Ilexiste de nombreux types de panneaux solaires, mais les panneaux montĂ©s sur le toit sont particuliĂšrement pertinents car ils peuvent ĂȘtre orientĂ©s pour suivre le soleil et soigneusement pliĂ©s la nuit pour Ă©viter le vol. Pour deux personnes, un panneau de 100 watts cĂąblĂ© dans deux panneaux de loisirs de 110 ampĂšres devraient suffire Ă  s’en sortir, aprĂšs

Le film documentaire» – expression pratique et bon exemple de la façon dont les idĂ©es reçues, les vieilles Ă©tiquettes font leur chemin – est la branche du cinĂ©ma qui se montre tant soit peu vivante ces temps-ci. Si vous allez dans un festival spĂ©cialisĂ© dans ces films construits sur une expĂ©rience directe, vous constatez qu’il y a lĂ  plus de rĂ©flexion sur le cinĂ©ma que dans tout le lot de la grosse tombola de Cannes par exemple. Qu’est-ce que faire un film, quelle est la relation entre le film et le monde, entre l’image et ce qu’elle reprĂ©sente, etc. ? Tous ces problĂšmes sont prĂ©sents. Ces cinĂ©astes-la, confrontĂ©s a la confusion qu’est-ce que c’est que ce rĂ©el ? qu’est-ce qu’il faut dire ? quelle est ma relation Ă  ce que je vois lĂ  ? comment puis-je vous montrer ça ? », ces cinĂ©astes, qui opĂšrent gĂ©nĂ©ralement sans grands moyens, sans protection, et qui sont pris dans des situations qui ressemblent aux vraies conditions de vie, sont obligĂ©s de se colleter avec des questions essentielles et mystĂ©rieuses
 Questions essentielles et mystĂ©rieuses
 Oui. Vous pouvez croire que cette vitalitĂ© est lĂ  justement parce que, en matiĂšre de tĂ©lĂ©vision et de rĂ©cit filmĂ©, tout le monde connaĂźt les rĂšgles de construction, grosso modo ce qu’il y a Ă  dire et comment faire pour le dire. Il n’y a vraiment lĂ  aucune question qui se pose, mystĂ©rieuse ou autre, il y a plutĂŽt dĂ©monstrations. Ce Ă  quoi on doit s’attendre n’est-ce pas la dĂ©finition mĂȘme du bon produit ? ne saurait faire question. Jusqu’à ce que ça m’atteigne, ça doit ĂȘtre impeccable, sans couture, si bien Ă©tudiĂ© et dĂ©signĂ© pour faire ce que ça fait, qu’il n’y a aucun lieu d’y rĂ©sister. Son but, c’est de s’imposer de soi-mĂȘme. De se rendre indispensable. De fait, tĂ©lĂ©-visuel » veut dire sĂ©parer de son contexte 1, rĂ©duire le champ, simplifier, faire affiche », alors que le rĂ©cit filmĂ© recycle les idĂ©es familiĂšres et les Ă©motions dont on sait depuis toujours qu’elles tirent des rĂ©actions prĂ©visibles aux spectateurs humains. Les raisons de tout cela – pourquoi la tĂ©lĂ©vision est comme elle est, pourquoi nous continuons Ă  raconter toujours les mĂȘmes histoires – n’ont pas grand chose Ă  voir avec les films eux-mĂȘmes. Les films reflĂštent l’état des choses, cette bizarre impasse du Pouvoir lui-mĂȘme. Reste que les questions essentielles, mystĂ©rieuses, celles qu’il convient de se poser, sont justement celles qui sont Ă©cartĂ©es du design de plus en plus inĂ©vitable du produit filmĂ© habituel. Les questions essentielles, mystĂ©rieuses sont prĂ©cisĂ©ment celles auxquelles nous ne connaissons pas les rĂ©ponses. Ou peut-ĂȘtre ce sont celles que nous ne savons mĂȘme pas pouvoir poser. Ou peut-ĂȘtre ne savons-nous pas comment les poser. Parce que, si nous les posons dans la forme familiĂšre peut-ĂȘtre la seule forme dont nous disposons vu le langage que nous parlons et que nous utilisons pour voir, les rĂ©ponses tendront toujours Ă  venir de la mĂȘme maniĂšre, les mĂȘmes rĂ©ponses familiĂšres. Or ces questions si nous parvenons Ă  imaginer comment les poser sont celles qui se pressent aux murs de notre prison. Les murs de notre prison ? Ce que je veux dire, c’est que le RĂ©el, l’image du RĂ©el est une construction. Notre construction. La construction de quelqu’un. Disons, pour l’heure, que le monde dans lequel nous vivons » peut ĂȘtre dĂ©crit comme une sorte de studio de cinĂ©ma, bourrĂ© de dĂ©cors appelons ça le Studio CinĂ©ma de la RĂ©alitĂ©, The RĂ©ality Film Studio, et chaque dĂ©cor est accompagnĂ© des indications nĂ©cessaires Ă  bien comprendre ce que nous voyons lĂ , comment s’en servir, et comment en tirer parti. Qui a construit le studio, qui en assure la maintenance, pourquoi ? Qu’est-ce qui est arbitraire ou contingent dans sa construction ? Qu’est-ce qui correspond a une nĂ©cessitĂ© atomique, gĂ©nĂ©tique. cellulaire, biologique, psychologique, Ă©cologique, Ă©conomique, etc.. Quels aspects de sa conception correspondent Ă  notre intĂ©rĂȘt mutuel ? Quelle part profite seulement Ă  une minoritĂ© ? Comment prenons-nous connaissance des aspects qui ne sont pas vraiment nĂ©cessaires ? A quel degrĂ© d’égoĂŻsme, par exemple, peut-on renoncer sans dommage, ou quel degrĂ© d’altruisme est suicidaire ? Dans quelle mesure quelqu’un peut-il abandonner apprendre Ă  abandonner ? les soi-disants fondements de l’identitĂ© race, famille, nation, religion, etc. ? Et pour les remplacer par quoi ? Quelles autres voies y a-t-il pour dĂ©crire sa relation avec un environnement ? Ce sont lĂ  mes questions et naturellement il y en a bien d’autres du mĂȘme ordre. Mais le tĂ©moignage est massif. Les tĂ©moins sont aussi variĂ©s que la physique atomique, la neurologie, la psychologie, l’anthropologie, le marxisme, le bouddhisme, chacun Ă©voque une façon d’éprouver le rĂ©el comme non-substantiel, complexe, fragile, et liĂ© au besoin qu’a quelqu’un de le sentir de le dĂ©finir, de le voir de cette façon-la et pas autrement. Le double-jeu entre ce qui est nĂ©cessaire et ce qui est arbitraire dans ces constructions est la source de toutes les histoires. Mais, pour ce qui concerne les films, il faut remarquer que le travail intĂ©ressant, le travail tant soit peu vivant se fait dans les cas oĂč le rĂ©alisateur, et le film lui-mĂȘme, se collettent Ă  ce genre de questions. Se collettent, littĂ©ralement, au mur qu’il y a entre nous et ce qui semble ĂȘtre lĂ . Une des raisons du regain du documentaire » ces temps-ci, c’est que, par sa relation inconfortable, mal commode avec le rĂ©el », il est beaucoup plus impliquĂ©, absorbĂ© et mĂȘme Ă©tranglĂ© par le genre de problĂšmes que j’évoque. C’est lĂ  sa chance d’ĂȘtre intĂ©ressant, de pouvoir suggĂ©rer et vibrer. Il a plus de chance de montrer de brefs et denses moments de complĂšte libertĂ©. Des moments qui sont des percĂ©es dans les murs de la prison oĂč nous vivons et que nous nous sommes en partie créée. Ces moments adviennent lorsqu’on Ă©prouve la fraĂźche impression de voir pour la premiĂšre fois, une fraĂźcheur comme celle d’une fenĂȘtre qu’on ouvre dans une chambre de malade. Ce qui est vrai du documentaire » est vrai de tout travail cinĂ©matographique qui Ă©tablit cette relation confuse, trouble et troublante avec les choses comme elles sont ». Le fait de se sentir au milieu de choses qu’on peut aisĂ©ment dĂ©finir qui joue et qui est rĂ©el » ? qui contrĂŽle ? qu’est-ce qui a Ă©tĂ© prĂ©vu, qu’est ce qui a Ă©tĂ© trouvĂ© ? qu’est-ce qui est tournage, qu’est-ce qui est montage ? qu’est-ce qui est choix ou bien hasard ?, le fait de prendre littĂ©ralement comme sujet la relation au monde qui nous entoure fait accĂ©der ce genre de rĂ©alisation Ă  un riche territoire. Un film de ce type a une relation asynchrone, voire antagoniste, avec le Pouvoir et l’un de ses composants majeurs, la tĂ©lĂ©vision. Comment en irait-il autrement ? Son atmosphĂšre est essentiellement ambigĂŒe, alors que le Pouvoir dicte ça, c’est ça, point Ă  la ligne ! » Vu les conditions de production qui fonctionnent comme un systĂšme de contrĂŽle, ce genre de rĂ©alisation est inĂ©vitablement renĂ©gate et hors la loi. C’est tout aussi vrai par rapport aux histoires de long mĂ©trage, qui se prĂ©sentent comme la flotte du RĂ©ality Film Studio, Ă©normes bateaux lisses labourant les mers Ă©paisses, dĂ©plaçant l’eau plutĂŽt que se mouvant avec elle, s’imposant de tout leurs poids dans l’étroit sillon qu’ils dĂ©coupent
 Des films et leurs fabricants mĂ©ticuleusement planifiĂ©s et assemblĂ©s, dont les qualitĂ©s ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©es par une fĂ©roce compĂ©tition pour des ressources insuffisantes, et qui presque invariablement rĂ©affirment l’immuabilitĂ© des choses, du moins des choses comme on croit qu’elles sont. C’est normal ils reprĂ©sentent le Studio CinĂ©ma de la RĂ©alitĂ©. traduit de l’amĂ©ricain par François Niney 1 Ce qu’écrit ici Robert Kramer Ă©voque le pamphlet du journaliste George Trow Contexte sans contexte La tĂ©lĂ©vision travaille Ă  Ă©tablir des faux contextes et Ă  tenir la chronique du dĂ©shabillage des contextes existants ; en fin de compte, Ă  Ă©tablir un contexte sans contexte et Ă  en tenir la chronique» 1980, traduction française Fayard, Paris, 1999 Source texte Ă©crit en juillet 1993 Ă  l’occasion d’une programmation du GNCR Groupement national des cinĂ©ma de recherche sur le thĂšme Dans le rĂ©el, la fiction », Paris. KANT Fondements de la mĂ©taphysique des moeurs. Extraits De tout ce qu’il est possible de concevoir dans le monde, et mĂȘme en gĂ©nĂ©ral hors du monde, il n’est rien qui puisse sans restriction ĂȘtre tenu pour bon, si ce n’est seulement une bonne volontĂ©.L’intelligence, le don de saisir les ressemblances des choses, la facultĂ© de discerner le particulier pour en juger, et les Les personnes honnĂȘtes ne ressentent pas le besoin de plaire Ă  tout le monde. Elles dĂ©testent l'hypocrisie et n'hĂ©sitent pas Ă  mettre en place le seul langage qu'elles connaissent. A savoir la sincĂ©ritĂ©. Les personnes honnĂȘtes sont loyales et fermes dans leurs convictions. MĂȘme si elles se sentent parfois mal Ă  l’aise, elles sont trĂšs habiles au moment de crĂ©er des liens puissants et significatifs avec des personnes qui en valent la dit souvent que tout le monde loue et dĂ©fend la vĂ©ritĂ©. Or, au moment oĂč une personne ose ĂȘtre honnĂȘte, elle finit toujours par ĂȘtre montrĂ©e du doigt et critiquĂ©e. Il n’est donc pas facile de maintenir une cohĂ©rence entre ce que l’on pense et ce que l’on fait. Nous savons ce que nous ressentons mais nous finissons par communiquer tout le contraire. Et nous le faisons Ă  cause de “normes” sociales, par crainte de faire du mal ou d’attirer l’ pour cela que les personnes honnĂȘtes sont aussi prĂ©cieuses. On retrouve en elles une bonne dose de courage. Et la volontĂ© de maintenir une cohĂ©rence. Peu de valeurs sociales et psychologiques sont aussi nĂ©cessaires que l’honnĂȘtetĂ©. Cette dimension que Thomas Jefferson considĂ©rait comme le premier chapitre de la sagesse. Et que Mark Twain dĂ©finissait comme le meilleur art qu’il en soit, un aspect est clair nous sommes face Ă  une qualitĂ© que nous exigeons toujours chez les autres. GrĂące Ă  elle, nous pouvons construire des relations basĂ©es sur la confiance. Nous avons besoin de savoir que la personne que nous avons en face de nous et que nous aimons ou respectons en tant qu’ami ou collĂšgue de travail est sincĂšre. Et authentique Ă  chaque instant.“L’honnĂȘtetĂ© est un cadeau trĂšs cher, ne l’attendez pas de personnes bas de gamme.” -Warren Buffett-Personnes honnĂȘtes comment les identifier ?Les personnes honnĂȘtes n’ont pas de pancartes ou de t-shirts avec un hashtag qui indique qu’elles le sont. Nous devons apprendre Ă  les reconnaĂźtre par nous-mĂȘmes. Une bonne façon de le faire consiste Ă  Ă©couter. A observer. A nous connecter Ă  ceux qui nous entourent. Et, bien sĂ»r, Ă  prendre en compte un dĂ©tail l’honnĂȘtetĂ© n’a pas besoin de justifications. Étudions ces idĂ©es de plus personnes honnĂȘtes ne perdent pas de temps avec les personnes qui ne leur plaisent pasL’UniversitĂ© Julius-Maximilians Ă  WĂŒrzburg, en Allemagne, a rĂ©alisĂ© une Ă©tude pour approfondir un peu plus cette dimension. Un premier aspect qui a Ă©tĂ© dĂ©couvert est que les personnes honnĂȘtes Ă©conomisent du temps dans beaucoup de leurs conversations. Elles vont droit au but. Elles ne perdent pas leur temps quand quelqu’un ou quelque chose ne leur plaĂźt pas. Ou n’entre pas en syntonie avec leurs valeurs. Elles se servent de leur assertivitĂ© et de leur respect pour prendre leurs faisant cela, elles ne donnent ni n’attendent de justifications. Elles savent qu’il n’est pas adĂ©quat de prolonger des situations qui, avec le temps, deviendront peut-ĂȘtre ne mentent pas et ne tolĂšrent pas les mensongesDan Ariely est professeur de psychologie. Il a Ă©crit un livre trĂšs intĂ©ressant qui s’intitule “Pourquoi mentons-nous
 et particuliĂšrement Ă  nous-mĂȘmes la science de la tromperie”. Selon lui, nous nous croyons tous honnĂȘtes. Peu importe que nous mentions, que ce que nous pensions et disions soit Ă  des annĂ©es-lumiĂšres de distance de la rĂ©alitĂ©. Nous maintenons presque toujours cette image immaculĂ©e de nous-mĂȘmes et de notre personnes honnĂȘtes, celles qui le sont dans leur esprit, Ă  travers leurs mots et leur comportement, ne tolĂšrent pas de se tromper elles-mĂȘmes ou de tromper les autres. Elles ne mentent pas parce qu’en le faisant, elles ressentent une dissonance cognitive trĂšs gĂȘnante qui attaque leur identitĂ© et estime de calmes, esprits tranquillesLes personnes honnĂȘtes sont plus heureuses et ont une meilleure santĂ©. C’est ce que nous rĂ©vĂšle par exemple Anita E. Kelly, professeure de psychologie Ă  l’UniversitĂ© de Notre-Dame de Paris. Selon cette Ă©tude, ĂȘtre sincĂšre, ne pas mentir et ĂȘtre constamment vrai avec soi-mĂȘme et ce que l’on dit ou fait gĂ©nĂšre un plus grand bien-ĂȘtre. Cette Ă©quilibre interne, cette paix mental a des effets sur la savent construire des relations plus significativesLa malhonnĂȘtetĂ© et le fait de se montrer peu intĂšgre suppose un double effort pour ce type de personnes. C’est cette dissonance cognitive qui leur cause du mal-ĂȘtre, de la tension et de l’inconfort. Les personnes honnĂȘtes veulent par-dessus tout pouvoir construire des relations basĂ©es sur la confiance. Elles ne font pas que se montrer de façon authentique, sincĂšre et respectueuse avec ceux qui les entourent elles exigent aussi ces qualitĂ©s des personnes qui les accompagnent au peut-ĂȘtre pour cela qu’elles n’ont pas un grand nombre d’amis. Mais si elles en ont quelques-uns, ce sont toujours les plus adĂ©quats. Les plus authentiques. Ceux qui permettent une rĂ©ciprocitĂ© continue et conclure, il ne nous manque qu’un aspect Ă  signaler. L’honnĂȘtetĂ© est un principe Ă©thique, une valeur qui aide Ă  crĂ©er une sociĂ©tĂ© plus intĂšgre et saine. Cependant, cette dimension que nous pensons tous avoir ne s’applique pas toujours de façon rĂ©elle et respectueuse. Nous tombons souvent dans les mensonges complaisants, ceux qui camouflent des vĂ©ritĂ©s et des ne pouvons pas toujours dire ce que nous pensons; certains filtres sont donc souvent recommandĂ©s. MalgrĂ© tout, si elle est plus ou moins maquillĂ©e, la sincĂ©ritĂ© est un pilier trĂšs important du respect envers les autres. Et envers pourrait vous intĂ©resser ... BobDylan “Pour vivre hors la loi, il faut ĂȘtre honnĂȘte.” Facebook. Adresse e-mail ou tĂ©lĂ©phone: Mot de passe: Informations de compte oubliĂ©es ? S’inscrire. Voir plus de contenu de Usages sur Facebook. Se connecter. ou. CrĂ©er nouveau compte. Voir plus de contenu de Usages sur Facebook. Se connecter. Informations de compte oubliĂ©es ? ou. CrĂ©er nouveau compte. Plus
Que signifie ĂȘtre honnĂȘte? ÊTRE honnĂȘte, c’est dire la vĂ©ritĂ© et se garder de toute fraude. L’honnĂȘtetĂ© exige que l’on se montre juste dans ses relations avec autrui, que l’on agisse avec franchise et probitĂ©, sans tromperie. Un homme honnĂȘte est intĂšgre. Étant toujours digne de confiance, il ne trompera jamais son semblable. Nous aimerions tous ĂȘtre traitĂ©s de cette maniĂšre, n’est-​ce pas? Dans ce cas, l’honnĂȘtetĂ© pourra-​t-​elle jamais ĂȘtre dĂ©modĂ©e? À la lumiĂšre des dĂ©finitions donnĂ©es plus haut, le chrĂ©tien comprend immĂ©diatement pourquoi quiconque affirme ĂȘtre un vĂ©ritable adorateur de Dieu se doit d’ĂȘtre honnĂȘte Jean 424. Une telle personne adore “JĂ©hovah, Dieu de vĂ©ritĂ©â€. Psaume 315; Tite 12. Logiquement, seuls des “hommes de vĂ©ritĂ©â€ ont les qualitĂ©s voulues pour le reprĂ©senter. — Exode 1821, Traduction du monde nouveau, Ă©dition anglaise Ă  rĂ©fĂ©rences, note en bas de page; voir aussi Dhorme, Chouraqui. L’honnĂȘtetĂ© touchant de nombreux aspects de notre vie, on comprend pourquoi l’apĂŽtre Paul dĂ©clara Nous sommes dĂ©sireux de nous conduire honnĂȘtement en toutes choses.’ Cela inclut nos paroles, notre attitude au travail, les questions familiales et commerciales et la soumission Ă  toutes les obligations que la loi nous impose. — HĂ©breux 1318. Dans nos paroles Les gens ne disent pas la vĂ©ritĂ©, et ce de bien des façons jugĂ©es souvent innocentes ou acceptables. Ainsi, ils falsifient le dĂ©compte de leurs heures de travail, apprennent Ă  leurs enfants Ă  mentir aux visiteurs, donnent des renseignements inexacts aux agents d’assurances ou se font porter malades pour ne pas aller travailler, et ce ne sont lĂ  que quelques exemples. Parfois, nos dĂ©clarations doivent ĂȘtre mises par Ă©crit. Pour une raison ou une autre, des personnes qui, en d’autres circonstances, ne prononceraient jamais de mensonges pensent pouvoir agir autrement quand il leur faut dĂ©clarer des revenus imposables ou remplir une dĂ©claration dĂ©taillĂ©e Ă  l’intention des douaniers Ă  une frontiĂšre. Cette forme de tromperie coĂ»te de l’argent Ă  tous les contribuables. Est-​ce faire preuve d’amour pour le prochain? De plus, les chrĂ©tiens ne sont-​ils pas tenus de rendre les choses de CĂ©sar Ă  CĂ©sar’? — Luc 2025; 1027; voir aussi Romains 131, 2, 7, 8. Lorsque nous parlons, nous voulons certainement imiter le “Dieu de vĂ©ritĂ©â€ plutĂŽt que le “pĂšre du mensonge”. Psaume 315; Jean 844. Des hommes sans scrupules useront peut-ĂȘtre d’un langage double pour donner une fausse impression ou pour tromper. Mais celui qui ment Ă  son prochain ne l’aime pas. En outre, les menteurs n’ont pas d’avenir sĂ»r. — ÉphĂ©siens 425; RĂ©vĂ©lation 2127; 2215. Au travail Faire honnĂȘtement sa journĂ©e de travail, pour laquelle on reçoit un salaire, est non seulement normal mais requis par les Écritures Colossiens 322-24. Cependant, des milliers d’employĂ©s volent du temps Ă  leur employeur en prolongeant les pauses, en arrivant en retard au travail et en le quittant avant l’heure, en passant beaucoup de temps Ă  arranger leur tenue aprĂšs le dĂ©but du travail, en utilisant le tĂ©lĂ©phone de la sociĂ©tĂ© pour de longues communications non autorisĂ©es, en s’occupant de leurs affaires personnelles pendant les heures de travail ou mĂȘme en s’accordant un petit somme. Ce genre de vol est payĂ© par tous. Pour ce qui est du vol au travail, on peut aussi parler des individus qui s’approprient des objets ou du matĂ©riel pour leur usage personnel. Certains prĂ©tendent qu’il s’agit tout simplement de complĂ©ter un salaire insuffisant, de rĂ©tablir en quelque sorte l’équilibre avec un employeur avare. Mais prendre de tels objets Ă  l’insu de leur propriĂ©taire ou du patron est en rĂ©alitĂ© une forme de vol. Dans toutes ces situations, les vrais chrĂ©tiens suivent ce conseil divinement inspirĂ© Que le voleur ne vole plus, mais plutĂŽt qu’il fasse de ses mains ce qui est de la bonne besogne, pour avoir de quoi donner Ă  celui qui est dans le besoin.’ — ÉphĂ©siens 428; Actes 2035. Mais maintenant, comment rĂ©agirez-​vous si c’est votre employeur qui vous demande de faire quelque chose de malhonnĂȘte ou d’illĂ©gal, en vous menaçant de vous congĂ©dier si vous n’obĂ©issez pas? Par exemple, facturer Ă  un client des piĂšces de rechange qui n’ont pas Ă©tĂ© montĂ©es sur sa voiture; bien emballer des marchandises d’une qualitĂ© et d’un prix infĂ©rieurs afin de les faire payer plus cher aux clients; inscrire un nouveau prix, prĂ©tendu infĂ©rieur, sur certaines marchandises, alors que le prix original Ă©tait le mĂȘme, voire infĂ©rieur. Pour de nombreux employĂ©s, c’est la responsabilitĂ© du patron, pas la leur. Mais qu’ont fait des TĂ©moins de JĂ©hovah confrontĂ©s Ă  ce genre de situation? Daryl J... raconte “Alors que j’étais responsable de rayon dans une Ă©picerie, la direction m’a demandĂ© d’augmenter la marge bĂ©nĂ©ficiaire sans augmenter les prix. Pour cela, on m’a suggĂ©rĂ© de diminuer le poids de certains produits et de prĂ©senter de fausses notes de crĂ©dit Ă  un fournisseur. Ce sont des pratiques courantes mais malhonnĂȘtes.” Daryl refusa d’user de tromperie Proverbes 2023. Quelques semaines plus tard, il Ă©tait congĂ©diĂ©. S’était-​il montrĂ© peu sage en soumettant ainsi sa famille aux consĂ©quences du chĂŽmage? Regrettait-​il d’ĂȘtre restĂ© honnĂȘte? Non, car lorsqu’un TĂ©moin, comme lui, apprit ce qui s’était passĂ©, il lui trouva un emploi. Daryl dit “Trois ou quatre semaines plus tard, je subvenais Ă  mes besoins et Ă  ceux de ma famille d’une maniĂšre honnĂȘte. Je considĂšre comme un honneur d’avoir Ă©tĂ© bĂ©ni par JĂ©hovah pour ĂȘtre restĂ© intĂšgre.” Inversement, vous pouvez obtenir un emploi prĂ©cisĂ©ment parce que vous ĂȘtes honnĂȘte. Ainsi, un agent d’une compagnie d’assurances internationale trĂšs connue conseilla au propriĂ©taire d’un grand magasin prospĂšre de Toronto Canada de mettre fin Ă  ses ennuis, les nombreux vols perpĂ©trĂ©s par ses employĂ©s, en engageant des TĂ©moins de JĂ©hovah. Il expliqua Alors que je me trouvais dans une autre ville pour y recevoir une formation d’agent d’assurances, j’ai remarquĂ© que parmi les clients il y avait une grande chaĂźne de supermarchĂ©s qui n’employait que des TĂ©moins de JĂ©hovah pour renouveler les marchandises dans les rayons le soir. Cette sociĂ©tĂ© avait eu des ennuis avec d’autres employĂ©s, mais elle n’avait rien perdu du tout depuis que la direction avait confiĂ© les clĂ©s aux TĂ©moins pour qu’ils viennent rĂ©approvisionner les rayons aprĂšs la fermeture.’ L’honnĂȘtetĂ© dans d’autres domaines Au moment oĂč il obtient l’argent dĂ©sirĂ©, celui qui emprunte se montre gĂ©nĂ©ralement humble et respectueux, et il ne cesse de rĂ©pĂ©ter en termes rassurants qu’il remboursera sa dette et d’exprimer sa gratitude pour l’aide ainsi reçue. Mais il est stupĂ©fiant de constater le changement d’attitude de certains quand vient le moment de rembourser leur dette. Ils se montrent souvent colĂ©reux ou hostiles, se plaignent d’ĂȘtre harcelĂ©s et prĂ©tendent que leur crĂ©ancier est dĂ©pourvu de toute misĂ©ricorde. Aux yeux de celui qui a empruntĂ© de l’argent, la personne qui le lui a prĂȘtĂ© de gĂ©nĂ©reuse qu’elle Ă©tait est devenue un monstre. Cependant, la Bible dit que celui qui emprunte et ne rend pas est mĂ©chant’. Psaume 3721; Romains 138. Ce serait le cas notamment si celui qui a empruntĂ© de l’argent ne faisait aucun effort pour payer ne serait-​ce que de modestes sommes afin de prouver sa bonne foi, allant peut-ĂȘtre mĂȘme jusqu’à ne plus donner signe de vie au prĂȘteur. Au sein de la famille, l’honnĂȘtetĂ© est nĂ©cessaire dans nombre de domaines le mari se doit de dire la vĂ©ritĂ© Ă  sa femme pour ce qui est de ses revenus et des questions pĂ©cuniaires; la femme, quant Ă  elle, doit dire honnĂȘtement comment elle dĂ©pense l’argent du mĂ©nage; l’un et l’autre sont tenus de se montrer intĂšgres, y compris dans les relations sexuelles, qu’ils limiteront Ă  leur conjoint; les enfants font bien de dire la vĂ©ritĂ© et d’obĂ©ir Ă  leurs parents pour ce qui est de leurs frĂ©quentations et de leurs divertissements, se soumettant Ă  ce que leurs parents leur demandent. — ÉphĂ©siens 533; 61-3. D’aprĂšs tout ce qui vient d’ĂȘtre dit, il devrait ĂȘtre Ă©vident pour tout chrĂ©tien sincĂšre qu’il est dans l’obligation de rompre avec l’injustice’, c’est-Ă -dire les Ɠuvres mĂ©chantes et les mauvais fruits qui rĂ©sultent de la malhonnĂȘtetĂ©, du mensonge, de la tromperie, de la fraude et de la corruption morale. — 2 TimothĂ©e 219; Romains 221-24. RĂ©compenses et bienfaits L’équitĂ©, la franchise ainsi que des relations avec autrui fondĂ©es sur la vĂ©ritĂ© encouragent l’honnĂȘtetĂ©. Un climat de confiance se dĂ©veloppe, ce qui engendre des pensĂ©es et des relations saines. L’honnĂȘtetĂ© permet aussi de vivre dans une atmosphĂšre de confiance plutĂŽt que sur la dĂ©fensive, qui fait perdre du temps et des forces, Ă  cause de la suspicion, des doutes et de la crainte des autres. — Voir ÉsaĂŻe 358-10. L’honnĂȘtetĂ© nous aidera Ă  avoir une bonne conscience, ce qui est indispensable pour servir le Dieu vivant par un service sacré’ qui lui soit agrĂ©able HĂ©breux 914; 1 TimothĂ©e 119. Elle procure aussi la paix de l’esprit, laquelle assure une bonne nuit de sommeil. GrĂące Ă  elle on n’est pas gĂȘnĂ© devant les autres. On Ă©vite aussi la crainte harcelante d’ĂȘtre surpris Ă  faire le mal. On sauvegarde sa dignitĂ© et le respect de soi. De ce fait, l’honnĂȘtetĂ© pourrait-​elle ĂȘtre un jour dĂ©modĂ©e ou perdre toute valeur pratique? L’honnĂȘtetĂ© nous procure donc dĂšs maintenant, Ă  nous et Ă  nos semblables, de nombreux bienfaits et rĂ©compenses. Mais avant toute autre chose, nous devrions vouloir rester honnĂȘtes non pas parce que c’est la meilleure politique ni parce qu’on nous ordonne d’ĂȘtre honnĂȘtes, mais parce que nous aimons notre PĂšre JĂ©hovah. Nous dĂ©sirons prĂ©server nos relations prĂ©cieuses avec Dieu et avoir son approbation. Nous voulons Ă©galement ĂȘtre honnĂȘtes parce que nous manifestons ainsi notre amour du prochain. Disons donc tout simplement qu’ĂȘtre chrĂ©tien, c’est ĂȘtre honnĂȘte. — Matthieu 2236-39. Le psalmiste dĂ©clare “Ô JĂ©hovah, qui sera l’hĂŽte de ta tente? Qui rĂ©sidera dans ta montagne sainte? Celui qui marche sans dĂ©faut et qui pratique la justice, et qui exprime la vĂ©ritĂ© en son cƓur .... À son compagnon il n’a rien fait de mauvais.” Psaume 151-3. Si, tout en adorant JĂ©hovah, nous menons une vie honnĂȘte, lorsqu’en toute justice il mettra fin Ă  l’actuel systĂšme de choses injuste, et lorsque la tente de Dieu sera avec les humains’, nous serons du nombre de ses hĂŽtes’ qui recevront des bienfaits Ă©ternels. Nous-​mĂȘmes ne passerons donc jamais! — RĂ©vĂ©lation 211-5. [EncadrĂ©, page 5] Votre honnĂȘtetĂ© passera-​t-​elle l’épreuve avec succĂšs? Le monde dans lequel nous vivons met Ă  l’épreuve nos convictions et notre dĂ©termination Ă  faire ce qui est droit. Il est organisĂ© de maniĂšre Ă  ce que nous fassions passer notre personne en premier, et cela aux dĂ©pens des autres. Êtes-​vous sincĂšrement convaincu que l’honnĂȘtetĂ© est toujours la meilleure politique? Vos convictions sont-​elles suffisamment fortes pour que vous restiez honnĂȘte, mĂȘme si votre honnĂȘtetĂ© est mise Ă  l’épreuve? Par exemple, que feriez-​vous si ◻ Ă©tant au chĂŽmage depuis de nombreux mois, vous trouviez une somme d’argent importante qui vous permettrait de payer vos factures et d’avoir quelques Ă©conomies? ◻ pour obtenir le diplĂŽme duquel dĂ©pend votre avenir sur le plan matĂ©riel, le seul moyen consistait Ă  tricher lors d’un examen important? ◻ afin d’ĂȘtre reconnu par les scientifiques, il vous fallait arranger’ les rĂ©sultats de vos recherches pour que votre rapport soit publiĂ©? ◻ Ă©tant en vacances dans un pays Ă©tranger et ayant achetĂ© un objet de valeur Ă  un prix trĂšs avantageux, vous deviez le dĂ©clarer Ă  la frontiĂšre et payer des droits de douane importants? [EncadrĂ©, page 6] Les actions honnĂȘtes ne sont pas dĂ©modĂ©es Y a-​t-​il encore des gens qui se soucient de leurs semblables? Oui, mĂȘme si des journaux rapportent certaines actions honnĂȘtes comme s’il s’agissait de faits exceptionnels, donc mĂ©ritant d’ĂȘtre signalĂ©s dans leurs pages. À Fort Wayne États-Unis, la police a tendu un piĂšge Ă  des voleurs en laissant un tĂ©lĂ©viseur haut de gamme dans une voiture dont les portiĂšres n’avaient pas Ă©tĂ© fermĂ©es Ă  clĂ©. Ils surveillĂšrent la voiture pendant plusieurs semaines pour voir ce qui allait se passer. “Nous avons constatĂ© que des gens qui passaient lĂ , voyant le tĂ©lĂ©viseur Ă  l’intĂ©rieur de la voiture, ouvraient la portiĂšre, appuyaient sur le bouton de fermeture, la claquaient et s’éloignaient.” Ils montraient ainsi qu’ils Ă©taient honnĂȘtes. Au Canada, des titres de journaux indiquaient que des sommes d’argent perdues avaient Ă©tĂ© rendues Ă  leurs propriĂ©taires parce que ceux qui les avaient trouvĂ©es avaient bĂ©nĂ©ficiĂ© de l’heureuse influence de la Bible “De bons Samaritains sauvent ses vacances.” — The Windsor Star. “HonnĂȘte, il rapporte 421 dollars.” — The Spectator. “Un commerçant retrouve ses 983 dollars, et la foi.” — The Toronto Star. Dans les trois cas susmentionnĂ©s, ce sont des TĂ©moins de JĂ©hovah qui rapportĂšrent l’argent perdu. Dans le premier cas, deux jeunes TĂ©moins, qui prĂȘchaient de maison en maison, ont trouvĂ© un porte-monnaie et l’ont rapportĂ© Ă  sa propriĂ©taire. Celle-ci dĂ©clara “Je pense qu’il n’y a pas deux jeunes garçons comme ceux-lĂ  sur un million .... Cela me redonne confiance dans la nature humaine.” Comme elle n’était que de passage dans la ville, les deux garçons auraient pu facilement garder l’argent, mais ils dirent “Il n’y a lĂ  rien d’extraordinaire; nous avons simplement fait du bien Ă  un de nos semblables.” Le deuxiĂšme exemple concerne aussi une personne en voyage. Selon le journal, “il n’y a pas eu la moindre tentation dans l’esprit [de celui qui a trouvĂ© l’argent]”. L’homme expliqua qu’il Ă©tait TĂ©moin de JĂ©hovah et, ajouta-​t-​il, “nous croyons fermement Ă  l’honnĂȘtetĂ©â€. Dans le troisiĂšme cas, la personne qui avait perdu l’argent “avoua qu’elle avait pour ainsi dire perdu toute foi dans les hommes”. Le mari de la chrĂ©tienne TĂ©moin de JĂ©hovah qui avait trouvĂ© la poche en papier marron dans laquelle Ă©tait l’argent dĂ©clara au journaliste que le point important dans tout cela, c’était de se laisser guider par la Bible. “Ma femme n’a eu aucun mal” Ă  rendre l’argent. Dans un autre cas, deux TĂ©moins de JĂ©hovah, qui prĂȘchaient de maison en maison, trouvĂšrent une enveloppe contenant la paye d’une personne. Quand ils l’apportĂšrent au commissariat le plus proche, le sergent de service leur dit que personne n’avait signalĂ© avoir perdu cet argent. Le TĂ©moin lui suggĂ©ra alors de faire savoir par la radio locale qu’on avait trouvĂ© cette somme d’argent. PlutĂŽt perplexe, l’agent de police lui demanda “Vous faites beaucoup d’efforts pour rendre cet argent Ă  son propriĂ©taire. Quelle est donc votre religion?” Quand la chrĂ©tienne lui eut rĂ©pondu, il lui dit “Je m’en doutais, car vous ĂȘtes les seuls Ă  ĂȘtre assez honnĂȘtes pour faire tant d’efforts.” Au cours de son activitĂ© de maison en maison, un TĂ©moin de JĂ©hovah, W. K..., s’entendit demander une chose inhabituelle. L’homme et la femme chez qui il avait frappĂ© Ă©taient assez malades, mais ils devaient faire le jour mĂȘme un versement Ă  la banque. Ils demandĂšrent donc au TĂ©moin s’il voulait bien le faire pour eux. Celui-ci ayant acceptĂ©, ils lui remirent 2 000 dollars en espĂšces Ă  dĂ©poser Ă  la banque. À son retour chez eux, le TĂ©moin ne put s’empĂȘcher de leur demander “Comment se fait-​il que vous m’ayez fait ainsi confiance alors que vous ne me connaissiez mĂȘme pas?” Ils lui rĂ©pondirent “Nous savons, et tout le monde sait, que les TĂ©moins de JĂ©hovah sont les seules personnes Ă  qui l’on puisse faire confiance.” S’il est vrai que dans tous les pays on trouve certainement des gens honnĂȘtes en dehors des TĂ©moins de JĂ©hovah, il semble qu’ils soient assez rares pour mĂ©riter qu’on parle d’eux. Nous pouvons ĂȘtre reconnaissants de ce que l’enseignement de la Bible sur l’honnĂȘtetĂ© ait des effets aussi bĂ©nĂ©fiques.
