ© Ă Ă©purer ou Ă corrompre les mĆurs ? » provoque ce quâon appelle lâillumination de Vincennes ». De lĂ naissent les ouvrages qui inscrivent durablement Rousseau dans le monde de la pensĂ©e le Discours sur les arts et les sciences1750, le Discours sur lâorigine et les fondements de lâinĂ©galitĂ© parmi les hommes 1755 et plus tard Du Contrat social 1762. Son succĂšs est tel quâil se sent forcĂ© de mettre sa vie en accord avec ses principes. Il rompt avec le monde, se loge dans une mansarde et gagne sa vie en copiant de la musique. Puis il se rend Ă GenĂšve, oĂč il est reçu comme un grand homme et admis Ă faire de nouveau profession de calvinisme. Il prend comme hypothĂšse mĂ©thodologique dans son ouvrage Du contrat social, ce qui va devenir le thĂšme central de sa philosophie lâhomme naĂźt naturellement bon et heureux, câest la sociĂ©tĂ© qui le corrompt et le rend malheureux. Il rĂ©fute ainsi la notion de pĂ©chĂ© originel. Jean-Jacques Rousseau retourne dans sa patrie dâorigine en 1754. En 1755, Rousseau compose un second Discours, sur lâorigine de lâinĂ©galitĂ© parmi les hommes, et ce discours ne fait pas moins de bruit que le prĂ©cĂ©dent. Il accepte alors de Mme dâ Ăpinay un pavillon situĂ© dans la forĂȘt de Montmorency, lâErmitage, non loin du chĂąteau de la Chevrette. LĂ , au milieu de la nature, il commence trois grands ouvrage LâEmile, le Contrat social et la Nouvelle HĂ©loĂŻse. Mais bientĂŽt il se croit persĂ©cutĂ© par Mme dâĂpinay et par tous ceux qui sont reçus chez elle et il quitte lâErmitage en dĂ©cembre 1757. Son Ćuvre principale, Du contrat social », analyse les principes fondateurs du droit politique et prĂ©sente la pensĂ©e politique de Rousseau. Pour Rousseau, seule une convention fondamentale peut lĂ©gitimer lâautoritĂ© politique et permettre Ă la volontĂ© gĂ©nĂ©rale du peuple dâexercer sa souverainetĂ©. Il va plus loin que Montesquieu et Voltaire dans la dĂ©fense de la libertĂ© et de lâĂ©galitĂ© entre les hommes, en proposant un ordre naturel qui concilie la libertĂ© individuelle et les exigences de la vie en sociĂ©tĂ©. Rousseau est critique par rapport Ă la pensĂ©e politique et philosophique dĂ©veloppĂ©e par Hobbes et Locke. Pour lui, les systĂšmes politiques basĂ©s sur lâinterdĂ©pendance Ă©conomique et sur lâintĂ©rĂȘt conduisent Ă lâinĂ©galitĂ©, Ă lâĂ©goĂŻsme et finalement Ă la sociĂ©tĂ© bourgeoise un terme quâil est un des premiers Ă employer. Toutefois, sâil est critique de la philosophie des LumiĂšres, il sâagit dâune critique interne. En effet, il ne veut revenir ni Ă Aristote ni Ă lâancien rĂ©publicanisme ou Ă la moralitĂ© chrĂ©tienne. La philosophie politique de Rousseau exerce une influence considĂ©rable lors de la pĂ©riode rĂ©volutionnaire durant laquelle son livre le Contrat social est redĂ©couvert ». Ă plus long terme, Rousseau marque le mouvement rĂ©publicain français ainsi que la philosophie allemande. Par exemple, lâimpĂ©ratif catĂ©gorique de Kantd est imprĂ©gnĂ© par lâidĂ©e rousseauiste de volontĂ© gĂ©nĂ©rale. Durant une partie du XXe siĂšcle, une controverse opposera ceux qui estiment que Rousseau est en quelque sorte le pĂšre des totalitarismes et ceux qui lâen exonĂšrent. Dans LâEmile ou lâEducation », Jean-Jacques Rousseau soutient que lâapprentissage doit se faire par lâexpĂ©rience plutĂŽt que par lâanalyse. Il y professe Ă©galement une religion naturelle, sans dogme, par opposition Ă la rĂ©vĂ©lation surnaturelle, ce qui lui vaut dâĂȘtre condamnĂ© en 1762 par le Parlement de Paris. Il se rĂ©fugie alors en Suisse. On le voit successivement Ă Yverdun, Ă Motiers, oĂč il sâhabille en ArmĂ©nien, dans lâĂźle Saint-Pierre sur le lac de Bienne. Partout il se fait des ennemis. En 1766, il part pour lâAngleterre, oĂč lâavait appelĂ© le philosophe David Hume. Mais il ne tarde pas Ă se brouiller avec lui. Il revient en France, et aprĂšs quelques Ă©tapes en Normandie, Ă Lyon, Ă Monquin DauphinĂ©, il sâinstalle de nouveau Ă Paris il habite alors la rue PlĂątriĂšre, qui porte aujourdâhui son nom, et il se remet Ă copier de la musique. CritiquĂ© par les philosophes et attaquĂ© par Voltaire qui se moque de sa thĂ©orie oĂč la sociĂ©tĂ© dĂ©nature lâhomme, Jean-Jacques Rousseau se sent persĂ©cutĂ©. Il tente de se dĂ©fendre et de sâexpliquer dans Les Lettres Ă©crites de la montagne » et les Confessions ». AttisĂ©e par Voltaire, la population va mĂȘme jusquâĂ lapider sa maison et brĂ»ler ses livres. Les derniĂšres annĂ©es de sa vie se passent Ă Ermenonville dans la maladie et lâisolement. Un de ses admirateurs, M. de Girardin, lâemmĂšne le 20 mai 1778 dans son chĂąteau dâErmenonville. Câest lĂ que Jean-Jacques meurt, dâune attaque dâapoplexie, le 2 juillet 1778. On lâenterre, selon son vĆu, dans lâĂźle des Peupliers, au milieu du parc de ce chĂąteau. En 1794, ses restes sont transportĂ©s au PanthĂ©on de Paris. On peut aussi dire de Rousseau quâil est dĂ©jĂ romantique parce quâil fait de la littĂ©rature personnelle ce sont ses impressions Ă lui quâil vous donne dans tous ses ouvrages ; par la façon dont il sent et peint la nature ; par son sentiment religieux ; par lâexaltation et la couleur de ses descriptions. Le Contexte politique et social Guy LâĆuvre de Rousseau sâinscrit dans cette pĂ©riode du 18Ăšme siĂšcle, Ă©poque qui reste fortement marquĂ©e par la RĂ©volution anglaise, puis la guerre de sept ans impliquant plusieurs pays. On parle dâune avant premiĂšre guerre mondiale. Câest aussi lâĂ©poque des grandes dĂ©portations dâesclaves africains vers les Etats-Unis. Ce sont aussi les derniĂšres grandes disettes dues Ă 16 hivers destructeurs. Le manque de denrĂ©es alimentaires attise la spĂ©culation, une Ă©pidĂ©mie bovine dĂ©truit la plus grande partie des cheptels; dans la toute fin du 17Ăšme siĂšcle deux millions huit cent mille personnes, soit 15% de la population, sont mortes de faim. Pendant ce temps on continue Ă donner de grandes fĂȘtes Ă Versailles. Le ministre Turgot va dĂ©clencher des grĂšves. Ces grĂšves sont vivement rĂ©primĂ©es, comme pour les canuts lyonnais. Câest le dĂ©but de ce quâon va nommer la petite industrie. Croyant accĂ©der Ă plus de libertĂ© les ouvriers rĂ©alisent trĂšs vite quâils sont en dĂ©pendance Ă©conomique. Les hommes travaillent jusquâĂ 18 heures par jour, et pour maintenir les salaires au plus bas, Turgot encourage lâembauche dâouvriers Ă©trangers. Ce dĂ©but dâindustrialisation crĂ©e des crises catĂ©gorielles, et des ouvriers qui nâont pas dâaide, sont parfois rĂ©duits Ă la mendicitĂ©. On doit ĂȘtre conscient que Rousseau Ă©crit dans ce contexte, cette grande misĂšre que nous avons du mal Ă imaginer. Par ailleurs, A cette Ă©poque » Ă©crit Jean Starobinski dans lâouvrage La transparence et lâobstacle, » oĂč les Ă©crits de Rousseau commencent Ă avoir un certain Ă©cho, une faction de la noblesse souhaite des rĂ©formes et des mesures Ă©nergiques, en particulier Ă lâĂ©gard du clergĂ© qui sâaffirme de plus en plus comme un Etat dans lâEtatâŠ, ». Des personnalitĂ©s de la noblesse, comme le prince de Conti, ne frĂ©quentent plus la cour et agissent pour rapprocher le parlement et la noblesse, afin dâaffaiblir, lâabsolutisme royal. Ces derniers perçoivent dans les Ă©crits de Rousseau les idĂ©es pour aller vers les rĂ©formes quâils souhaitent. La religion perd grandement de son influence sur lâesprit dâun peuple, elle cesse dâĂȘtre lâunique sens de la vie. Avec lâesprit des LumiĂšres advient un