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C'est vrai, presque vrai, ça contient une part de vĂ©ritĂ©, c'est pas faux, on peut aussi le comprendre de cette maniĂšre ...Existe-t-il UNE grande vĂ©ritĂ© ou plusieurs petites vĂ©ritĂ©s ? Cher ami internaute, je vous propose de choisir en introduction entre ces deux propositions, celle qui vous paraĂźt la plus cohĂ©rente JĂ©sus dit Je suis le chemin, la vĂ©ritĂ©, et la vie. » Jean RenĂ© Descartes dit Seule la raison humaine a la capacitĂ© de connaĂźtre et d'Ă©tablir la vĂ©ritĂ©. » Elle est importante cette question dâune vĂ©ritĂ© universelle, Ă notre Ă©poque, oĂč il se dit que toutes les religions se valent, oĂč refuser lâopinion de lâautre relĂšve de lâintolĂ©rance, oĂč les philosophes qui se veulent les arbitres de lâexistence de Dieu, en viennent Ă nier lâexistence rĂ©elle de JĂ©sus-Christ, personnage pourtant bien rĂ©el et historique⊠La vĂ©ritĂ© est-elle unique ? On peut se poser la question de lâunicitĂ© de cette vĂ©ritĂ©, car en rĂ©alitĂ©, elle impacte tous les domaines de la vie. Les sciences, domaine a priori factuel, ne proposent aucune vĂ©ritĂ© universelle, puisquâelles Ă©voluent en permanence, reniant les acquis antĂ©rieurs au fil des dĂ©couvertes. Câest dâailleurs lâimmense frustration que ressent tout Ă©tudiant ingĂ©nieur ou doctorant, au soir de ses Ă©tudes. En revanche, la Bible affirme une vĂ©ritĂ© universelle, une seule, rĂ©vĂ©lĂ©e dans le texte, qui se veut Parole exclusive de Dieu, le CrĂ©ateur de lâUnivers qui nous hĂ©berge. Et lâaccĂšs Ă cette vĂ©ritĂ© procure en plus lâaccĂšs au salut, par la rĂ©vĂ©lation du Sauveur, JĂ©sus-Christ. Conduis-moi dans ta vĂ©ritĂ©, et instruis-moi; Car tu es le Dieu de mon salut, Tu es toujours mon Et cette vĂ©ritĂ© prĂ©sentĂ©e par la Bible se propose dâimpacter notre vision du Monde, mais aussi nos relations avec nos prochains, sous la forme de lois, qui ne sont pas du tout pĂ©rimĂ©es par ailleurs. Tu descendis sur la montagne de SinaĂŻ, tu leur parlas du haut des cieux, et tu leur donnas des ordonnances justes, des lois de vĂ©ritĂ©, des prĂ©ceptes et des commandements La vĂ©ritĂ© des philosophes La vĂ©ritĂ© des philosophes en revanche nâest guĂšre rĂ©jouissante, car la multiplicitĂ© de lâoffre dans ce domaine, et lâabsence totale de vainqueur, câest-Ă -dire de philosophe qui aurait Ă©mis une vĂ©ritĂ© englobant toutes les autres, fait que les philosophies, ne relĂšvent que de lâopinion, si intĂ©ressantes, ou respectables, soient-elles. Donc aucune dâelle nâest universelle, et donc nâest vĂ©ritĂ© ». Ces opinions philosophiques impactent directement lâorganisation sociĂ©tale des communautĂ©s dâindividus, et sur ce point, il nâen ressort aucune qui soit supĂ©rieure Ă toutes les autres, au grand dam de ceux qui critiquent les sociĂ©tĂ©s dites premiĂšres ». En fait, Ă nos amis philosophes, je voudrais proposer un retour Ă la Bible, tellement chaleureuse, par le rĂ©confort quâelle apporte, lĂ oĂč les pensĂ©es humaines Ă©chouent. Ciel, applaudis ! Et toi, terre, rĂ©jouis-toi ! Montagnes, criez de joie ! Le Seigneur redonne de lâespoir Ă son peuple, il a pitiĂ© des La vĂ©ritĂ© existe-t-elle en science ? La science, se dĂ©finit comme un ensemble de modĂšles 2 + 2 = 4, qui permettent de prĂ©dire le rĂ©sultat dâexpĂ©riences, lesquelles sont indĂ©pendantes du lieu et de lâinstant. Je ne retiens pas dans mon coeur ta justice, je publie ta vĂ©ritĂ© et ton salut; je ne cache pas ta bontĂ© et ta fidĂ©litĂ© dans la grande La physique quantique qui dĂ©crit lâintĂ©rieur de lâatome est totalement incompatible avec la physique du visible. Les mĂ©dias dĂ©forment la rĂ©alitĂ© des expĂ©riences, en prĂ©sentant des images dâexoplanĂštes, rĂ©elles, mais invisibles au tĂ©lescope. Ils prĂ©sentent aussi de belles images de particules atomiques, neutrinos et autres, alors que ces bidules ne sont que des solutions dâĂ©quations, que personne nâa jamais touchĂ© ! En matiĂšre de biologie, le dĂ©sastre dans la recherche dâune vĂ©ritĂ© universelle est patent, car personne nâa encore su crĂ©er la vie Ă partir de rien. Pire, plus la connaissance des mĂ©canismes de fonctionnement des cellules augmente, plus il reste de choses Ă apprendre. Alors finalement, jâose affirmer la vanitĂ© de la science nâoffre dâautre alternative que de sâĂ©merveiller devant la perfection de la crĂ©ation divine Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et lâĂ©tendue manifeste lâĆuvre de ses Et surtout je mets en garde contre la manipulation de la science, en tant que vĂ©ritĂ© apparente, qui est utilisĂ©e de nos jours pour introduire des fausses-rĂ©alitĂ©s, telles que les extra-terrestres et autres illusions, issues dâerreurs de calculs dans des modĂšles scientifiques. Conclusion LA vĂ©ritĂ© est inatteignable en dehors de celle rĂ©vĂ©lĂ©e par la Bible La vĂ©ritĂ©, vue de lâhomme pensant, se dĂ©finit comme un modĂšle englobant la totalitĂ© des expĂ©riences en sciences, sociologie, philosophie⊠Mais personne nây arrivera, pire la communautĂ© scientifique sâen Ă©loigne irrĂ©mĂ©diablement, contrairement au dogme du siĂšcle des lumiĂšres. Et pour rĂ©pondre Ă la dĂ©faite de la raison du chrĂ©tien » que raillent les philosophes athĂ©es, tels Nietzsche ou Kant, je propose de regarder la vie avec un peu de recul, comme le faisait Salomon VanitĂ© des vanitĂ©s, dit lâEcclĂ©siaste, vanitĂ© des vanitĂ©s, tout est vanitĂ©. EcclĂ©siaste Sanctifie-les par ta vĂ©ritĂ© Ta Parole est LA VĂ©ritĂ©. PS Jâai tentĂ© de rĂ©sumer ici une longue dĂ©marche personnelle de lecture parallĂšle de la Bible et de la science, que je pratique au quotidien depuis 35 ans. Jâen ai Ă©crit un livre, La Bible et la Science et aussi un long article, qui sera bientĂŽt disponible en ligne.