Pourvivre hors-la-loi il faut ĂȘtre honnĂȘte. CatĂ©gories : HonnĂȘte- Loi- Vivre. Lire plus de citations de Bob Dylan. Regina Spektor. Axel Bauer. Rechercher. Lancer 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID 4ubUEsWwYVp9hDcs_CrVVRIrPJYW8AshyHcrZFNpZpkuF9O94QYUrA== BobDylan : Pour vivre hors-la-loi il faut ĂȘtre honnĂȘte.
En cette Ă©poque sombre oĂč la modernitĂ© dĂ©voile dĂ©sormais sans masque ses ambitions totalitaires, en ces temps de dĂ©tresse oĂč s’étend le spectre des guerres civiles, les principes de lĂ©gitimitĂ© — fondĂ©s sur la loi naturelle — se dressent comme une banniĂšre d’espoir et de paix. LĂ©gitimistes de tous les pays, unissez-vous ! », voilĂ  qui pourrait rĂ©sumer l’ambition du site de la Charte de la lĂ©gitimitĂ© Vexilla Regis Prodeunt. Que l’on soit croyant ou non, quelle que soit son origine, si l’on admet ce minimum de la loi naturelle — ne pas tuer, ne pas voler, ne pas mentir, honorer ses parents et l’autoritĂ© en charge du bien commun, ne pas commettre de violence ou d’adultĂšre, ne pas insulter
 — on est dĂ©jĂ  lĂ©gitimiste. Si l’on reconnaĂźt un Auteur Ă  la loi naturelle — le CrĂ©ateur de toute chose —, on adhĂšre activement. Enfin, si l’on prend connaissance du message de JĂ©sus-Christ, on est saisi, et on aime. Que l’on ne s’y trompe pas. La Charte de la lĂ©gitimitĂ© n’est pas une utopie, car ses principes ont animĂ©, vaille que vaille, le royaume de France durant plus d’un millĂ©naire. Sommaire1 Des questions, une dĂ©marche2 L’homme est un animal rationnel3 Agir selon la raison4 L’homme est un animal politique5 La loi naturelle est la loi de la nature humaine6 Le droit naturel dĂ©coule de la loi naturelle7 De l’origine divine de la loi naturelle au droit divin8 L’objet de la politique la rĂ©alisation du bien commun9 AutoritĂ© et lĂ©gitimitĂ© du prince10 Le gouvernement organique et ses principes11 Le roi est le justicier12 LĂ©gitimitĂ© institutionnelle et lois fondamentales13 Monarchie indĂ©pendante et gouvernement de conseil14 La royautĂ© chrĂ©tienne15 Charte de la lĂ©gitimitĂ©16 Conclusion Des questions, une dĂ©marche Qu’est-ce qu’un rĂ©gime politique lĂ©gitime ? Quelle est plus prĂ©cisĂ©ment la finalitĂ© de la politique ? L’activitĂ© politique Ă©tant propre Ă  l’ĂȘtre humain, la rĂ©ponse Ă  ces questions se trouve probablement dans la connaissance de ce qui constitue l’humanitĂ© elle-mĂȘme. Peut-ĂȘtre saurons-nous alors dĂ©gager des principes de lĂ©gitimitĂ© susceptibles d’une adhĂ©sion la plus universelle. Les monarchies traditionnelles s’efforcent au moins de respecter la loi naturelle. En reconnaissant Ă  leurs sujets le droit naturel d’ĂȘtre gouvernĂ©s et de vivre selon cette loi transcendante, le pouvoir politique devient autoritĂ© il permet Ă  chacun d’accomplir sa nature selon ses talents, de grandir en vertu, donc en dignitĂ©. Les rois qui Ă©tablissent ainsi la justice obtiennent de leurs peuples, non seulement l’obĂ©issance libre, mais plus encore leur amour. [La RĂ©daction] L’homme est un animal rationnel Aristote 384-322 av. constate L’homme est un animal rationnel1. L’homme est en effet douĂ© de raison. Son intelligence peut connaĂźtre le vrai, le beau et le bien, et sa volontĂ© les dĂ©sirer. Sa raison est capable, non seulement d’identifier le bien Ă  atteindre, mais encore de trouver un moyen propre pour parvenir Ă  ce bien, et c’est prĂ©cisĂ©ment dans le choix des moyens pour atteindre le bien que rĂ©side la libertĂ© de l’homme. Aussi Bossuet 1627-1704 Ă©crit La raison est cette lumiĂšre admirable, dont le riche prĂ©sent [
] vient du ciel [
] par laquelle Dieu a voulu que tous les hommes fussent libres2. Agir selon la raison L’homme vertueux est celui qui agit conformĂ©ment Ă  la raison, et CicĂ©ron 106-43 av. remarque en effet Pour tout dire en un mot, la vertu est la raison mĂȘme3. De mĂȘme saint Thomas d’Aquin 1224-1274 dit Il y a en tout humain une inclination naturelle Ă  agir conformĂ©ment Ă  sa raison. Ce qui est proprement agir selon la vertu4. Le chinois Confucius Ve-IVe siĂšcle av. se rapportant Ă  la Grande Ă©tude — qui est le traitĂ© d’éducation des anciens rois — ajoute que l’on ne peut tendre vers le souverain bien qu’en agissant conformĂ©ment Ă  la raison qui est la perfection humaine La loi de la Grande Étude, ou de la philosophie pratique, consiste Ă  dĂ©velopper et remettre en lumiĂšre le principe lumineux de la raison que nous avons reçu du ciel, Ă  renouveler les hommes, et Ă  placer sa destination dĂ©finitive dans la perfection, ou le souverain bien5. Aristote identifie par ailleurs le souverain bien avec le bonheur que l’on Ă©prouve au terme d’une vie vertueuse Qu’est-ce donc qui empĂȘche de qualifier d’heureux celui qui agit conformĂ©ment Ă  la vertu parfaite, et qui est suffisamment pourvu de biens extĂ©rieurs, non pendant telle ou telle durĂ©e, mais pendant une vie complĂšte6 ?​ L’homme est un animal politique Un homme ne parvient Ă  accomplir sa nature d’animal rationnel qu’à l’aide de l’éducation que lui dispensent ses semblables au sein de communautĂ©s naturelles. – La premiĂšre des communautĂ©s naturelles est la famille. Le petit d’homme vient au monde grĂące Ă  un pĂšre et une mĂšre qui doivent naturellement — sauf accident — l’élever, lui donner une Ă©ducation, lui transmettre ce qu’ils ont eux-mĂȘmes reçu. Par son exemple, la famille procure l’amour et Ă©duque Ă  l’amour, elle enseigne l’essentiel de la vie en sociĂ©tĂ© comme le respect de l’autoritĂ© garante du bien commun, le respect de l’altĂ©ritĂ© sexuĂ©e, l’aide Ă  apporter aux plus jeunes ou aux plus faibles, etc. ainsi que la hiĂ©rarchie des biens. Mais la famille, malgrĂ© son rĂŽle essentiel, ne peut pourvoir Ă  l’ensemble de ses besoins. – L’autre communautĂ© naturelle qui existe nĂ©cessairement, et qui pourvoit le plus universellement aux besoins de l’ĂȘtre humain, est la communautĂ© politique ou citĂ©7. Aussi Aristote donne-t-il une autre dĂ©finition de l’homme, cette fois-ci, dans un ordre pratique L’homme est un animal politique8. Sans la citĂ©, l’homme ne peut accomplir sa nature rationnelle, car il est un enfant-loup, autrement dit, Ă  peine plus qu’un animal. La loi naturelle est la loi de la nature humaine L’homme est donc un animal rationnel et politique. Ainsi, comme n’importe quelle autre crĂ©ature, existe-t-il pour lui des lois qui lui sont propres et qui constituent l’écologie9 de l’ĂȘtre humain non seulement des lois physiques, biologiques ou physiologiques nature animale, mais aussi des lois de bon comportement par rapport Ă  lui mĂȘme et Ă  ses semblables nature rationnelle et politique. Les lois du bon comportement de l’ĂȘtre humain sont appelĂ©es loi naturelle ou loi morale. Saint Thomas d’Aquin rĂ©sume les prĂ©ceptes de la loi naturelle Tout ce qui agit, le fait en vue d’une fin qui a valeur de bien. C’est pourquoi le principe premier, pour la raison pratique, est celui qui se base sur la notion de bien, Ă  savoir qu’il faut faire et rechercher le bien et Ă©viter le mal. Tel est le premier prĂ©cepte de la loi10. Tout ce qui assure la conservation humaine et tout ce qui empĂȘche le contraire de cette vie, c’est-Ă -dire la mort, relĂšvent de la loi naturelle11. Appartient Ă  la loi naturelle ce que l’instinct naturel apprend Ă  tous les animaux, par exemple l’union du mĂąle et de la femelle, le soin des petits, On trouve dans l’homme un attrait vers le bien conforme Ă  sa nature d’ĂȘtre raisonnable, qui lui est propre ; ainsi se sent-il un dĂ©sir naturel de connaĂźtre la vĂ©ritĂ© sur Dieu et de vivre en sociĂ©tĂ©. En suite de quoi appartient Ă  la loi naturelle tout ce qui relĂšve de cet attrait propre par exemple qu’il Ă©vite l’ignorance, ou ne fasse pas de tort Ă  son prochain avec lequel il doit entretenir des rapports, et en gĂ©nĂ©ral toute autre prescription de ce genre12. Mais bien avant l’Aquinate, dans la Rome paĂŻenne, CicĂ©ron proclame l’universalitĂ© de la loi naturelle propre au genre humain Il est une loi vĂ©ritable, la droite raison, conforme Ă  la nature, universelle, immuable, Ă©ternelle dont les ordres invitent au devoir, dont les prohibitions Ă©loignent du mal. Soit qu’elle commande, soit qu’elle dĂ©fende, ses paroles ne sont ni vaines auprĂšs des bons, ni puissantes sur les mĂ©chants. Cette loi ne saurait ĂȘtre contredite par une autre, ni rapportĂ©e en quelque partie, ni abrogĂ©e tout entiĂšre. Ni le sĂ©nat, ni le peuple ne peuvent nous dĂ©lier de l’obĂ©issance Ă  cette loi. Elle n’a pas besoin d’un nouvel interprĂšte, ou d’un organe nouveau. Elle ne sera pas autre dans Rome, autre dans AthĂšnes ; elle ne sera pas autre demain qu’aujourd’hui mais, dans toutes les nations et dans tous les temps, cette loi rĂ©gnera toujours, une, Ă©ternelle, impĂ©rissable ; et le guide commun, le roi de toutes les crĂ©atures, Dieu mĂȘme donne la naissance, la sanction et la publicitĂ© Ă  cette loi, que l’homme ne peut mĂ©connaĂźtre, sans se fuir lui-mĂȘme, sans renier sa nature, et par cela seul, sans subir les plus dures expiations, eĂ»t-il Ă©vitĂ© d’ailleurs tout ce qu’on appelle supplice13. Le droit naturel dĂ©coule de la loi naturelle L’existence d’une loi commune au genre humain implique des droits imprescriptibles qui garantissent Ă  tout ĂȘtre humain la libertĂ© d’accomplir cette loi, tel est le droit naturel. Quand Aristote traite de la loi commune » Ă  tous les hommes et du droit naturel qui lui est associĂ©, il recourt Ă  l’exemple d’Antigone — l’hĂ©roĂŻne du dramaturge Sophocle 495-406 av. — qui meurt pour avoir soutenu devant le tyran CrĂ©on qu’elle avait le droit d’obĂ©ir Ă  une loi supĂ©rieure Ă  la sienne Il y a une justice et une injustice dont tous les hommes ont comme une divination et dont le sentiment leur est naturel et commun, mĂȘme quand il n’existe entre eux aucune communautĂ© ni aucun contrat ; c’est Ă©videmment, par exemple, ce dont parle l’Antigone de Sophocle, quand elle affirme qu’il Ă©tait juste d’enfreindre la dĂ©fense et d’ensevelir Polynice ; car c’était lĂ  un droit naturel Loi qui n’est ni d’aujourd’hui ni d’hier, qui est Ă©ternelle et dont personne ne connaĂźt l’origine. » C’est aussi celle dont EmpĂ©docle s’autorise pour interdire de tuer un ĂȘtre animĂ© ; car on ne peut prĂ©tendre que cet acte soit juste pour certains, et ne le soit pas pour d’autres Mais la loi universelle s’étend en tous sens, Ă  travers l’éther qui rĂšgne au loin et aussi la terre immense14. »​ De l’origine divine de la loi naturelle au droit divin Il n’est point de loi sans lĂ©gislateur et, depuis l’AntiquitĂ©, la loi naturelle est reconnue comme le fruit d’une Intelligence supĂ©rieure, d’une VolontĂ© divine. Ainsi l’exprime Sophocle par la voix de la vertueuse Antigone qui conteste la loi de CrĂ©on, injuste, car contraire Ă  la loi naturelle et divine, ainsi qu’au droit associĂ© Ă  cette loi prioritaire Antigone — Oui, car ce n’est pas Zeus qui l’avait proclamĂ©e ! Ce n’est pas la Justice, assise aux cĂŽtĂ©s des dieux infernaux ; non, ce ne sont pas lĂ  les lois qu’ils ont jamais fixĂ©es aux hommes, et je ne pensais pas que tes dĂ©fenses Ă  toi fussent assez puissantes pour permettre Ă  un mortel de passer outre Ă  d’autres lois, aux lois non Ă©crites, inĂ©branlables, des dieux ! Elles ne datent, celles-lĂ , ni d’aujourd’hui ni d’hier, et nul ne sait le jour oĂč elles ont paru. Ces lois-lĂ , pouvais-je donc, par crainte de qui que ce fĂ»t, m’exposer Ă  leur vengeance chez les dieux15 ? Bonald 1754-1840 prĂ©cise la notion de droit divin, ce droit fondamental de vivre selon la loi naturelle voulue par Dieu et Ă  laquelle doivent nĂ©cessairement se conformer les lois de l’autoritĂ© politique pour ĂȘtre lĂ©gitimes Nous ne voyons le droit divin que dans la conformitĂ© des lois sociales aux lois naturelles dont Dieu est l’auteur16. [Les gouvernements] sont surtout de droit divin lorsqu’ils sont conformes aux lois naturelles de l’ordre social dont le suprĂȘme lĂ©gislateur est l’auteur et le conservateur, et le pouvoir public ainsi considĂ©rĂ© n’est pas plus ni autrement de droit divin que le pouvoir domestique. Et les imposteurs qui disent, et les sots qui rĂ©pĂštent que nous croyons telle ou telle famille, tel ou tel homme visiblement dĂ©signĂ© par la providence pour rĂ©gner sur un peuple nous prĂȘtent gratuitement une absurditĂ© pour avoir le facile mĂ©rite de la combattre, et sous ce rapport, la famille des bourbons n’était pas plus de droit divin que celle des ottomans17. Le droit divin n’est donc que la reconnaissance de l’origine divine du droit naturel, et le jurisconsulte Jean Bodin 1529-1596 associe bien les deux quand il s’agit de justifier l’interdiction des crimes Les dĂ©fenses des crimes sont de droit divin et naturel18. L’objet de la politique la rĂ©alisation du bien commun Des pages prĂ©cĂ©dentes, il rĂ©sulte que la politique a pour finalitĂ© de permettre aux hommes l’accomplissement de leur nature d’animal rationnel et politique. Confucius dit Les anciens princes qui dĂ©siraient dĂ©velopper et remettre en lumiĂšre, dans leurs États, le principe lumineux de la raison que nous recevons du Ciel, s’attachaient auparavant Ă  bien gouverner leurs royaumes. [
] Le royaume Ă©tant bien gouvernĂ©, le monde ensuite jouit de la paix et de la bonne harmonie19. Aristote confirme que la finalitĂ© de la politique est le bonheur, soit une vie de la communautĂ© politique conforme Ă  la raison, Ă  la vertu. Aussi l’homme d’État doit-il possĂ©der de solides connaissances en morale pour bien gouverner Le bonheur est au nombre des biens de valeur et parfaits. Il semble tel prĂ©cisĂ©ment parce qu’il est un principe c’est pour le bonheur que nous faisons tout le reste, et nous posons que le principe et la cause des biens est quelque chose de prĂ©cieux et de divin. Puisque le bonheur est une activitĂ© de l’ñme conforme Ă  la vertu parfaite, l’examen doit porter sur la vertu peut-ĂȘtre aurons-nous ainsi une vue meilleure du bonheur. L’homme d’État authentique passe pour y consacrer l’essentiel de ses efforts il veut faire de ses concitoyens de bons citoyens, dociles aux lois. [
] Ainsi l’homme d’État doit Ă©tudier l’ñme il doit l’étudier pour ces raisons, et juste assez pour ce qu’il recherche20. Saint Thomas prĂ©cise la mission du souverain Le roi est celui qui gouverne la multitude d’une citĂ© ou d’une province, et ceci en vue du bien commun21. Et il dĂ©taille les conditions de rĂ©alisation du bien commun Toutefois, si l’unitĂ© mĂȘme de l’homme est l’effet de la nature, l’unitĂ© de la multitude, que l’on nomme paix, doit ĂȘtre procurĂ©e par les soins du souverain. Ainsi, trois conditions seront requises pour que la multitude s’établisse dans une vie conforme Ă  l’honnĂȘtetĂ© naturelle. – La premiĂšre sera qu’elle se fonde sur l’unitĂ© de la paix. – La seconde, qu’étant unie par le lien de la paix, elle soit dirigĂ©e Ă  bien agir. Car, s’il est impossible Ă  l’homme de bien agir lorsque l’unitĂ© de ses parties ne se trouve prĂ©alablement rĂ©alisĂ©e, de mĂȘme il sera impossible [de bien agir] Ă  une sociĂ©tĂ© humaine Ă  qui manque l’unitĂ© de la paix, en raison de ses luttes intestines. – La troisiĂšme condition requise est que la prudence du souverain prĂ©voie tout ce qui suffit Ă  [assurer] le plein dĂ©veloppement d’une vie conforme au bien honnĂȘte. Tels sont les moyens par lesquels le roi pourra fixer la multitude dans un genre de vie conforme Ă  l’honnĂȘtetĂ© naturelle22. L’apport chrĂ©tien sublime le rĂŽle du roi qui devient l’auxiliaire de Dieu pour guider les hommes vers le bonheur Ă©ternel, pour les conduire — grĂące Ă  une vie honnĂȘte, une vie conforme Ă  leur nature d’animal rationnel et politique — Ă  jouir de Dieu Lui-mĂȘme aprĂšs la mort, Ă  s’unir Ă  la source de l’amour et de tout bien. Saint Thomas continue Si donc la vie prĂ©sente, le bien-ĂȘtre et la rectitude morale qu’elle comporte ont pour fin la bĂ©atitude cĂ©leste, il appartient en consĂ©quence Ă  la fonction royale de procurer le bien commun de la multitude, suivant une mĂ©thode capable de lui faire obtenir la bĂ©atitude cĂ©leste ; c’est-Ă -dire qu’il doit prescrire ce qui y conduit et, dans la mesure du possible, interdire ce qui y est contraire. [
] Le roi, instruit dans la loi divine, doit donc porter son principal effort sur la maniĂšre dont la multitude de ses sujets pourra observer une vie conforme au bien honnĂȘte23. Enfin, c’est le propre du roi — nous dit Bodin — de lĂ©gifĂ©rer selon la loi naturelle Le Monarque Royal est celui, qui se rend aussi obĂ©issant aux lois de nature, comme il dĂ©sire les sujets ĂȘtre envers lui, laissant la libertĂ© naturelle, et la propriĂ©tĂ© des biens Ă  chacun24. AutoritĂ© et lĂ©gitimitĂ© du prince Si le prince s’efforce de vivre et de gouverner selon la raison, s’il Ɠuvre pour permettre aux hommes d’accomplir leur nature en leur garantissant le droit naturel et divin de vivre selon la loi naturelle, alors il est aimĂ©. Les anciens Chinois disent en effet C’est pourquoi un prince doit, avant tout, veiller attentivement sur son principe rationnel et moral. S’il possĂšde les vertus qui en sont la consĂ©quence, il possĂ©dera le cƓur des hommes25. Bossuet est plus rigoureux encore lorsqu’il s’adresse au futur roi sur la nĂ©cessitĂ© de gouverner selon la raison Quiconque ne daignera pas mettre Ă  profit ce don du Ciel, c’est une nĂ©cessitĂ© qu’il ait Dieu et les hommes pour ennemis. Car il ne faut pas s’attendre, ou que les hommes respectent celui qui mĂ©prise ce qui le fait homme, ou que Dieu protĂšge celui qui n’aura fait aucun Ă©tat de ses dons les plus excellents26. En 1191, le philosophe TchoĂ»-HĂź, disciple de Confucius, cite un ancien texte chinois et le commente Le Khang-kao dit Le mandat du Ciel qui donne la souverainetĂ© Ă  un homme, ne la lui confĂšre pas pour toujours. » Ce qui signifie qu’en pratiquant le bien ou la justice, on l’obtient ; et qu’en pratiquant le mal ou l’injustice, on le perd27. Le souverain ne garde donc son mandat du Ciel » — autrement dit son autoritĂ©, ou sa lĂ©gitimitĂ© — que s’il pratique la justice. Telle est aussi la conclusion de Jean Bodin C’est donc la vraie marque de la Monarchie Royale, quand le Prince se rend aussi doux, et ployable aux lois de nature, qu’il dĂ©sire ses sujets lui ĂȘtre obĂ©issants. Ce qu’il fera, s’il craint Dieu surtout, s’il est pitoyable aux affligĂ©s, prudent aux entreprises, hardi aux exploits, modeste en prospĂ©ritĂ©, constant en adversitĂ©, ferme en sa parole, sage en son conseil, soigneux des sujets, secourable aux amis, terrible aux ennemis, courtois aux gens de bien, effroyable aux mĂ©chants, et juste envers tous. Si donc les sujets obĂ©issent aux lois du Roi, et le Roi aux lois de nature, la loi d’une part et d’autre sera maĂźtresse, ou bien, comme dit Pindare, Reine. Car il s’ensuivra une amitiĂ© mutuelle du Roi envers les sujets, et l’obĂ©issance des sujets envers le Roi, avec une trĂšs plaisante et douce harmonie des uns avec les autres, et de tous avec le Roi. C’est pourquoi cette Monarchie se doit appeler royale et lĂ©gitime28. Et Louis XIV d’exhorter le Dauphin Ă  se soumettre humblement Ă  l’Auteur de la loi naturelle Et Ă  vous dire la vĂ©ritĂ©, mon fils, nous ne manquons pas seulement de reconnaissance et de justice, mais de prudence et de bon sens, quand nous manquons de vĂ©nĂ©ration pour Celui dont nous ne sommes que les lieutenants. Notre soumission pour Lui est la rĂšgle et l’exemple de celle qui nous est due29. Le roi est semblable au commandant d’un navire dont la mission est d’amener les passagers Ă  bon port. Le commandant est le seul maĂźtre aprĂšs Dieu » des opĂ©rations sur son bateau pour atteindre la destination du voyage. De mĂȘme le roi est le maĂźtre des lois dans son royaume pour atteindre la fin qui lui est assignĂ©e. Dante 1265-1321 note que, sous ce rapport, le roi devient le serviteur de tous On voit que, si le consul ou le roi ont seigneurie sur les autres au regard de la route Ă  suivre, il n’empĂȘche qu’au regard du but ils sont serviteurs des autres et le Monarque principalement, qu’il faut tenir sans doute aucun pour le serviteur de tous. Ainsi enfin peut-on connaĂźtre dĂšs ce point que l’existence du Monarque est rendue nĂ©cessaire par la fin qui lui est assignĂ©e, d’établir et maintenir les lois. Adonc le genre humain, quand il est rangĂ© sous le Monarque, se trouve au mieux ; d’oĂč il suit qu’une Monarchie est nĂ©cessaire au bien-ĂȘtre du monde30. Le gouvernement organique et ses principes Le modĂšle de la citĂ© traditionnelle est la sociĂ©tĂ© organique, autrement dit une sociĂ©tĂ© dont les membres sont liĂ©s les uns aux autres de façon vivante — tels les organes du corps humain — afin de coopĂ©rer en vue du bien commun du corps tout entier. C’est ce modĂšle traditionnel de la citĂ© auquel recourt Louis XIV Car enfin, mon fils, nous devons considĂ©rer le bien de nos sujets bien plus que le nĂŽtre. Il semble qu’ils fassent une partie de nous-mĂȘmes, puisque nous sommes la tĂȘte d’un corps dont ils sont les membres31. L’État ne commande pas directement aux personnes, mais par le biais de corps intermĂ©diaires qui sont autant d’organes auxquels sont dĂ©lĂ©guĂ©s l’autoritĂ© dans les domaines oĂč ils sont compĂ©tents. La sociĂ©tĂ© organique repose sur deux principes – Principe de finalitĂ© Les groupements du corps social sont des organes vivants et complĂ©mentaires qui agissent pour leur bien commun, mais aussi pour le bien commun du corps tout entier. – Principe de subsidiaritĂ© Un groupement d’ordre supĂ©rieur ne doit pas intervenir dans la vie des groupements d’ordre infĂ©rieur, Ă  commencer par la famille, mais les soutenir et les favoriser. Le roi est le justicier Le roi garantit l’État de droit, et l’historien François Furet 1927-1997 dit Au-dessus des lois, mais soumis Ă  des lois, le roi de France n’est pas un tyran la monarchie française, État de droit, ne doit pas ĂȘtre confondue avec le despotisme, qui est le pouvoir sans frein d’un maĂźtre32. Toute l’Ɠuvre de Bonald rappelle que le rĂŽle essentiel du roi consiste Ă  rendre la justice Le premier principe de la royautĂ© est que les rois de France doivent ĂȘtre justiciers comme saint Louis plutĂŽt que guerriers et que la gravitĂ© du magistrat qui Ă©loigne la familiaritĂ© leur sied mieux que la camaraderie militaire33. Aristote prĂ©cise ce qu’il faut entendre par juste » En un sens nous appelons juste ce qui produit et conserve le bonheur et ses composants pour la communautĂ© politique34. LĂ©gitimitĂ© institutionnelle et lois fondamentales Dans une formule quasi mystique — mais un peu ambiguĂ«35 — le philosophe Antoine Blanc de Saint-Bonnet 1815-1880 exprime bien le caractĂšre transcendant de la lĂ©gitimitĂ© dynastique La lĂ©gitimitĂ© des rois est l’anneau par lequel les nations se rattachent Ă  Dieu pour demeurer vivantes et honorĂ©es36. Mgr de SĂ©gur 1820-1881 prĂ©cise [Gouvernement] lĂ©gitime, c’est-Ă -dire conforme Ă  la loi de Dieu et aux traditions du pays37. En France, le droit monarchique vient de la coutume dont CicĂ©ron nous dit qu’elle prend sa source dans la loi naturelle L’origine premiĂšre du droit est Ɠuvre de nature ; puis certaines dispositions passent en coutumes, la raison les jugeant utiles ; enfin ce que la nature avait Ă©tabli et que la coutume avait confirmĂ©, la crainte et la saintetĂ© des lois l’ont sanctionnĂ©38. Notre pays possĂšde cette grĂące inestimable que la dĂ©signation du monarque est ĂŽtĂ©e du choix humain mais confiĂ©e Ă  la seule loi, ou Lois fondamentales du Royaume, au sujet desquelles Jean-Baptiste Colbert de Torcy Ă©crit Suivant ces lois, le prince le plus proche de la couronne en est hĂ©ritier nĂ©cessaire [