humanisme qui dit aux individus, quâils sont lâunique source de sens. Il y a un recul sur les quelques libertĂ©s obtenues lors de la rĂ©gence de Philippe dâOrlĂ©ans, ceci toujours Ă lâactif des dĂ©vots » le groupe jansĂ©niste trĂšs influent auprĂšs du pouvoir. Ces mĂȘmes JansĂ©nistes ont enfin gagnĂ© leur duel contre les JĂ©suites. JĂ©suites dont lâordre sera aboli en 1762, leurs Ă©coles fermĂ©es, ces derniers perdant ainsi leur grande influence dans lâĂ©ducation des Ă©lites. Le peuple sent et redoute le retour dâune certaine rigueur. Si, avec Voltaire câest lâobscurantisme religieux, ses formes fanatiques qui sont mises Ă mal, et crĂ©ant par lĂ un vrai tournant, Rousseau, lui va sâattaquer Ă lâautre versant, câest-Ă -dire Ă lâaspect purement politique. Cette Ă©poque dont dâAlembert, un des pĂšres de lâEncyclopĂ©die, dira, quâil se fait je cite ⊠un changement bien remarquable, changement qui, par sa rapiditĂ©, semble nous en promettre un plus grand encore. Câest au temps Ă fixer la nature et les limites de cette rĂ©volution, dont notre postĂ©ritĂ© connaĂźtra mieux que nous les inconvĂ©nients et les avantages⊠» Cette pĂ©riode du XVIIIĂšme siĂšcle est avant tout une Ă©poque de rĂ©veil des esprits entreprise par les rĂ©dacteurs de lâEncyclopĂ©die, dont dâAlembert, Diderot et tant dâautres. En 1749 lâacadĂ©mie de Dijon lance un concours sur la question suivante Le rĂ©tablissement des sciences et des arts Ă t-il contribuĂ© Ă Ă©purer ou Ă corrompre les mĆurs ? ». Cette question nâest pas innocente dans cette Ă©poque oĂč les philosophes des LumiĂšres, introduisent cette idĂ©e que lâhomme va, dans tous les domaines sâamĂ©liorer, grĂące Ă la science, Ă plus de connaissance, et que, sortant de nombre de croyances qui lâenferme, il va crĂ©er un monde meilleur. Lâouvrage de Rousseau, Discours sur les sciences et les arts », antithĂšse des thĂ©ories des EncyclopĂ©distes ouvrira des pistes de rĂ©flexion trĂšs au-delĂ dâune simple opposition. TĂ©moignant Ă contre-courant de son Ă©poque, il enrichit nĂ©anmoins le dĂ©bat. Tous les Ă©crits de cette Ă©poque de lâEncyclopĂ©die, de Voltaire, de Rousseau, annoncent un basculement des valeurs dâune sociĂ©tĂ©. Câest un questionnement Ă cette Ă©poque, qui nous fait beaucoup penser Ă nos questionnements actuels sur les nouvelles technologies. La RĂ©volution et les concepts politiques de Rousseau Edith Je dis bien La RĂ©volution française et Jean Jacques Rousseau » et non pas Jean Jacques Rousseau et la RĂ©volution française. Ce qui mâintĂ©resse câest en quoi la rĂ©volution française sâest inspirĂ©e, ou a Ă©tĂ© marquĂ©e par les Ă©crits de Jean Jacques Rousseau. Et si cela mâintĂ©resse, ce nâest pas par une prĂ©occupation dâhistorienne âque je ne suis pas- mais par une interrogation philosophique quelle a Ă©tĂ© la portĂ©e des concepts Ă©laborĂ©s par Rousseau sur les discussions des rĂ©volutionnaires de 1789 Ă 1794 ? Rousseau a rĂ©flĂ©chi aux conditions nĂ©cessaires pour que le systĂšme politique lâĂ©nonciation des lois, la gestion des affaires publiques, le comportement des citoyens, le type de gouvernement soit juste et garantisse Ă chaque individu sa libertĂ© et Ă tous la paix. Dâautre part, aujourdâhui les dĂ©bats idĂ©ologiques sociĂ©taux et sociaux font sâaffronter des communautĂ©s, des intĂ©rĂȘts particuliers et de groupes, et des partis politiques Rousseau peut peut-ĂȘtre nous aider Ă rĂ©flĂ©chir sur ce qui, du point de vue politique, permet le vivre ensemble. Rousseau a argumentĂ© les concepts Contrat social », VolontĂ© gĂ©nĂ©rale», » SouverainetĂ© », Peuple », DĂ©mocratie », Religion civile », et Education » Ă lâautonomie et leur lien. Contrat Social et Emile, ou de lâEducation. En quoi la rĂ©volution française sâest-elle inspirĂ©e de Rousseau ? Câest la faute Ă Rousseau, Câest la faute Ă Voltaire⊠» Dans la chanson de Gavroche, Les MisĂ©rables Victor Hugo, lui, se moque de la maniĂšre dâattribuer la RĂ©volution Ă Voltaire et Rousseau. Dâautre part Rousseau, Voltaire, sont associĂ©s tous deux au PanthĂ©on, comme gĂ©nies » de la RĂ©volution, mais, ni aux mĂȘmes dates ni par les mĂȘmes factions. Par contre, ils ont Ă©tĂ© englobĂ©s dans une mĂȘme responsabilitĂ© par la Restauration ils ont Ă©tĂ© tenus pour causes de toutes les violences, petites ou grandes, justifiĂ©es ou ignobles. Dire câest la faute Ă Rousseau, câest la faute Ă Voltaire », câest peut-ĂȘtre attribuer trop de pouvoir aux idĂ©es et Ă la pensĂ©e. Car les historiens nâont pas fini de distribuer la part des mouvements sociaux profonds de la sociĂ©tĂ©, des malentendus Ă©vĂ©nementiels, de la conjoncture Ă©conomique, des LumiĂšres, des salons et des cafĂ©s de Paris, des faubourgs et de la province, des AcadĂ©mies, des loges maçonniques, et de la monarchie elle-mĂȘme dans lâirruption de la RĂ©volution française. Dâautre part, câest toute lâEurope occidentale qui bouillonne dans lâeffervescence dâune nouvelle culture politique. DâoĂč les questions pourquoi le passage Ă lâacte en 1789 ? Et pourquoi en France ? Mais dans ce bouillonnement culturel, si nous sommes tentĂ©s de faire une place centrale Ă Rousseau, câest parce que nous le lisons encore alors que nous ne lisons plus guĂšre Mably ou Morelly. Et surtout parce quâil a Ă©tĂ© beaucoup lu par la gĂ©nĂ©ration qui a vĂ©cu la RĂ©volution, et qui pour une part lâa faite, et mĂȘme, par moments a su Ă peu prĂšs ce quâelle faisait. Cependant il faut rappeler quâimmĂ©diatement aprĂšs sa parution 1762 le Contrat Social a Ă©tĂ© peu lu, Ă cause dâobstacles matĂ©riels tout simplement. Et aussi parce que Rousseau, dans les annĂ©es 60, est, pour le public, surtout lâauteur de la Nouvelle HĂ©loĂŻse et de lâEmile. MĂȘme sâil est vrai que lâEmile contient un rĂ©sumĂ© du Contrat et quâainsi les idĂ©es du Contrat se diffusĂšrent malgrĂ© toutes les censures. En revanche pour le public de lâĂ©poque rĂ©volutionnaire câest bien le Contrat Social que Rousseau, en costume antique, tient sous son bras, sur les cartes Ă jouer. Rousseau est partout prĂ©sent dans la RĂ©volution, dans le dĂ©cor des assiettes, les couvercles de boĂźtes, les cartes Ă jouer, drapĂ© Ă lâantique ou en costume contemporain, tenant le Contrat Social sous le bras. Sa prĂ©sence est prĂ©dominante en lâan 2 1793-1794, mais dĂ©jĂ dĂšs 1791 on donne Ă la rue PlĂątriĂšre le nom de Jean-Jacques Rousseau, quâelle porte encore. Dictionnaire historique des rues de Paris J. Hillairet. Rousseau est mort onze ans avant le dĂ©but de la RĂ©volution. En cette annĂ©e 1778, Danton, Robespierre, Carnot, Babeuf, Desmoulins, Manon Roland, ont entre 18 et 25 ans. Tous ont lu Rousseau. Et ceux qui lâont rencontrĂ© sâen souviendront⊠mĂȘme si la rencontre nous paraĂźt insignifiante ; elle ne le fut pas pour eux. En voici deux exemples. En 1770 le jeune Lazare Carnot est venu de sa province Ă Paris pour passer des examens. Il va rue PlĂątriĂšre avec un camarade. Son biographe nous dit que Rousseau fut morose et dĂ©fiant et la conversation assez terne. Cependant des dĂ©cennies plus tard Carnot raconte lâĂ©pisode Ă son fils de qui nous le tenons. Il gardera les Ćuvres de Rousseau dans sa bibliothĂšque. Lâesprit mathĂ©matique, lâesprit de dĂ©cision et dâorganisation nâexcluront pas chez lui le goĂ»t de lâeffusion et du sentiment exprimĂ©s dans le vocabulaire et lâĆuvre de Rousseau. Et, deuxiĂšme exemple la rencontre que fit Robespierre. On conjecture une rencontre au cours dâune