LavĂ©ritĂ© semble alors ĂȘtre unique, universelle, objective : elle ne dĂ©pend pas du sujet, dâune culture, dâune maniĂšre de voir propre Ă chacun, comme si la vĂ©ritĂ© relevait de mon bon vouloir : il faudrait alors dire que le rĂ©el lui-mĂȘme dĂ©pendrait de mon bon vouloir ! Dire Ă chacun sa vĂ©ritĂ©, reviendrait Ă dire « Ă chacun sa rĂ©alitĂ© », ou, « autant de rĂ©alitĂ©s que deAffirmer que chacun a sa vĂ©ritĂ© propre induit qu'il y a une infinitĂ© de vĂ©ritĂ©s. Mais dans ce cas, les vĂ©ritĂ©s considĂ©rĂ©es comme universelles ne le seraient pas, car chaque personne pourrait admettre que cette vĂ©ritĂ© n'est pas la sienne. Comment peut-on considĂ©rer que chacun a sa vĂ©ritĂ© et admettre cependant qu'il n'y a qu'une vĂ©ritĂ© propre Ă tous? Chaque personne est diffĂ©rente et il semble donc logique d'admettre que chacune d'elle ait sa vĂ©ritĂ© propre. Mais certaines vĂ©ritĂ©s sont indiscutables ce qui inclut qu'elles sont universelles et donc commune Ă chacun de nous. Mais peut ĂȘtre que si nous considĂ©rons une rĂ©alitĂ© donnĂ©e la vĂ©ritĂ© y est alors diffĂ©rente et toute interprĂ©tation est alors propre Ă chaque cas. I. Admettre tout comme vrai amĂšne fatalement Ă des contradictions La premiĂšre rĂ©ponse qui nous vient Ă l'esprit est qu'il y a autant de vĂ©ritĂ©s que de personnes une premiĂšre solution est d'admettre que notre monde est constituĂ© d'une multitude de personnes toutes aussi diffĂ©rentes que possible les unes des autres, et donc par consĂ©quent qu'il semble logique qu'elles puissent chacune avoir une vĂ©ritĂ© diffĂ©rente. Comment la diversitĂ© des hommes inclut une vĂ©ritĂ© propre Ă chacun? Et admettre qu'il n'y a qu'une seule vĂ©ritĂ© ne serait pas une Ă©troitesse d'esprit et considĂ©rĂ©e comme de l'intolĂ©rance? Mais accepter chaque vĂ©ritĂ© inclut une opposition Ă un certain moment entre plusieurs d'entre elles, dans ce cas atteindrait-on la limite entre la vĂ©ritĂ© et la faussetĂ©? La diffĂ©rence des hommes inclut une multitude de vĂ©ritĂ©s, chaque personne est diffĂ©rente, a son propre vĂ©cu, sa propre identitĂ© et donc sa perception de la rĂ©alitĂ© cf Protagoras l'homme est la mesure de toute chose », un sophiste qui appuie cette thĂšse. Moi qui est mon propre caractĂšre et est vĂ©cu ma vie avec mes propres expĂ©riences ne peut pas considĂ©rer vrai les mĂȘmes choses que mon voisin de palier. Par exemple, l'Ă©ducation que j'ai reçu est diffĂ©rente de celui-ci et donc pour chacun de nous apparaĂźtra une vĂ©ritĂ© propre sur l'Ă©ducation des enfants. Et les exemples sont illimitĂ©s! Prenons un enfant qui a Ă©tĂ© bercĂ© dans la musique depuis sa plus tendre enfance et un autre qui au contraire n'en a que peu ou pas Ă©coutĂ©, le premier aura une sensibilitĂ© Ă la musique et des facilitĂ©s dans ce domaine alors que le second aura du mal Ă pĂ©nĂ©trer dans ce monde inconnu pour lui. Ces deux enfants ont chacun leur propre expĂ©rience et vĂ©ritĂ© Ă ce sujet et il est bien normal de penser cela vu le bagage de chacun. C'est une forme de tolĂ©rance que d'admettre les idĂ©es des autres et notre monde prĂŽne celle-ci donc logiquement il faut admettre toutes ces vĂ©ritĂ©s si l'on veut respecter nos convictions. Prenons le sujet Ă©pineux qu'est la religion. En France, par exemple, la laĂŻcitĂ© est de mise. Pour certains il est vrai que Dieu existe, pour les athĂ©es c'est le contraire. Les deux types de personnes se reconnaissent sans pour autant changer d'avis sur leur position ni essayer de soumettre