] il succĂšde, non comme hĂ©ritier, mais comme le monarque du royaume [
] par le seul droit de sa naissance. Il n’est redevable de la couronne ni au testament de son prĂ©dĂ©cesseur, ni Ă  aucun Ă©dit, ni a aucun dĂ©cret, ni enfin Ă  la libĂ©ralitĂ© de personne, mais Ă  la loi. Cette loi est regardĂ©e comme l’ouvrage de celui qui a Ă©tabli toutes les monarchies, et nous sommes persuadĂ©s, en France, que Dieu seul la peut abolir39. Ce mode de dĂ©signation offre en effet l’immense avantage de prĂ©server au mieux l’unitĂ© de la paix en Ă©pargnant au pays les inĂ©vitables luttes pour le pouvoir dĂ©voreuses de temps et d’énergie, exacerbant l’orgueil et ruinant la charitĂ©.​ Monarchie indĂ©pendante et gouvernement de conseil Gouverner pour le bien commun implique une autoritĂ© politique indĂ©pendante des groupes de pression Ă©conomiques ou idĂ©ologiques. On parle alors d’autoritĂ© absolue ». L’historien François Bluche 1925-2018, spĂ©cialiste de la pĂ©riode classique, explique ce qu’il faut comprendre par cette expression Le monarque Ă©tant parfaitement souverain, la monarchie française est absolue, c’est-Ă -dire parfaite. Absolue, c’est Ă  dire sans liens, ce qui ne veut pas dire sans limites40. Voltaire justifie la monarchie absolue par un argument trĂšs naturel Un roi absolu [
] ne peut vouloir que la grandeur et la prospĂ©ritĂ© de son État, parce qu’elle est la sienne propre, parce que tout pĂšre de famille veut le bien de sa maison. Il peut se tromper sur le choix des moyens, mais il n’est pas dans la nature qu’il veuille le mal de son royaume41. Non tyrannique, la monarchie absolue est en effet un rĂ©gime tempĂ©rĂ©, un rĂ©gime de conseil » dans lequel les organes sociaux ont le devoir de conseil auprĂšs de l’autoritĂ© politique. Le rĂ©gime de conseil est beaucoup plus naturel que le rĂ©gime d’opposition — ou rĂ©gime de partis —, lequel ruine le bien commun. Bonald l’explique Dans le premier systĂšme, la monarchie royale, le pouvoir est conseillĂ©, dans le second, il est combattu ; dans l’un, il est regardĂ© comme un pĂšre, ou du moins comme un protecteur, dans l’autre comme un ennemi. Pour l’un, on dit le roi en son conseil, a ordonnĂ©, etc. pour l’autre, on devrait dire le roi, malgrĂ© l’opposition, ordonne, etc. [
] Ainsi dans l’ancienne France, le roi gouvernait en son conseil, ou en ses conseils, Conseil d’État, Conseil privĂ©, Conseil des finances, de commerce, Grand conseil, etc. et mĂȘme les remontrances des cours souveraines et les dolĂ©ances des Ă©tats gĂ©nĂ©raux n’étaient au fond que des conseils, mais des conseils d’autant plus imposants qu’ils Ă©taient donnĂ©s par des corps puissants et indĂ©pendants42. En revanche, le rĂ©gime des partis s’oppose par dĂ©finition Ă  l’unitĂ© de la paix, car il divise et constitue une sorte de guerre institutionnalisĂ©e. Mais pis encore, il corrompt, et le mĂȘme Bonald, pour avoir participĂ© Ă  ces assemblĂ©es parlementaires, tĂ©moigne Le chancelier de l’HĂŽpital, Sully, d’Aguesseau, ont Ă©tĂ© de sages conseillers des rois, mais je ne crains pas de soutenir que quatre ou cinq cents personnages tels que l’HĂŽpital, Sully, ou d’Aguesseau rĂ©unis en assemblĂ©e dĂ©libĂ©rante seraient bientĂŽt divisĂ©s en majoritĂ© et minoritĂ© et finiraient par faire une opposition oĂč l’on pourrait ne plus reconnaĂźtre leur raison, ni peut-ĂȘtre leur vertu43. La royautĂ© chrĂ©tienne Rappels sur la religion catholique Les anciens paĂŻens — comme Confucius, Aristote ou CicĂ©ron — avaient Ă©noncĂ© ce que l’homme pouvait connaĂźtre de lui-mĂȘme et de Dieu par les seules lumiĂšres de la raison. Pour en savoir davantage sur la destinĂ©e humaine et sur l’intimitĂ© de Dieu, il fallait que Dieu intervienne Lui-mĂȘme par une RĂ©vĂ©lation. Or Dieu dit Ă  MoĂŻse Je suis Celui qui suis44 ». Autrement dit Je suis l’Être par lui-mĂȘme existant », ou Je suis l’Être dont l’essence est l’existence », soit quasiment la dĂ©finition de Dieu Ă  laquelle parvient Aristote 350 av. par pur raisonnement, dans une sociĂ©tĂ© polythĂ©iste et indĂ©pendamment de toute rĂ©vĂ©lation Il doit donc exister un principe dont l’essence soit d’ĂȘtre en acte45. Et c’est aussi dans ces termes que JĂ©sus-Christ affirme sa divinitĂ© En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je vous le dis, avant qu’Abraham fĂ»t, moi, je suis46. [
] Si vous ne croyez pas que moi, je suis, vous mourrez dans vos pĂ©chĂ©s47. SommĂ© de s’expliquer devant les tribunaux, JĂ©sus fait deux autres dĂ©clarations en ce sens, et qui lui vaudront la peine de mort – Il proclame sa divinitĂ© devant le tribunal religieux — Tu es donc le Christ, le Fils de Dieu ? . . . — Je le suis48 ». – Il proclame sa royautĂ© universelle devant le tribunal politique Je suis roi49 »  Ma royautĂ© n’est pas de ce monde50 ». En effet, JĂ©sus ne tient sa royautĂ© d’aucune crĂ©ature de ce monde, mais du PĂšre Ă©ternel. Et ce n’est pas une royautĂ© selon ce monde, car elle ne connaĂźt pas de frontiĂšres dans le temps et dans l’espace. Par ailleurs, JĂ©sus-Christ dĂ©concerte les hommes en leur enseignant l’humilitĂ© et la vie intĂ©rieure pour gagner plus encore que le bonheur fragile et pĂ©rissable d’une vie vertueuse ici-bas le bonheur Ă©ternel de la fruition jouissance de Dieu aprĂšs la mort. Bonald explique Ă  propos de la religion chrĂ©tienne fondĂ©e sur la RĂ©vĂ©lation de JĂ©sus-Christ Le christianisme est la rĂ©alisation » de l’idĂ©e abstraite et spĂ©culative de la divinitĂ©, la personnification, qu’on me passe ce terme, de Dieu-mĂȘme, qui aprĂšs avoir fait l’homme Ă  son image, s’est fait lui-mĂȘme Ă  l’image de l’homme pour ĂȘtre connu, aimĂ© et adorĂ© des hommes. Il y a dix-huit siĂšcles que le fils de Dieu, Dieu lui-mĂȘme, a daignĂ© revĂȘtir la forme humaine, est nĂ©, a vĂ©cu, a souffert, est mort comme homme, et a conversĂ© longtemps au milieu des hommes. En mĂ©moire de ce grand Ă©vĂ©nement et pour en conserver au monde un perpĂ©tuel tĂ©moignage, il a laissĂ© – sur les autels sa prĂ©sence rĂ©elle d’une maniĂšre mystique et sous des apparences sensibles ; il a laissĂ© encore – dans des livres sacrĂ©s le dĂ©pĂŽt de ses leçons, rĂšgle Ă©ternelle de toute morale et de nos devoirs, – dans l’histoire de sa vie mortelle le modĂšle Ă©ternel de toutes les vertus, – et dans la constitution de la sociĂ©tĂ© qu’il a fondĂ©e et dont il est le pouvoir suprĂȘme, le type de toute constitution naturelle de sociĂ©tĂ©. Ce Dieu fait homme est donc – celui que les chrĂ©tiens reconnaissent pour le vrai souverain, – le pouvoir de la sociĂ©tĂ©, – l’homme gĂ©nĂ©ral reprĂ©sentant dans sa personne l’humanitĂ© toute entiĂšre, – il est comme il le dit lui-mĂȘme, le roi des rois, – celui par lequel les rois rĂšgnent et les lĂ©gislateurs rendent des lois justes et sages, per me reges regnant, – tout pouvoir, dit-il, lui a Ă©tĂ© donnĂ© au ciel et sur la terre, – nul autre nom que le sien n’a Ă©tĂ© donnĂ© Ă  l’homme pour ĂȘtre sauvĂ©, et Ă  la sociĂ©tĂ© pour ĂȘtre heureuse et forte ; – c’est la pierre fondamentale de l’édifice social contre laquelle tout ce qui se heurte sera brisĂ©, – et c’est ce qu’ont oubliĂ© trop souvent les chefs des nations chrĂ©tiennes qui n’ont reçu de force que pour protĂ©ger la religion, et qui, tout observateurs qu’ils peuvent ĂȘtre de ses prĂ©ceptes dans leur conduite personnelle, ne la pratiquent jamais mieux que lorsqu’ils la dĂ©fendent51. Le thĂ©oricien socialiste et anarchiste Proudhon 1809-1865 reconnaĂźt le caractĂšre unique et rationnel de cette religion catholique qu’il a combattue avec acharnement toute sa vie L’Église croit en Dieu elle y croit mieux qu’aucune secte ; elle est la plus pure, la plus complĂšte, la plus Ă©clatante manifestation de l’essence divine, et il n’y a qu’elle qui sache l’adorer. Or, comme ni la raison ni le cƓur de l’homme n’ont su s’affranchir de la pensĂ©e de Dieu, qui est le propre de l’Église, l’Église, malgrĂ© ses agitations, est restĂ©e indestructible. [
] Tant qu’il restera dans la sociĂ©tĂ© une Ă©tincelle de foi religieuse, le vaisseau de Pierre pourra se dire garanti contre le naufrage. [
] L’Église catholique est celle dont le dogmatisme, la discipline, la hiĂ©rarchie, le progrĂšs, rĂ©alisent le mieux le principe et le type thĂ©orique de la sociĂ©tĂ© religieuse, celle par consĂ©quent qui a le plus de droit au gouvernement des Ăąmes, pour ne parler d’abord que de celui-lĂ . [
] Au point de vue religieux, principe de toutes les Ă©glises, le catholicisme est restĂ© ce qu’il y a de plus rationnel et de plus complet, l’Église de Rome, malgrĂ© tant et de si formidables dĂ©fections, doit ĂȘtre rĂ©putĂ©e la seule lĂ©gitime52.​ Le sacre, ou la reconnaissance institutionnelle de la souverainetĂ© de Dieu En France, le sacre ne fait pas le roi, mais il donne au souverain les grĂąces divines nĂ©cessaires pour accomplir sa charge. Lors du Serment du sacre, le roi se reconnaĂźt institutionnellement vassal de JĂ©sus-Christ53. Il s’engage Ă  appliquer la loi naturelle — donc divine — et Ă  dĂ©fendre la mission spĂ©cifique de l’Église Je promets au nom de JĂ©sus-Christ au peuple chrĂ©tien Ă  moi sujet ces choses – PremiĂšrement que tout le peuple chrĂ©tien garderai, et Ă  l’Église de Dieu en tout temps la vraie paix. – Aussi que je dĂ©ferai toutes rapines et iniquitĂ©s de tous degrĂ©s. – Item qu’en tout jugement je commanderai Ă©quitĂ© et misĂ©ricorde, afin que Dieu clĂ©ment et misĂ©ricordieux m’octroie et Ă  vous sa misĂ©ricorde. – Item que de bonne foi me travaillerai Ă  mon pouvoir mettre hors de ma terre et juridiction Ă  moi commise troubles et hĂ©rĂ©tiques ennemis de l’Église54. Statut des autres communautĂ©s religieuses Dans cet État catholique, les sujets membres d’autres communautĂ©s religieuses sont protĂ©gĂ©s par le roi selon le droit naturel. L’historienne Juliette Sibon rapporte, par exemple, qu’au temps de saint Louis, les juifs du Royaume de France
 
 s’organisent en communautĂ©s juridiquement reconnues, cadres d’une autonomie limitĂ©e par les impĂ©ratifs que dĂ©finissent les pouvoirs de la sociĂ©tĂ© majoritaire ; mais aussi par des principes que les juifs s’imposent Ă  eux-mĂȘmes dans le contexte de la diaspora. Si la lĂ©gislation locale ou royale transcende les rĂšglements rabbiniques, la production communautaire atteste la possibilitĂ© qu’ont les juifs de prendre part, d’une maniĂšre ou d’une autre, Ă  la rĂ©flexion politique. Leurs reprĂ©sentants auprĂšs de la sociĂ©tĂ© majoritaire sont d’ailleurs officiellement reconnus et ils ont le pouvoir d’inflĂ©chir les dĂ©cisions politiques du moment55. De mĂȘme les musulmans qui admettent la loi naturelle — Ă  l’instar d’un Ahmed Atif Efendi56 — peuvent plus sĂ»rement reconnaĂźtre la lĂ©gitimitĂ© du roi soumis Ă  cette loi de Dieu, que celle de la RĂ©publique avec sa religion revendiquĂ©e d’une humanitĂ© qui se fait Dieu. C’est aussi la rĂ©flexion de Michel Houellebecq dans une entrevue accordĂ©e au journal allemand Der Spiegel Une guerre civile est dans le domaine du possible. Au fond, l’intĂ©gration des musulmans ne pourrait fonctionner que si le catholicisme redevenait religion d’État. Occuper la deuxiĂšme place, en tant que minoritĂ© respectĂ©e, dans un État catholique, les musulmans l’accepteraient bien plus facilement que la situation actuelle. Ils n’arrivent pas Ă  se faire Ă  l’État laĂŻc, porteur d’une libertĂ© de religion qu’ils ne comprennent pas. Le prophĂšte Mahomet ne pouvait pas imaginer l’existence d’un athĂ©e57. Charte de la lĂ©gitimitĂ© Nous sommes maintenant en mesure de proposer une Charte de la lĂ©gitimitĂ©, avec diffĂ©rents niveaux susceptibles de convenir Ă  toute personne consciente que l’homme n’est pas le maĂźtre des lois de la nature et qu’il doit, au contraire, s’efforcer de les respecter. L’homme, animal rationnel et politique, n’atteint sa libertĂ© et sa perfection que s’il y est aidĂ© par de bonnes lois, autrement dit par des lois conformes Ă  la loi naturelle, ou loi de droite raison ». Ainsi, seul un État fondĂ© institutionnellement sur au moins le premier des niveaux suivants prĂ©sente une lĂ©gitimitĂ© positive. Nous avons, par ordre croissant 1er niveau Reconnaissance de la loi naturelle comme modĂšle des lois, avec pour consĂ©quence la reconnaissance du droit naturel pour tout homme de vivre selon cette loi. Ce niveau est accessible Ă  la seule raison par la simple observation58. 2e niveau Reconnaissance de l’origine divine de la loi naturelle. En effet, une loi existe-t-elle sans lĂ©gislateur ? La consĂ©quence est la reconnaissance du droit divin de vivre selon cette loi. Ce niveau est accessible Ă  la seule raison59. 3e niveau Reconnaissance de JĂ©sus-Christ Roi des rois, Verbe de Dieu, Dieu unique fait homme, et modĂšle du roi serviteur de tous. Ce niveau est accessible Ă  ceux qui ont foi en la RĂ©vĂ©lation de JĂ©sus-Christ. La consĂ©quence catholique est la reconnaissance, par l’autoritĂ© politique catholique, de l’Église comme sociĂ©tĂ© surnaturelle instituĂ©e par JĂ©sus-Christ pour mener les Ăąmes Ă  Dieu60. Les monarchies traditionnelles s’efforcent au moins de respecter la loi naturelle. En reconnaissant Ă  leurs sujets le droit naturel d’ĂȘtre gouvernĂ©s et de vivre selon cette loi transcendante, le pouvoir politique devient autoritĂ© il permet Ă  chacun d’accomplir sa nature selon ses talents, de grandir en vertu, donc en dignitĂ©. Les rois qui Ă©tablissent ainsi la justice obtiennent de leurs peuples, non seulement l’obĂ©issance libre, mais plus encore leur amour. Les trois niveaux de lĂ©gitimitĂ© sont donc incompatibles avec les systĂšmes de pensĂ©e qui prĂŽnent l’autonomie de l’homme, son affranchissement de toute loi dont il n’est pas l’auteur. Un gouvernement, mĂȘme le plus mauvais et le plus injuste, doit cependant ĂȘtre tolĂ©rĂ© si son renversement prĂ©sente pour la sociĂ©tĂ© un risque important de sombrer dans l’anarchie, qui est la version gĂ©nĂ©ralisĂ©e de la loi du plus fort Ă  l’échelle la plus petite. Mais tolĂ©rer n’est pas accepter, et on cherchera Ă  Ă©tablir, dĂšs que possible, le gouvernement lĂ©gitime. Le projet de la Charte de la lĂ©gitimitĂ© — ou Vexilla Regis Prodeunt les Ă©tendards du Roi avancent — s’adresse Ă  tous les pays, pour que chacun retrouve, avec son gouvernement lĂ©gitime, libertĂ©s et honneur. Conclusion N’étant ni dĂ©mocratique pouvoir dĂ©signĂ© par une volontĂ© gĂ©nĂ©rale chimĂ©rique, ni thĂ©ocratique autoritĂ© directement dĂ©signĂ©e par Dieu, ni hiĂ©rocratique autoritĂ© dĂ©signĂ©e ou commandĂ©e par les clercs, l’autoritĂ© du roi vient, non seulement de la loi qui le dĂ©signe, mais principalement de sa reconnaissance personnelle et institutionnelle de la loi naturelle au minimum, de l’autoritĂ© ultime de Dieu, de la souverainetĂ© de JĂ©sus-Christ, dans cet ordre. Le dernier niveau de lĂ©gitimitĂ© — qui est aussi le plus achevĂ© — se rencontre, entre autres, dans la royautĂ© traditionnelle française. Comme ce dernier niveau implique les prĂ©cĂ©dents, la lĂ©gitimitĂ© du roi peut ĂȘtre reconnue de maniĂšre universelle par chacun de ses sujets, quelle que soit sa confession religieuse, voire son agnosticisme. Accomplir la loi naturelle — parfaite par la RĂ©vĂ©lation61 —, faire grandir ainsi notre raison et notre cƓur, c’est rĂ©aliser notre humanitĂ©, ce qui constitue prĂ©cisĂ©ment la volontĂ© du CrĂ©ateur. Car seul il [l’homme] a la raison. » Aristote, Les Politiques, livre VII, chap. XIII, 12, trad. Pierre Pellegrin, Flammarion, Paris, 1993, p. 493.↩Jacques-BĂ©nigne Bossuet, ƒuvres de Bossuet, tome i, Firmin Didot frĂšres fils et C, Paris, 1860, p. 15-16.↩CicĂ©ron, Tusculanarum diputationum, livre IV, 15, citĂ© par A. Degert, Les idĂ©es morales de CicĂ©ron, Librairie Bloud & C, Paris, 1907, p. 8.↩Saint Thomas d’Aquin, Somme ThĂ©ologique, I-II, La loi », Question 94, trad. Laversin, Édition de la Revue des jeunes, DesclĂ©e & Cie, Paris, 1935, p. 115.↩Confucius, Doctrine de Confucius ou les quatre livres de philosophie morale et politique de la Chine, trad. Pauthier, Librairie Garnier FrĂšres, 1921, p. 1.↩Aristote, Éthique Ă  Nicomaque, livre I, 1101a, trad. Jean Defradas, Presses pocket, col. Agora les classiques, 1992, p. 51-52.↩Contrairement Ă  une famille qui ne peut subsister seule, la citĂ© est auto-suffisante pour assurer sa mission. Pour cette raison, elle est appelĂ©e sociĂ©tĂ© naturelle parfaite ».↩ L’homme est naturellement un animal politique, destinĂ© Ă  vivre en sociĂ©tĂ©. » Aristote, La Politique, livre I, chap. I, par. 9, trad. Thurot, Garnier FrĂšres, Paris, non datĂ©, p. 5.↩L’écologie est la science qui a pour objet les interactions des ĂȘtres vivants entre eux et avec leur environnement.↩Saint Thomas d’Aquin, Som. thĂ©o., La Loi, Question 94, op. cit., p. 109-110.↩Saint Thomas d’Aquin, Som. thĂ©o., La Loi, Question 94, op. cit., p. 111.↩↩Saint Thomas d’Aquin, Som. thĂ©o., La Loi, Question 94, op. cit., p. 111-112.↩CicĂ©ron, De republica, livre III, 17, in La rĂ©publique de CicĂ©ron traduite d’aprĂšs un texte dĂ©couvert par M. Mai, par M. Villemain de l’AcadĂ©mie française, Didier et C librairies-Ă©diteurs, 1858, p. 184-185.↩Aristote, RhĂ©torique, livre I tome I, chap. XIII, 1373b, trad. MĂ©dĂ©ric Dufour et autres, Les Belles-Lettres, Paris, 1960, p. 130.↩Sophocle, Antigone, trad. P. Mazon, BudĂ©, Les Belles Lettres, 1962, p. 93.↩Louis de Bonald, Louis de Bonald. RĂ©flexions sur la RĂ©volution de Juillet 1830 et autres inĂ©dits, DUC/Albatros, 1988, p. 82.↩Louis de Bonald, Louis de Bonald. RĂ©flexions sur la RĂ©volution de Juillet 1830 et autres inĂ©dits, op. cit., p. 44.↩Jean Bodin, Les Six Livres de la RĂ©publique, livre I, chap. IX De la souverainetĂ©, Librairie Jacques du Puys, Paris, 1577, p. 147.↩Confucius, Doctrine de Confucius
, op. cit., p. 2-3.↩Aristote, Éthique Ă  Nicomaque, livre I, 1102a, op. cit., p. 51-52.↩Saint Thomas d’Aquin, De regno, trad. Claude Roguet, Éditions de la Gazette Française, livre I, chap. I, Paris, 1926, p. 13.↩Saint Thomas d’Aquin, De regno, livre I, chap. XV, op. cit., p. 119-120.↩Saint Thomas d’Aquin, De regno, livre I, chap. xv, op. cit., p. 117-118.↩Jean Bodin, Les Six Livres de la RĂ©publique, livre II, chap. III De la monarchie royale, op. cit., p. 238.↩Thseng-Tseu — disciple de Confucius —, L’explication », chap. X, Doctrine de Confucius
, op. cit., p. 20.↩ Bossuet, ƒuvres de Bossuet, op. cit., p. 15.↩TchoĂ»-HĂź, Doctrine de Confucius
, op. cit.↩Jean Bodin, Les Six Livres de la RĂ©publique, livre II, chap. III De la monarchie royale, op. cit., p. 239.↩Louis XIV, MĂ©moires pour l’instruction du dauphin, annĂ©e 1661, livre second, deuxiĂšme section, citĂ© par Alexandre Maral, Le Roi-Soleil et Dieu, Essai sur la religion de Louis XIV, Perrin, Paris, 2012, p. 7.↩Dante Alighieri, Monarchia, livre I, chap. XII, 12-13, ƒuvres complĂštes de La PlĂ©iade, p. 651.↩François Bluche, Louis XIV vous parle, Stock, 1988, col. Clefs de l’histoire, p. 50, citĂ© par Marie-Pauline Deswarte, La RĂ©publique organique en France, Via Romana, 2014, p. 13-14.↩François Furet, La RĂ©volution, tome 1, Introduction, Hachette, col. Pluriel, Paris, 1988, p. 17.↩Louis de Bonald, RĂ©flexions sur la rĂ©volution de juillet 1830, op. cit., p. 83.↩Aristote, Éthique Ă  Nicomaque, livre V, 1129b, op. cit., p. 123.↩En effet, la formule est contestable si on entend qu’une nation est douĂ©e de volontĂ© propre.↩Antoine Blanc de Saint-Bonnet, La LĂ©gitimitĂ©, Casterman, Paris, 1873, p. 443.↩Mgr de SĂ©gur, Vive le roi ! , Haton Ă©diteur, Paris, non datĂ©, p. 13.↩CicĂ©ron, citĂ© par saint Thomas d’Aquin, Somme ThĂ©ologique, I-II, La loi, question 91, traduction française par Laversin Éditions de la revue des jeunes, SociĂ©tĂ© Saint Jean l’ÉvangĂ©liste, DesclĂ©e et C, Paris Tournai Rome, 1935, p. 38-39.↩Jean-Baptiste Colbert de Torcy, ministre de Louis XIV, Correspondance de Bolingbroke, tome ii, p. 222, citĂ© par Th. Deryssel, MĂ©moire sur les droits de la maison d’Anjou Ă  la couronne de France, Fribourg, 1885, p 20.↩François Bluche, L’Ancien rĂ©gime, Institutions et sociĂ©tĂ©, Le Livre de poche, col. RĂ©fĂ©rences, Paris, 1993, p. 15.↩Voltaire, ƒuvres complĂštes de Voltaire, tome IV, SiĂšcle de Louis XIV, Furne librairie-Ă©diteur, Paris, 1836, p. 297.↩Louis de Bonald, RĂ©flexions sur la RĂ©volution de Juillet 1830 et autres inĂ©dits, op. cit., p. 45.↩Louis de Bonald, RĂ©flexions sur la RĂ©volution de Juillet 1830 et autres inĂ©dits, op. cit., p. 47.↩Exode, iii, 14.↩Aristote, MĂ©taphysiques, livre XII, chap. VI, trad. Jules BarthĂ©lemy-Saint-Hilaire, Librairie Germer-BailliĂšre et Cie, tome III, Paris, 1879, p. 175.↩Jean, VIII, 58.↩Jean, VIII, 24.↩Luc, XXII, 70.↩Jean, XVIII, 37.↩Jean, XVIII, 36.↩Louis de Bonald, Louis de Bonald. RĂ©flexions sur la RĂ©volution de Juillet 1830 et autres inĂ©dits, op. cit., p. 81.↩Pierre-Joseph Proudhon, De la justice dans la RĂ©volution et dans l’Église, Office de publicitĂ©, Bruxelles, 1860, p. 23, 24, 25.↩Le roi s’engage envers le peuple, mais c’est Ă  Dieu qu’il fait serment, car le roi ne doit rendre compte qu’à Dieu. Le juriste Jean Bodin prĂ©cise en effet que 
 le serment ne se peut faire, Ă  bien parler, que du moins grand au plus grand. » Aussi 
 le Monarque souverain ne doit serment qu’à Dieu seul, duquel il tient le sceptre et la puissance. ». Pourtant, si 
 le seigneur ne doit point de serment au vassal [
] l’obligation est mutuelle entre l’un et l’autre. » Jean Bodin, Les Six Livres de la RĂ©publique, livre I, chap. IX De la souverainetĂ©, op. cit., p. 141.↩Les mĂ©moires et recherches de Jean Du Tillet greffier Ă  la Cour de Parlement Ă  Paris, Pour Philippe de Tours, Rouen, 1578, p. 148.↩Juliette Sibon, Les juifs au temps de saint Louis, Albin Michel, Paris, 2017, p. 49.↩Voir le mĂ©morandum d’Ahmed Atif Efendi sur la RĂ©publique française en Annexe D.↩Michel Houellebecq, interview accordĂ©e au magazine allemand Der Spiegel, traduction Valeurs actuelles, La derniĂšre confession », 23 novembre 2017, p. 25.↩Le premier niveau est accessible Ă  ceux qui constatent l’existence de lois du bon comportement humain, ces lois qui font qu’un homme bon est reconnu comme tel chez tous les peuples.↩Le deuxiĂšme niveau est partagĂ© par ceux qui croient en un Dieu crĂ©ateur.↩Le troisiĂšme niveau est, dans sa premiĂšre partie, commun aux chrĂ©tiens. La seconde partie de ce niveau correspond au modĂšle de la sociĂ©tĂ© traditionnelle catholique.↩ Ne pensez pas que je sois venu abroger la Loi et les ProphĂštes. Je ne suis pas venu abroger, mais parfaire. » Matthieu, v, 17↩
Pourvivre hors-la-loi, tu dois ĂȘtre honnĂȘte Texte de Robert Kramer, 1993 Le « film documentaire» – expression pratique et bon exemple de la façon dont les idĂ©es reçues, les vieilles Ă©tiquettes font leur chemin – est la branche du cinĂ©ma qui se montre tant soit peu vivante ces temps-ci.