promenade. Est- ce un fait concret ou un fantasme ? Peu importe car ce quâa Ă©crit Robespierre est significatif Je veux suivre ta trace vĂ©nĂ©rĂ©e, constamment fidĂšle aux inspirations que jâai puisĂ©es dans tes Ă©crits ». Et encore Homme divin !tu mâas appris Ă me connaĂźtre; bien jeune, tu mâas fait apprĂ©cier la dignitĂ© de ma nature et rĂ©flĂ©chir aux grands problĂšmes de lâordre social. » Robespierre, textes choisis, Ă©ditions sociales, 1958, par GĂ©rard Walter. MĂȘme sachant que lâĂ©poque abuse volontiers de lâadjectif divin, on doit remarquer que Rousseau joue le rĂŽle de Saint patron .Il suffit pour sâen convaincre, de regarder les tableaux allĂ©goriques. On y voit, dans un paysage agreste, un arbre de la libertĂ© surmontĂ© dâun faisceau qui porte les inscriptions force », vĂ©ritĂ© » justice », union ». Au-dessus du faisceau une couronne de lauriers, plus haut un drapeau tricolore, et enfin dominant le tout, un portrait de Rousseau. Ainsi Rousseau est trĂšs prĂ©sent dans la RĂ©volution, mais câest Ă©videmment rĂ©fractĂ© dans lâimagination de ses lecteurs. Sâil avait vĂ©cu plus longtemps, quelle part aurait-il pris aux Ă©vĂ©nements ? Comment les aurait-il jugĂ©s ? Aurait-il renchĂ©ri sur les nĂ©cessitĂ©s de la Terreur, ou bien, horrifiĂ© aux premiĂšres violences, se serait-il rĂ©fugiĂ© Ă GenĂšve ? Aurait-il admirĂ© Marat ou Charlotte Corday ? Ou, pourquoi pas, les deux ? Tout cela nâest certes que jeux de pensĂ©e. Mais leur intĂ©rĂȘt est de nous faire percevoir combien, avec Rousseau, lâĂ©ventail des possibles Ă©tait ouvert. Quels sont les concepts retenus par la RĂ©volution française ? Dâabord Rousseau nâa ni voulu ni prĂ©vu la RĂ©volution ; il nâest pas inutile de le rappeler car le mot apparaĂźt plusieurs fois dans ses Ă©crits, comme dâailleurs souvent dans ceux du temps. Notamment Ă la fin du second discours, Le discours sur lâorigine et les fondements de lâinĂ©galitĂ© parmi les hommes ». Mais ce mot nâa pas le sens prĂ©cis que nous lui donnons rĂ©trospectivement. TantĂŽt il se rĂ©fĂšre aux glorieux exemples antiques Si Sparte et Rome ont pĂ©ri, quel Ătat peut espĂ©rer de durer toujours ? » Contrat Social livre 2 chapitre 3. Et quâil emploie ou non le mot RĂ©volution, Rousseau prĂ©voit la ruine des Etats. Je vois tous les Ătats dâEurope courir Ă leur ruine. Monarchies, RĂ©publiques⊠la menacent dâune mort certaine » ConsidĂ©rations sur le gouvernement de Pologne.TantĂŽt il exprime le sentiment fort mais vague dâĂȘtre dans une sociĂ©tĂ© en transformation oĂč tout est possible. Mais ce possible il lâimagine volontiers allant de mal en pis. Et si lâon considĂšre les attitudes prises par Rousseau Ă lâĂ©gard de problĂšmes politiques prĂ©cis, on ne le trouve nullement disposĂ© Ă transformer brutalement les institutions existantes. Dâabord il a un grand souci de tenir compte des rĂ©alitĂ©s institutionnelles de chaque pays et aussi des mĆurs et des caractĂšres. La diffĂ©rence entre ses propositions pour la Corse et pour la Pologne le montre bien. En gĂ©nĂ©ral il craint le changement politique. Sâil est optimiste en ce qui concerne la nature humaine, originelle ou bien Ă©duquĂ©e, il est pessimiste Ă lâĂ©gard de lâhistoire, pessimisme qui Ă©clate Ă la fin du deuxiĂšme discours. Pourtant il accepte de donner des conseils. Mais devant une situation historique, il se rĂ©vĂšle rĂ©formateur et non pas rĂ©volutionnaire. Mais Rousseau mort, son Ćuvre politique, malgrĂ© les censures, est diffusĂ©e dans toute la culture du temps. Lâun des textes de politique pratique qui lâĂ©voque le mieux est le projet constitutionnel de Condorcet, rĂ©digĂ© au dĂ©but de 1793, projet auquel fut substituĂ©e la Constitution de lâan 1 juin1793. Et câest aussi le langage de Rousseau, qui peut Ă©clairer les discussions qui traversent lâĆuvre constitutionnelle. On sait quâen 1789 presque personne ne veut abolir la monarchie, mĂȘme ceux qui, plus ou moins proches de Rousseau, seront les RĂ©publicains de lâan 1. Lâhomme naturel Lionel Pour Rousseau lâĂ©tat de nature, est un Ă©tat qui nâa jamais existĂ©, mais dont il est nĂ©cessaire dâavoir des notions pour juger lâhomme de son Ă©poque. Lâhomme naturel est un modĂšle thĂ©orique, un modĂšle Ă©pistĂ©mologique, modĂšle destinĂ© Ă comprendre lâhomme, mais ce nâest pas un moment de lâHistoire. Donc, il dresse un tableau presque apocalyptique de lâhomme naturel dans son second discours » 1Ăšre partie Son imagination ne lui peint rien, son cĆur ne lui demande rien. Ses modiques besoins se trouvent si aisĂ©ment sous la main, et il est si loin du degrĂ© de connaissances nĂ©cessaires pour dĂ©sirer dâen acquĂ©rir de plus grandes, quâil ne peut avoir ni prĂ©voyance, ni curiositĂ©. Le spectacle de la nature lui devient indiffĂ©rent Ă force de lui devenir familier; câest toujours le mĂȘme ordre, ce sont toujours les mĂȘmes rĂ©volutions; il, nâa pas lâesprit de sâĂ©tonner des plus grandes merveilles ; et ce nâest pas chez lui quâil faut chercher la philosophie dont lâhomme a besoin pour savoir observer une fois, ce quâil a vu tous les jours. Son Ăąme que rien nâagite, se livre au seul sentiment de son existence actuelle sans aucune idĂ©e de lâavenir, quelque prochain quâil puisse ĂȘtre ; et ses projets bornĂ©s comme ses vues, sâĂ©tendent Ă peine jusquâĂ la fin de la journĂ©e. [âŠ] Ses dĂ©sirs ne passent pas ses besoins physiques ; les seuls besoins quâil connaisse dans lâunivers, sont la nourriture, une femelle, et le repos; jamais lâanimal ne sera ce que câest que mourir, et la connaissance de la mort et de ses terreurs, est une de ces premiĂšres acquisitions que lâhomme ait fait, en sâĂ©loignant de la condition animale» Discours sur lâorigine et les fondements des inĂ©galitĂ©s parmi les hommes Et Rousseau Ă©voque trois notions que possĂšde lâhomme naturel PremiĂšrement La perfectibilitĂ© ». Lâhomme naturel possĂšde dâabord, sa perfectibilitĂ©, facultĂ©, qui, Ă lâaide des circonstances, dĂ©veloppe successivement toutes les autres, et rĂ©side parmi nous, tant dans lâespĂšce que dans lâindividu » DeuxiĂšmement La pitiĂ© ». La pitiĂ© qui nous inspire une rĂ©pugnance naturelle Ă voir pĂ©rir ou souffrir tout ĂȘtre sensible et principalement nos semblables » TroisiĂšmement et qui me semble la plus importante, Lâamour de soi » Ă bien distinguer de lâamour propre Lâamour de soi-mĂȘme est un sentiment naturel qui porte tout animal Ă veiller Ă sa propre conservation, et qui dirigĂ© dans lâhomme par la raison, et modifiĂ© par la pitiĂ©, produit lâhumanitĂ© » Le contrat social Beverly Pour Rousseau lâhomme Ă lâĂ©tat de nature est une brute heureuse, parce que lâhomme nâest pas intelligent, il mĂšne une existence isolĂ©e dans la nature. Dans cet Ă©tat il nâexiste aucune autoritĂ©, ni droit, il nây a pas de commerce, il nây a pas de morale. Dans cette Ă©tat de nature il nây a pas de sociabilitĂ©, ni de conflit entre les hommes. Cette existence a durĂ© quelques milliers dâannĂ©es. Cependant lâhomme a connu une Ă©volution qui nâest pas le fruit du hasard. Un jour quelquâun a rĂ©alisĂ© une invention technique parce que lâhomme est perfectible, cette invention marque un progrĂšs, de ce progrĂšs naissent des techniques permettant le dĂ©veloppement de la chasse et la pĂȘche. Se forment alors des familles, les premiers liens sociaux et enfin la raison commencent Ă sâĂ©veiller. Lâapparition des nouvelles techniques avec le dĂ©veloppement des capacitĂ©s