l'autre. Si on considĂ©rait qu'il n'y avait qu'une seule et unique vĂ©ritĂ©, on ne permettrait pas au gens d'avoir la libertĂ© de choisir. On leur imposerait une vĂ©ritĂ© qui serait celle d'un autre. Alors qui dĂ©ciderait qui est celui Ă qui appartient cette vĂ©ritĂ©? Pourquoi privilĂ©gier cette vĂ©ritĂ© Ă une autre? Cependant admettre toute les vĂ©ritĂ©s inclut des contradictions dans celles-ci. Si Monsieur X affirme qu'une plante est verte grĂące Ă la chlorophylle et que Monsieur Y affirme que la couleur de ce vĂ©gĂ©tal n'a rien Ă voir avec cet Ă©lĂ©ment un problĂšme se créé. Nous avons admis que toutes les vĂ©ritĂ©s sont bonnes mais si deux vĂ©ritĂ©s sont opposĂ©es ceci sous-entend que l'une des deux est fausse. On peut alors se rendre compte qu'admettre que toutes les vĂ©ritĂ©s sont bonnes n'est peut ĂȘtre pas une bonne chose. Et admettre que chacun Ă sa vĂ©ritĂ© est imposer sa vĂ©ritĂ© aux autres alors que c'est justement ce que veulent dĂ©noncer les sophistes. Nous nous rendons donc compte que cette thĂšse est en elle mĂȘme contradictoire, alors comment dĂ©fendre une telle opinion? II. Certaines vĂ©ritĂ©s ne sont cependant pas vraies pour tout le monde La solution pourrait alors ĂȘtre le fait qu'une seule et unique vĂ©ritĂ© existe. Comment la vĂ©ritĂ© surmonte la diversitĂ© des hommes pour se faire universelle? Les vĂ©ritĂ©s propres ne seraient-elles pas une simple opinion? Cela signifie-t-il alors que nous ne sommes soumis qu'Ă une unique vĂ©ritĂ©? Certaines vĂ©ritĂ©s sont considĂ©rĂ©es comme universelles. Par exemple, tout le monde est d'accord pour dire le soleil se lĂšve Ă l'est et se couche Ă l'ouest. Que l'on soit africain, amĂ©ricain, petit, grand, excentrique ou Ă©gocentrique on admet toujours que le soleil apparaĂźt Ă l'est le matin pour disparaĂźtre Ă l'ouest le soir. En mathĂ©matiques, le carrĂ© de 4 sera toujours 16 et cela envers et malgrĂ© tout. Si on laisse l'opportunitĂ© aux gens de dĂ©terminer ce qui est vrai ou faux comment sauront nous ce qui l'est ou pas? Notre monde n'aura plus aucune base. Tout serait basĂ© sur le scepticisme cf Pyrrhon, chaque vĂ©ritĂ© pourrait ĂȘtre rĂ©futĂ©e par une autre. Le monde serait alors dans la plus totale confusion. Mais ces vĂ©ritĂ©s particuliĂšres dĂ©pendraient donc de la personne. Cela n'induirait-il pas que ce que nous pensons ĂȘtre une vĂ©ritĂ© n'est en faite qu'une opinion? Je pense qu'il est vrai que faire son devoir de philosophie en derniĂšre minute aide Ă ĂȘtre concentrĂ© sur celui-ci et Ă ĂȘtre plus motivĂ©. Mais en fait cette vĂ©ritĂ© semble m'ĂȘtre propre car d'autres diront le contraire. N'est-ce donc pas une opinion personnelle si cette vĂ©ritĂ© m'est particuliĂšre? Ainsi une opinion ne peut pas ĂȘtre une vĂ©ritĂ© puisqu'elle n'est valable que dans certains cas. Mais considĂ©rer qu'une seule vĂ©ritĂ© nous rĂ©git semble tout de mĂȘme Ă©trange. Comment une seule et unique vĂ©ritĂ© peut rĂ©genter la vie de milliard de personnes si diffĂ©rentes. Peut ĂȘtre pouvons nous considĂ©rer des vĂ©ritĂ©s propres Ă des groupes de personnes