Bonjour Oceanne .... $🙂 , Ah lala ! Ta demande ne va pas ĂȘtre facile parce que tu es quand mĂȘme fort sur un forum oĂč se sont d'avantage des personnes qui se retrouvent dans la situation de ton mari plutĂŽt que dans la tienne qui viennent s'y exprimer ... $😉 Mais bon, je vais donc essayer de ne pas juger mais de t’apporter l'une ou l'autre piste de rĂ©flexion. En fait, tu soulĂšves deux sujets de tailles et chacun d'eux suppose irrĂ©mĂ©diablement des consĂ©quences qui sont loin d'ĂȘtre anodines .... mais pas insurmontables non plus $😉 La premiĂšre Partir pour quelqu'un d'autre Pour ĂȘtre franc avec toi, j'en suis arrivĂ© tout doucement Ă  la conclusion que la notion de couple rĂ©ussit sur le long terme est un sacrĂ© mythe avec lequel on nous abreuve depuis ± ans. Dans les faits, il semblerait que cela ne soit pas aussi Ă©vident que cela qu'une personne soit faite pour vivre avec une autre personne en Ă©tant heureux Ă  long terme ensemble. Mais au-delĂ  de ce constat, se pose malgrĂ© tout la question de savoir alors ce que nous recherchons dans nos relations de couples solides. Vibrer de ton son corps en permanence ? Être amoureux comme des ados ? Se sentir encore et toujours dĂ©sirable ? Etc. Je n'ai pas de rĂ©ponse dĂ©terminĂ©e Ă  te proposer parce que selon moi, la rĂ©ponse est fonction de chacun... Tout comme je ne suis pas forcĂ©ment convaincu qu'une maman doit vivre obligatoirement sous le mĂȘme toit que le papa jusqu'Ă  ce que les petits quittent le nid. Il est plus d'un couple sĂ©parĂ©s dont les enfants ne sont pas forcĂ©ment des Ăąmes perdues sous le prĂ©texte que papa et maman sont sĂ©parĂ©s. Ceci donc pour dire que je ne suis pas dans une logique de te forcer Ă  rester au nom d'une chimĂšre ou d'un archĂ©type plus culturel que rĂ©aliste. Non ! Par contre, je crois que cela vaut effectivement la peine de rĂ©flĂ©chir sĂ©rieusement sur notre ambition de bonheur dans la vie. Finalement, en allant retrouver le prince charmant Ă  300 km de lĂ  ou tu es, tu comptes y trouver quoi ? En quoi seras-tu plus Ă©panouie, sereine ou heureuse dans quelques annĂ©es ? Seras-tu mieux "accomplie" dans cette nouvelle vie, dans ces nouveaux bras ? Je crois que cette question n'est pas inintĂ©ressante si on prends bien le temps d'y apporter une rĂ©ponse sincĂšre avec soi-mĂȘme.... LĂ , en te lisant, je me faisais la rĂ©flexion que je comprenais fort bien l'enthousiasme ou l'exaltation pour cet inconnu qui se propose Ă  toi et je pourrais imaginer que cet homme te regarde avec d'autres yeux que ceux de ton mari. Mais au-delĂ  de ton p'tit coeur qui vibre aujourd'hui, c'est quoi l'objectif ? Qu'est-ce qui fait que cet homme te rendra plus heureuse ? Et cela nous amĂšne Ă  cette notion d'herbe plus verte dans le prĂ© d'Ă  cĂŽtĂ© $😉 Enfin, une derniĂšre chose sur ce point-lĂ . Je ne veux pas remettre en question ton Ă©ventuelle dĂ©cision de partir. Il s'agit-lĂ  de ta vie et de tes choix et nul ne pourrait t'interdire de faire ceci ou cela. Par contre, que comptes-tu ou espĂšres-tu trouver lĂ -bas que tu ne trouves ici ? Et lĂ  aussi, il serait tentant de rĂ©pondre avec facilitĂ© mais mĂ©fiance, parce que dans les faits, il se pourrait bien qu'il ne s'agisse que de chimĂšres ou de faux prĂ©texte pour TE convaincre du bien fondĂ© de ta rĂ©ponse. Encore une fois, prend bien ton temps pour y rĂ©pondre. Ne va pas trop vite. Je peux me tromper bien sĂ»r, mais selon moi si tu veux exploser le couple, il importe d'ĂȘtre certaine de ton coup parce qu'effectivement, il y va d'un sacrĂ© paquet de consĂ©quences ... $😒 Et si ce que tu espĂšres trouver ailleurs se trouvait sous les yeux ? Vouloir mettre un terme Ă  ton couple est une chose qui peut se comprendre aisĂ©ment. Partir pour un autre, est Ă  mon sens plus dangereux encore, parce c'est d'entrĂ© de jeu mettre sur cette nouvelle relation un poids non nĂ©gligeable de responsabilitĂ© diverse. Je ne crois pas au bon sens de partir pour quelqu’un d'autre. Selon moi, c'est se mentir Ă  soi-mĂȘme en se voilant la face sur l'enjeu d'une telle dĂ©cision. Je crois bien plus volontiers qu'il y a plus de sens Ă  partir pour soi. Pour se retrouver, pour se restituer Ă  soi-mĂȘme.... La deuxiĂšme Les enfants. Ici, je vais ĂȘtre un plus dur parce que si je peux comprendre l'envie ou le besoin de vouloir vivre autre chose ou autrement, il n'empĂȘche que tu n'es plus une petite ado qui peut se permettre de suivre ses coups de coeur sans prendre en considĂ©ration les personnes dont tu est en partie responsables, que tu le veuilles ou pas. Et tout d’abord, je reviens sur ce que tu as Ă©cris "Je me rends compte effectivement du mal que je fais Ă  mon mari, Ă  ma famille de vouloir leur enlever les enfants, mais il n’en reste pas moins que ce sont mes enfants ". Arglllllll .... .... ... $đŸ€š .... Non, non et trois fois non ! Ce ne sont pas TES enfants, ce sont VOS enfants ! Et ni le papa ni la maman que tu es n'avez un droit supĂ©rieur Ă  l'autre en la matiĂšre. Quelle que serait ton envie ou ton souhait, vous ĂȘtes bien parfaitement Ă©gaux en ce qui concerne les dĂ©cisions qui concernent vos enfants. MĂȘme si tu estimes que tu t'en es plus occupĂ© que lui jusqu'ici, mĂȘme si c'est de ton ventre qu'ils sont sortis et pas du sien hĂ©hĂ©, mĂȘme s'il te semble Ă©vident qu'ils doivent ĂȘtre avec leur maman,etc. Dans la rĂ©alitĂ© des choses, il n'en est rien ! Si ce papa n'est pas un adulte dangereux pour eux, alors, il a autant de droit que toi sur leur Ă©ducation, le lieu du domicile, etc. Cela est vrai, indiscutable et intransigeable humainement parlant mais pas uniquement puisque comme te le dis trĂšs bien ton avocat, mĂȘme les juges - reprĂ©sentant la loi donc - vont dans ce sens. Donc, non, il n'y a aucune raison lĂ©gitime qui te permettrait de prendre tes enfants sous le bras sans plus de considĂ©ration que s'il s'agissait d'un trio de valises ! Et puis, au nom de quoi ou de quel droit pourrais-tu te permettre d'agir de la sorte ? L’appellation "maman" n'octroie aucune prĂ©rogative et/ou autres avantages ... ce n'est pas un "droit Ă " mais tout au plus un statut ... voir une contrainte dans ce cas-ci .... $😙 Maintenant, au-delĂ  de tout cela, je reste perplexe sur un point. Que tu veuilles prendre ta vie en main et lui donner une nouvelle direction, ma foi, je trouve la quĂȘte assez lĂ©gitime ou comprĂ©hensible. Finalement, si tu n'es plus heureuse avec ton mari, je peux parfaitement comprendre que tu veuilles faire Ă©voluer la situation. Par contre, agir uniquement selon ton point de vue, c'est nier la rĂ©alitĂ© de ceux qui viennent de partager ton existence ces derniĂšres annĂ©es, en ce compris, tes enfants ! Je crois donc que tu risques de rencontrer effectivement plus d'une pierre d'achoppement sur lesquelles oui, tu vas butter sĂ©rieusement. Divorcer quand on a des enfants, cela exige du dialogue entre les adultes ... si du moins on tente de faire au mieux ... et pas uniquement selon un seul et unique regard et/ou point de vue sur les consĂ©quences. Tu peux divorcer du mari mais tu ne le pourras jamais du papa ! Il sera toujours le papa de vos enfants et tu seras toujours la maman. Il va vous falloir trouver une nouvelle forme de relation strictement parentale.... crois-moi, c'est lĂ  un sacrĂ© dĂ©fi Ă  lui tout seul $😉 Personnes - et je dis bien personne - ne serait en droit de te retenir lĂ  oĂč tu vis. Mais, 1 es-tu certaine de ce choix, ne serais-tu pas en train de te voiler un peu la face ? Et 2, si tu jouis de la pleine libertĂ© de tes choix, il en est parfaitement de mĂȘme pour ton mari ET tes enfants ! Enfin, et je termine la-dessus, je suis surpris et dĂ©solĂ© pour toi, de lire combien cette situation baigne dans le mensonge ou le non-dit. Je n'ai pas lu qu'Ă  un moment donnĂ©, toi et ton mari avez eu l'occasion de discuter sincĂšrement de votre situation, de votre couple, de votre famille. LĂ , tu nous racontes tout ce qui a Ă©tĂ© fait sans qu'il soit au courant. Tu sais, Ă  ne lui dĂ©voiler qu'une partie des faits, tu ne vous offre aucune chance d'affronter rĂ©ellement votre situation.... aucune porte de sortie autre que celle que tu sembles vouloir choisir. Hors, vous ĂȘtes deux adultes, chacun responsable de cette situation. Il me semblerait donc opportun que vous l'affrontiez ensemble, que vous y rĂ©flĂ©chissiez en toute connaissance de cause. Continues de mentir ou de cacher des vĂ©ritĂ©s, ce n'est qu'Ă  toi que tu n'auras pas rendu service au final. J'ai la croyance que l'humain est en mesure d'accuser les coups du sort mais pour cela, il lui est toujours plus facile de savoir Ă  quoi il est rĂ©ellement confrontĂ© ! Quel que soit le coup en question ... $😉 Si cela est vrai pour ton mari et tes enfants, cela l'est donc tout autant pour toi. Aussi, voici une chouette piste de rĂ©flexion A quoi crois-tu ĂȘtre confrontĂ©e ? Je veux dire, si tu retires de l'Ă©quation ce que cet autre homme reprĂ©sente en terme de fantasme sur un futur potentiel, selon toi, ce serait quoi que tu serais en train de fuir ? ... Cordialement, Alex PS Je serais curieux de connaĂźtre ton Ăąge. Tout comme, as-tu des frĂšres et sƓurs ?
Leshommes se sont coupĂ©s de leur coeur et de leurs Ă©motions. Il est temps que les femmes montrent Ă  nouveau leur vraie puissance, non pas de maniĂšre agressive mais de façon Ă  rĂ©concilier le masculin et le fĂ©minin. Actuellement vous pouvez guĂ©rir ces blessures et vivre ensemble dans la paix et la joie. AurĂ©lien Barrau vient de publier Le plus grand dĂ©fi de l’histoire de l’humanitĂ©, un livre fondamental pour comprendre la crise majeure Ă  laquelle nous sommes confrontĂ©s et Ă  laquelle il nous faut en urgence rĂ©pondre. Contributeur rĂ©gulier de Diacritik, AurĂ©lien Barrau a acceptĂ© de sortir de son ascĂšse mĂ©diatique » pour rĂ©pondre Ă  nos questions. Combat contre l’attentisme criminel de la majoritĂ© de la classe politique internationale, Le plus grand dĂ©fi de l’histoire de l’humanitĂ© est surtout un engagement, celui d’un citoyen indisciplinĂ© scientifique, poĂšte et philosophe qui rĂ©ussit le pari un peu fou de rendre simplement des problĂ©matiques d’une complexitĂ© extrĂȘme. AurĂ©lien Barrau montre avec force combien nous sommes face Ă  une catastrophe qui doit ĂȘtre comprise dans l’articulation de l’écologique et du social, au cƓur battant d’un systĂšme gĂ©nĂ©ral d’exploitation des ressources, des hommes, des espĂšces. Le propos est Ă©tayĂ© par des chiffres et des faits et le livre se veut tout autant un cri d’alerte » qu’un plan d’action ». Il peut ĂȘtre lu pour comprendre oĂč nous en sommes, dans le plein sens de ce oĂč », un ici et maintenant situĂ©, interrogeant notre place dans un Ă©cosystĂšme que nous dĂ©truisons ; il doit l’ĂȘtre pour les perspectives qu’il dĂ©gage et rĂ©flexions qu’il engage, un dĂ©bat dans lequel chacun a sa place et sa part. Le plus grand dĂ©fi de l’histoire de l »humanitĂ© est un hymne au divers et au multiple, Ă  la place de l’imaginaire dans le monde profondĂ©ment diffĂ©rent qu’il nous incombe d’inventer. Un Ă©lĂ©ment est immĂ©diatement frappant dans ton livre avant mĂȘme de s’intĂ©resser Ă  son contenu il est aisĂ©ment accessible, intellectuellement comme financiĂšrement. Était-ce une volontĂ© de ta part comme de celle de ton Ă©diteur faciliter ainsi sa diffusion au plus grand nombre ? Oui, nous voulions qu’il ne soit pas cher. La simple existence de ce livre est dĂ©jĂ  paradoxale puisqu’il contribue nĂ©cessairement un peu Ă  pollution qu’il dĂ©nonce
 Autant ne pas multiplier les contradictions et Ă©viter de le rendre Ă©conomiquement Ă©litiste ! Quant Ă  l’écriture, en effet, je souhaitais m’extraire un peu du langage souvent assez hermĂ©tique qui est le mien. Qu’il s’agisse de physique thĂ©orique, de philosophie ou de poĂ©sie, je brille rarement par la simplicitĂ© ! Il Ă©tait temps de faire une exception. Tes prises de position ont Ă©tĂ© extrĂȘmement mĂ©diatisĂ©es ces derniers mois, en lien bien sĂ»r avec l’appel lancĂ© dans Le Monde le 3 septembre 2018, avec Juliette Binoche et 200 personnalitĂ©s. Or la majoritĂ© des articles te prĂ©sentent comme astrophysicien, spĂ©cialiste des trous noirs, ayant par ailleurs ces engagements Ă©cologiques
 Il me semble au contraire que tout est liĂ©, sciences dures, philosophie et poĂ©sie, Ă©cologie, soit ces instabilitĂ©s » p. 34, ces univers multiples » auxquels tu te consacres, depuis des croisements disciplinaires, une indiscipline gĂ©nĂ©rale
 D’abord je dois prĂ©ciser que j’ai tentĂ© de me tenir Ă  distance de l’effervescence mĂ©diatique. J’ai refusĂ© presque toutes les invitations et je me tiens Ă  cette ligne. Non par dĂ©dain ou arrogance mais parce que je crois qu’il faut demeurer dans un certaine ascĂšse pour que la parole et la pensĂ©e gardent leur sens. L’espace public est toujours un piĂšge et risque de devenir un but plus qu’un mĂ©dium. Pour ce qui concerne les liens, je te suis pour l’ indiscipline » gĂ©nĂ©rale ! Une sorte de chaologie Ă  la pluralitĂ© irrĂ©ductible et diffractĂ©e. En un sens, les liens sont donc Ă©vidents parce qu’il ne s’agit que de rendre possibles quelques Ă©piphanies de grĂące et d’enchantement dans un rĂ©el dĂ©solĂ©. Toute pensĂ©e qui ne crĂ©e pas d’amour m’ennuie. Mais, en un autre sens, de Jean Genet Ă  Albert Einstein, en passant par Jacques Derrida, Isabelle Eberhardt et ThĂ©odore Monod
 les liens entre mes hĂ©ros sont tĂ©nus ! Laissons aussi Ă  cette diversitĂ© sa profonde hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ©. Ce livre, on vient d’en parler, est nĂ© de cet appel publiĂ© dans Le Monde en octobre 2018. Est-il liĂ© Ă  une volontĂ© de sortir de l’aspect people » auquel l’ont rĂ©duit trop de media pour poser des Ă©lĂ©ments factuels ? Tu Ă©cris qu’il s’agit d’un petit fascicule », d’une maigre contribution ». J’entends, mĂȘme sans prendre en compte ta modestie, qu’il s’agit de souligner que tu n’es qu’un citoyen dans une vaste entreprise collective, mais ce dĂ©fi » en titre, c’est aussi celui d’ĂȘtre Ă  la fois scientifique et accessible, prĂ©cis depuis une argumentation trĂšs complexe, tissant des Ă©lĂ©ments trĂšs divers. C’était un vĂ©ritable dĂ©fi formel ? Il est vrai que la tribune initiale Ă©tait assez people ». Ceci grĂące Ă  mon amie Juliette Binoche sans elle, nous n’aurions pas eu le dixiĂšme de cette visibilitĂ©. Elle a Ă©tĂ© formidable de gĂ©nĂ©rositĂ© et de sincĂ©ritĂ©. Pour autant, une question se pose qu’est-ce que ce texte – qualifiĂ© d’article ayant eu le plus grand impact dans ce domaine – a rĂ©ellement changĂ© ? Rien du tout. Tout continue Ă  empirer. Mon pĂšre m’a dit qu’aprĂšs cette mise en garde, il faudrait proposer des solutions. C’est ce que j’ai tentĂ© de faire ici. Mais il est vrai je n’ai aucune lĂ©gitimitĂ© Ă  suggĂ©rer un plan de sauvetage du monde ! De plus, je ne me pose pas comme un exemple ou un donneur de leçons, Ă©tant parfaitement conscient de mes propre faiblesses. J’essaye simplement de rĂ©flĂ©chir, avec honnĂȘtetĂ©, Ă  ce qui est possible et souhaitable. Ce geste Ă©mane juste du dĂ©sir impĂ©rieux de tenter ce qui est en mon pouvoir pour contribuer infimement » Ă  donner une derniĂšre chance Ă  la vie. Il existe beaucoup d’autres essais, souvent plus savants que le mien je recommande, par exemple, Ne plus se mentir, de Jean-Marc Gancille. Je crois qu’il faut que chacun use des armes qui sont Ă  sa disposition, puisque nous sommes bien en guerre contre la plus terrible menace de notre Histoire. Ce qui advient aujourd’hui est tellement grave que le pire serait l’inaction, le laisser aller » cynique. Disons que ce petit livre, dĂ©risoire, est un geste de panique. Je ne sais rien faire d’autre que ce genre de choses. Mais je n’y crois pas vraiment il faudrait une rĂ©volution d’ampleur planĂ©taire et rien de tel ne s’annonce. Il est une articulation nĂ©cessaire des plans environnementaux et sociĂ©taux, c’est ce que montre fermement le sous-titre de ton livre, face Ă  la catastrophe Ă©cologique et sociale », ce qu’énoncent plusieurs passages — je cite la page 42 Ă  titre d’exemple, Lorsque l’écologie s’oppose au social, elle se suicide. Et Ă©choue ». Est-ce Ă  dire qu’il faut absolument sortir des visions focalisĂ©es et rĂ©ductrices qui ne s’attacheraient qu’à un Ă©lĂ©ment de la crise le climat ou la pollution par exemple pour considĂ©rer l’ensemble d’un systĂšme ? La majoritĂ© des animaux sauvages a disparu en quelques dĂ©cennies. La vie est en train de mourir sur Terre. Nous sommes prisonniers d’une spirale mortifĂšre. Et ce ne sont pas quelques Ă©nergies vertes » qui endigueront ce processus la question n’est pas seulement celle de l’origine de l’énergie mais aussi celle de son utilisation. Il faut une rĂ©volution extrĂȘmement profonde. Tendanciellement, elle rĂ©duirait notre confort – au moins tel qu’il est aujourd’hui dĂ©fini et ressenti. Il ne faut pas faire semblant de croire qu’il est possible de continuer Ă  consommer plus, tout en impactant moins. C’est scientifiquement faux. Une croissance soutenue dans un monde fini n’est pas durablement possible, c’est un rĂ©gime d’instabilitĂ© qui mĂšne au crash. Qui faut-il croire ? Celui qui prĂ©tend qu’on peut remplir indĂ©finiment un bocal de billes ou celui qui rappelle qu’un bout d’un moment, ça dĂ©bordera ? Qui est le doux dingue et qui est l’analyste crĂ©dible ? Ne laissons pas l’avenir de la vie aux mains des fous. Et la problĂ©matique ne concerne pas que le rĂ©chauffement climatique mĂȘme si le climat Ă©tait parfaitement stable nous serions quand-mĂȘme dans la 6Ăš extinction majeure essentiellement due Ă  la disparation des espaces sauvages et aux pesticides. NĂ©anmoins, beaucoup d’humains sont dĂ©jĂ  dans une situation critique et leur demander des efforts supplĂ©mentaires serait injuste et indĂ©cent. Il ne me semble donc pas y avoir d’autres issue que le partage. Et c’est presque une bonne nouvelle peut-ĂȘtre la contrainte Ă©cologique est-elle ce qui permettra enfin une vĂ©ritable avancĂ©e sociale. Nous nous sommes collectivement trompĂ©s de modĂšle et on doit collectivement l’assumer c’est-Ă -dire que ceux qui en ont les moyens doivent prendre en charge la mutation. Soyons nĂ©anmoins rĂ©aliste ce qui se profile aujourd’hui est tout l’inverse. Alors qu’il serait vital de baisser drastiquement notre consommation et d’inventer toutes sortes de nouvelles solidaritĂ©s – entre humains et non-humains –, nous observons au contraire la montĂ© des rĂ©gimes autoritaires et xĂ©nophobes, des crispations identitaires et des intolĂ©rances radicales. Nous sommes, c’est le moins que l’on puisse dire, mal partis
 Le problĂšme plus gĂ©nĂ©ral que pose la catastrophe Ă  venir est qu’elle suppose de sortir des pensĂ©es binaires et dualistes, de penser en rĂ©seau, de considĂ©rer un ensemble. Cette complexitĂ© explique-t-elle en partie l’attentisme dans lequel les citoyens comme les politiques s’enlisent ? Nous voilĂ  prisonniers d’une construction du monde qui nous apparait comme Ă©tant un donnĂ© indĂ©passable et surtout inquestionnable ». Il me semble aujourd’hui vital de travailler Ă  inventer un ailleurs. Rien ne serait pire que de croire que les choses ne peuvent pas ĂȘtre autres. Il faut rĂ©inventer de la contingence. Et oser un peu de subtilitĂ© le dĂ©fi qui se pose Ă  nous est d’une complexitĂ© incroyable. Dans une certaine mesure, toutes les solutions sont mauvaises. C’est, au sens littĂ©ral, une tragĂ©die. Mais le nier ne rĂ©sout pas le problĂšme. Jouir une derniĂšre fois, sucer jusqu’à la moelle l’os de la Terre, en laissant un territoire dĂ©vastĂ© et un futur Ă©tiolĂ©, ce n’est pas seulement un crime contre l’avenir, c’est aussi un crime contre la vie. Contre l’ontologie ou la quidditĂ© de la vie. Les scientifiques sont dĂ©sespĂ©rĂ©s ils ne comprennent pas qu’on ignore leurs conclusions pourtant parfaitement claires et infiniment tristes. Tu montres pourtant qu’il est simple de prendre une sĂ©rie de mesures, individuelles comme collectives, que tu listes. Et, cela me semble fondamental, tu soulignes que tu ne te poses ni en guide ni en donneur de leçons mais que tu te prends en exemple, en tant qu’individu tentant de faire au mieux, concrĂštement. Est-ce ainsi qu’il faut comprendre ton engagement ? Mes propres faiblesses – je n’ai pas Ă  les cacher je ne suis pas candidat aux Ă©lections et je ne prĂ©tends pas avoir de solution clĂ©s en mains ! – me donnent des exemples concrets sur lesquels rĂ©flĂ©chir. En tant qu’ĂȘtre vivant, je crois qu’il est de mon devoir de m’intĂ©resser à
 la vie. Le terme biodiversitĂ© » est pauvre et froid. C’est du merveilleux, du magique, du miraculeux qu’il faudrait parler ! Chaque espĂšce, chaque individu, prĂ©sente des spĂ©cificitĂ©s uniques et sublimes pour peu qu’un sache les observer avec un minimum de distance Ă©go-anthropo-centrique. C’est ce regard qu’il faut urgemment construire. Il n’a rien de la rĂ©pĂ©tition nostalgique d’un passĂ© fantasmĂ©. Oui, je donne dans le livre une liste d’actions individuelles et collectives qui seraient souhaitables. Mais il faut aller trĂšs au-delĂ  des petits gestes ». Et trĂšs au-delĂ  de la seule prise de conscience » politique. Il faut redĂ©finir le sens de ce qui reste de ce monde. Le sens de nos attentes, de nos plaisirs, de nos symboles. Et mĂȘme si nous nous engagions – et je n’y crois pas une seconde – sur le chemin d’un ĂȘtre-Ă -l’autre enfin respectueux, des dĂ©gĂąts immenses et irrĂ©versibles n’en resteraient pas moins inĂ©vitables. Je veux que le sĂ©rieux » change de camp. PrĂŽner une croissance infinie dans un monde fini relĂšve littĂ©ralement de l’irrationalitĂ© le plus grossiĂšre. Et criminelle. Évidemment, la connaissance, l’art, la science, l’amour
 peuvent croitre sans frein ! Mais l’exploitation mortifĂšre d’une nature confondue avec une ressource, non. Quand je parle de fin du monde » certains s’offusquent. Naturellement, la Terre continuera de tourner – en tant qu’astrophysicien je le sais bien ! – et des formes de vies perdureront. Peut-ĂȘtre mĂȘme l’humanitĂ©, en tant qu’espĂšce, survivra-t-elle, via les plus riches qui auront construit quelques citĂ©s-refuges. Mais ces milliards de milliards de vivants, humains et non humains, qui vont pĂ©rir dans la souffrance, cet Ă©quilibre dĂ©licat et fragile que nous broyons en quelques dĂ©cennies, c’est bien une fin du monde », je n’ai pas peur de l’appeler ainsi. Nous transformons la Terre en parking de supermarchĂ© les espaces vierges fondent Ă  une vitesse vertigineuse, en dĂ©charge publique l’ocĂ©an de plastique fait 3 fois la taille de la France et croĂźt exponentiellement et en Ă©tuve la pente actuelle n’est pas du tout Ă  + mais plutĂŽt Ă  +5 degrĂ©s. Est-ce vraiment ce que nous dĂ©sirons ? Serais-tu d’accord pour dire que le dĂ©fi dans lequel nous sommes, en tant qu’humanitĂ©, est de reconsidĂ©rer l’ici, de redĂ©finir notre situation dans un environnement que nous sommes en train de dĂ©truire ? En montrant que cette crise peut aussi, paradoxalement ĂȘtre une chance », qu’il faut contrebalancer la collapsologie gĂ©nĂ©rale par une forme sinon d’optimisme du moins d’ouverture Ă  des possibles. Est-ce ce que tu entends, page 46, par cette chance d’explorer un nouveau rapport au rĂ©el, enrichi de multiples possibles » ou ce que tu Ă©cris plus loin redessiner notre maniĂšre d’habiter le monde » ? Oui et non. Je suis d’accord avec le travail sur l’ici que tu Ă©voques. Sur la nĂ©cessitĂ© de totalement redĂ©finir nos liens et d’inventer de nouvelles alliances y compris avec les non humains. En revanche, je ne suis pas d’accord pour la touche d’optimisme qu’il faudrait ajouter. Je pense au contraire que la reprĂ©sentation que nous avons de la situation est beaucoup trop optimiste. Tous les indicateurs objectifs montrent que les choses empirent. Chaque annĂ©e est pire que la prĂ©cĂ©dente. Il faudrait un changement de cap Ă  180 degrĂ©s et nous continuons d’aller – de plus en plus vite – dans la direction du gouffre. Je pense justement qu’il est vital de s’extraire de l’optimisme totalement injustifiĂ© qui semble encore dominant. Je n’utilise pas le terme de collapse. Il Ă©voque un peu un mauvais film au dĂ©nouement spectaculaire et caricatural. Cela n’a pas grand sens pour moi. Les populations animales dĂ©croissent rapidement, les humains sont en risque quasi existentiel, les espĂšces disparaissent, les forĂȘts sont dĂ©vastĂ©es, la canicule gagne, la pollution tue
 C’est presque pire qu’un collapse, en fait. Oui et tu dis justement dans le livre ne pas ĂȘtre dans cette perspective, celle de la collapsologie. Ton cri d’alerte » est surtout un plan d’action », il faut doubler la thĂ©orie ou la rĂ©flexion d’une praxis. LĂ  est l’urgence, cesser de discuter des causes, d’un pourquoi et adopter des mesures, en particulier sur un plan collectif, politique ? La seule chose qui me rende un peu heureux dans cette situation c’est que nous avons le devoir de tout rĂ©inventer. C’est assez excitant. Nous sommes en demeure de reconstruire la grammaire mĂȘme de notre rĂ©el. VoilĂ  la premiĂšre mesure penser hors de l’ordre de l’ancien monde. Un exemple certains disent que j’appelle Ă  dĂ©croĂźtre » et y voient une rĂ©gression. Mais si au lieu d’évaluer la croissance sur le PIB qui est presque proportionnel Ă  l’impact Ă©cologique destructeur, on l’évaluait sur la capacitĂ© Ă  aimer, Ă  s’entraider, Ă  diminuer les inĂ©galitĂ©s, Ă  respecter la vie, Ă  s’enivrer de diversité  je serais trĂšs favorable Ă  la croissance ! Il y a aussi un travail sĂ©mantique Ă  opĂ©rer. D’autres me reprochent d’ĂȘtre un Staline vert » souhaitant imposer une dictature Ă©cologique. C’est grotesque. D’abord je n’ai aucune ambition personnelle et, surtout, j’aime la libertĂ©, comme tout le monde ! Mais la libertĂ© de dĂ©truire la nature, d’interdire un avenir pour nos enfants, d’occasionner la mort des plus pauvres est-elle souhaitable ? Les entreprises sont protĂ©gĂ©es par des lois, faut-il que la Terre ne le soit pas ? Heureusement, le droit nous empĂȘche d’agresser nos semblables et cela protĂšge notre libertĂ© individuelle. Peut-ĂȘtre – il faudrait y rĂ©flĂ©chir sereinement et sincĂšrement hors de l’invective malveillante des rĂ©seaux sociaux et des calomnies galopantes – est-il en effet sensĂ© de protĂ©ger un peu la vie grĂące Ă  la loi. Peut-ĂȘtre l’infime privation de libertĂ© qui restreindrait notre hubris consommateur nous offrirait-elle la libertĂ© de continuer Ă  vivre. Ça pourrait valoir le coup. Serais-tu d’accord avec l’idĂ©e qu’il est un engagement nĂ©cessaire de l’écrivain aujourd’hui, qui doit se situer, participer au dĂ©bat, ĂȘtre pleinement dans la citĂ©, donc dans le politique ? Comme souvent, je me sens un peu tiraillĂ©. D’un certain point de vue, je rĂ©pondrais oui Ă©videmment ». Mais d’un autre, j’aime l’idĂ©e que l’artiste soit absolument libre. Qu’il ne soit assujetti Ă  aucune considĂ©ration Ă©thique. Son rĂŽle est aussi de choquer, de s’extraire, de faire preuve d’insolence ou de subversion. Tu te dis naĂŻf », c’est l’adjectif que tu emploies. Est-ce d’abord au sens Ă©tymologique du terme naturel ? Ou est-ce un clin d’Ɠil vers le conte voltairien, une maniĂšre de souligner l’importance d’un regard candide pour observer la marche du monde, de notre Ă©poque qui exige, d’ailleurs, de nouvelles LumiĂšres ? Ou peut-ĂȘtre, justement, exige-t-il plutĂŽt un clair-obscur assumĂ©. Trop de lumiĂšre aveugle