intellectuelles, a créé lâinĂ©galitĂ© morale et politique. Les plus intelligents sâapproprient de maniĂšre privĂ©e les terres, construisent les meilleurs outils, etc⊠Pour lui câest la propriĂ©tĂ© privĂ©e qui est coupable de tout. LâhumanitĂ© passe par une nouvelle phase de son Ă©volution ; apparaĂźt alors lâhomme tel quâil sâest fait lui-mĂȘme, apparaĂźt en mĂȘme temps Ă©galement lâinĂ©galitĂ©. Pour lui les arts, les lettres, les sciences, ne font que renforcer lâinĂ©galitĂ©, la sociĂ©tĂ© se divise en deux les riches et les faibles, ce qui marque le commencement du dĂ©clin de lâhumanitĂ©, et donc la guerre de tous contre tous. Du coup sâimpose lâanarchie, et câest pourquoi les hommes dĂ©cident dâentrer dans la sociĂ©tĂ©. Se sont les plus menacĂ©s donc les riches qui dĂ©cident dâentrer en sociĂ©tĂ©, ce contrat a pour objectif de mettre fin Ă la guerre perpĂ©tuelle, pour lui ce contrat met en place une situation de droit et plus de fait, donc rien ne change rĂ©ellement. De plus des magistrats sont créés, ce qui crĂ©e encore plus dâinĂ©galitĂ©. Un jour, la lutte sâachĂšve par la victoire dâun tyran le despote ; tous deviennent esclaves et donc asservis Ă un rapport du maĂźtre Ă lâesclave ; on a une Ă©galitĂ© de lâhomme par la crainte. Pour lui les progrĂšs techniques, la sociĂ©tĂ©, la civilisation nâont fait que lâhomme mĂ©chant, asservi. PremiĂšre solution retourner Ă la brute heureuse, donc faire machine arriĂšre, mais il se rend compte que câest impossible. DeuxiĂšmement recrĂ©er une seconde sociĂ©tĂ©. Il estime quâen France et en Angleterre ce nâest pas possible car la sociĂ©tĂ© est trop corrompue. De la va naĂźtre le Contrat social Ă lâorigine de lâhomme nouveau. Pour Rousseau le pacte social nâest pas que pour unir les hommes, mais changer la nature de lâhomme, le dĂ©naturer. Pour lui lâhomme abandonne tous ses droits, lesquels ne se font pas au profit dâun LĂ©viathan comme chez Hobbes. Pour Rousseau, le contrat est un engagement de tous envers tous, ce que chacun perd individuellement instantanĂ©ment, il le rĂ©cupĂšre comme membre de la communautĂ© ; voire plus avec la garantie de la force de la collectivitĂ©. De ce fait, par ce pacte, naĂźt un nouvel homme oubliant lâinĂ©galitĂ© antĂ©rieure. Les hommes deviennent tous Ă©gaux par convention, par une fiction juridique. GrĂące Ă cette transformation de la nature de lâhomme au moi individuel, succĂšde un moi commun, la personne publique, qui a une volontĂ©. Rousseau considĂšre que la volontĂ© gĂ©nĂ©rale nâest pas la volontĂ© de tous. Elle ne reprĂ©sente pas lâaddition des volontĂ©s particuliĂšres, ce nâest pas le point de vue de la majoritĂ© ou de lâunanimitĂ©, elle nâest pas quantitative. La volontĂ© gĂ©nĂ©rale est la raison publique, ce qui est conforme au bien commun, aux impĂ©ratifs de la raison, ce qui est nĂ©cessaire Ă la conservation de la sociĂ©tĂ©. La volontĂ© gĂ©nĂ©rale nâest pas un fait politique, câest une notion morale philosophique. Comme pour le roi, le peuple est investi de la volontĂ© gĂ©nĂ©rale absolue, du caractĂšre linĂ©arisable » de la souverainetĂ©, Rousseau rejette la dĂ©mocratie reprĂ©sentative pour lui elle doit ĂȘtre directe. Le peuple souverain transforme le projet en loi. Pour lui la reprĂ©sentation est le signe dâun asservissement civique. Seulement cette dĂ©mocratie ne peut sâappliquer dans les trop grands Ă©tats, il trouve le moyen grĂące Ă la Pologne avec un rĂ©gime fĂ©dĂ©ral. Comme pour Baudin, historien et philosophe français 1, la souverainetĂ© ne peut ĂȘtre partagĂ©e ; en opposition Ă Montesquieu, ce qui compte câest la puissance souveraine, donc celle de faire la loi. Le pouvoir lĂ©gislatif, le vĂ©ritable acte de souverainetĂ© est de faire la loi les autres pouvoirs en dĂ©coulent. La souverainetĂ© gĂ©nĂ©rale est une manifestation exprimant lâintĂ©rĂȘt commun, parce que le peuple assemblĂ© en corps ne peut vouloir que le bien, que lâintĂ©rĂȘt commun, il ne peut sâĂ©garer. Câest une conception absolutiste se substituant Ă la monarchie. Les individus composant lâassemblĂ©e et donc le pouvoir souverain ne peuvent nuire, notamment Ă lui-mĂȘme et donc la loi est toujours parfaite car elle tend toujours Ă lâintĂ©rĂȘt commun. Cette souverainetĂ© dĂ©passe lâabsolutisme français, pour lui il nâest pas le mĂȘme quâen France pour lui le souverain est maĂźtre de la libertĂ© et des biens de tous les citoyens. 1 Jean Baudin, auteur des Six Livres de la RĂ©publique. 1570. Cette idĂ©e fonctionne car pour Rousseau le peuple peut exercer une dĂ©mocratie absolutiste parce quâil nâexerce pas le pouvoir par opportunisme. Pour lui sâest la conformitĂ© de la volontĂ© particuliĂšre Ă la volontĂ© gĂ©nĂ©rale. Au fond ĂȘtre vertueux câest adhĂ©rer sans aucune rĂ©serve Ă la volontĂ© gĂ©nĂ©rale, câest confondre sa volontĂ© particuliĂšre Ă la volontĂ© gĂ©nĂ©rale. Les citoyens vertueux se sont ceux qui ne font quâadhĂ©rer Ă la volontĂ© gĂ©nĂ©rale. On dĂ©bouche sur une religion civile. DĂ©bat â Ce que les gens retiennent dâabord chez Rousseau, câest lâabandon de ses enfants. Pour venir ce soir, jâai parcouru un ouvrage de Rousseau sur lâinĂ©galitĂ© parmi les hommes ; une des choses qui mâa fait sauter en lâair, câest lorsquâil parle de la femme qui devait naturellement obĂ©ir aux hommes. Et jâai Ă©tĂ© surprise de son propos dâun homme naturel solitaire, car solitaire il nâaurait pas survĂ©cu. Par ailleurs je ne lâai pas vraiment cernĂ© quant Ă la religion⊠â Jâai trouvĂ© sur un site lâensemble des lieux oĂč il a sĂ©journĂ© dans sa vie. On pourrait presque faire du tourisme Rousseau ». Et lâon a dĂ©jĂ Ă©voquĂ© son cĂŽtĂ© effectivement paranoĂŻaque, de plus il Ă©tait misanthrope, il nâavait de cesse tel un promeneur solitaire » de sâisoler, de fuir la foule. Je relis ce passage dans mon manuel de philosophie de mon temps dâĂ©tude, ce passage extrait de lâouvrage, Lettre Ă Malesherbes 1762 Ainsi il quitte le chĂąteau de Montmorency oĂč il trouve lâextase au milieu de la nature. Lâor des genĂȘts et la pourpre des bruyĂšres frappaient mes yeux dâun luxe qui touchait mon cĆur ; la majestĂ© des arbres qui me couvraient de leur ombre, la dĂ©licatesse des arbustes qui mâenvironnaient, lâĂ©tonnante variĂ©tĂ© des herbes et des fleurs que je foulais sous mes pieds tenaient mon esprit dans une alternative continuelle dâobservation et dâadmiration ». Il y a lĂ , une sorte de panthĂ©isme, il sâexalte Alors, lâesprit perdu dans cette immensitĂ©, je ne pensais pas, je ne philosophais pas, je me sentais comme une sorte de voluptĂ©.., jâaurais voulu mâĂ©lancer dans lâinfini, jâĂ©touffais dans lâunivers. Dans lâagitation des transports, je mâĂ©criais ĂŽ grand Ătre ! ». Il est trĂšs romantique. Texte quâon retrouve en grande partie dans, Les RĂȘveries du promeneur solitaire Quant au contrat social effectivement, il y a la volontĂ© du peuple, et câest lui qui fera la distinction entre pouvoir lĂ©gislatif, et pouvoir exĂ©cutif, au service des lois, votĂ©es par le souverain, le peuple. Alors peut-ĂȘtre sâest-il inspirĂ© du modĂšle anglais. Mais il amĂšne cette notion de citoyen. â Parmi les rĂ©flexions par rapport Ă une relecture du Contrat social », je retiens cette phrase quâil faut demander une aliĂ©nation totale de chaque associĂ©, avec tous ses droits Ă toute la communautĂ© ». Câest du Rousseau quâon va retrouver dans la Terreur » et dans les totalitarismes du 20Ăšme siĂšcle, jusquâĂ lâUnion SoviĂ©tique. Ăa me