regroupant les mĂȘmes critĂšres. Chez les Ă©cologistes, il est vrai que dĂ©fendre notre planĂšte est une prioritĂ© mais ceux qui ne pensent qu'au rendement et Ă l'argent n'auront pas les mĂȘmes prioritĂ©s, eux seront basĂ©s sur le profit avant tout. Chaque vĂ©ritĂ© est bonne car elles dĂ©finissent chacune un groupe de personnes diffĂ©rent et donc nous pouvons les admettre toutes les deux. Nous pouvons donc constater que malgrĂ© des vĂ©ritĂ©s universelles, il faut considĂ©rer des vĂ©ritĂ©s plus propres aux individus car certaines vĂ©ritĂ©s ne sont pas vraies pour tout le monde. III. Le partage d'une vĂ©ritĂ© dĂ©pend du contexte dans lequel on se place Finalement aprĂšs avoir admis les deux hypothĂšses prĂ©cĂ©dentes et vu leurs limites, on peut considĂ©rer de maniĂšre rationnelle que puisque chacun perçoit le monde qui l'entoure Ă sa maniĂšre la vĂ©ritĂ© dĂ©pend de la rĂ©alitĂ© considĂ©rĂ©e. En quoi peut-on admettre qu'il n'y a pas vĂ©ritĂ© propre Ă chacun? Et comment Ă l'inverse pouvons nous admettre qu'il n'y a pas de vĂ©ritĂ© unique? Puisque chaque personne est diffĂ©rente et qu'elle perçoit le monde qui l'entoure selon ses propres critĂšres, peut-on affirmer qu'il y a Ă la fois une vĂ©ritĂ© gĂ©nĂ©rale et d'autres spĂ©cifiques Ă une certaine rĂ©alitĂ©? La vĂ©ritĂ© ne peut pas ĂȘtre propre Ă chacun car certaines vĂ©ritĂ©s sont universelles. Si on laissait le loisir Ă chacun de choisir si oui ou non il est d'accord avec telle ou telle vĂ©ritĂ© celle-ci n'aurait plus aucune valeur! En mathĂ©matiques, il est prouvĂ© que la somme des angles d'un triangle est Ă©gale Ă 180° dans tous les cas. Si on pouvait contester ce thĂ©orĂšme tout ce qui en dĂ©coule serait aussitĂŽt remis en cause. Et il en est de mĂȘme pour toutes les vĂ©ritĂ©s. Admettre que chacun possĂšde sa vĂ©ritĂ© est admettre qu'il n'y a aucune vĂ©ritĂ© universelle, ce qui semble impossible Ă accepter. Mais revient le problĂšme des contradictions et des paradoxes. Accepter toutes les vĂ©ritĂ©s signifie que nous acceptons des vĂ©ritĂ©s contraires, ce qui est aberrant. Comment admettre A et non-A en mĂȘme temps? Et si l'on revient Ă la thĂšse mĂȘme, admettre Ă chacun sa vĂ©ritĂ© » signifie que l'on impose sa vĂ©ritĂ© aux autres. Avec tous ces Ă©lĂ©ments, il semble donc impossible d'accepter la thĂšse sophiste selon laquelle chacun possĂšde sa vĂ©ritĂ©. Mais accepter qu'il n'y ait qu'une unique vĂ©ritĂ© ne semble pas non plus une bonne solution. Le sang humain contient des globules rouges et blancs, mais il existe des personnes qui sont dĂ©pourvus de globules blancs. Cependant ils sont humains et leur sang l'est aussi. Ceci signifie donc que mĂȘme si une vĂ©ritĂ© est gĂ©nĂ©rale une exception peut exister et donc du coup cette vĂ©ritĂ© qui semblait universelle ne l'est plus. Donc il est vrai de dire que certaines vĂ©ritĂ©s ne le sont pas pour tous. La grammaire de la langue française est aussi faite de beaucoup de rĂšgles comportant des exceptions. Nous pouvons donc concĂ©der que mĂȘme les plus grandes vĂ©ritĂ©s peuvent ĂȘtre devenir fausses dans certains