 Il me semble que nous avons totalement oubliĂ© des fondamentaux tellement Ă©vidents qu’en effet la naĂŻvetĂ© est ici notre alliĂ©e. Quand nous aurons multipliĂ© par mille le dĂ©bit d’Internet et constellĂ© l’espace d’objets techniques connectĂ©s, on se rendra peut-ĂȘtre compte du caractĂšre dĂ©risoire de ces jouets face Ă  l’immensitĂ© du prix payĂ© la disparition de millions d’espĂšces et de millions de milliards d’ĂȘtres sensibles. Quand bien mĂȘme la nature reprendrait ses droits dans quelques millions d’annĂ©es, n’oublions pas que les morts ne renaĂźtront pas, que les souffrances endurĂ©es auront bel et bien Ă©tĂ© rĂ©elles. On ne peut pas reconstruire la cathĂ©drale du vivant. L’effondrement heureux est impossible ce ne sont pas des abstractions qui risquent de disparaitre. Ce sont nos enfants, nos voisins, les animaux de nos campagnes. Tu Ă©cris qu’il faut cesser d’opposer Ă©cologie et sociĂ©tĂ©, que ce sont les deux faces d’un mĂȘme systĂšme et que nous devons aller vers une ontologie plurielle », vers un systĂšme qui fasse une place rĂ©elle et pleine Ă  l’altĂ©ritĂ©, Ă  la diversitĂ©, qui pense le commun », en somme ? Pour ĂȘtre honnĂȘte, je ne sais pas trĂšs bien ce qu’il faut faire. Je suis juste certain qu’il est indispensable de regarder ailleurs. Et de sortir du mantra chacun fait ce qu’il veut ». Ça n’a aucun sens dĂšs lors que l’exercice de son plaisir Ă©goĂŻste dĂ©truit par ailleurs. Expliquer aujourd’hui que prendre 10 fois l’avion dans l’annĂ©e ou rouler dans un gros 4X4 en ville relĂšve d’un choix individuel pour ceux qui en ont les moyens !, c’est oublier que nous partageons tous la mĂȘme planĂšte et que nous sommes tous victimes potentielles de l’inconsĂ©quence d’un tel comportement. Alors, oui, je crois qu’il faut effectivement interroger toute la structure ontologique que nous avons construite autour du rĂ©el et inventer de nouveaux fondements, de nouveaux dĂ©sirs, de nouvelles entraides, de nouveaux mots, de nouveaux agencements, de nouveaux rĂȘves, de nouvelles amours
 Ton livre montre l’extrĂȘme violence de notre systĂšme envers les animaux, envers les ĂȘtres humains, envers la planĂšte. Or cette violence est sinon acceptĂ©e en tout cas en grande partie invisibilisĂ©e derriĂšre des abattoirs plus fermĂ©s que des sites militaires, une grande partie de nos dĂ©chets dĂ©versĂ©s ailleurs », etc.. N’est-ce pas en partie cette invisibilisation qu’il faut combattre, en Ă©nonçant ce qui se pratique, en documentant les faits, ce Ă  quoi s’attache d’ailleurs ton livre ? Exactement ! Travailler la hiĂ©rarchie des violences est essentiel. Ce qui nous semble parfois inacceptable pourrait apparaĂźtre, suivant d’autres schĂšmes de pensĂ©e, comme anecdotique – voire souhaitable – face Ă  la violence systĂ©mique qui opprime et dĂ©truit. Et la violence n’est pas intrinsĂšquement condamnable tout dĂ©pend de ce contre quoi elle se dĂ©ploie. En Europe occidentale, en particulier, notre longue histoire coloniale nous a conduit Ă  ne tolĂ©rer la diffĂ©rence que dans son invisibilitĂ©. Il est temps de s’extraire de cette arrogance mĂ©prisante et paternaliste. Ton livre Ă©nonce plusieurs mesures d’urgence Ă  prendre, il n’est Ă©videmment pas le lieu ici de les dĂ©tailler. C’est contraire Ă  toute saisie pertinente de la crise mais je te pose quand mĂȘme la question. Si chacun devait commencer par un engagement, ce serait lequel ? Ça serait d’oser interroger tout ce qui nous semble si Ă©vident. PlutĂŽt que de se battre pour le pouvoir d’achat », ne devrait-on pas se mobiliser pour le devoir d’aimer » ? Naturellement il n’est pas question de remettre en cause la nĂ©cessitĂ© Ă©vidente de veiller Ă  ce que les ressources matĂ©rielles de ceux qui ont dĂ©jĂ  peu ne s’étiolent pas. Bien au contraire. Il s’agit plutĂŽt de ne plus confondre la fin et les moyens. Qu’il soit – en gĂ©nĂ©ral – nĂ©cessaire de travailler pour subvenir Ă  ses besoins est Ă  peu prĂšs incontestable. Mais qu’au vingt-et-uniĂšme siĂšcle on s’enorgueillisse de vouloir allonger la durĂ©e du travail alors mĂȘme que les sociĂ©tĂ©s occidentales modernes produisent dĂ©jĂ  Ă©normĂ©ment plus que le nĂ©cessaire est assez ahurissant. Chercher du temps pour lire, Ă©crire, crĂ©er, aimer, jouer, inventer, dĂ©sirer, admirer, contester, explorer, ne serait-il pas plus
 sensĂ© ? Je voudrais poursuivre sur deux questions plus thĂ©oriques et philosophiques peut-ĂȘtre mais elles me semblent fondamentales et ce sont deux perspectives passionnantes qu’ouvre ton livre. La premiĂšre porte sur la notion de continuitĂ© » qui est au centre mĂȘme de ton propos. Notre systĂšme Ă©conomique et social a rompu avec le rythme lent des Ă©cosystĂšmes. Pour ne donner qu’un exemple, nous exploitons des Ă©nergies fossiles qui ont mis un temps infini Ă  ĂȘtre produites et nous les exploitons jusqu’à la rupture. Nous suivons une logique rĂ©ificatrice », celle d’un temps court. Et tu Ă©cris qu’il faut rĂ©inventer la continuitĂ© » p. 72, celle de l’Histoire, celle du rapport aux autres vivants, cette continuitĂ© communielle des vivants que nous avons perdue » p. 97. En quoi cette notion de continuitĂ© te semble-t-elle une des clĂ©s d’un avenir repensĂ© ? C’est sans doute mon attrait pour la pensĂ©e Ă©picurienne qui se signe ici. Un rĂ©-enchantement de l’ici et du maintenant. Une remise en cause raisonnĂ©e de la vellĂ©itĂ© universaliste des Ă©thiques trop certaines de leurs Ă©vidences. La physique Ă©picurienne invente le clinamen la trĂšs petite dĂ©viation – dite dĂ©clinaison – qui peut inflĂ©chir radicalement le devenir d’un systĂšme. L’histoire du vivant est celle d’une continuitĂ© parsemĂ©e d’infimes clinamen qui ont menĂ© aux sauterelles, aux fougĂšres, aux baleines, aux bactĂ©ries et aux grands singes. Nous sommes une espĂšce parmi tant d’autres. TrĂšs unique. Comme chaque autre. Tout le paradoxe vient que la dĂ©couverte de cette continuitĂ© dans laquelle nous nous trouvons avec la nature – concept Ă  dĂ©construire, d’ailleurs, puisque l’opposition nature/culture est sans doute la plus violente et arbitraire de toute notre histoire mĂ©taphysique – doit nous mener Ă  une discontinuitĂ© de comportement et de valeurs. Il n’est pas question de faire table rase de notre histoire. L’humanitĂ© a dĂ©couvert et inventĂ© des merveilles et personne ne souhaite renoncer aux avancĂ©es de la science et de la mĂ©decine, aux explorations des arts et des lettres. En revanche, notre rĂ©ification de la vie non-humaine, le niveau de monstruositĂ© auquel nous sommes parvenu en terme de biomasse la part des mammifĂšres libres et de l’ordre de
 5% ! Le reste, c’est de la viande en devenir n’est plus tenable. LĂ , il faut plus qu’une inflexion, il faut une rupture de notre ligne de folie qui est devenue, pour le dire comme Deleuze, une ligne de mort. Par ailleurs, tu proposes de sortir du mot Ă©cologie, trop Ă©troit, pour privilĂ©gier le terme de biophilie ». Tu pourrais expliciter ? Écologie, Ă©tymologiquement, rĂ©fĂšre Ă  la science ou Ă  la connaissance logos de la maison oikos. Par extension, cela dĂ©signe donc aussi l’étude de l’environnement. VoilĂ  qui demeure tellement anthropocentrĂ©. Ce n’est plus en terme d’environnement – comme si rien n’avait de sens ou de valeur sans ĂȘtre rapportĂ© au fait de nous entourer – qu’il faut penser. Il est temps d’entrevoir la vie elle-mĂȘme et de l’aimer. Pour elle-mĂȘme. Il n’est peut-ĂȘtre pas indispensable de savoir si les rhinocĂ©ros nous sont utiles » pour dĂ©plorer leur prochaine disparition. Derrida Ă©crivait Ă  propos de la mort de ses amis chaque fois unique, la fin du monde ». C’est un peu ce que je ressens pour la disparition des espĂšces et mĂȘme des individus dans les espĂšces
 Enfin, tu Ă©cris et cela a profondĂ©ment rĂ©sonnĂ© pour la littĂ©raire que je suis, que nous sommes des crĂ©ateurs de mondes et de systĂšmes symboliques. Je te cite, p. 91, il faut un rĂ©cit, une histoire et une iconographie de la rĂ©volution Ă©cologique ». Tu es philosophe et poĂšte, que serait, pour toi, cette nouvelle Ă©cologie du rĂ©cit ? Oh je ne suis rien du tout, moi. Juste un membre de la tribu des vivants. Un peu extĂ©nuĂ© de la violence et de la malveillance. Un peu consternĂ© de la survivance, pour ne pas dire de la rĂ©surgence, des fascismes, des sexismes, des impĂ©rialismes, des racismes, des individualismes, des suprĂ©matismes, des nationalismes, des ultra-libĂ©ralismes
 Je crois, en effet, qu’il est impossible d’espĂ©rer un retournement sans que celui-ci soit accompagnĂ© par une nouvelle mythologie et une nouvelle symbolique. C’est peut-ĂȘtre la seule belle chose de cette triste situation nous avons tout Ă  rĂ©inventer et voilĂ  qui est enthousiasmant ! La contrainte Ă©cologique peut obliger Ă  mettre en Ɠuvre la mutation sociale que nous avons Ă©tĂ© jusqu’alors incapables d’inventer. Et, en parallĂšle du politique et de l’éthique, je crois que c’est au poĂ©tique de jouer un rĂŽle majeur. Parce que le poĂšte connaĂźt les limites du texte, les rĂšgles qu’il faut suivre, mais il est aussi en droit – et mĂȘme en devoir – de rĂ©inventer la totalitĂ© de la grammaire du rĂ©el Ă  chaque ligne. Demain sera poĂ©tique ou ne sera pas. AurĂ©lien Barrau, Le plus grand dĂ©fi de l’histoire de l’humanitĂ©, Ă©d. Michel Lafon, mai 2019, 143 p., 8 €

Pourvivre hors-la-loi il faut ĂȘtre honnĂȘte. CatĂ©gories : HonnĂȘte- Loi- Vivre. Lire plus de citations de Bob Dylan. Lorde. Timbaland. Rechercher. Lancer. JĂ©sus Christ. JĂ©sus-Christ est l'un des noms les plus connus au monde. MalgrĂ© les dĂ©tracteurs de l'Ă©poque, il a fondĂ© [] Tupac Shakur. Michael Jackson

Quel privilĂšge d’aller Ă  la maison de Dieu ! C’est le centre de formation des chrĂ©tiens. LĂ  oĂč nous grandissons, lĂ  oĂč nous apprenons Ă  vivre selon les principes et les valeurs du PĂšre. Il y a une façon de se comporter dans Sa maison et des maniĂšres de faire qui nous permettront de maximiser les effets de la Parole dans notre vie. Ce sont des principes simples et basiques mais qui parfois nous Ă©chappent 1. ALLER À L’ÉGLISE TOUS LES DIMANCHES. C’est la base, le commencement. L’église locale, c’est l’endroit oĂč Dieu nous enseigne, nous corrige et nous façonne. Le meilleur moyen d’avancer spirituellement, c’est de frĂ©quenter souvent la maison de Dieu. Plus nous passons de temps dans l’église et plus nous entendons la Parole de Dieu. Plus nous entendons la Parole de Dieu, plus notre esprit se fortifie. Nous ne pouvons pas grandir seuls, juste en lisant la Bible et en priant chez nous. Pour devenir, il faut apprendre. Si nous dĂ©sirons ĂȘtre mĂ©decin, nous devons frĂ©quenter la facultĂ© de mĂ©decine, lĂ  oĂč des professionnels qui ont appris avant nous et donc savent mieux que nous, vont nous transmettre leurs connaissances et leur savoir-faire. Il en est de mĂȘme pour les choses de Dieu. À l’église, des personnes plus matures spirituellement peuvent nous expliquer ce qui est Ă©crit dans les pages de la Bible et nous apprendre tout ce que nous ne savons pas. S’il y a plusieurs rĂ©unions dans la semaine, ce sont des occasions supplĂ©mentaires pour se rapprocher de la Parole et de la prĂ©sence de Dieu. Plus nous sommes en contact avec Lui et plus nous sommes remplis de Lui et de tout ce qui L’accompagne la paix, la joie, l’amour, le pardon, la force, la foi et la saintetĂ©, pour ne citer qu’eux ! Lorsque nous nous sentons mal, courons Ă  l’église ! Lorsque nous faisons face Ă  des situations difficiles, courons Ă  l’église ! Non seulement la prĂ©sence de Dieu va nous apaiser mais les frĂšres et sƓurs seront Ă©galement une source d’encouragement et de force de la part du Seigneur. 2. ÊTRE HABILLÉ SOBREMENT. Logique mais pas Ă©vident pour tous. Dans le monde oĂč nous vivons, il est normal de porter des vĂȘtements courts, il est tout Ă  fait acceptable de porter des tissus moulants qui laissent paraĂźtre toutes les formes. L’église n’est ni le lieu pour faire des dĂ©filĂ©s de mode douteux ni l’endroit pour jouer Ă  des jeux de sĂ©duction. Nous pouvons bien sĂ»r nous habiller selon notre style et nos goĂ»ts, porter les derniĂšres baskets Ă  la mode, mais les robes sexy et les shorts ne trouvent pas leur place dans l’église. Nous ne sommes pas lĂ  pour attirer l’attention sur nous-mĂȘmes. Notre tenue vestimentaire ne doit ni choquer les femmes ni attirer le regard des hommes. 3. ARRIVER EN AVANCE. Être Ă  l’heure, c’est ce qu’on appelle communĂ©ment la politesse, le savoir-vivre. C’est le tĂ©moignage de mon respect pour Le MaĂźtre des lieux le dimanche, je n’ai pas rendez-vous avec des hommes mais avec Le Seigneur Lui-mĂȘme. Arriver plus tĂŽt nous permet de discuter et faire connaissance avec les autres personnes qui frĂ©quentent l’église et ainsi dĂ©velopper un cercle d’amis croyants. Notre foi en sera fortifiĂ©e et lorsque nous viendrons aux rĂ©unions, nous ne serons pas seuls. Le plaisir de l’église c’est de venir retrouver Dieu dans Sa maison mais c’est Ă©galement quelques heures de partages et de belles rencontres humaines. 4. ÉTEINDRE SON PORTABLE. Si nous frĂ©quentons une Ă©glise avec un systĂšme audio-vidĂ©o, nos tĂ©lĂ©phones, tablettes, etc. sont susceptibles de provoquer des interfĂ©rences et des grĂ©sillements sur les lignes de son et les sorties micro. L’idĂ©al est donc d’éteindre son portable ou au pire de dĂ©sactiver le rĂ©seau. De toute maniĂšre, nous sommes occupĂ©s Ă  Ă©couter La Parole et nous n’avons donc pas le temps de regarder notre tĂ©lĂ©phone, consulter nos e-mails ou nos notifications instagram
normalement! De plus, nous devons nous tenir dans une attitude de rĂ©vĂ©rence dans la prĂ©sence de Dieu. Qui, pendant que le PrĂ©sident de la RĂ©publique lui parlerait, se permettrait de regarder ses SMS et son Facebook ? Lorsque la Parole est prĂȘchĂ©e, nous devons avoir de l’honneur. Nous devons ĂȘtre conscients que Dieu est prĂ©sent pendant nos rĂ©unions et notre attitude doit ĂȘtre des plus respectueuses. Pour finir, le diable aime voler notre concentration quand la Parole de Dieu est annoncĂ©e. Il sait trĂšs bien qu’une parole que l’on n’entend pas ne peut pas avoir d’effet dans notre vie. Une parole que nous ne comprenons pas, parce que notre pensĂ©e est occupĂ©e ailleurs ou nos yeux rivĂ©s sur notre smartphone, est inutile. 5. ÊTRE OUVERT ET COMMUNIQUER AVEC LES AUTRES. Nous ne ferons pas long feu dans une Ă©glise oĂč nous ne connaissons personne. Avec la solitude viennent toutes espĂšces de pensĂ©es charnelles, de colĂšre et de dĂ©pression. Dans les moments de faiblesse, le diable nous remplira la tĂȘte de pensĂ©es du genre tu ne sers Ă  rien, personne ne fait attention Ă  toi, pas mĂȘme les gens de l’église ». Dieu nous a créés des ĂȘtres sociaux. Tout comme un poisson hors de l’eau ne peut pas survivre, de mĂȘme un ĂȘtre humain ne peut vivre heureux s’il est isolĂ©. Notre bien-ĂȘtre est trĂšs intimement liĂ© Ă  notre entourage. Dans l’église plus qu’ailleurs, il est important de crĂ©er des liens avec les autres. 6. AVOIR UN CƒUR DOUX ET HONNÊTE. Souvent, la Parole de Dieu va nous contrarier. Elle nous annonce les voies de l’Esprit, les façons de faire de Dieu qui s’opposent Ă  100% du temps aux façons de faire humaines et charnelles. Qui aime qu’on lui dise qu’il fait mal ? Qui aime la correction ? Personne. Pourtant, c’est l’un des principaux buts de la Parole de Dieu nous montrer lĂ  oĂč nous faisons erreur et nous mettre sur la bonne voie. C’est pourquoi, lorsque nous entendons quelque chose qui ne va pas dans notre sens, nous devons garder un cƓur doux, c’est-Ă -dire ne pas nous mettre Ă  rĂ©sister dans nos pensĂ©es oui mais moi c’est pas pareil », oui mais moi je prĂ©fĂšre faire comme ça », oui c’est vrai c’est Ă©crit dans la Bible mais moi je pense que », etc. Vous voyez oĂč je veux en venir, n’est-ce pas? La Bible dĂ©clare dans Proverbes 132 que la rĂ©sistance des stupides les tue » LSG. Par ailleurs, nous devons ĂȘtre honnĂȘtes quand nous entendons une vĂ©ritĂ© qui nous concerne. Cela n’est pas un exercice facile mais nĂ©cessaire si nous dĂ©sirons continuer d’avancer dans le plan de Dieu. Proverbes 1328 nous apprend que Rien ne rĂ©ussit Ă  celui qui cache ses fautes, mais celui qui les avoue et y renonce est pardonnĂ©. » Si la personne qui parle Ă©voque un de mes pĂ©chĂ©s ou une de mes mauvaises attitudes, ma premiĂšre rĂ©action ne doit pas ĂȘtre de me braquer mais de reconnaĂźtre dans mon cƓur ma faute et demander Ă  Dieu de me pardonner et de me changer. 7. PRENDRE DES NOTES. Les scientifiques affirment que nous retenons Ă  peine 10% de ce que nous entendons, ce qui veut dire pas grand chose. VoilĂ  pourquoi il est important de ne pas se contenter d’écouter la Parole mais il faut prendre des notes. Nous pouvons ensuite y revenir, relire, essayer de mieux la comprendre pendant la semaine. Le but d’aller Ă  l’église c’est de recevoir une parole qui va impacter notre vie. Comment est-ce que la Parole impacte notre vie ? Lorsqu’elle change nos pensĂ©es et nos comportements. La Bible nous enseigne en Romains 213 que Ce ne sont pas ceux qui Ă©coutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront dĂ©clarĂ©s justes. » Entendre est une premiĂšre Ă©tape, mais le plus important c’est de garder la Parole avec soi, la mĂ©diter durant les semaines suivantes pour, petit Ă  petit, commencer Ă  la pratiquer. Le mieux est de s’acheter un cahier spĂ©cial notes, dans lequel nous mettrons tout ce que nous avons retenu des cultes, tout ce qui nous a touchĂ©s et aussi ce que nous n’avons pas compris, afin de pouvoir poser des questions plus tard au pasteur ou Ă  une personne qui saura nous rĂ©pondre. Dieu a tout un programme pour nous dans Son Ă©glise. Pour pouvoir tirer le meilleur parti des enseignements que nous recevons, nous devons adopter les bonnes attitudes. Lorsque Dieu voit que nous nous impliquons et faisons des efforts, alors Il rĂ©compensera notre sĂ©rieux car il est Ă©crit dans HĂ©breux 116 Dieu est celui qui rĂ©compense ceux qui Le cherchent. » Nous grandirons beaucoup plus vite et nous attirerons ainsi de nombreuses bĂ©nĂ©dictions. PourĂ©veiller la sympathie du jury, il faut ĂȘtre honnĂȘte. Se vuoi che la giuria provi compassione per te, devi essere onesto. Mais pour vivre en dehors de la loi il faut ĂȘtre honnĂȘte: Ma per vivere al di fuori della legge devi essere onesto: devi essere sincero

Les clĂ©s du sujet DĂ©finir les termes du sujet Avoir le choix L’expression implique que nous ayons la capacitĂ© d’arbitrer entre plusieurs possibilitĂ©s qui nous sont offertes. Il nous revient de dĂ©cider celle que nous retiendrons. Cette situation met en avant la libertĂ© de la volontĂ©. Suffire Ce verbe indique que nous devons Ă©valuer la nature d’une condition. Avoir le choix est-il une condition nĂ©cessaire et suffisante pour ĂȘtre libre ou ne s’agit-il que d’une libertĂ© imparfaite, inachevĂ©e ? Être libre Le mot libertĂ© » a plusieurs sens. Il peut ĂȘtre synonyme d’indĂ©pendance, et a des implications sur le plan personnel et collectif libertĂ© politique. DĂ©gager la problĂ©matique et construire un plan La problĂ©matique Elle repose sur le sens Ă  donner au libre arbitre. Faut-il considĂ©rer qu’il dĂ©finit Ă  lui seul la nature de la libertĂ© ? Ne serait-il pas une dimension, importante certes, mais incomplĂšte ? Cela demande une analyse prĂ©cise de ce concept. Le plan Nous Ă©voquerons, dans un premier temps, les raisons d’affirmer qu’il suffit d’avoir le choix pour ĂȘtre libre. Puis nous examinerons en dĂ©tail le concept de libre arbitre. Nous conclurons en montrant pourquoi il ne peut suffire Ă  dĂ©finir la libertĂ©. Éviter les erreurs Ne pas substituer Ă  la question un dĂ©bat sur le fait d’avoir ou non le choix. Le sujet prĂ©suppose que nous l’avons et demande si cela suffit. Si vous mettez en doute le fait d’avoir le choix vous commettez un hors-sujet. - Introduction La libertĂ© est gĂ©nĂ©ralement associĂ©e Ă  l’idĂ©e d’avoir le choix et cette position semble inattaquable. Celui qui ne peut choisir est contraint. À l’inverse, plus nos possibilitĂ©s sont grandes et dĂ©pendent de nous, plus nous avons le sentiment d’ĂȘtre libre. Notre volontĂ© montre son indĂ©pendance en sĂ©lectionnant, entre les diffĂ©rentes possibilitĂ©s, celle qui nous convient le mieux. Ceci renvoie au concept de libre arbitre, bien ancrĂ© dans la tradition philosophique. La situation est cependant plus complexe. Avoir le choix n’est pas nĂ©gligeable, mais est-ce la libertĂ© complĂšte, achevĂ©e ? Choisir est un acte mais il faut se demander quelle est sa portĂ©e. Que vaudrait une libertĂ© qui ne se rĂ©aliserait pas et quel rĂŽle donner aux circonstances extĂ©rieures ? 1. La libertĂ© et le choix A. Une opinion courante Info Analyser des situations courantes est le moyen de commencer Ă  rĂ©flĂ©chir. L’impression d’ĂȘtre libre s’expĂ©rimente spontanĂ©ment, quand nous avons l’impression que la situation dĂ©pendra de notre bon plaisir. L’exemple simple de l’homme devant un buffet, oĂč une multitude de plats sont prĂ©sentĂ©s, en rend compte. Il peut opter pour ce qui lui plaĂźt, tout lui est offert, il ne tient qu’à lui de choisir dans l’ensemble des mets proposĂ©s. Inversement, lorsqu’une personne veut s’îter la responsabilitĂ© d’un acte, elle dĂ©clare qu’elle n’avait pas le choix d’agir autrement et que cette absence de libertĂ© la met hors de cause. Il est vrai que la libertĂ© a pour contraire la contrainte, que certains nomment la nĂ©cessitĂ© ou le destin. Agir nĂ©cessairement, c’est ĂȘtre poussĂ© par une force qui nous fait plier sans que nous puissions lui rĂ©sister. Eichmann, le criminel nazi, dĂ©clara Ă  son procĂšs qu’il Ă©tait pris dans un processus qui ne lui laissait pas d’alternative. Il entendait ainsi se disculper des accusations de crime contre l’humanitĂ©. Sur un plan bien moins grave, un sportif, convaincu de dopage, dira que la pression de son milieu professionnel lui enlevait toute autre perspective que de continuer Ă  se doper. Conseil Donnez des exemples, puis dĂ©gagez-en le sens philosophique. B. La mauvaise foi et ses raisons Sartre appelle mauvaise foi ce dĂ©sir qu’a l’homme de se transformer en chose, Ă  ses yeux ou Ă  ceux des autres, afin de nier sa libertĂ©. En effet, il Ă©tait toujours possible Ă  Eichmann de se dĂ©mettre de ses fonctions et les historiens ont montrĂ© qu’il fut un nazi convaincu. Quant au sportif, c’est Ă  lui de dĂ©cider s’il veut prĂ©server sa santĂ© ou la risquer pour gagner de l’argent et des honneurs. À l’inverse, le hĂ©ros tragique reconnaĂźt qu’il est l’agent de son destin. ƒdipe nous touche parce qu’il se punit d’avoir fait ce que, pourtant, il ne pouvait pas ne pas faire. Cette grandeur produit de la compassion quand le criminel, qui cherche Ă  s’excuser, suscite le dĂ©goĂ»t. Sartre Ă©labore une thĂ©orie de la libertĂ© qui rejette toute idĂ©e d’une nĂ©cessitĂ© fatale et montre que nous sommes forcĂ©ment responsables de nos actes. Il distingue le plan des phĂ©nomĂšnes naturels et celui des actions humaines. Les premiers sont commandĂ©s par des relations de cause Ă  effet. Ils se produisent sans intention en suivant un dĂ©terminisme. Les secondes dĂ©pendent de mobiles et de motifs qui sont des crĂ©ations de la libertĂ©. Chacun de nous choisit, dans un contexte donnĂ©, ce qui vaut pour lui comme une raison d’agir et comme un but Ă  atteindre. Ainsi, deux personnes, dans un contexte identique, ne se dĂ©cideront pas de la mĂȘme façon. L’une jugera que telle circonstance est un mobile pour son action, quand l’autre n’y verra rien de marquant ou se dĂ©terminera Ă  s’engager dans le sens opposĂ© Ă  la premiĂšre. Le discours de PĂ©tain, annonçant la collaboration, en rĂ©vulsa certains et en enthousiasma d’autres. [Transition] Cette dĂ©finition de la libertĂ© trouve son origine dans un concept central de la philosophie le libre arbitre. 2. Un concept fondamental le libre arbitre A. DĂ©finition Le philosophe mĂ©diĂ©val, Anselme, prĂ©sente le libre arbitre au moyen d’un exemple. Supposons un homme rĂ©solu Ă  toujours servir la cause de la vĂ©ritĂ© car il sait qu’aimer la vĂ©ritĂ© est juste. Cet amour est le mobile de son devoir. Il se sent obligĂ© de ne jamais mentir pour ne pas le trahir. Imaginons maintenant que cet homme soit menacĂ© de mort au cas oĂč il ne mentirait pas. Que choisira-t-il de faire ? Anselme Ă©crit que la volontĂ© est une chose, la rectitude qui la rend droite en est une autre ». Cette distinction signifie que la rectitude est issue d’une dĂ©cision volontaire. C’est une qualitĂ© que la volontĂ© se donne. Elle est donc capable de se dĂ©terminer par elle-mĂȘme. Mais ceci signifie que la volontĂ© peut refuser d’ĂȘtre droite. Elle est libre de mentir comme de dire la vĂ©ritĂ©. Elle a le choix entre rester morale ou cesser de l’ĂȘtre. Conseil Marquez un temps d’approfondissement. B. LibertĂ© et nĂ©cessitĂ© Une consĂ©quence importante en rĂ©sulte la libertĂ© s’oppose Ă  la nĂ©cessitĂ©. Cette notion dĂ©signe ici ce qui ne peut pas ne pas ĂȘtre. C’est la force de l’inĂ©luctable. La seule nĂ©cessitĂ© qu’Anselme reconnaisse est celle de sacrifier un des partis selon le principe du tiers-exclu. Mentira-on ou restera-t-on honnĂȘte au pĂ©ril de la mort ? Toute troisiĂšme voie est bannie. Mais cette nĂ©cessitĂ© ne contraint pas la nature du choix. Autrement dit, les circonstances inclinent sans nĂ©cessiter. La peur de la mort dĂ©clenche un penchant au mensonge mais cela reste une tendance, une inclination naturelle qui peut ĂȘtre combattue et vaincue par le pouvoir de la volontĂ© associĂ© Ă  la reprĂ©sentation du bien. La raison montre ce qui doit ĂȘtre fait, et nous le conseille. Nous devons ensuite vouloir le faire et nous le pouvons toujours puisque le jugement est libre. L’homme n’agit pas poussĂ© inexorablement par des causes, comme le sont les phĂ©nomĂšnes de la nature, il choisit ce qui, pour lui, doit ĂȘtre le motif le plus important. Il s’ensuit que la volontĂ© a un pouvoir souverain de dĂ©cision. C’est la dĂ©finition du libre arbitre. Le jugement est fondamentalement indĂ©pendant Ă  l’égard de toute pression. Le libre arbitre dĂ©signe donc la suprĂ©matie de la volontĂ© sur les possibilitĂ©s qui s’offrent Ă  elle. La volontĂ© a mĂȘme le pouvoir sur les contraires, elle peut opter pour l’un comme pour l’autre. Rien ne la contraint. On parle ainsi de libertĂ© d’indiffĂ©rence. La fable de l’ñne de Buridan, qui meurt de faim car il ne sait pas que choisir entre un sac de blĂ© et un sac d’orge, en donne une vision nĂ©gative. Descartes dit en ce sens que l’indiffĂ©rence est le plus bas degrĂ© de la libertĂ© ». Il existe cependant une autre version de ce phĂ©nomĂšne. La volontĂ© est libre de choisir sans ĂȘtre tenue par rien d’autre qu’elle-mĂȘme, puisque nous sommes insensibles Ă  toute pression extĂ©rieure. [Transition] Il apparaĂźt ainsi que nous avons toujours le choix et que celui-ci est toujours libre. Mais est-ce la condition nĂ©cessaire et suffisante pour ĂȘtre libre ? 3. Les insuffisances du libre arbitre A. La libertĂ© stoĂŻcienne Les stoĂŻciens sont les premiers Ă  avoir insistĂ© sur le pouvoir absolu de la volontĂ© et sur la possibilitĂ©, pour tout homme, de se constituer une citadelle intĂ©rieure », oĂč il serait Ă  l’abri de toutes les vicissitudes du monde. La libertĂ© est accessible Ă  chacun, dans la mesure oĂč il fait un usage raisonnĂ© de sa volontĂ©. ÉpictĂšte soutient qu’il faut vouloir que les choses arrivent, non comme nous le dĂ©sirons, mais comme elles arrivent, afin d’ĂȘtre heureux. Le sage se rend ainsi indiffĂ©rent aux troubles qui affectent les autres hommes. Il choisit de les accepter comme un envoi du destin, et ce choix suffit Ă  le rendre libre. Une maxime stoĂŻcienne affirme ainsi que l’on peut ĂȘtre libre sur le trĂŽne comme dans les chaĂźnes. Le sage a toujours le choix entre refuser ou accepter ce qui survient. Dans le premier cas, il se condamne Ă  souffrir car l’évĂ©nement lui paraĂźtra injuste. Il protestera et sera malheureux sans pouvoir rien y changer. Dans le second, il aura choisi de se rĂ©concilier avec le destin et sera libĂ©rĂ© de tous les troubles, physiques comme ceux de l’esprit. Tout lui semblera se produire conformĂ©ment Ă  une sagesse suprĂȘme. Conseil Posez une question pour relancer la rĂ©flexion. Cette dĂ©finition de l’état de libertĂ© est-elle suffisante ? On remarque qu’en se focalisant sur le choix, les circonstances deviennent indiffĂ©rentes. Le sont-elles vraiment ? B. La dĂ©finition concrĂšte de la libertĂ© Attention Il faut Ă©viter de dĂ©vier du sens de la question. Redonner de l’importance aux circonstances ne doit pas nous amener Ă  penser que celles-ci dĂ©terminent toujours la volontĂ© et que penser le contraire serait une illusion. Nous commettrions alors un hors-sujet, car on prĂ©suppose ici que nous avons le choix. Il s’agit de montrer que l’indiffĂ©rence, qui permet le choix, est une conception encore abstraite de la libertĂ©. Conseil Reprenez votre exemple en le critiquant pour montrer ses limites. Être sur le trĂŽne ou dans des chaĂźnes n’est pas Ă©quivalent. La libertĂ© implique une dimension pratique, c’est-Ă -dire active. L’homme en prison peut bien se dire libre intĂ©rieurement, il est dans l’impossibilitĂ© de se mouvoir, de dialoguer, il est soumis aux rĂšgles des gardiens. Une libertĂ© qui ne peut se rĂ©aliser par l’action sur les choses ou dans les rapports avec autrui est amputĂ©e d’une dimension fondamentale. Ceci ne supprime pas l’importance du choix mais relativise sa portĂ©e. Un prisonnier peut, certes, toujours choisir d’accepter sa dĂ©tention pour la supporter sans trop de douleur, mais la libertĂ© accomplie est celle de la volontĂ© qui peut s’extĂ©rioriser par des actes dans lesquels elle se reconnaĂźt. C’est en ce sens que Hegel reproche au libre arbitre d’en rester au stade de l’autodĂ©termination formelle. Expliquons-le en donnant Ă  la libertĂ© sa dimension collective. Un peuple libre est autonome. Il choisit d’obĂ©ir aux lois qu’il se donne. Mais pour que cette libertĂ© ne soit pas fictive, il faut qu’elle puisse se manifester, que ce peuple possĂšde un territoire, une souverainetĂ© garantie par une armĂ©e, la capacitĂ© d’inscrire ses dĂ©cisions dans le rĂ©el et de peser dans ses relations avec les autres nations. Le choix n’est donc qu’un moment de la libertĂ©. C’est sa dimension intĂ©rieure qui correspond Ă  une rĂ©flexion de l’esprit sur lui-mĂȘme. Ceci vaut Ă©galement au niveau individuel ? Que vaut une libertĂ© qui n’agit pas ? Elle en reste au stade du vƓu, du souhait sans effectivitĂ©. Hegel souligne que le libre arbitre est une position incomplĂšte car la volontĂ© ne crĂ©e pas ce qu’elle choisit. Il lui faut, pour se libĂ©rer vraiment, prendre le risque de l’action. Il est toujours possible que le but visĂ© ne se rĂ©alise pas. Personne ne maĂźtrise totalement les circonstances extĂ©rieures et un plan bien conçu peut toujours Ă©chouer mais, sans engagement, le choix reste ineffectif. Conclusion Être libre est traditionnellement dĂ©fini comme le fait de pouvoir dĂ©cider de façon souveraine, sans ĂȘtre contraint par les circonstances ou par des tendances intĂ©rieures Ă  notre ĂȘtre. C’est le choix effectuĂ© par libre arbitre. Cette thĂšse est forte mais elle ne semble pas ĂȘtre suffisante pour dĂ©finir la libertĂ© dans sa totalitĂ©. Il lui manque le rapport Ă  l’action qui expose notre libertĂ© en mĂȘme temps qu’il lui permet de se rĂ©aliser concrĂštement. De plus, il faut voir que la volontĂ© n’est vraiment libre que lorsqu’elle se donne Ă  elle-mĂȘme son contenu. Choisir entre ce que nous n’avons pas créé n’est pas encore la libertĂ© achevĂ©e. source