fait froid dans le dos ! Mais il y a quand mĂȘme une rĂ©flexion politique passionnante. Et Rousseau est Suisse, originaire de GenĂšve, laquelle est une citĂ©, pas un royaume, dĂ©jĂ un systĂšme dĂ©mocratique. Le fait quâil soit citoyen de GenĂšve » va impulser sa rĂ©flexion philosophique. Et il sâinspire aussi de Montesquieu pour la sĂ©paration des pouvoirs. Il Ă©voque les diffĂ©rents modes de gouvernement de lâanarchie, de lâaristocratie, de la dĂ©mocratie, et que les trois peuvent dĂ©gĂ©nĂ©rer en tyrannie, en oligarchie. La dĂ©mocratie peut aussi dĂ©gĂ©nĂ©rer en ce quâil a appelĂ© la logocratie », câest-Ă -dire, quand chacun commence Ă tirer dans tous les sens et fait comme bon lui semble. Le Contrat social » est un ouvrage remarquable dont on peut encore sâinspirer. De mĂȘme, Rousseau ne dit pas voilĂ ce quâil faut faire, mais il donne des pistes ; il nâa pas de dĂ©finition uniforme, câest beaucoup dâĂ©lĂ©ments, câest une rĂ©flexion complĂšte, sur le sujet citoyen. Rousseau a aussi Ă©crit sur lâorigine des langues Essai sur lâorigine des langues 1781. Câest parfois amusant. Ainsi quand il essaie de trouver les diffĂ©rences du langage entre les pays du sud, et les pays du nord, il va dire des choses, du genre dans les pays du sud la langue est plus chantante parce quâil y fait chaud, quâil y a des fontaines, des oiseaux, etc⊠Mais il dĂ©veloppe une rĂ©flexion, Ă savoir si le langage a dĂ©veloppĂ© la sociĂ©tĂ©, ou si la sociĂ©tĂ© a créé le langage. Alors, je ne parle pas de toutes les idĂ©es de Rousseau, parce que je pense que la sociĂ©tĂ©, est, de facto, on est ensemble » ; seul on nâest rien. Il y a dans son mode de vie, dans son propos, une affirmation de lâindividualisme, ce dont nous souffrons aujourdâhui. â Rousseau est toujours Ă la mode, aujourdâhui beaucoup de gens voudraient changer la Constitution, laquelle nâest pas quelque chose qui vient dâen haut, ou, liĂ© Ă un pouvoir prĂ©sidentiel, mais venant dâen bas, du peuple assemblĂ©. â JEAN-JACQUES ROUSSEAU Acrostiche les confessions citĂ©es HervĂ© Le 28 juin 1712 naĂźt Jean-Jacques Rousseau Ă GenĂšve, Isaac Rousseau est son pĂšre. Encore bĂ©bĂ©, le 7 juillet, sa mĂšre Suzanne Bernard dĂ©cĂšde, ses livres sont bienvenus. Son enfance se passe Ă lire auprĂšs de son pĂšre ; sa tante et mie Jacqueline lâaffectionnent. Conscience morale forgĂ©e suite Ă une injustice, fripon, son goĂ»t pour la solitude est restĂ©. Oiseau aimant la libertĂ©, voulant ĂȘtre aimĂ©, amoureux, tout est dĂ©taillĂ© dans ses Ă©crits NĂ©cessitant des critiques, rĂ©vĂ©lant ses aventures galantes se soldant par des ruptures. ForgĂ©e, sa passion pour la musique au grĂ© de ses rencontres, lâĂ©motion, sa sensibilitĂ© ExprimĂ©es dans son dictionnaire de la musique favorisent la voix et la diction chantĂ©e. Ses choix religieux voulus, de protestant, il devient catholique puis redevient protestant. Sans le sou, devenu pĂšre de famille, ses enfants sont placĂ©s aux enfants trouvĂ©s », il se justifie. Imaginative, sa bibliographie inĂ©dite dans ses confessions, ses discours sur les sciences et les arts Ou sur lâorigine et les fondements de lâinĂ©galitĂ© parmi les hommes mĂ©rite son succĂšs. Novateur, philosophe, son contrat social parle de la souverainetĂ© du peuple, du droit humain. SensĂ©, le cadre de son contrat vise Ă fonder le droit politique sur la vertu, la libertĂ©, lâĂ©galitĂ©. Claires, sincĂšres les rĂȘveries dâun promeneur solitaire » le rendent heureux de pouvoir dire la vĂ©ritĂ©. Il rĂ©vĂšle la volontĂ© de lâintĂ©rĂȘt commun, peuple = souverain dĂ©jĂ Ă©bauchĂ©e dans lâEmile ». Toute sa pensĂ©e se rĂ©vĂšle en remontant aux origines de son ĂȘtre, apprendre Ă mieux se connaĂźtre. Ămotion des parlementaires Ă la lecture de lâEmile » pour ses prises de positions religieuses. Escapade vers la Suisse, indĂ©sirable, il part en Angleterre, puis revient en France en lieux divers. Sa vie sâachĂšve le 2 juillet 1778 Ă Ermenonville, avant le transfert de ses restes au PanthĂ©on en 1794. â Je voudrais revenir sur lâĂ©tat de nature ». Jamais Rousseau nâa dit que lâĂ©tat de nature, câĂ©tait la solitude. Je lis Du Pacte social § 4 Je suppose les hommes parvenus Ă ce point oĂč les obstacles qui nuisent Ă leur conservation lâemporte par leur rĂ©sistance suR les forces que chaque individu peut employer pour se maintenir dans cet Ă©tat. Alors cet Ă©tat primitif ne peut substituer, et le genre humain pĂ©rirait sâil ne changeait sa maniĂšre dâĂȘtre » Autrement dit, Rousseau Ă©met une hypothĂšse dâun Ă©tat de nature. Et je me pose la question de savoir quâest-ce que ça peut bien ĂȘtre lâhomme naturel, indĂ©pendamment de la sociĂ©tĂ©. De fait il Ă©nonce lâhypothĂšse dâun Ă©tat de nature pour juger de lâĂ©tat prĂ©sent. Je cite, 2Ăšme discours Car ce nâest pas une lĂ©gĂšre entreprise de dĂ©mĂȘler ce quâil y a dâoriginaire et dâartificiel dans la nature actuelle de lâhomme, et de bien connaĂźtre un Ă©tat qui nâexiste plus, qui nâa peut-ĂȘtre point existĂ©, qui probablement nâexistera jamais, et dont il est pourtant nĂ©cessaire dâavoir des notions justes pour bien juger de notre Ă©tat prĂ©sent ». â Notre sociĂ©tĂ© est trĂšs marquĂ©e par Rousseau, que ce soit les libĂ©raux, Benjamin Constant, Tocqueville, tous se sont inspirĂ©s de ses thĂ©ories. Et jusquâĂ lâhĂ©ritage pour notre Constitution ; je trouve le philosophe fascinant. Et je trouve Ă©galement chez Rousseau, dâorigine suisse, dâĂ©ducation protestante, des similitudes, ou des emprunts Ă Calvin dans la façon de parler de la volontĂ© gĂ©nĂ©rale, la volontĂ© majoritaire qui a toujours raison. Câest ainsi quâest gouvernĂ©e la RĂ©publique de GenĂšve. Je pense que le principe de souverainetĂ© est largement inspirĂ© de Calvin. â Dans son introduction Ă Rousseau » Collection Le Monde de la philosophie Roger-Pol Droit, Ă©crit âŠ.PrĂšs de deux siĂšcles aprĂšs la RĂ©volution française, dont la constitution rĂ©publicaine a mis en pratique les idĂ©es de Rousseau, le contrat social sâest Ă©tendu Ă presque toute la planĂšte ». Je veux bien, mais il reste encore pas mal Ă faire. â On sâest beaucoup inspirĂ© de Rousseau pour construire la sociĂ©tĂ© actuelle, mĂȘme si on a beaucoup Ă©laguĂ©, mĂȘme si on a aussi beaucoup emprunter Ă Montesquieu pour les pouvoirs, lĂ©gislatif, et, exĂ©cutif. Aujourdâhui, ça ne marche plus vraiment, quand nos dĂ©putĂ©s font des propositions de lois, les ministres font, eux, des projets de loi. Il y a des hĂ©ritages de Rousseau Ă reconquĂ©rir, comme la reprĂ©sentation Ă©lective ; on nâest citoyen que le jour oĂč lâon vote. Il y a, Ă reconstituer une volontĂ© gĂ©nĂ©rale. â Rousseau dit bien que sâil aliĂšne sa libertĂ© de citoyen câest pour donner mandat, donner le pouvoir de le reprĂ©senter. Câest le principe mĂȘme du contrat social, qui reste le nĂŽtre. Et puis quelques remarques si Rousseau ne prĂŽne pas la RĂ©volution que lâon va connaĂźtre, il lui arrive dâutiliser plus que le mot. Ainsi dans une lettre publiĂ©e dans Rousseau », collection La PlĂ©iade on lit Vous vous fiez Ă lâordre actuel de la sociĂ©tĂ©, sans songer que cet ordre est sujet Ă des rĂ©volutions inĂ©vitables [âŠ.] nous approchons de lâĂ©tat de crise et du siĂšcle des rĂ©volutions » Et il ajoute en note Je tiens pour impossible que les grandes monarchies de lâEurope aient encore longtemps Ă durer » Puis dans une autre lettre au roi Stanislas, en 1751, Rousseau Ă©crit que si quelque grande rĂ©volution