cas. Donc il n'y a pas qu'une seule vĂ©ritĂ©. Chaque ĂȘtre humain est diffĂ©rent et ces diffĂ©rences lui permettent d'apprĂ©hender le monde qui l'entoure selon ses propres critĂšres, il vit dans sa rĂ©alitĂ©. N'est-ce justement pas cette rĂ©alitĂ© qui dĂ©termine nos vĂ©ritĂ©s? Par exemple, les libanais ont vĂ©cu une guerre cet Ă©tĂ©, ils savent ce qu'est la guerre rĂ©ellement. Nous ne pouvons que nous l'imaginer, et encore si on prend cette peine. Ils savent ce que c'est d'avoir la crainte de ne pas passer la nuit et de voir leurs proches dĂ©cĂ©der brutalement. Cet Ă©tĂ© c'est cela leur rĂ©alitĂ©. Pour nous, europĂ©ens, c'Ă©tait les vacances et il faisait chaud. Comment pouvons nous admettre que nous avons les mĂȘmes vĂ©ritĂ©s que des personnes dans des situations diffĂ©rentes? Il faut tout de mĂȘme savoir que pour chaque rĂ©alitĂ© existe des vĂ©ritĂ©s communes. Ce qui signifie qu'il y a tout de mĂȘme des vĂ©ritĂ©s universelles mĂȘme s'il y en a aussi des particuliĂšres. Les unes complĂštent les autres. Pour revenir Ă la guerre du Liban, libanais et europĂ©ens savaient qu'il y avait cette guerre et qu'il y avait des morts. MĂȘme si ce n'Ă©tait pas du ressort de notre expĂ©rience pour nous, tous sont d'accord pour affirmer cela. Et nous pouvons aussi le dĂ©montrer dans beaucoup d'autres situations. Conclusion Pour rĂ©pondre au problĂšme de savoir si la vĂ©ritĂ© Ă©tait gĂ©nĂ©rale ou particuliĂšre, nous avons du montrer comment celle-ci pouvait ĂȘtre particuliĂšre Ă chacun grĂące Ă sa propre expĂ©rience. Mais en admettant cette hypothĂšse des contradictions se crĂ©ent et donc nous nous sommes penchĂ© sur l'hypothĂšse qu'il n'y a qu'une unique vĂ©ritĂ©. Cependant lĂ aussi des limites se dĂ©voilent. Finalement, nous avons dĂ©terminĂ© que c'est la rĂ©alitĂ© considĂ©rĂ©e qui dĂ©termine la nature des vĂ©ritĂ©s Ă prendre en compte. C'est donc cette possibilitĂ© que nous avons retenu, ce n'est donc pas la pluralitĂ© de la vĂ©ritĂ© qui est remise en cause mais bien la rĂ©alitĂ© qui la dĂ©termine.
Traductionsen contexte de "vérité n'existe pas" en français-espagnol avec Reverso Context : Une autre façon de prouver sa vérité n'existe pas.
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Quâest-ce que la vĂ©ritĂ© ? » Il semble que, aprĂšs tant de siĂšcles, lâinterrogation sarcastique de Pilate devant le Christ ait retrouvĂ© une virulence nouvelle. Combien de fois, en effet, au hasard de conservations de dĂ©jeuner ou de fins de soirĂ©e, nâavons-nous pas suscitĂ© les rĂ©actions irritĂ©es ou ironiques de notre entourage lorsque nous affirmions que la vĂ©ritĂ© est ? Tout compte fait, ces rĂ©actions sâen prennent moins Ă la figure que nous donnons Ă la vĂ©ritĂ© â le Christ â quâĂ lâidĂ©e mĂȘme dâune vĂ©ritĂ© absolue, valant en soi et pour soi, comme disent les philosophes. Nous connaissons bien la nature des objections que lâon nous oppose croire en la vĂ©ritĂ© est le premier pas vers le fanatisme et lâexclusion en nous amenant Ă rejeter tout ce qui nâest pas notre vĂ©ritĂ© ; il ne sâagit que dâune illusion