Lemarketing et la publicitĂ©, tous deux omniprĂ©sents, nous font penser que l’acquisition de matĂ©riels sans cesse renouvelĂ© nous permettra de vivre convenablement. Selon cette approche, il est nĂ©cessaire de gagner un minimum d’argent pour vivre « convenablement ». Avoir de l’argent nous permet d'acheter ce que l'on veut et de pouvoir vivre sans soucis financier, pouvoir Rendez-vous Rendez-vous avec Mads Mikkelsen Rendez-vous avec Mads Mikkelsen © Kenneth Willard Pendant Cannes 2022, quatre rencontres se dĂ©rouleront salles Buñuel et Debussy, avec des rĂ©alisateurs et acteurs invitĂ©s Ă  partager leur travail et leur carriĂšre lors de rendez-vous destinĂ©s Ă  tous les festivaliers. Au programme de cette annĂ©e AgnĂšs Jaoui, Mads Mikkelsen, Javier Bardem & Alice Rohrwacher. Mads Mikkelsen Jeudi 26 mai Ă  14h30 En 25 ans de carriĂšre, Mads Mikkelsen s’est construit une solide filmographie et une longue histoire avec le Festival de Cannes. NĂ© au Danemark, d’abord gymnaste et danseur puis acteur de théùtre, il est rĂ©vĂ©lĂ© au cinĂ©ma dans la trilogie Pusher de Nicolas Winding Refn. Il s’impose Ă  l’international avec Le Roi Arthur 2004 et surtout son rĂŽle du mĂ©chant Le Chiffre dans le James Bond Casino royale 2006. Il joue aussi dans After the Wedding 2006 de Susanne Bier, Coco Chanel & Igor Stravinsky 2008 de Jan Kounen, Royal Affair de Nikolaj Arcel, La Chasse de Thomas Vinterberg, qui lui vaut le Prix d’InterprĂ©tation masculine Ă  Cannes en 2012, ou encore dans Michael Kohlhaas d’Arnaud des PalliĂšres, prĂ©sentĂ© en CompĂ©tition en 2013. L’annĂ©e suivante, il revient au Festival en SĂ©ance de Minuit avec le western The Salvation. Mads Mikkelsen prend part au Jury des longs mĂ©trages 2016 prĂ©sidĂ© par George Miller avant de prĂ©senter, en 2017, Artic de Joe Penna en SĂ©ance de Minuit. En 2020, il retrouve Thomas Vinterberg pour Drunk, prĂ©sentĂ© en CompĂ©tition. En 2022, il est Ă  l’écran des films d’actions familiaux Les Animaux fantastiques, les secrets de Dumbledore ainsi qu’Indiana Jones 5. Au son de What a life », de Scarlet Pleasure, le comĂ©dien revient sur la scĂšne finale du film Drunk, dont la musique est issue La scĂšne de danse Ă©tait prĂ©vue depuis le dĂ©but, je n’étais pas pour la garder. Je trouvais qu’elle nous sortait du sujet. Les personnages viennent de vivre un drame et ils se mettent Ă  danser
 Finalement j’ai eu tort, la scĂšne est magnifique. Elle m’a fait me sentir vieux mais elle est magnifique. Au sortir du Covid nous craignions que le film ne plaise pas mais ça a Ă©tĂ© l’inverse les spectateurs Ă©taient heureux de voir des gens cĂ©lĂ©brer la vie. Ses premiĂšres inspirations Enfant, j’admirais beaucoup deux acteurs Bruce Lee et Buster Keaton. Ce sont d’excellents comĂ©diens et cascadeurs qui invitaient le public Ă  entrer dans l’histoire par leur jeu. Ils m’inspirent toujours beaucoup car ils ont conscience de leur condition physique. Aujourd’hui je n’ai pas besoin de changer mon corps pour avoir une dĂ©marche lourde, je sais le jouer. C’est pour cela que j’aborde assez facilement les films bien Ă©crits et bien dirigĂ©s. Son conseil aux futurs cinĂ©astes Toutes les activitĂ©s que tu peux faire avec tes amis, ta famille, ta gĂ©nĂ©ration, valent le coup d’ĂȘtre vĂ©cues. Elles vont t’inspirer et une fois que c’est le cas, prend ta camĂ©ra, centre-toi sur un rĂ©cit et fonce ! Au Danemark dans les annĂ©es 1980 tout a changĂ© dans le cinĂ©ma une mĂȘme gĂ©nĂ©ration portait la crĂ©ation. La nouvelle gĂ©nĂ©ration doit faire de mĂȘme pour rompre avec l’habitude d’ĂȘtre forcĂ©ment dirigĂ© par des rĂ©alisateurs plus ĂągĂ©s. Je n’ai jamais vu Citizen Kane. Ça ne m’empĂȘche pas d’aimer le cinĂ©ma. » Son rapport aux personnages complexes qu’il a pu incarner Je n’ai pas vraiment peur de jouer certains rĂŽles. Je ne suis pas intimidĂ© mais j’ai conscience des dĂ©fis. Parfois je me dis C’est parfait, mais ça va ĂȘtre super difficile pour moi. » Il faut ĂȘtre honnĂȘte par rapport au rĂ©cit, il faut parfois avoir le courage de dire Non, ce rĂŽle devrait ĂȘtre pour quelqu’un d’autre. » Une mĂ©connaissance amusante des blockbusters Je me souviens qu’à l’époque mon frĂšre avait attendu pendant deux jours devant un cinĂ©ma pour avoir un ticket pour le prochain Star Wars, je ne comprenais pas pourquoi il faisait ça. Je passais mes journĂ©es Ă  regarder des films de Bruce Lee, je n’avais jamais vu Star Wars. Quand j’ai Ă©tĂ© choisi pour jouer dans Casino Royale, c’était pareil. Tout le monde autour de moi Ă©tait fou alors que je n’avais pas autant d’engouement ! Je pense que c’est ce qui m’a permis d’apporter, avec Daniel Craig, une nouvelle vision Ă  la saga James Bond. La concurrence des plateformes contre les films en salle Il faut se poser la question les plateformes vont-elles disparaĂźtre ? Non. Il faut donc trouver un terrain d’entente, un juste milieu. Le cinĂ©ma est un art trĂšs jeune et l’on veut qu’il reste comme on l’a connu mais ce n’est pas possible, il doit Ă©voluer. Il y a de la place Ă  la fois pour les plateformes et le cinĂ©ma en salle. À propos de son expĂ©rience au Festival de Cannes Il n’y a rien qui ressemble Ă  Cannes. J’y suis allĂ© pour la premiĂšre en 1997 avec Nicolas Winding Refn pour prĂ©senter Pusher. Nous sommes arrivĂ©s en manteau car nous avions entendu dire qu’il y avait des montagnes ! Le Festival de Cannes est une aventure fantastique, c’est un peu la coupe du monde du cinĂ©ma. MalgrĂ© toutes les soirĂ©es et toutes les beuveries, les gens finissent toujours par parler de films. Jeudi 26 mai Ă  14h30, Salle Buñuel au 5e Ă©tage du Palais des Ă  rĂ©server en ligne. Rendez-vous . 1139Rendez-vous avec... Mads MIKKELSEN Rendez-vous avec Mads Mikkelsen Pendant Cannes 2022, quatre rencontres se dĂ©rouleront salles Buñuel et Debussy, avec des rĂ©alisateurs et acteurs invitĂ©s Ă  partager leur travail et leur carriĂšre lors de rendez-vous destinĂ©s Ă  tous les festivaliers. Au programme de cette annĂ©e AgnĂšs Jaoui, Mads Mikkelsen, Javier Bardem & Alice Rohrwacher. En application de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiĂ©e relative Ă  l'informatique, aux fichiers et aux libertĂ©s, l’internaute dispose des droits d'opposition art. 38 de la loi, d'accĂšs art. 39 de la loi, de rectification et de suppression art. 40 de la loi des donnĂ©es le concernant. Pour exercer ces droits, l’internaute doit s’adresser Ă  Direction juridique OGF, 31 rue de Cambrai 75946 PARIS cedex 19, ou Ă  l’adresse Ă©lectronique suivante accompagnĂ© d’une copie d’un titre d’identitĂ©. OGF a dĂ©clarĂ© les fichiers dĂ©crits ci-dessus Ă  la CNIL et enregistrĂ©e sous le n° 1607719. Accueil ÉvĂšnements Rendez-vous avec Mads Mikkelsen Haut de la page
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ï»żAlorsque certains cadres se posent des questions quant Ă  l'intĂ©rĂȘt de la communication, Catherine Sorzana, directrice de Medias Coaching Communication, montre pourquoi et comment elle est bel ... il faut ĂȘtre honnĂȘte. malhonnete tu veux dire ...il ne faut pas ĂȘtre juge Presque PEMT J'ai pas compris. Phrase kikoo philosophique que mĂȘme celui qui la prononce ne connais pas son sens A partir du moment ou les lois sont injustes, les transgresser est un dĂ©but de justice Vilcrocrotte un jour, nous serons liĂ©s par la puissance du PEMT, je garde bonne foie chucknorris Bob Dylan. pense pas que c'Ă©tait un kikoo a cet Ă©poque, abruti. C'est vite arrivĂ©e Vil C'est l'abruti l'auteur Je passe pas mon temps Ă  Ă©couter de la merde moi C'est toi* C'est quoi ce minable qui pourri mon topic ?DĂ©gage gamin, retourne Ă©couter Booba. Combat de clodos Pff je ne m'abaisse pas Ă  ton niveu Owi battez vous Quel niveau ? Celui aussi bas que terre que tu as franchi ?C'est toi, petit pĂ©teux prĂ©tentieux et imbus de ta personne qui est venu pondre ta phrase merdique sur mon topic. C'est toi qui baissĂ© le niveau de ma citation au niveau de ton QI a un t'es gentil mon grand, tu remballes ton melon et tu dĂ©gages. vas y TUE LEEEEEEEEEE !!!!!!!!!!!!!! Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ? Cest l'endroit idĂ©al pour Ă©crire une description sur votre entreprise ou vos services. Vous pouvez ajouter et modifier le texte. Survolez-moi avec votre souris d'ordinateur et cliquez une fois pour que le menu s’affiche. Double-cliquez pour Ă©diter directement le texte. Vous pouvez aussi me dĂ©placer n'importe oĂč sur la page par la mĂ©thode du «Glisser et DĂ©poser». Vivre en Angleterre le guide Je vis en Angleterre depuis 2010 et j’écris ce blog depuis mon arrivĂ©e ici. Dans ce guide sur l’expatriation en Angleterre, je souhaite partager avec vous toutes les informations pratiques pour s’installer dans ce pays. Vous trouverez notamment des liens vers des sites utiles liens gouvernementaux, comparateurs de prix
 Vous trouverez aussi des liens vers mes articles plus dĂ©taillĂ©s pour prĂ©parer votre expatriation en Angleterre en toute tranquillitĂ©. J’espĂšre vous fournir un guide complet, mais s’il manque une information n’hĂ©sitez pas Ă  me contacter pour poser vos questions. Voici 8 Ă©tapes par lesquelles vous devrez passer pour vous installer en Angleterre. Vivre Ă  Ipswich et avoir l’impression d’ĂȘtre en vacances toutes l’annĂ©e
 ETAPE 1 TROUVER UN LOGEMENT EN ANGLETERRE Avoir son propre logement pas en colocation Évidemment, la recherche de logement sera l’une des premiĂšres Ă©tapes lors de votre installation en Angleterre et ce n’est pas la plus facile. Il y a plusieurs raisons d’abord les loyers sont chers ici cependant les prix varient beaucoup selon les rĂ©gions. Ensuite, en tant que nouvel arrivant vous ne pourrez pas forcĂ©ment fournir les rĂ©fĂ©rences demandĂ©es. Enfin, vous devrez ĂȘtre en mesure de montrer votre visa ou votre “Settled Status”. Les rĂ©fĂ©rences Ă  fournir pour louer un logement en Angleterre sont les suivantes. C’est relativement facile Ă  fournir si vous vivez dĂ©jĂ  en Angleterre mais plus difficile si vous venez d’arriver les coordonnĂ©es de votre ancien propriĂ©taire, les coordonnĂ©es de votre employeur,votre visa de travail ou Settled/visa de travail depuis le Brexitles frais qui comprennent la caution & le premier mois de loyer GĂ©nĂ©ralement sur les sites des annonces immobiliĂšres, ils demandent entre 4 et 6 semaines de caution pour les logements. Il faut donc payer cela et le premier mois de loyer. PrĂ©voyez donc un budget consĂ©quent pour le logement. En 2008, le loyer moyen en Angleterre s’élevait Ă  ÂŁ868/mois n’oubliez pas que les prix varient beaucoup si vous habitez Ă  Londres ou pas. Si l’on se base sur ce tarif, il vous faudra donc dĂ©bourser ÂŁ1,736 pour un premier mois de loyer et 4 semaines de caution. A Londres, vous pouvez facilement doubler ce budget et le diminuer si vous habitez dans le nord de l’Angleterre ! Les liens utiles pour tout ce qui touche Ă  la question du logement en Angleterre Les sites les plus utilisĂ©s sont Zoopla, RightMove et Gumtree. Tous ces sites proposent Ă  la fois de la colocation et des logements individuelsPar oĂč commencer sa recherche de logement Ă  LondresÊtre “guardian” Ă  Londres et payer son loyer Ă  moitiĂ© prix une mĂ©thode assez radicale mais si vous avez besoin d’économiser sur votre loyer pour un projet particulier et que vous ĂȘtes prĂȘt Ă  vivre dans des conditions plus difficiles que la colocation classique, vous pouvez le tenter pour quelques moisLes conseils pour Ă©viter les arnaques au logement en particulier Ă  LondresPour vous prĂ©parer Ă  la vie dans une maison anglaise, j’avais Ă©crit un article sur les diffĂ©rences entre une maison française et une maison anglaise car certains trucs peuvent parfois surprendre Si vous avez le moindre problĂšme avec votre logement, relation avec le propriĂ©taire ou l’agence immobiliĂšre. Contactez le Citizens Advice Bureau le plus proche de chez vous. C’est un rĂ©seau de charities’ qui aide les gens qui en ont besoin au quotidien pour des questions juridiques par exemple. Source image ici Comment fonctionne le background check ? Un peu plus haut, je vous disais qu’il fallait fournir les coordonnĂ©es de votre employeur ainsi que celles de votre ancien propriĂ©taire. C’est pour effectuer un “background check” et s’assurer que ne serez pas un locataire Ă  problĂšme. Le background check est gĂ©nĂ©ralement fait aux frais de l’agence immobiliĂšre. Il s’occupent de faire le background check auprĂšs de l’employeur et de l’ancien propriĂ©taire donc vous n’avez rien d’autre Ă  faire que de leur fournir vos informations. Une fois que l’agence immobiliĂšre a tout vĂ©rifiĂ© et que vous avez passĂ© cette Ă©tape avec succĂšs, vous pouvez passer Ă  la signature du contrat et l’état des lieux d’entrĂ©e. Et bien sĂ»r, au paiement de la caution et du premier mois de loyer. On vous demandera sĂ»rement de mettre en place un “standing order” pour le paiement du loyer. C’est normal. Informations importantes sur les agences immobiliĂšres en Angleterre Il y a quelques annĂ©es, les agences immobiliĂšres faisaient payer des “frais de dossier” ou des “frais de gestion”. Les rĂšgles ont changĂ© et ses frais n’existent plus. En revanche, il est courant qu’on vous demande de payer des frais pour retirer un logement du marchĂ©. GĂ©nĂ©ralement, il faut compter un quart du prix du loyer pour retirer l’annonce mais cela est ensuite dĂ©duit du premier mois. L’autre chose Ă  savoir c’est que votre caution “deposit” doit ĂȘtre gĂ©rĂ©e par un organisme indĂ©pendant spĂ©cialisĂ© dans la gestion des cautions. Bien souvent c’est ou DPS qui s’en chargent. C’est la loi et vous avez tout intĂ©rĂȘt de le faire pour protĂ©ger votre caution. En effet, les fonds ne seront dĂ©bloquĂ©s qu’une fois que les deux parties se sont mises d’accord. En attendant, l’argent est avec l’organisme et personne n’y touche. Comment est gĂ©rĂ©e la caution du logement en Angleterre et comment la rĂ©cupĂ©rer en partant ? En Angleterre, votre caution est versĂ©e directement Ă  l’agence immobiliĂšre ou au propriĂ©taire si vous n’utilisez pas d’intermĂ©diaire. Ensuite, ils doivent envoyer cette caution Ă  un organisme spĂ©cialisĂ© dans la gestion de cautions bien souvent ce sont les entreprises DPS ou MyDeposits qui s’en chargent mais il en existe d’autres. Une fois la caution reçue par ces organismes, vous recevrez des identifiants et mots de passe pour vous connecter sur leur site et ainsi vĂ©rifier le statut de votre caution. Au moment de quitter votre logement et en cas de litige, c’est cet organisme qui va trancher. En quittant votre logement, c’est aussi eux qui vont vous rendre votre caution. LĂ©galement le propriĂ©taire d’un logement ou l’agence immobiliĂšre est obligĂ© de protĂ©ger votre caution via un organisme spĂ©cialisĂ©. Si votre caution n’est pas protĂ©gĂ©e vous ĂȘtes donc en relation avec un propriĂ©taire ou une agence qui ne respecte pas la loi, vous pouvez ne jamais la revoir. Bien qu’il y ait des recours, allez-vous vraiment commencer une procĂ©dure pour quelques centaines de livres ? La protection de la caution est un point important, gardez toujours en tĂȘte que si elle n’est pas protĂ©gĂ©e il y a de fortes chances que vous ne la retrouviez jamais, mĂȘme si vous n’avez pas dĂ©tĂ©riorĂ© le logement. Quand vous visitez un logement, demandez au propriĂ©taire ou Ă  l’agent immobilier comment la caution sera gĂ©rĂ©e. Si on refuse de passer par un organisme comme ceux mentionnĂ©s plus haut, ne prenez pas le logement. Cela vous Ă©vitera des ennuis au moment de rĂ©cupĂ©rer la caution en partant. Comment payer la “council tax” la taxe d’habitation Quand on vit en Angleterre, il faut payer la Council Tax. C’est une taxe qui est payĂ©e tous les mois et sert Ă  financer les services publics locaux, notamment le transport, la police et les pompiers. La Council Tax varie selon l’endroit oĂč l’on habite, le type de logement et l’usage que l’on en fait si par exemple vous travaillez dans un magasin et habitez au-dessus, le tarif sera diffĂ©rent d’un locataire classique. Avant de signer un contrat pour un logement, pensez bien Ă  vĂ©rifier le montant de votre Council Tax sur le site du gouvernement britannique qui propose un outil permettant d’estimer le montant de cette taxe. La Council Tax fonctionne sur un systĂšme de “bands” qui va de A Ă  H. A Ă©tant la “band” la moins Ă©levĂ©e. Si vous habitez seul, sachez que vous pouvez obtenir 25% de rĂ©duction sur votre Council Tax. Quand vous contacterez le Council du coin pour les informer que vous habitez ici et que vous souhaitez payer la Council Tax, ils vous demanderont combien de personnes rĂ©sident Ă  cette adresse, il suffit de dire que vous habitez seul et vous aurez la rĂ©duction. Je prĂ©cise quand mĂȘme qu’il est inutile de mentir pour obtenir la rĂ©duction car ils s’en apercevront sĂ»rement et vous devrez payer les arriĂ©rĂ©s. Il est possible que votre agence immobiliĂšre ou propriĂ©taire les informe du changement de locataire donc soyez honnĂȘtes. Voici le lien vers le site du gouvernement britannique oĂč vous pouvez calculer votre Council Tax. Et la colocation dans tout ça ? Pour une colocation, il y a de fortes chances que vous n’utilisiez pas les services d’une agence immobiliĂšre. Vous irez sĂ»rement sur Gumtree pour contacter directement le propriĂ©taire pour organiser une visite du logement. Ensuite, vous devrez fournir votre passeport et encore une fois votre preuve de rĂ©sidence/visa de travail. Sinon le principe est le mĂȘme qu’avec une agence votre caution doit ĂȘtre protĂ©gĂ©e par un organisme spĂ©cialisĂ©, faites bien un Ă©tat des lieux d’entrĂ©e et payez votre caution ainsi que votre premier mois de loyer. ETAPE 2 CHOISIR VOS FOURNISSEURS D’EAU ET D’ENERGIE Si vous prĂ©voyez d’habiter en colocation vous n’aurez pas besoin de trouver un fournisseur d’eau, Ă©lectricitĂ© et/ou gaz. En revanche, si vous prenez une maison ou un appartement non partagĂ©, vous devez contracter des fournisseurs d’eau et d’électricitĂ©/gaz. Bien souvent, l’agence immobiliĂšre vous fournira des documents qui indiquent quels sont les fournisseurs actuels. Cependant, vous pouvez en changer si vous le souhaitez. Si vous n’ĂȘtes pas familier avec l’offre anglaise, n’hĂ©sitez pas Ă  aller voir sur les sites de comparaison pour vous faire une idĂ©e des entreprises et des tarifs. Les comparateurs les plus connus en Angleterre sont Compare the Market, Uswitch et Vous y trouverez des informations sur les fournisseurs d’eau et d’énergie. Plus gĂ©nĂ©ralement, ces sites comparent tout donc si vous hĂ©sitez entre telle ou telle entreprise vous trouverez certainement les rĂ©ponses Ă  vos questions sur l’un de ces sites. ETAPE 3 TROUVER UN FOURNISSEUR D’ACCES A INTERNET Au point fun il va sĂ»rement vous falloir un accĂšs Ă  Internet avec une connexion dĂ©cente. VĂ©rifiez dĂ©jĂ  quels opĂ©rateurs sont disponibles dans votre logement tous les opĂ©rateurs ne sont pas disponibles partout. Une fois que vous avez la liste de ce qui marchera chez vous, retournez sur les comparateurs mentionnĂ©s ci-dessus et comparez les offres disponibles. Bien souvent, il y a des offres spĂ©ciales rĂ©ductions pendant 12 mois, quelques mois gratuits, etc. A vous de faire vos calculs mais dans tous les cas, lisez bien les termes et conditions avant de vous engager. ETAPE 4 TROUVER UN OPERATEUR TELEPHONIQUE Évidemment, en arrivant en Angleterre l’une des premiĂšres choses que vous allez faire c’est de vous trouver un opĂ©rateur tĂ©lĂ©phonique. Il y a du choix ici Vodafone, Virgin, Three, Talk Talk, BT, O2, Sky, EE, Lyca, GiffGaff et bien d’autres encore. Vous pouvez prendre un contrat ou un “SIM Only” plan qui vous permet de payer au mois mais vous n’aurez pas droit au tĂ©lĂ©phone dernier cri tous les ans. Personnellement, j’ai commencĂ© avec Vodafone pendant 2 ans puis je suis passĂ©e chez Three avec un SIM Only plan. Dans les deux cas, la couverture est gĂ©nĂ©ralement bonne. Encore une fois, utilisez les comparateurs mentionnĂ©s plus haut pour comparer les offres avant de vous engager. Source image ici ETAPE 5 TRAVAILLER EN ANGLETERRE Maintenant que le Royaume Uni n’est plus dans l’Union EuropĂ©enne, les ressortissants europĂ©ens ont perdu leur “libertĂ© de mouvement”. Avant, nous pouvions venir travailler en Angleterre avec notre passeport français
 et puis c’est tout. Aujourd’hui, il faut ĂȘtre en mesure de prouver Ă  un employeur que vous ĂȘtes lĂ©galement autorisĂ© Ă  travailler en Angleterre. C’est-Ă -dire que vous devez ĂȘtre rĂ©sident avec un Settled ou Pre-settled status ou vous devrez obtenir un visa de travail. Cela complique un peu les choses mais s’installer en Angleterre et plus gĂ©nĂ©ralement au Royaume-Uni reste faisable. Voici quelques liens vers des articles que j’ai Ă©crit et autres liens vers les sites de l’Immigration qui vous aideront Ă  vous y retrouver Mon guide pour s’installer en Angleterre aprĂšs le Brexit qui vous dĂ©crit la procĂ©dure en dĂ©tail. Si vous avez dĂ©jĂ  votre Settled ou Pre-Settled status, je vous explique aussi comment fournir la preuve que vous pouvez travailler en Angleterre Ă  un futur employeur ou propriĂ©taireLa procĂ©dure qu’un employeur doit suivre pour engager un ressortissant de l’Union EuropĂ©enne, pour vous faire une idĂ©eLien vers le site de l’Immigration pour postuler Ă  un permis de travail pour ceux qui prĂ©voient de rester travailler plus de 6 moisLien vers le site de l’Immigration pour ceux qui ont besoin d’un visa de courte durĂ©e moins de 6 mois. Cela concerne surtout les artistes, les confĂ©renciers
bref les sĂ©jours de quelques jours Ă  quelques semainesLe lien vers le site de l’Immigration oĂč vous devez aller pour prouver votre droit Ă  travailler ici Ă  un futur employeur, pour les rĂ©sidents. Il s’agit ici de liens qui vous aideront Ă  prĂ©parer votre expatriation en Angleterre, cependant il est possible que votre situation ne soit pas si simple. Si votre situation personnelle est complexe, n’hĂ©sitez pas Ă  contacter directement l’Immigration pour leur poser vos questions. Source image ici Comment trouver du travail en Angleterre Trouver du travail Ă  Londres et plus gĂ©nĂ©ralement en Angleterre est relativement facile si l’on compare Ă  d’autres pays, cependant il y a quand mĂȘme quelques petites choses Ă  savoir avant de se lancer dans sa recherche. Le gros changement, comme on le disait plus haut, c’est le Brexit. Mais si vos papiers sont en rĂšgle, vous pouvez chercher du travail comme vous le faisiez avant en allant sur LinkedIn, Reed, Indeed, TotalJobs et autres sites spĂ©cialisĂ©s dans le recrutement. Mettez votre CV en ligne et postulez aux offres qui vous intĂ©ressent. Si vous cherchez un petit boulot, ou job non qualifiĂ©, vous trouverez des annonces en ligne mais vous pouvez aussi vous balader en ville et regarder les vitrines pour trouver des magasins, restaurants ou cafĂ©s qui recrutent prĂšs de chez vous. Pour vous familiariser avec la recherche d’emploi en Angleterre mais aussi la culture d’entreprise une fois que vous aurez trouvĂ© un poste, voici quelques articles basĂ©s sur mon expĂ©rience personnelle en Angleterre Trouver un job qualifiĂ© Ă  LondresTrouver un job non qualifiĂ© Ă  LondresTrouver en emploi en Angleterre depuis le Brexit la procĂ©dure expliquĂ©eLa vie d’entreprise Ă  LondresComment trouver un stage en Angleterre et Ă  Londres7 commandements de la vie entreprise Ă  Londres Quels sont les horaires de travail en Angleterre ? Le maximum hebdomadaire est de 48h par semaine. En pratique, je n’ai jamais rencontrĂ© quelqu’un Ă  qui on a demandĂ© de travailler autant. Cela peut varier pas mal selon les secteurs aussi. Personnellement, j’ai un contrat de 40h par semaine et je n’en fait pas plus que ça – sauf s’il y a un projet urgent Ă  finir. Parmi toutes les entreprises oĂč j’ai travaillĂ© en Angleterre, j’ai presque toujours eu un contrat de Il s’agit d’un emploi en marketing donc “travail de bureau”. Source photo ici Quels avantages peut-on avoir via son travail ? Tout dĂ©pend du type de contrat, du domaine d’activitĂ©, de la taille de l’entreprise
 Pour des emplois non qualifiĂ©s, Ă  part le salaire vous n’aurez pas beaucoup d’avantages supplĂ©mentaires peut-ĂȘtre des repas gratuits si vous travaillez dans la restauration par exemple. Si vous avez un job de bureau bien souvent, vous aurez des avantages comme la mutuelle, des rĂ©ductions sur l’abonnement Ă  la salle de sport, des jours de congĂ©s pour aller faire du volontariat ou pour son anniversaire, de la nourriture disponible au bureau, la possibilitĂ© d’avoir des horaires flexibles ou de travailler de chez soi