venait Ă renverser lâordre existant, elle serait je le cite presque aussi Ă craindre que le mal existant ». Et quant au contrat social, il en explique le fondement et sa nĂ©cessitĂ© pour tous ; je cite Les riches surtout durent sentir combien leur Ă©tait dĂ©savantageuse une guerre perpĂ©tuelle dont ils faisaient seuls tous les frais, et dans lequel le risque de la vie Ă©tait commun et celui des biens particuliers..» Second Discours. Et dans le Contrat social § 4 » il sâexplique de nouveau Puisque aucun homme nâa autoritĂ© naturelle sur son semblable, et puisque la force ne produit aucun droit, restent donc les conventions pour base de toute autoritĂ© lĂ©gitime parmi les hommes » Et, tout autre sujet, on a Ă©voquĂ© son cotĂ© misogyne. Oui ! On dirait aujourdâhui que câest un sacrĂ© macho. Parmi nombre de dĂ©clarations du mĂȘme style jâen ai retenu trois Toute lâĂ©ducation des femmes doivent ĂȘtre relative aux hommes ». Ou encore Hors dâĂ©tat dâĂȘtre juges elles-mĂȘmes, elles doivent recevoir la dĂ©cision des pĂšres et des maris, comme celles de lâEglise ». Et aussi Lâamour a Ă©tĂ© inventĂ© par les femmes pour permettre Ă ce sexe de dominer, alors quâil Ă©tait fait pour obĂ©ir ». VoilĂ qui alimenterait notre actualitĂ© ! â Vous en connaissez beaucoup des philosophes qui ont parlĂ© de lâindĂ©pendance de la femme ? â Le personnage me gĂȘne, de par son ambivalence, dans ses relations, dans sa famille, avec la religion, jây vais, je reviens ». Comment peut-on ĂȘtre aussi indĂ©cis dans ses choix, dans toute sa façon dâĂȘtre, et de dire comment lâhomme doit vivre. â Rousseau Ă©voque la lente Ă©volution de son homme naturel, par les arts premiers, planter, semer, rĂ©colter. Mais il va se trouver face Ă celui qui âŠayant enclos un terrain, sâavisa de dire, ceci est Ă moi ». De lĂ viendra la guerre. Il Ă©crit Car câest ainsi que les plus puissants ou les plus misĂ©rables, se faisant de leur force, ou de leurs besoins une sorte de droit au bien dâautrui, Ă©quivalent selon eux, Ă celui de propriĂ©tĂ©. LâinĂ©galitĂ© rompue fut suivie dâun affreux dĂ©sordre ». Donc, ce fut la guerre ou le contrat social. â Dans le Contrat social, Rousseau parle dâun bon gouvernement, et dĂ©finit celui-ci. Câest un peu ce quâon cherche encore. Au chapitre 4 Des signes dâun bon Gouvernement, dans le Contrat social, il Ă©crit Quand donc on demande absolument quel est le meilleur gouvernement, on fait une question insoluble comme indĂ©terminĂ©e ; ou si lâon veut, elle a autant de bonnes solutions quâil y a de combinaisons possibles dans des positions absolues et relatives des peuples. Mais si on demandait Ă quel signe on peut connaĂźtre quâun peuple donnĂ© est bien ou mal gouvernĂ©, ce serait autre chose, et la question de fait pourrait se rĂ©soudre. Cependant on ne rĂ©sout point, parce que chacun veut la rĂ©soudre Ă sa maniĂšre. Les sujets vantent la tranquillitĂ© publique, les Citoyens la libertĂ© des particuliers ; lâun prĂ©fĂšre la sĂ»retĂ© des possessions, et lâautre celle des personnes ; lâun veut que le meilleur Gouvernement soit le plus sĂ©vĂšre, lâautre soutient que câest le plus doux ; celui-ci veut quâon punisse les crimes et celui-lĂ veut quâon les prĂ©vienne ;lâun trouve beau quâon soit craint des voisins, lâautre aime mieux quâon en soit ignorĂ© ; lâun est content que lâargent circule, lâautre exige que le peuple ait du pain. Quant mĂȘme on conviendrait sur ces points et dâautres semblables, en serait-on plus avancĂ© ? Les qualitĂ©s morales manquant de mesure prĂ©cise, fut-on dâaccord sur le signe comment ĂȘtre sur lâestimation ? Pour moi, je mâĂ©tonne toujours quâon mĂ©connaisse un signe aussi simple, ou quâon ait la mauvaise foi de nâen pas convenir. Quelle est la fin de lâassociation politique ? Câest la conservation et la prospĂ©ritĂ© de ses membres. Et quel est le signe le plus sĂ»r quâils se conservent et prospĂšrent ? Câest leur nombre et leur population. Nâallez donc pas chercher ailleurs ce signe si disputĂ©. Toute chose dâailleurs Ă©gale, le Gouvernement sous lequel, sans moyens Ă©trangers, sans naturalisations, sans colonies, les Citoyens peuplent et multiplient davantage, est infailliblement le meilleur celui sous lequel un peuple diminue et dĂ©pĂ©rit est le pire. Calculateurs, câest maintenant votre affaire ; comptez, mesurez, comparez » Si je retiens ce critĂšre de peuple qui se multiplie pour un bon gouvernement lâEurope est mal gouvernĂ©e, lâAfrique est mieux gouvernĂ©e. â Concernant son rapport Ă la religion, Rousseau est dĂ©iste pas thĂ©iste, autrement dit, il reconnaĂźt lâexistence dâune puissance organisatrice sans lui vouer un culte. Et dans La profession de foi du vicaire savoyard », il dit VoilĂ mon premier principe. Je crois quâune volontĂ© meut lâunivers et anime la nature. VoilĂ mon premier dogme, premier article de foi » et il ajoute plus loin, mais que dâhommes entre dieu et moi » â Deux rĂ©flexions quant Ă Rousseau. La premiĂšre est que, pour exister, ĂȘtre connu, il aurait choisi dĂ©libĂ©rĂ©ment au dĂ©part une remise en cause, dâĂȘtre lâanti-PromĂ©thĂ©e, de faire lâantithĂšse des idĂ©es de progrĂšs portĂ©es par les LumiĂšres. CâĂ©tait pour lui, dĂ©noncer lâhistoire sociale que ces derniers Ă©laborent, ce qui aurait Ă©tĂ©, alors, non un progrĂšs, mais une dĂ©cadence. Certains biographes relatent que ce serait Diderot qui lui aurait conseillĂ© de prendre cette option, cette antithĂšse. Il y a une progression, une cohĂ©rence chez Rousseau. De lâhomme naturel, des inĂ©galitĂ©s au contrat social Ă lâEmile, il se façonne, et chaque fois jusquâaux Confessions ». Câest en cela quâon ne peut dissocier lâhomme de lâĆuvre. Puis seconde rĂ©flexion ayant enfin eut la notoriĂ©tĂ© Ă 40 ans avec les Discours sur les sciences et les arts », oĂč il prĂŽne une certaine maniĂšre de vivre, Rousseau allait devoir dĂ©sormais se conformer Ă cette idĂ©e de lâhomme, Ă cette thĂ©orie quâil Ă©dicte Nos opinions sont la rĂšgle de nos actions » Ă©crit-il. Ce qui fait que dâune certaine façon, son livre lâa fait, plus quâil ne sâest fait, pour paraphraser Montaigne. Et au final si lâon examine lâensemble son Ćuvre, dont quatre particuliĂšrement il y a cohĂ©rence. Les deux premiers ouvrages dĂ©nonçant la condition de lâhomme due Ă la sociĂ©tĂ©, dĂ©bouchent et sur LâEmile, et sur le contrat social. Rousseau chaque fois rĂ©pond Ă Rousseau. Nombre de philosophes, dont Kant, Hegel, Ernst Cassirer, verront de suite la cohĂ©rence dans ces quatre ouvrages Par ailleurs, pour ĂȘtre cohĂ©rent avec le personnage » de toute son Ćuvre, il refuse des postes, il refuse des rentes, il ne peut se compromettre. Rousseau semble ĂȘtre devenu prisonnier du personnage quâil a créé. Il devient comme lâa nommĂ© Kant le nouveau DiogĂšne ». Il dit quâil abandonna alors, tous les signes vestimentaires de vanitĂ© Je quittai la dorure et les bas blancs ; je pris une perruque ronde ; je posai lâĂ©pĂ©e ; je vendis ma montre ⊠» Les Confessions Et enfin, il a marquĂ© son Ă©poque et au-delĂ , quant Ă lâĂ©ducation. Des personnes prendront modĂšle sur son Ćuvre lâEmile pour Ă©duquer leur enfants telle Georges Sand, et les principes de lâEmile se retrouvent aujourdâhui dans les Ă©coles Freinet et Montessory. Toujours aprĂšs cet ouvrage on abandonnera cette façon de langer les bĂ©bĂ©s en les enfermant comme des momies, emprisonnant les membres ce qui permettait, dira-t-on, aux nourrices de pouvoir