pernicieuse de la conscience, voulant se persuader de la supĂ©rioritĂ© de notre opinion particuliĂšre sur celle des autres ; dâailleurs, surtout en matiĂšre de religion, il nây a que des vĂ©ritĂ©s partielles et, au fond, chaque religion a sa parcelle de vĂ©ritĂ©âŠLa vĂ©ritĂ© de lâopinionCes rĂ©actions sont trĂšs rĂ©vĂ©latrices de lâair du temps. Câest peu dire, en effet, que, Ă notre Ă©poque, la vĂ©ritĂ©, ce concept jadis central de la mĂ©taphysique occidentale, passe un mauvais quart dâheure. SuspectĂ©e dâavoir sa part de responsabilitĂ© dans les grands massacres du passĂ©, ceux du XXe siĂšcle en particulier, jugĂ©e en contradiction avec le principe des sociĂ©tĂ©s dĂ©mocratiques modernes, qui suppose le dĂ©saccord et la diversitĂ©, elle est systĂ©matiquement sommĂ©e de sâeffacer au profit dâune notion, jugĂ©e plus pacifique et plus en accord avec notre modernitĂ© lâopinion. Aux terribles croyances absolutistes de jadis en des vĂ©ritĂ©s absolues, il faudrait substituer de simples opinions toujours particuliĂšres et relatives, valables dans certaines circonstances et pour certains seulement, et qui prĂ©senteraient lâavantage dâĂȘtre, dans leur essence, toutes Ă©quivalentes en raison mĂȘme de leur relativitĂ© qui interdit Ă une opinion dâĂȘtre supĂ©rieure aux autres. Lâopinion, câest au fond la vĂ©ritĂ© Ă©masculĂ©e et privatisĂ©e, chacun ayant, dans une sociĂ©tĂ© dâindividus autonomes, son opinion, respectable tant quâelle demeure une se loge dans le relatifLes thĂ©ologiens et philosophes chrĂ©tiens, lorsquâils ne rendent pas les armes devant ce triomphe de lâopinion, au nom de la modernitĂ© ou des bons sentiments, ont pour habitude dâaccuser notre sociĂ©tĂ© de relativisme », au sens oĂč celle-ci mettrait tout sur le mĂȘme plan, refusant, par principe, de distinguer ce qui est vrai et ce qui est faux. Cette critique est, Ă©videmment, fondĂ©e, mais il est Ă craindre quâelle nâaille pas suffisamment au fond des choses. Car, aprĂšs tout, ceux qui font lâidĂ©ologie dominante dans notre sociĂ©tĂ© ne rejettent pas ce qualificatif de relativisme », y voyant, pour les raisons mentionnĂ©es plus haut, une preuve de modernitĂ© et de maturitĂ© dĂ©mocratique. On sâoriente alors vers un dĂ©bat bien ordonnĂ©, et qui au fond, ne dĂ©range personne et ne change rien Ă rien, entre conservateurs » qui regrettent le bon vieux temps de la vĂ©ritĂ© et progressistes » pour lesquels le triomphe de lâopinion sur la vĂ©ritĂ© est consubstantiel Ă notre aussi Parents 1 et 2 les leçons dâune tentative de neutralisationPour sortir de ce schĂ©ma convenu, il faut aller au-delĂ de lâaccusation de relativisme » et convenir que celle-ci ne rend pas justice au statut de la vĂ©ritĂ© dans notre monde. Car celui-ci nâen a pas fini avec la vĂ©ritĂ© parce quâil condamne lâusage de ce terme et en proscrit, officiellement, le contenu. Au contraire, on peut dire que, dâune certaine maniĂšre, la vĂ©ritĂ© est partout dans notre monde, mais il sâagit dâun certain style » de vĂ©ritĂ©. Ce style moderne de la vĂ©ritĂ© consiste Ă identifier la vĂ©ritĂ© avec