chaque entreprise a sa propre politique. Dans le passĂ©, j’ai eu droit Ă  des cours de yoga le midi, des sessions de coaching gratuites dans diffĂ©rents domaines, la possibilitĂ© de prendre un congĂ© sabbatique
 ETAPE 6 LES AUTRES DEMARCHES ADMINISTRATIVES IMPORTANTES EN ANGLETERRE Comment obtenir son NIN Une fois arrivĂ© sur place, pour travailler en Angleterre et pour beaucoup d’autres raisons, vous devrez obtenir un NIN. Le National Insurance Number vous sera demandĂ© pour beaucoup de dĂ©marches rentrer dans un logement, commencer un travail, vous inscrire chez le mĂ©decin
Il est essentiel de faire la demande rapidement en arrivant car le traitement de votre demande peut prendre plusieurs semaines ce qui peut poser problĂšme pour d’autres dĂ©marches administratives en attendant. Comment vous enregistrer chez un GP “General Practitioner” Que vous ayez des problĂšmes de santĂ© ou pas, il faut vous inscrire chez un GP. Il faut trouver un GP autour de votre code postal sinon on peut vous refuser et le contacter pour voir s’il prend des nouveaux patients. Si c’est le cas, vous devrez remplir quelques formulaires puis prendre RDV pour une consultation initiale. Une fois que vous serez dans le systĂšme, vous pourrez prendre RDV directement avec votre docteur. Pour plus de dĂ©tails, je vous invite Ă  lire mon article sur le NHS et le systĂšme de santĂ© en Angleterre. Comment ouvrir un compte en banque en Angleterre ? Pour ouvrir un compte en banque en Angleterre, il vous faut une piĂšce d’identitĂ© prĂ©fĂ©rez le passeport et un justificatif de domicile. Vous pouvez utiliser une adresse temporaire et la mettre Ă  jour plus tard. Vous pouvez ouvrir un compte en ligne directement ou aller en agence et le faire au guichet. Le compte est gĂ©nĂ©ralement ouvert de suite mais comptez quelques jours pour recevoir votre carte bancaire Ă  la maison. Encore une fois, si vous ne savez pas trop vers quelle banque vous diriger, utilisez les comparateurs qui vous donneront une bonne idĂ©e des offres disponibles. Comment payer vos impĂŽts en Angleterre ? Source photo ici Un autre sujet important bien que pas trĂšs glamour, c’est le sujet des impĂŽts. En travaillant en Angleterre, vous devrez payer les impĂŽts et taxes associĂ©es Ă  votre emploi. Ici, le systĂšme est relativement simple si vous ĂȘtes salariĂ© nous avons le prĂ©lĂšvement Ă  la source donc vous n’avez rien Ă  faire, c’est l’employeur qui s’en charge. Si vous ĂȘtes Ă  votre compte ou si vous avez une activitĂ© freelance Ă  cĂŽtĂ© de votre emploi de salariĂ©, il faudra faire une dĂ©claration de revenus avant la fin de l’annĂ©e fiscale. Si c’est votre cas, cliquez sur le lien ci-dessous pour plus d’informations sur le sujet. A lire, mon article sur payer ses impĂŽts en Angleterre S’inscrire au Consulat de Londres ou Edimbourg selon oĂč vous habitez L’inscription au registre des Français de l’Etranger est une dĂ©marche qui n’est pas forcĂ©ment urgente, ni obligatoire mais qui est utile. En effet, si vous ĂȘtes enregistrĂ© auprĂšs du Consulat vous pouvez notamment faire refaire votre passeport facilement, aller voter au Consulat ou par Internet, obtenir des aides financiĂšres sous certaines conditions. Cela signifie aussi que s’il vous arrivait quelque chose un jour, les autoritĂ©s françaises savent oĂč vous trouver pour informer vosproches et vous aider si besoin. Voici le lien vers le site pour vous inscrire sur le Registre des Français Ă©tablis Hors de France. RĂ©siliez tous vos abonnements en France avant de vous expatrier Dernier conseil administratif avant de quitter la France, n’oubliez pas de rĂ©silier vos diffĂ©rents contrats tĂ©lĂ©phonie, internet et autres abonnements dont vous n’aurez plus besoin. ETAPE 7 SE DEPLACER EN ANGLETERRE ET A LONDRES Quand on vient d’arriver dans un pays, comprendre comment fonctionnent les transports en commun peut s’avĂ©rer compliquĂ©. Entre les pass Ă  la journĂ©e, l’Oyster Card Ă  Londres, les travelcard, les trains et les overgrounds qui ne sont pas vraiment considĂ©rĂ©s comme des trains d’un point de vue tarification et le mĂ©tro c’est compliquĂ© ! Source photo ici Pour se dĂ©placer Ă  Londres Vous pouvez utiliser votre Oyster Card carte magnĂ©tique rechargeable ou votre carte bancaire contactless il suffit de la passer sur la borne en rentrant et en sortant. Mais vous pouvez aussi prendre un billet Ă  la journĂ©e ou une travelcard Ă  la semaine, au mois ou Ă  l’annĂ©e si vous vous dĂ©placez beaucoup. Personnellement, quand je vais Ă  Londres j’utilise la carte bancaire avec paiement sans contact car c’est plus simple et cela fonctionne presque partout. Si vous avez une question sur votre itinĂ©raire, regardez sur le site de Transport for London TFL. A savoir Londres est divisĂ©e en 6 zones et les tarifs varient selon la zone oĂč vous allez. Enfin, s’il vous arrivait de perdre votre Oyster Card contactez directement TFL pour leur demander de la bloquer. Ils vous rembourseront l’argent qui restait sur la carte et les dĂ©placements frauduleux. Si vous ne le faites pas et que votre carte est liĂ©e Ă  votre compte en banque, cela peut vous coĂ»ter trĂšs vite trĂšs cher. Pour se dĂ©placer dans le reste du pays L’Angleterre est relativement bien desservie par les trains, sauf dans la campagne comme c’est le cas un peu partout. Pour vous dĂ©placer en train, il vous faut Ă©videmment un billet que vous pouvez soit imprimer chez vous, ou Ă  la borne ou simplement utiliser l’application TrainLine qui vous permet de stocker votre billet directement sur votre tĂ©lĂ©phone. Les quelques articles ci-dessous vous permettront de comprendre les transports londoniens mais aussi les moyens de transports qui vous permettront de vous dĂ©placer en Angleterre en gĂ©nĂ©ral et comment rejoindre les aĂ©roports principaux Comment utiliser les transports en commun Ă  LondresComment rejoindre les diffĂ©rents aĂ©roports de LondresSe dĂ©placer dans le reste de l’AngleterreComment se rendre Ă  l’aĂ©roport de Southend Demander votre permis de conduire anglais auprĂšs de la DVLA Il n’est pas obligatoire de faire une demande de permis britannique mais vous pouvez le faire auprĂšs de la DVLA. Il faudra remplir un formulaire D1, payer ÂŁ43 et envoyer votre permis de conduire français Ă  la DVLA. Quelques semaines plus tard, vous recevrez votre permis britannique. Il ressemblera Ă  celui de vos amis anglais, Ă  la diffĂ©rence prĂšs que la mention “France” sera visible sur votre permis. Pour plus de dĂ©tails, lisez mon article sur la demande de permis de conduire britannique. Trouver une assurance pour votre voiture si vous conduisez Évidemment, si vous avez une voiture vous devez l’assurer et la taxer. Pour taxer votre voiture, c’est relativement simple allez sur le site du gouvernement prĂ©vu Ă  cet effet et suivez les instructions. Notez qu’il vous faudra soit un V1, un V5C ou un “new keeper slip” provenant du “log book” journal de bord de la voiture que vous venez d’acheter. Si vous n’avez aucun de ces documents, il faudra commander un nouveau log book. La procĂ©dure pour taxer votre vĂ©hicule se fait en ligne et prend juste quelques minutes. Concernant l’assurance de voiture, encore une fois faites appel aux comparateurs mentionnĂ©s aux dĂ©but de cet articles Compare the Market, Go Compare etc et demandez un devis en ligne directement. Vous pouvez ensuite contacter la compagnie d’assurance qui vous intĂ©resse et finaliser le paiement avec eux. Les assureurs de voiture les plus connus en Angleterre sont Admiral qui comprend Admiral, Bell, Diamond, Veygo, Gladiator, Axa, Direct Line, Aviva, Liverpool Victoria, Hastings, Ageas et RSA. ETAPE 8 LA VIE QUOTIDIENNE EN ANGLETERRE Source image ici Vous en ĂȘtes au stade oĂč vous avez tous vos papiers en ordre, vous avez trouvĂ© votre logement et vos diffĂ©rents opĂ©rateurs et fournisseurs, votre travail etc. Maintenant, Ă  quoi vous attendre une fois sur place, Ă  quoi ressemble le quotidien d’un français de l’étranger. Pour ĂȘtre honnĂȘte, ça ressemble pas mal Ă  ce qu’on ferait en France sauf qu’on le fait en Angleterre ! Je suis en Angleterre depuis 2010 donc j’ai eu l’occasion d’écrire pas mal d’articles sur le sujet du quotidien en Angleterre, voici quelques liens Pourquoi l’expatriĂ© ne donne pas de nouvellesDes astuces pour amĂ©liorer son anglaisCes trucs qui nous manquent quand on est Ă  l’étrangerRencontrer des gens Ă  LondresVivre avec un anglais les trucs Ă  savoirLondres Nord vs SudVie d’entreprise la fĂȘte de NoĂ«lComment fonctionne le NHS le systĂšme de santĂ©Trouver un stage Ă  LondresToutes les ressources et sites utiles pour s’installer Ă  LondresLes sites utiles pour profiter de Londres sans se ruinerGĂ©rer un dĂ©mĂ©nagement Ă  LondresMettre Ă  jour son permis de conduire britannique changement d’adresse etcObtenir une Ă©quivalence du permis de conduire en AngleterreConduire au Royaume Uni les challengesQuelques bonnes adresses oĂč manger pas cher Ă  Londres Tous les articles regroupant mes rĂ©flexions sur la vie d’expatriĂ© se trouvent ici. London Calling que faire Ă  Londres ? Petit bonus et parce que mĂȘme si tout le monde n’habite pas Ă  Londres, on aime quand mĂȘme y passer un weekend de temps en temps. Vous ĂȘtes maintenant installĂ© et vous avez commencĂ© votre vie londonienne. Of course, vous avez envie de visiter un peu ! Envie de visites classiques ou insolites, je vous propose des activitĂ©s testĂ©es personnellement afin que vous ayez un aperçu de ce que Londres a Ă  offrir. S’agissant d’une grande ville trĂšs dynamique, je n’ai pas tout essayĂ© il faut toute une vie pour ça mais j’y travaille et quand une attraction mĂ©rite le dĂ©tour, je vous en parle. Voici donc quelques articles qui peuvent vous intĂ©resser Les visites de Londres insolitesLes activitĂ©s gratuites Ă  Londres ici et lĂ Visiter Londres pas cher 100 idĂ©es d’activitĂ©s pour moins de ÂŁ20Tous les liens utiles pour visiter Londres sans trop se ruinerVisiter Londres tous les articles sur mes visites de Londres Last Updated on October 7, 2021 by
27Pour pouvoir manger, puisqu’il le faut pour vivre, reste au chĂŽmeur, le vol. Ce crime est condamnĂ© car, comme le rappelle Anatole France, « la loi dans son Ă©galitĂ© majestueuse interdit aux riches aussi bien qu’aux pauvres de coucher sous les ponts, de mendier dans les rues et de voler du pain ». La stratĂ©gie des besoins de base, qui a, semble-t-il, remplacĂ© celle de l’emploi
Il y aurait beaucoup de choses auxquelles penser en matiĂšre d'Ă©thique et de morale dans une vĂ©ritable situation de chaos. Le bien et le mal sont des notions bien plus fluides qu'on ne pourrait l'imaginer. Ainsi, certains pourraient penser qu'une telle situation serait excitante, voire mĂȘme amusante ; une bonne occasion pour se libĂ©rer de toutes les frustrations accumulĂ©es. D'autres y verront le moyen d'accroĂźtre leur influence, leur patrimoine, ou d'assouvir leurs dĂ©sirs. Dans tous les cas, ce sera l'occasion pour chacun de rĂ©vĂ©ler son caractĂšre et sa personnalitĂ© vĂ©ritable... Voici quelques faits avĂ©rĂ©s concernant le vice et la vertu dans une situation de chaos Les gens vont faire de mauvaises choses, mĂȘme s’ils ont toujours semblĂ© gentils et attentionnĂ©s auparavant ; Tout le monde ne va pas devenir brutal tout de suite, mais progressivement, au fur et Ă  mesure que la situation va empirer et se prolonger. C'est Ă  dire, au fur et Ă  mesure que les gens commenceront Ă  se sentir dĂ©sespĂ©rĂ©s. Lorsqu'une personne voit son enfant souffrir, est affamĂ©e, ou qu'un membre de sa famille est blessĂ©, elle peut trĂšs vite se diriger vers le cĂŽtĂ© obscur de sa personnalitĂ©. Chacun a ses limites. Pour certains, il en faudra beaucoup moins que d'autres pour qu'ils viennent Ă  faire quelque chose de mauvais, d'Ă©goĂŻste ou de manipulateur. Le niveau de difficultĂ© requis pour perdre pied, ou la rapiditĂ© avec laquelle une personne dĂ©cidera d'utiliser une situation "extraordinaire" Ă  son avantage, varie Ă©normĂ©ment. Ne prĂ©sumez pas que les mauvaises gens seront ceux que vous pensez ĂȘtre mauvais dans la situation actuelle. Les personnes les plus aimables en temps ordinaire peuvent devenir extrĂȘmement brutales dans une situation d'effondrement, et cela peut arriver trĂšs vite. Quand quelqu'un qui a rĂ©ussi Ă  se bĂątir une vie agrĂ©able reçoit d'un coup une bonne dose de chaos, tous les paris peuvent ĂȘtre dĂ©cevants quant Ă  la distance qui le sĂ©pare du bien et du mal. Il est probable que parmi les anciens militaires ou FO qui me lisent, certains sachent trĂšs bien comment les gens peuvent rĂ©agir pendant une pĂ©riode violente ou tumultueuse. Ils savent Ă©galement ce qui peut arriver aux gars quand ils sont dans une zone de guerre. Certains prennent des trophĂ©es ; d'autres torturent, violent, ou tuent pour le plaisir. Il serait malhonnĂȘte de se voiler la face sous prĂ©texte que ces gars-lĂ  se battent ou se battaient pour leur pays. Je dis cela parce qu'il est Ă  parier qu'un grand nombre de personnes impliquĂ©es dans des choses terribles n'auraient jamais agi de la sorte en dehors du contexte. Mais le chaos, la guerre, et les situations extrĂȘmes changent les gens. Vous voyez tellement de choses, et vous n'ĂȘtes plus jamais pareil. À un moment donnĂ©, vous devrez peut-ĂȘtre dĂ©cider si quelqu'un doit vivre ou mourir Combien d'entre nous ont rencontrĂ© en ligne ou en personne un survivaliste qui affirme qu'il n'hĂ©siterait pas une seconde Ă  presser la dĂ©tente ? Parfois, ce type d'individu semblera mĂȘme ravi de la perspective de prendre une vie. Comme s'il espĂ©rait que quelqu'un fasse quelque chose qui lui permette de vivre enfin sa fantaisie. Cela parait terrible, n'est-ce-pas ? Mais ce que les gens oublient, c’est qu'Ă  moins d'avoir Ă©tĂ© eux-mĂȘme dans une situation de vie ou de mort, ils ne savent pas vraiment comment ils rĂ©agiraient. Et mĂȘme s'ils vivaient une telle situation pour la seconde fois, rien ne dit qu'ils ne rĂ©agiraient pas d'une autre maniĂšre. Les anciens combattants vous diront que vous ne voudrez jamais prendre la vie d'un autre, Ă  moins qu'il n'y ait aucun autre moyen. C'est toujours un dilemme, dans la mesure oĂč trop d'hĂ©sitation peut aussi amener Ă  ĂȘtre soi-mĂȘme ou ceux que l'on chĂ©rit victime d'attaque ou de blessures graves. N'Ă©coutez que d'une oreille celui qui rĂ©pĂšte Ă  qui veut l'entendre qu'il n'hĂ©siterait pas Ă  tuer en cas de besoin. Vous pourriez finalement vous rendre compte qu'il pourrait ne pas se rĂ©soudre Ă  faire une chose aussi brutale. En fait, vous dĂ©couvrirez peut-ĂȘtre que vous serez davantage susceptible d’ĂȘtre cette personne s'il fallait dĂ©fendre votre famille. Le chaos va changer les gens et faire ressortir des traits sous-jacents de leur personnalitĂ© qui resteraient cachĂ©s autrement. Il n'y a pas de rĂ©ponse idĂ©ale face Ă  un tel dilemme. J'aime Ă  croire que si vous vous trouvez un jour dans une telle situation, vous rĂ©aliserez qu'elle est synonyme de prĂ©judice grave et que vous agirez en consĂ©quence. Mais il faut dire aussi que beaucoup parmi ceux qui me lisent ne se sont jamais retrouvĂ©s impliquĂ©s dans un combat pour la vie ou la mort. Il y a des gens qui vont s'Ă©panouir dans un scĂ©nario de chaos, et non pour des raisons vertueuses. Il y aura toujours des gens dehors, pour eux-mĂȘmes et peut-ĂȘtre quelques autres personnes de leur choix, Ă  guetter la moindre opportunitĂ©. La vie ne coĂ»te pas cher durant les temps de chaos. Ils ne se soucieront pas de savoir si vous avez tirĂ© la courte paille Ă  chaque fois. Ils rechercheront toute faiblesse et en tireront parti. Il y a plus de mauvaises personnes qu'on pourrait le penser. En rĂ©alitĂ©, je n’ai pas toujours Ă©tĂ© aussi amer. Mais au fil des ans, j’ai Ă©tĂ© Ă©tonnĂ© du nombre trĂšs restreint de personnes intrinsĂšquement honnĂȘtes par rapport Ă  celles qui ne le sont qu'en apparence. Ces derniĂšres sont habituellement contrĂŽlĂ©es par le systĂšme, et par l'application de la loi et des sanctions en vigueur. Quand ce filet de sĂ©curitĂ© aura disparu, elles seront prĂȘtes Ă  montrer leur vraie nature. Les gens vont profiter des enfants Le fait de garder les enfants trop Ă  l’abri du monde qui les entoure peut les dĂ©savantager sĂ©rieusement dans un scĂ©nario de chaos. Les enfants ont besoin de savoir que les mĂ©chants existent et qu'il est possible que vous ne ne soyez pas toujours lĂ  pour les protĂ©ger. Je vous ai rĂ©servĂ© un film que j'ai beaucoup aimĂ©, notamment parce qu'il se passe dans un pays oĂč j'ai vĂ©cu et travaillĂ© vous pouvez le visionner et le tĂ©lĂ©charger ICI. Ce n'est pas un "blockbuster", mais il montre parfaitement l'intĂ©rĂȘt vital d'apprendre Ă  ses enfants les bases de la dĂ©fense et de la survie, ainsi que la rudesse innĂ©e du monde qui les entoure, quelle que soit la voie qu'ils puissent choisir par la suite. En plus, le film est en Afrikaans sous-titrĂ© Français - une langue totalement incomprĂ©hensible aux accents fascinants - et l'actrice est jolie, ce qui ne gĂąche rien. Les choses peuvent arriver trĂšs vite dans une situation d'effondrement. Les enfants sont bien plus durs que la plupart le pensent, mais ils ont besoin de prendre confiance en eux et dĂ©velopper leurs compĂ©tences pendant les pĂ©riodes de prospĂ©ritĂ© pour pouvoir mieux rĂ©agir en pĂ©riode de stress. Les enfants plus ĂągĂ©s et les adolescents peuvent ĂȘtre d'une aide certaine pour les plus jeunes en ces temps difficiles. Les tentations Au cours d'une situation de chaos majeur, vous pourriez ĂȘtre techniquement supposĂ© suivre la loi, mais la rĂ©alitĂ© montre que la loi est pratiquement toujours mise en Ă©chec Ă  cette occasion. La tentation serait alors de faire ce que vous voulez, et ne laisser Ă  personne une telle possibilitĂ©. Quelque chose que vous auriez pu laisser passer quand la situation Ă©tait favorable pourrait vous inciter Ă  rendre la monnaie de la pire maniĂšre durant un chaos, simplement parce que vous aurez rĂ©alisĂ© que vous pouvez peut-ĂȘtre vous en sortir sans aucun souci de reprĂ©sailles. MĂ©fiez-vous cependant, car l'ordre pourrait ĂȘtre rĂ©tabli un jour et vous auriez alors Ă  rĂ©pondre de vos actes. La consommation de drogue et d’alcool sera plus Ă©levĂ©e, en particulier chez les gens qui n'en sont pas coutumiers. Le stress donne envie de fuir les problĂšmes et de s'Ă©chapper de la rĂ©alitĂ©. Si les gens rĂ©alisent qu'ils risquent la mort Ă  tout moment, ils pourraient alors se dire que ce n'est plus la peine de s'abstenir, et dĂ©cider de prendre des drogues auxquelles ils n'auraient jamais pensĂ©, ou de boire outre-mesure. Si vous savez distiller, cultiver le tabac - sans parler du reste - et que vous pouvez le faire en ville, alors vous deviendrez vite indispensable et prospĂ©rerez dans un scĂ©nario de chaos. Le sexe en temps de chaos La prostitution augmente lorsque la vie devient difficile et que les gens sont dĂ©sespĂ©rĂ©es. C'est une constante universelle, l'homme Ă©tant ce qu'il est quels que soient l'Ă©poque et le lieu. Que ce soit en Bosnie ou en Argentine, tous ceux qui ont vĂ©cu des situations d'effondrement pourraient vous le confirmer. Les gens utiliseront tous les moyens Ă  leur disposition s'ils pensent qu'ils seraient Ă  mĂȘme de les sauver, ou sauver quelqu'un qu'ils aiment. TrĂšs peu de personnes qui se tournent vers la prostitution pendant les pĂ©riodes de chaos avaient prĂ©vu de vivre ainsi. Avant de juger trop vite les autres, qui font ce qu'ils peuvent pour survivre ou ce qu'ils estiment nĂ©cessaire, nous devrions tous rĂ©flĂ©chir Ă  ce que nous serions prĂȘts Ă  faire si une personne que nous aimons Ă©tait en train de mourir de faim, de maladie, ou serait assassinĂ©e si nous ne le faisions pas. Les personnes malfaisantes seront lĂ  pour tirer parti de la misĂšre et manipuler les plus faibles et dĂ©sespĂ©rĂ©s. Cela inclut l'esclavage sexuel et pire encore dans un scĂ©nario d'effondrement Ă  long terme oĂč les ressources sont rares. En vous prĂ©parant mentalement et physiquement au chaos, il vous sera plus facile de prendre de meilleures dĂ©cisions et de les prendre plus rapidement. Pensez dĂšs Ă  prĂ©sent Ă  la façon dont vous gĂ©reriez les diffĂ©rentes situations. Le vice est une pente glissante ; il est facile d’aller trop loin, surtout quand on ne sait pas de quoi sera fait le lendemain, ni mĂȘme si l'on sera toujours en vie pour le voir. Quand on sait qu'on peut ĂȘtre mort le jour suivant, il est beaucoup plus tentant de se livrer au vice que de suivre un rĂ©gime Ă©quilibrĂ©. Lorsque les gens perdent espoir, ils sont amenĂ©s Ă  prendre des dĂ©cisions qui ne sont pas forcĂ©ment dans leur intĂ©rĂȘt sur le long terme. Le pouvoir personnel Qui vous ĂȘtes et Ă  quel point vous ĂȘtes puissant peut vous aider Ă  savoir si quelqu'un va rĂ©pondre Ă  votre appel lorsque vous aurez besoin d'aide. MĂȘme s'il existe encore quelques forces de l'ordre pour faire respecter la loi, il y a toutes les chances pour qu'elles soient dĂ©bordĂ©es et que le temps de rĂ©ponse soit juste catastrophique. Si quelqu'un qui a plus d'influence que vous, d'argent, de pouvoir ou autre a besoin d'aide, il y a de fortes chances pour qu'il l'obtienne en premier et vous risquez de passer au second plan. C'est dĂ©jĂ  le cas maintenant, alors imaginez durant une pĂ©riode de chaos ! L’aide provenant du Gouvernement pourrait sembler une bĂ©nĂ©diction, mais faites attention Ă  ce que vous prenez et oĂč elle vous mĂšne. Vous risquez de perdre le peu de contrĂŽle que vous avez sur la situation. Pendant le chaos, une certaine aide pourrait ĂȘtre disponible, au moins dans certains secteurs. Au dĂ©but, il peut ĂȘtre tentant de compter sur le systĂšme pour votre survie ainsi que celle de votre famille, mais cela ne signifie pas que vous devez mordre systĂ©matiquement Ă  l'hameçon. Lorsque vous ĂȘtes fatiguĂ©, effrayĂ©, affamĂ© et que d'autres dĂ©pendent de vous, cela vous rend vulnĂ©rable Ă  la persuasion. Il est probable que des membres de votre famille pensent que vous ĂȘtes imprudent ou que votre jugement est altĂ©rĂ© si vous refuser d'aller dans un abri gouvernemental ou un camp quelconque. Il faudra que vous soyez fort. J'imagine que votre but n'est pas de vous retrouver dans un "refuge" qui est devenu une prison. Il y a beaucoup de choses auxquelles penser pour ce qui est du bon et du mauvais dans une situation de chaos, parce que vous ne serez sans doute pas autorisĂ© Ă  partir pour votre propre sĂ©curitĂ©. Si vous choisissez de vous Ă©vader, cela peut avoir des consĂ©quences, alors choisissez judicieusement. La bontĂ© extrĂȘme peut vous tuer ou blesser gravement quelqu'un que vous aimez Au cours de ces derniĂšres annĂ©es, j'ai entendu beaucoup de gens de milieux diffĂ©rents et lu bon nombre de commentaires. Un des thĂšmes rĂ©currents est que beaucoup de personnes bien intentionnĂ©es pensent qu'elles devraient aider les autres autant que possible pendant une pĂ©riode d'urgence prolongĂ©e ou de chaos. MĂȘme s’il est formidable que de telles personnes puissent encore exister, il serait bien aussi qu’elles rĂ©alisent qu’ĂȘtre trop gentilles pourraient facilement les faire tuer. Les gens aiment profiter de telles personnes durant les bons moments, plus qu’ils ne devraient, mais lors d’une crise majeure, les super-gentils partent d'office avec un handicap. Je ne dis pas qu'il ne faille pas aider les gens ni exprimer la moindre compassion, mais simplement faire preuve de prudence. Gardez Ă  l'esprit que les rĂšgles auront changĂ© en matiĂšre de vice et de vertu. ConsidĂ©rez votre tempĂ©rament et celui des gens de votre groupe J'ai eu du mal Ă  contrĂŽler ma colĂšre au fil des ans. L'Ăąge aidant, je me suis amĂ©liorĂ©. Sans doute que vous le pouvez aussi. Être trop tĂ©mĂ©raire n'est pas une bonne habitude. Si quelque emportement durant les pĂ©riodes "faciles" peuvent mener Ă  des mots durs voire des sĂ©parations, le problĂšme peut ĂȘtre beaucoup plus grave si vous perdez le contrĂŽle en temps de chaos. Il est facile de prendre une mauvaise dĂ©cision lorsque on est trĂšs en colĂšre. Si vous choisissez d'appliquer la violence, rappelez-vous qu'une fois commencĂ©, cela peut faire boule de neige et vous entraĂźner dans une spirale fatale. La violence est difficile Ă  arrĂȘter une fois qu'on l'a enclenchĂ©e. Si une situation dĂ©gĂ©nĂšre en violence physique ou en combat armĂ©, il peut ĂȘtre difficile voire impossible de l'arrĂȘter avant que les choses ne deviennent rĂ©ellement terribles. Rappelez-vous que les batailles commencent par un seul tir. Les affrontements et les Ă©meutes commencent par un poing levĂ©, un objet jetĂ©, etc. DĂ©terminez si vous voulez ĂȘtre un catalyseur de la violence, et si elle est nĂ©cessaire ou utile. Laissez-vous simplement votre tempĂ©rament vous prendre au dĂ©pourvu, ou dĂ©fendez-vous vraiment ce qui vous est cher ? Les vols et les pillages On parle beaucoup de pillages et de vols dans les scĂ©narios d'effondrement. C'est un des thĂšmes rĂ©currents dans le domaine de la survie. En temps "ordinaire", les gens prennent les articles de luxe en premier. L'Ă©lectronique, l'alcool, les cigarettes, la drogue, les vĂȘtements et chaussures de fantaisie, sont tous des exemples d'objets qui sont pillĂ©s en prioritĂ©. Les gens optent pour les articles haut de gamme qu’ils ont toujours voulu avoir mais qu’ils ne peuvent pas se permettre aussi souvent qu’ils le voudraient. Le pillage ou la rĂ©cupĂ©ration peuvent devenir encore plus dangereux par la suite, les gens se disputant alors ce qui reste. S'il est clair que les choses ont mal tournĂ©, il semble Ă©vident qu'il faudra vous aussi mettre la main Ă  la pĂąte pour obtenir ce que vous pouvez si vous en avez l'occasion. Mais d'un autre cĂŽtĂ©, le risque de blessure voire de mort n'est pas Ă  Ă©carter, et celui-ci doit ĂȘtre mis en balance avec les avantages que vous pouvez espĂ©rer tirer de ce que vous convoitez. Étant donnĂ© que toutes les situations sont diffĂ©rentes, vous devez pratiquer une certaine conscience de la situation. Si vous voulez piller ou rĂ©cupĂ©rer, choisissez des objets qui amĂ©lioreront vos chances de survie Ă  long terme. Si les gens se disputent des produits haut de gamme qui ne fonctionnent pas sans Ă©lectricitĂ© ou d'autres objets de luxe, vous devriez vous concentrer sur les mĂ©dicaments, la nourriture en conserve, les briquets, fournitures mĂ©dicales et autres produits pouvant vous procurer un avantage. Plus tard, les gens se rendront compte de leur valeur et il sera alors beaucoup plus difficile de les trouver. Quand viendra le temps de nĂ©gocier, toutes les nĂ©cessitĂ©s supplĂ©mentaires seront bonnes. Les produits de luxe peuvent avoir une valeur Ă©levĂ©e dans la mesure oĂč ils ressemblent Ă  des aliments, des boissons, des rasoirs, etc. Il y aura probablement des propriĂ©tĂ©s abandonnĂ©es ou des bĂątiments qui contiennent des biens utiles, mais plus le temps passera, moins il y aura de choses Ă  rĂ©cupĂ©rer. ConsidĂ©rez ce scĂ©nario. Vous vivez dans un quartier de pĂ©riphĂ©rie, un village, ou une petite citĂ©. Les choses ont Ă©tĂ© mauvaises pendant un certain temps. Il est clair que certaines maisons des alentours ont Ă©tĂ© totalement abandonnĂ©es. Peut-ĂȘtre y en a-t-il une oĂč vous savez pertinemment que les occupants ne font plus partie de ce monde ? Allez-vous voir ce que vous pouvez rĂ©cupĂ©rer, ou pouvez-vous simplement ne pas vous imaginer pĂ©nĂ©trer chez quelqu'un et prendre ce qui ne vous appartient pas ? Il arrive Ă  un moment, lors d’une situation de chaos, ou si vous ne prenez pas, quelqu'un d'autre va le faire Ă  votre place. Et plus la situation perdurera, plus grand sera le risque de faire un choix...