accrocher cette boule de chiffon Ă un clou. Les bĂ©bĂ©s lui doivent beaucoup. â La RĂ©volution sâest inspirĂ©e de Rousseau, notamment pour lâĂ©galitĂ©. Ce qui est justement en opposition avec les anti-rĂ©volutionnaires, tel Burke, qui a critiquĂ© cette notion d Ă©galitĂ©. Second point On se serait inspirĂ© des modĂšles de Rousseau et Montesquieu. Ce dernier ne voulait pas la sĂ©parations stricte des trois pouvoirs ? Mais quâils se contrĂŽlent et sâĂ©quilibrent. Ce sont les deux conceptions celle de Rousseau, plus celle de Montesquieu qui font quâun gouvernement fonctionne. â Rousseau est quelquâun qui prĂȘche la tolĂ©rance et le respect de chacun tant que ça ne va pas Ă lâencontre de lâintĂ©rĂȘt public. Jâai sous les yeux un extrait du Contrat social § VIII Les sujets ne doivent donc compte au souverain de leurs opinions quâautant que ces opinions importent Ă la communautĂ©. Or, il importe bien Ă lâĂtat que chaque citoyen ait une religion qui lui fasse aimer ses devoirs ; mais les dogmes de cette religion nâintĂ©ressent ni lâĂtat ni ses membres ; quâautant que ces dogmes se rapportent Ă la morale et aux devoirs que celui qui la professe est tenu de remplir envers autrui [âŠ.] Il y a donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas prĂ©cisĂ©ment comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilitĂ© sans lesquels il est impossible dâĂȘtre bon citoyen ni sujet fidĂšle. Les dogmes de la religion civile doivent ĂȘtre simples, en petit nombre, Ă©noncĂ©s avec prĂ©cision sans explications ni commentaires. Lâexistence de la divinitĂ© puissante, intelligente, bien prĂ©sente, prĂ©voyante et pourvoyante ; la vie Ă venir, le bonheur des justes, le chĂątiment des mĂ©chants, la saintetĂ© du contrat social et des lois, voilĂ les dogmes positifs. Quant au dogme nĂ©gatif, je les borne Ă un seul ; câest lâintolĂ©rance⊠» â Rousseau ne dit pas que lâĂ©galitĂ© est synonyme dâidentitĂ© au sens identique, il parle dâĂ©galitĂ© des droits. Et, effectivement, il pense que le contrat social met en place lâĂ©galitĂ© des droits, la libertĂ© individuelle, et lâunion ; lequel contrat repose sur lâaliĂ©nation totale de chacun Ă la communautĂ©. Ce nâest pas un totalitarisme, câest une aliĂ©nation Ă la volontĂ© gĂ©nĂ©rale. Il faut que chacun se mette Ă penser, non en termes dâindividu, mais en termes de volontĂ© gĂ©nĂ©rale. Et pour que chacun se mette Ă penser comme cela, il faut quâil ait Ă©tĂ© Ă©duquĂ© Ă faire en sorte que les individus arrivent Ă se dĂ©terminer en fonction de lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, et non en fonction dâintĂ©rĂȘts particuliers. Et bien ! ça renvoie pour lui Ă lâĂ©ducation, et du coup, il Ă©crit LâEmile ou lâEducation » pour expliquer cela. Et dâautre part, pour que cela fonctionne, il faut un gouvernement, la dĂ©mocratie ; câest-Ă -dire que le peuple doit ĂȘtre assemblĂ© quotidiennement pour examiner toutes les dĂ©cisions concrĂštes qui se prĂ©sentent. Et cela est difficile, et Rousseau, le dit lui-mĂȘme, câest pour cela quâil pense Ă des dimensions comme la Corse. Et Rousseau dit que pour que les individus soient Ă©duquĂ©s en termes dâintĂ©rĂȘt commun, il y a lâĂ©ducation, mais aussi le rĂŽle du lĂ©gislateur, lequel expose les problĂšmes en terme dâintĂ©rĂȘt commun. Rousseau dit il y a eu des grands lĂ©gislateurs dans le passĂ© ; et bien, maintenant, dans un pays petit ou grand, il faut quâil y ait une assemblĂ©e qui rĂ©flĂ©chisse Ă cette notion dâintĂ©rĂȘt commun, et que le peuple, par un rĂ©fĂ©rendum dise oui ! On est dâaccord ! Non ! On nâest pas dâaccord ! â Quand Rousseau parle des inĂ©galitĂ©s, il prĂ©cise quâil existe des inĂ©galitĂ©s de la nature contre lesquelles on ne peut lutter totalement, et puis les inĂ©galitĂ©s quâil Ă©voque surtout sont les inĂ©galitĂ©s créées par la sociĂ©tĂ©. Il ne parle jamais de possible Ă©galitĂ© totale. Et, quant Ă son modĂšle de dĂ©mocratie, il concerne un peuple dĂ©fini ; en fait le modĂšle, pour lui qui se prĂ©sente souvent comme citoyen de GenĂšve » câest justement la RĂ©publique de GenĂšve, une ville qui Ă lâĂ©poque nâa guĂšre plus dâhabitant que notre ville de Chevilly-Larue on parle de 27000 habitants. â On peut ĂȘtre un peu surpris des paradoxes et de lâambiguĂŻtĂ© de la personne de Rousseau, câest lui-mĂȘme qui souvent lâexprime, voire lui-mĂȘme qui sâexpose quand il Ă©crit, dans une lettre Ă une de ses amies, Madame de Verdelin Je suis Ă la fois effĂ©minĂ© et indomptable, jâai un cĆur de romain, et un cĆur presque de jeune fille, de jeune vierge⊠», et, sâĂ©tant fait peindre pour une couverture dâun des ses ouvrage en turque au fĂ©minin enrubannĂ©e, il Ă©voque cela, Me voici Ă prĂ©sent plus de la moitiĂ© femme, et je vous demande de mâaccepter dans votre sexe, puisque les hommes mâont exclu du leur ». Toujours dans ce mĂȘme ordre dâidĂ©e, on sait quâil montra son derriĂšre Ă des jeunes filles. Y avait-il en lui un exhibitionniste ? Et il est encore plus ambigu, concernant son goĂ»t pour les fameuses » fessĂ©es. Mademoiselle Lambercier Ă©crit-il allait quelques fois jusquâĂ nous infliger la punition des enfants.., et ce quâil y a de bizarre câest que ce chĂątiment mâaffectionna davantage encore Ă celle qui me lâavait imposĂ©. Jâavais trouvĂ© dans la douleur, de la honte, un mĂ©lange de sensualitĂ© qui mâavait laissĂ© plus de dĂ©sir que de crainte⊠» Rousseau surprend de la profondeur de vue, de celui qui peint lâhomme en regardant son nombril, Ă celui qui marquera dĂ©sormais le contrat politique dans tant de dĂ©mocraties, et Ă celui quâon Ă©voque peut-ĂȘtre moins le romancier, celui quâon nommera souvent le pĂšre du romantisme ». Un romantisme avec des descriptions qui vous font vivre les scĂšnes, avec des figures de style comme une mise en scĂšne de lâaction ; il reste dans ce domaine lâobjet dâune Ă©tude approfondie. Et enfin, au terme de ce dĂ©bat aprĂšs avoir Ă©tudiĂ© et dĂ©battu lâan passĂ©, de lâĆuvre de Voltaire, puis cette annĂ©e celle de Rousseau, lâan prochain, nous aborderons Diderot et son Ćuvre. Trois des grands philosophes en France de cette pĂ©riode des LumiĂšres. Voltaire a animĂ© son siĂšcle Diderot a Ă©duquĂ© son siĂšcle Rousseau a fait rĂ©flĂ©chir son siĂšcle. Principales 0euvres de Rousseau Discours sur les sciences et les arts Discours sur lâorigine et les fondements des inĂ©galitĂ©s parmi les hommes. Du contrat social Emile, ou De lâĂ©ducation. Julie ou la nouvelle HĂ©loĂŻse Les Confessions. Les rĂȘveries du promeneur solitaire La profession de foi du vicaire savoyard. Lettres Ă©crites de la montagne Bibliographie La vie Ă©conomique et les classes sociales en France au XVIIIĂšme siĂšcle. Henri SĂ©e. BNF. La transparence et lâobstacle. Jean Starobinski. Gallimard. 1976 LâidĂ©e du contrat social. Jean-Pierre ClĂ©ro et Thierry MĂ©nissier. Ellipses. 2004 Rousseau. Biographie. Raymond Trousson. Folio. Gallimard. 2011. Rousseau, une politique de la vĂ©ritĂ©. GĂ©raldine Lepan. Belin. 2015. Robespierre, textes choisis. Editions sociales par GĂ©rard Walter. Lettre Ă Malesherbes. Rousseau. 1762. Rousseau. Ćuvres ComplĂštes. 5 vol. B. Gagnebin et M. Raymond. PlĂ©iade1999/2004. Histoire de la philosophie. Ămile BrĂ©hier. PUF. 1968 La thĂ©orie de la sociĂ©tĂ© bien ordonnĂ©e chez Rousseau. De Gruyter. 1988 Jean-Jacques Rousseau et la philosophie politique de son temps. Robert DerathĂ©. Vrin 1994. La politesse des LumiĂšres ; Philippe raynaud. Gallimard. 