lâabsence de vĂ©ritĂ© et le triomphe corrĂ©latif de lâopinion. La vĂ©ritĂ© moderne se prĂ©sente, de façon apparemment paradoxale, comme lâantithĂšse de la vĂ©ritĂ©, en nous rĂ©pĂ©tant constamment quâil nây a pas de vĂ©ritĂ© mais des opinions. Lâabsolu, de nos jours, se loge dans le relatif et le culte du glaçante orthodoxieVoilĂ pourquoi, loin dâĂȘtre un monde de perte de repĂšres et de dissolution des normes, notre sociĂ©tĂ© est rigoureusement le contraire un monde dâune glaçante orthodoxie, oĂč abondent les commandements et les normes Ă respecter si lâon ne veut pas sâexclure. Certes, on ne nous demande pas dâadhĂ©rer Ă une religion ou Ă une idĂ©ologie formalisĂ©e. Mais, en permanence, nous sommes sommĂ©s de donner des gages en faisant du relatif et de lâopinion la seule possibilitĂ© dâexpression, en nous interdisant toute conviction absolue, sauf celle en faveur du relatif, et en nous punissant lorsque, malgrĂ© la foultitude des injonctions environnantes, nous persistons Ă croire quâune opinion nâest pas seulement une opinion mais quâelle est vraie. Ce style moderne de la vĂ©ritĂ©, consistant Ă empĂȘcher celle-ci de sâexprimer ouvertement, en la contraignant Ă se dissimuler derriĂšre le relatif, engendre le climat spirituel singulier de notre Ă©poque, mĂ©lange de proclamations emphatiques sur la libertĂ© sans limites dont nous jouissons thĂ©oriquement et de contrĂŽle sournois pour veiller Ă ce que nous ne sortions jamais du chemin qui nous est assignĂ©, celui de lâopinion et du relatif. Car, Ă la diffĂ©rence de ses prĂ©dĂ©cesseurs, la vĂ©ritĂ© moderne est consubstantiellement hypocrite elle sâĂ©chine, en permanence, Ă dire quâelle nâest pas vĂ©ritĂ© ; lâomnipotence de son pouvoir sur nos vies suppose quâelle avance pouvoir de ceux qui savent »Jâai employĂ© le terme de pouvoir ». En effet, la vĂ©ritĂ©, dans nos sociĂ©tĂ©s, nâest plus une affirmation explicite. Elle est plutĂŽt un processus souterrain, un pouvoir de contrĂŽle anonyme qui sâexerce, afin que chacun joue le jeu et se borne Ă nâexprimer que des opinions. Ce pouvoir nâest pas neutre une sociĂ©tĂ© oĂč lâabsolu nâa plus droit de citĂ©, sauf pour dire quâil nây a pas dâabsolu, est aussi une sociĂ©tĂ© qui se garantit contre toute parole radicalement autre, interdisant ainsi toute critique radicale de son systĂšme de valeurs ; une sociĂ©tĂ© oĂč rĂšgne lâopinion fait toujours prĂ©valoir, dans les faits, lâopinion de ceux qui savent » comprendre ceux qui savent exprimer leur opinion et qui ont les moyens de le faire savoir » sur lâopinion des petits et des pourquoi une critique chrĂ©tienne de lâordre actuel qui pĂšse sur les consciences ne peut se limiter Ă dĂ©plorer la perte des valeurs. Il lui faut dĂ©noncer, sans relĂąche, le vrai visage de notre monde, la tyrannie du relatif, et affirmer sans crainte le droit imprescriptible de la vĂ©ritĂ© Ă ne pas ĂȘtre une opinion, mais un absolu qui vaut pour hier, aujourdâhui et demain, pour ici comme pour lĂ -bas, pour toi comme pour aussi Gilets jaunes, malaise social⊠Le dĂ©bat Ă lâĆuvre dans les diocĂšses