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  2. Ô·Ń„ĐžŃ‡Ï…Ń‰Î” ДраĐČվւքοф
Unpeuple libre est autonome. Il choisit d’obĂ©ir aux lois qu’il se donne. Mais pour que cette libertĂ© ne soit pas fictive, il faut qu’elle puisse se manifester, que ce peuple possĂšde un territoire, une souverainetĂ© garantie par une armĂ©e, la capacitĂ© d’inscrire ses dĂ©cisions dans le rĂ©el et de peser dans ses relations avec les autres nations. Le choix n’est donc qu’un Faire de la Naturopathie votre mĂ©tier ? Et pourquoi pas ? Vous ĂȘtes nombreux Ă  me demander conseil au sujet des formations sĂ©rieuses en la matiĂšre il est vrai que faute de rĂ©glementation dans ce bel univers des thĂ©rapies naturelles, on s’y perd un peu
.voire beaucoup.. parmi les nombreuses formations proposĂ©es qualitĂ© du contenu, nombre d’heures de formation, prix , prise en charge, reconnaissance
. Etre Praticien en Naturopathie est un mĂ©tier passionnant ce n’est certainement pas moi qui vous dirai le contraire ! et fort enrichissant sur le plan personnel. NĂ©anmoins, il me parait plus qu’important de faire la lumiĂšre sur certains points afin que vous puissiez vous lancer ou pas, dans la bonne direction. Retrouvez toute l’histoire de la Naturopathie ICI RĂŽle et qualitĂ©s d’un bon Praticien Naturopathe Nombreux sont ceux qui ont une idĂ©e erronĂ©e concernant le mĂ©tier de Praticien Naturopathe Sorcier, charlatan
l’amalgame est courant. Une pensĂ©e nĂ©anmoins qui me parait tout Ă  fait lĂ©gitime
 En effet, comme toutes les Professions Non RĂ©glementĂ©es », le mĂ©tier de Praticien Naturopathe est fatalement sujet Ă  de nombreuses dĂ©rives ce qui est fort pĂ©nible pour ceux qui se sont donnĂ©s la peine de suivre un cursus d’études et pratiquent dans les rĂšgles de l’art, mais c’est une rĂ©alitĂ© qui doit ĂȘtre prise en compte La naturopathie est une mĂ©decine non conventionnelle dont l’objectif est d’apporter le bien-ĂȘtre physique ainsi qu’une meilleure qualitĂ© de vie Ă  l’individu Ă  travers des soins, des techniques d’éducation et de prĂ©vention et une auto-rĂ©gĂ©nĂ©ration de l’organisme en ayant recours Ă  des mesures Ă©cologiques et naturelles. Le rĂŽle du Praticien Naturopathe Ă©duquer Ă  l’hygiĂšne de vie ! Le Naturopathe n’est pas mĂ©decin et ne procĂ©dera Ă  aucun acte mĂ©dical, il ne pose pas de diagnostic et ne doit en aucun cas vous faire arrĂȘter un traitement mĂ©dical en cours si tel est le cas fuyez et vite c’est louche et mĂȘme dangereux ! Il procĂ©dera Ă  un bilan de vitalitĂ© en tenant compte des habitudes alimentaires de son consultant, de ses antĂ©cĂ©dents mĂ©dicaux, de son style de vie, de ses habitudes hygiĂ©niques
 Le but du Praticien Naturopathe est d’accompagner ses consultants vers le mieux ĂȘtre et la vitalitĂ© optimale. Il pourra par exemple intervenir dans l’accompagnement d’une perte de poids, de certaines pathologies chroniques ou encore dans la gestion du stress, en complĂ©ment et non en remplacement des mesures allopathiques prĂ©alablement mises en place par le mĂ©decin traitant du consultant ou son Ă©quipe mĂ©dicale. Partant du principe qu’en naturopathie tout est liĂ© », rien ne sera laissĂ© au hasard et pour chacun de ses consultants, le Praticien Naturopathe Ă©laborera un programme personnalisĂ© et adaptĂ© aux objectifs dĂ©terminĂ©s ensemble au prĂ©alable, regroupant Les mesures HygiĂšno-DiĂ©tĂ©tiques Ă  mettre en place. Les exercices physiques adaptĂ©s Les recommandations en matiĂšre d’HygiĂšne Psycho-Émotionnelle Si besoin, les conseils en phyto-AromathĂ©rapie, NutrithĂ©rapie complĂ©mentation, techniques complĂ©mentaires, etc
 Illustration ChristĂšle Dabert pour – Tous droits rĂ©servĂ©s DĂ©couvrez les nombreux outils du Praticien Naturopathe ICI Les qualitĂ©s personnelles indispensables pour exercer en tant que Praticien Naturopathe Un mĂ©tier rĂ©solument tournĂ© vers l’humain, j’ai presque envie de dire une vocation ! Ecoute, empathie, tolĂ©rance, esprit d’ouverture, patience aussi parfois et oui ! 🙂 seront indispensables ainsi qu’une bonne stabilitĂ© Ă©motionnelle personnelle si vous ĂȘtes du style Ă©ponge », Ă  absorber les problĂšmes des autres, je vous conseille rĂ©ellement d’y rĂ©flĂ©chir. En effet, vous serez parfois et mĂȘme souvent confrontĂ© Ă  des personnes en dĂ©tresse physique et/ou Ă©motionnelle, et pour pouvoir leur venir en aide de maniĂšre optimale, il parait logique d’ĂȘtre assez solide vous-mĂȘme, comme dans de nombreuses autres professions du domaine de la relation d’aide d’ailleurs. La reconnaissance actuelle du mĂ©tier de Praticien Naturopathe en France LA question rĂ©currente
Alors reconnue par qui et par quoi pour commencer ? Officiellement ? Par l’état ? Certainement pas, et malgrĂ© ce que vous pouvez lire ça et lĂ  sur les sites de certaines Ă©coles qui aiment jouer sur l’ambiguĂŻtĂ© des mots afin de mieux vous vendre leurs formations hors de prix Il n’existe aujourd’hui AUCUNE formation reconnue par l’état, puisque notre profession est toujours non-rĂ©glementĂ©e et qu’il n’existe aucun diplĂŽme d’état en tout cas en ce qui concerne la France et la Belgique. Conclusion n’importe qui peut s’autoproclamer Praticien Naturopathe demain, enregistrer un numĂ©ro de SIRET et ouvrir son cabinet ce qui bien entendu n’est pas conseillĂ©, mais c’est une rĂ©alitĂ© qu’il faut connaitre mais encore faut il tout mĂȘme trouver un assureur qui accepte de vous assurer professionnellement ce qui est une obligation pour s’installer sans attestation de formation dĂ©livrĂ©e par un centre de formation enregistrĂ© auprĂšs de la DREETS. La naturopathie est classĂ©e mĂ©decine traditionnelle » par l’Organisation Mondiale de la SantĂ© depuis 1970 et mĂ©decine non conventionnelle » par les instances communautaires depuis la rĂ©solution Lannoye/Collins du 28 mai 1997. La profession est aussi rĂ©pertoriĂ©e par le Bureau International du Travail de l’ Deux Ă©coles en prĂ©sentiel, situĂ©es Ă  HyĂšres et Mirecourt avait obtenue un titre RNCP en Naturopathie. C’était une belle premiĂšre avancĂ©e pour la naturopathie en France.. Malheureusement, ces titres ont expirĂ© et sont Ă  ce jour toujours en attente de renouvellement. Donc plus de titre rncp en Naturopathie pour le moment avril 2022 La profession de naturopathe n’est donc pas reconnue en France, contrairement Ă  de nombreux pays europĂ©ens. Cela n’empĂȘche toutefois pas le naturopathe d’exercer sa profession dans les limites fixĂ©es par la loi Ă  savoir Dans un cadre sĂ©curisĂ©, dĂšs lors qu’il ne se prend pas pour un mĂ©decin et ne procĂšde Ă  aucun acte mĂ©dical » au sens des articles L 372 et L 4161-1 du Code de la SantĂ© publique diagnostic ou traitement de la maladie » En remplissant rĂ©guliĂšrement et conformĂ©ment Ă  la loi ses obligations administratives, fiscales et sociales comme toute profession libĂ©rale Ă  ce titre, il cotise rĂ©guliĂšrement Ă  l’URSSAF ainsi qu’aux diffĂ©rentes caisses de retraites. Il est Ă©galement couvert par une assurance professionnelle et est assujetti Ă  la TVA Les diffĂ©rents regroupements Professionnels Dans un but de regroupement professionnel et d’harmonisation de la profession en France et en Europe se sont créées des associations qui proposent chacune des chartes reflĂ©tant bien sĂ»r des sensibilitĂ©s nuancĂ©es de la Naturopathie et des Ă©coles affiliĂ©es diffĂ©rentes la FENAHMAN /FENA FĂ©dĂ©ration Française de Naturopathie, qui je tiens tout de mĂȘme Ă  le rappeler, n’est pas un organisme d’état mais bien une association tout comme les autres organismes que je citerais ensuite. Certains lui reprochent son manque d’indĂ©pendance reliĂ©e entre autre au CENATHO et qualifieront la Fenahman de site officiel de la naturopathie en France autoproclamĂ© », car n’ayant pas de reconnaissance lĂ©gale ce qui au passage n’est pas faux. Les Ă©coles affiliĂ©es FENA ne dispensent que des cours en presentiels. l’OMNES Organisation de la MĂ©decine Naturelle et de l’Education Sanitaire , association Ă  vocation syndicale adhĂ©rente Ă  la FENA l’APNF & MA L’Association Professionnelle des Naturopathes Francophones et des MĂ©tiers AssociĂ©s liĂ©e aux Ă©coles CNR et CNRI dont elle recommande » les formations. La FENAVI FĂ©dĂ©ration EuropĂ©enne de Naturopathie Vitaliste, dont le partenaire est l’école DargĂšre Univers. Le syndicat des professionnels de la Naturopathie regroupant plusieurs Ă©coles proposant des cursus mixtes Elearning/ et prĂ©sentiel. Il est donc aisĂ© de constater qu’en France aucun regroupement professionnel n’est rĂ©ellement indĂ©pendant et exempt de tout intĂ©rĂȘt financier. En gros et comme partout, chacun tire la couverture Ă  soi, s’autoproclame le meilleur, le plus pro, le seul reconnu en matiĂšre de » , mais clarifions une bonne fois pour toute ce point mĂȘme si les enseignements ne sont pas critiquables bien que je ne comprenne toujours pas bien l’intĂ©rĂȘt de certaines matiĂšres Ă©sotĂ©riques enseignĂ©es mise Ă  part peut ĂȘtre gonfler le nombre d’heures des cursus, aucune ne fait plus gage de qualitĂ© que l’autre. Soyons clairs, je ne remets en aucun cas en question les compĂ©tences et le professionnalisme de mes collĂšgues affilĂ©s aux organismes citĂ©s ci-dessus, je dis simplement que tout cela n’est pas forcĂ©ment plus un gage de qualitĂ© puisque vous l’aurez compris il n’y a pas de valeur officielle malgrĂ© ce qu’on tente de nous faire croire. Pour ma part, n’adhĂ©rant pas Ă  certains principes qui Ă  mon sens auraient besoin d’un petit coup de jeune et ne trouvant jusqu’ici aucun organisme qui correspondait rĂ©ellement Ă  mes attentes, j’ai toujours eu Ă  cƓur de rester un Ă©lectron libre et surtout bien loin de ce business auquel je n’adhĂšre pas. Ayant choisi de suivre mon cursus dans diffĂ©rentes Ă©coles afin de tirer le meilleur parti de ma formation, je n’ai donc jusque qu’ici jamais Ă©tĂ© agréée par » ou rattachĂ©e Ă  », ce qui ne m’a pas empĂȘchĂ©e visiblement d’exercer correctement ma profession, de satisfaire mes consultants et de gagner ma vie. Les formations en Naturopathie De 1500 heures Ă  100 heures de formation, de 3 ans Ă  quelques mois, de 50 Ă  15 000 euros le cursus
. Pas besoin de vous faire un dessin, vous l’aurez dĂ©jĂ  compris prĂ©cĂ©demment, le fait de ne pas ĂȘtre encadrĂ© par un diplĂŽme d’état rend le business de la formation en Naturopathie fort intĂ©ressant pour certains qui n’hĂ©sitent d’ailleurs pas Ă  jouer avec les mots restez donc prudent quand vous lirez » Formation DiplĂŽmante » comprenez DiplĂŽme de l’école en question » » Formation qualifiante » / certifiante » Formation reconnue par machin » bien souvent le nom d’un organisme soit disant mondial ou europĂ©en inconnu au bataillon et inexistant Comprenez bien qu’il s’agira simplement d’une attestation de suivi Ă  un cursus de formation dans la discipline et qui aura une valeur diffĂ©rente suivant le cursus et l’école choisie. Ce qui est important est donc le contenu de votre programme de formation et non le pseudo » titre, agrĂ©ment ou reconnaissance qu’on vous promet. A noter que lĂ©galement, un diplĂŽme » ne peut ĂȘtre dĂ©livrĂ© que par l’état lui-mĂȘme, ce qui est donc impossible pour le moment en naturopathie. A mon sens, certains mettent en avant un cursus aux nombres d’heures certes consĂ©quents, mais il est facile de gonfler » celui-ci avec des heures d’enseignements de matiĂšres complĂštement perchĂ©es et qui n’ont Ă  mon sens aucun rapport avec notre profession, enfin pas celle que moi je pratique tout du moins, et ainsi tacher de mieux faire passer certains tarifs complĂštement exorbitants. Le prĂ©texte de l’équipe pĂ©dagogique au top du top sera souvent Ă©mis faux problĂšme. Je connais de trĂšs bonnes Ă©coles dont les enseignants sont tous des praticiens experts dans leurs domaines, ou issus du milieu mĂ©dical et qui proposent des prix corrects. Mon conseil, optez pour un juste milieu si une centaine d’heures ne sera bien entendu que de l’initiation et pas suffisante pour exercer, 3000 heures ne sont pas nĂ©cessaires comme expliquĂ© prĂ©cĂ©demment. Un cursus d’un minimum de 1000 et 1500 heures en fonction des techniques que vous souhaitez utiliser par la suite + travail de recherche personnel comprenant un solide programme en anato-physio-pathologie, nutrition, nutrithĂ©rapie, Aroma-PhytothĂ©rapie, techniques de gestion du stress, me parait cohĂ©rent. Quant aux tarifs, une formation de qualitĂ© aura forcĂ©ment un coĂ»t sans aller jusqu’à dĂ©bourser 10 000 euros par an, en dessous de 5000 euros la formation, soyons honnĂȘtes, il sera difficile de trouver un contenu qualitatif et surtout assez complet pour exercer, ainsi qu’une Ă©quipe enseignante d’experts en la matiĂšre et cela a fatalement un coĂ»t Et oui, il faut le savoir, ĂȘtre honnĂȘte et rester lucide trĂšs peu de naturopathes vivent correctement de leur pratique et Ă  mon sens la qualitĂ© de la formation qu’ils ont reçu y est pour beaucoup ! CritĂšres a prendre en compte pour bien choisir votre formation en naturopathie En premier lieu, le fait d’ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un ĂȘtre humain Ă  part entiĂšre et non comme un porte feuille qu’on laisse livrer Ă  lui mĂȘme dĂ©s le chĂšque encaissĂ© parce que oui, ne vous leurrez pas, c’est visiblement le cas dans bon nombre de centres de formations, au regard des Ă©chos que j’ai pu avoir de certains futurs naturopathes La disponibilitĂ©s, la rĂ©activitĂ© et l’expertise de l’équipe pĂ©dagogique. Le cursus des formateurs qui vont vous accompagner durant votre formation, que ce soit Ă  distance ou en prĂ©sentiel Ă  toute sont importance. Quel est leur parcours, exercent-il la naturopathie en parallĂšle, quelle est leur niveau d’expĂ©rience, sont t-ils reconnu dans leurs domaines ? Seront-ils rĂ©ellement disponibles et rĂ©actifs Ă  vos demandes ? Autant de points Ă  vĂ©rifier avant de se lancer. Le programme pĂ©dagogique, complet, pro, pointu et sans matiĂšres » perchĂ©es » ou Ă©sotĂ©riques. La vraie naturopathie moderne comme je la conçois et de vrais outils solides pour accompagner vos futurs consultants. Optez pour une Ă©cole qui propose des cursus personnalisĂ© et Ă  la carte, et qui tient compte de vos acquis, de votre situation personnelle et professionnelle ainsi que de votre budget. E-learning, mixte E-learning + prĂ©sentiel sur plusieurs week-end pour les techniques manuelles » ou 100% prĂ©sentiel tout dĂ©pend de vos besoins. Formation Naturopathe en prĂ©sentiel, Ă  distance ? La grande question qui fĂąche tout le monde
! Je pense pour ma part qu’il est tout Ă  fait possible d’étudier la partie thĂ©orique du programme de Naturopathie Ă  distance via e-Learning si le support est qualitatif et que l’équipe enseignante joue rĂ©ellement son rĂŽle de tutorat et reste toujours disponible et rĂ©active Ă  vos demandes et questionnements. Le prĂ©sentiel est certes toujours plus sympathique, nĂ©anmoins beaucoup d’entre vous souhaitant continuer leur activitĂ©s professionnelles en parallĂšle pour des raisons qui me paraissent lĂ©gitimes, l’enseignement Ă  distance ou en session weekend sera un excellent compromis. Par contre, concernant les pratiques dites manuelles » techniques de massages bien ĂȘtre
 je vous recommande vivement de les effectuer en prĂ©sentiel ce qui parait plutĂŽt logique des stages sont prĂ©vus Ă  cet effet par les centres de formation Ă  distance Les prises en charge financiĂšres des formations Naturopathe Certaines formations peuvent entrer dans le cadre d’une prise en charge ou d’une aide au financement suivant votre statut actuel salariĂ©, demandeur d’emploi, travailleur indĂ©pendant. NĂ©anmoins c’est de plus en plus rare, en cause notamment la nouvelle rĂšglementation 2019 autour de la formation professionnelle ne comptez donc pas trop dessus. CIF CongĂ© individuel de formation DIF Droit individuel Ă  la formation remplacĂ© par le CPF et toutes les arnaques qui vont avec.. Plan Formation Entreprise FSE Concernant Pole Emploi je vous conseille d’oublier, ils sont trĂšs rĂ©fractaires Ă  ce genre de formations. A savoir que les dĂ©marches sont souvent assez longues, complexes et bien entendu soumises Ă  tout un tas de conditions. Si tout comme moi Ă  l’époque, le financement personnel autofinancement reste la seule solution, sachez que les organismes de formation permettent bien souvent un Ă©chelonnement des paiements au mois ou au trimestre. À ceux qui me rĂ©pondront que c’est cher, je vous dirai que pour ma part quand on veut on peut ! J’ai continuĂ© Ă  travailler Ă  temps plein durant toutes mes Ă©tudes pour les financer tout en Ă©levant seule ma fille en bas Ăąge Ă  l’époque et en luttant contre ma maladie auto-immune et croyez moi, je ne roulais pas sur l’or loin de lĂ  ! Vivre du mĂ©tier de Naturopathe Une fois votre cursus effectuĂ©, plusieurs possibilitĂ©s s’offriront Ă  vous Ouvrir votre cabinet et exercer en libĂ©ral ce qui est mon cas Intervenir auprĂšs de structures diverses hĂŽpitaux, maisons de retraite, centres de remise en forme etc
 pas trĂšs Ă©vident d’y parvenir il faut tout de mĂȘme ĂȘtre honnĂȘte et certainement pas Ă  temps complet de toute façon Travailler en magasin Bio bien souvent pour le smic soyons rĂ©alistes Il faut le savoir, Ă  moins d’avoir une petite notoriĂ©tĂ© dans ce milieu, nombreux sont ceux qui sont obligĂ©s de garder une activitĂ© salariĂ©e annexe au moins les premiĂšres annĂ©es si ce n’est plus. En effet, rares sont les consultants qui accourront d’eux-mĂȘme dĂšs l’ouverture de votre cabinet. Il vous faudra mettre en place un vĂ©ritable plan de communication ainsi quune stratĂ©gie pour faire connaitre vos activitĂ©s. Organiser des ateliers dĂ©couvertes, crĂ©er des Ă©vĂ©nements, dĂ©velopper des partenariats avec d’autres praticiens ou commerçants de votre ville, savoir ĂȘtre crĂ©atif, vous servir des rĂ©seaux sociaux et soigner votre web Marketing car internet est dĂ©sormais un outil indispensable pour communiquer, gĂ©nĂ©rer l’envie et crĂ©er le besoin ne comptez pas sur les flyers dans les boites aux lettres, ils ne seront pas suffisants. Si vous souhaitez rĂ©ellement vivre de ce mĂ©tier, il faudra donc donner de vous-mĂȘme et de votre temps beaucoup et ne pas compter vos heures qui les premiĂšres annĂ©es ne vous rapporteront pas grand chose par rapport au travail fourni il faut l’avouer ! Mais ĂȘtre passionnĂ© c’est aussi cela la patience, la persĂ©vĂ©rance, ne rien lĂącher jusqu’à ce que votre travail porte enfin ses fruits ! MĂȘme si le tableau que je vous dresse peut paraĂźtre un peu sombre, je ne tente pas ici de vous dĂ©courager, bien au contraire, mon message se veut bienveillant et rĂ©aliste afin que vous puissiez jauger chacun votre rĂ©elle motivation. Belle aventure Ă  vous dans l’apprentissage de ce mĂ©tier passionnant ! Sources intĂ©ressantes Licences images freepik QleU.
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  • pour vivre hors la loi il faut ĂȘtre honnĂȘte