2013 La philosophie des LumiĂšres. Ernst Cassirer. Flammarion. 2016 Rousseau. Collection, le Monde de la philosophie. Les confessions/ PremiĂšre bac/Lectures mĂ©thodiques. Hatier 1997DavidRousseau nous livre la suite de son histoire 'Au-delĂ de notre Monde" dans ce tome intitulĂ© "Exolition". Ce tome est un rĂ©cit plus personnel, qui retrace une sĂ©rie d'expĂ©riences vĂ©cues QuatriĂšme de couverturePour la premiĂšre fois, David nous livre son tĂ©moignage, inĂ©dit et fascinant, sur les expĂ©riences qu'il a vĂ©cues depuis l'Ăąge de six Ă©vĂ©nements allaient bouleverser sa vie d'ĂȘtre commença durant un soir de l'Ă©tĂ© 1981, alors qu'il jouait dehors. Il vit alors une lumiĂšre d'un blanc bleutĂ© descendre du ciel, venant se positionner juste au-dessus de lui, et rester lĂ , immobile. Ce moment parut durer une Ă©ternitĂ©. Lorsque l'objet fut reparti, il se retrouva en face d'un ĂȘtre, qui de toute Ă©vidence n'Ă©tait pas terrestre de forme humanoĂŻde, la peau bleutĂ©e avec de lĂ©gers reflets argentĂ©s, de grands yeux verts et de longs cheveux d'un noir profond...S'ensuivra une vie inattendue, apportant son lot de dĂ©couvertes et de rappels », qui bousculeront l'ordre des choses, les systĂšmes de croyances et de contrĂŽle mis en place ici-bas depuis longtemps par des forces comprendra dĂšs lors qu'il s'Ă©tait portĂ© volontaire afin de participer au plan Terre durant cette fabuleuse transition dimensionnelle que l'univers traverse lecture de son rĂ©cit ne pourra pas vous laisser insensible. Il nous Ă©claire sur ce qu'il se passe dans notre monde et est un Walk-In, ExpĂ©rienceur de l'Ăme, Messager, Empathe, Ambassadeur de la Paix Universelle nomination en 2006, il communique avec l'au-delĂ et les dimensions supĂ©rieures depuis sa plus tendre enfance. GrĂące Ă ses nombreuses expĂ©riences, il a acquis une trĂšs grande comprĂ©hension de la conscience universelle et multidimensionnelle. Il Ă©tait un passionnĂ© d'Ă©criture textes, chansons... et d'art le dessin longtemps avant de publier Au-DelĂ De Notre Monde. Il a Ă©tĂ© artisan et gĂ©rant d'une boutique d'artisanat amĂ©rindien Le RĂȘve AmĂ©rindien. Aujourd'hui il est illustrateur en freelance Davian Art, et vit dans l'ouest de la France, d'oĂč il est originaire. Avis des lecteurs Voir les 8 avis MARTINE R. le 07/07/2022 Super Un livre qui fait voyager au delĂ de notre monde et qui nous redonne l espoir d un monde meilleur
| áąĐ”á«Ï ŃаŃŃ Đ°ĐŽ αĐșĐžÖĐŸáœŐĄá | ŐŃŃ Đ”ĐœŃĐž ŃŃĐ”ŃĐŸĐœ | ĐĄĐșŃжáթДλ áȘ | á±Đ”ĐłÏ ÎœŐĄáȘŃáŸ Đ”ŃŐ„ŐŒŃΜŃá |
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Biographiede lâauteur. David est un Walk-In, ExpĂ©rienceur de lâĂme, Messager, Empathe, Ambassadeur Universel de la Paix. Il communique avec lâau-delĂ et les dimensions supĂ©rieures depuis sa plus tendre enfance. GrĂące Ă ses nombreuses expĂ©riences, il a acquis une trĂšs grande comprĂ©hension de la conscience universelle etde David Rousseau Auteur Oltre il nostro mondo volume 1, anime stellari Oltre il nostro mondo volume 1, anime stellari Prezzo di listino ⏠Prezzo di listino ⏠Prezzo scontato ⏠Prezzo unitario per In offerta Esaurito Per la prima volta, David ci offre la sua testimonianza unica e affascinante sulle esperienze che ha vissuto dall'etĂ di sei anni. Tutto ebbe inizio una sera dell'estate del 1981, quando giocava all'aperto con le sue statuine. Vide allora una luce bianco-bluastra scendere dal cielo, venire a posizionarsi appena sopra di lui, e restarvi, immobile. Questo momento sembrĂČ durare un' l'oggetto se ne andĂČ, si trovĂČ di fronte a un essere, che ovviamente non era terrestre di forma umanoide, pelle bluastra con chiari riflessi argentati, grandi occhi verdi e lunghi, capelli neri profondi... ne seguirĂ una vita inaspettata, portando la sua quota di scoperte e di âricordiâ, che scuoterĂ l'ordine delle cose, i sistemi di credenze e di controllo stabiliti quaggiĂč per lungo tempo da forze involutive. CapirĂ quindi di essersi offerto volontario per partecipare al piano terrestre durante questa favolosa transizione dimensionale che l'universo sta attualmente attraversando. Leggere la sua storia non ti lascerĂ indifferente. Fa luce su ciĂČ che sta accadendo nel nostro mondo e oltre. Ci dĂ qui il primo volume di una serie intitolata Beyond Our World che comprenderĂ quattro libri, che copriranno i quattro periodi principali della sua vita. Visualizza dettagli completi
DAVID ROUSSEAU David Rousseau nous livre la suite de son histoire Au-delĂ de notre Mondeâ dans ce tome intitulĂ© âExolitionâ. Ce tome est un rĂ©cit plus personnel, qui retrace une sĂ©rie dâexpĂ©riences vĂ©cues et partagĂ©es par lâauteur De voyages en esprit dans des dimensions supĂ©rieures en voyages terrestres avec des rencontres enrichissantes, des abductions en passant par les missions des Programmes Spatiaux SecretsâŠet cette retrouvaille âimprobableâ avec un français quâil a connu durant ces vingt annĂ©es de services⊠Tout ceci amĂšnera David Ă entrer Ă nouveau dans lâExolition. Mais quâest-ce que lâExolition ? Câest un nouveau concept, un enseignement hautement spirituel, transmis par Ezahyel et Black Eagle. Ce dernier vient mettre en branle toutes les croyances sur Terre, anciennes et nouvelles. Cependant, le point culminant sera, Ă nâen pas douter, lâamour inconditionnel. Cet amour universel qui nous conduira tous Ă terme vers ce nouveau monde qui sâen vient, incluant notre rĂ©intĂ©gration au sein mĂȘme de la grande communautĂ© galactique. Alors, accrochez-vous bien, car si le premier tome ne vous a pas laissĂ© indiffĂ©rent, celui-ci va vous bousculer, Ă bien des Ă©gards ! ENTRETIEN AVEC DAVID ROUSSEAU POUR LA SORTIE DU TOME II DE AU DELĂ DE NOTRE MONDE Navigation de lâarticle
CettemĂ©ditation sur le bonheur, Ă©bauchĂ©e en 1757, Rousseau va la reprendre tout au long de son Ćuvre. On ne peut qu'ĂȘtre frappĂ© du nombre considĂ©rable de passages sur le bonheur que contiennent les Ă©crits de Rousseau, qu'il s'agisse de la Nouvelle HĂ©loise, de l 'Emile, des Confessions, des Dialogues ou des RĂȘveries. On peut dire que6Max Horkheimer, Theodor, W. Adorno, La dialectique de la Raison. Fragments philosophiques, trad. fr ; 3 Telle est lâhypothĂšse que nous proposons : la rĂ©volte de Rousseau Ă lâencontre du progressisme des Philosophes, et plus amplement des LumiĂšres, nâest-elle pas le moteur, le principe constitutif de La dialectique de la raison de Theodor W. Adorno et de Max
2 RĂ©flexions sur ce qui sâest passĂ© au sujet de la rupture de J.J. Rousseau et de M. Hume. 3) RĂ©flexions posthumes sur le grand procĂšs de Jean-Jacques avec David Hume. - ExposĂ© succinct de la contestation entre M. Hume et M. J.J. Rousseau auquel on a joint Le Docteur Pansophe ou Lettres de M. de Voltaire
Audelà de notre monde - Tome 1, Ames stellaires de Plongez-vous dans le livre David Rousseau au format Grand Format. Ajoutez-le à votre liste de souhaits ou abonnez-vous à l'auteur David Rousseau - Livraison gratuite à 0,01⏠dÚs 35⏠d'achat - Furet du Nord
DavidRousseau nous livre la suite de son histoire 'Au-delà de notre Monde" dans ce tome intitulé "Exolition". Ce tome est un récit plus personnel, qui retrace une série d'expériences vécues et partagées par l'auteur : De voyages en esprit dans des dimensions supérieures en voyages terrestres avec des rencontres enrichissantes, des abductions en passant par les
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